Israel says opening routes into Gaza to increase food aid
Israel declared a “tactical pause” in fighting in parts of Gaza on Sunday and said it would allow the UN and aid agencies to open secure land routes to tackle a deepening hunger crisis.The military also said it had begun air-dropping food into the Palestinian territory and dismissed allegations of using starvation as a weapon against civilians.It said it had coordinated with the UN and international agencies to “increase the scale of humanitarian aid entering the Gaza Strip”.UN emergency relief coordinator Tom Fletcher welcomed the pauses, saying on social media he was in “contact with our teams on the ground who will do all we can to reach as many starving people as we can in this window”.The charity Oxfam’s regional policy chief Bushra Khalidi called the move a “welcome first step” but warned it could prove insufficient.”Starvation won’t be solved by a few trucks or airdrops,” she said. “What’s needed is a real humanitarian response: ceasefire, full access, all crossings open, and a steady, large-scale flow of aid into Gaza.”We need a permanent ceasefire, a complete lifting of the siege.”- ‘Life’s wish’ -In Gaza City’s Tel al-Hawa district, 30-year-old Suad Ishtaywi said her “life’s wish” was to simply feed her children.She spoke of her husband returning empty-handed from aid points daily.”We hope the aid comes in today, because hunger is killing us day by day,” said 44-year-old Mohammed al-Daduh, also in Gaza City. “Egypt said it would send aid, but we don’t know if Israel will allow it in.”AFP journalists saw Egyptian trucks crossing from Rafah, with cargo routed through Israel’s Kerem Shalom checkpoint for inspection before entering Gaza.The daily pause — from 10:00 am to 8:00 pm — will be limited to areas where Israel says its troops are not currently operating — Al-Mawasi, Deir el-Balah and Gaza City.Israel said “designated secure routes” would also open across Gaza for aid convoys carrying food and medicine.The military said these operations, alongside its campaign against Palestinian armed groups, should disprove “the false claim of deliberate starvation”.Last November, the International Criminal Court issued arrest warrants for Israeli Prime Minister Netanyahu and former Israeli defence minister Yoav Gallant, citing “reasonable grounds” to suspect war crimes including starvation — charges Israel vehemently denies.Since Israel imposed a total blockade on March 2, the situation inside Gaza has deteriorated sharply. More than 100 NGOs warned this week of “mass starvation”.Though aid has trickled in since late May, UN and humanitarian agencies say Israeli restrictions remain excessive and road access inside Gaza is tightly controlled.Before Israel’s airdrop of seven food pallets, the United Arab Emirates said it would resume aid flights, and Britain said it would partner with Jordan and others to assist.- ‘Immediate’ airdrops -On Saturday alone, the Palestinian civil defence agency said over 50 more Palestinians had been killed in Israeli strikes and shootings, some as they waited near aid distribution centres.In a social media post, the military announced it “carried out an airdrop of humanitarian aid as part of the ongoing efforts to allow and facilitate the entry of aid into the Gaza Strip”.Humanitarian chiefs are deeply sceptical airdrops can deliver enough food safely to tackle the hunger crisis facing Gaza’s more than two million inhabitants.A number of Western and Arab governments carried out airdrops in Gaza in 2024, when aid deliveries by land also faced Israeli restrictions, but many in the humanitarian community consider them ineffective.”Airdrops will not reverse the deepening starvation,” said Philippe Lazzarini, head of the UN agency for Palestinian refugees, UNRWA. “They are expensive, inefficient and can even kill starving civilians.”Separately, the Israeli navy brought an activist boat, the Handala operated by the Freedom Flotilla Coalition, into the part of Ashdod, after intercepting and boarding it late Saturday to prevent it attempting to breach a maritime blockade of Gaza.The legal rights centre Adalah told AFP its lawyers were in Ashdod but had been refused access to the detained crew, 21 activists and journalists from 10 countries.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify tolls and details provided by the civil defence agency and other parties.Israel launched its military campaign in Gaza after Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.The Israeli campaign has killed 59,733 Palestinians, mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory.burs-str-dc/dv
Cambodge-Thaïlande: quatrième jour de combats malgré la proposition américaine de cessez-le-feu
La Thaïlande et le Cambodge s’accusent mutuellement d’avoir ouvert les hostilités dimanche, au quatrième jour de leur conflit, tout en se disant prêts à discuter d’un cessez-le-feu, après l’intervention du président américain Donald Trump.Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est sont aux prises dans l’épisode le plus meurtrier en près de quinze ans d’un différend territorial au long cours. Les échanges de tirs, bombardements et frappes aériennes ont fait au moins 34 morts et provoqué le déplacement d’environ 200.000 personnes. Les deux camps, joints samedi par le président américain Donald Trump, ont assuré vouloir entamer des discussions, mais dimanche au petit matin, les combats ont repris, et chaque capitale a accusé l’autre de manquer à sa parole.”Nous nous sommes précipités pour quitter notre maison ce matin”, a témoigné auprès de l’AFP Maefah, 61 ans, qui habite à une quarantaine de kilomètres de la frontière, dans la province thaïlandaise de Sisaket. Elle a refusé de donner son nom de famille pour des raisons de sécurité.”Tous mes voisins sont déjà partis. Nous ne pensons plus qu’il soit sûr de rester”, a-t-elle déclaré. Accompagnée de quatre membres de sa famille, dont sa mère alitée de 97 ans, Maefah a pris la direction de Chachoengsao, non loin de Bangkok, à six heures de route.La Thaïlande et le Cambodge ont rapporté des affrontements aux alentours de 04H30 du matin (samedi 21H30 GMT) près de temples contestés où les premiers affrontements ont éclaté jeudi.Bangkok a commis des “actes d’agression délibérés et coordonnés”, a affirmé la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, en dénonçant les “mensonges et faux prétextes” des Thaïlandais coupables d'”invasion illégale” à ses yeux.Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a évoqué de son côté des “tirs d’artillerie lourde” de l’armée cambodgienne visant des “maisons de civils” dans la province de Surin.”Toute cessation des hostilités est impossible tant que le Cambodge fait preuve d’un manque flagrant de bonne foi et continue de violer de manière répétée les principes fondamentaux des droits humains et du droit humanitaire”, a indiqué la diplomatie thaïlandaise.L’armée thaïlandaise a aussi accusé dimanche le Cambodge de recourir à des “armes de longue portée”.- Plusieurs fronts -Ces derniers jours, le conflit s’est répandu sur de multiples fronts, parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres entre eux, de la province thaïlandaise de Trat, populaire auprès des touristes, sur le golfe de Thaïlande jusqu’à une zone surnommée “le Triangle d’émeraude” pour sa proximité avec le Laos.Le président américain Donald Trump a annoncé samedi, après avoir échangé avec leurs dirigeants, que les deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu.M. Trump a salué deux “très bonnes conversations” et dit espérer que les deux voisins “s’entendront pendant encore de nombreuses années”, dans un message sur son réseau Truth Social.Bangkok a dit “accepter en principe de mettre en place un cessez-le-feu”, tout en attendant de voir si l’intention de Phnom Penh était “sincère”.Le Premier ministre khmer Hun Manet a chargé son chef de la diplomatie, Prak Sokhonn, de se coordonner avec son homologue américain Marco Rubio en vue de “mettre fin” au conflit.La Thaïlande et le Cambodge sont en pleines discussions avec la Maison Blanche au sujet des droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août.Donald Trump a affirmé qu’il était “inapproprié” de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats “n’auront pas cessé”.Les Nations unies ont aussi exhorté samedi les deux voisins à conclure “immédiatement” un cessez-le-feu.- Appels à la trêve -Les relations diplomatiques entre les deux voisins, liés par de riches liens culturels et économiques, sont au plus bas depuis des décennies. L’épisode en cours a fait 21 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, alors que le Cambodge a fait état d’un bilan de 13 morts dont cinq militaires.Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens de leur côté de la frontière, d’après Phnom Penh.Les deux pays contestent le tracé de leur frontière commune, définie durant l’Indochine française. Avant les combats actuels, l’épisode le plus violent lié à ce différend remontait à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.Le tribunal des Nations Unies a donné raison au Cambodge deux fois, en 1962 et en 2013, sur la propriété du temple Preah Vihear, classé au patrimoine mondial par l’Unesco, et d’une zone alentour.burx-ah/sia
Cambodge-Thaïlande: quatrième jour de combats malgré la proposition américaine de cessez-le-feu
La Thaïlande et le Cambodge s’accusent mutuellement d’avoir ouvert les hostilités dimanche, au quatrième jour de leur conflit, tout en se disant prêts à discuter d’un cessez-le-feu, après l’intervention du président américain Donald Trump.Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est sont aux prises dans l’épisode le plus meurtrier en près de quinze ans d’un différend territorial au long cours. Les échanges de tirs, bombardements et frappes aériennes ont fait au moins 34 morts et provoqué le déplacement d’environ 200.000 personnes. Les deux camps, joints samedi par le président américain Donald Trump, ont assuré vouloir entamer des discussions, mais dimanche au petit matin, les combats ont repris, et chaque capitale a accusé l’autre de manquer à sa parole.”Nous nous sommes précipités pour quitter notre maison ce matin”, a témoigné auprès de l’AFP Maefah, 61 ans, qui habite à une quarantaine de kilomètres de la frontière, dans la province thaïlandaise de Sisaket. Elle a refusé de donner son nom de famille pour des raisons de sécurité.”Tous mes voisins sont déjà partis. Nous ne pensons plus qu’il soit sûr de rester”, a-t-elle déclaré. Accompagnée de quatre membres de sa famille, dont sa mère alitée de 97 ans, Maefah a pris la direction de Chachoengsao, non loin de Bangkok, à six heures de route.La Thaïlande et le Cambodge ont rapporté des affrontements aux alentours de 04H30 du matin (samedi 21H30 GMT) près de temples contestés où les premiers affrontements ont éclaté jeudi.Bangkok a commis des “actes d’agression délibérés et coordonnés”, a affirmé la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, en dénonçant les “mensonges et faux prétextes” des Thaïlandais coupables d'”invasion illégale” à ses yeux.Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a évoqué de son côté des “tirs d’artillerie lourde” de l’armée cambodgienne visant des “maisons de civils” dans la province de Surin.”Toute cessation des hostilités est impossible tant que le Cambodge fait preuve d’un manque flagrant de bonne foi et continue de violer de manière répétée les principes fondamentaux des droits humains et du droit humanitaire”, a indiqué la diplomatie thaïlandaise.L’armée thaïlandaise a aussi accusé dimanche le Cambodge de recourir à des “armes de longue portée”.- Plusieurs fronts -Ces derniers jours, le conflit s’est répandu sur de multiples fronts, parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres entre eux, de la province thaïlandaise de Trat, populaire auprès des touristes, sur le golfe de Thaïlande jusqu’à une zone surnommée “le Triangle d’émeraude” pour sa proximité avec le Laos.Le président américain Donald Trump a annoncé samedi, après avoir échangé avec leurs dirigeants, que les deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu.M. Trump a salué deux “très bonnes conversations” et dit espérer que les deux voisins “s’entendront pendant encore de nombreuses années”, dans un message sur son réseau Truth Social.Bangkok a dit “accepter en principe de mettre en place un cessez-le-feu”, tout en attendant de voir si l’intention de Phnom Penh était “sincère”.Le Premier ministre khmer Hun Manet a chargé son chef de la diplomatie, Prak Sokhonn, de se coordonner avec son homologue américain Marco Rubio en vue de “mettre fin” au conflit.La Thaïlande et le Cambodge sont en pleines discussions avec la Maison Blanche au sujet des droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août.Donald Trump a affirmé qu’il était “inapproprié” de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats “n’auront pas cessé”.Les Nations unies ont aussi exhorté samedi les deux voisins à conclure “immédiatement” un cessez-le-feu.- Appels à la trêve -Les relations diplomatiques entre les deux voisins, liés par de riches liens culturels et économiques, sont au plus bas depuis des décennies. L’épisode en cours a fait 21 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, alors que le Cambodge a fait état d’un bilan de 13 morts dont cinq militaires.Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens de leur côté de la frontière, d’après Phnom Penh.Les deux pays contestent le tracé de leur frontière commune, définie durant l’Indochine française. Avant les combats actuels, l’épisode le plus violent lié à ce différend remontait à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.Le tribunal des Nations Unies a donné raison au Cambodge deux fois, en 1962 et en 2013, sur la propriété du temple Preah Vihear, classé au patrimoine mondial par l’Unesco, et d’une zone alentour.burx-ah/sia
Cambodge-Thaïlande: quatrième jour de combats malgré la proposition américaine de cessez-le-feu
La Thaïlande et le Cambodge s’accusent mutuellement d’avoir ouvert les hostilités dimanche, au quatrième jour de leur conflit, tout en se disant prêts à discuter d’un cessez-le-feu, après l’intervention du président américain Donald Trump.Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est sont aux prises dans l’épisode le plus meurtrier en près de quinze ans d’un différend territorial au long cours. Les échanges de tirs, bombardements et frappes aériennes ont fait au moins 34 morts et provoqué le déplacement d’environ 200.000 personnes. Les deux camps, joints samedi par le président américain Donald Trump, ont assuré vouloir entamer des discussions, mais dimanche au petit matin, les combats ont repris, et chaque capitale a accusé l’autre de manquer à sa parole.”Nous nous sommes précipités pour quitter notre maison ce matin”, a témoigné auprès de l’AFP Maefah, 61 ans, qui habite à une quarantaine de kilomètres de la frontière, dans la province thaïlandaise de Sisaket. Elle a refusé de donner son nom de famille pour des raisons de sécurité.”Tous mes voisins sont déjà partis. Nous ne pensons plus qu’il soit sûr de rester”, a-t-elle déclaré. Accompagnée de quatre membres de sa famille, dont sa mère alitée de 97 ans, Maefah a pris la direction de Chachoengsao, non loin de Bangkok, à six heures de route.La Thaïlande et le Cambodge ont rapporté des affrontements aux alentours de 04H30 du matin (samedi 21H30 GMT) près de temples contestés où les premiers affrontements ont éclaté jeudi.Bangkok a commis des “actes d’agression délibérés et coordonnés”, a affirmé la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, en dénonçant les “mensonges et faux prétextes” des Thaïlandais coupables d'”invasion illégale” à ses yeux.Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a évoqué de son côté des “tirs d’artillerie lourde” de l’armée cambodgienne visant des “maisons de civils” dans la province de Surin.”Toute cessation des hostilités est impossible tant que le Cambodge fait preuve d’un manque flagrant de bonne foi et continue de violer de manière répétée les principes fondamentaux des droits humains et du droit humanitaire”, a indiqué la diplomatie thaïlandaise.L’armée thaïlandaise a aussi accusé dimanche le Cambodge de recourir à des “armes de longue portée”.- Plusieurs fronts -Ces derniers jours, le conflit s’est répandu sur de multiples fronts, parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres entre eux, de la province thaïlandaise de Trat, populaire auprès des touristes, sur le golfe de Thaïlande jusqu’à une zone surnommée “le Triangle d’émeraude” pour sa proximité avec le Laos.Le président américain Donald Trump a annoncé samedi, après avoir échangé avec leurs dirigeants, que les deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu.M. Trump a salué deux “très bonnes conversations” et dit espérer que les deux voisins “s’entendront pendant encore de nombreuses années”, dans un message sur son réseau Truth Social.Bangkok a dit “accepter en principe de mettre en place un cessez-le-feu”, tout en attendant de voir si l’intention de Phnom Penh était “sincère”.Le Premier ministre khmer Hun Manet a chargé son chef de la diplomatie, Prak Sokhonn, de se coordonner avec son homologue américain Marco Rubio en vue de “mettre fin” au conflit.La Thaïlande et le Cambodge sont en pleines discussions avec la Maison Blanche au sujet des droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août.Donald Trump a affirmé qu’il était “inapproprié” de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats “n’auront pas cessé”.Les Nations unies ont aussi exhorté samedi les deux voisins à conclure “immédiatement” un cessez-le-feu.- Appels à la trêve -Les relations diplomatiques entre les deux voisins, liés par de riches liens culturels et économiques, sont au plus bas depuis des décennies. L’épisode en cours a fait 21 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, alors que le Cambodge a fait état d’un bilan de 13 morts dont cinq militaires.Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens de leur côté de la frontière, d’après Phnom Penh.Les deux pays contestent le tracé de leur frontière commune, définie durant l’Indochine française. Avant les combats actuels, l’épisode le plus violent lié à ce différend remontait à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.Le tribunal des Nations Unies a donné raison au Cambodge deux fois, en 1962 et en 2013, sur la propriété du temple Preah Vihear, classé au patrimoine mondial par l’Unesco, et d’une zone alentour.burx-ah/sia
Questions swell in Eswatini over five men deported from USSun, 27 Jul 2025 09:53:42 GMT
In the small African kingdom of Eswatini, the arrival of five men deported from the United States under Washington’s aggressive anti-immigrant measures has sparked a rare wave of public dissent.The five, nationals of Vietnam, Laos, Yemen, Cuba and Jamaica, were flown to Eswatini’s administrative capital of Mbabane on July 16 on a US military plane …
Questions swell in Eswatini over five men deported from USSun, 27 Jul 2025 09:53:42 GMT Read More »
Nigeria celebrates women’s ‘spectacular’ win in Africa CupSun, 27 Jul 2025 09:45:10 GMT
Nigeria’s President Bola Tinubu led the football-mad nation in celebrating the women’s squad after a stunning comeback to win a record-extending Women’s Africa Cup of Nations in Morocco.The 3-2 victory against hosts Morocco in Rabat confirmed the west Africans as the queens of women’s football in Africa as they pulled off a 10th title in …
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Zéro star, 100% buzz: un championnat amateur réenchante le foot chinois
Matches à guichets fermés, succès viral: un championnat de football amateur en Chine enflamme les foules et redonne (un peu) le sourire aux supporters, lassés par la corruption et les piteuses performances de l’équipe nationale.Par une chaude journée d’été à Suzhou, grande ville située près de Shanghai, 40.000 spectateurs sont massés dans les tribunes, pendant que des milliers d’autres suivent le match sur écran géant. Ces matches organisés dans la province du Jiangsu (est), retransmis en direct sur les réseaux sociaux, rassemblent des millions de téléspectateurs, dynamisent le tourisme local et ravivent une joyeuse rivalité entre villes. Lors de la rencontre jouée à Suzhou à guichets fermés, un but dès la deuxième minute contre l’équipe de la cité voisine de Yangzhou fait bondir les spectateurs de leurs sièges. Beaucoup portent des T-shirts rouges frappés du nom de la ville et s’éventent pour supporter la chaleur accablante.”Par rapport à d’autres événements sportifs, les supporters sont davantage passionnés. Même s’ils ne comprennent pas toujours le foot, il y a une super ambiance!”, déclare à l’AFP Qian Chunyan, une habitante de Suzhou de 35 ans.Lancé cette année, ce championnat du Jiangsu a rapidement attiré sur internet des millions de spectateurs et stimulé le tourisme vers les villes-hôtes.Cette popularité a généré un boom de la consommation au niveau local. Une aubaine après des années de dépenses en berne depuis la pandémie de Covid.- “Authenticité” -D’abord soutenus par des sponsors locaux comme des restaurants de grillades, les matches attirent désormais de grands noms comme les géants chinois du commerce en ligne Alibaba et JD.com. Mais pour les supporters, c’est surtout la simplicité de ce football sans millions ni vedettes qui fait son charme. “C’est une forme plus pure de football, je dirais, où le public participe davantage et où les grandes entreprises sont assez peu présentes”, affirme à l’AFP Wang Xiangshuo, un supporteur de l’équipe de Suzhou. “Gagner ou perdre, ce n’est pas important. Ce qui compte surtout, c’est cette authenticité.”Un contraste avec le football professionnel chinois, touché par des scandales de matchs truqués et de corruption, ainsi qu’avec les piètres résultats de la sélection nationale.Malgré les rêves du président Xi Jinping de voir son pays soulever la Coupe du monde, l’équipe de Chine, cible régulière des moqueries des internautes, n’a participé qu’à un seul Mondial, en 2002. Elle végète actuellement à la 94e place du classement mondial de la Fifa.Les joueurs des championnats amateurs provinciaux ont des profils variés, de lycéens à …fonctionnaires du Parti communiste au pouvoir.Pour Jin Shan, expert en football à l’Académie des sciences sociales à Pékin, ces tournois sont bénéfiques car “ils permettent à tout le monde d’avoir une équipe qui les représente”, alors que le réseau de clubs en Chine est bien moins dense qu’en Europe.Ce type de championnat “rapproche” ainsi le ballon rond du grand public, souligne-t-il.- Badges et glaces -Il a aussi des retombées économiques.Selon la télévision publique anglophone CGTN, depuis le lancement en mai de ce championnat du Jiangsu, les dépenses touristiques ont bondi de plus de 14% dans six villes de la province.A Nantong par exemple, Chen Tianshu, une fabricante de souvenirs, explique à l’AFP que son équipe s’est mobilisée pour produire des badges avec les logos des équipes ou encore des glaces à l’effigie de monuments locaux – un produit très populaire en Chine.”La première série de 1.000 glaces est déjà presque écoulée”, se réjouit-elle. “Avec les performances de l’équipe de Nantong dans ce tournoi, la ville connaît une de ses rares heures de gloire”, affirme-t-elle en souriant.D’autres provinces veulent profiter de l’engouement: la province du Jiangxi (sud) a lancé en juillet sa propre compétition.Les phénomènes viraux sur l’internet chinois transforment régulièrement des villes de second plan en destinations en vogue. En 2023, la ville de Zibo (nord) avait ainsi connu un afflux de touristes après la mise en lumière sur internet de ses spécialités de viande grillée.Pour Chen Tianshu, la fabricante de souvenirs, cette soudaine fièvre du foot amateur est “une belle surprise”.”J’espère que c’est une tradition qui va se perpétuer”, affirme-t-elle.