Donald Trump en route pour l’Asie, où il rencontrera Xi Jinping

Donald Trump est en route samedi pour une importante tournée en Asie, dont le point d’orgue sera une rencontre avec le président chinois Xi Jinping, lourde d’enjeux pour l’économie mondiale.Le président américain a déclaré à bord de son avion Air Force One qu’il espérait une “très bonne rencontre” avec son homologue, et s’attendait à voir la Chine conclure un accord pour éviter des droits de douane supplémentaires de 100% devant entrer en vigueur le 1er novembre.Par ailleurs, M. Trump s’est dit “ouvert” à une rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un lors de cette tournée, sa première dans la région depuis son retour au pouvoir en janvier, qui le conduira en Malaisie, au Japon et en Corée du Sud.”J’aimerais bien, il sait que nous y allons”, a-t-il déclaré aux journalistes qui le questionnaient sur l’éventualité d’une telle entrevue. Sa dernière rencontre avec Kim Jong Un remonte à 2019.”J’avais une excellente relation avec lui”, a souligné Donald Trump.A la question de savoir s’il accepterait de reconnaître la Corée du Nord comme une puissance nucléaire — une condition posée à toute rencontre par Pyongyang –, le président américain a répondu : “Eh bien, je pense qu’ils sont en quelque sorte une puissance nucléaire… Ils ont beaucoup d’armes nucléaires, je dirais cela”.- Escale au Qatar -En chemin, le président américain rencontrera samedi, à bord de son avion, l’émir et le Premier ministre du Qatar pour des discussions sur le fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza, lors d’une escale dans l’émirat, selon la Maison Blanche.Avant l’arrivée de M. Trump à Kuala Lumpur, les discussions américano-chinoises qui se sont ouvertes dans la capitale malaisienne afin de trouver une issue à la guerre commerciale ont été “très constructives” et devraient reprendre dimanche, a affirmé un porte-parole du Trésor américain.Tous les pays hôtes devraient dérouler le tapis rouge à Donald Trump pour tenter de s’attirer ses faveurs et d’obtenir les meilleurs accords possibles en matière de droits de douane et de garanties de sécurité.Un haut responsable américain a déclaré vendredi qu’il “tiendrait ses promesses envers le peuple américain dans l’une des régions les plus dynamiques du monde sur le plan économique, en signant une série d’accords économiques”, notamment sur les terres rares.A Kuala Lumpur, le président américain participera dimanche au sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), qu’il avait snobé à plusieurs reprises lors de son premier mandat.Il devrait y conclure un accord commercial avec la Malaisie et, surtout, assister à la signature d’un accord de paix entre la Thaïlande et le Cambodge, qui avaient déclaré un cessez-le-feu le 29 juillet, à la suite d’une intervention de Donald Trump.Une rencontre avec le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, avec lequel les différends ont commencé à s’aplanir, est également prévue à l’occasion du sommet de l’Asean, a indiqué Donald Trump.- Terres rares -Le président américain se rendra ensuite lundi au Japon où il rencontrera le lendemain la nationaliste Sanae Takaichi, devenue cette semaine la première femme à prendre la tête du gouvernement japonais.Celle-ci a déclaré samedi avoir eu une “bonne et franche” conversation téléphonique avec Donald Trump. Tokyo a signé cet été avec Washington un accord commercial dont certains détails restent à discuter.La tournée se conclura en Corée du Sud, où Donald Trump est attendu à partir de mercredi pour un sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec), en marge duquel il aura un entretien avec Xi Jinping à Gyeongju, programmé jeudi.Il a dit espérer conclure un accord avec le président chinois sur “tous les sujets”, même s’il entend surtout “discuter de la relation économique et commerciale”, selon un haut responsable américain s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.Cette rencontre, qui sera très suivie par les marchés boursiers, est d’autant plus cruciale que la Chine a annoncé une réduction de ses exportations de terres rares, à laquelle Donald Trump a répliqué en menaçant d’imposer 100% de droits de douane supplémentaires aux produits chinois.Le président américain rencontrera aussi, à l’occasion de ce sommet, son homologue sud-coréen Lee Jae Myung, prononcera un discours devant des hommes d’affaires et participera à un dîner des dirigeants de l’Apec, selon la Maison Blanche.

TotalEnergies approves restart of $20-bn Mozambique gas projectSat, 25 Oct 2025 16:32:37 GMT

France’s TotalEnergies said Saturday the consortium it leads to build a $20-billion liquified natural gas project in Mozambique has decided to lift a suspension on the work imposed in 2021 because of jihadist violence.TotalEnergies said in a statement the “force majeure” halt to the Mozambique LNG project would be lifted but added that Mozambique’s government would …

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Afghanistan, Pakistan seek to firm up truce in Istanbul talks

Afghan and Pakistani negotiators were locked in talks to hammer out a lasting ceasefire Saturday, with Islamabad warning that if the Istanbul talks failed it could lead to “open war”. Two weeks ago, the Taliban government launched an border offensive following explosions in Kabul which it blamed on its Pakistani neighbour, triggering an outbreak of unexpectedly intense clashes that left dozens dead, among them civilians.Vowing a strong response, Islamabad then carried out “precision strikes” against armed groups on Afghan soil which are at the heart of the dispute, security sources said. After further clashes that left soldiers and civilians dead, both sides declared an initial 48-hour ceasefire which collapsed two days later, with Kabul blaming Islamabad. A second truce took shape last weekend following talks in Doha thanks to mediation by Qatar and Turkey, although the terms remained unclear. In Istanbul, negotiators were expected to detail the “mechanisms” announced in Doha that would ensure a return to stability. “The (Istanbul) talks are going on,” Pakistan’s Defence Minister Khawaja Asif told reporters in the eastern city of Sialkot on Saturday, while warning that if they “do not yield a positive outcome, there will be an open war with Afghanistan”. It was not clear where exactly the negotiators were meeting in Turkey’s largest city, nor how long the talks would continue.The Afghan delegation is led by its deputy interior minister, Haji Najib. Islamabad has not said who it has sent to the talks. For the Taliban government, the goal is to ensure Afghanistan’s territorial integrity. For Islamabad, the negotiations must address “the menace of terrorism emanating from Afghan soil towards Pakistan,” its foreign ministry spokesman Tahir Hussain Andrabi said on Friday. – ‘Essential’ meeting -Security issues are at the heart of recurring bilateral tensions. Facing a resurgence of attacks against its security forces, Islamabad has repeatedly accused its Afghan neighbour of “harbouring” groups it views as “terrorist”, primarily the Pakistani Taliban (TTP) — a charge Kabul denies. Throughout the confrontation, Islamabad demanded that the Taliban authorities “regain control” over fighters present on Afghan soil.From the Pakistani perspective, this would be key to the Istanbul talks, explained Ibraheem Bahiss, an International Crisis Group analyst in Afghanistan. “The meeting in Istanbul is going to be quite essential because that’s where the so-called mechanism would be agreed on in terms of when Pakistan has concerns that anti-Pakistan elements inside Afghanistan are doing things against Pakistan,” he told AFP. He said such “mechanisms” could involve intelligence sharing on armed groups. “For example, Pakistan would give coordinates of where they suspect TTP fighters or commanders are, and instead of carrying out strikes, Afghanistan would be expected to carry out action against them,” he said.But it was unclear if that would end the problem. “I’m not so hopeful that a technical mechanism will really address the fundamental drivers of this escalatory cycle,” he admitted.Before the latest skirmishes, Pakistan had long been the Taliban’s biggest supporter, bolstering them in Afghanistan for so-called strategic depth against arch-rival India.Two weeks ago, the initial explosions in Kabul — which triggered the escalation — took place as the Taliban foreign minister was making an unprecedented visit to India.Turkey has not commented on Saturday’s meeting beyond hailing the sides’ joint decision in Doha “to establish mechanisms to strengthen peace and stability” and pledging to “continue to support the efforts” to achieve that. 

Mozambique: l’eldorado gazier se précise, le projet de TotalEnergies proche d’une reprise

La manne gazière tant attendue par le Mozambique est en passe de se matérialiser avec l’annonce samedi de la levée de la force majeure ayant suspendu le projet géant mené par TotalEnergies après une sanglante attaque jihadiste en 2021.Cet investissement de 20 milliards de dollars de la part du consortium Mozambique LNG, dont TotalEnergies est le premier actionnaire (26,5%) et le maître d’oeuvre, doit faire de ce pays d’Afrique australe, parmi les plus pauvres au monde, un acteur majeur du gaz.Un document mis en ligne au printemps par Mozambique LNG projetait de premières livraisons “quatre ans après son redémarrage”.- Réserves colossales -Paradoxe, le pays d’Afrique le plus vulnérable au changement climatique – selon le World Risk Index de 2023 – dispose de gigantesques réserves de gaz naturel décelées au début des années 2010 au large de la province de Cabo Delgado (nord), dans le bassin de Rovuma.Le début d’une ruée vers le gaz mozambicain et de projets de production de gaz naturel liquéfié, qualifiés de “bombes climatiques” par le collectif “Say No to Gas”, rassemblé autour de l’ONG locale Justica Ambiental.La Banque africaine de développement évoque des réserves de plus de 5.000 milliards de mètres cubes de gaz. “Suffisamment pour approvisionner la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et l’Italie pendant près de 20 ans”, écrivait-elle en 2018.- Multiples projets de multinationales -Le site offshore flottant du groupe italien ENI à Coral Sul, dont la construction d’une réplique plus au nord a été officialisée en début de mois, a bien commencé à produire fin 2022, représentant l’équivalent du quart de la capacité de production de celui de TotalEnergies.Enfin, un troisième projet, Rovuma LNG, à la capacité encore supérieure et conduit par l’Américain ExxonMobil devrait recevoir l’an prochain sa décision d’investissement finale, dernière étape avant sa mise en oeuvre, d’après le président mozambicain. La major de Houston l’a liée à la levée de la force majeure de Mozambique LNG.Ces projets “pourraient faire du Mozambique un des dix premiers producteurs mondiaux (de gaz, ndlr), contribuant à 20% de la production africaine d’ici 2040”, d’après un rapport du cabinet Deloitte de 2024.Le projet de TotalEnergies – comme celui d’ExxonMobil – comprend des installations de liquéfaction onshore pour transformer le gaz à l’état liquide et ainsi pouvoir le transporter par la mer.- Insurrection jihadiste et justice saisie -Une insurrection jihadiste déchire le nord du Mozambique depuis 2017. Dans son épisode le plus marquant, en mars 2021, le groupe local affilié à l’organisation Etat islamique a pillé plusieurs jours durant Palma, la ville voisine du site, et causé de nombreuses victimes.L’ONG Acled, qui collecte des données sur les conflits, a dénombré 801 morts dans l’attaque.Une information judiciaire a été ouverte en France pour homicide involontaire contre TotalEnergies, à la suite de plaintes de survivants et familles de victimes de sous-traitants. Ils reprochent au groupe de ne pas avoir assuré leur sécurité.Des soldats mozambicains chargés de protéger le site gazier à cette période-là ont aussi été accusés d’exactions mortelles sur des villageois dans des témoignages recueillis par le média Politico. La justice mozambicaine et la commission des droits de l’homme du Mozambique ont ouvert une enquête. TotalEnergies a souligné avoir “sollicité” ces investigations.Depuis le début de l’insurrection en 2017, plus de 6.200 morts ont été dénombrés par l’Acled.- Intervention rwandaise financée par l’UE -Face à l’incapacité du groupe paramilitaire russe Wagner à endiguer les insurgés, des soldats rwandais ont été déployés en 2021.L’Union européenne a renouvelé le financement de cette opération cette année malgré l’implication du Rwanda dans le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo. Bruxelles cherche à diversifier ses approvisionnements pour limiter sa dépendance au gaz russe.Plus de 200.000 personnes ont été déplacées par des attaques moins meurtrières mais encore fréquentes depuis le début de l’année, d’après l’ONU, dont la moitié depuis la fin du mois de septembreTrois mois de vive contestation des résultats des élections générales d’octobre 2024, entachées d’irrégularités, ont aussi retardé la reprise du projet. – Retombées miracle ou mirage? -La croissance du Mozambique “devrait s’accélérer fortement pour atteindre 10% en 2028 et 2029, lorsque le premier projet onshore commencera à produire”, estimait l’an passé le Fonds monétaire international (FMI). Un bond spectaculaire pour un pays à la croissance estimée à 2,5% en 2025 par le FMI.Le projet de TotalEnergies ne doit créer que 5.000 emplois locaux au pic de la construction, d’après le consortium Mozambique LNG.Les retombées de cet “Eldorelgado” dépendront du fonds souverain créé par les autorités du Mozambique. Un pays où une partie de la classe politique a déjà été prise dans un scandale de détournement de fonds illégalement empruntés par des entreprises publiques.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Mozambique: l’eldorado gazier se précise, le projet de TotalEnergies proche d’une reprise

La manne gazière tant attendue par le Mozambique est en passe de se matérialiser avec l’annonce samedi de la levée de la force majeure ayant suspendu le projet géant mené par TotalEnergies après une sanglante attaque jihadiste en 2021.Cet investissement de 20 milliards de dollars de la part du consortium Mozambique LNG, dont TotalEnergies est le premier actionnaire (26,5%) et le maître d’oeuvre, doit faire de ce pays d’Afrique australe, parmi les plus pauvres au monde, un acteur majeur du gaz.Un document mis en ligne au printemps par Mozambique LNG projetait de premières livraisons “quatre ans après son redémarrage”.- Réserves colossales -Paradoxe, le pays d’Afrique le plus vulnérable au changement climatique – selon le World Risk Index de 2023 – dispose de gigantesques réserves de gaz naturel décelées au début des années 2010 au large de la province de Cabo Delgado (nord), dans le bassin de Rovuma.Le début d’une ruée vers le gaz mozambicain et de projets de production de gaz naturel liquéfié, qualifiés de “bombes climatiques” par le collectif “Say No to Gas”, rassemblé autour de l’ONG locale Justica Ambiental.La Banque africaine de développement évoque des réserves de plus de 5.000 milliards de mètres cubes de gaz. “Suffisamment pour approvisionner la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et l’Italie pendant près de 20 ans”, écrivait-elle en 2018.- Multiples projets de multinationales -Le site offshore flottant du groupe italien ENI à Coral Sul, dont la construction d’une réplique plus au nord a été officialisée en début de mois, a bien commencé à produire fin 2022, représentant l’équivalent du quart de la capacité de production de celui de TotalEnergies.Enfin, un troisième projet, Rovuma LNG, à la capacité encore supérieure et conduit par l’Américain ExxonMobil devrait recevoir l’an prochain sa décision d’investissement finale, dernière étape avant sa mise en oeuvre, d’après le président mozambicain. La major de Houston l’a liée à la levée de la force majeure de Mozambique LNG.Ces projets “pourraient faire du Mozambique un des dix premiers producteurs mondiaux (de gaz, ndlr), contribuant à 20% de la production africaine d’ici 2040”, d’après un rapport du cabinet Deloitte de 2024.Le projet de TotalEnergies – comme celui d’ExxonMobil – comprend des installations de liquéfaction onshore pour transformer le gaz à l’état liquide et ainsi pouvoir le transporter par la mer.- Insurrection jihadiste et justice saisie -Une insurrection jihadiste déchire le nord du Mozambique depuis 2017. Dans son épisode le plus marquant, en mars 2021, le groupe local affilié à l’organisation Etat islamique a pillé plusieurs jours durant Palma, la ville voisine du site, et causé de nombreuses victimes.L’ONG Acled, qui collecte des données sur les conflits, a dénombré 801 morts dans l’attaque.Une information judiciaire a été ouverte en France pour homicide involontaire contre TotalEnergies, à la suite de plaintes de survivants et familles de victimes de sous-traitants. Ils reprochent au groupe de ne pas avoir assuré leur sécurité.Des soldats mozambicains chargés de protéger le site gazier à cette période-là ont aussi été accusés d’exactions mortelles sur des villageois dans des témoignages recueillis par le média Politico. La justice mozambicaine et la commission des droits de l’homme du Mozambique ont ouvert une enquête. TotalEnergies a souligné avoir “sollicité” ces investigations.Depuis le début de l’insurrection en 2017, plus de 6.200 morts ont été dénombrés par l’Acled.- Intervention rwandaise financée par l’UE -Face à l’incapacité du groupe paramilitaire russe Wagner à endiguer les insurgés, des soldats rwandais ont été déployés en 2021.L’Union européenne a renouvelé le financement de cette opération cette année malgré l’implication du Rwanda dans le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo. Bruxelles cherche à diversifier ses approvisionnements pour limiter sa dépendance au gaz russe.Plus de 200.000 personnes ont été déplacées par des attaques moins meurtrières mais encore fréquentes depuis le début de l’année, d’après l’ONU, dont la moitié depuis la fin du mois de septembreTrois mois de vive contestation des résultats des élections générales d’octobre 2024, entachées d’irrégularités, ont aussi retardé la reprise du projet. – Retombées miracle ou mirage? -La croissance du Mozambique “devrait s’accélérer fortement pour atteindre 10% en 2028 et 2029, lorsque le premier projet onshore commencera à produire”, estimait l’an passé le Fonds monétaire international (FMI). Un bond spectaculaire pour un pays à la croissance estimée à 2,5% en 2025 par le FMI.Le projet de TotalEnergies ne doit créer que 5.000 emplois locaux au pic de la construction, d’après le consortium Mozambique LNG.Les retombées de cet “Eldorelgado” dépendront du fonds souverain créé par les autorités du Mozambique. Un pays où une partie de la classe politique a déjà été prise dans un scandale de détournement de fonds illégalement empruntés par des entreprises publiques.

La candidate de gauche Catherine Connolly donnée gagnante de la présidentielle en Irlande

La candidate indépendante de gauche Catherine Connolly est donnée gagnante de l’élection présidentielle en Irlande, son unique rivale et membre d’un parti centriste ayant reconnu samedi après-midi sa défaite. D’après les premiers dépouillements des bulletins de vote, Catherine Connolly, 68 ans, pourrait remporter une victoire écrasante. Cette élection pour ce poste essentiellement honorifique est cependant ternie par une faible participation et une quantité record de bulletins de vote nuls, dont certains portant des messages anti-immigration ou les mots “pas de démocratie”. De nombreux électeurs ont été frustrés par l’absence d’un candidat de droite. “Catherine sera une présidente pour nous tous et elle sera ma présidente”, a réagi sur la télévision publique RTE la candidate du parti centriste Fine Gael, Heather Humphreys, concédant sa défaite. Mme Connolly a été félicitée par Simon Harris, le vice-Premier ministre irlandais, lui aussi du Fine Gael. “Je lui souhaite tout le succès possible”, a-t-il déclaré sur X. Après la publication des résultats définitifs, prévue pour samedi soir, Catherine Connolly devrait donc succéder à Michael Higgins, 84 ans, qui a enchaîné deux mandats de sept ans depuis 2011.C’était la première fois depuis 1990 que seuls deux candidats briguaient la présidence irlandaise.Dès samedi matin, Catherine Connolly s’est félicitée des premiers résultats. “Je suis absolument ravie”, a-t-elle dit, remerciant tous ses partisans.  – “Abus de pouvoir” -Cette ex-avocate connue pour son franc-parler, députée depuis 2016, est soutenue par les principaux partis d’opposition, dont les Verts et la formation nationaliste Sinn Fein, autrefois la vitrine politique de l’Armée républicaine irlandaise (IRA). Elle est critique des Etats-Unis et de l’Union européenne, dont l’Irlande, un pays de 5,2 millions d’habitants, est devenue membre en 1973.Opposée à une augmentation des dépenses de défense, elle est en faveur du maintien de la tradition de neutralité militaire de l’Irlande, qui a un programme de partenariat avec l’Otan mais n’en fait pas partie.En septembre, elle a redit condamner l’invasion de l’Ukraine par la Russie. “Je n’ai jamais, jamais hésité. Ce que je dis, c’est qu’un pays neutre comme le nôtre devrait dénoncer l’abus de pouvoir par quiconque – par la Russie et aussi par l’Amérique”, a-t-elle ajouté.Catherine Connolly, qui parle couramment le gaélique et est pour la réunification de l’Irlande, a affirmé pendant la campagne vouloir être “une présidente pour tous les citoyens, en particulier pour ceux qui sont souvent exclus et réduits au silence”.Cette femme charismatique et sportive de 68 ans est par ailleurs une voix propalestinienne de premier plan au Parlement. Très critique d’Israël, elle a dit qu’elle se rendrait en Palestine si elle était élue et a condamné “le génocide” dans la bande de Gaza.Elle a réussi à séduire les jeunes électeurs en apparaissant dans des podcasts populaires ou encore dans une vidéo virale la montrant jouer au foot. – Tensions -Des commentateurs prédisent que ses positions tranchées sur la politique étrangère, la défense mais aussi le logement pourraient provoquer des tensions avec le gouvernement, une coalition dominée par les deux grands partis de centre droit, le Fianna Fail et le Fine Gael. Cette journée d’élection a été “désastreuse” pour ces deux partis, a commenté l’éditorialiste politique du journal Irish Times, Pat Leahy. La manière dont Catherine Connolly “gère les relations avec un gouvernement dont elle estime clairement qu’il poursuit de mauvaises politiques crée désormais une nouvelle incertitude – et possiblement un conflit – dans la politique irlandaise”, a-t-il écrit.Les électeurs pouvaient également voter pour Jim Gavin, du parti centriste Fianna Fail, mais sans espoir qu’il gagne car il a annoncé se retirer de la course il y a quelques semaines. La candidate des conservateurs, Maria Steen, n’avait quant à elle pas réuni suffisamment de soutiens parmi les parlementaires. Plusieurs célébrités avaient initialement envisagé de se présenter avant de jeter l’éponge, comme la star des arts martiaux mixtes (MMA) Conor McGregor, le musicien et philanthrope Bob Geldof et le danseur irlando-américain Michael Flatley.

La candidate de gauche Catherine Connolly donnée gagnante de la présidentielle en Irlande

La candidate indépendante de gauche Catherine Connolly est donnée gagnante de l’élection présidentielle en Irlande, son unique rivale et membre d’un parti centriste ayant reconnu samedi après-midi sa défaite. D’après les premiers dépouillements des bulletins de vote, Catherine Connolly, 68 ans, pourrait remporter une victoire écrasante. Cette élection pour ce poste essentiellement honorifique est cependant ternie par une faible participation et une quantité record de bulletins de vote nuls, dont certains portant des messages anti-immigration ou les mots “pas de démocratie”. De nombreux électeurs ont été frustrés par l’absence d’un candidat de droite. “Catherine sera une présidente pour nous tous et elle sera ma présidente”, a réagi sur la télévision publique RTE la candidate du parti centriste Fine Gael, Heather Humphreys, concédant sa défaite. Mme Connolly a été félicitée par Simon Harris, le vice-Premier ministre irlandais, lui aussi du Fine Gael. “Je lui souhaite tout le succès possible”, a-t-il déclaré sur X. Après la publication des résultats définitifs, prévue pour samedi soir, Catherine Connolly devrait donc succéder à Michael Higgins, 84 ans, qui a enchaîné deux mandats de sept ans depuis 2011.C’était la première fois depuis 1990 que seuls deux candidats briguaient la présidence irlandaise.Dès samedi matin, Catherine Connolly s’est félicitée des premiers résultats. “Je suis absolument ravie”, a-t-elle dit, remerciant tous ses partisans.  – “Abus de pouvoir” -Cette ex-avocate connue pour son franc-parler, députée depuis 2016, est soutenue par les principaux partis d’opposition, dont les Verts et la formation nationaliste Sinn Fein, autrefois la vitrine politique de l’Armée républicaine irlandaise (IRA). Elle est critique des Etats-Unis et de l’Union européenne, dont l’Irlande, un pays de 5,2 millions d’habitants, est devenue membre en 1973.Opposée à une augmentation des dépenses de défense, elle est en faveur du maintien de la tradition de neutralité militaire de l’Irlande, qui a un programme de partenariat avec l’Otan mais n’en fait pas partie.En septembre, elle a redit condamner l’invasion de l’Ukraine par la Russie. “Je n’ai jamais, jamais hésité. Ce que je dis, c’est qu’un pays neutre comme le nôtre devrait dénoncer l’abus de pouvoir par quiconque – par la Russie et aussi par l’Amérique”, a-t-elle ajouté.Catherine Connolly, qui parle couramment le gaélique et est pour la réunification de l’Irlande, a affirmé pendant la campagne vouloir être “une présidente pour tous les citoyens, en particulier pour ceux qui sont souvent exclus et réduits au silence”.Cette femme charismatique et sportive de 68 ans est par ailleurs une voix propalestinienne de premier plan au Parlement. Très critique d’Israël, elle a dit qu’elle se rendrait en Palestine si elle était élue et a condamné “le génocide” dans la bande de Gaza.Elle a réussi à séduire les jeunes électeurs en apparaissant dans des podcasts populaires ou encore dans une vidéo virale la montrant jouer au foot. – Tensions -Des commentateurs prédisent que ses positions tranchées sur la politique étrangère, la défense mais aussi le logement pourraient provoquer des tensions avec le gouvernement, une coalition dominée par les deux grands partis de centre droit, le Fianna Fail et le Fine Gael. Cette journée d’élection a été “désastreuse” pour ces deux partis, a commenté l’éditorialiste politique du journal Irish Times, Pat Leahy. La manière dont Catherine Connolly “gère les relations avec un gouvernement dont elle estime clairement qu’il poursuit de mauvaises politiques crée désormais une nouvelle incertitude – et possiblement un conflit – dans la politique irlandaise”, a-t-il écrit.Les électeurs pouvaient également voter pour Jim Gavin, du parti centriste Fianna Fail, mais sans espoir qu’il gagne car il a annoncé se retirer de la course il y a quelques semaines. La candidate des conservateurs, Maria Steen, n’avait quant à elle pas réuni suffisamment de soutiens parmi les parlementaires. Plusieurs célébrités avaient initialement envisagé de se présenter avant de jeter l’éponge, comme la star des arts martiaux mixtes (MMA) Conor McGregor, le musicien et philanthrope Bob Geldof et le danseur irlando-américain Michael Flatley.

Ouattara set for fourth term as Ivory Coast holds presidential electionSat, 25 Oct 2025 15:41:45 GMT

Ivorians voted Saturday to pick a new president, with incumbent Alassane Ouatarra a shoo-in for a controversial fourth term, pitted against a divided opposition further hobbled by the barring of two leading candidates.Ouattara, 83, has wielded power in the world’s top cocoa producer since 2011, when the country began reasserting itself as a west African economic …

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Côte d’Ivoire: vote dans le calme mais sans grand engouement pour la présidentielle

Les Ivoiriens votaient dans le calme mais sans grand engouement samedi pour élire leur président, un scrutin joué d’avance pour beaucoup, avec en grand favori le sortant Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, face à une opposition divisée et privée de ses deux principales figures.Près de 9 millions d’électeurs sont attendus dans les urnes pour départager cinq candidats à la magistrature suprême dans ce pays premier producteur mondial de cacao et pôle de stabilité d’une région secouée par les putschs et les violences jihadistes.La participation était très inégale sur l’ensemble du territoire: forte dans le nord, région acquise au président Ouattara et faible dans le sud, plus favorable à l’opposition où beaucoup de bureaux étaient quasiment déserts.”Mon candidat n’est pas sur la liste donc voter ça ne sera pas utile”, déplore Kévin, électricien de 35 ans qui qualifie de “ville morte”, son quartier de Blockauss, à Abidjan en ce samedi après-midi. Dans deux bureaux de vote visités par l’AFP, la participation n’y dépassait pas 20% dans l’après-midi.”C’est la première fois que je vote et je suis content de pouvoir exprimer mon choix. C’est l’avenir de la jeunesse qui se joue aussi”, estime quant à lui Ben Koné, jeune électeur de Bouaké (centre) deuxième ville du pays et porte d’entrée du nord ivoirien.- “Boulevard” pour un “KO”-Le résultat final de cette présidentielle ne fait pas beaucoup de doute: comme en 2015 et 2020, la plupart des observateurs pronostiquent une victoire du chef de l’Etat, 83 ans, dès le premier tour. “Un coup KO”, selon l’expression de ses partisans. “Lorsqu’on regarde le poids politique de ses adversaires, il semble avoir un boulevard ouvert devant lui”, pointe William Assanvo, chercheur à l’Institut des études de sécurité (ISS).Ses deux principaux rivaux, l’ex-président Laurent Gbagbo et le banquier international Tidjane Thiam sont hors course.Leur candidature a été retoquée par le Conseil constitutionnel, en raison de leur radiation de la liste électorale, le premier pour une condamnation pénale, le second pour des problèmes de nationalité.Leurs partis ont appelé tout au long du mois d’octobre à manifester contre cette décision et contre un quatrième mandat d’Alassane Ouattara.”Ceux qui pouvaient gagner ont été éliminés. Je n’accepte pas ça”, a déclaré Laurent Gbagbo mercredi, dénonçant un “coup d’Etat civil” et un “braquage électoral”.Le pouvoir a répondu avec intransigeance en interdisant ces manifestations pour “protéger le pays du désordre”, et en procédant à des centaines d’arrestations. Un tour de vis critiqué par plusieurs organisations de défense des droits humains.Plusieurs dizaines de personnes ont été condamnées à trois ans de prison ferme pour avoir participé à des marches interdites. – Voter “dans la paix” – L’élection présidentielle est toujours synonyme de tensions dans l’esprit de nombreux Ivoiriens, après les graves crises connues lors des scrutins de 2010 (3.000 morts) et 2020 (85 morts).Cette année, quatre personnes sont mortes depuis mi-octobre, dont un gendarme dans une embuscade, près d’Agboville (sud).Samedi, des incidents ont été signalés dans une dizaine de localités du sud et de l’ouest, principalement du vol de matériel électoral, notamment à Mama le village natal de Laurent Gbagbo, selon des observateurs du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH, société civile).C’est à Lopou, village près de Dabou (sud) que les plus gros heurts ont eu lieu, avec affrontements entre gendarmes et manifestants et blocages de voies, selon des journalistes de l’AFP.”L’élection suscite toujours des passions (…). Mais c’est marginal, (…) tout se passe très bien”, a déclaré Ibrahime Kuibiert Coulibaly, le président de la Commission électorale indépendante, à la mi-journée.”Je voudrais profiter de cette opportunité pour appeler tous les Ivoiriens, où qu’ils soient, à aller voter. Je constate avec cette élection que la paix est venue”, a de son côté déclaré le président Ouattara, qui a voté à Abidjan peu avant midi.- Quatre candidats contre Ouattara -Quatre candidats d’opposition sont qualifiés pour affronter le chef de l’Etat, mais aucun n’est soutenu par un parti important, ni ne possède les moyens colossaux du pouvoir.L’ex-ministre du Commerce Jean-Louis Billon, 60 ans et dissident du Parti démocratique de Côte d’Ivoire la formation de Tidjane Thiam (PDCI, ancien parti unique) a voté à Dabakala (nord) et appelé à “sortir voter massivement dans le calme”. L’ancienne Première dame Simone Ehivet Gbagbo, 76 ans, qui cherche à séduire les partisans de son ex-mari avec lequel elle est en froid, a souhaité que “tout se passe bien sur l’ensemble du territoire”, pronostiquant la “proclamation” de sa “victoire”, lors de son vote à Abidjan.Le camp de la “gauche ivoirienne” s’avance divisé avec la candidature d’un autre dissident, le souverainiste proche des milieux russes Ahoua Don Mello.Henriette Lagou, opposante “modérée”, qui avait fait moins de 1% en 2015, complète le casting.Si de nombreux Ivoiriens, y compris dans l’opposition, saluent le bilan économique des 14 ans de gouvernance Ouattara, beaucoup déplorent encore la cherté de la vie et une croissance inégalement répartie.Les opérations de vote doivent s’achever à 18h00 (locales et GMT) et les résultats sont attendus en début de semaine prochaine.

Côte d’Ivoire: vote dans le calme mais sans grand engouement pour la présidentielle

Les Ivoiriens votaient dans le calme mais sans grand engouement samedi pour élire leur président, un scrutin joué d’avance pour beaucoup, avec en grand favori le sortant Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, face à une opposition divisée et privée de ses deux principales figures.Près de 9 millions d’électeurs sont attendus dans les urnes pour départager cinq candidats à la magistrature suprême dans ce pays premier producteur mondial de cacao et pôle de stabilité d’une région secouée par les putschs et les violences jihadistes.La participation était très inégale sur l’ensemble du territoire: forte dans le nord, région acquise au président Ouattara et faible dans le sud, plus favorable à l’opposition où beaucoup de bureaux étaient quasiment déserts.”Mon candidat n’est pas sur la liste donc voter ça ne sera pas utile”, déplore Kévin, électricien de 35 ans qui qualifie de “ville morte”, son quartier de Blockauss, à Abidjan en ce samedi après-midi. Dans deux bureaux de vote visités par l’AFP, la participation n’y dépassait pas 20% dans l’après-midi.”C’est la première fois que je vote et je suis content de pouvoir exprimer mon choix. C’est l’avenir de la jeunesse qui se joue aussi”, estime quant à lui Ben Koné, jeune électeur de Bouaké (centre) deuxième ville du pays et porte d’entrée du nord ivoirien.- “Boulevard” pour un “KO”-Le résultat final de cette présidentielle ne fait pas beaucoup de doute: comme en 2015 et 2020, la plupart des observateurs pronostiquent une victoire du chef de l’Etat, 83 ans, dès le premier tour. “Un coup KO”, selon l’expression de ses partisans. “Lorsqu’on regarde le poids politique de ses adversaires, il semble avoir un boulevard ouvert devant lui”, pointe William Assanvo, chercheur à l’Institut des études de sécurité (ISS).Ses deux principaux rivaux, l’ex-président Laurent Gbagbo et le banquier international Tidjane Thiam sont hors course.Leur candidature a été retoquée par le Conseil constitutionnel, en raison de leur radiation de la liste électorale, le premier pour une condamnation pénale, le second pour des problèmes de nationalité.Leurs partis ont appelé tout au long du mois d’octobre à manifester contre cette décision et contre un quatrième mandat d’Alassane Ouattara.”Ceux qui pouvaient gagner ont été éliminés. Je n’accepte pas ça”, a déclaré Laurent Gbagbo mercredi, dénonçant un “coup d’Etat civil” et un “braquage électoral”.Le pouvoir a répondu avec intransigeance en interdisant ces manifestations pour “protéger le pays du désordre”, et en procédant à des centaines d’arrestations. Un tour de vis critiqué par plusieurs organisations de défense des droits humains.Plusieurs dizaines de personnes ont été condamnées à trois ans de prison ferme pour avoir participé à des marches interdites. – Voter “dans la paix” – L’élection présidentielle est toujours synonyme de tensions dans l’esprit de nombreux Ivoiriens, après les graves crises connues lors des scrutins de 2010 (3.000 morts) et 2020 (85 morts).Cette année, quatre personnes sont mortes depuis mi-octobre, dont un gendarme dans une embuscade, près d’Agboville (sud).Samedi, des incidents ont été signalés dans une dizaine de localités du sud et de l’ouest, principalement du vol de matériel électoral, notamment à Mama le village natal de Laurent Gbagbo, selon des observateurs du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH, société civile).C’est à Lopou, village près de Dabou (sud) que les plus gros heurts ont eu lieu, avec affrontements entre gendarmes et manifestants et blocages de voies, selon des journalistes de l’AFP.”L’élection suscite toujours des passions (…). Mais c’est marginal, (…) tout se passe très bien”, a déclaré Ibrahime Kuibiert Coulibaly, le président de la Commission électorale indépendante, à la mi-journée.”Je voudrais profiter de cette opportunité pour appeler tous les Ivoiriens, où qu’ils soient, à aller voter. Je constate avec cette élection que la paix est venue”, a de son côté déclaré le président Ouattara, qui a voté à Abidjan peu avant midi.- Quatre candidats contre Ouattara -Quatre candidats d’opposition sont qualifiés pour affronter le chef de l’Etat, mais aucun n’est soutenu par un parti important, ni ne possède les moyens colossaux du pouvoir.L’ex-ministre du Commerce Jean-Louis Billon, 60 ans et dissident du Parti démocratique de Côte d’Ivoire la formation de Tidjane Thiam (PDCI, ancien parti unique) a voté à Dabakala (nord) et appelé à “sortir voter massivement dans le calme”. L’ancienne Première dame Simone Ehivet Gbagbo, 76 ans, qui cherche à séduire les partisans de son ex-mari avec lequel elle est en froid, a souhaité que “tout se passe bien sur l’ensemble du territoire”, pronostiquant la “proclamation” de sa “victoire”, lors de son vote à Abidjan.Le camp de la “gauche ivoirienne” s’avance divisé avec la candidature d’un autre dissident, le souverainiste proche des milieux russes Ahoua Don Mello.Henriette Lagou, opposante “modérée”, qui avait fait moins de 1% en 2015, complète le casting.Si de nombreux Ivoiriens, y compris dans l’opposition, saluent le bilan économique des 14 ans de gouvernance Ouattara, beaucoup déplorent encore la cherté de la vie et une croissance inégalement répartie.Les opérations de vote doivent s’achever à 18h00 (locales et GMT) et les résultats sont attendus en début de semaine prochaine.