Rubio departs for whirlwind Asia trip overshadowed by tariffs
US Secretary of State Marco Rubio departed for Malaysia on Tuesday for meetings with ASEAN allies, a trip that has been overshadowed by fears of a trade war.The brief trip to Kuala Lumpur is intended to allow Rubio, who is also President Donald Trump’s national security advisor, to focus on US policy in Asia after months of Washington concentrating on conflicts in Ukraine and the Middle East.”In his first trip to Asia as Secretary of State, Secretary Rubio is focused on reaffirming the United States’ commitment to advancing a free, open, and secure Indo-Pacific region,” spokeswoman Tammy Bruce said in a statement, using Washington’s traditional wording on curbing China’s growing influence in the region.A senior State Department official told reporters that prioritizing and reaffirming Washington’s commitment to East Asia and Southeast Asia “is in America’s interest.” “I think there’s been a lot of outreach, a lot of engagements, and I wouldn’t judge the level of interest and priority based solely on how many physical trips there have been,” the official said on condition of anonymity.As with any trip to Asia by a US official, China will be the elephant in the room amid concerns over its expansionist behavior in the South China Sea, which the United States deems to be provocative.- ‘Rebalance’ trade relationships -But this visit also comes as many countries around the world fear the imposition of punitive tariffs. Sweeping levies Trump announced in April were mostly suspended, as Washington engages in negotiations with friends and foes alike.On Monday, Trump said he would impose 25 percent tariffs on key US allies Japan and South Korea and a handful of others, including Southeast Asian nations Malaysia (25 percent) and Laos (40 percent), as of August 1.Export-dependent Vietnam, which like Malaysia and Laos is a member of the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN), is one of the few countries to already reach a tentative agreement with Washington that spares it the high level of levies that Trump had threatened.At a summit in late May, Southeast Asian leaders expressed their deep concern at Trump’s protectionist offensive.The senior US official said the issue was expected to be raised, and that Rubio would likely tell ASEAN that the United States wants to “rebalance” its trade relationships.Rubio’s visit to Kuala Lumpur Thursday and Friday coincides with that of his Russian and Chinese counterparts, Sergei Lavrov and Wang Yi.While there, Rubio is scheduled to attend a meeting with his counterparts from ASEAN and with a gathering of both ASEAN and East Asian foreign ministers.Last week, Rubio welcomed foreign ministers from Australia, India and Japan to Washington, where they pledged to work together to ensure a stable supply of critical minerals.China’s domination of such resources — essential to new technologies — is causing increasing concern in western Europe and the United States.
Trump annonce une nouvelle rencontre avec Netanyahu pour mettre fin à la “tragédie” de Gaza
Donald Trump et Benjamin Netanyahu se sont rencontrés pour la deuxième fois en 24 heures mardi, le président américain intensifiant la pression sur le Premier ministre israélien pour qu’il parvienne à un accord mettant fin à la “tragédie” de la guerre à Gaza. Le retour de M. Netanyahu à la Maison Blanche pour de nouvelles discussions est intervenu après que les médiateurs qataris ont prévenu qu’il faudrait du temps pour sceller un cessez-le-feu insaisissable entre Israël et le Hamas lors des pourparlers de Doha.L’émissaire spécial de Washington, Steve Witkoff, a pour sa part dit espérer un accord avant la fin de la semaine sur une trêve de 60 jours.Le président américain avait annoncé qu’il recevrait une nouvelle fois mardi M. Netanyahu, après un précédent entretien la veille. “Il va venir plus tard. Je dirais que nous allons parler presque exclusivement de Gaza. Il faut que l’on trouve une solution”, avait-il déclaré. “C’est une tragédie. Et je veux trouver une solution, il veut trouver une solution et je pense que l’autre partie (le Hamas) le veut aussi”, avait-il ajouté. “Nous espérons qu’à la fin de la semaine, nous aurons un accord qui nous amènera à un cessez-le-feu de 60 jours”, a dit Steve Witkoff, qui doit se rendre dans la semaine à Doha, selon la Maison Blanche.”Dix otages vivants seront libérés. Neuf otages décédés seront restitués”, a-t-il précisé. Après 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, la Défense civile de Gaza a annoncé que plusieurs frappes israéliennes avaient fait 29 morts mardi à travers le territoire palestinien.L’armée israélienne a annoncé la mort au combat de cinq soldats à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza. De Washington, M. Netanyahu a déploré une “matinée difficile” après ces décès qui portent à 450 le nombre de soldats tués à Gaza depuis le début de l’offensive au sol le 27 octobre 2023.- “Besoin de temps” -Le Liban a annoncé pour sa part que trois personnes avaient été tuées mardi lors d’une frappe près de Tripoli qui, selon l’armée israélienne, visait un militant du Hamas. Il s’agit de la première frappe dans la région depuis le cessez-le-feu conclu en novembre avec le Hezbollah.Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a indiqué que les négociateurs parlaient “séparément” avec les deux délégations présentes à Doha “pour établir un cadre pour les discussions”. “Je peux dire qu’on a besoin de temps pour ça”, a-t-il souligné.Lundi, M. Trump avait écarté tout “blocage” et s’était dit convaincu que le Hamas était prêt à accepter un accord. Les pourparlers, selon une source palestinienne proche des discussions, portent en particulier sur “les clauses relatives au retrait (israélien, NDLR) et à l’aide humanitaire” dont Gaza a un besoin vital. Selon des sources palestiniennes, les discussions se basent sur une proposition américaine comprenant une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement islamiste palestinien relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Deux trêves, en novembre 2023 et début 2025, ont permis le retour des autres otages en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Lundi soir, M. Netanyahu a affirmé qu’Israël conserverait “toujours” le contrôle de la sécurité à Gaza.Selon des sources palestiniennes, le Hamas demande le retrait israélien, des garanties sur la poursuite du cessez-le-feu et sur une reprise en main de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.”La réponse du Hamas a été fondamentalement négative, mais les écarts sont minimes”, a affirmé un haut responsable israélien à des journalistes accompagnant M. Netanyahu. “Nous espérions que cela (la percée) prendrait quelques jours, mais cela pourrait prendre plus de temps”, a-t-il ajouté.”L’accord actuel couvre 80-90%” des demandes israéliennes, selon un autre responsable.Le président français Emmanuel Macron a de son côté appelé, mardi à Londres, à un “cessez-le-feu à Gaza sans conditions”.- “Les bombardements continuent” – Selon la Défense civile de Gaza, neuf personnes ont notamment été tuées mardi dans une frappe de drone sur le camp de déplacés de Sanabel, près de Khan Younès, dans le sud de Gaza.”J’ai vu des gens transporter des martyrs. On ne sait pas d’où vient la mort, les bombardements continuent”, a témoigné à Sanabel Chaimaa Al-Shaer, une mère de famille de 30 ans. A Khan Younès, des images de l’AFP ont montré des Gazaouis récupérant des corps ensanglantés dans une tente en lambeaux.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Plus de 57.575 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
Trump annonce une nouvelle rencontre avec Netanyahu pour mettre fin à la “tragédie” de Gaza
Donald Trump et Benjamin Netanyahu se sont rencontrés pour la deuxième fois en 24 heures mardi, le président américain intensifiant la pression sur le Premier ministre israélien pour qu’il parvienne à un accord mettant fin à la “tragédie” de la guerre à Gaza. Le retour de M. Netanyahu à la Maison Blanche pour de nouvelles discussions est intervenu après que les médiateurs qataris ont prévenu qu’il faudrait du temps pour sceller un cessez-le-feu insaisissable entre Israël et le Hamas lors des pourparlers de Doha.L’émissaire spécial de Washington, Steve Witkoff, a pour sa part dit espérer un accord avant la fin de la semaine sur une trêve de 60 jours.Le président américain avait annoncé qu’il recevrait une nouvelle fois mardi M. Netanyahu, après un précédent entretien la veille. “Il va venir plus tard. Je dirais que nous allons parler presque exclusivement de Gaza. Il faut que l’on trouve une solution”, avait-il déclaré. “C’est une tragédie. Et je veux trouver une solution, il veut trouver une solution et je pense que l’autre partie (le Hamas) le veut aussi”, avait-il ajouté. “Nous espérons qu’à la fin de la semaine, nous aurons un accord qui nous amènera à un cessez-le-feu de 60 jours”, a dit Steve Witkoff, qui doit se rendre dans la semaine à Doha, selon la Maison Blanche.”Dix otages vivants seront libérés. Neuf otages décédés seront restitués”, a-t-il précisé. Après 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, la Défense civile de Gaza a annoncé que plusieurs frappes israéliennes avaient fait 29 morts mardi à travers le territoire palestinien.L’armée israélienne a annoncé la mort au combat de cinq soldats à Beit Hanoun, dans le nord de Gaza. De Washington, M. Netanyahu a déploré une “matinée difficile” après ces décès qui portent à 450 le nombre de soldats tués à Gaza depuis le début de l’offensive au sol le 27 octobre 2023.- “Besoin de temps” -Le Liban a annoncé pour sa part que trois personnes avaient été tuées mardi lors d’une frappe près de Tripoli qui, selon l’armée israélienne, visait un militant du Hamas. Il s’agit de la première frappe dans la région depuis le cessez-le-feu conclu en novembre avec le Hezbollah.Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a indiqué que les négociateurs parlaient “séparément” avec les deux délégations présentes à Doha “pour établir un cadre pour les discussions”. “Je peux dire qu’on a besoin de temps pour ça”, a-t-il souligné.Lundi, M. Trump avait écarté tout “blocage” et s’était dit convaincu que le Hamas était prêt à accepter un accord. Les pourparlers, selon une source palestinienne proche des discussions, portent en particulier sur “les clauses relatives au retrait (israélien, NDLR) et à l’aide humanitaire” dont Gaza a un besoin vital. Selon des sources palestiniennes, les discussions se basent sur une proposition américaine comprenant une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement islamiste palestinien relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Deux trêves, en novembre 2023 et début 2025, ont permis le retour des autres otages en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Lundi soir, M. Netanyahu a affirmé qu’Israël conserverait “toujours” le contrôle de la sécurité à Gaza.Selon des sources palestiniennes, le Hamas demande le retrait israélien, des garanties sur la poursuite du cessez-le-feu et sur une reprise en main de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.”La réponse du Hamas a été fondamentalement négative, mais les écarts sont minimes”, a affirmé un haut responsable israélien à des journalistes accompagnant M. Netanyahu. “Nous espérions que cela (la percée) prendrait quelques jours, mais cela pourrait prendre plus de temps”, a-t-il ajouté.”L’accord actuel couvre 80-90%” des demandes israéliennes, selon un autre responsable.Le président français Emmanuel Macron a de son côté appelé, mardi à Londres, à un “cessez-le-feu à Gaza sans conditions”.- “Les bombardements continuent” – Selon la Défense civile de Gaza, neuf personnes ont notamment été tuées mardi dans une frappe de drone sur le camp de déplacés de Sanabel, près de Khan Younès, dans le sud de Gaza.”J’ai vu des gens transporter des martyrs. On ne sait pas d’où vient la mort, les bombardements continuent”, a témoigné à Sanabel Chaimaa Al-Shaer, une mère de famille de 30 ans. A Khan Younès, des images de l’AFP ont montré des Gazaouis récupérant des corps ensanglantés dans une tente en lambeaux.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Plus de 57.575 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la bande de Gaza dans la campagne de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
Des incendies font rage dans le Sud, les flammes atteignent Marseille
Les violents incendies qui ont dévoré des milliers d’hectares dans le sud de la France ces dernières heures, dopés par une longue période de canicule et des vents violents, ont frappé jusqu’à Marseille mardi, prélude à un “été à haut risque” selon le ministre de l’Intérieur.”Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à haut risque”, a averti Bruno Retailleau mardi soir, lors d’un point presse à Marseille auprès des marins-pompiers de la ville et des pompiers du département. Ils ont été plus de 800 au total mobilisés face à cet incendie ravageur parti de la commune limitrophe des Pennes-Mirabeau après un feu de véhicule.Faisant un bilan de ce sinistre “pas encore fixé” mais qui pourrait l’être “au cours des prochaines heures”, le ministre a souligné que 400 personnes avaient été évacuées, dont les 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. Egalement “63 maisons ont été touchées, dont une dizaine brûlées et pratiquement détruites”.Soulignant que jusqu’à 400 tonnes d’eau avaient été déversées par la dizaine d’aéronefs mobilisés, pour empêcher que les flammes, venues toucher les quartiers nord de Marseille, fassent plus de dégâts, le ministre a également appelé au civisme des habitants, rappelant que neuf incendies sur dix sont d’origine humaine.En quelques heures, cet incendie a parcouru 700 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille dans la journée, entraînant à la mi-journée la fermeture de l’aéroport d’Aix Marseille Provence, le quatrième de l’hexagone en nombre de passagers. Une reprise partielle du trafic a eu lieu vers 21h30.Le panache de fumée dégagé a provoqué sur Marseille une concentration en particules fines dix fois supérieure aux normes, selon Atmo-Sud, et s’étendait en mer sur une centaine de kilomètres, selon les images satellites.- “Oiseaux en flammes” -Arrivé à 16h00 aux portes des quartiers Nord de la cité phocéenne, l’incendie a poussé la préfecture et les autorités à appeler au confinement les quelque 15.000 habitants du 16e arrondissement, tous prévenus sur leurs téléphones par le sytème FR.alertLa police a alors aussitôt bouclé le secteur, juste en dessous du centre commercial Grand Littoral. “Ils ne nous laissent pas rentrer”, témoignait une habitante bloquée avec son panier de courses. Dans le quartier de l’Estaque, aux confins nord de la ville, Monique Peter, retraitée de 73 ans, a “déjà eu de gros feux comme ça en 2001, en 2005, en 2006, mais pas aussi rapidement. En l’espace de dix minutes, le feu est sorti des Pennes-Mirabeau, vraiment ça a fait un saut. Quand on était dehors, on a vu des oiseaux s’envoler en flammes”.”On a été obligés de partir parce que les flammes arrivaient dans le jardin et les pompiers sont arrivés quatre heures après, tout simplement. Et depuis, on est là et on n’arrive pas à savoir si notre maison est encore debout”, se désole-t-elle.En fin d’après-midi, la circulation des trains passant près de l’incendie, notamment la ligne vers Paris, a été interrompue au départ et à l’arrivée de Marseille, pour une période indéterminée.A l’autre bout du littoral méditerranéen, près de Narbonne, dans l’Aude, département touché par trois feux de forêt en une semaine, plus d’un millier de pompiers venus de toute la France continuent toujours à lutter contre un incendie qui a parcouru 2.000 hectares de forêt depuis lundi. Selon le préfet, ce feu progressait encore modérément en fin de journée mardi.Là aussi le feu, parti lundi dans des circonstances inconnues d’un domaine viticole des Corbières, s’est très vite propagé, sur une végétation desséchée et sous l’effet d’un vent soufflant jusqu’à 90 km/h. Une enquête a été ouverte par le parquet de Narbonne afin de déterminer les causes de l’incendie.Pour éviter les stationnements anarchiques de nombreux camions et fluidifier le trafic routier, en cette période de congés, l’autoroute A9, fermée depuis lundi après-midi, causant des dizaines de kilomètres d’embouteillages, avait été rouverte à la circulation en fin de matinée.Mais elle a été de nouveau coupée en fin d’après-midi, pendant plus de trois heures, “à titre préventif”, dans l’Hérault cette fois, dans les deux sens de circulation, entre Sète (sortie N.33) et Agde (N.34), en raison de fumées provenant d’un feu de pinède qui a brûlé 400 hectares sur les communes de Castelnau-de-Guers et Montagnac. Dans ce département, 820 pompiers étaient encore engagés contre les flammes mardi soir, sur trois fronts. Cet axe incontournable entre la vallée du Rhône et l’Espagne a finalement été à nouveau rouvert vers 21h45, a-t-on appris auprès des pompiers et de Vinci.A une cinquantaine de kilomètres au nord, les sapeurs-pompiers du Gard intervenaient toujours dans la soirée face à un feu de forêt, à Montardier. Là ce sont 120 hectares de végétation, de broussailles et de feuillus qui ont été avalés par les flammes. burs-san/ol/
Des incendies font rage dans le Sud, les flammes atteignent Marseille
Les violents incendies qui ont dévoré des milliers d’hectares dans le sud de la France ces dernières heures, dopés par une longue période de canicule et des vents violents, ont frappé jusqu’à Marseille mardi, prélude à un “été à haut risque” selon le ministre de l’Intérieur.”Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à haut risque”, a averti Bruno Retailleau mardi soir, lors d’un point presse à Marseille auprès des marins-pompiers de la ville et des pompiers du département. Ils ont été plus de 800 au total mobilisés face à cet incendie ravageur parti de la commune limitrophe des Pennes-Mirabeau après un feu de véhicule.Faisant un bilan de ce sinistre “pas encore fixé” mais qui pourrait l’être “au cours des prochaines heures”, le ministre a souligné que 400 personnes avaient été évacuées, dont les 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. Egalement “63 maisons ont été touchées, dont une dizaine brûlées et pratiquement détruites”.Soulignant que jusqu’à 400 tonnes d’eau avaient été déversées par la dizaine d’aéronefs mobilisés, pour empêcher que les flammes, venues toucher les quartiers nord de Marseille, fassent plus de dégâts, le ministre a également appelé au civisme des habitants, rappelant que neuf incendies sur dix sont d’origine humaine.En quelques heures, cet incendie a parcouru 700 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille dans la journée, entraînant à la mi-journée la fermeture de l’aéroport d’Aix Marseille Provence, le quatrième de l’hexagone en nombre de passagers. Une reprise partielle du trafic a eu lieu vers 21h30.Le panache de fumée dégagé a provoqué sur Marseille une concentration en particules fines dix fois supérieure aux normes, selon Atmo-Sud, et s’étendait en mer sur une centaine de kilomètres, selon les images satellites.- “Oiseaux en flammes” -Arrivé à 16h00 aux portes des quartiers Nord de la cité phocéenne, l’incendie a poussé la préfecture et les autorités à appeler au confinement les quelque 15.000 habitants du 16e arrondissement, tous prévenus sur leurs téléphones par le sytème FR.alertLa police a alors aussitôt bouclé le secteur, juste en dessous du centre commercial Grand Littoral. “Ils ne nous laissent pas rentrer”, témoignait une habitante bloquée avec son panier de courses. Dans le quartier de l’Estaque, aux confins nord de la ville, Monique Peter, retraitée de 73 ans, a “déjà eu de gros feux comme ça en 2001, en 2005, en 2006, mais pas aussi rapidement. En l’espace de dix minutes, le feu est sorti des Pennes-Mirabeau, vraiment ça a fait un saut. Quand on était dehors, on a vu des oiseaux s’envoler en flammes”.”On a été obligés de partir parce que les flammes arrivaient dans le jardin et les pompiers sont arrivés quatre heures après, tout simplement. Et depuis, on est là et on n’arrive pas à savoir si notre maison est encore debout”, se désole-t-elle.En fin d’après-midi, la circulation des trains passant près de l’incendie, notamment la ligne vers Paris, a été interrompue au départ et à l’arrivée de Marseille, pour une période indéterminée.A l’autre bout du littoral méditerranéen, près de Narbonne, dans l’Aude, département touché par trois feux de forêt en une semaine, plus d’un millier de pompiers venus de toute la France continuent toujours à lutter contre un incendie qui a parcouru 2.000 hectares de forêt depuis lundi. Selon le préfet, ce feu progressait encore modérément en fin de journée mardi.Là aussi le feu, parti lundi dans des circonstances inconnues d’un domaine viticole des Corbières, s’est très vite propagé, sur une végétation desséchée et sous l’effet d’un vent soufflant jusqu’à 90 km/h. Une enquête a été ouverte par le parquet de Narbonne afin de déterminer les causes de l’incendie.Pour éviter les stationnements anarchiques de nombreux camions et fluidifier le trafic routier, en cette période de congés, l’autoroute A9, fermée depuis lundi après-midi, causant des dizaines de kilomètres d’embouteillages, avait été rouverte à la circulation en fin de matinée.Mais elle a été de nouveau coupée en fin d’après-midi, pendant plus de trois heures, “à titre préventif”, dans l’Hérault cette fois, dans les deux sens de circulation, entre Sète (sortie N.33) et Agde (N.34), en raison de fumées provenant d’un feu de pinède qui a brûlé 400 hectares sur les communes de Castelnau-de-Guers et Montagnac. Dans ce département, 820 pompiers étaient encore engagés contre les flammes mardi soir, sur trois fronts. Cet axe incontournable entre la vallée du Rhône et l’Espagne a finalement été à nouveau rouvert vers 21h45, a-t-on appris auprès des pompiers et de Vinci.A une cinquantaine de kilomètres au nord, les sapeurs-pompiers du Gard intervenaient toujours dans la soirée face à un feu de forêt, à Montardier. Là ce sont 120 hectares de végétation, de broussailles et de feuillus qui ont été avalés par les flammes. burs-san/ol/
Des incendies font rage dans le Sud, les flammes atteignent Marseille
Les violents incendies qui ont dévoré des milliers d’hectares dans le sud de la France ces dernières heures, dopés par une longue période de canicule et des vents violents, ont frappé jusqu’à Marseille mardi, prélude à un “été à haut risque” selon le ministre de l’Intérieur.”Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à haut risque”, a averti Bruno Retailleau mardi soir, lors d’un point presse à Marseille auprès des marins-pompiers de la ville et des pompiers du département. Ils ont été plus de 800 au total mobilisés face à cet incendie ravageur parti de la commune limitrophe des Pennes-Mirabeau après un feu de véhicule.Faisant un bilan de ce sinistre “pas encore fixé” mais qui pourrait l’être “au cours des prochaines heures”, le ministre a souligné que 400 personnes avaient été évacuées, dont les 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. Egalement “63 maisons ont été touchées, dont une dizaine brûlées et pratiquement détruites”.Soulignant que jusqu’à 400 tonnes d’eau avaient été déversées par la dizaine d’aéronefs mobilisés, pour empêcher que les flammes, venues toucher les quartiers nord de Marseille, fassent plus de dégâts, le ministre a également appelé au civisme des habitants, rappelant que neuf incendies sur dix sont d’origine humaine.En quelques heures, cet incendie a parcouru 700 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille dans la journée, entraînant à la mi-journée la fermeture de l’aéroport d’Aix Marseille Provence, le quatrième de l’hexagone en nombre de passagers. Une reprise partielle du trafic a eu lieu vers 21h30.Le panache de fumée dégagé a provoqué sur Marseille une concentration en particules fines dix fois supérieure aux normes, selon Atmo-Sud, et s’étendait en mer sur une centaine de kilomètres, selon les images satellites.- “Oiseaux en flammes” -Arrivé à 16h00 aux portes des quartiers Nord de la cité phocéenne, l’incendie a poussé la préfecture et les autorités à appeler au confinement les quelque 15.000 habitants du 16e arrondissement, tous prévenus sur leurs téléphones par le sytème FR.alertLa police a alors aussitôt bouclé le secteur, juste en dessous du centre commercial Grand Littoral. “Ils ne nous laissent pas rentrer”, témoignait une habitante bloquée avec son panier de courses. Dans le quartier de l’Estaque, aux confins nord de la ville, Monique Peter, retraitée de 73 ans, a “déjà eu de gros feux comme ça en 2001, en 2005, en 2006, mais pas aussi rapidement. En l’espace de dix minutes, le feu est sorti des Pennes-Mirabeau, vraiment ça a fait un saut. Quand on était dehors, on a vu des oiseaux s’envoler en flammes”.”On a été obligés de partir parce que les flammes arrivaient dans le jardin et les pompiers sont arrivés quatre heures après, tout simplement. Et depuis, on est là et on n’arrive pas à savoir si notre maison est encore debout”, se désole-t-elle.En fin d’après-midi, la circulation des trains passant près de l’incendie, notamment la ligne vers Paris, a été interrompue au départ et à l’arrivée de Marseille, pour une période indéterminée.A l’autre bout du littoral méditerranéen, près de Narbonne, dans l’Aude, département touché par trois feux de forêt en une semaine, plus d’un millier de pompiers venus de toute la France continuent toujours à lutter contre un incendie qui a parcouru 2.000 hectares de forêt depuis lundi. Selon le préfet, ce feu progressait encore modérément en fin de journée mardi.Là aussi le feu, parti lundi dans des circonstances inconnues d’un domaine viticole des Corbières, s’est très vite propagé, sur une végétation desséchée et sous l’effet d’un vent soufflant jusqu’à 90 km/h. Une enquête a été ouverte par le parquet de Narbonne afin de déterminer les causes de l’incendie.Pour éviter les stationnements anarchiques de nombreux camions et fluidifier le trafic routier, en cette période de congés, l’autoroute A9, fermée depuis lundi après-midi, causant des dizaines de kilomètres d’embouteillages, avait été rouverte à la circulation en fin de matinée.Mais elle a été de nouveau coupée en fin d’après-midi, pendant plus de trois heures, “à titre préventif”, dans l’Hérault cette fois, dans les deux sens de circulation, entre Sète (sortie N.33) et Agde (N.34), en raison de fumées provenant d’un feu de pinède qui a brûlé 400 hectares sur les communes de Castelnau-de-Guers et Montagnac. Dans ce département, 820 pompiers étaient encore engagés contre les flammes mardi soir, sur trois fronts. Cet axe incontournable entre la vallée du Rhône et l’Espagne a finalement été à nouveau rouvert vers 21h45, a-t-on appris auprès des pompiers et de Vinci.A une cinquantaine de kilomètres au nord, les sapeurs-pompiers du Gard intervenaient toujours dans la soirée face à un feu de forêt, à Montardier. Là ce sont 120 hectares de végétation, de broussailles et de feuillus qui ont été avalés par les flammes. burs-san/ol/
Des incendies font rage dans le Sud, les flammes atteignent Marseille
Les violents incendies qui ont dévoré des milliers d’hectares dans le sud de la France ces dernières heures, dopés par une longue période de canicule et des vents violents, ont frappé jusqu’à Marseille mardi, prélude à un “été à haut risque” selon le ministre de l’Intérieur.”Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à haut risque”, a averti Bruno Retailleau mardi soir, lors d’un point presse à Marseille auprès des marins-pompiers de la ville et des pompiers du département. Ils ont été plus de 800 au total mobilisés face à cet incendie ravageur parti de la commune limitrophe des Pennes-Mirabeau après un feu de véhicule.Faisant un bilan de ce sinistre “pas encore fixé” mais qui pourrait l’être “au cours des prochaines heures”, le ministre a souligné que 400 personnes avaient été évacuées, dont les 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau. Egalement “63 maisons ont été touchées, dont une dizaine brûlées et pratiquement détruites”.Soulignant que jusqu’à 400 tonnes d’eau avaient été déversées par la dizaine d’aéronefs mobilisés, pour empêcher que les flammes, venues toucher les quartiers nord de Marseille, fassent plus de dégâts, le ministre a également appelé au civisme des habitants, rappelant que neuf incendies sur dix sont d’origine humaine.En quelques heures, cet incendie a parcouru 700 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille dans la journée, entraînant à la mi-journée la fermeture de l’aéroport d’Aix Marseille Provence, le quatrième de l’hexagone en nombre de passagers. Une reprise partielle du trafic a eu lieu vers 21h30.Le panache de fumée dégagé a provoqué sur Marseille une concentration en particules fines dix fois supérieure aux normes, selon Atmo-Sud, et s’étendait en mer sur une centaine de kilomètres, selon les images satellites.- “Oiseaux en flammes” -Arrivé à 16h00 aux portes des quartiers Nord de la cité phocéenne, l’incendie a poussé la préfecture et les autorités à appeler au confinement les quelque 15.000 habitants du 16e arrondissement, tous prévenus sur leurs téléphones par le sytème FR.alertLa police a alors aussitôt bouclé le secteur, juste en dessous du centre commercial Grand Littoral. “Ils ne nous laissent pas rentrer”, témoignait une habitante bloquée avec son panier de courses. Dans le quartier de l’Estaque, aux confins nord de la ville, Monique Peter, retraitée de 73 ans, a “déjà eu de gros feux comme ça en 2001, en 2005, en 2006, mais pas aussi rapidement. En l’espace de dix minutes, le feu est sorti des Pennes-Mirabeau, vraiment ça a fait un saut. Quand on était dehors, on a vu des oiseaux s’envoler en flammes”.”On a été obligés de partir parce que les flammes arrivaient dans le jardin et les pompiers sont arrivés quatre heures après, tout simplement. Et depuis, on est là et on n’arrive pas à savoir si notre maison est encore debout”, se désole-t-elle.En fin d’après-midi, la circulation des trains passant près de l’incendie, notamment la ligne vers Paris, a été interrompue au départ et à l’arrivée de Marseille, pour une période indéterminée.A l’autre bout du littoral méditerranéen, près de Narbonne, dans l’Aude, département touché par trois feux de forêt en une semaine, plus d’un millier de pompiers venus de toute la France continuent toujours à lutter contre un incendie qui a parcouru 2.000 hectares de forêt depuis lundi. Selon le préfet, ce feu progressait encore modérément en fin de journée mardi.Là aussi le feu, parti lundi dans des circonstances inconnues d’un domaine viticole des Corbières, s’est très vite propagé, sur une végétation desséchée et sous l’effet d’un vent soufflant jusqu’à 90 km/h. Une enquête a été ouverte par le parquet de Narbonne afin de déterminer les causes de l’incendie.Pour éviter les stationnements anarchiques de nombreux camions et fluidifier le trafic routier, en cette période de congés, l’autoroute A9, fermée depuis lundi après-midi, causant des dizaines de kilomètres d’embouteillages, avait été rouverte à la circulation en fin de matinée.Mais elle a été de nouveau coupée en fin d’après-midi, pendant plus de trois heures, “à titre préventif”, dans l’Hérault cette fois, dans les deux sens de circulation, entre Sète (sortie N.33) et Agde (N.34), en raison de fumées provenant d’un feu de pinède qui a brûlé 400 hectares sur les communes de Castelnau-de-Guers et Montagnac. Dans ce département, 820 pompiers étaient encore engagés contre les flammes mardi soir, sur trois fronts. Cet axe incontournable entre la vallée du Rhône et l’Espagne a finalement été à nouveau rouvert vers 21h45, a-t-on appris auprès des pompiers et de Vinci.A une cinquantaine de kilomètres au nord, les sapeurs-pompiers du Gard intervenaient toujours dans la soirée face à un feu de forêt, à Montardier. Là ce sont 120 hectares de végétation, de broussailles et de feuillus qui ont été avalés par les flammes. burs-san/ol/
El Salvador says US has jurisdiction over detained migrants
El Salvador has said that the United States has legal jurisdiction over deported migrants being held in the Central American country, court documents show.The assertion clashes with the Trump administration’s claims that it has no authority to bring back the migrants jailed in El Salvador’s maximum security CECOT prison as they are no longer in US custody.Lawyers for Venezuelans held in the prison submitted the statements as evidence in a US court on Monday in another case challenging President Donald Trump’s immigration crackdown.Responding to questions from a UN working group on enforced disappearances, El Salvador said its actions were limited to making prison facilities available for people detained within the scope of the justice system and law enforcement activities of another state.”In this context, the jurisdiction and legal responsibility for these persons lie exclusively with the competent foreign authorities,” it said. In mid-March, Trump sent 238 Venezuelans and 23 Salvadorans from the United States to the CECOT prison in El Salvador. The Trump administration invoked an obscure wartime law to justify the removal of the Venezuelans, accusing them of being members of the Tren de Aragua gang. The deportations sparked protests after the US government refused to bring back a Salvadoran man, Kilmar Abrego Garcia, who had been wrongly deported.The United States claimed lack of jurisdiction until Abrego Garcia was returned in June and arrested for human trafficking, a crime he denies. His lawyers claim he was tortured in prison in El Salvador. El Salvador has agreed to imprison expelled migrants in exchange for six million dollars, according to the White House. The US Supreme Court urged the government to respect due process because migrants have the right to challenge expulsions.






