David Lynch, géant du cinéma américain, est mort à 78 ans
Géant du cinéma américain à l’influence immense, David Lynch, réalisateur d'”Elephant Man”, “Mulholland Drive” et de la série culte “Twin Peaks”, est mort à 78 ans, a annoncé jeudi sa famille.”C’est avec un très grand regret que nous, sa famille, annonçons le décès de l’homme et de l’artiste, David Lynch”, a indiqué la famille dans un communiqué diffusé sur la page Facebook du cinéaste. Le réalisateur, auteur de dix longs métrages sortis entre 1977 et 2006, avait envoûté une cohorte d’admirateurs fascinés par l’inquiétante étrangeté de ses films et décroché une Palme d’Or à Cannes en 1990 pour “Sailor et Lula”.”Il y a un grand vide dans le monde maintenant qu’il n’est plus avec nous. Mais comme il le disait: +gardez les yeux sur le donut, pas sur le trou+”, ajoute sa famille, allusion à l’un des traits d’humour de l’artiste.La famille n’a pas révélé de cause du décès. L’été dernier, l’homme à l’allure mince et houpette blonde, qui résidait justement à Mulholland Drive, près d’Hollywood, avait révélé sur X qu’il souffrait d’un emphysème pulmonaire, “le prix à payer” pour des “années de cigarettes”.Né en 1946 dans le Montana (nord-ouest), David Lynch est considéré comme un maître du cinéma qui a révolutionné l’image et marqué son art avec l’ambiance inquiétante, énigmatique et obsédante de ces films.De l’histoire de zombie en noir et blanc “Eraserhead” (1977), son premier long-métrage financé par des petits boulots, à “Mulholland Drive” (2001), la plupart de ses oeuvres sont devenues culte.- Oscar d’honneur -“Une voix aussi originale et unique va manquer. Ses films ont déjà résisté à l’épreuve du temps et ils y résisteront pour toujours”, lui a rendu hommage le monstre du cinéma Steven Spielberg, qui a loué un “rêveur visionnaire” dans Variety.”Ses films semblent passer directement de son inconscient au vôtre. C’est difficile de trouver un artiste qui était à la fois si radical et a eu un impact si important sur la culture”, a ajouté à l’AFP le directeur artistique du Festival du film de New York, Dennis Lim, auteur d’un livre sur Lynch (“David Lynch: The Man from Another Place”, non traduit).L’un de ses chefs d’oeuvre reste “Elephant Man” (1980), film émouvant, et l’un de ses plus accessibles pour le grand public, sur l’histoire vraie de Joseph Merrick, un homme touché par la difformité et exposé comme une bête de foire pendant l’époque de l’Angleterre victorienne. Avec John Hurt et Anthony Hopkins comme têtes d’affiche, il reçoit huit nominations aux Oscars et remporte en France le César du meilleur film étranger (1982).En 1990, il crée “Twin Peaks”, série mythique qui révolutionne le genre et transforme en détectives des millions de téléspectateurs hantés par les mystères qu’il trousse sur deux saisons. Un quart de siècle plus tard, il récidive avec “Twin Peaks: The Return” (2017).Nommé plusieurs fois aux Oscars, David Lynch a finalement reçu une statuette d’honneur en 2019 pour l’ensemble de sa filmographie.En France, il avait obtenu un autre César du meilleur film étranger pour “Mulholland Drive”, un thriller angoissant, énigmatique et plein d’hallucinations, qui joue avec les faux-semblants d’Hollywood et ses producteurs véreux. Naomi Watts y campe le rôle d’une actrice rencontrant une mystérieuse femme souffrant d’amnésie, avant que tout ne s’inverse dans un rebondissement dont les fans débattent encore aujourd’hui.Son dernier long-métrage, “Inland Empire” (2006), avait moins marqué et David Lynch s’était consacré ensuite à la méditation transcendantale et à d’autres formes d’expression artistique, comme la peinture, la musique et les courts métrages.”Les choses ont beaucoup changé en 11 ans, notamment la façon dont les gens envisagent les films de cinéma”, avait-il confié lors d’un entretien à l’AFP en 2017, à l’occasion du retour de “Twin Peaks”. “Et les choses qui ont du succès au box-office ne sont pas celles que je voulais faire”, avait-il ajouté.”C’est une belle journée avec un soleil d’or et un grand ciel bleu”, a conclu la famille du cinéaste dans son message sur Facebook.Marié quatre fois, et père de quatre enfants, il avait aussi été en couple avec l’actrice Isabella Rossellini, qui avait joué dans “Blue Velvet” (1986), une autre oeuvre marquante de sa filmographie.
Wall Street termine en baisse, la tech plombe le marché
La Bourse de New York a clôturé en baisse jeudi, les pertes des grandes capitalisations technologiques pesant sur l’ensemble du marché, tandis que les investisseurs demeurent attentistes avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche lundi.Le Dow Jones a perdu 0,16%, l’indice Nasdaq a lâché 0,89% et l’indice élargi S&P 500 a reculé de 0,21%.Wall Street “adopte une attitude assez similaire à ce que nous avons pu voir ces deux dernières semaines, à savoir que le secteur technologique pèse sur le reste du marché”, a commenté auprès de l’AFP Christopher Low, de FHN Financial.Les “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, ont tous reculé, à l’image d’Alphabet (-1,30%), Amazon (-1,20%), Nvidia (-1,92%), Tesla (-3,36%), Microsoft (-0,41%) et Meta (-0,94%).Apple était l’entreprise du secteur la plus durement touchée (-4,04%), plombée par des données publiées jeudi selon lesquelles l’entreprise a perdu son premier rang sur le marché chinois des smartphones, cédant la place à deux de ses concurrents en République populaire.La firme basée en Californie a occupé en 2024 15% du marché de la deuxième économie mondiale, se plaçant derrière ses rivaux chinois Huawei (16%) et Vivo (17%), selon des données industrielles publiées par le cabinet d’études de marché Canalys.La place américaine a également marqué une pause après son envol de la veille, attentiste avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche lundi et guettant des précisions sur la mise en place des politiques inflationnistes voulues par le républicain, notamment sur les droits de douane. Lors de la campagne présidentielle américaine, M. Trump indiquait vouloir imposer 10 à  20% de droits de douane sur l’ensemble des produits entrants aux États-Unis, et même jusqu’à 60% voire 100% sur ceux venant de Chine.”Il subsiste une grande incertitude (…) quant à l’agressivité avec laquelle il appliquera les droits de douane et la rapidité avec laquelle il pourra s’attaquer aux problématiques liées aux dépenses et à la réglementation”, a observé M. Low. Côté indicateurs, les investisseurs ont digéré le chiffre des ventes au détail pour le mois de décembre, qui est ressorti moins élevé que prévu, en augmentation de 0,4% alors que les analystes tablaient sur +0,5%, selon le consensus publié par MarketWatch.Concernant les chiffres de l’emploi, le nombre de nouveaux chômeurs est quant à lui légèrement au-dessus des prévisions, à 217.000 contre 210.000 attendus par les analystes. Les taux obligataires ont continué de se détendre jeudi, avec le rendement des emprunts d’Etat américain à dix ans qui s’est établi à 4,61% contre 4,65% la veille en clôture. Ailleurs à la cote, les banques ont terminé en ordre dispersé malgré la publication de résultats trimestriels globalement au-dessus des attentes du marché.Bank of America a perdu du terrain (-0,98%). La banque a annoncé jeudi matin des résultats supérieurs aux attentes pour le quatrième trimestre, grâce aux commissions perçues dans la gestion d’actifs, la banque d’investissements et le courtage.De son côté, Morgan Stanley a pris de la vitesse (+4,03%) après avoir obtenu au quatrième trimestre des résultats en forte progression et nettement supérieurs aux attentes, dopés par la montée en régime des activités sur actions.Le groupe UnitedHealth, deuxième pondération du Dow Jones, a nettement chuté (-6,04%). L’entreprise, qui a publié ses résultats trimestriels jeudi, a notamment pâti de coûts médicaux considérés comme trop élevés et d’un chiffre d’affaires en dessous des attentes. Le système de santé américain “doit être moins confus, moins complexe et moins coûteux”, a admis le grand patron du groupe Andrew Witty lors d’une conférence en ligne avec les investisseurs.Le groupe a été ébranlé en Bourse après l’assassinat du patron de sa branche d’assurance santé, Brian Thompson, à New York, début décembre.
Venezuela: libération d’une figure de la défense de la liberté d’expression
Carlos Correa, directeur d’une ONG réputée de défense des droits humains et de la liberté d’expression au Venezuela, a été remis en liberté jeudi après neuf jours en détention inexpliqués.”Aux premières heures de ce 16 janvier, notre directeur Carlos Correa a été remis en liberté”, a indiqué l’ONG Espacio Publico sur le réseau social X. “Nous remercions toutes les personnes, organisations, gouvernements et collectifs qui se sont associés aux appels pour sa libération. Nous poursuivons le travail pour la défense et la dignité humaine”, a ajouté cette organisation.Professeur d’université et figure respectée, faisant autorité en matière de liberté d’expression et de la presse au Venezuela, M. Correa faisait partie des personnes arrêtées le 7 janvier, trois jours avant l’investiture du président Nicolas Maduro pour un troisième mandat de six ans malgré les accusations de fraudes électorales de l’opposition.L’ancien candidat à la présidentielle Enrique Marquez ou le gendre d’Edmundo Gonzalez Urrutia, le candidat de l’opposition revendiquant la victoire à la présidentielle, ont également été arrêtés et sont toujours détenus.Correa, qui n’a jamais pu communiquer avec sa famille, n’a pas eu accès à son dossier. Comme souvent au Venezuela, il n’a pas pu choisir son avocat et s’est vu imposer un avocat désigné par les autorités, a-t-on appris auprès de son entourage. Il ne sait pas de quoi il est accusé mais son dossier est entre les mains d’un tribunal spécialisé en terrorisme. Ce qui est fréquent également pour les opposants ou activistes. Carlos Correa “a été détenu neuf jours mais n’aurait jamais dû l’être car c’est un militant et un homme intègre”, a dénoncé le syndicat de la presse vénézuélienne SNTP.Gustavo Petro, le premier président de gauche de la Colombie voisine, s’est félicité de sa libération et a appelé sur X à la libération de toutes “les personnes détenues dans le cadre des élections et post-élections”. Nicolas Maduro a été proclamé vainqueur de la présidentielle de juillet avec 52% des voix par le Conseil national électoral (CNE), qui n’a cependant pas publié les procès-verbaux des bureaux de vote, se disant victime d’un piratage informatique. Une explication jugée peu crédible par de nombreux observateurs.L’opposition, qui a publié les procès-verbaux fournis par ses scrutateurs, assure que son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia a obtenu plus de 67% des voix lors du scrutin du 28 juillet.La répression des manifestations après l’annonce de la victoire de M. Maduro a fait 28 morts et environ 200 blessés, et plus de 2.400 personnes ont été arrêtées. Un peu moins de 1.500 ont été libérées dans les mois qui ont suivi mais des détentions d’opposants et de militants se sont poursuivies. Selon un décompte de l’ONG Foro Penal, 83 personnes ont été arrêtées pour des raisons “politiques” entre le 1er et le 12 janvier.La victoire de Nicolas Maduro au scrutin de juillet n’a pas été reconnue par une grande partie de la communauté internationale.Quatorze pays de l’Organisation des États américains (OEA), dont les États-Unis, ont publié jeudi une déclaration conjointe dans laquelle ils “rejettent l’investiture présidentielle de Nicolas Maduro le 10 janvier, faute de légitimité démocratique”.Â
Blake Lively, Ryan Reynolds sued for $400 mn in ‘It Ends With Us’ row
Hollywood power couple Blake Lively and Ryan Reynolds are being targeted in a $400 million defamation suit by Justin Baldoni, Lively’s co-star on bleak romance “It Ends With Us” — the latest caustic twist in the legal battle engulfing the film.  The suit from Baldoni, who also directed the film, comes weeks after Lively filed a sexual harassment complaint against him, protesting her treatment on set, and then a lawsuit accusing him of launching a retaliatory media campaign against her. The war between the stars was dragged into the spotlight when fans noticed during promotion of the film that they did not follow one another on social media.It soon emerged that Lively had complained of Baldoni’s behavior on the set, accusing him of — among other things — speaking inappropriately about his sex life and seeking to add intimate scenes into the film that she had not previously agreed to. Lively also said lead producer Jamey Heath had watched her while she was topless, despite having been asked to turn away.Then, Lively alleges, Baldoni ignited a PR campaign to smear her and divert attention away from complaints she might make about the men’s alleged actions. Baldoni also sued The New York Times after it published a piece into that alleged smear campaign, including what it said were emails and texts discussing the media outcry. Baldoni countered in the newly filed court documents that Lively hijacked the production of “It Ends With Us” and that she defamed him and, with Reynolds, sought to extort him.”Plaintiffs now have no choice but to fight back armed only with the truth — and the mountain of concrete evidence disproving Lively’s allegations,” the lawsuit alleged. “Heartbreakingly, a film that Baldoni envisioned years ago would honor the survivors of domestic violence by telling their story, with the lofty goal of making a positive impact in the world, has now been overshadowed beyond recognition solely as a result of Lively’s actions and cruelty.”The film, based on the book by Colleen Hoover, touches on issues of domestic violence and abuse.Baldoni’s attorney Bryan Freedman added in a separate statement that “Lively will never again be allowed to continue to exploit actual victims of real harassment solely for her personal reputation gain at the expense of those without power.”
Cuba: l’opposant historique José Daniel Ferrer remis en liberté
Le dissident José Daniel Ferrer, déclaré “prisonnier d’opinion” par Amnesty international, a été remis en liberté jeudi à Cuba, dans le cadre de l’accord négocié avec l’église catholique après le retrait de l’île de la liste noire américaine des pays soutenant le terrorisme.”Nous venons d’arriver avec lui. Grâce à Dieu, il est à la maison”, dans la province de Santiago de Cuba (est), à quelque 900 km de La Havane, a déclaré par téléphone à l’AFP Nelva Ortega, l’épouse du dissident âgé de 54 ans et qui se trouvait en détention depuis plus de trois ans.Peu après, José Daniel Ferrer a appelé les Cubains à ne pas avoir “peur d’affronter” le gouvernement communiste qui a “de plus en plus peur” et est “de plus en plus faible”, lors de premières déclarations faites à la radio anticastriste Marti Noticias, basée à Miami.José Daniel Ferrer avait été déclaré “prisonnier d’opinion” par l’organisation de défense des droits humains Amnesty international en août 2021.Il a été emprisonné le 11 juillet 2021, date à laquelle il avait tenté de se joindre aux manifestations antigouvernementales qui secouaient le pays, les plus importantes depuis l’avènement de la révolution castriste en 1959.Un mois plus tard, un tribunal avait révoqué sa liberté conditionnelle et l’avait renvoyé en prison pour terminer de purger une peine de quatre ans et demi de prison à laquelle il avait été condamné en 2020, accusé d’avoir frappé un homme, ce qu’il nie. Dissident de longue date, José Ferrer a fait partie en 2003 des 75 prisonniers politiques arrêtés lors du “Printemps noir”, une vague de répression contre la dissidence menée par Fidel Castro. Il avait alors été condamné à 25 ans de prison et libéré huit ans plus tard, après une négociation entre le gouvernement et l’église catholique. Il avait refusé de quitter l’île en échange de sa libération.- “Nouveau départ” -Les remises en liberté de prisonniers se sont poursuivies jeudi à Cuba, après la libération la veille d’une vingtaine de manifestants emprisonnés, dans la foulée du retrait de l’île de la liste noire américaine des pays soutenant le terrorisme. Quatre détenus, tous condamnés pour leur participation aux manifestations des 11 et 12 juillet 2021, sont sortis en début de matinée d’une prison située à San Miguel del Padron, dans la périphérie de La Havane, ont constaté des journalistes de l’AFP. “Merci de m’avoir donné cette opportunité, encore une fois, dans la vie. C’est un nouveau départ”, a déclaré, ému, le jeune Marlon Brando Diaz, condamné à 18 ans de prison pour sa participation aux manifestations, alors que sa famille l’attendait devant le centre pénitentiaire.Également attendus par leurs familles, trois autres prisonniers, détenus dans la même prison, ont été remis en liberté, a constaté l’AFP. A la mi-journée, l’ONG Cubalex, basée à Miami, avait décompté 34 personnes remises en liberté depuis mercredi.Mardi, le gouvernement cubain s’est engagé à libérer 553 prisonniers dans le cadre d’un accord négocié avec l’aide de l’église catholique, après que le président américain sortant Joe Biden a annoncé le retrait surprise de l’île de la liste noire où figurent l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie.Le gouvernement n’a cependant pas précisé la date de ces remises en liberté, ni fourni de liste des prisonniers concernés.”Cela ne me surprend pas que le nombre de prisonniers (remis en liberté) tombe au compte-gouttes”, a déclaré à l’AFP Michael Bustamante, professeur associé à l’Université de Miami.Selon le chercheur, Cuba pourrait “utiliser les prisonniers comme des pions sur la table des négociations avec l’administration Trump” pour “gagner du temps”, alors que le président républicain doit être investi lundi pour un deuxième mandat.Selon des chiffres officiels, quelque 500 personnes ont été condamnées à des peines allant jusqu’à 25 ans de prison pour leur participation aux protestations de juillet 2021. Certaines ont été libérées ces derniers mois après avoir purgé leur peine.Des ONG et l’ambassade des États-Unis à Cuba comptabilisent au total un millier de “prisonniers politiques” sur l’île. La Havane nie pour sa part l’existence de prisonniers politiques et accuse les opposants d’être des “mercenaires” à la solde de Washington.
Cuba: l’opposant historique José Daniel Ferrer remis en liberté
Le dissident José Daniel Ferrer, déclaré “prisonnier d’opinion” par Amnesty international, a été remis en liberté jeudi à Cuba, dans le cadre de l’accord négocié avec l’église catholique après le retrait de l’île de la liste noire américaine des pays soutenant le terrorisme.”Nous venons d’arriver avec lui. Grâce à Dieu, il est à la maison”, dans la province de Santiago de Cuba (est), à quelque 900 km de La Havane, a déclaré par téléphone à l’AFP Nelva Ortega, l’épouse du dissident âgé de 54 ans et qui se trouvait en détention depuis plus de trois ans.Peu après, José Daniel Ferrer a appelé les Cubains à ne pas avoir “peur d’affronter” le gouvernement communiste qui a “de plus en plus peur” et est “de plus en plus faible”, lors de premières déclarations faites à la radio anticastriste Marti Noticias, basée à Miami.José Daniel Ferrer avait été déclaré “prisonnier d’opinion” par l’organisation de défense des droits humains Amnesty international en août 2021.Il a été emprisonné le 11 juillet 2021, date à laquelle il avait tenté de se joindre aux manifestations antigouvernementales qui secouaient le pays, les plus importantes depuis l’avènement de la révolution castriste en 1959.Un mois plus tard, un tribunal avait révoqué sa liberté conditionnelle et l’avait renvoyé en prison pour terminer de purger une peine de quatre ans et demi de prison à laquelle il avait été condamné en 2020, accusé d’avoir frappé un homme, ce qu’il nie. Dissident de longue date, José Ferrer a fait partie en 2003 des 75 prisonniers politiques arrêtés lors du “Printemps noir”, une vague de répression contre la dissidence menée par Fidel Castro. Il avait alors été condamné à 25 ans de prison et libéré huit ans plus tard, après une négociation entre le gouvernement et l’église catholique. Il avait refusé de quitter l’île en échange de sa libération.- “Nouveau départ” -Les remises en liberté de prisonniers se sont poursuivies jeudi à Cuba, après la libération la veille d’une vingtaine de manifestants emprisonnés, dans la foulée du retrait de l’île de la liste noire américaine des pays soutenant le terrorisme. Quatre détenus, tous condamnés pour leur participation aux manifestations des 11 et 12 juillet 2021, sont sortis en début de matinée d’une prison située à San Miguel del Padron, dans la périphérie de La Havane, ont constaté des journalistes de l’AFP. “Merci de m’avoir donné cette opportunité, encore une fois, dans la vie. C’est un nouveau départ”, a déclaré, ému, le jeune Marlon Brando Diaz, condamné à 18 ans de prison pour sa participation aux manifestations, alors que sa famille l’attendait devant le centre pénitentiaire.Également attendus par leurs familles, trois autres prisonniers, détenus dans la même prison, ont été remis en liberté, a constaté l’AFP. A la mi-journée, l’ONG Cubalex, basée à Miami, avait décompté 34 personnes remises en liberté depuis mercredi.Mardi, le gouvernement cubain s’est engagé à libérer 553 prisonniers dans le cadre d’un accord négocié avec l’aide de l’église catholique, après que le président américain sortant Joe Biden a annoncé le retrait surprise de l’île de la liste noire où figurent l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie.Le gouvernement n’a cependant pas précisé la date de ces remises en liberté, ni fourni de liste des prisonniers concernés.”Cela ne me surprend pas que le nombre de prisonniers (remis en liberté) tombe au compte-gouttes”, a déclaré à l’AFP Michael Bustamante, professeur associé à l’Université de Miami.Selon le chercheur, Cuba pourrait “utiliser les prisonniers comme des pions sur la table des négociations avec l’administration Trump” pour “gagner du temps”, alors que le président républicain doit être investi lundi pour un deuxième mandat.Selon des chiffres officiels, quelque 500 personnes ont été condamnées à des peines allant jusqu’à 25 ans de prison pour leur participation aux protestations de juillet 2021. Certaines ont été libérées ces derniers mois après avoir purgé leur peine.Des ONG et l’ambassade des États-Unis à Cuba comptabilisent au total un millier de “prisonniers politiques” sur l’île. La Havane nie pour sa part l’existence de prisonniers politiques et accuse les opposants d’être des “mercenaires” à la solde de Washington.
China set to post sluggish growth as doldrums deepen
China is set on Friday to post some of its weakest growth in decades, as leaders grapple with economic doldrums and nervously eye a potential trade standoff with incoming US President Donald Trump.Beijing in recent months announced its most aggressive support measures in years, battling headwinds that include a prolonged property market debt crisis and sluggish consumer spending.But a survey of analysts by AFP estimated economic growth in the world’s number two economy reached 4.9 percent last year — down from the 5.2 percent recorded in 2023.The increase would be the lowest recorded by China since 1990, excluding the financially tumultuous years of the Covid-19 pandemic.That growth could fall to just 4.4 percent in 2025 and even drop below four percent the following year, the survey showed.China has so far failed to achieve a highly anticipated rebound from the pandemic, with domestic spending remaining mired in a slump and indebted local governments dragging on total growth.In a rare bright spot, official data showed earlier this week that China’s exports reached a historic high last year.But gathering storm clouds over the country’s trade outlook in the year ahead mean that Beijing may not be able to count on exports to boost an otherwise lacklustre economy.Trump has promised to unleash biting sanctions on China during a second term due to begin next week, accusing Beijing of unfair trade practices and contributing to a devastating fentanyl crisis in the United States.Beijing has introduced a series of measures in recent months to bolster the economy, including key interest rate cuts, easing local government debt and expanding subsidy programs for household goods.- Confidence ‘crisis’ -Observers will be closely watching Friday’s data release — which will also include readings covering the final quarter of last year — for signs that those measures succeeded in reviving activity.China’s central bank has indicated in recent weeks that 2025 will see it implement further rate cuts, part of a key shift characterised by a “moderately loose” monetary policy stance.But analysts warn that more efforts are needed to boost domestic consumption as the outlook for Chinese exports becomes more uncertain.”Monetary policy support alone is unlikely to right the economy,” Harry Murphy Cruise from Moody’s Analytics told AFP.”China is suffering from a crisis of confidence, not one of credit; families and firms do not have the confidence in the economy to warrant borrowing, regardless of how cheap it is to do so,” he wrote.”To that end, fiscal supports are needed to grease the economy’s wheels.”One component of Beijing’s newest policy toolbox is a subsidy scheme — now expanded to include more household items including rice cookers and microwave ovens — that it hopes will encourage spending.But recent data show that government efforts have not yet achieved a full rebound in consumer activity.China narrowly avoided a slip into deflation in December, statistics authorities said last week, with prices rising at their slowest pace in nine months.China emerged from a four-month period of deflation in February, a month after suffering the sharpest fall in prices for 14 years.Deflation can pose a threat to the broader economy as consumers tend to postpone purchases under such conditions, hoping for further reductions.
US braces for freezing weather fueled by polar vortex
Americans were bracing Thursday for frigid temperatures that forecasters said could produce life-threatening conditions, with Donald Trump’s inauguration expected to be the coldest in 40 years.The bitter weather — tied to an Arctic “polar vortex” blast — is expected to bring nighttime lows as cold as minus 23 degrees Fahrenheit (minus 31 degrees Celsius) over the weekend for some of the northernmost parts of the United States. President-elect Trump, who takes office Monday, will see his swearing-in ceremony in Washington hit by freezing temperatures and winds of up to 30 miles per hour.”It’s going to be pretty gusty,” said Marc Chenard, a meteorologist at the National Weather Service (NWS). He told AFP that a “few inches” of snow is forecast on Sunday in the US capital, which is still blanketed in ice from a winter storm earlier this month.Trump’s inauguration — set to draw more than 200,000 visitors to Washington — will go ahead under chilly conditions of no more than 21 degrees Fahrenheit (minus six degrees Celsius), according to the NWS.If the forecast is correct, US media reported it will be the coldest inauguration since Ronald Reagan’s in 1985, when the temperature was seven degrees Fahrenheit.Chenard said central and eastern parts of the United States would face the most below average temperatures in the coming days, cooled by winds pushed south by a weakening of the polar vortex.The polar vortex is an air mass above the North Pole, located high in the stratosphere. Humans dwell in the troposphere, and the stratosphere is just above it.Chenard added that temperatures “could certainly be life-threatening” for some people who find themselves outdoors during the cold snap due to the risk of hypothermia.While the link between global warming and heat waves is very direct, the behavior of winter storms is governed by complex atmospheric dynamics that are more difficult to study.In December 2022, a fierce winter storm left at least 61 people dead in the United States, with some victims found outside and others in their homes or cars.The latest temperature drop comes two weeks after parts of the country were blanketed by a large swath of snow and ice, contributing to at least five deaths and disrupting travel for millions. Extreme weather has also struck the western United States, with Los Angeles ravaged by wildfires this month that left two dozen people dead and large areas of the city in ruins.Conditions have since eased and firefighters have begun making progress to contain the blazes.