Venezuela: libération d’une figure de la défense de la liberté d’expression

Carlos Correa, directeur d’une ONG réputée de défense des droits humains et de la liberté d’expression au Venezuela, a été remis en liberté jeudi après neuf jours en détention inexpliqués.”Aux premières heures de ce 16 janvier, notre directeur Carlos Correa a été remis en liberté”, a indiqué l’ONG Espacio Publico sur le réseau social X. “Nous remercions toutes les personnes, organisations, gouvernements et collectifs qui se sont associés aux appels pour sa libération. Nous poursuivons le travail pour la défense et la dignité humaine”, a ajouté cette organisation.Professeur d’université et figure respectée, faisant autorité en matière de liberté d’expression et de la presse au Venezuela, M. Correa faisait partie des personnes arrêtées le 7 janvier, trois jours avant l’investiture du président Nicolas Maduro pour un troisième mandat de six ans malgré les accusations de fraudes électorales de l’opposition.L’ancien candidat à la présidentielle Enrique Marquez ou le gendre d’Edmundo Gonzalez Urrutia, le candidat de l’opposition revendiquant la victoire à la présidentielle, ont également été arrêtés et sont toujours détenus.Correa, qui n’a jamais pu communiquer avec sa famille, n’a pas eu accès à son dossier. Comme souvent au Venezuela, il n’a pas pu choisir son avocat et s’est vu imposer un avocat désigné par les autorités, a-t-on appris auprès de son entourage. Il ne sait pas de quoi il est accusé mais son dossier est entre les mains d’un tribunal spécialisé en terrorisme. Ce qui est fréquent également pour les opposants ou activistes. Carlos Correa “a été détenu neuf jours mais n’aurait jamais dû l’être car c’est un militant et un homme intègre”, a dénoncé le syndicat de la presse vénézuélienne SNTP.Gustavo Petro, le premier président de gauche de la Colombie voisine, s’est félicité de sa libération et a appelé sur X à la libération de toutes “les personnes détenues dans le cadre des élections et post-élections”. Nicolas Maduro a été proclamé vainqueur de la présidentielle de juillet avec 52% des voix par le Conseil national électoral (CNE), qui n’a cependant pas publié les procès-verbaux des bureaux de vote, se disant victime d’un piratage informatique. Une explication jugée peu crédible par de nombreux observateurs.L’opposition, qui a publié les procès-verbaux fournis par ses scrutateurs, assure que son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia a obtenu plus de 67% des voix lors du scrutin du 28 juillet.La répression des manifestations après l’annonce de la victoire de M. Maduro a fait 28 morts et environ 200 blessés, et plus de 2.400 personnes ont été arrêtées. Un peu moins de 1.500 ont été libérées dans les mois qui ont suivi mais des détentions d’opposants et de militants se sont poursuivies. Selon un décompte de l’ONG Foro Penal, 83 personnes ont été arrêtées pour des raisons “politiques” entre le 1er et le 12 janvier.La victoire de Nicolas Maduro au scrutin de juillet n’a pas été reconnue par une grande partie de la communauté internationale.Quatorze pays de l’Organisation des États américains (OEA), dont les États-Unis, ont publié jeudi une déclaration conjointe dans laquelle ils “rejettent l’investiture présidentielle de Nicolas Maduro le 10 janvier, faute de légitimité démocratique”. 

Blake Lively, Ryan Reynolds sued for $400 mn in ‘It Ends With Us’ row

Hollywood power couple Blake Lively and Ryan Reynolds are being targeted in a $400 million defamation suit by Justin Baldoni, Lively’s co-star on bleak romance “It Ends With Us” — the latest caustic twist in the legal battle engulfing the film.  The suit from Baldoni, who also directed the film, comes weeks after Lively filed a sexual harassment complaint against him, protesting her treatment on set, and then a lawsuit accusing him of launching a retaliatory media campaign against her. The war between the stars was dragged into the spotlight when fans noticed during promotion of the film that they did not follow one another on social media.It soon emerged that Lively had complained of Baldoni’s behavior on the set, accusing him of — among other things — speaking inappropriately about his sex life and seeking to add intimate scenes into the film that she had not previously agreed to. Lively also said lead producer Jamey Heath had watched her while she was topless, despite having been asked to turn away.Then, Lively alleges, Baldoni ignited a PR campaign to smear her and divert attention away from complaints she might make about the men’s alleged actions. Baldoni also sued The New York Times after it published a piece into that alleged smear campaign, including what it said were emails and texts discussing the media outcry. Baldoni countered in the newly filed court documents that Lively hijacked the production of “It Ends With Us” and that she defamed him and, with Reynolds, sought to extort him.”Plaintiffs now have no choice but to fight back armed only with the truth — and the mountain of concrete evidence disproving Lively’s allegations,” the lawsuit alleged. “Heartbreakingly, a film that Baldoni envisioned years ago would honor the survivors of domestic violence by telling their story, with the lofty goal of making a positive impact in the world, has now been overshadowed beyond recognition solely as a result of Lively’s actions and cruelty.”The film, based on the book by Colleen Hoover, touches on issues of domestic violence and abuse.Baldoni’s attorney Bryan Freedman added in a separate statement that “Lively will never again be allowed to continue to exploit actual victims of real harassment solely for her personal reputation gain at the expense of those without power.”

Cuba: l’opposant historique José Daniel Ferrer remis en liberté

Le dissident José Daniel Ferrer, déclaré “prisonnier d’opinion” par Amnesty international, a été remis en liberté jeudi à Cuba, dans le cadre de l’accord négocié avec l’église catholique après le retrait de l’île de la liste noire américaine des pays soutenant le terrorisme.”Nous venons d’arriver avec lui. Grâce à Dieu, il est à la maison”, dans la province de Santiago de Cuba (est), à quelque 900 km de La Havane, a déclaré par téléphone à l’AFP Nelva Ortega, l’épouse du dissident âgé de 54 ans et qui se trouvait en détention depuis plus de trois ans.Peu après, José Daniel Ferrer a appelé les Cubains à ne pas avoir “peur d’affronter” le gouvernement communiste qui a “de plus en plus peur” et est “de plus en plus faible”, lors de premières déclarations faites à la radio anticastriste Marti Noticias, basée à Miami.José Daniel Ferrer avait été déclaré “prisonnier d’opinion” par l’organisation de défense des droits humains Amnesty international en août 2021.Il a été emprisonné le 11 juillet 2021, date à laquelle il avait tenté de se joindre aux manifestations antigouvernementales qui secouaient le pays, les plus importantes depuis l’avènement de la révolution castriste en 1959.Un mois plus tard, un tribunal avait révoqué sa liberté conditionnelle et l’avait renvoyé en prison pour terminer de purger une peine de quatre ans et demi de prison à laquelle il avait été condamné en 2020, accusé d’avoir frappé un homme, ce qu’il nie. Dissident de longue date, José Ferrer a fait partie en 2003 des 75 prisonniers politiques arrêtés lors du “Printemps noir”, une vague de répression contre la dissidence menée par Fidel Castro. Il avait alors été condamné à 25 ans de prison et libéré huit ans plus tard, après une négociation entre le gouvernement et l’église catholique. Il avait refusé de quitter l’île en échange de sa libération.- “Nouveau départ” -Les remises en liberté de prisonniers se sont poursuivies jeudi à Cuba, après la libération la veille d’une vingtaine de manifestants emprisonnés, dans la foulée du retrait de l’île de la liste noire américaine des pays soutenant le terrorisme. Quatre détenus, tous condamnés pour leur participation aux manifestations des 11 et 12 juillet 2021, sont sortis en début de matinée d’une prison située à San Miguel del Padron, dans la périphérie de La Havane, ont constaté des journalistes de l’AFP. “Merci de m’avoir donné cette opportunité, encore une fois, dans la vie. C’est un nouveau départ”, a déclaré, ému, le jeune Marlon Brando Diaz, condamné à 18 ans de prison pour sa participation aux manifestations, alors que sa famille l’attendait devant le centre pénitentiaire.Également attendus par leurs familles, trois autres prisonniers, détenus dans la même prison, ont été remis en liberté, a constaté l’AFP. A la mi-journée, l’ONG Cubalex, basée à Miami, avait décompté 34 personnes remises en liberté depuis mercredi.Mardi, le gouvernement cubain s’est engagé à libérer 553 prisonniers dans le cadre d’un accord négocié avec l’aide de l’église catholique, après que le président américain sortant Joe Biden a annoncé le retrait surprise de l’île de la liste noire où figurent l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie.Le gouvernement n’a cependant pas précisé la date de ces remises en liberté, ni fourni de liste des prisonniers concernés.”Cela ne me surprend pas que le nombre de prisonniers (remis en liberté) tombe au compte-gouttes”, a déclaré à l’AFP Michael Bustamante, professeur associé à l’Université de Miami.Selon le chercheur, Cuba pourrait “utiliser les prisonniers comme des pions sur la table des négociations avec l’administration Trump” pour “gagner du temps”, alors que le président républicain doit être investi lundi pour un deuxième mandat.Selon des chiffres officiels, quelque 500 personnes ont été condamnées à des peines allant jusqu’à 25 ans de prison pour leur participation aux protestations de juillet 2021. Certaines ont été libérées ces derniers mois après avoir purgé leur peine.Des ONG et l’ambassade des États-Unis à Cuba comptabilisent au total un millier de “prisonniers politiques” sur l’île. La Havane nie pour sa part l’existence de prisonniers politiques et accuse les opposants d’être des “mercenaires” à la solde de Washington.

Cuba: l’opposant historique José Daniel Ferrer remis en liberté

Le dissident José Daniel Ferrer, déclaré “prisonnier d’opinion” par Amnesty international, a été remis en liberté jeudi à Cuba, dans le cadre de l’accord négocié avec l’église catholique après le retrait de l’île de la liste noire américaine des pays soutenant le terrorisme.”Nous venons d’arriver avec lui. Grâce à Dieu, il est à la maison”, dans la province de Santiago de Cuba (est), à quelque 900 km de La Havane, a déclaré par téléphone à l’AFP Nelva Ortega, l’épouse du dissident âgé de 54 ans et qui se trouvait en détention depuis plus de trois ans.Peu après, José Daniel Ferrer a appelé les Cubains à ne pas avoir “peur d’affronter” le gouvernement communiste qui a “de plus en plus peur” et est “de plus en plus faible”, lors de premières déclarations faites à la radio anticastriste Marti Noticias, basée à Miami.José Daniel Ferrer avait été déclaré “prisonnier d’opinion” par l’organisation de défense des droits humains Amnesty international en août 2021.Il a été emprisonné le 11 juillet 2021, date à laquelle il avait tenté de se joindre aux manifestations antigouvernementales qui secouaient le pays, les plus importantes depuis l’avènement de la révolution castriste en 1959.Un mois plus tard, un tribunal avait révoqué sa liberté conditionnelle et l’avait renvoyé en prison pour terminer de purger une peine de quatre ans et demi de prison à laquelle il avait été condamné en 2020, accusé d’avoir frappé un homme, ce qu’il nie. Dissident de longue date, José Ferrer a fait partie en 2003 des 75 prisonniers politiques arrêtés lors du “Printemps noir”, une vague de répression contre la dissidence menée par Fidel Castro. Il avait alors été condamné à 25 ans de prison et libéré huit ans plus tard, après une négociation entre le gouvernement et l’église catholique. Il avait refusé de quitter l’île en échange de sa libération.- “Nouveau départ” -Les remises en liberté de prisonniers se sont poursuivies jeudi à Cuba, après la libération la veille d’une vingtaine de manifestants emprisonnés, dans la foulée du retrait de l’île de la liste noire américaine des pays soutenant le terrorisme. Quatre détenus, tous condamnés pour leur participation aux manifestations des 11 et 12 juillet 2021, sont sortis en début de matinée d’une prison située à San Miguel del Padron, dans la périphérie de La Havane, ont constaté des journalistes de l’AFP. “Merci de m’avoir donné cette opportunité, encore une fois, dans la vie. C’est un nouveau départ”, a déclaré, ému, le jeune Marlon Brando Diaz, condamné à 18 ans de prison pour sa participation aux manifestations, alors que sa famille l’attendait devant le centre pénitentiaire.Également attendus par leurs familles, trois autres prisonniers, détenus dans la même prison, ont été remis en liberté, a constaté l’AFP. A la mi-journée, l’ONG Cubalex, basée à Miami, avait décompté 34 personnes remises en liberté depuis mercredi.Mardi, le gouvernement cubain s’est engagé à libérer 553 prisonniers dans le cadre d’un accord négocié avec l’aide de l’église catholique, après que le président américain sortant Joe Biden a annoncé le retrait surprise de l’île de la liste noire où figurent l’Iran, la Corée du Nord et la Syrie.Le gouvernement n’a cependant pas précisé la date de ces remises en liberté, ni fourni de liste des prisonniers concernés.”Cela ne me surprend pas que le nombre de prisonniers (remis en liberté) tombe au compte-gouttes”, a déclaré à l’AFP Michael Bustamante, professeur associé à l’Université de Miami.Selon le chercheur, Cuba pourrait “utiliser les prisonniers comme des pions sur la table des négociations avec l’administration Trump” pour “gagner du temps”, alors que le président républicain doit être investi lundi pour un deuxième mandat.Selon des chiffres officiels, quelque 500 personnes ont été condamnées à des peines allant jusqu’à 25 ans de prison pour leur participation aux protestations de juillet 2021. Certaines ont été libérées ces derniers mois après avoir purgé leur peine.Des ONG et l’ambassade des États-Unis à Cuba comptabilisent au total un millier de “prisonniers politiques” sur l’île. La Havane nie pour sa part l’existence de prisonniers politiques et accuse les opposants d’être des “mercenaires” à la solde de Washington.

China set to post sluggish growth as doldrums deepen

China is set on Friday to post some of its weakest growth in decades, as leaders grapple with economic doldrums and nervously eye a potential trade standoff with incoming US President Donald Trump.Beijing in recent months announced its most aggressive support measures in years, battling headwinds that include a prolonged property market debt crisis and sluggish consumer spending.But a survey of analysts by AFP estimated economic growth in the world’s number two economy reached 4.9 percent last year — down from the 5.2 percent recorded in 2023.The increase would be the lowest recorded by China since 1990, excluding the financially tumultuous years of the Covid-19 pandemic.That growth could fall to just 4.4 percent in 2025 and even drop below four percent the following year, the survey showed.China has so far failed to achieve a highly anticipated rebound from the pandemic, with domestic spending remaining mired in a slump and indebted local governments dragging on total growth.In a rare bright spot, official data showed earlier this week that China’s exports reached a historic high last year.But gathering storm clouds over the country’s trade outlook in the year ahead mean that Beijing may not be able to count on exports to boost an otherwise lacklustre economy.Trump has promised to unleash biting sanctions on China during a second term due to begin next week, accusing Beijing of unfair trade practices and contributing to a devastating fentanyl crisis in the United States.Beijing has introduced a series of measures in recent months to bolster the economy, including key interest rate cuts, easing local government debt and expanding subsidy programs for household goods.- Confidence ‘crisis’ -Observers will be closely watching Friday’s data release — which will also include readings covering the final quarter of last year — for signs that those measures succeeded in reviving activity.China’s central bank has indicated in recent weeks that 2025 will see it implement further rate cuts, part of a key shift characterised by a “moderately loose” monetary policy stance.But analysts warn that more efforts are needed to boost domestic consumption as the outlook for Chinese exports becomes more uncertain.”Monetary policy support alone is unlikely to right the economy,” Harry Murphy Cruise from Moody’s Analytics told AFP.”China is suffering from a crisis of confidence, not one of credit; families and firms do not have the confidence in the economy to warrant borrowing, regardless of how cheap it is to do so,” he wrote.”To that end, fiscal supports are needed to grease the economy’s wheels.”One component of Beijing’s newest policy toolbox is a subsidy scheme — now expanded to include more household items including rice cookers and microwave ovens — that it hopes will encourage spending.But recent data show that government efforts have not yet achieved a full rebound in consumer activity.China narrowly avoided a slip into deflation in December, statistics authorities said last week, with prices rising at their slowest pace in nine months.China emerged from a four-month period of deflation in February, a month after suffering the sharpest fall in prices for 14 years.Deflation can pose a threat to the broader economy as consumers tend to postpone purchases under such conditions, hoping for further reductions.

US braces for freezing weather fueled by polar vortex

Americans were bracing Thursday for frigid temperatures that forecasters said could produce life-threatening conditions, with Donald Trump’s inauguration expected to be the coldest in 40 years.The bitter weather — tied to an Arctic “polar vortex” blast — is expected to bring nighttime lows as cold as minus 23 degrees Fahrenheit (minus 31 degrees Celsius) over the weekend for some of the northernmost parts of the United States. President-elect Trump, who takes office Monday, will see his swearing-in ceremony in Washington hit by freezing temperatures and winds of up to 30 miles per hour.”It’s going to be pretty gusty,” said Marc Chenard, a meteorologist at the National Weather Service (NWS). He told AFP that a “few inches” of snow is forecast on Sunday in the US capital, which is still blanketed in ice from a winter storm earlier this month.Trump’s inauguration — set to draw more than 200,000 visitors to Washington — will go ahead under chilly conditions of no more than 21 degrees Fahrenheit (minus six degrees Celsius), according to the NWS.If the forecast is correct, US media reported it will be the coldest inauguration since Ronald Reagan’s in 1985, when the temperature was seven degrees Fahrenheit.Chenard said central and eastern parts of the United States would face the most below average temperatures in the coming days, cooled by winds pushed south by a weakening of the polar vortex.The polar vortex is an air mass above the North Pole, located high in the stratosphere. Humans dwell in the troposphere, and the stratosphere is just above it.Chenard added that temperatures “could certainly be life-threatening” for some people who find themselves outdoors during the cold snap due to the risk of hypothermia.While the link between global warming and heat waves is very direct, the behavior of winter storms is governed by complex atmospheric dynamics that are more difficult to study.In December 2022, a fierce winter storm left at least 61 people dead in the United States, with some victims found outside and others in their homes or cars.The latest temperature drop comes two weeks after parts of the country were blanketed by a large swath of snow and ice, contributing to at least five deaths and disrupting travel for millions. Extreme weather has also struck the western United States, with Los Angeles ravaged by wildfires this month that left two dozen people dead and large areas of the city in ruins.Conditions have since eased and firefighters have begun making progress to contain the blazes.

Trêve à Gaza: le gouvernement israélien va voter, les Etats-Unis “confiants”

Les Etats-Unis se sont dits “confiants” jeudi que le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza commencerait bien dimanche, malgré les frappes israéliennes meurtrières qui se sont poursuivies à la veille d’un vote du gouvernement sur l’accord.La trêve, annoncée mercredi par le Qatar et les Etats-Unis, doit prendre effet dimanche et prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans le territoire palestinien, en échange de centaines de prisonniers palestiniens détenus par Israël.La fin définitive de la guerre sera négociée durant cette première phase.Le gouvernement israélien doit se réunir vendredi pour voter sur l’accord, pour lequel le Premier ministre Benjamin Netanyahu est assuré d’obtenir une majorité malgré l’opposition de ministres d’extrême droite.L’un d’eux, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, a déclaré jeudi qu’il démissionnerait si le gouvernement adoptait l’accord de trêve “irresponsable” avec le Hamas, sans pour autant quitter la coalition autour de M. Netanyahu.Il a également appelé à “arrêter complètement l’aide humanitaire” à destination de Gaza. “A cette condition seulement, le Hamas libérera nos otages sans mettre en péril la sécurité d’Israël”, a-t-il dit.Israël avait affirmé jeudi que le Hamas était revenu “sur certains points” de l’accord pour “extorquer des concessions de dernière minute”.Un haut dirigeant du Hamas, Sami Abou Zouhri, a rejeté ces accusations.Le mouvement islamiste a aussi averti que “toute agression, tout bombardement” israélien sur Gaza mettait les otages en danger.Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, s’est toutefois dit “confiant”. “Je m’attends à ce que la mise en Å“uvre commence, comme nous l’avons dit, dimanche”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse d’adieu à Washington.L’Egypte, qui a participé aux efforts de médiation avec le Qatar et les Etats-Unis, a appelé à la mise en oeuvre “sans délai” de l’accord.Dans la bande de Gaza, où l’annonce de la trêve avait déclenché des scènes de joie, les habitants ont découvert jeudi matin des colonnes de fumée, des débris et des corps dans des linceuls, après des frappes israéliennes qui ont fait 81 morts en 24 heures, selon le ministère de la Santé du Hamas. La Défense civile a fait état d’une “forte intensification” des bombardements, qui se sont poursuivis durant la journée. L’armée a déclaré avoir frappé environ “50 cibles” en 24 heures. – “Les avions dans le ciel” -“Nous attendions la trêve. C’était la nuit la plus joyeuse depuis l’attaque du 7 octobre” 2023, a confié Saïd Allouch, qui a perdu des proches dans une frappe à Jabalia, dans le nord de Gaza.”Les tirs n’ont pas cessé, les avions sont toujours dans le ciel et la situation est difficile”, a raconté Mahmoud al-Qarnawi, un habitant du camp de réfugiés d’Al-Bureij, dans le centre du territoire.En Israël, l’annonce de l’accord a suscité des réactions prudentes.”Nous avons un peu peur que l’accord tombe à l’eau, mais nous restons positifs”, a réagi Yulia Kedem, une habitante de Tel-Aviv.Dans la grande ville du centre d’Israël, lampadaires et bancs publics étaient recouverts d’autocollants saluant la mémoire de soldats tués ou d’otages. La guerre, qui a provoqué à Gaza un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”, selon l’ONU, avait été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien. Cette attaque a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.788 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.L’annonce de l’accord a suivi une accélération des négociations, qui piétinaient depuis plus d’un an, à l’approche du retour lundi de Donald Trump à la Maison Blanche.L’accord doit entrer en vigueur dimanche pour une première phase comprenant “un cessez-le-feu total”, selon le président américain Joe Biden, la libération de 33 otages, parmi lesquels des femmes, des enfants et des personnes âgées, un retrait israélien des zones densément peuplées et une augmentation de l’aide humanitaire.Israël de son côté “libèrera des centaines de prisonniers palestiniens”, a indiqué M. Biden.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages, a-t-il ajouté.- L’après-guerre en suspens -La troisième et dernière étape doit être consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième phase, à savoir “une fin définitive de la guerre”, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la quasi-totalité de ses 2,4 millions d’habitants ont été déplacés.L’Union européenne a annoncé jeudi l’octroi d’une aide humanitaire de 120 millions d’euros pour faire face à la “situation catastrophique” dans le territoire. S’il vise à faire taire les armes, le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique de Gaza, où le Hamas s’est emparé du pouvoir en 2007. Pilonné pendant 15 mois par l’armée israélienne, le mouvement islamiste apparaît très diminué mais encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé Benjamin Netanyahu.

Trêve à Gaza: le gouvernement israélien va voter, les Etats-Unis “confiants”

Les Etats-Unis se sont dits “confiants” jeudi que le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza commencerait bien dimanche, malgré les frappes israéliennes meurtrières qui se sont poursuivies à la veille d’un vote du gouvernement sur l’accord.La trêve, annoncée mercredi par le Qatar et les Etats-Unis, doit prendre effet dimanche et prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans le territoire palestinien, en échange de centaines de prisonniers palestiniens détenus par Israël.La fin définitive de la guerre sera négociée durant cette première phase.Le gouvernement israélien doit se réunir vendredi pour voter sur l’accord, pour lequel le Premier ministre Benjamin Netanyahu est assuré d’obtenir une majorité malgré l’opposition de ministres d’extrême droite.L’un d’eux, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, a déclaré jeudi qu’il démissionnerait si le gouvernement adoptait l’accord de trêve “irresponsable” avec le Hamas, sans pour autant quitter la coalition autour de M. Netanyahu.Il a également appelé à “arrêter complètement l’aide humanitaire” à destination de Gaza. “A cette condition seulement, le Hamas libérera nos otages sans mettre en péril la sécurité d’Israël”, a-t-il dit.Israël avait affirmé jeudi que le Hamas était revenu “sur certains points” de l’accord pour “extorquer des concessions de dernière minute”.Un haut dirigeant du Hamas, Sami Abou Zouhri, a rejeté ces accusations.Le mouvement islamiste a aussi averti que “toute agression, tout bombardement” israélien sur Gaza mettait les otages en danger.Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, s’est toutefois dit “confiant”. “Je m’attends à ce que la mise en Å“uvre commence, comme nous l’avons dit, dimanche”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse d’adieu à Washington.L’Egypte, qui a participé aux efforts de médiation avec le Qatar et les Etats-Unis, a appelé à la mise en oeuvre “sans délai” de l’accord.Dans la bande de Gaza, où l’annonce de la trêve avait déclenché des scènes de joie, les habitants ont découvert jeudi matin des colonnes de fumée, des débris et des corps dans des linceuls, après des frappes israéliennes qui ont fait 81 morts en 24 heures, selon le ministère de la Santé du Hamas. La Défense civile a fait état d’une “forte intensification” des bombardements, qui se sont poursuivis durant la journée. L’armée a déclaré avoir frappé environ “50 cibles” en 24 heures. – “Les avions dans le ciel” -“Nous attendions la trêve. C’était la nuit la plus joyeuse depuis l’attaque du 7 octobre” 2023, a confié Saïd Allouch, qui a perdu des proches dans une frappe à Jabalia, dans le nord de Gaza.”Les tirs n’ont pas cessé, les avions sont toujours dans le ciel et la situation est difficile”, a raconté Mahmoud al-Qarnawi, un habitant du camp de réfugiés d’Al-Bureij, dans le centre du territoire.En Israël, l’annonce de l’accord a suscité des réactions prudentes.”Nous avons un peu peur que l’accord tombe à l’eau, mais nous restons positifs”, a réagi Yulia Kedem, une habitante de Tel-Aviv.Dans la grande ville du centre d’Israël, lampadaires et bancs publics étaient recouverts d’autocollants saluant la mémoire de soldats tués ou d’otages. La guerre, qui a provoqué à Gaza un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”, selon l’ONU, avait été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien. Cette attaque a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.788 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.L’annonce de l’accord a suivi une accélération des négociations, qui piétinaient depuis plus d’un an, à l’approche du retour lundi de Donald Trump à la Maison Blanche.L’accord doit entrer en vigueur dimanche pour une première phase comprenant “un cessez-le-feu total”, selon le président américain Joe Biden, la libération de 33 otages, parmi lesquels des femmes, des enfants et des personnes âgées, un retrait israélien des zones densément peuplées et une augmentation de l’aide humanitaire.Israël de son côté “libèrera des centaines de prisonniers palestiniens”, a indiqué M. Biden.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages, a-t-il ajouté.- L’après-guerre en suspens -La troisième et dernière étape doit être consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième phase, à savoir “une fin définitive de la guerre”, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la quasi-totalité de ses 2,4 millions d’habitants ont été déplacés.L’Union européenne a annoncé jeudi l’octroi d’une aide humanitaire de 120 millions d’euros pour faire face à la “situation catastrophique” dans le territoire. S’il vise à faire taire les armes, le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique de Gaza, où le Hamas s’est emparé du pouvoir en 2007. Pilonné pendant 15 mois par l’armée israélienne, le mouvement islamiste apparaît très diminué mais encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé Benjamin Netanyahu.

Israeli cabinet to vote on ceasefire, as US ‘confident’ deal will go ahead

Israel’s cabinet was set to vote Friday on a Gaza ceasefire and hostage release deal, an official said, with mediator the United States “confident” the accord would take effect as planned.As ministers weighed whether to approve the fragile agreement, new Israeli strikes killed dozens of people, Gaza rescuers said Thursday, and Israel’s military reported hitting about 50 targets across the territory over the past day.At least two cabinet members have voiced opposition to the ceasefire, with far-right National Security Minister Itamar Ben Gvir saying Thursday that he and his party colleagues would quit the government — but not the ruling coalition — if it approved the “irresponsible” deal.The truce, announced by mediators Qatar and the United States on Wednesday, would begin on Sunday and involve the exchange of Israeli hostages for Palestinian prisoners, after which the terms of a permanent end to the war would be finalised.Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office accused Hamas on Thursday of reneging “on parts of the agreement… to extort last-minute concessions”, and vowed to postpone the cabinet vote until the issues were addressed.But an Israeli official later told AFP the cabinet would meet Friday to decide on the deal.Hamas political bureau member Sami Abu Zuhri said there was “no basis” for Israel’s accusations.US Secretary of State Antony Blinken, who has been involved in months of mediation efforts, said he believed the ceasefire would go ahead on schedule.”I am confident, and I fully expect that implementation will begin, as we said, on Sunday,” he said.The foreign ministry of fellow mediator Egypt said in a statement the ceasefire must “start without delay”.Gaza’s civil defence agency said Israel pounded several areas of the territory after the deal was announced, killing at least 80 people and wounding hundreds.Hamas’s armed wing, the Ezzedine al-Qassam Brigades, warned that Israeli strikes were risking the lives of hostages due to be freed under the deal, and could turn their “freedom… into a tragedy”.The war was triggered by the October 7, 2023 Hamas attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally of official Israeli figures.During the attack, the deadliest in Israeli history, Palestinian militants also took 251 people hostage, 94 of whom are still being held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.Israel’s ensuing campaign has destroyed much of Gaza, killing 46,788 people, most of them civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry that the UN considers reliable.- Mixed feelings -The ceasefire agreement followed intensified efforts from mediators Qatar, Egypt and the United States, after months of fruitless negotiations to end the deadliest war in Gaza’s history.If finalised, it would pause hostilities one day before the inauguration of US President-elect Donald Trump.Envoys from both the Trump team and the outgoing administration of President Joe Biden were present at the latest negotiations, with a senior Biden official saying the unlikely pairing had been a decisive factor in reaching the deal.In Israel and Gaza, there were celebrations welcoming the truce deal, but also anguish.Saeed Alloush, who lives in north Gaza, said he and his loved ones were “waiting for the truce and were happy”, until overnight strikes killed many of his relatives.”It was the happiest night since October 7″ until “we received the news of the martyrdom of 40 people from the Alloush family”, he said.In Tel Aviv, pensioner Simon Patya said he felt “great joy” that some hostages would return alive, but also “great sorrow for those who are returning in bags, and that will be a very strong blow, morally”.In addition to Ben Gvir, far-right Finance Minister Bezalel Smotrich has also opposed the truce, calling it a “dangerous deal”.Qatari Prime Minister Sheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, announcing the agreement on Wednesday, said an initial 42-day ceasefire would see 33 hostages released, including women, “children, elderly people, as well as civilian ill people and wounded”.Also in the first phase, Israeli forces would withdraw from Gaza’s densely populated areas and allow displaced Palestinians to return “to their residences”, he said.- Aid needed -Announcing the deal from the White House, Biden said the second phase of the agreement could bring a “permanent end to the war”.He added the deal would “surge much needed humanitarian assistance to Palestinian civilians, and reunite the hostages with their families”.Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi also underscored the “importance of accelerating the entry of urgent humanitarian aid” into Gaza.Cairo said it was ready to host an international conference on reconstruction in Gaza, where the United Nations has said it would take more than a decade to rebuild civilian infrastructure.The World Health Organization’s representative in the Palestinian territories, Rik Peeperkorn, said Thursday that at least $10 billion would probably be needed over the next five to seven years to rebuild Gaza’s devastated health system alone.The UN Palestinian refugee agency UNRWA, facing an Israeli ban on its activities set to start later this month, welcomed the ceasefire deal.”What’s needed is rapid, unhindered and uninterrupted humanitarian access and supplies to respond to the tremendous suffering caused by this war,” UNRWA head Philippe Lazzarini wrote on X.burs-ser/ami/smw/srm