La Bourse de Paris atone en attendant un accord commercial entre l’UE et les Etats-Unis

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,35% lundi, à l’issue d’une séance atone, les investisseurs attendant de connaître l’issue des négociations commerciales entre l’Union européenne et les Etats-Unis.L’indice vedette CAC 40 a terminé en hausse de 27,20 points et s’est établi à 7.723,47 points à la clôture. Vendredi, l’indice avait terminé en baisse de 0,75%.Le marché est suspendu aux lettres que doit envoyer l’administration Trump pour annoncer à chaque pays concerné le niveau des surtaxes douanières qui lui seront appliquées. Ces droits de douane, annoncés début avril et suspendus jusqu’au 9 juillet, doivent entrer en application au 1er août.Le sujet “continue de dominer l’actualité” mais les investisseurs sont aujourd’hui plus “optimistes qu’ils ne l’étaient en avril”, a souligné Andrea Tueni, responsable de la relation clients et des activités de marchés de Saxo Banque.”Les négociations entre la Chine et les Etats-Unis ont rassuré les marchés, parce que la guerre commerciale les concernait en premier lieu. Si un accord a émergé de ce qui semblait être la partie la plus compliquée, c’est encourageant pour les autres pays”, a-t-il noté.Pour le Vieux Continent, un porte-parole de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a indiqué que cette dernière avait eu un “bon échange” téléphonique dimanche avec le président américain Donald Trump sur la question des droits de douane.Le CAC 40 au ralentiOutre la politique commerciale des Etats-Unis, le CAC 40 est aussi freiné par “l’incertitude politique qui existe en France et un déficit qui reste compliqué”, a expliqué Andrea Tueni.”Le CAC 40 a du mal à sortir la tête de l’eau depuis la dissolution”, a-t-il relevé. Par exemple, sur les douze derniers mois, le CAC 40 affiche un bilan stable (+0,62%) quand, sur la même période, l’indice vedette de la Bourse de Francfort, le DAX, a bondi de 30,3%.Le 9 juin 2024, au soir d’élections européennes largement remportées en France par l’extrême droite, le président Emmanuel Macron avait annoncé la convocation de législatives anticipées, à la surprise générale. Un mois plus tard, le résultat du scrutin était sans appel: un Parlement éclaté, sans aucune majorité, qui inaugurait l’une des plus graves crises politiques de la Ve République et condamnait le pays à un mélange d’instabilité et d’immobilisme.Concernant les finances de l’Etat, pour réduire le lourd déficit du pays, attendu à 5,4% du PIB en 2025 et à 4,6% en 2026, le gouvernement ambitionne un effort budgétaire de 40 milliards d’euros dans le cadre du projet de budget pour 2026.Capgemini annonce une acquisition à 3,3 mds USDLe groupe d’informatique français Capgemini va racheter WNS, entreprise de gestion des processus métiers cotée à New York, pour 3,3 milliards de dollars (2,8 milliards d’euros).Capgemini a chuté de 5,58% à 137,15 euros à Paris à la clôture. A Wall Street, WNS s’envolait en revanche de 14,32% à 74,74 dollars vers 16H00 GMT (18H00, heure de Paris).

Tour de France: Tim Merlier gagne une troisième étape marquée par les chutes

Le Belge Tim Merlier a remporté au sprint la troisième étape du Tour de France, lundi à Dunkerque, après une journée marquée par plusieurs chutes et l’abandon du maillot vert Jasper Philipsen.Le sprinteur de Soudal Quick-Step s’est imposé à la photo finish devant l’Italien Jonathan Milan et l’Allemand Phil Bauhaus. Le Néerlandais Mathieu van der Poel conserve le maillot jaune.C’est, après 2021, la deuxième victoire sur le Tour pour Merlier, 31 ans. “Ca a vraiment été une grosse bataille. J’ai dû revenir dans les deux derniers kilomètres, j’ai pris beaucoup de vent”, a déclaré le Belge, qui a dû se débrouiller seul dans le final pour décrocher sa onzième victoire de la saison.Seul Tadej Pogacar a gagné plus cette année.L’étape, d’abord très calme au point qu’aucun Prix de la combativité n’a été décerné -une exception-, a ensuite été marquée par une succession de chutes souvent très spectaculaires.La plus lourde est intervenue à 60 km de l’arrivée, à l’approche du sprint intermédiaire, et a conduit à l’abandon du sprinteur belge Jasper Philipsen, porteur du maillot vert.Le coureur d’Alpecin, premier maillot jaune de cette 112e édition après avoir gagné la première étape à Lille, a violemment tapé le sol après un écart du Français Bryan Coquard, lui-même déséquilibré par le Belge Laurenz Rex.Il a été pris en charge par le service médical sur le côté de la route avec le haut du maillot complètement arraché et les épaules rapées. Son état de santé précis n’était pas connu dans l’immédiat.Les derniers kilomètres ont été marqués par de nouvelles grosses chutes. C’est d’abord le sprinteur belge Jordi Meeus qui est allé au tapis, en compagnie de Remco Evenepoel, un des favoris pour le podium, qui n’a pas semblé avoir été touché gravement.Puis, dans les derniers mètres, les Français Paul Penhoët et Bryan Coquard ont été pris à leur tour dans une violente cabriole, avec le Belge Arnaud de Lie.”On a couru en enfer aujourd’hui. Je suis heureux d’avoir terminé en bonne santé. Je suis désolé pour tous les gars qui sont tombés, surtout pour Jasper. Ca allait tellement vite, à un moment, j’étais près de mettre pied à terre. C’était super dur”, a déclaré le sprinteur érythréen Biniam Girmay, 6e à l’arrivée. 

Le diocèse de Toulouse promeut un prêtre condamné pour viol sur mineur

L’archevêque de Toulouse a nommé début juin un prêtre condamné pour viol sur mineur en 2006 comme chancelier, poste à haute responsabilité au sein du diocèse, selon un décret publié sur son site internet, rendu public lundi par le quotidien régional La Dépêche du Midi.Dominique Spina a été condamné en 2006 en appel à Tarbes (Hautes-Pyrénées) alors qu’il était prêtre du diocèse de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) à cinq ans de prison dont un avec sursis pour le viol d’un lycéen de 16 ans en 1993.Dans un communiqué transmis lundi à l’AFP, l’archevêque de Toulouse, Monseigneur Guy de Kérimel, a expliqué avoir “pris le parti de la miséricorde” “en choisissant de nommer l’abbé Spina chancelier de la curie diocésaine”, alors qu’il était depuis cinq ans employé aux archives, a-t-il précisé.Selon le site internet du diocèse, un chancelier est notamment en charge de l’établissement et de la conservation des actes officiels de l’archevêque, il apporte également aide et conseil sur l’administration des sacrements aux prêtres et aux paroisses.”Il est vrai que l’abbé Spina a accompli une peine de 5 ans de prison dont un avec sursis pour des faits très graves qui se sont déroulés il y a près de 30 ans”, poursuit l’archevêque dans son communiqué. Mais, fait-il remarquer, “il n’exerce plus de charge pastorale, sinon celle de célébrer l’Eucharistie, seul ou exceptionnellement pour des fidèles. Considérant que nous n’avons rien à reprocher à ce prêtre depuis ces trente dernières années pour faits susceptibles de faire l’objet de poursuites judiciaires, canoniques ou civiles, j’ai donc choisi de le nommer dans cette fonction administrative”, indique encore Mgr de Kérimel.En 2016, le prédécesseur de Mgr de Kérimel, Robert Le Gall, avait relevé de ses fonctions Dominique Spina qui avait à l’époque repris un office de prêtre en charge de l’ensemble paroissial Fronton-Bouloc-Castelnau d’Estrétefonds, près de Toulouse.La nomination de M. Spina au poste de chancelier et de délégué épiscopal aux mariages à compter du 1er septembre “suscite l’incompréhension”, a réagi le média Tribune chrétienne son site internet.Cette “récente promotion à la chancellerie, organe central de l’administration canonique du diocèse, surprend par son contraste avec les engagements affichés par l’Église de France depuis la publication du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (CIASE) en 2021”, souligne le média.

Israel, Hamas hold indirect talks ahead of Netanyahu-Trump meet

Israel and Hamas held indirect talks in Qatar on Monday, according to a Palestinian official, ahead of Prime Minister Benjamin Netanyahu’s meeting in Washington with President Donald Trump, who is pushing for a deal on Gaza.The latest round of negotiations on the war in Gaza began on Sunday in Doha, aiming to broker a ceasefire and reach an agreement on the release of hostages in exchange for Palestinian prisoners.A Palestinian official familiar with the negotiations told AFP a second session was held on Monday and ended with “no breakthrough”.The Hamas and Israeli delegations were due to resume talks later on Monday, the official said.Speaking on condition of anonymity, the official said the delegations had exchanged views on Sunday via mediators, with representatives of the two sides seated in different rooms in the same building.Ahead of Netanyahu’s third visit since Trump’s return to office this year, the US president said there was a “good chance we have a deal with Hamas… during the coming week”.”We’ve gotten a lot of the hostages out, but pertaining to the remaining hostages, quite a few of them will be coming out,” he told journalists.Netanyahu, speaking before heading to Washington, said his meeting with Trump could “definitely help advance this” deal after 21 months of war.Netanyahu said he had dispatched the team to the Qatari capital with “clear instructions” to reach an agreement “under the conditions that we have agreed to”.He previously said Hamas’s response to a draft US-backed ceasefire proposal, conveyed through Qatari and Egyptian mediators, contained “unacceptable” demands.- ‘Make history’ -Two Palestinian sources close to the discussions had earlier told AFP the proposal included a 60-day truce, during which Hamas would release 10 living hostages and several bodies in exchange for Palestinians detained by Israel.However, they said, the group was also demanding certain conditions for Israel’s withdrawal, guarantees against a resumption of fighting during negotiations, and the return of the UN-led aid distribution system.Trump is scheduled to meet the Israeli premier at 2230 GMT Monday, the White House said, without the usual presence of journalists.In Israel’s coastal hub of Tel Aviv, hours before the meeting, an AFP photographer said dozens of people including relatives of hostages demonstrated to demand the release of the remaining captives.”President Trump — make history. Bring them all home. End the war,” read a sign held by protesters outside the US diplomatic mission in the city.Of the 251 hostages taken by Palestinian militants during the Hamas attack that triggered the war, 49 are still being held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Since Hamas’s October 2023 attack sparked the massive Israeli offensive, mediators have brokered two temporary halts in the fighting during which hostages were freed in exchange for Palestinians in Israeli custody.Recent efforts to broker a new truce have repeatedly failed, with the primary point of contention being Israel’s rejection of Hamas’s demand for a lasting ceasefire.- ‘Can’t take this anymore’ -In Gaza, the civil defence agency said Israeli forces killed at least 12 people on Monday, including six in a clinic housing people displaced by the war.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency.The Israeli military did not respond to an AFP request for comment.Salman Qudum, who told AFP he had survived the attack on the clinic in Gaza City, said: “We don’t know where to go or what to do.”Qudum said the negotiators and mediators in Doha must “apply pressure” to secure a ceasefire “because the people can’t take this anymore”.In a statement on Monday, the military said it had struck “dozens of terrorists, weapons depots, observation posts, military buildings and other terror infrastructures” across Gaza over the past 24 hours.The war has created dire humanitarian conditions for the more than two million people in the Gaza Strip.A US- and Israel-backed group, the Gaza Humanitarian Foundation (GHF), took the lead in food distribution in the territory in late May, when Israel partially lifted a more than two-month blockade on aid deliveries.But its operations have had a chaotic rollout, with repeated reports of aid seekers killed near its facilities while awaiting rations.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 57,523 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The United Nations considers the figures reliable.burs-ser/ami/dcp

Un feu parcourt 450 hectares près de Narbonne, habitants confinés et A9 fermée

Les habitants de plusieurs quartiers de Narbonne ont été appelés préventivement à se confiner, lundi, après la propagation rapide d’un incendie qui a déjà parcouru 450 hectares, a indiqué la préfecture de l’Aude dans un communiqué, et l’autoroute A9 a été fermée en conséquence.Le feu s’est déclaré en début d’après-midi au domaine viticole de Saint-Julien de Septime, près de la route départementale D613, et 350 sapeurs-pompiers et une dizaine d’aéronefs dont quatre canadairs ont été déployés.L’autoroute A9, qui relie la France à l’Espagne en longeant la Méditerranée, a été fermée dans les deux sens “à la demande de la préfecture” à hauteur de la bifurcation vers l’A61, a indiqué à l’AFP Vinci Autoroutes, et les aires de repos à proximité ont été évacuées.Deux routes départementales avaient été fermées plus tôt dans l’après-midi, selon la préfecture.La zone avait déjà été touchée par les flammes le 29 juin, lorsque plusieurs départs de feu avaient consumé 400 hectares sur la commune voisine de Bizanet, et un nouveau feu a emporté dans l’Aude 430 hectares samedi à Douzens, déclenché par une voiture en flammes le long de l’A61 Toulouse-Narbonne.