Netanyahu faces vote with coalition weakened by Gaza truce

With no majority in parliament and surrounded by allies outraged by his acceptance of a US-brokered Gaza ceasefire, Prime Minister Benjamin Netanyahu seems to have set his sights on Israel’s next elections.A political phoenix, Netanyahu is the country’s longest-serving prime minister, has been its dominant political figure for decades and heads one of the most right-wing coalitions in Israel’s history.But he does not hold an absolute parliamentary majority after an ultra-Orthodox party quit in July, protesting against the government’s failure to pass a law to exempt its community from military service.The summer parliamentary recess came at just the right time to shield the government, which now holds just 60 of 120 seats, from motions of no confidence.But the resumption of the Knesset’s work on October 20 heralded the return of transactional politics and potential threats for the government.Under pressure from US President Donald Trump, Netanyahu agreed to a ceasefire with Hamas that came into effect on October 10 after more than two years of war in Gaza.His far-right allies vehemently denounced the agreement, arguing that the military should retain control of the entire Gaza Strip and crush the Palestinian Islamist movement for good.And while they are not abandoning the ship of government, they are raising the price to keep them on board.- June 2026 election? -“The coalition has been weakened by the ceasefire agreement,” said independent analyst Michael Horowitz.”For Netanyahu, the issue is no longer so much about preserving his coalition until the end as it is about positioning himself to win the next elections — even if they are brought forward,” he told AFP.In a televised interview on October 18, Netanyahu said that he would run for office in the next elections and that he expected to win.Those polls are required to take place by late October 2026 but Netanyahu, who has just turned 76, may call early elections or be forced into a fresh vote if another of his allied parties abandons the ruling coalition.Far-right National Security Minister Itamar Ben Gvir has already threatened to stop voting with the coalition if his bill calling for “the death penalty for terrorists” is not put to a parliamentary vote by November 9.Netanyahu must grapple with ideological differences from his far-right partners, who favour resuming the war in Gaza with a view to taking over the territory, from which Israel unilaterally withdrew in 2005.He must also contend with pressure from his allies in the ultra-Orthodox Sephardic Shas party — which has 11 lawmakers and has distanced itself from the government.Without formally leaving the coalition, Shas ministers resigned from the cabinet in July over the issue of military service exemptions for ultra-Orthodox Jews.The coalition’s other ultra-Orthodox party, United Torah Judaism, quit both the government and the coalition.Several Israeli journalists including the high-profile Amit Segal, who is known to be close to Netanyahu, have suggested the premier would opt for June 2026 for early elections.For now, Netanyahu must overcome several obstacles to remain in power, most notably the issue of conscription for ultra-Orthodox Jews.Shas says it will pull its support unless military service exemption is enshrined in law, while the far-right and many in Netanyahu’s Likud party want to force ultra-Orthodox conscription.- Likud in front -If the fragile ceasefire holds, Netanyahu will also have to find post-war solutions for Gaza that will satisfy his far-right partners. They are demanding a vote on at least partial annexation of the occupied West Bank in return for what they see as the relinquishing of Gaza.The Trump administration has repeatedly expressed its opposition to such a move.Israeli financial newspaper Calcalist said that in a bid to shore up its unity, the coalition planned to swiftly pass laws that would give it a better chance of election victory.Among them would be the lowering of the threshold of votes needed to be represented in parliament — an apparent gift to Finance Minister Bezalel Smotrich, whose far-right Religious Zionism party would not reach the required limit under current rules, according to several polls.Another measure would be to lower the voting age to 17, which would give a demographic advantage to the ultra-Orthodox parties.Netanyahu, who is on trial in several corruption cases, is assured of being re-elected as head of Likud at the end of November, as there are no other candidates.And despite strong popular discontent with the government, his party remains the frontrunner according to all polls.

Commerce et cessez-le-feu: Trump entame sa tournée en Asie

Reçu avec tous les honneurs en Malaisie, Donald Trump a débuté dimanche une tournée de plusieurs jours en Asie par la signature d’un accord de cessez-le-feu entre le Cambodge et la Thaïlande.Son voyage l’emmènera ensuite au Japon puis en Corée du Sud, où il espère sceller jeudi un accord commercial avec son homologue chinois Xi Jinping. Le ministre américain des Finances, Scott Bessent, a assuré dimanche que le contexte de cette rencontre cruciale était “très positif”.Le président américain a débuté sa visite en signant une “déclaration commune” avec les Premiers ministres cambodgien Hun Manet et thaïlandais Anutin Charnvirakul, censée mettre fin durablement aux hostilités entre les deux pays asiatiques.”C’est une journée très importante pour tous les peuples d’Asie du Sud-Est”, a assuré Donald Trump à propos de ce texte, qui prévoit notamment le déploiement d’observateurs régionaux et la libération de 18 prisonniers cambodgiens.Le Cambodge et la Thaïlande, qu’oppose un vieux différend frontalier, se sont affrontés en juillet à leur frontière. Ces combats ont fait au moins 43 morts et provoqué des déplacements massifs de population.Donald Trump a une nouvelle fois affirmé dimanche avoir mis fin à huit conflits dans le monde depuis qu’il est revenu au pouvoir en janvier, un chiffre jugé fantaisiste par les experts. – “J’aime ça” -“Je ne devrais pas dire que c’est un hobby, parce que c’est bien plus sérieux qu’un hobby, mais je suis bon à ça et j’aime ça”, a-t-il dit à propos de ses activités de médiation.Pour les dirigeants étrangers, louer le rôle pacificateur de l’imprévisible républicain est devenu une figure diplomatique imposée.Le Premier ministre cambodgien a salué dimanche l'”engagement déterminé” du président américain pour la paix, en rappelant l’avoir nominé pour le prix Nobel, tandis que son homologue thaïlandais lui a exprimé sa “gratitude”.Le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, a lui adopté un ton très chaleureux pour Donald Trump, qui secoue les alliés comme les adversaires des Etats-Unis à force d’attaques douanières.”Nous admirons votre courage et votre ténacité parce que le monde a besoin de dirigeants qui s’engagent fortement pour la paix”, a-t-il déclaré, en assurant avoir “beaucoup en commun” avec son invité.”J’ai été en prison, vous y êtes presque allé”, a même plaisanté Anwar Ibrahim, condamné à plusieurs reprises pendant sa carrière politique, en référence aux poursuites judiciaires dont M. Trump a fait l’objet.- Danse -Donald Trump est apparu dimanche de fort bonne humeur à son arrivée pour cette première visite en tant que président en Malaisie. Il a même esquissé une chorégraphie devant une troupe de danse traditionnelle à l’aéroport.La capitale malaisienne, où le président américain participe à un sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), a aussi accueilli de délicates discussions commerciales américano-chinoises, qui se sont achevées dimanche.Elles doivent préparer la rencontre entre MM. Trump et Xi, jeudi en Corée du Sud, dont les enjeux sont considérables, pour les deux superpuissances comme pour l’économie mondiale.”Je qualifierais (cette discussion avec la Chine) de constructive, riche et approfondie. Elle nous donne la possibilité d’avancer et de préparer la rencontre des dirigeants dans un contexte très positif”, a déclaré Scott Bessent à la presse à Kuala Lumpur, après une deuxième journée de négociations. Les tensions commerciales bilatérales ont à nouveau flambé récemment, notamment lorsque Pékin a décidé de renforcer ses contrôles sur ses exportations de terres rares, des matériaux cruciaux pour l’industrie moderne.- Rencontre avec Lula -Donald Trump, qui face à Pékin oscille entre annonces de droits de douane exorbitants et gestes d’apaisement, a même un temps menacé d’annuler son sommet avec Xi Jinping.Avant son départ de Washington, le président américain s’est également dit “ouvert” à une rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, ce qui serait une première depuis 2019. Il a profité de son passage à Kuala Lumpur pour conclure une série d’accords économiques avec la Malaisie, le Cambodge et la Thaïlande.Il doit aussi y rencontrer son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, un autre dirigeant avec lequel il a engagé un bras de fer politico-commercial.Lundi, Donald Trump est attendu au Japon. Il doit y rencontrer la nouvelle Première ministre, la nationaliste Sanae Takaichi.burs-jhe-ehl-aue/pz

Commerce et cessez-le-feu: Trump entame sa tournée en Asie

Reçu avec tous les honneurs en Malaisie, Donald Trump a débuté dimanche une tournée de plusieurs jours en Asie par la signature d’un accord de cessez-le-feu entre le Cambodge et la Thaïlande.Son voyage l’emmènera ensuite au Japon puis en Corée du Sud, où il espère sceller jeudi un accord commercial avec son homologue chinois Xi Jinping. Le ministre américain des Finances, Scott Bessent, a assuré dimanche que le contexte de cette rencontre cruciale était “très positif”.Le président américain a débuté sa visite en signant une “déclaration commune” avec les Premiers ministres cambodgien Hun Manet et thaïlandais Anutin Charnvirakul, censée mettre fin durablement aux hostilités entre les deux pays asiatiques.”C’est une journée très importante pour tous les peuples d’Asie du Sud-Est”, a assuré Donald Trump à propos de ce texte, qui prévoit notamment le déploiement d’observateurs régionaux et la libération de 18 prisonniers cambodgiens.Le Cambodge et la Thaïlande, qu’oppose un vieux différend frontalier, se sont affrontés en juillet à leur frontière. Ces combats ont fait au moins 43 morts et provoqué des déplacements massifs de population.Donald Trump a une nouvelle fois affirmé dimanche avoir mis fin à huit conflits dans le monde depuis qu’il est revenu au pouvoir en janvier, un chiffre jugé fantaisiste par les experts. – “J’aime ça” -“Je ne devrais pas dire que c’est un hobby, parce que c’est bien plus sérieux qu’un hobby, mais je suis bon à ça et j’aime ça”, a-t-il dit à propos de ses activités de médiation.Pour les dirigeants étrangers, louer le rôle pacificateur de l’imprévisible républicain est devenu une figure diplomatique imposée.Le Premier ministre cambodgien a salué dimanche l'”engagement déterminé” du président américain pour la paix, en rappelant l’avoir nominé pour le prix Nobel, tandis que son homologue thaïlandais lui a exprimé sa “gratitude”.Le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, a lui adopté un ton très chaleureux pour Donald Trump, qui secoue les alliés comme les adversaires des Etats-Unis à force d’attaques douanières.”Nous admirons votre courage et votre ténacité parce que le monde a besoin de dirigeants qui s’engagent fortement pour la paix”, a-t-il déclaré, en assurant avoir “beaucoup en commun” avec son invité.”J’ai été en prison, vous y êtes presque allé”, a même plaisanté Anwar Ibrahim, condamné à plusieurs reprises pendant sa carrière politique, en référence aux poursuites judiciaires dont M. Trump a fait l’objet.- Danse -Donald Trump est apparu dimanche de fort bonne humeur à son arrivée pour cette première visite en tant que président en Malaisie. Il a même esquissé une chorégraphie devant une troupe de danse traditionnelle à l’aéroport.La capitale malaisienne, où le président américain participe à un sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), a aussi accueilli de délicates discussions commerciales américano-chinoises, qui se sont achevées dimanche.Elles doivent préparer la rencontre entre MM. Trump et Xi, jeudi en Corée du Sud, dont les enjeux sont considérables, pour les deux superpuissances comme pour l’économie mondiale.”Je qualifierais (cette discussion avec la Chine) de constructive, riche et approfondie. Elle nous donne la possibilité d’avancer et de préparer la rencontre des dirigeants dans un contexte très positif”, a déclaré Scott Bessent à la presse à Kuala Lumpur, après une deuxième journée de négociations. Les tensions commerciales bilatérales ont à nouveau flambé récemment, notamment lorsque Pékin a décidé de renforcer ses contrôles sur ses exportations de terres rares, des matériaux cruciaux pour l’industrie moderne.- Rencontre avec Lula -Donald Trump, qui face à Pékin oscille entre annonces de droits de douane exorbitants et gestes d’apaisement, a même un temps menacé d’annuler son sommet avec Xi Jinping.Avant son départ de Washington, le président américain s’est également dit “ouvert” à une rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, ce qui serait une première depuis 2019. Il a profité de son passage à Kuala Lumpur pour conclure une série d’accords économiques avec la Malaisie, le Cambodge et la Thaïlande.Il doit aussi y rencontrer son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, un autre dirigeant avec lequel il a engagé un bras de fer politico-commercial.Lundi, Donald Trump est attendu au Japon. Il doit y rencontrer la nouvelle Première ministre, la nationaliste Sanae Takaichi.burs-jhe-ehl-aue/pz

Commerce et cessez-le-feu: Trump entame sa tournée en Asie

Reçu avec tous les honneurs en Malaisie, Donald Trump a débuté dimanche une tournée de plusieurs jours en Asie par la signature d’un accord de cessez-le-feu entre le Cambodge et la Thaïlande.Son voyage l’emmènera ensuite au Japon puis en Corée du Sud, où il espère sceller jeudi un accord commercial avec son homologue chinois Xi Jinping. Le ministre américain des Finances, Scott Bessent, a assuré dimanche que le contexte de cette rencontre cruciale était “très positif”.Le président américain a débuté sa visite en signant une “déclaration commune” avec les Premiers ministres cambodgien Hun Manet et thaïlandais Anutin Charnvirakul, censée mettre fin durablement aux hostilités entre les deux pays asiatiques.”C’est une journée très importante pour tous les peuples d’Asie du Sud-Est”, a assuré Donald Trump à propos de ce texte, qui prévoit notamment le déploiement d’observateurs régionaux et la libération de 18 prisonniers cambodgiens.Le Cambodge et la Thaïlande, qu’oppose un vieux différend frontalier, se sont affrontés en juillet à leur frontière. Ces combats ont fait au moins 43 morts et provoqué des déplacements massifs de population.Donald Trump a une nouvelle fois affirmé dimanche avoir mis fin à huit conflits dans le monde depuis qu’il est revenu au pouvoir en janvier, un chiffre jugé fantaisiste par les experts. – “J’aime ça” -“Je ne devrais pas dire que c’est un hobby, parce que c’est bien plus sérieux qu’un hobby, mais je suis bon à ça et j’aime ça”, a-t-il dit à propos de ses activités de médiation.Pour les dirigeants étrangers, louer le rôle pacificateur de l’imprévisible républicain est devenu une figure diplomatique imposée.Le Premier ministre cambodgien a salué dimanche l'”engagement déterminé” du président américain pour la paix, en rappelant l’avoir nominé pour le prix Nobel, tandis que son homologue thaïlandais lui a exprimé sa “gratitude”.Le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, a lui adopté un ton très chaleureux pour Donald Trump, qui secoue les alliés comme les adversaires des Etats-Unis à force d’attaques douanières.”Nous admirons votre courage et votre ténacité parce que le monde a besoin de dirigeants qui s’engagent fortement pour la paix”, a-t-il déclaré, en assurant avoir “beaucoup en commun” avec son invité.”J’ai été en prison, vous y êtes presque allé”, a même plaisanté Anwar Ibrahim, condamné à plusieurs reprises pendant sa carrière politique, en référence aux poursuites judiciaires dont M. Trump a fait l’objet.- Danse -Donald Trump est apparu dimanche de fort bonne humeur à son arrivée pour cette première visite en tant que président en Malaisie. Il a même esquissé une chorégraphie devant une troupe de danse traditionnelle à l’aéroport.La capitale malaisienne, où le président américain participe à un sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), a aussi accueilli de délicates discussions commerciales américano-chinoises, qui se sont achevées dimanche.Elles doivent préparer la rencontre entre MM. Trump et Xi, jeudi en Corée du Sud, dont les enjeux sont considérables, pour les deux superpuissances comme pour l’économie mondiale.”Je qualifierais (cette discussion avec la Chine) de constructive, riche et approfondie. Elle nous donne la possibilité d’avancer et de préparer la rencontre des dirigeants dans un contexte très positif”, a déclaré Scott Bessent à la presse à Kuala Lumpur, après une deuxième journée de négociations. Les tensions commerciales bilatérales ont à nouveau flambé récemment, notamment lorsque Pékin a décidé de renforcer ses contrôles sur ses exportations de terres rares, des matériaux cruciaux pour l’industrie moderne.- Rencontre avec Lula -Donald Trump, qui face à Pékin oscille entre annonces de droits de douane exorbitants et gestes d’apaisement, a même un temps menacé d’annuler son sommet avec Xi Jinping.Avant son départ de Washington, le président américain s’est également dit “ouvert” à une rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, ce qui serait une première depuis 2019. Il a profité de son passage à Kuala Lumpur pour conclure une série d’accords économiques avec la Malaisie, le Cambodge et la Thaïlande.Il doit aussi y rencontrer son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, un autre dirigeant avec lequel il a engagé un bras de fer politico-commercial.Lundi, Donald Trump est attendu au Japon. Il doit y rencontrer la nouvelle Première ministre, la nationaliste Sanae Takaichi.burs-jhe-ehl-aue/pz

En Thaïlande, début d’une année de deuil après le décès de la reine mère Sirikit

Les Thaïlandais se revêtent d’habits sombres et le royaume se couvre de portraits dorés pour entamer dimanche une année de deuil officiel après le décès de la reine mère Sirikit, mère de l’actuel roi, dont le corps reposera pendant un an en chapelle ardente. Des centaines de Thaïlandais, en deuil, se sont rassemblés pour attendre et saluer le cortège transportant la dépouille de la veuve du roi Bhumibol Adulyadej, de l’hôpital où elle est décédée vendredi à l’âge de 93 ans, vers le Palais royal de Bangkok. La famille royale est vénérée en Thaïlande, où le roi est considéré comme le père de la nation et un symbole de l’idéal bouddhiste. La ferveur que génère cette figure semi-divine a peu d’équivalent dans le monde moderne. A travers le pays, des portraits ornés d’or ont été accrochés dans les espaces publics et dans les maisons. Une vaste couverture médiatique accompagne le début de cette année de deuil, faisant l’éloge de la reine mère Sirikit, surnommée dans sa jeunesse la “Jackie Kennedy d’Asie”.Dans les hôtels comme dans les supermarchés, d’immenses écrans numériques diffusent en noir et blanc des messages en hommage à la reine mère.Parmi les admirateurs de la famille royale rassemblés dimanche devant le Palais, Tanaburdee Srimuang. Ce jeune homme est “heureux d’être ici pour elle une dernière fois”. “Je savais que ce jour viendrait (…) mais je suis triste, très triste”, confie Taksina Puttisan, 52 ans. Elle a tenu à rendre hommage à sa “gentillesse envers les Thaïlandais ” qui “restera à jamais dans nos esprits”.Les présentateurs des journaux télévisés portent du noir et les habitants sont invités à porter des vêtements aux couleurs sombres et à limiter les rassemblements publics festifs pendant 90 jours. Environ la moitié des personnes croisées dans un supermarché et dans une rue commerçante du centre de Bangkok dimanche à la mi-journée portaient les couleurs traditionnelles de deuil thaïlandais, noir ou blanc, a constaté un journaliste de l’AFP. Le célèbre groupe de K-pop Blackpink a maintenu ses concerts à guichets fermés samedi et dimanche au stade national Rajamangala, qui compte 50.000 places à Bangkok, mais les spectateurs ont été invités “à porter une tenue noire en signe de deuil”.Tout au long de ses 66 ans de mariage avec le roi Bhumibol Adulyadej, qui a régné pendant 70 ans, elle a été considérée comme une mère attentionnée pour la nation. – “Plusieurs maladies” -Samedi, le Premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul a retardé son départ pour la Malaisie, où se tient le sommet de l’Asean et où doit être signé un accord de cessez-le-feu entre Thaïlande et Cambodge, en présence du président américain Donald Trump. Il s’est toutefois envolé pour Kuala Lumpur afin de signer dimanche cet accord trouvé après des affrontements transfrontaliers en juillet qui ont fait plus de 40 morts et des centaines de milliers de déplacés. “J’adresse mes condoléances au grand peuple de Thaïlande”, a déclaré Donald Trump sur Truth Social, depuis son avion présidentiel. “Afin de satisfaire tout le monde pour cet événement majeur, nous signerons l’accord de paix dès notre arrivée” en Malaisie, a-t-il indiqué. L’actuel roi Maha Vajiralongkorn, monté sur le trône de Thaïlande en 2016, reste dans l’ombre de son père défunt qui demeure une figure vénérée et a été perçu comme le pilier le plus stable de la nation.Le couple glamour et puissant qu’il formait avec Sirikit avait consolidé la place de la monarchie au cœur de la société thaïlandaise.Affaiblie depuis une attaque cérébrale, la reine mère n’apparaissait plus en public depuis des années. Selon un communiqué du palais, Sirikit avait “souffert de plusieurs maladies” depuis son hospitalisation en 2019, dont une infection sanguine survenue ce mois-ci.Dans les années 1960, avec son époux, ils ont donné à la monarchie thaïlandaise une image de modernité: toujours habillée au goût du jour, Sirikit fréquentait notamment les concerts de jazz, dont Bhumibol était friand, et posait dans les magazines féminins.Le couple fréquentait les présidents américains et a rencontré Elvis Presley en 1960.Mais Sirikit parcourait aussi la Thaïlande pour rendre visite aux villageois des zones rurales. Elle a été surnommée “la Mère de la Nation” et la date de son anniversaire a été choisie comme le jour de la fête des mères du pays.

Ligue 1: à Lille, rebond attendu contre Metz

Surpris par le PAOK Salonique (4-3) jeudi soir en Ligue Europa, Lille a été puni par son manque d’engagement, signe d’une inconstance à laquelle il doit remédier dès dimanche (15h00) lors de la réception de Metz en Ligue 1.À l’heure de cette neuvième journée de championnat, il est bien difficile de juger le début de saison du Losc (6e, 14 points), qui donne l’impression de ne pas avoir trouvé son rythme de croisière.Après un départ convaincant, ponctué d’un match nul et trois succès, la machine s’est enrayée avec une déroute à Lens (3-0), une défaite contre Lyon (1-0), et une autre contre le PAOK, entrecoupées de bons résultats à Rome (1-0), contre le Paris SG (1-1) et à Nantes (2-0).Mais ces trois défaites ne se ressemblent pas, selon l’entraîneur Bruno Genesio: “Il y a certaines défaites comme celles de jeudi (contre le PAOK, NDRL) qui font tache à la fois dans le résultat et dans le contenu. Concernant les deux autres défaites en championnat, ce sont des matches complètement différents pour moi, avec un contenu qui était très intéressant.”La marge de progression de ses Dogues se situe dans leur “manque d’efficacité”, selon lui. “Ce qui nous manque, c’est de la régularité dans l’efficacité offensive et défensive, affirme l’entraîneur de 59 ans. On dit souvent que les grandes équipes sont celles qui concrétisent le mieux leurs temps forts et qui passent leur moins mauvais temps faible possible.”Le match contre l’OL a été l’exemple parfait de ce propos: les Nordistes ont largement dominé mais n’ont jamais réussi à inscrire le moindre but.- “Faire un match exemplaire” -Mais avant de penser à progresser dans cet aspect essentiel du jeu, Lille doit d’abord renouer avec les “fondamentaux” oubliés en première période contre le club grec, selon Genesio.”L’idée, c’est vraiment de faire un match exemplaire demain, confirme le latéral droit Thomas Meunier. Le message dans le vestiaire après le match (jeudi) était clairement: il va falloir rectifier. Ce n’est pas la même compétition, pas le même adversaire, mais c’est aussi important pour la suite de l’aventure en général du Losc, de pouvoir se dire qu’on peut redresser la tête.”La venue au Stade Pierre-Mauroy de Metz, dernier de Ligue 1 sans le moindre succès, représente une occasion idéale pour se relancer, même si Lille a connu des difficultés contre des équipes a priori inférieures cette saison (Brann Bergen, PAOK Salonique).De là à s’inquiéter? “Si on s’inquiète, c’est qu’on est idiot, parce que ça veut dire qu’on ne tient pas compte de nos erreurs, répond Bruno Genesio. Tout le monde en fait, mais ce qui est important c’est de ne pas les reproduire. Donc si on entre sur le terrain en sous-estimant Metz, ça voudra dire qu’on n’aura rien compris à ce qui s’est passé jeudi et qu’on est idiot.”Les Lillois devront faire sans leur buteur Olivier Giroud, ni leur ailier Ethan Mbappé, victimes de “petits accidents” à l’entraînement, selon Genesio. Le taulier de la défense Alexsandro reste aussi à l’infirmerie. Mais toutes ces absences ne constitueront pas d’excuses pour autant.