Ligue des champions féminine: échec cuisant pour le Paris SG, déjà éliminé

Totalement inoffensif, le Paris Saint-Germain est éliminé de la Ligue des champions féminine avant même la 6e et dernière journée de la phase de ligue après son triste nul à domicile contre Louvain (0-0), mardi.Avec ce seul point pris en cinq matches, les Parisiennes ne peuvent plus accrocher la 12e place, la dernière qualificative pour les barrages, occupée par le Paris FC (5 points) qui joue mercredi en Norvège contre Valerenga.Cette élimination précoce marque un net recul du PSG dans la hiérarchie. Les joueuses de la capitale n’ont plus remporté un match de C1 depuis un quart de finale retour contre Häcken (3-0) en mars 2024.La saison dernière, le club de la capitale avait été éliminé en barrages par la Juventus Turin (3-1/2-1).Cette année le PSG a perdu ses quatre premiers matches de Ligue des champions. L’équipe restait pourtant sur un succès convaincant sur le terrain de l’Olympique de Marseille (5-1) en Première Ligue, où elle est deuxième derrière l’OL Lyonnes, qui joue à Manchester United mercredi.Jamais vraiment dangereuses malgré leur domination d’ensemble au Parc des Princes mardi, les joueuses de Paulo César n’ont eu que quelques occasions, par la Nigériane Jennifer Echegini (45+1) ou la Brésilienne Vitoria Yaya (15, 53).Il a aussi manqué quelques centimètres à la Néerlandaise Romée Leuchter pour reprendre un centre d’Olga Carmona(59) et Griedge Mbock a envoyé au-dessus de la barre transversale une ultime occasion (90+3).Il reste aux Parisiennes (16e) un match au Benfica Lisbonne la semaine prochaine pour sauver l’honneur.

Ligue des champions: Monaco arrache une victoire importante contre Galatasaray

Monaco, au bord de la crise de nerfs, a empoché mardi contre Galatasaray (1-0) un succès crucial en vue de la qualification pour les barrages de la Ligue des champions, grâce à un but de Folarin Balogun.L’attaquant américain a marqué (68e) pour le troisième match consécutif de C1, une performance qu’aucun Monégasque n’a réalisée depuis son illustre prédécesseur Radamel Falcao, en 2017.Avec neuf points en six rencontres, l’ASM pointe à la 18e place sur 36, mais avec le Real Madrid puis la Juventus à affronter lors des deux dernières journées, en janvier, tout reste encore à faire pour terminer dans le top 24 synonyme de ticket pour le tour suivant.Les joueurs de la Principauté se présenteront à ces deux rendez-vous ragaillardis par leur performance de mardi. Face aux Turcs, ils ont fait preuve d’abnégation et de solidité collective pour se relever d’un pénalty raté et résister à leurs adversaires.Les hommes de Sébastien Pocognoli ont aussi bénéficié d’un coup du sort pour marquer. Blessé à une cuisse, le gardien stambouliote Ugurcan Cakir a dû laisser sa place à Günay Güvenç, juste avant le corner qui a mené au but de Balogun (68e).Dans un Stade Louis-II très bruyant et entièrement acquis à la cause turque, Galatasaray a essayé de frapper en premier. Les percussions de Leroy Sané à droite et de Baris Yilmaz à gauche, accompagnées des appels du maître à jouer allemand Ilkay Gündogan ont pour mission de mettre en orbite le buteur nigérian Victor Osimhen.- Zakaria rate un pénalty -Ces rouages sont parfaitement huilés à Galatasaray. Et progressivement, après quelques ratés dans le jeu (6e, 9e), puis à la conclusion, comme sur cette reprise de Gündogan au-dessus sur un centre de l’ex-Monégasque Ismail Jakobs (13e) ou cette tête d’Osimhen non cadrée (16e), ils sont été de plus en plus précis.Les ultras monégasques en conflit avec la direction sportive du club, dont ils souhaitent “la démission”, ont eu beau revenir après un quart d’heure de grève d’encouragement, ils ont été aussi dominés que leurs joueurs. Mais ni Yilmaz (19e), ni Sané (34e), ni Osimhen par deux fois (36e et 39e) ne sont parvenus à battre Lukas Hradecky et sa défense, tous très concentrés.Mieux pour Monaco, ils ont également été dangereux. De sa loge, le Prince Albert, accompagné du président milliardaire russe du club Rouge et Blanc, Dmitry Rybolovlev, a pu apprécier trois belles opportunités de son équipe. Par deux fois, les frappes puissantes de Maghnès Akliouche ont obligé Cakir à deux parades (20e, 30e). Tandis que la transition rageuse du capitaine Denis Zakaria, terminée par une tête de peu à côté sur un centre de Takumi Minamino aurait pu mériter meilleur sort (24e).C’est au retour des vestiaires que les Monégasques ont décidé réagir. Et ils auraient dû mener avant l’heure de jeu. D’abord, Cakir a sorti la reprise de Minamino (48e). Mais le Japonnais plus prompt a devancé Davinson Sanchez pour provoquer un pénalty, que l’arbitre a accordé après l’intervention de l’assistance vidéo à l’arbitrage. Zakaria a embrassé le ballon mais il a raté sa tentative, tirant fort sur le portier turc (50e). Après ce pénalty raté, c’est Folarin Balogun, qui s’est magistralement raté, au terme d’une action parfaitement menée par Akliouche puis Minamino, dernier passeur (59e). L’Américain aurait pu s’effondrer, puisque derrière, il en a encore manqué une belle (62e). Mais, il n’en a rien été. Et Monaco a arraché une victoire pleine de symbole. 

Ligue des champions: le Barça et le Bayern renversants, Liverpool se rassure, l’OM se relance

Porté par un doublé de Jules Koundé, le FC Barcelone a renversé Francfort 2-1 mardi pour la 6e journée de la Ligue des champions, où Liverpool en crise s’est rassuré en arrachant la victoire contre l’Inter Milan, tandis que l’OM s’est fait peur mais a assuré l’essentiel contre l’Union Saint-Gilloise.Leader de la Liga, mais sur courant alternatif sur la scène européenne, le Barça a bien cru enregistrer un troisième revers après ceux contre le PSG (2-1) et Chelsea (3-0), rapidement mené 1-0 par Francfort.Malgré la présence de son trio offensif Yamal-Raphinha-Lewandowski, c’est bien un défenseur qui a finalement permis le salut des Blaugranas: le Français Jules Koundé, auteur d’un improbable doublé en quelques minutes (50e, 53e), de deux têtes bien placées, alors qu’il n’avait jusqu’ici marqué qu’à une seule reprise en C1.Replacés au classement (14e, 10 points), les Catalans sont toujours en course pour les barrages, voire les 8es.Le Bayern Munich, lui aussi mené 1-0, face au Sporting Portugal, a également renversé le match (3-1), deux semaines après sa seule défaite de la saison contre Arsenal.Ce 5e succès en six rencontres de C1 permet aux Bavarois de pointer à la deuxième place derrière les Gunners, toujours invaincus et qui jouent à Bruges mercredi (21h00).- Liverpool respire -Liverpool, champion d’Angleterre en difficulté en championnat (10e) et perturbé par l’affaire Salah, a lui arraché sur le fil un précieux succès sur la pelouse de l’Inter Milan (1-0), et prend provisoirement la 8e place (12 points).En pleine crise après la mise à l’écart de leur légende Mo Salah, auteur de propos virulents contre ses dirigeants le week-end dernier et qui n’était pas du voyage à San Siro, les Reds ont voulu se rassurer, sans s’exposer.Une faute de Bastoni dans sa surface en fin de match leur a offert un penalty, converti par Szoboszlai (88e). Les Milanais, qui ont rapidement perdu Calhanoglu, sorti blessé, sont eux 5es.L’Atalanta Bergame (3e, 13 points), vainqueur de Chelsea 2-1 après avoir été mené, et l’Atlético de Madrid (7e, 12 points), qui a renversé le PSV Eindhoven (3-2), ont également fait un pas vers les 8es de finale.Tottenham, tranquille vainqueur de Prague (3-0), est lui aux portes du Top 8 avec 11 points.- Monaco et l’OM rêvent de barrages -L’Olympique de Marseille, toujours aussi imprévisible, s’est fait peur contre l’Union Saint-Gilloise mais a signé un précieux succès en Belgique (3-2), et a les barrages en vue.Habitué aux fins de match mal maîtrisées, l’Olympique de Marseille a cette fois cédé en début de rencontre, sa défense passive laissant Anan Khalaili, seul dans la surface, ouvrir le score (5e).Un but du Brésilien Igor Paixao et un doublé de Mason Greenwood plus tard, les Marseillais semblaient à l’abri, avant que Khalaili ne réduise le score (71e). Les démons marseillais ont alors failli resurgir, mais deux buts belges ont finalement été annulés après arbitrage vidéo.Derrière l’OM (16e), Monaco (18e) a bien cru avoir des regrets contre Galatasaray, avec de nombreuses occasions manquées, dont un penalty pas converti par le capitaine Denis Zakaria (50e). L’attaquant américain Folarin Balogun a finalement libéré Louis II, en signant le but de la victoire (68e, 1-0). Un succès essentiel avant d’affronter le Real Madrid et la Juventus.

Ligue des champions: Paixao entre deux eaux

Fautif sur l’ouverture du score de l’Union Saint-Gilloise avant d’inscrire le but égalisateur qui a lancé l’OM vers une succès précieux, Igor Paixao, aligné dans une position hybride, a vécu une soirée contrastée mardi au Lotto Park.Tout avait mal débuté pour le Brésilien contraint d’arpenter inlassablement son flanc gauche dans le schéma assez inédit dessiné par Roberto de Zerbi.Un 3-4-3 (sans Pavard, ni Balerdi confinés au banc au coup d’envoi) qui a commencé par mettre le Brésilien dans l’embarras. Le N.14 de l’OM a d’abord semblé perdu, pris de vitesse à trois reprises durant les quatorze premières minutes et perdant ses premiers duels.Et surtout, l’ancien buteur de Feyenoord a très mal défendu à la 5e minute sur le but de l’ouverture bruxelloise signé Anan Khalaili, qui a pu s’appliquer à l’entrée des seize mètres pour fixer Geronimo Rulli, sans être gêné par son opposant.Comme une confirmation que le Brésilien, certes besogneux, n’est pas forcément à l’aise quand il faut défendre sur l’homme.Sa gestuelle lors de la discussion qui a suivi ce coup de semonce avec son capitaine d’un soir Pierre-Emile Hojbjerg a mis en évidence ses interrogations: dois-je jouer plus haut ou plus bas ?, a-t-il semblé demander.Mais quand il lui est arrivé de jouer plus en avant sur l’échiquier phocéen, Paixao a justifié les 35 millions d’euros investis par l’OM en août dernier pour l’arracher à Feyenoord, ce qui en avait fait le transfert le plus cher de l’histoire du club marseillais.- Quatre buts en Ligue des champions -A la 15e minute, il a signé son quatrième but déjà cette saison en Ligue des champions, après son doublé face à l’Ajax en septembre et sa frappe aussi formidable qu’inutile face au Sporting Portugal fin octobre.A Bruxelles, il a profité d’une action construite par ses deux acolytes en attaque, Greenwood et Aubameyang pour tromper le gardien Scherpen coupable d’avoir repoussé le ballon dans les pieds du Marseillais.Un quart d’heure bruxellois finalement à l’image de sa première saison en France: des début timides, conséquence logique d’une reprise tardive et d’une blessure qui l’avait laissé deux mois sur le flanc, avant de retrouver de belles sensations.Et de redevenir le joueur qui avait inscrit 18 buts et adressé 14 passes décisives la saison passée à Rotterdam. Des statistiques qui avaient poussé les dirigeants olympiens à sortir le chéquier.”Quand je regarde le marché des ailiers qui ont bougé cet été, il est dans les prix. C’est un joueur qui a prouvé en Ligue des champions et qui était meilleur joueur de son championnat la saison dernière”, avait justifié le directeur du football Medhi Benatia en septembre.”Avec un joueur comme ça, Marseille va vivre encore de belles soirées”, avait dit John Heintinga, entraîneur de l’Ajax à l’époque où Paixao avait puni le club d’Amsterdam. 

Ligue des champions: le Barça et le Bayern renversants, Liverpool se rassure, l’OM se relance

Porté par un doublé de Jules Koundé, le FC Barcelone a renversé Francfort 2-1 mardi pour la 6e journée de la Ligue des champions, où Liverpool en crise s’est rassuré en arrachant la victoire contre l’Inter Milan, tandis que l’OM s’est fait peur mais a assuré l’essentiel contre l’Union Saint-Gilloise.Leader de la Liga, mais sur courant alternatif sur la scène européenne, le Barça a bien cru enregistrer un troisième revers après ceux contre le PSG (2-1) et Chelsea (3-0), rapidement mené 1-0 par Francfort.Malgré la présence de son trio offensif Yamal-Raphinha-Lewandowski, c’est bien un défenseur qui a finalement permis le salut des Blaugranas: le Français Jules Koundé, auteur d’un improbable doublé en quelques minutes (50e, 53e), de deux têtes bien placées, alors qu’il n’avait jusqu’ici marqué qu’à une seule reprise en C1.Replacés au classement (14e, 10 points), les Catalans sont toujours en course pour les barrages, voire les 8es.Le Bayern Munich, lui aussi mené 1-0, face au Sporting Portugal, a également renversé le match (3-1), deux semaines après sa seule défaite de la saison contre Arsenal.Ce 5e succès en six rencontres de C1 permet aux Bavarois de pointer à la deuxième place derrière les Gunners, toujours invaincus et qui jouent à Bruges mercredi (21h00).- Liverpool respire -Liverpool, champion d’Angleterre en difficulté en championnat (10e) et perturbé par l’affaire Salah, a lui arraché sur le fil un précieux succès sur la pelouse de l’Inter Milan (1-0), et prend provisoirement la 8e place (12 points).En pleine crise après la mise à l’écart de leur légende Mo Salah, auteur de propos virulents contre ses dirigeants le week-end dernier et qui n’était pas du voyage à San Siro, les Reds ont voulu se rassurer, sans s’exposer.Une faute de Bastoni dans sa surface en fin de match leur a offert un penalty, converti par Szoboszlai (88e). Les Milanais, qui ont rapidement perdu Calhanoglu, sorti blessé, sont eux 5es.L’Atalanta Bergame (3e, 13 points), vainqueur de Chelsea 2-1 après avoir été mené, et l’Atlético de Madrid (7e, 12 points), qui a renversé le PSV Eindhoven (3-2), ont également fait un pas vers les 8es de finale.Tottenham, tranquille vainqueur de Prague (3-0), est lui aux portes du Top 8 avec 11 points.- Monaco et l’OM rêvent de barrages -L’Olympique de Marseille, toujours aussi imprévisible, s’est fait peur contre l’Union Saint-Gilloise mais a signé un précieux succès en Belgique (3-2), et a les barrages en vue.Habitué aux fins de match mal maîtrisées, l’Olympique de Marseille a cette fois cédé en début de rencontre, sa défense passive laissant Anan Khalaili, seul dans la surface, ouvrir le score (5e).Un but du Brésilien Igor Paixao et un doublé de Mason Greenwood plus tard, les Marseillais semblaient à l’abri, avant que Khalaili ne réduise le score (71e). Les démons marseillais ont alors failli resurgir, mais deux buts belges ont finalement été annulés après arbitrage vidéo.Derrière l’OM (16e), Monaco (18e) a bien cru avoir des regrets contre Galatasaray, avec de nombreuses occasions manquées, dont un penalty pas converti par le capitaine Denis Zakaria (50e). L’attaquant américain Folarin Balogun a finalement libéré Louis II, en signant le but de la victoire (68e, 1-0). Un succès essentiel avant d’affronter le Real Madrid et la Juventus.

Ligue des champions: l’OM tremble mais touche au but grâce à Greenwood

Porté par le talent de Mason Greenwood, Marseille a fait un pas important vers la qualification pour les barrages de la Ligue des champions en allant battre l’Union Saint-Gilloise 3-2 mardi à Bruxelles, au bout d’un match rendu fou par la fébrilité défensive marseillaise.Que retenir d’un tel match, où l’OM a été à la fois brillant offensivement, incroyablement fragile défensivement, et tour à tour menacé puis sauvé par les erreurs et les miracles de son gardien Geronimo Rulli ? Les trois points, sans doute, et le classement. Car l’OM est désormais un peu plus solidement installé du bon côté de la barrière, à la 16e place, avec une petite marge donc sur le “cut”, placé en-dessous du 24e rang.Mais quelle frayeur… Alors qu’ils menaient 3-1, les joueurs de Roberto De Zerbi ont en effet failli tout gâcher en laissant les Belges revenir dans le match. Ils ont alors été sauvés deux fois de l’égalisation (76e et 90e minutes) par des hors-jeu au centimètre détectés par les géomètres de la VAR.Puis dans le temps additionnel, c’est Rulli, vraiment pas très convaincant jusque-là, qui a sorti un arrêt exceptionnel (90+3) pour ne pas abandonner deux points si précieux sur la pelouse de l’USG.Au bout du compte, l’OM a quelques problèmes à régler, c’est évident. Mais il a aussi les cartes en main pour valider sa qualification lors des deux derniers matchs, contre Liverpool au Vélodrome puis en Belgique, encore, face à Bruges.- Défense remodelée -La Ligue des champions donne donc un peu d’air à Marseille, qui enchaîne une deuxième victoire après son beau succès face à Newcastle (2-1), dont on pensait alors qu’il pouvait être fondateur.Seulement voilà, les très inconstants Olympiens ont perdu le fil depuis cette victoire, suivie par deux matchs d’une grande médiocrité, un nul contre Toulouse (2-2) et une défaite (1-0) à Lille.Et mardi encore, les premières minutes ont été celles d’une équipe un peu perdue. Et sur la pelouse du Lotto Park, qu’ils empruntent en Ligue des champions à leurs voisins d’Anderlecht, les joueurs de l’USG en ont vite profité.A la 5e minute, Anan Khalaili a ainsi ouvert le score d’une belle frappe du gauche au premier poteau. Sur le coup, Paixao à gauche et la défense remodelée par De Zerbi, sans Leonardo Balerdi ni Benjamin Pavard, ont été mis hors de position dès la première incursion belge.Très vite, Marseille a tout de même repris le contrôle total du ballon. Mais pas nécessairement du match, car l’USG s’est assez bien accommodée de sa position basse et des quelques opportunités de contres qu’elle lui offrait.- Greenwood impressionne -L’édifice belge était tout de même fragile et il a cédé assez vite. A la 15e minute, Paixao a ainsi égalisé après une intervention très moyenne de l’immense gardien belge Kjell Scherpen (2,06 m) sur une frappe pourtant mollassonne de Pierre-Emerick Aubameyang (1-1).Et juste avant la pause, l’USG a eu le tort de laisser de l’espace à Greenwood. Très moyennement impliqué dans le travail défensif depuis le début du match, l’Anglais a en revanche toujours les jambes pour ce genre de ballons et il en a profité. Après un relais avec Aubameyang, il a placé l’OM en tête (2-1, 41e).De retour sur la pelouse, Greenwood encore semblait avoir mis l’OM à l’abri avec une action de classe. La passe de Matt O’Riley, donnée dans le bon tempo, lui a permis d’enchaîner presque tranquillement dribble derrière la jambe d’appui et frappe enroulée du gauche (3-1, 58e).Mais alors que la dernière demi-heure aurait dû être celle de la sérénité, elle a été celle de la souffrance et des approximations, surtout après le nouveau but de Khalaili, (3-2, 71e), consécutif à une claquette insuffisante de Rulli.Mais l’OM a tenu. Toujours inconstante, toujours fragile, toujours aussi difficile à lire, l’équipe de De Zerbi avance, au moins.

67 journalistes tués en un an, près de la moitié dans la bande de Gaza, selon RSF

67 journalistes ont été tués dans l’exercice ou en raison de leur métier à travers le monde en un an, dont près de la moitié dans la bande de Gaza “sous le feu des forces armées israéliennes”, accuse Reporters sans frontières dans son bilan 2025 publié mardi.”Le nombre de journalistes tués (du 1er décembre 2024 au 1er décembre 2025, ndlr) est reparti à la hausse, du fait des pratiques criminelles de forces armées régulières ou non et du crime organisé”, déplore l’organisation de défense de la liberté de la presse, selon qui “les journalistes ne meurent pas, ils sont tués”.Six jours après la condamnation du journaliste français Christophe Gleizes à sept ans de prison en appel en Algérie, pour apologie du terrorisme, RSF fait aussi état de 503 journalistes détenus à ce jour dans 47 pays du monde (121 en Chine, 48 en Russie, 47 en Birmanie). L’organisation compte aussi 135 journalistes disparus, dont certains depuis plus de 30 ans, et 20 journalistes otages, principalement en Syrie et au Yémen.Reporters sans frontières avait dénombré 49 journalistes tués en 2023, l’un des chiffres les plus bas des vingt dernières années, mais la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza depuis les attaques meurtrières du Hamas le 7 octobre 2023 a nourri une hausse de ce bilan en 2024 (66 tués selon un bilan réactualisé) et 2025 (67).”Voilà où mène la haine des journalistes, voilà où mène l’impunité”, a dénoncé la directrice éditoriale de RSF, Anne Bocandé, auprès de l’AFP.”Il y a aujourd’hui un vrai enjeu, c’est que les gouvernements se réinvestissent dans la question de la protection des journalistes et ne fassent pas au contraire d’eux des cibles”, ajoute-t-elle.Avec au moins 29 employés de médias tués ces douze derniers mois dans le territoire palestinien pendant qu’ils exerçaient leur métier, et au moins 220 depuis octobre 2023 en comptant aussi ceux qui sont morts en dehors de leur activité professionnelle, “l’armée israélienne est le pire ennemi des journalistes”, accuse RSF. L’armée israélienne “ne prend pas délibérément pour cible les journalistes, comme cela a été affirmé”, a indiqué un porte-parole israélien à l’AFP en réponse à la publication de RSF, ajoutant “qu’il y a des risques inhérents au fait de se trouver dans une zone de combat”. – “Pas des balles perdues” -Alors que les journalistes doivent être protégés comme des civils sur les zones de conflit, l’armée israélienne a été accusée à plusieurs reprises de les viser délibérément et a fait l’objet de plaintes pour crimes de guerre à ce sujet.L’armée israélienne avait notamment assumé avoir ciblé un célèbre correspondant d’Al-Jazeera, Anas al-Sharif, tué parmi cinq autres professionnels lors d’une frappe en août, en le qualifiant de “terroriste” qui “se faisait passer pour un journaliste”. Des accusations sans preuves, avait rétorqué RSF à l’époque.”Il existe des dizaines d’exemples de journalistes actifs au sein d’organisations terroristes dans la bande de Gaza”, a martelé le porte-parole militaire israélien joint par l’AFP, affirmant qu’Israël continuerait “de combattre les organisations terroristes meurtrières tout en s’efforçant de minimiser les dommages causés aux civils”.La directrice éditoriale de RSF dénonce la tendance à “dénigrer” des journalistes pour “justifier les crimes”.”Il ne s’agit pas de balles perdues. C’est véritablement du ciblage de journalistes parce qu’ils informent le monde de ce qui se passe sur ces terrains-là”, explique-t-elle.Reporters sans frontières déplore aussi “l’année la plus meurtrière au Mexique depuis au moins trois ans”, avec neuf journalistes tués, “malgré les engagements” pris par la présidente de gauche élue en 2024 Claudia Sheinbaum.Les victimes “couvraient l’actualité locale, dénonçaient le crime organisé ou ses liens avec les politiques et avaient reçu des menaces de mort explicites”, explique l’organisation.L’Ukraine (trois journalistes tués dont le photoreporter français Antoni Lallican), et le Soudan (quatre journalistes tués) sont les autres pays au bilan le plus meurtrier selon RSF. D’autres organisations ont des bilans différents en raison de méthodes de calcul qui varient. Sur son site internet, l’Unesco dénombre ainsi 91 journalistes tués à ce jour dans le monde en 2025.