Nigeria refinery aims to be world’s biggest with expansionSun, 26 Oct 2025 16:16:22 GMT

Nigeria’s Dangote oil refinery, already the largest in Africa, aims to become the biggest in the world in three years’ time with an expansion doubling its capacity, its owner said on Sunday.”We are more than doubling the barrels (per day)… to 1.4 million from 650,000,” said Aliko Dangote, a Nigerian businessman who is Africa’s richest …

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Une semaine après le vol de bijoux au Louvre, deux suspects en garde à vue

Une semaine après le vol spectaculaire de huit joyaux de la couronne de France en quelques minutes au musée du Louvre, deux hommes, soupçonnés d’avoir fait partie du commando, ont été placés en garde à vue, mais les bijoux restent introuvables.Les deux suspects sont âgés d’une trentaine d’années et sont originaires de Seine-Saint-Denis, a indiqué une source proche du dossier. Ils sont connus des service de police pour des vols, a-t-elle ajouté.Selon cette même source, l’un des deux hommes a été interpellé samedi soir à l’aéroport de Roissy alors qu’il s’apprêtait à partir pour l’Algérie. Il a été placé en garde à vue, tout comme un autre suspect, pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs criminelle. Ces gardes à vue peuvent durer jusqu’à 96 heures. Les interpellations des deux suspects avaient été révélées par Le Parisien et partiellement par Paris-Match, et confirmées à l’AFP par deux sources proches du dossier. Dans un communiqué, la procureure de Paris, Laure Beccuau, a confirmé dimanche “que les enquêteurs de la BRB (Brigade de répression du banditisme) (avaient) procédé à des interpellations dans la soirée (de) samedi”.La révélation des interpellations “ne peut que nuire aux efforts d’investigation de la centaine d’enquêteurs mobilisés, dans la recherche tant des bijoux volés que de l’ensemble des malfaiteurs”, a-t-elle déploré.Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a adressé sur X ses “plus vives félicitations aux enquêteurs qui ont travaillé sans relâche comme je le leur ai demandé et qui ont toujours eu toute ma confiance”.Selon l’une des sources proches du dossier, les interpellations ont été réalisées par la BRB avec le soutien de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI).Les deux suspects sont soupçonnés d’avoir fait partie du commando de quatre hommes qui a dérobé huit joyaux de la couronne de France, estimés à 88 millions d’euros, dimanche dernier.Vers 9H30 ce 19 octobre, ils avaient installé un camion-élévateur au pied du musée, sur le quai François-Mitterrand, et deux d’entre eux, visages masqués, se sont hissés avec une nacelle jusqu’à la galerie Apollon.Après avoir brisé une fenêtre et les vitrines contenant les bijoux à l’aide de disqueuses, les voleurs sont repartis à bord de deux puissants scooters conduits par leurs complices.Le cambriolage, qui a fait le tour de la planète, a duré en tout sept à huit minutes.- ADN et vidéosurveillance -Les investigations, confiées à la BRB et à l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC), mobilisent une centaine d’enquêteurs.Plus “de 150 prélèvements de traces ADN, papillaires et autres ont été réalisés” sur les lieux du cambriolage, avait annoncé jeudi Laure Beccuau.Dans leur fuite, les malfaiteurs ont abandonné entre autres des gants, un casque, deux disqueuses, un chalumeau, un gilet jaune et un talkie-walkie sur lesquels des prélèvements ont été effectués. Ils ont également laissé tomber la couronne de l’impératrice Eugénie, qui a été abîmée et qui doit être restaurée.Les voleurs n’ont pas eu le temps d’incendier le camion-élévateur, qui a aussi été examiné par les enquêteurs.La procureure avait également expliqué que la vidéosurveillance avait “permis de suivre” le parcours des malfaiteurs à Paris et dans des départements limitrophes, évoquant aussi des “images disponibles grâce aux caméras publiques ou privées (autoroutes, banques, entreprises…)” à exploiter.Pour l’instant, les bijoux n’ont pas été retrouvés. Le risque est que les diamants et pierres précieuses qui ornent les parures soient dessertis et que les bijoux soient fondus. “Les voleurs, on finit toujours par les retrouver. Ça semble être du grand banditisme, on verra”, a considéré Laurent Nuñez, se disant “inquiet pour les bijoux”, dans un entretien publié dans la Tribune Dimanche. Le cambriolage, qui semble avoir été minutieusement préparé, a soulevé la question de la sécurité du plus célèbre musée du monde.Une enquête administrative confiée à l’Inspection générale des affaires culturelles (IGAC) est par ailleurs en cours. La ministre de la Culture Rachida Dati a dit vendredi sur X avoir demandé une remise de ses conclusions “dès le début de la semaine prochaine afin d’annoncer des mesures concrètes pour sécuriser le musée du Louvre et ses abords”. En attendant, le président de la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée Alexandre Portier (LR) a proposé dimanche un amendement au budget actuellement en discussion, pour créer “un fonds d’urgence pour sécuriser le patrimoine national” doté de 50 millions d’euros.bur-sm-mk-fbe/asl/vk

Une semaine après le vol de bijoux au Louvre, deux suspects en garde à vue

Une semaine après le vol spectaculaire de huit joyaux de la couronne de France en quelques minutes au musée du Louvre, deux hommes, soupçonnés d’avoir fait partie du commando, ont été placés en garde à vue, mais les bijoux restent introuvables.Les deux suspects sont âgés d’une trentaine d’années et sont originaires de Seine-Saint-Denis, a indiqué une source proche du dossier. Ils sont connus des service de police pour des vols, a-t-elle ajouté.Selon cette même source, l’un des deux hommes a été interpellé samedi soir à l’aéroport de Roissy alors qu’il s’apprêtait à partir pour l’Algérie. Il a été placé en garde à vue, tout comme un autre suspect, pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs criminelle. Ces gardes à vue peuvent durer jusqu’à 96 heures. Les interpellations des deux suspects avaient été révélées par Le Parisien et partiellement par Paris-Match, et confirmées à l’AFP par deux sources proches du dossier. Dans un communiqué, la procureure de Paris, Laure Beccuau, a confirmé dimanche “que les enquêteurs de la BRB (Brigade de répression du banditisme) (avaient) procédé à des interpellations dans la soirée (de) samedi”.La révélation des interpellations “ne peut que nuire aux efforts d’investigation de la centaine d’enquêteurs mobilisés, dans la recherche tant des bijoux volés que de l’ensemble des malfaiteurs”, a-t-elle déploré.Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a adressé sur X ses “plus vives félicitations aux enquêteurs qui ont travaillé sans relâche comme je le leur ai demandé et qui ont toujours eu toute ma confiance”.Selon l’une des sources proches du dossier, les interpellations ont été réalisées par la BRB avec le soutien de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI).Les deux suspects sont soupçonnés d’avoir fait partie du commando de quatre hommes qui a dérobé huit joyaux de la couronne de France, estimés à 88 millions d’euros, dimanche dernier.Vers 9H30 ce 19 octobre, ils avaient installé un camion-élévateur au pied du musée, sur le quai François-Mitterrand, et deux d’entre eux, visages masqués, se sont hissés avec une nacelle jusqu’à la galerie Apollon.Après avoir brisé une fenêtre et les vitrines contenant les bijoux à l’aide de disqueuses, les voleurs sont repartis à bord de deux puissants scooters conduits par leurs complices.Le cambriolage, qui a fait le tour de la planète, a duré en tout sept à huit minutes.- ADN et vidéosurveillance -Les investigations, confiées à la BRB et à l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC), mobilisent une centaine d’enquêteurs.Plus “de 150 prélèvements de traces ADN, papillaires et autres ont été réalisés” sur les lieux du cambriolage, avait annoncé jeudi Laure Beccuau.Dans leur fuite, les malfaiteurs ont abandonné entre autres des gants, un casque, deux disqueuses, un chalumeau, un gilet jaune et un talkie-walkie sur lesquels des prélèvements ont été effectués. Ils ont également laissé tomber la couronne de l’impératrice Eugénie, qui a été abîmée et qui doit être restaurée.Les voleurs n’ont pas eu le temps d’incendier le camion-élévateur, qui a aussi été examiné par les enquêteurs.La procureure avait également expliqué que la vidéosurveillance avait “permis de suivre” le parcours des malfaiteurs à Paris et dans des départements limitrophes, évoquant aussi des “images disponibles grâce aux caméras publiques ou privées (autoroutes, banques, entreprises…)” à exploiter.Pour l’instant, les bijoux n’ont pas été retrouvés. Le risque est que les diamants et pierres précieuses qui ornent les parures soient dessertis et que les bijoux soient fondus. “Les voleurs, on finit toujours par les retrouver. Ça semble être du grand banditisme, on verra”, a considéré Laurent Nuñez, se disant “inquiet pour les bijoux”, dans un entretien publié dans la Tribune Dimanche. Le cambriolage, qui semble avoir été minutieusement préparé, a soulevé la question de la sécurité du plus célèbre musée du monde.Une enquête administrative confiée à l’Inspection générale des affaires culturelles (IGAC) est par ailleurs en cours. La ministre de la Culture Rachida Dati a dit vendredi sur X avoir demandé une remise de ses conclusions “dès le début de la semaine prochaine afin d’annoncer des mesures concrètes pour sécuriser le musée du Louvre et ses abords”. En attendant, le président de la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée Alexandre Portier (LR) a proposé dimanche un amendement au budget actuellement en discussion, pour créer “un fonds d’urgence pour sécuriser le patrimoine national” doté de 50 millions d’euros.bur-sm-mk-fbe/asl/vk

Radiohead’s Thom Yorke says would not now play in Israel

Radiohead frontman Thom Yorke has said in a British newspaper interview he would not now perform in Israel, eight years after the band defied pro-Palestinian activists to play a Tel Aviv gig.”Absolutely not. I wouldn’t want to be 5,000 miles anywhere near the Netanyahu regime,” he told The Sunday Times Magazine, referring to Prime Minister Benjamin Netanyahu’s government.The interview with members of the British band — whose UK number one albums include “OK Computer” and “Kid A” — took place before this month’s ceasefire agreement between Israel and Hamas.The band kick off their first tour in seven years next month, playing 20 shows in five European cities.Radiohead’s 2016-2018 “A Moon Shaped Pool” world tour ignited a backlash when the group performed in Tel Aviv despite boycott calls. Yorke hinted at some regret over the decision in the new interview, saying he was “horrified” when a “clearly connected high up” Israeli came to their hotel to thank them for playing.The Israel-Palestinians conflict has dogged the band and its members at other points.Yorke briefly walked off stage during a solo gig in Australia last year after a pro-Palestinian heckler shouted “how many dead children will it take for you to condemn the genocide in Gaza”.The frontman released a statement in May saying the incident left him “in shock that my supposed silence was somehow being taken as complicity”.Radiohead bandmate Jonny Greenwood is married to an Israeli artist and has faced sustained criticism from boycott advocates for his long-time collaboration with Israel-born rock musician Dudu Tassa.The Radiohead guitarist told the magazine he spent a lot of time in Israel with family and was “not ashamed of working with Arab and Jewish musicians”.

Guerre au Soudan: les paramilitaires affirment avoir pris le contrôle d’el-Facher

Les paramilitaires soudanais ont affirmé dimanche avoir pris le contrôle de la ville d’el-Facher, après s’être emparés du quartier général de l’armée dans la dernière grande ville du Darfour qui leur échappait encore.Les Forces de soutien rapide (FSR) “annoncent avec fierté avoir pris le contrôle de la ville d’el-Facher”, chef-lieu du Darfour-Nord, affirme un communiqué officiel diffusé sur leur chaîne Telegram.L’armée est restée silencieuse après ces déclarations de “victoire” mais le comité de résistance populaire, un regroupement civil allié de l’armée, a démenti que la prise du quartier général signifie la chute de cette ville de l’ouest du Soudan.La population d’el-Facher “résiste face aux milices”, selon le groupe qui évoque une “phase importante et critique” des combats après 18 mois de siège.A défaut d’accès à el-Facher et avec un réseau de télécommunications défaillant, l’AFP ne peut vérifier la situation sur le terrain ni les assertions des deux camps. Les FSR ont revendiqué dimanche matin la prise du quartier général avec à l’appui une série de vidéos – des images à l’intérieur du quartier général et des scènes de célébration dans d’autres villes du pays.Selon le comité de résistance local, un des collectifs civils qui documentent les exactions liées au conflit, les combats se poursuivent et les FSR ont pénétré dans “des bâtiments vides, sans importance” abandonnés par l’armée pour d’autres positions.Ces derniers mois, el-Facher est devenu l’un des fronts les plus disputés du conflit meurtrier opposant l’armée dirigée par le général Abdel Fattah al Burhane et les paramilitaires conduits par son ancien allié le général Mohamed Daglo. Les FSR ont intensifié depuis août les tirs d’artillerie et les attaques de drones, grignotant progressivement les positions de l’armée et prenant le contrôle de plusieurs quartiers.La prise de la ville, si elle se confirme, représenterait un tournant majeur dans la guerre, confortant les positions des FSR au Darfour où les paramilitaires contrôlent déjà quatre capitales régionales et certaines parties du sud, avec leurs alliés.- Pourparlers -“Les FSR cherchent à obtenir un contrôle souverain sur un territoire afin de renforcer leurs revendications en tant que gouvernement”, a expliqué à l’AFP Cameron Hudson, expert du Centre d’études stratégiques et internationales. “Un contrôle total sur le Darfour sert cette ambition” et de ce fait la prise de la ville “revêt une portée politique profonde”, selon l’expert basé à Washington.De son côté, l’armée conserve le nord, l’est et le centre du pays.Le Soudan, déjà amputé du Sud en 2011, risque à terme de se fragmenter, selon les experts. Et malgré des efforts internationaux pour un cessez-le-feu, les deux camps, tous deux accusés d’exactions sur les civils, restent sourds aux appels à négocier. Vendredi, de nouveaux pourparlers de paix se sont tenus à Washington entre les Etats-Unis, l’Arabie saoudite, l’Egypte et les Emirats arabes unis.Ce groupe de médiateurs, connu sous le nom de “Quad”, a appelé à “faire avancer les efforts collectifs vers la paix et la stabilité au Soudan” et une transition vers un régime civil, selon Massad Boulos, l’émissaire américain pour l’Afrique.Les quatre pays ont également réitéré une proposition formulée en septembre et aussitôt rejetée par le gouvernement soudanais formé par l’armée.Cette proposition prévoit une trêve humanitaire de trois mois, à laquelle succéderaient un cessez-le-feu permanent et une transition de neuf mois vers un gouvernement civil, et notamment l’exclusion du gouvernement actuel et des FSR du paysage politique post-conflit. Depuis avril 2023, le conflit a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé des millions de personnes et provoqué ce que l’ONU qualifie de “pire crise humanitaire” actuellement dans le monde. Selon l’ONU, 260.000 civils, dont la moitié sont des enfants, manquent de nourriture, d’eau et de soins à el-Facher. Plus d’un million de personnes ont fui la ville depuis le début de la guerre.

Un navire de guerre américain prend amarre à Trinité-et-Tobago, face au Venezuela

Un navire de guerre lance-missile américain est arrivé dimanche à Port d’Espagne, capitale de Trinité-et-Tobago, petit archipel situé à une dizaine de kilomètres du Venezuela, alors que le président américain Donald Trump accentue sa pression sur son homologue Nicolas Maduro.La venue de l’USS Gravely, ainsi qu’une unité de marines, pour des exercices avec l’armée trinidadienne, avait été annoncée jeudi par le gouvernement de ce pays anglophone de 1,4 million d’habitants.Cette visite, sous sous l’oeil de quelques curieux dimanche, survient alors que Washington a déployé sept navires de guerre dans les Caraïbes et un dans le Golfe du Mexique, officiellement dans le cadre d’une opération contre le narcotrafic, visant particulièrement le Venezuela et son président Nicolas Maduro. Le président Trump a aussi annoncé l’arrivée du porte-avions Gerald R. Ford, le plus grand au monde, une montée en puissance considérable des moyens militaires américains dans la région que M. Maduro a dénoncé vendredi comme une tentative d'”inventer une nouvelle guerre”.Donald Trump accuse son homologue vénézuélien d’implication directe dans le trafic de drogue, ce que ce dernier dément formellement. Pour M. Maduro, Washington se sert du trafic de drogue comme prétexte “pour imposer un changement de régime” et s’emparer des importantes réserves de pétrole de son pays.- “Entre deux murs” -A Port d’Espagne, certains soutiennent la présence américaine si près des côtes vénézuéliennes. “C’est pour aider à nettoyer les problèmes de drogue qui sont sur le territoire” vénézuélien, estime Lisa, une habitante de 52 ans qui préfère ne pas donner son nom de famille. “C’est pour la bonne cause, beaucoup de gens seront libérés de l’oppression” et du “crime”, ajoute-t-elle.De nombreuses personnes interrogées expriment cependant une inquiétude face à l’arrivée du navire. Le président Trump a évoqué des frappes contre des cartels sur le territoire vénézuélien et a dit avoir autorisé des opérations clandestines sur le sol du pays sud-américain.  “S’il arrivait quelque chose entre le Venezuela et l’Amérique (…) nous pourrions finir par recevoir des coups”, redoute Daniel Holder, 64 ans. Assis sur une place du centre de la capitale, ce rasta est opposé à la stratégie de son gouvernement.La Première ministre de Trinité-et-Tobago, Kamla Persad-Bissessar, est un fervent soutien de M. Trump, et a adopté dès son accession au pouvoir en mai dernier un discours virulent contre l’immigration et la criminalité vénézuéliennes dans son pays.Elle devrait laisser Washington et Caracas régler leur différend “au lieu d’essayer de s’interposer”, regrette-t-il. C’est comme “être entre deux murs”, soupire M. Holder.- “Alarmant” -Les États-Unis mènent depuis début septembre, essentiellement dans les eaux caribéennes mais aussi dans le Pacifique, des frappes aériennes contre des embarcations présentées comme celles de narcotrafiquants. Jusque-là, dix ont été revendiquées. Elles ont tué au moins 43 personnes, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres du gouvernement américain.Deux Trinidadiens auraient été tués mi-octobre dans l’une d’elles, selon leurs familles. Les autorités locales n’ont ni confirmé ni infirmé ces décès. Des experts ont remis en question la légalité des frappes dans des eaux étrangères ou internationales, contre des suspects qui n’ont pas été interceptés ou interrogés.”Nous n’avons pas besoin de tous ces meurtres et de ces bombardements, nous avons juste besoin de paix … et de Dieu”, affirme auprès de l’AFP Rhonda Williams, réceptionniste trinidadienne de 38 ans.”Nous ne voulons pas de guerre, nous voulons (…) rester une nation souveraine, pacifique”, dit aussi une cliente locale de l’hôtel Hyatt situé à côté du quai où est amarré le destroyer, préférant rester anonyme. Randy Agard, citoyen américain en visite sur l’archipel, dit avoir des “émotions mitigées” à la vue du navire de guerre envoyé par son pays. Les Etats-Unis “essaient de s’immiscer partout pour tenter de contrôler tout le monde”. Ce n’est pas “pour la sécurité des gens, c’est juste une question de contrôle”, dit le jeune homme de 28 ans.Trinité-et-Tobago compte une importante communauté vénézuélienne qui observe avec anxiété la montée des tensions dans la région.”Le Venezuela traverse en ce moment une situation très difficile, au niveau social et économique” qui est “due au gouvernement”, estime Ali Ascanio, un Vénézuélien de 38 ans installé dans l’archipel depuis huit ans.L’arrivée du navire américain est “alarmant parce que nous savons que c’est un signe de guerre”. Ce vendeur de fruits et légumes espère que la pression américaine poussera Nicolas Maduro à “partir bientôt”.”C’est préoccupant, bien sûr (…) parce que j’ai ma famille là-bas au Venezuela”, pays qui “n’est pas en état de subir une attaque”, confie Victor Rojas, un jardinier vénézuélien de 35 ans.

Un navire de guerre américain prend amarre à Trinité-et-Tobago, face au Venezuela

Un navire de guerre lance-missile américain est arrivé dimanche à Port d’Espagne, capitale de Trinité-et-Tobago, petit archipel situé à une dizaine de kilomètres du Venezuela, alors que le président américain Donald Trump accentue sa pression sur son homologue Nicolas Maduro.La venue de l’USS Gravely, ainsi qu’une unité de marines, pour des exercices avec l’armée trinidadienne, avait été annoncée jeudi par le gouvernement de ce pays anglophone de 1,4 million d’habitants.Cette visite, sous sous l’oeil de quelques curieux dimanche, survient alors que Washington a déployé sept navires de guerre dans les Caraïbes et un dans le Golfe du Mexique, officiellement dans le cadre d’une opération contre le narcotrafic, visant particulièrement le Venezuela et son président Nicolas Maduro. Le président Trump a aussi annoncé l’arrivée du porte-avions Gerald R. Ford, le plus grand au monde, une montée en puissance considérable des moyens militaires américains dans la région que M. Maduro a dénoncé vendredi comme une tentative d'”inventer une nouvelle guerre”.Donald Trump accuse son homologue vénézuélien d’implication directe dans le trafic de drogue, ce que ce dernier dément formellement. Pour M. Maduro, Washington se sert du trafic de drogue comme prétexte “pour imposer un changement de régime” et s’emparer des importantes réserves de pétrole de son pays.- “Entre deux murs” -A Port d’Espagne, certains soutiennent la présence américaine si près des côtes vénézuéliennes. “C’est pour aider à nettoyer les problèmes de drogue qui sont sur le territoire” vénézuélien, estime Lisa, une habitante de 52 ans qui préfère ne pas donner son nom de famille. “C’est pour la bonne cause, beaucoup de gens seront libérés de l’oppression” et du “crime”, ajoute-t-elle.De nombreuses personnes interrogées expriment cependant une inquiétude face à l’arrivée du navire. Le président Trump a évoqué des frappes contre des cartels sur le territoire vénézuélien et a dit avoir autorisé des opérations clandestines sur le sol du pays sud-américain.  “S’il arrivait quelque chose entre le Venezuela et l’Amérique (…) nous pourrions finir par recevoir des coups”, redoute Daniel Holder, 64 ans. Assis sur une place du centre de la capitale, ce rasta est opposé à la stratégie de son gouvernement.La Première ministre de Trinité-et-Tobago, Kamla Persad-Bissessar, est un fervent soutien de M. Trump, et a adopté dès son accession au pouvoir en mai dernier un discours virulent contre l’immigration et la criminalité vénézuéliennes dans son pays.Elle devrait laisser Washington et Caracas régler leur différend “au lieu d’essayer de s’interposer”, regrette-t-il. C’est comme “être entre deux murs”, soupire M. Holder.- “Alarmant” -Les États-Unis mènent depuis début septembre, essentiellement dans les eaux caribéennes mais aussi dans le Pacifique, des frappes aériennes contre des embarcations présentées comme celles de narcotrafiquants. Jusque-là, dix ont été revendiquées. Elles ont tué au moins 43 personnes, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres du gouvernement américain.Deux Trinidadiens auraient été tués mi-octobre dans l’une d’elles, selon leurs familles. Les autorités locales n’ont ni confirmé ni infirmé ces décès. Des experts ont remis en question la légalité des frappes dans des eaux étrangères ou internationales, contre des suspects qui n’ont pas été interceptés ou interrogés.”Nous n’avons pas besoin de tous ces meurtres et de ces bombardements, nous avons juste besoin de paix … et de Dieu”, affirme auprès de l’AFP Rhonda Williams, réceptionniste trinidadienne de 38 ans.”Nous ne voulons pas de guerre, nous voulons (…) rester une nation souveraine, pacifique”, dit aussi une cliente locale de l’hôtel Hyatt situé à côté du quai où est amarré le destroyer, préférant rester anonyme. Randy Agard, citoyen américain en visite sur l’archipel, dit avoir des “émotions mitigées” à la vue du navire de guerre envoyé par son pays. Les Etats-Unis “essaient de s’immiscer partout pour tenter de contrôler tout le monde”. Ce n’est pas “pour la sécurité des gens, c’est juste une question de contrôle”, dit le jeune homme de 28 ans.Trinité-et-Tobago compte une importante communauté vénézuélienne qui observe avec anxiété la montée des tensions dans la région.”Le Venezuela traverse en ce moment une situation très difficile, au niveau social et économique” qui est “due au gouvernement”, estime Ali Ascanio, un Vénézuélien de 38 ans installé dans l’archipel depuis huit ans.L’arrivée du navire américain est “alarmant parce que nous savons que c’est un signe de guerre”. Ce vendeur de fruits et légumes espère que la pression américaine poussera Nicolas Maduro à “partir bientôt”.”C’est préoccupant, bien sûr (…) parce que j’ai ma famille là-bas au Venezuela”, pays qui “n’est pas en état de subir une attaque”, confie Victor Rojas, un jardinier vénézuélien de 35 ans.