Trump to visit flood-ravaged Texas amid scrutiny
US President Donald Trump was set to visit Texas on Friday as questions mounted over the response to flash floods that have left at least 120 people dead, including dozens of children.The Republican leader and First Lady Melania Trump will meet first responders and local officials in central Texas’s Hill Country, a week after heavy rainfall and an overflowing river swept away houses, trees, cars and people.They were due around midday in Kerrville, a city in the worst-affected Kerr County where at least 96 people died.”I would have done it today, but we’d just be in their way,” Trump told reporters when asked on Sunday about visiting the impacted communities.The urgent search for more than 170 missing people, including five girls who were at summer camp, entered the eighth day as rescue teams combed through mounds of debris and mud.But with no live rescues reported this week, worries have swelled that the death toll could still rise.Trump has brushed off questions about the impact of his cuts to federal agencies on the response to the flood, which he described as a “100-year catastrophe” that “nobody expected.”On Thursday, Homeland Security Department head Kristi Noem defended the immediate response as “swift and efficient.”But she previously said Trump wanted to “upgrade the technologies” of the “ancient” weather warning system.- FEMA questions -The floods, among America’s deadliest in recent years, have also reopened questions about Trump’s plans to phase out disaster response agency FEMA in lieu of greater state-based responsibility.FEMA began its response to the Texas flash floods over the weekend after Trump signed a major disaster declaration to release federal resources.But the president has so far avoided addressing questions about its future. Noem insisted FEMA should be “eliminated” in its current form at a government review meeting on Wednesday.Officials in Kerr County, which sits astride the Guadalupe River in an area nicknamed “Flash Flood Alley,” said at least 36 children were killed in the flash floods that struck at the start of the Fourth of July weekend.Details have surfaced about reported delays of early alerts at a local level that could have saved lives.Experts say forecasters did their best and sent out timely and accurate warnings despite the sudden weather change.White House Press Secretary Karoline Leavitt also defended National Weather Service (NWS) alerts as “early and consistent.”- Special session -Kerr County Sheriff Larry Leitha said “it was between 4:00 or 5:00 (am) when I got notified” of incoming emergency calls.ABC News reported Thursday that at 4:22 am on July 4, a firefighter in Ingram, upstream of Kerrville, had asked the Kerr County Sheriff’s Office to alert residents of nearby Hunt to the coming flood.The network said its affiliate KSAT obtained audio of the call, and that the first alert did not reach Kerr County’s CodeRED system for a full 90 minutes.In some cases, it said, the warning messages did not arrive until after 10:00 am, when hundreds of people had already been swept away by raging waters.The flooding of the Guadalupe River was particularly devastating for summer camps on its banks, including Camp Mystic, where 27 girls and counselors died. Five other Mystic campers and a counselor remain missing.Governor Greg Abbott has scheduled a special session of the Texas Legislature to discuss the disaster, beginning July 21. Kerrville Police Sergeant Jonathan Lamb said the session would be “a starting point” for reviewing ways to improve warning systems for weather events.
Marco Rubio va rencontrer son homologue chinois Wang Yi en Malaisie
Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio va rencontrer vendredi son homologue chinois Wang Yi en Malaisie, l’occasion d’aborder plusieurs désaccords bilatéraux, notamment la guerre commerciale, Taïwan, la mer de Chine méridionale ou les hautes technologies.Cette rencontre, la première entre les deux hommes depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, se déroulera à Kuala Lumpur en marge des réunions des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean).Connu pour ses déclarations fermes contre la Chine, Marco Rubio effectue sa première visite en Asie depuis sa prise de fonctions en janvier.Malgré ce délai, le chef de la diplomatie américaine a assuré jeudi que les Etats-Unis n’ont “aucunement l’intention d’abandonner” l’Asie-Pacifique.Les droits de douane américains inquiètent toutefois les nations de la région.Donald Trump a averti cette semaine qu’il imposera des surtaxes punitives à plus de 20 pays, notamment asiatiques, s’ils ne concluaient pas d’accords avec Washington d’ici au 1er août.Marco Rubio a tenté de rassurer jeudi les nations d’Asie du Sud-Est en affirmant qu’ils pourraient bénéficier de “meilleurs” taux que le reste du monde.”Les Etats-Unis abusent des droits de douane, sapent le système de libre-échange et perturbent la stabilité de la chaîne d’approvisionnement mondiale”, a dénoncé Wang Yi lors d’une rencontre avec son homologue thaïlandais Maris Sangiampongsa.”Je suis convaincu” que l’Asie du Sud-Est “résistera à l’unilatéralisme et à l’intimidation”, a souligné M. Wang, d’après un communiqué publié vendredi par son ministère.Lors d’une rencontre jeudi avec son homologue cambodgien Prak Sokhonn, Wang Yi a par ailleurs accusé Washington de “priver” la région de son “droit légitime au développement”.- Taxes et Taïwan -Les tensions sino-américaines se sont accrues depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.Au nom notamment de la lutte contre le déficit commercial américain vis-à-vis de la Chine, M. Trump a engagé un bras de fer économique avec Pékin, à coup de droits de douane.En mai, Chinois et Américains sont toutefois convenus d’un cessez-le-feu et ont accepté de réduire temporairement les prohibitives surtaxes douanières qu’ils s’imposaient mutuellement.Outre le commerce, la question de Taïwan, sous pression militaire et économique de Pékin, est l’un des principaux points de crispation.La Chine dit vouloir “unifier” l’île d’environ 23 millions d’habitants avec le reste de son territoire, par la force si nécessaire.Comme l’immense majorité des pays du monde, les Etats-Unis n’ont pas de relations diplomatiques avec le territoire insulaire. Mais ils en sont le principal fournisseur d’armes et affichent ces dernières années un soutien croissant à Taipei face aux autorités chinoises – ce qui indispose Pékin.- Rivalité en mer -Le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, avait accusé fin mai la Chine de se préparer “à potentiellement utiliser la force militaire pour modifier l’équilibre des forces” en Asie-Pacifique. Il avait également assuré que Pékin “s’entraîne tous les jours” à envahir Taïwan.En réaction, la diplomatie chinoise avait reproché aux Etats-Unis d’utiliser la question taïwanaise pour “contenir la Chine” et appelé Washington à ne pas “jouer avec le feu” sur cette question.Les actions de Pékin, jugées “provocatrices” par Washington près d’îlots disputés avec des pays membres de l’Asean, constitueront aussi l’un des sujets des discussions de vendredi.La Chine revendique la quasi-totalité des îles et récifs de la mer de Chine méridionale, où d’autres riverains (Philippines, Vietnam, Malaisie et Brunei) ont également des prétentions de souveraineté.Les Etats-Unis décrivent régulièrement la Chine comme une menace. Dans l’autre sens, Pékin appelle Washington à avoir des relations apaisées, basées sur le partenariat.
Marco Rubio va rencontrer son homologue chinois Wang Yi en Malaisie
Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio va rencontrer vendredi son homologue chinois Wang Yi en Malaisie, l’occasion d’aborder plusieurs désaccords bilatéraux, notamment la guerre commerciale, Taïwan, la mer de Chine méridionale ou les hautes technologies.Cette rencontre, la première entre les deux hommes depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, se déroulera à Kuala Lumpur en marge des réunions des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean).Connu pour ses déclarations fermes contre la Chine, Marco Rubio effectue sa première visite en Asie depuis sa prise de fonctions en janvier.Malgré ce délai, le chef de la diplomatie américaine a assuré jeudi que les Etats-Unis n’ont “aucunement l’intention d’abandonner” l’Asie-Pacifique.Les droits de douane américains inquiètent toutefois les nations de la région.Donald Trump a averti cette semaine qu’il imposera des surtaxes punitives à plus de 20 pays, notamment asiatiques, s’ils ne concluaient pas d’accords avec Washington d’ici au 1er août.Marco Rubio a tenté de rassurer jeudi les nations d’Asie du Sud-Est en affirmant qu’ils pourraient bénéficier de “meilleurs” taux que le reste du monde.”Les Etats-Unis abusent des droits de douane, sapent le système de libre-échange et perturbent la stabilité de la chaîne d’approvisionnement mondiale”, a dénoncé Wang Yi lors d’une rencontre avec son homologue thaïlandais Maris Sangiampongsa.”Je suis convaincu” que l’Asie du Sud-Est “résistera à l’unilatéralisme et à l’intimidation”, a souligné M. Wang, d’après un communiqué publié vendredi par son ministère.Lors d’une rencontre jeudi avec son homologue cambodgien Prak Sokhonn, Wang Yi a par ailleurs accusé Washington de “priver” la région de son “droit légitime au développement”.- Taxes et Taïwan -Les tensions sino-américaines se sont accrues depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.Au nom notamment de la lutte contre le déficit commercial américain vis-à-vis de la Chine, M. Trump a engagé un bras de fer économique avec Pékin, à coup de droits de douane.En mai, Chinois et Américains sont toutefois convenus d’un cessez-le-feu et ont accepté de réduire temporairement les prohibitives surtaxes douanières qu’ils s’imposaient mutuellement.Outre le commerce, la question de Taïwan, sous pression militaire et économique de Pékin, est l’un des principaux points de crispation.La Chine dit vouloir “unifier” l’île d’environ 23 millions d’habitants avec le reste de son territoire, par la force si nécessaire.Comme l’immense majorité des pays du monde, les Etats-Unis n’ont pas de relations diplomatiques avec le territoire insulaire. Mais ils en sont le principal fournisseur d’armes et affichent ces dernières années un soutien croissant à Taipei face aux autorités chinoises – ce qui indispose Pékin.- Rivalité en mer -Le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, avait accusé fin mai la Chine de se préparer “à potentiellement utiliser la force militaire pour modifier l’équilibre des forces” en Asie-Pacifique. Il avait également assuré que Pékin “s’entraîne tous les jours” à envahir Taïwan.En réaction, la diplomatie chinoise avait reproché aux Etats-Unis d’utiliser la question taïwanaise pour “contenir la Chine” et appelé Washington à ne pas “jouer avec le feu” sur cette question.Les actions de Pékin, jugées “provocatrices” par Washington près d’îlots disputés avec des pays membres de l’Asean, constitueront aussi l’un des sujets des discussions de vendredi.La Chine revendique la quasi-totalité des îles et récifs de la mer de Chine méridionale, où d’autres riverains (Philippines, Vietnam, Malaisie et Brunei) ont également des prétentions de souveraineté.Les Etats-Unis décrivent régulièrement la Chine comme une menace. Dans l’autre sens, Pékin appelle Washington à avoir des relations apaisées, basées sur le partenariat.
Marco Rubio va rencontrer son homologue chinois Wang Yi en Malaisie
Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio va rencontrer vendredi son homologue chinois Wang Yi en Malaisie, l’occasion d’aborder plusieurs désaccords bilatéraux, notamment la guerre commerciale, Taïwan, la mer de Chine méridionale ou les hautes technologies.Cette rencontre, la première entre les deux hommes depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, se déroulera à Kuala Lumpur en marge des réunions des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean).Connu pour ses déclarations fermes contre la Chine, Marco Rubio effectue sa première visite en Asie depuis sa prise de fonctions en janvier.Malgré ce délai, le chef de la diplomatie américaine a assuré jeudi que les Etats-Unis n’ont “aucunement l’intention d’abandonner” l’Asie-Pacifique.Les droits de douane américains inquiètent toutefois les nations de la région.Donald Trump a averti cette semaine qu’il imposera des surtaxes punitives à plus de 20 pays, notamment asiatiques, s’ils ne concluaient pas d’accords avec Washington d’ici au 1er août.Marco Rubio a tenté de rassurer jeudi les nations d’Asie du Sud-Est en affirmant qu’ils pourraient bénéficier de “meilleurs” taux que le reste du monde.”Les Etats-Unis abusent des droits de douane, sapent le système de libre-échange et perturbent la stabilité de la chaîne d’approvisionnement mondiale”, a dénoncé Wang Yi lors d’une rencontre avec son homologue thaïlandais Maris Sangiampongsa.”Je suis convaincu” que l’Asie du Sud-Est “résistera à l’unilatéralisme et à l’intimidation”, a souligné M. Wang, d’après un communiqué publié vendredi par son ministère.Lors d’une rencontre jeudi avec son homologue cambodgien Prak Sokhonn, Wang Yi a par ailleurs accusé Washington de “priver” la région de son “droit légitime au développement”.- Taxes et Taïwan -Les tensions sino-américaines se sont accrues depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.Au nom notamment de la lutte contre le déficit commercial américain vis-à-vis de la Chine, M. Trump a engagé un bras de fer économique avec Pékin, à coup de droits de douane.En mai, Chinois et Américains sont toutefois convenus d’un cessez-le-feu et ont accepté de réduire temporairement les prohibitives surtaxes douanières qu’ils s’imposaient mutuellement.Outre le commerce, la question de Taïwan, sous pression militaire et économique de Pékin, est l’un des principaux points de crispation.La Chine dit vouloir “unifier” l’île d’environ 23 millions d’habitants avec le reste de son territoire, par la force si nécessaire.Comme l’immense majorité des pays du monde, les Etats-Unis n’ont pas de relations diplomatiques avec le territoire insulaire. Mais ils en sont le principal fournisseur d’armes et affichent ces dernières années un soutien croissant à Taipei face aux autorités chinoises – ce qui indispose Pékin.- Rivalité en mer -Le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, avait accusé fin mai la Chine de se préparer “à potentiellement utiliser la force militaire pour modifier l’équilibre des forces” en Asie-Pacifique. Il avait également assuré que Pékin “s’entraîne tous les jours” à envahir Taïwan.En réaction, la diplomatie chinoise avait reproché aux Etats-Unis d’utiliser la question taïwanaise pour “contenir la Chine” et appelé Washington à ne pas “jouer avec le feu” sur cette question.Les actions de Pékin, jugées “provocatrices” par Washington près d’îlots disputés avec des pays membres de l’Asean, constitueront aussi l’un des sujets des discussions de vendredi.La Chine revendique la quasi-totalité des îles et récifs de la mer de Chine méridionale, où d’autres riverains (Philippines, Vietnam, Malaisie et Brunei) ont également des prétentions de souveraineté.Les Etats-Unis décrivent régulièrement la Chine comme une menace. Dans l’autre sens, Pékin appelle Washington à avoir des relations apaisées, basées sur le partenariat.
Le Canada de nouveau dans le viseur douanier de Donald Trump
Le président américain Donald Trump a de nouveau ciblé jeudi le Canada, en lui imposant 35% de surtaxe, l’un des taux les plus élevés annoncés depuis le début de la semaine, accusant Ottawa d’avoir riposté à ses droits de douane.”Au lieu de travailler avec les Etats-Unis, le Canada a riposté avec ses propres droits de douane. A partir du 1er août 2025, nous appliquerons au Canada des droits de douane de 35% sur les produits canadiens exportés aux Etats-Unis”, a écrit le président américain dans un courrier au Premier ministre canadien Mark Carney et partagé sur sa plateforme Truth Social.”Ces droits de douane peuvent être modifiés, à la hausse ou à la baisse, en fonction de notre relation avec votre pays”, l’a prévenu M. Trump.Mark Carney a affirmé jeudi soir sur X qu'”au cours des négociations commerciales actuelles avec les Etats-Unis, le gouvernement canadien (défendait) sans relâche nos travailleurs et nos entreprises”. “Nous continuerons à le faire alors que nous travaillons en vue de la date limite révisée du 1er août”, a-t-il ajouté.Comme pour chaque courrier envoyé à plus d’une vingtaine de pays depuis lundi, le président américain a précisé que ces droits de douane viendront s’ajouter à ceux imposés à des secteurs d’activité particuliers, tels que l’acier et l’aluminium ou l’automobile.Il s’agit de deux des principales exportations canadiennes vers les Etats-Unis, premier partenaire commercial d’Ottawa.Un peu plus tôt dans la soirée, M. Trump a annoncé lors d’un entretien téléphonique accordé à NBC qu’il comptait envoyer une missive du même ordre à l’Union européenne (UE) “aujourd’hui ou demain”.”Je discute avec l’UE qui correspond, comme vous le savez, à plusieurs pays, ainsi qu’avec le Canada. Nous devrions les envoyer (les courriers, ndlr), dans les prochaines heures”.Il a également assuré que les pays qui n’ont pas été notifiés de droits de douane spécifiques se verraient imposer une surtaxe plancher de 15 à 20%, sans préciser si cette surtaxe s’ajouterait aux droits de douane dits de base de 10% qui visent la plupart des produits entrant aux Etats-Unis depuis avril.- Négociations tendues -Le Canada a été, avec le Mexique, la première cible des droits de douane, M. Trump accusant les deux pays de ne pas lutter suffisamment contre le passage des migrants ou encore le trafic de fentanyl, un puissant opioïde responsable d’une grave crise sanitaire aux Etats-Unis. Il a imposé 25% sur les produits importés depuis ces deux voisins des Etats-Unis, avant d’en suspendre une bonne part.Depuis, Ottawa et Washington tentent de négocier un accord commercial mais les discussions sont tendues entre les deux voisins qui ne veulent pas donner le sentiment de céder dans des négociations considérées de part et d’autre comme des enjeux de souveraineté.Dernière étape en date, le Canada a annoncé fin juin renoncer à sa taxe sur les services numériques, décidée en 2024 et qui devait entrer en vigueur au 1er juillet, après que M. Trump a rompu les discussions, qualifiant cette taxe de “coup direct et évident” porté aux Etats-Unis.Mais ces tensions commerciales ont un impact sur les échanges entre les deux pays, la part des Etats-Unis dans les exportations canadiennes étant passée en mai à 68,3%, “l’une des proportions les plus faibles jamais enregistrées”, selon les autorités canadiennes.- Du Japon au Brésil -Une vingtaine de pays ont déjà reçu un courrier du même type depuis le début de la semaine, principalement des pays asiatiques, avec 25% appliqués aux produits provenant de partenaires tels que le Japon ou la Corée du Sud et jusqu’à 40% pour certains pays d’Asie du sud-est.Mais c’est le Brésil, jusqu’ici non visé par des surtaxes au-delà de 10%, qui a connu la plus forte hausse des droits de douane appliqués à ses produits, le président américain annonçant 50% en réponse aux poursuites engagées contre l’ex-président Jair Bolsonaro, accusé d’avoir de tentative de coup d’Etat.Initialement, ces surtaxes individualisées devaient commencer à être collectées le 9 juillet, après un précédent report, mais M. Trump a signé en début de semaine un décret pour les repousser au 1er août.Dans ses lettres, M. Trump assure que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.Après l’acier, l’aluminium et l’automobile, et alors que des annonces sont attendues pour le bois de construction, les semiconducteurs et les produits pharmaceutiques, le président américain a également annoncé mercredi que le cuivre importé se verra appliquer à compter du 1er août une surtaxe de 50%.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio doit par ailleurs rencontrer vendredi son homologue chinois Wang Yi en Malaisie, en marge d’une réunion de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est. Sans nommer Washington, M. Wang a appelé jeudi les pays de l’Asean à faire front commun avec Pékin pour promouvoir un ordre international “plus juste et plus rationnel”.
Le Canada de nouveau dans le viseur douanier de Donald Trump
Le président américain Donald Trump a de nouveau ciblé jeudi le Canada, en lui imposant 35% de surtaxe, l’un des taux les plus élevés annoncés depuis le début de la semaine, accusant Ottawa d’avoir riposté à ses droits de douane.”Au lieu de travailler avec les Etats-Unis, le Canada a riposté avec ses propres droits de douane. A partir du 1er août 2025, nous appliquerons au Canada des droits de douane de 35% sur les produits canadiens exportés aux Etats-Unis”, a écrit le président américain dans un courrier au Premier ministre canadien Mark Carney et partagé sur sa plateforme Truth Social.”Ces droits de douane peuvent être modifiés, à la hausse ou à la baisse, en fonction de notre relation avec votre pays”, l’a prévenu M. Trump.Mark Carney a affirmé jeudi soir sur X qu'”au cours des négociations commerciales actuelles avec les Etats-Unis, le gouvernement canadien (défendait) sans relâche nos travailleurs et nos entreprises”. “Nous continuerons à le faire alors que nous travaillons en vue de la date limite révisée du 1er août”, a-t-il ajouté.Comme pour chaque courrier envoyé à plus d’une vingtaine de pays depuis lundi, le président américain a précisé que ces droits de douane viendront s’ajouter à ceux imposés à des secteurs d’activité particuliers, tels que l’acier et l’aluminium ou l’automobile.Il s’agit de deux des principales exportations canadiennes vers les Etats-Unis, premier partenaire commercial d’Ottawa.Un peu plus tôt dans la soirée, M. Trump a annoncé lors d’un entretien téléphonique accordé à NBC qu’il comptait envoyer une missive du même ordre à l’Union européenne (UE) “aujourd’hui ou demain”.”Je discute avec l’UE qui correspond, comme vous le savez, à plusieurs pays, ainsi qu’avec le Canada. Nous devrions les envoyer (les courriers, ndlr), dans les prochaines heures”.Il a également assuré que les pays qui n’ont pas été notifiés de droits de douane spécifiques se verraient imposer une surtaxe plancher de 15 à 20%, sans préciser si cette surtaxe s’ajouterait aux droits de douane dits de base de 10% qui visent la plupart des produits entrant aux Etats-Unis depuis avril.- Négociations tendues -Le Canada a été, avec le Mexique, la première cible des droits de douane, M. Trump accusant les deux pays de ne pas lutter suffisamment contre le passage des migrants ou encore le trafic de fentanyl, un puissant opioïde responsable d’une grave crise sanitaire aux Etats-Unis. Il a imposé 25% sur les produits importés depuis ces deux voisins des Etats-Unis, avant d’en suspendre une bonne part.Depuis, Ottawa et Washington tentent de négocier un accord commercial mais les discussions sont tendues entre les deux voisins qui ne veulent pas donner le sentiment de céder dans des négociations considérées de part et d’autre comme des enjeux de souveraineté.Dernière étape en date, le Canada a annoncé fin juin renoncer à sa taxe sur les services numériques, décidée en 2024 et qui devait entrer en vigueur au 1er juillet, après que M. Trump a rompu les discussions, qualifiant cette taxe de “coup direct et évident” porté aux Etats-Unis.Mais ces tensions commerciales ont un impact sur les échanges entre les deux pays, la part des Etats-Unis dans les exportations canadiennes étant passée en mai à 68,3%, “l’une des proportions les plus faibles jamais enregistrées”, selon les autorités canadiennes.- Du Japon au Brésil -Une vingtaine de pays ont déjà reçu un courrier du même type depuis le début de la semaine, principalement des pays asiatiques, avec 25% appliqués aux produits provenant de partenaires tels que le Japon ou la Corée du Sud et jusqu’à 40% pour certains pays d’Asie du sud-est.Mais c’est le Brésil, jusqu’ici non visé par des surtaxes au-delà de 10%, qui a connu la plus forte hausse des droits de douane appliqués à ses produits, le président américain annonçant 50% en réponse aux poursuites engagées contre l’ex-président Jair Bolsonaro, accusé d’avoir de tentative de coup d’Etat.Initialement, ces surtaxes individualisées devaient commencer à être collectées le 9 juillet, après un précédent report, mais M. Trump a signé en début de semaine un décret pour les repousser au 1er août.Dans ses lettres, M. Trump assure que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.Après l’acier, l’aluminium et l’automobile, et alors que des annonces sont attendues pour le bois de construction, les semiconducteurs et les produits pharmaceutiques, le président américain a également annoncé mercredi que le cuivre importé se verra appliquer à compter du 1er août une surtaxe de 50%.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio doit par ailleurs rencontrer vendredi son homologue chinois Wang Yi en Malaisie, en marge d’une réunion de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est. Sans nommer Washington, M. Wang a appelé jeudi les pays de l’Asean à faire front commun avec Pékin pour promouvoir un ordre international “plus juste et plus rationnel”.
China’s economy likely grew 5.2% in Q2 despite trade war: AFP poll
China’s economy is expected to have expanded more than five percent in the second quarter thanks to strong exports, analysts say, but they warned Donald Trump’s trade war could cause a sharp slowdown in the final six months.The world’s second-largest economy is fighting a multi-front battle to sustain growth, a challenge made more difficult by the US president’s tariff campaign.Trump has imposed levies on China and most other major trading partners since returning to office in January, threatening Beijing’s exports just as it becomes more reliant on them to stimulate economic activity.Washington and Beijing have sought to de-escalate their trade spat after reaching a framework for a deal at talks in London last month, but observers warn of lingering uncertainty.Official data on Tuesday will show how China’s overall economy fared during the April-June period as leaders worked to shield the country from external pressures while encouraging consumers to spend up.An AFP survey of analysts forecasts data on Tuesday will show a 5.2 percent expansion of gross domestic product in the second quarter compared with last year, with many anticipating slower growth in the next six months.”Ultimately, external trade alone cannot offset the drag from weak domestic demand,” Sarah Tan, an economist at Moody’s Analytics, told AFP.”Without stronger, sustained policy support and structural reforms to boost household incomes and confidence, China’s recovery risks further loss of momentum in the second half,” Tan said.- Export surge -Data released this week showed that consumer prices edged up in June, barely snapping a four-month deflationary dip, but factory gate prices dropped at their fastest clip in nearly two years.The producer price index, which measures the price of wholesale goods as they leave the factory, declined 3.6 percent year-on-year last month, extending a years-long negative run.”Deflationary pressures haven’t abated and labour market indicators continue to underwhelm,” Betty Wang, lead economist at Oxford Economics, told AFP.”We remain somewhat cautious on the outlook” for the rest of the year, Wang said.China’s exports reached record heights last year, offering a lifeline to the economy as pressures elsewhere mounted.Overseas shipments likely remained strong in the second quarter this year, with analysts pointing to a surge caused by foreign buyers frontloading purchases to prepare for future trade turbulence under Trump.”April was particularly good for exports given the high US import tariffs that month,” Alicia Garcia-Herrero, Chief Economist for Asia Pacific at Natixis, told AFP.The strong performance led to an upward revision of their forecast for China’s second-quarter growth, she said, but warned that it “should be much weaker” for the rest of the year.Many economists argue that China needs to shift towards a growth model propelled more by domestic consumption than the traditional key drivers of infrastructure investment, manufacturing and exports.- ‘Profitless’ growth -Beijing has introduced a slew of measures since last year in a bid to boost spending, including a consumer goods trade-in subsidy scheme that briefly lifted retail activity.However, Tan said the scheme did little to address the causes of consumer caution “such as stagnant income growth, weak job security and fragile sentiment”.Beijing is targeting an overall expansion of around five percent this year — the same as last year but a figure considered ambitious by many experts.First-quarter growth came in at 5.4 percent, beating forecasts and putting the economy on a positive trajectory.”While the headline GDP growth may exceed five percent year-on-year in (the first half of 2025), it has been driven by manufacturing and exports,” wrote Larry Hu and Yuxiao Zhang, economists at Macquarie.”But as domestic demand remains weak, this growth has been deflationary, jobless and profitless,” they added.Beijing’s bid to achieve its official growth goal this year hinges on how it manages its trade relationship with Washington, as well as additional efforts to boost domestic spending such as lowering interest rates.Some experts say that better-than-expected growth could lead it to avoid adopting the deep reforms needed to put its economy on a more sustainable footing.”Without a strong policy stimulus, it’s hard to escape the ongoing deflationary spiral,” wrote Hu and Zhang.”However, a policy bazooka is unlikely until exports slow down significantly.”This is because policymakers only want to hit the five percent growth target, not overachieve it,” they said.
Traders brush off new Trump threats to extend stocks rally
Stocks mostly rose Friday in Asia, tracking records in New York and London, as investors absorbed US President Donald Trump’s latest tariff salvos amid optimism that most countries will strike a deal to avoid the worst of his levies.The US president has ramped up his trade war in the past week by firing off more than 20 letters to governments outlining new tolls if agreements aren’t reached by August 1.He has also said he would impose 50 percent tariffs on copper imports, while threatening 200 percent on pharmaceuticals, and hit Brazil with a new 50 percent charge.Thursday saw him dial up the rhetoric by warning Canada faced a 35 percent tax, while most other countries would be handed blanket tariffs of up to 20 percent, from the current 10 percent.The moves are the latest by the White House in a campaign it says is aimed at ending decades of the United States being “ripped off”.”We’re just going to say all of the remaining countries are going to pay, whether it’s 20 percent or 15 percent. We’ll work that out now,” Trump told NBC News. “I think the tariffs have been very well-received. The stock market hit a new high today,” Trump added.However, while his initial bombshell announcement of tariffs on April 2 sent markets into turmoil, until he paused them for three months, the latest measures have had less impact.Analysts say traders now expect a deal or another delay, while investors appear to be waiting until a deal is done or the tariffs kick in. All three main indexes on Wall Street rose Thursday, with the S&P 500 and Nasdaq hitting fresh peaks, hours after the FTSE in London had done so.And Asia largely followed the gains, with Hong Kong up more than one percent, with Shanghai, Singapore, Seoul, Taipei, Manila and Jakarta also in positive territory.There were small losses in Tokyo, Sydney and Wellington.Still, observers remain cautious.”Just as the market was catching its breath at new highs… President Trump tugged the rug again,” said Stephen Innes as SPI Asset Management.”His tariff doctrine is now fully weaponised — not merely to correct imbalances, but to assert dominion. “Every letter sent to a trade partner is a chess move disguised as a slap,” Innes said.Khoon Goh, from Australia and New Zealand Banking Group, expected “more risk aversion across Asia”.Investors will “pare back their positions ahead of the weekend, to avoid any whiplash that could occur next week on further tariff news over the next couple of days”, he said.- Key figures at around 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.1 percent at 39,593.84 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.6 percent at 24,413.74Shanghai – Composite: UP 0.6 percent at 3,530.11Euro/dollar: DOWN at $1.1684 from $1.1698 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3567 from $1.3576Dollar/yen: UP at 146.74 yen from 146.19 yenEuro/pound: DOWN at 86.12 pence from 86.16 penceWest Texas Intermediate: UP 0.8 percent at $67.08 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $69.09 per barrelNew York – Dow: UP 0.4 percent at 44,650.64 (close)London – FTSE 100: UP 1.2 percent at 8,975.66 (close)








