Un village de Cisjordanie en colère pour les funérailles de deux jeunes tués

Dans un village de Cisjordanie occupée, habité par de nombreuses familles de la diaspora palestinienne installée aux Etats-Unis, des centaines de personnes sont venues dimanche assister aux funérailles de deux jeunes tués par des colons israéliens vendredi, selon des sources palestiniennes.Toute la matinée, les rues tranquilles bordées de figuiers du village d’al Mazra’ah ash Sharqiyah se sont remplies, avant l’arrivée des corps.Portée par ses amis sur un brancard recouvert d’un drapeau palestinien et d’une couronne de chrysanthèmes jaunes et orange, la dépouille de Seif Musallet, un Américano-palestinien de 20 ans, a été déposée dans une maison cossue appartenant à sa famille, accueillie par des femmes qui pleuraient et criaient.L’une d’entre elles, très âgée, porte ses mains à son visage avant de se laisser tomber dans sa chaise en plastique sous une affiche représentant le jeune homme, visage serein, barbe soignée, la silhouette du Dôme du rocher, sanctuaire iconique de Jérusalem en arrière-plan.Deux adolescents s’étreignent, le visage rougi par les larmes. “C’est dégueulasse”, sanglote l’un d’eux.Situé au sommet de collines calcaires du centre de la Cisjordanie, le village de quelques milliers d’habitants est connu pour ses villas à colonnades et jardins taillés au cordeau construits par la diaspora, majoritairement nord-américaine.”Les attaques, le harcèlement et les intimidations commis par les colons israéliens à l’encontre des Palestiniens sont devenus une réalité quotidienne”, a souligné le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) le 10 juillet.- “Déshumanisation” -Le jeune homme sur les affiches a été tué alors qu’il se trouvait sur des terres agricoles appartenant à sa famille, dans un village voisin, selon des proches. Il vivait en Floride où il gérait un magasin de glaces et était venu passer l’été avec sa mère et ses frères et soeurs.D’après sa famille, des colons l’auraient roué de coups, le laissant agoniser pendant trois heures, empêchant une équipe de secouristes de l’atteindre.L’armée israélienne a confirmé que de “violents affrontements” avaient eu lieu vendredi “entre Palestiniens et civils israéliens, accompagnés d’actes de vandalisme contre des biens palestiniens” dans ce secteur, et a précisé qu’une enquête était en cours.”Nous exigeons que justice soit rendue contre ces colons terroristes, cela ne fait aucun doute (qu’ils le sont), ils se trouvent sur des terres illégalement, elles ne leur appartiennent pas”, a expliqué Kamil Hafez Musallet, le père du défunt, à l’issue des funérailles.Emu, il a dénoncé la “déshumanisation” des Palestiniens, tandis qu’un autre père endeuillé, lui aussi binational, a dit avoir sollicité de l’aide de l’ambassade américaine depuis des semaines.”Nous avons besoin de protection”, a dit Hafez Abdoul Jabar, en expliquant qu’il devenait impossible pour les habitants de cette région de se rendre sur leur terres sans risquer leur vie.Son fils a été tué en janvier 2024 dans des circonstances non élucidées mais impliquant, selon la famille, des colons et l’armée israélienne.- Colère -Dans la cour de l’école du village, des centaines d’hommes et d’adolescents ont dit ensemble les prières funéraires pour Seif Musallet et pour Mohammed al-Shalabi, un Palestinien de 23 ans, lui aussi tué vendredi.”Nous sommes des gens qui essayons de vivre en paix, nous essayons de protéger notre terre, nous n’avons rien contre le monde, ni contre les Israéliens, nous essayons seulement de préserver notre terre”, a dit son oncle, Samer al-Shalabi en dénonçant “des attaques barbares et sauvages”.Les violences dans ce territoire palestinien ont flambé depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023. Au moins 951 Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l’AFP à partir de données de l’Autorité palestinienne.Dans le même temps, au moins 36 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors d’opérations militaires israéliennes, selon les données officielles israéliennes.Dans l’émotion et la colère de ces funérailles, M. al-Shalabi s’interroge: “Nous nous tournerons le plus possible vers la justice, mais à quoi servira la loi si le juge est notre ennemi?”

‘Superman’ soars to top of N.American box office

“Superman” the latest big-budget action film featuring the iconic DC superhero, powered to the top of the North American box office in its debut weekend with $122 million in ticket sales, industry estimates showed Sunday.The Warner Bros. and DC Studios film — directed by James Gunn — stars up-and-comer David Corenswet as the Man of Steel, and “The Marvelous Mrs Maisel” star Rachel Brosnahan as his perennial love interest Lois Lane.”This is an outstanding domestic opening for the 7th episode in a superhero story that’s been filmed for over 75 years,” said analyst David A. Gross of Franchise Entertainment Research. “Mr Gunn chose not to rely on big stars. The storytelling and filmmaking are doing the work here.””Jurassic World: Rebirth” — the latest installment in the blockbuster dinosaur saga — slipped to second place in its second week of release at $40 million in the United States and Canada, Exhibitor Relations said.The Universal film, starring Scarlett Johansson, Jonathan Bailey and Mahershala Ali, takes viewers to an abandoned island research facility for the original Jurassic Park theme park, where secrets — and genetically mutated dinosaurs — are lurking. “F1: The Movie,” the Apple and Warner Bros. flick starring Brad Pitt as a washed-up Formula One driver who gets one last shot at redemption, took third place at $13 million.”How to Train Your Dragon,” Universal and DreamWorks Animation’s live-action reboot of the popular 2010 film, came in at fourth place with $7.8 million.”It’s summertime and the big pictures are loud and visually dazzling: ‘Superman,’ ‘Jurassic,’ ‘F1,’ and ‘How to Train Your Dragon’,” Gross said. “Audiences want to be transported and taken away, and they’re getting what they want.”Disney/Pixar Animation’s latest original film “Elio,” the story of a young boy who is mistaken by aliens as an intergalactic ambassador for Earth, finished up the top five with $3.9 million.Rounding out the top 10 were:”28 Years Later” ($2.73 million)”Lilo & Stitch” ($2.7 million)”Mission: Impossible — The Final Reckoning” ($1.5 million)”M3GAN 2.0″ ($1.4 million)”Materialists” ($720,000)

Tour de France: Merlier récidive et brise les ailes de Van der Poel à Châteauroux

Tim Merlier a décroché sa deuxième victoire au sprint dans ce Tour de France, dimanche à Châteauroux, où Jonas Rickaert et Mathieu van der Poel ont redonné tout son lustre au noble art de l’échappée.Pile au moment où le débat ressurgissait sur ces journées de plaine si propices à la sieste mais redoutées par les organisateurs à la recherche de spectacle, Mathieu van der Poel et Jonas Rickaert sont venus rappeler que même une étape plate comme la main pouvait donner lieu à ce qu’ils ont qualifié eux-mêmes de “grand show”.En partant dès le kilomètre zéro, les deux coéquipiers d’Alpecin se sont lancés dans une odyssée qui ne s’est achevée qu’à 700 mètres de la ligne, au moment où Van der Poel, héroïque, a été avalé par la meute, alors que Rickaert s’était garé cinq bornes plus tôt, à bout de forces.”Mathieu m’a dit qu’on avait besoin d’être deux. Mais, à la fin, j’étais juste mort. Je peux rentrer demain, mon Tour est fini”, a plaisanté Rickaert, un équipier modèle, dont le rêve de monter un jour sur le podium protocolaire du Tour a été exaucé lors de la remise du Prix de la combativité.Lorsque les deux compères ont attaqué, on a d’abord pensé qu’ils visaient le sprint intermédiaire au km 24 pour prendre des points en vue du maillot vert. Mais ils ont poursuivi leur effort pour s’engouffrer dans un raid sur des routes désespérément droites capables de saper le moral des plus intrépides.- Malin Merlier -“Je ne vise pas le maillot vert, je voulais vraiment prendre l’échappée. Ca a été très dur sur ces routes. Et avec le vent qui soufflait fort, on savait que ça allait revenir”, a raconté Van der Poel, vainqueur à Boulogne-sur-Mer dimanche dernier et porteur durant deux jours du maillot jaune.L’écart est tout de même monté jusqu’à 5:35 avant que les équipes de sprinteurs se mettent en action. Le rythme s’est durci encore lorsque la Visma a tenté, en vain, un coup de bordure pour piéger Pogacar.Au final, le peloton est arrivé une nouvelle fois en avance sur l’horaire prévu, pour la deuxième étape la plus rapide de l’histoire (50,013 km/h) dont on retiendra d’abord le suspense et le panache des Alpecin.”On a souffert mais on aussi pris beaucoup de plaisir, on a offert un bon show”, a conclu Van der Poel.Une fois le Néerlandais repris, les sprinteurs ont pris la main et c’est longtemps Jonathan Milan qui semblait tenir la corde. Mais le maillot vert, vainqueur la veille à Laval, a été coiffé par le malin Merlier qui, du haut de ses 32 ans, sait se faufiler dans un peloton.”Je suis content mais ça a été très dur aujourd’hui avec la chaleur. Dans le final, avec toutes ces tentatives de bordures, je n’ai pas réussir à boire et j’ai fini un peu déshydraté”, a commenté le Belge, qui signe sa troisième victoire dans le Tour en comptant celle de 2021.- La montagne sans Almeida -Son objectif, ainsi que celui des autres sprinteurs, est désormais de “survivre à la montagne” qui se profile dès lundi avec une sacrée partie de saute-mouton dans le Massif Central pour le 14-Juillet.On entre dans le royaume, ou l’un des royaumes, de Pogacar, qui a conservé facilement son maillot jaune de leader dimanche.Mais le champion du monde a perdu son principal lieutenant, le Portugais Joao Almeida, trop diminué par sa chute survenue il y a deux jours.”C’est une grosse perte, il était en très grande forme”, a regretté le Slovène qui devra faire sans son meilleur allié face à Jonas Vingegaard et sa bande de chamois.”C’était un luxe de l’avoir dans la lutte pour le classement général. Son abandon va modifier un peu nos plans mais on va essayer de faire au mieux à sept”, a souligné Pogacar qui pourra toujours s’appuyer sur Adam Yates, Pavel Sivakov, Marc Soler voire Jhonatan Narvaez dans les cols.Son équipe UAE se consolera aussi avec l’idée que Pogacar n’a, peut-être, besoin de rien ni de personne tellement il domine le cyclisme depuis des mois.

Trump the football fan: US president to attend FIFA club final

Donald Trump will on Sunday showcase his unexpected attachment to a sport in which “America First” remains a dream, for now.The US president is attending the final of the newly expanded FIFA Club World Cup in his latest use of the beautiful game as a soft power political weapon.His appearance at the MetLife stadium in New Jersey, where Paris Saint-Germain face Chelsea, is very much a trial run for the World Cup final, which will take place in the same stadium next year.Trump has made it clear he sees both tournaments, as well as the 2028 Los Angeles Olympics, as showpieces for what he calls the “Golden Age of America” during his second term.The billionaire Republican’s close friendship with FIFA president Gianni Infantino, a frequent visitor to the White House, is also a factor in his appearance.Trump has kept the Club World Cup trophy next to his desk in the Oval Office since Infantino dropped by in March.But Trump’s embrace of football, or soccer as he would say, is also personal.The president’s 19-year-old son Barron is a fan, as Infantino pointed out in a press conference at FIFA’s new office in Trump Tower in New York on Saturday.Asked if Trump liked the game, Infantino replied: “Well I think he does. In his first term as president of the United States there was a soccer goal in the garden of the White House.”He then explained to me that his son loved football, and that he loved the game. And of course when you are a parent, you love what your children love, so I think that he loves it.”As a student at the New York Military Academy, Trump himself also reportedly played the game for a season.- ‘Go home’ -Trump’s apparent fondness for football may seem unusual for a country where, despite growing popularity, the sport still lags behind American football, basketball and baseball.The former reality TV star has, however, always had an eye for popularity, power and influence. And football in its own way brings all three.Trump pointed out when Infantino visited the White House in March that the United States won the right to host the 2026 World Cup in 2018, during his first term as president.He said he was “so sad” because he assumed he would not be president when the tournament came around — but his 2020 election loss meant that he would after all.The FIFA Club World Cup has meanwhile proved more successful than its critics predicted, with around 2.5 million people attending games across the country and some gripping games.Infantino, who is no stranger to dealing with hard-nosed leaders around the world, thanked Trump for his support on Saturday.He said Trump “embraced immediately the importance of the FIFA Club World Cup, and of course of the World Cup next year.”Infantino also joked that Trump “certainly loves as well the trophy” — whose gold-plated curves match the gilded makeover that the president has given the Oval Office.But in typical form Trump has also mixed political controversy with his football fandom.Hosting Italian side Juventus in the Oval Office in June, he delivered a diatribe on transgender people in sports before asking the players: “Could a woman make your team, fellas?”Most of the players looked bemused before Juventus general manager Damien Comolli replied: “We have a very good women’s team.””He’s being very diplomatic,” said Trump.Trump’s hardline immigration crackdown — part of his “America First” policy — has meanwhile sparked fears that football fans will be discouraged from coming to the United States.In May, Vice President JD Vance said that 2026 World Cup fans were “welcome to come… but when the time is up they will have to go home.”

The activist who fought for Sierra Leone’s first World Heritage siteSun, 13 Jul 2025 15:58:16 GMT

Activist Tommy Garnett’s decades of work paid off when Sierra Leone’s Tiwai island — a lush forest home to one of the world’s highest concentrations of primates — landed a spot Sunday on the UN cultural agency’s World Heritage list.The 66-year-old and the conservation group he founded are the reason Tiwai, which was nearly destroyed …

The activist who fought for Sierra Leone’s first World Heritage siteSun, 13 Jul 2025 15:58:16 GMT Read More »