China’s economy grows 5.2% on trade war truce

China’s economy expanded more than five percent in the second quarter of the year, official data showed on Tuesday, after analysts predicted strong exports would provide crucial support despite trade war pressures.The country’s leadership is fighting a multi-front battle to sustain growth, a challenge made more difficult by Donald Trump’s tariff campaign.The US president has imposed tolls on China and most other major trading partners since returning to office in January, threatening Beijing’s exports just as it becomes more reliant on them to stimulate economic activity.The two superpowers have sought to de-escalate their trade spat after reaching a framework for a deal at talks in London last month, but observers warn of lingering uncertainty.Trump upped the ante on Monday, warning Russia’s trading partners — which include China — that he will impose “very severe” tariffs reaching 100 percent if Moscow fails to end its war on Ukraine within 50 days.Western nations have repeatedly urged China — a key commercial ally of Russia —  to wield its influence and get Vladimir Putin to stop his three-year-old war with Ukraine.Official data on Tuesday showed the Chinese economy grew 5.2 percent in April-June, matching a prediction by an AFP survey of analysts.But retail sales rose 4.8 percent on-year, below the 5.3 percent forecast in a Bloomberg survey of economists, suggesting efforts to kickstart consumption have fallen flat.However, factory output gained 6.8 percent, higher than the 5.6 percent estimate.”The national economy withstood pressure and made steady improvement despite challenges,” National Bureau of Statistics (NBS) deputy director Sheng Laiyun told a news conference.”Production and demand grew steadily, employment was generally stable, household income continued to increase, new growth drivers witnessed robust development, and high-quality development made new strides,” he said.- Optimism -Data from the General Administration of Customs on Monday showed exports rose much more than expected in June, helped by the US-China trade truce.Imports also rose 1.1 percent, higher than the 0.3 percent gain predicted and marking the first growth this year.Customs official Wang Lingjun told a news conference on Monday that Beijing hoped “the US will continue to work together with China towards the same direction”, state broadcaster CCTV reported.The tariff truce was “hard won”, Wang said.”There is no way out through blackmail and coercion. Dialogue and cooperation are the right path,” he said.However, many analysts are anticipating slower growth in the next six months of the year, with persistently sluggish domestic demand proving a key drag.Data released last week showed that consumer prices edged up in June, barely snapping a four-month deflationary dip, but factory gate prices dropped at their fastest clip in nearly two years.The producer price index, which measures the price of wholesale goods as they leave the factory, declined 3.6 percent year-on-year last month, extending a years-long negative run.Economists argue that China needs to shift towards a growth model propelled more by domestic consumption than the traditional key drivers of infrastructure investment, manufacturing and exports.Beijing has introduced a slew of measures since last year in a bid to boost spending, including a consumer goods trade-in subsidy scheme that briefly lifted retail activity.

Gaza: l’UE a des cartes en main pour sanctionner Israël mais hésite à les jouer

Les chefs de la diplomatie des pays de l’UE examinent mardi un ensemble de mesures à prendre éventuellement contre Israël pour sanctionner la violation des droits humains à Gaza, mais avec peu de chances de passer aux actes, selon des diplomates à Bruxelles.Il n’est pas certain qu’une mesure soit identifiée en priorité, a ainsi expliqué l’un d’entre eux. Un rapport de la Commission européenne, présenté fin juin aux Vingt-Sept, estime qu’Israël a violé l’article 2 de l’accord d’association qui l’unit à l’UE, en matière de respect des droits de l’homme.En conséquence, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a préparé une liste d’options possibles: suspension de l’accord tout entier, interdiction des exportations en provenance des territoires palestiniens occupés, révision de la politique de visas ou encore suspension de la partie commerciale de l’accord d’association.Mais, selon plusieurs diplomates européens, il est peu probable que les ministres prennent une décision, et même qu’ils discutent le détail de ces mesures.Et cela d’autant plus depuis l’annonce la semaine dernière par Mme Kallas d’un accord avec Israël censé permettre la livraison de davantage d’aide humanitaire à Gaza.Pour certains pays, cette supposée amélioration sur le terrain, qui reste toutefois à vérifier, éloigne toute perspective de sanctions à l’encontre d’Israël, au moins dans l’immédiat.”Je suis sûr qu’aucune (mesure) ne sera adoptée par les Etats membres”, a assuré lundi à Bruxelles le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar, venu participer à l’invitation de Mme Kallas à une réunion avec des responsables de la région, égyptien, palestinien et syrien.- “Progrès important” -Cet accord sur l’extension de l’aide humanitaire représente un “progrès important”, a souligné un diplomate européen, et ce n’est “pas le moment” de discuter d’une éventuelle suspension de l’accord d’association.Les 27 se sont montrés particulièrement divisés sur l’attitude à adopter vis-à-vis d’Israël depuis le début de sa guerre à Gaza contre le Hamas, en réplique à l’attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 sur le sol israélien par ce mouvement islamiste palestinien.Plusieurs Etats membres, dont l’Allemagne, insistent sur le droit d’Israël à se défendre, dans le respect du droit international, tandis que d’autres, comme l’Espagne, dénoncent un “génocide” à l’encontre des Palestiniens de Gaza.Les 27 devraient toutefois trouver mardi un terrain commun pour réaffirmer la nécessité d’appliquer pleinement sur le terrain l’accord négocié par l’Union européenne pour accroître l’aide humanitaire à Gaza, selon ces diplomates.Cet accord prévoit une “augmentation substantielle du nombre de camions transportant quotidiennement des produits alimentaires et non alimentaires entrant à Gaza”, ainsi que l’ouverture de “nouveaux points de passage” au nord et au sud de la bande de Gaza, selon un communiqué rendu public par Mme Kallas.La réouverture des voies égyptienne et jordanienne d’acheminement de l’aide et la “possibilité de distribuer des produits alimentaires par l’intermédiaire des boulangeries et des cuisines publiques dans toute la bande de Gaza” sont également prévues.Les livraisons de carburant au bénéfice des organisations humanitaires seront également reprises, “jusqu’à un niveau opérationnel”.”Nous voyons des signes encourageants: davantage de camions acheminent plus de fournitures à la population de Gaza. Mais bien sûr, nous savons que ce n’est pas suffisant”, a reconnu lundi soir la cheffe de la diplomatie européenne.Interrogé de son côté sur la mise en œuvre de l’accord, le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty s’est montré nettement plus négatif. “La situation sur le terrain est horrible”, a-t-il affirmé.La ministre déléguée aux Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Varsen Aghabekian Shahin, devait également participer à cette réunion à Bruxelles, mais sans rencontrer le ministre israélien.

France, Eq. Guinea to clash at UN top court over Paris mansionTue, 15 Jul 2025 02:37:24 GMT

France and Equatorial Guinea will cross swords Tuesday at the top United Nations court, in a long-running dispute over a luxury Paris mansion confiscated by French authorities.The central African nation has asked the International Court of Justice (ICJ) to issue emergency orders preventing France from selling the building, seized after Vice President Teodoro Nguema Obiang …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Annonce de la peine pour deux hommes qui ont abattu l’arbre le plus célèbre d’Angleterre

Deux hommes qui ont tronçonné à la base un érable extrêmement célèbre près du mur d’Hadrien en Angleterre, connaîtront leur peine mardi, presque deux ans après cet acte de vandalisme qui avait bouleversé au-delà des frontières.Actuellement incarcérés, Daniel Graham et Adam Carruthers risquent jusqu’à 10 ans de prison.Le “Sycamore Gap Tree”, un érable sycomore majestueux, niché depuis plus de 100 ans entre deux collines dans un paysage spectaculaire du Northumberland (nord) était l’un des arbres les plus photographiés d’Angleterre. Il était connu dans le monde entier depuis son apparition dans “Robin des Bois: Prince des voleurs” avec Kevin Costner en 1991. Dans la nuit du 27 au 28 septembre 2023, les deux amis, armés d’une tronçonneuse, avaient conduit pendant 40 minutes jusqu’à un parking, marché 20 minutes dans l’obscurité et l’un d’eux avait filmé l’autre pendant qu’il abattait l’arbre, lui envoyant ensuite la vidéo. Ils avaient également emporté un morceau du tronc comme trophée.- C’était “juste un arbre” -Le lendemain, Daniel Graham et Adam Carruthers s’étaient délectés de la couverture médiatique de cette affaire, se félicitant mutuellement d’une histoire devenue “virale”, envoi de messages vocaux et d’articles de presse à l’appui.Ces hommes, désormais ennemis, se sont ensuite rejeté la responsabilité du tronçonnage, Carruthers affirmant qu’il était resté chez lui ce soir-là, Graham affirmant à l’inverse que Carruthers avait emprunté sa voiture et agi avec quelqu’un d’autre.Pendant leur procès en mai à Newcastle (nord-est), où ils ont tous les deux été jugés coupables, Carruthers a expliqué qu’il ne comprenait pas l’émotion provoquée par la destruction de l’érable. C’était “juste un arbre”, a-t-il dit.Les deux hommes n’ont jamais expliqué pourquoi ils s’en étaient pris à ce célèbre sycomore.Sa chute avait aussi endommagé le mur d’Hadrien, une fortification romaine de 135 km de long construite entre 122 et 127 apr. J.-C. et inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l’Unesco.Les jurés ont pu voir une vidéo tournée de nuit, dans laquelle l’on entend le bruit d’une tronçonneuse, puis de la chute d’un arbre.Le téléphone portable de Daniel Graham et sa voiture avaient été localisés près du site.- Renaissance -Cet acte de vandalisme a provoqué chagrin et colère au Royaume-Uni “mais aussi à l’échelle internationale”, souligne l’agence gouvernementale Historic England.Lieu de mariage et de souvenirs familiaux, extrêmement photogénique, l’érable avait été élu arbre anglais de l’année en 2016.L’an dernier, le National Trust, l’organisme gérant de nombreux lieux du patrimoine britannique, dont le site où il se trouvait, a annoncé que de nouvelles pousses étaient apparues sur la souche.Le National Trust a également récupéré des graines et obtenu 49 jeunes plants, objets de tous les soins, qui doivent être replantés l’hiver prochain dans des espaces accessibles au public, notamment des parcs, hôpitaux et écoles.Une partie du tronc a par ailleurs été transformée en œuvre d’art, que les visiteurs peuvent désormais étreindre, au centre d’accueil du parc national du Northumberland.Dans cette exposition permanente, conçue par l’artiste Charlie Whinney, le tronc de plus de deux mètres de hauteur est entouré de trois bancs en chêne d’où les visiteurs peuvent lire des mots poétiques montant du sol, liés au chagrin initial créé par sa destruction, mis en scène comme une sculpture ramifiée. 

Annonce de la peine pour deux hommes qui ont abattu l’arbre le plus célèbre d’Angleterre

Deux hommes qui ont tronçonné à la base un érable extrêmement célèbre près du mur d’Hadrien en Angleterre, connaîtront leur peine mardi, presque deux ans après cet acte de vandalisme qui avait bouleversé au-delà des frontières.Actuellement incarcérés, Daniel Graham et Adam Carruthers risquent jusqu’à 10 ans de prison.Le “Sycamore Gap Tree”, un érable sycomore majestueux, niché depuis plus de 100 ans entre deux collines dans un paysage spectaculaire du Northumberland (nord) était l’un des arbres les plus photographiés d’Angleterre. Il était connu dans le monde entier depuis son apparition dans “Robin des Bois: Prince des voleurs” avec Kevin Costner en 1991. Dans la nuit du 27 au 28 septembre 2023, les deux amis, armés d’une tronçonneuse, avaient conduit pendant 40 minutes jusqu’à un parking, marché 20 minutes dans l’obscurité et l’un d’eux avait filmé l’autre pendant qu’il abattait l’arbre, lui envoyant ensuite la vidéo. Ils avaient également emporté un morceau du tronc comme trophée.- C’était “juste un arbre” -Le lendemain, Daniel Graham et Adam Carruthers s’étaient délectés de la couverture médiatique de cette affaire, se félicitant mutuellement d’une histoire devenue “virale”, envoi de messages vocaux et d’articles de presse à l’appui.Ces hommes, désormais ennemis, se sont ensuite rejeté la responsabilité du tronçonnage, Carruthers affirmant qu’il était resté chez lui ce soir-là, Graham affirmant à l’inverse que Carruthers avait emprunté sa voiture et agi avec quelqu’un d’autre.Pendant leur procès en mai à Newcastle (nord-est), où ils ont tous les deux été jugés coupables, Carruthers a expliqué qu’il ne comprenait pas l’émotion provoquée par la destruction de l’érable. C’était “juste un arbre”, a-t-il dit.Les deux hommes n’ont jamais expliqué pourquoi ils s’en étaient pris à ce célèbre sycomore.Sa chute avait aussi endommagé le mur d’Hadrien, une fortification romaine de 135 km de long construite entre 122 et 127 apr. J.-C. et inscrite sur la liste du patrimoine mondial par l’Unesco.Les jurés ont pu voir une vidéo tournée de nuit, dans laquelle l’on entend le bruit d’une tronçonneuse, puis de la chute d’un arbre.Le téléphone portable de Daniel Graham et sa voiture avaient été localisés près du site.- Renaissance -Cet acte de vandalisme a provoqué chagrin et colère au Royaume-Uni “mais aussi à l’échelle internationale”, souligne l’agence gouvernementale Historic England.Lieu de mariage et de souvenirs familiaux, extrêmement photogénique, l’érable avait été élu arbre anglais de l’année en 2016.L’an dernier, le National Trust, l’organisme gérant de nombreux lieux du patrimoine britannique, dont le site où il se trouvait, a annoncé que de nouvelles pousses étaient apparues sur la souche.Le National Trust a également récupéré des graines et obtenu 49 jeunes plants, objets de tous les soins, qui doivent être replantés l’hiver prochain dans des espaces accessibles au public, notamment des parcs, hôpitaux et écoles.Une partie du tronc a par ailleurs été transformée en œuvre d’art, que les visiteurs peuvent désormais étreindre, au centre d’accueil du parc national du Northumberland.Dans cette exposition permanente, conçue par l’artiste Charlie Whinney, le tronc de plus de deux mètres de hauteur est entouré de trois bancs en chêne d’où les visiteurs peuvent lire des mots poétiques montant du sol, liés au chagrin initial créé par sa destruction, mis en scène comme une sculpture ramifiée. 

Budget: après le jeu de pistes, Bayrou à l’heure des choix impossibles

Le Premier ministre François Bayrou dévoile mardi les grandes orientations du budget 2026, un casse-tête financier et politique puisqu’il prévoit un important tour de vis de 40 milliards d’économies, en plus d’augmenter le budget des armées.Qu’importe dans quel sens on s’y prend, résoudre l’équation paraît relever de l’exploit mathématique, tant les marges de manœuvre financières sont réduites.Objectif: ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable et incertain, entre tensions commerciales – Donald Trump a annoncé samedi que les produits l’UE seraient taxés de 30% – et militaires, ce qui a conduit Emmanuel Macron à demander dimanche un effort additionnel de 3,5 milliards d’euros pour la défense. Une enveloppe supplémentaire que le Premier ministre a dû intégrer, promettant auprès de l’AFP de ne “laisser aucune dépense flottante”: “Je ne laisse pas la poussière sous le tapis, surtout des poussières qui se comptent en milliards”.Politiquement, le socle de soutiens du Premier ministre paraît plus friable que jamais. Et chacun sur l’échiquier, à commencer par le Rassemblement national qui se pose en arbitre de la censure, dresse ses lignes rouges, après avoir renversé le gouvernement Barnier à l’automne dernier sur le budget.Autant dire que M. Bayrou, qui s’exprimera à partir de 16H00 entourés de quelques ministres (Eric Lombard, Catherine Vautrin, Amélie de Montchalin, François Rebsamen et Astrid Panosyan-Bouvet), avec des infographies à l’appui, marche sur un fil. Cela revient à “prendre l’Himalaya par la face nord en hiver, et on est en short”, métaphorise un membre du gouvernement.Le Premier ministre, qui concentre son énergie à l’élaboration de ces projets de loi de finances, décline sur tous les registres le “piège mortel” qui guette le pays, face au mur de la dette qui a atteint 114% du PIB en mars. Un combat dont il a fait son ADN politique. – “Plan cohérent” -“Ne pas proposer une réponse de la nation, ça serait une lâcheté vouée aux plus graves accidents”, dit-il à l’AFP.Une dramatisation des enjeux destinée à améliorer l’acceptabilité d’une note qui s’annonce salée, avec 40 milliards d’euros d’effort budgétaire demandés. Mardi, il proposera donc “un plan cohérent, suffisamment précis, même s’il restera à finaliser avec le Parlement, pour que tout le monde mesure la part que chacun doit prendre à cet effort”, appuie-t-il. Avec “deux volets”: l’un tourné vers “un retour à un équilibre supportable des finances publiques”. Et l’autre de “soutien à la production”.L’exécutif a tenté de déminer le terrain en recevant en amont les groupes politiques à Bercy, un travail qui sera réédité en septembre.Surtout, la foire aux idées a été particulièrement florissante. Au point que Bercy a rendu à Matignon “une copie à 45 milliards”, pour “se donner du choix entre des options”, selon un conseiller de l’exécutif.Marmoréen, François Bayrou, qui a présenté vendredi ses intentions à Emmanuel Macron, a promis “des efforts ici ou là” en matière de fiscalité mais pas de hausse d’impôts généralisée. Par exemple, la contribution pour les hauts revenus instaurée l’an dernier devrait être remodelée et reconduite, selon une source ministérielle.- Gisements -L’Etat dans son ensemble devra se serrer la ceinture, engendrant d’importantes baisses de crédits dans les ministères, ainsi que les collectivités.Parmi les pistes tenant la corde, la reconduction à l’identique de certaines dépenses entre 2025 et 2026, sans tenir compte de l’inflation. Une “année blanche” dont le rendement varie selon le périmètre retenu. Ce gel pourrait par exemple s’étendre au barème de l’impôt sur le revenu. Et, suivant de larges appels à mettre à contribution les retraités, les pensions pourraient aussi être désindexées de l’inflation.Des coups de rabot sont aussi évoqués dans différents maquis: les niches fiscales, les aides publiques aux entreprises ou encore dans les agences et opérateurs de l’Etat, dont certains sont voués à la suppression. Suscitant déjà la controverse, un nouveau durcissement des règles de l’assurance chômage se profile, alors qu’Emmanuel Macron a affirmé dimanche qu’il comptait financer l’effort militaire par “plus de production et plus d’activité”. De quoi raviver les spéculations autour d’un relèvement du temps de travail ou la suppression de jours fériés.D’autres gisements d’économies ont été identifiés sur la facture des transports médicalisés, des affections longue durée ou des arrêts maladie.La gauche rêve elle d’obtenir une taxe inspirée par l’économiste français Gabriel Zucman sur les “ultra-riches”, en prélevant 2% par an de leur patrimoine, pour un rendement annuel de 20 milliards d’euros. Une ligne rouge pour le camp macroniste.

Budget: après le jeu de pistes, Bayrou à l’heure des choix impossibles

Le Premier ministre François Bayrou dévoile mardi les grandes orientations du budget 2026, un casse-tête financier et politique puisqu’il prévoit un important tour de vis de 40 milliards d’économies, en plus d’augmenter le budget des armées.Qu’importe dans quel sens on s’y prend, résoudre l’équation paraît relever de l’exploit mathématique, tant les marges de manœuvre financières sont réduites.Objectif: ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable et incertain, entre tensions commerciales – Donald Trump a annoncé samedi que les produits l’UE seraient taxés de 30% – et militaires, ce qui a conduit Emmanuel Macron à demander dimanche un effort additionnel de 3,5 milliards d’euros pour la défense. Une enveloppe supplémentaire que le Premier ministre a dû intégrer, promettant auprès de l’AFP de ne “laisser aucune dépense flottante”: “Je ne laisse pas la poussière sous le tapis, surtout des poussières qui se comptent en milliards”.Politiquement, le socle de soutiens du Premier ministre paraît plus friable que jamais. Et chacun sur l’échiquier, à commencer par le Rassemblement national qui se pose en arbitre de la censure, dresse ses lignes rouges, après avoir renversé le gouvernement Barnier à l’automne dernier sur le budget.Autant dire que M. Bayrou, qui s’exprimera à partir de 16H00 entourés de quelques ministres (Eric Lombard, Catherine Vautrin, Amélie de Montchalin, François Rebsamen et Astrid Panosyan-Bouvet), avec des infographies à l’appui, marche sur un fil. Cela revient à “prendre l’Himalaya par la face nord en hiver, et on est en short”, métaphorise un membre du gouvernement.Le Premier ministre, qui concentre son énergie à l’élaboration de ces projets de loi de finances, décline sur tous les registres le “piège mortel” qui guette le pays, face au mur de la dette qui a atteint 114% du PIB en mars. Un combat dont il a fait son ADN politique. – “Plan cohérent” -“Ne pas proposer une réponse de la nation, ça serait une lâcheté vouée aux plus graves accidents”, dit-il à l’AFP.Une dramatisation des enjeux destinée à améliorer l’acceptabilité d’une note qui s’annonce salée, avec 40 milliards d’euros d’effort budgétaire demandés. Mardi, il proposera donc “un plan cohérent, suffisamment précis, même s’il restera à finaliser avec le Parlement, pour que tout le monde mesure la part que chacun doit prendre à cet effort”, appuie-t-il. Avec “deux volets”: l’un tourné vers “un retour à un équilibre supportable des finances publiques”. Et l’autre de “soutien à la production”.L’exécutif a tenté de déminer le terrain en recevant en amont les groupes politiques à Bercy, un travail qui sera réédité en septembre.Surtout, la foire aux idées a été particulièrement florissante. Au point que Bercy a rendu à Matignon “une copie à 45 milliards”, pour “se donner du choix entre des options”, selon un conseiller de l’exécutif.Marmoréen, François Bayrou, qui a présenté vendredi ses intentions à Emmanuel Macron, a promis “des efforts ici ou là” en matière de fiscalité mais pas de hausse d’impôts généralisée. Par exemple, la contribution pour les hauts revenus instaurée l’an dernier devrait être remodelée et reconduite, selon une source ministérielle.- Gisements -L’Etat dans son ensemble devra se serrer la ceinture, engendrant d’importantes baisses de crédits dans les ministères, ainsi que les collectivités.Parmi les pistes tenant la corde, la reconduction à l’identique de certaines dépenses entre 2025 et 2026, sans tenir compte de l’inflation. Une “année blanche” dont le rendement varie selon le périmètre retenu. Ce gel pourrait par exemple s’étendre au barème de l’impôt sur le revenu. Et, suivant de larges appels à mettre à contribution les retraités, les pensions pourraient aussi être désindexées de l’inflation.Des coups de rabot sont aussi évoqués dans différents maquis: les niches fiscales, les aides publiques aux entreprises ou encore dans les agences et opérateurs de l’Etat, dont certains sont voués à la suppression. Suscitant déjà la controverse, un nouveau durcissement des règles de l’assurance chômage se profile, alors qu’Emmanuel Macron a affirmé dimanche qu’il comptait financer l’effort militaire par “plus de production et plus d’activité”. De quoi raviver les spéculations autour d’un relèvement du temps de travail ou la suppression de jours fériés.D’autres gisements d’économies ont été identifiés sur la facture des transports médicalisés, des affections longue durée ou des arrêts maladie.La gauche rêve elle d’obtenir une taxe inspirée par l’économiste français Gabriel Zucman sur les “ultra-riches”, en prélevant 2% par an de leur patrimoine, pour un rendement annuel de 20 milliards d’euros. Une ligne rouge pour le camp macroniste.

Budget: après le jeu de pistes, Bayrou à l’heure des choix impossibles

Le Premier ministre François Bayrou dévoile mardi les grandes orientations du budget 2026, un casse-tête financier et politique puisqu’il prévoit un important tour de vis de 40 milliards d’économies, en plus d’augmenter le budget des armées.Qu’importe dans quel sens on s’y prend, résoudre l’équation paraît relever de l’exploit mathématique, tant les marges de manœuvre financières sont réduites.Objectif: ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable et incertain, entre tensions commerciales – Donald Trump a annoncé samedi que les produits l’UE seraient taxés de 30% – et militaires, ce qui a conduit Emmanuel Macron à demander dimanche un effort additionnel de 3,5 milliards d’euros pour la défense. Une enveloppe supplémentaire que le Premier ministre a dû intégrer, promettant auprès de l’AFP de ne “laisser aucune dépense flottante”: “Je ne laisse pas la poussière sous le tapis, surtout des poussières qui se comptent en milliards”.Politiquement, le socle de soutiens du Premier ministre paraît plus friable que jamais. Et chacun sur l’échiquier, à commencer par le Rassemblement national qui se pose en arbitre de la censure, dresse ses lignes rouges, après avoir renversé le gouvernement Barnier à l’automne dernier sur le budget.Autant dire que M. Bayrou, qui s’exprimera à partir de 16H00 entourés de quelques ministres (Eric Lombard, Catherine Vautrin, Amélie de Montchalin, François Rebsamen et Astrid Panosyan-Bouvet), avec des infographies à l’appui, marche sur un fil. Cela revient à “prendre l’Himalaya par la face nord en hiver, et on est en short”, métaphorise un membre du gouvernement.Le Premier ministre, qui concentre son énergie à l’élaboration de ces projets de loi de finances, décline sur tous les registres le “piège mortel” qui guette le pays, face au mur de la dette qui a atteint 114% du PIB en mars. Un combat dont il a fait son ADN politique. – “Plan cohérent” -“Ne pas proposer une réponse de la nation, ça serait une lâcheté vouée aux plus graves accidents”, dit-il à l’AFP.Une dramatisation des enjeux destinée à améliorer l’acceptabilité d’une note qui s’annonce salée, avec 40 milliards d’euros d’effort budgétaire demandés. Mardi, il proposera donc “un plan cohérent, suffisamment précis, même s’il restera à finaliser avec le Parlement, pour que tout le monde mesure la part que chacun doit prendre à cet effort”, appuie-t-il. Avec “deux volets”: l’un tourné vers “un retour à un équilibre supportable des finances publiques”. Et l’autre de “soutien à la production”.L’exécutif a tenté de déminer le terrain en recevant en amont les groupes politiques à Bercy, un travail qui sera réédité en septembre.Surtout, la foire aux idées a été particulièrement florissante. Au point que Bercy a rendu à Matignon “une copie à 45 milliards”, pour “se donner du choix entre des options”, selon un conseiller de l’exécutif.Marmoréen, François Bayrou, qui a présenté vendredi ses intentions à Emmanuel Macron, a promis “des efforts ici ou là” en matière de fiscalité mais pas de hausse d’impôts généralisée. Par exemple, la contribution pour les hauts revenus instaurée l’an dernier devrait être remodelée et reconduite, selon une source ministérielle.- Gisements -L’Etat dans son ensemble devra se serrer la ceinture, engendrant d’importantes baisses de crédits dans les ministères, ainsi que les collectivités.Parmi les pistes tenant la corde, la reconduction à l’identique de certaines dépenses entre 2025 et 2026, sans tenir compte de l’inflation. Une “année blanche” dont le rendement varie selon le périmètre retenu. Ce gel pourrait par exemple s’étendre au barème de l’impôt sur le revenu. Et, suivant de larges appels à mettre à contribution les retraités, les pensions pourraient aussi être désindexées de l’inflation.Des coups de rabot sont aussi évoqués dans différents maquis: les niches fiscales, les aides publiques aux entreprises ou encore dans les agences et opérateurs de l’Etat, dont certains sont voués à la suppression. Suscitant déjà la controverse, un nouveau durcissement des règles de l’assurance chômage se profile, alors qu’Emmanuel Macron a affirmé dimanche qu’il comptait financer l’effort militaire par “plus de production et plus d’activité”. De quoi raviver les spéculations autour d’un relèvement du temps de travail ou la suppression de jours fériés.D’autres gisements d’économies ont été identifiés sur la facture des transports médicalisés, des affections longue durée ou des arrêts maladie.La gauche rêve elle d’obtenir une taxe inspirée par l’économiste français Gabriel Zucman sur les “ultra-riches”, en prélevant 2% par an de leur patrimoine, pour un rendement annuel de 20 milliards d’euros. Une ligne rouge pour le camp macroniste.

Pentagon inks contracts for Musk’s xAI, competitors

The Pentagon announced contracts on Monday with multiple leading US artificial intelligence firms including Elon Musk’s xAI, which has faced intense scrutiny in recent days over anti-Semitic posts by its Grok chatbot.Each of the contracts to xAI, Anthropic, Google and OpenAI have a ceiling value of $200 million, the Pentagon’s Chief Digital and Artificial Intelligence Office (CDAO) said in a statement.The awards will enable the Department of Defense “to leverage the technology and talent of US frontier AI companies to develop agentic AI workflows across a variety of mission areas,” it said.The contract with xAI comes just days after the company was forced to apologize again for controversial posts by its Grok chatbot.After an update on July 7, the chatbot praised Adolf Hitler in some responses on the X social media platform, denounced “anti-white hate,” and described Jewish representation in Hollywood as “disproportionate.”xAI apologized for the extremist and offensive messages, and said it had corrected the instructions that led to the incidents.The release on Wednesday of Grok 4, the latest chatbot version, was almost met with scrutiny after it appeared to consult Musk’s positions on some questions it was asked before responding.The contract between xAI and the Department of Defense comes even as Musk and President Donald Trump have publicly feuded in recent weeks.Musk, a top backer of Trump’s most recent presidential campaign, was entrusted with managing the new agency known as DOGE to massively slash government spending under the current administration.After ending his assignment in May, the South African-born entrepreneur publicly criticized Trump’s major budget bill for increasing government debt. The president and the businessman engaged in heated exchanges on social media and in public statements before Musk apologized for some of his more combative messages.- ‘Critical national security needs’ -The government and the defense sector are considered a potential growth driver for AI giants.Musk’s xAI announced on Monday the launch of a “Grok for Government” service, following a similar initiative by OpenAI.In addition to the Pentagon contract, “every federal government department, agency, or office (can now) purchase xAI products” thanks to its inclusion on an official supplier list, xAI said.Meta meanwhile has partnered with the start-up Anduril to develop virtual reality headsets for soldiers and law enforcement.OpenAI had previously announced in June that it had secured a Defense Department contract with a ceiling of $200 million.”Establishing these partnerships will broaden DoD use of and experience in frontier AI capabilities and increase the ability of these companies to understand and address critical national security needs with the most advanced AI capabilities U.S. industry has to offer,” said the CDAO statement on Monday.