Hérault: une assistante d’école maternelle écrouée pour viols et agressions sexuelles

Une assistante d’école maternelle dans l’Hérault a été mise en examen et écrouée pour viols et agressions sexuelles sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans, a annoncé jeudi le parquet de Montpellier.La femme, âgée de 59 ans, était employée depuis le 1er octobre 2024 comme agent territorial (Atsem) à l’école maternelle Les Aresquiers de Vic-La-Gardiole, un village de 3.500 habitants situé au milieu de vignobles en bordure de Méditerranée et très fréquenté par les touristes l’été.Selon une habitante du village s’exprimant sous couvert d’anonymat, la femme mise en cause réside à Vic-la-Gardiole, mais “rien n’aurait pu laisser supposer cela”, a-t-elle ajouté. “Les faits visés concernent des actes de pénétration digitale et de masturbation susceptibles d’avoir été commis sur de jeunes enfants, entre le 1er octobre 2024 et le 2 juillet 2025 à Vic-La-Gardiole, par un agent territorial spécialisé des écoles maternelles (Atsem) dans l’exercice de ses fonctions”, a précisé le bureau du procureur dans un communiqué.Une information judiciaire avait été ouverte le 29 juillet au tribunal judiciaire de Montpellier, pour des faits de viols sur mineurs de 15 ans et d’agression sexuelle sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité. La personne suspectée a été présentée à un juge d’instruction qui l’a “mise en examen pour des faits susceptibles d’avoir été commis sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans. Elle a été placée en détention provisoire”.Les investigations se poursuivent et ont été confiées à la brigade de recherche de la gendarmerie de Castelnau-le-Lez.- “Gravité exceptionnelle” -Selon le parquet, l’enquête a débuté à la suite de la plainte déposée par les familles de deux enfants. Selon une source proche du dossier, cette plainte a été déposée le 2 juillet.Dès le lendemain, le 3 juillet, l’Atsem mise en cause a fait l’objet d’une suspension administrative à titre conservatoire par son employeur, la mairie de Vic-la-Gardiole. Sollicitée par l’AFP, la mairie a fait savoir jeudi après-midi que “ni la maire, ni aucun de ses adjoints ne répondront aux demandes des journalistes”.Jeudi à la mi-journée, quelques parents de victimes devaient être reçus par l’association France Victimes dans les locaux de la mairie, selon un gendarme sur place.Les journalistes présents ont été priés de quitter les lieux par les parents, qui se sont refusés à toute déclaration.Dans un communiqué, le rectorat de Montpellier a exprimé son “soutien” et sa “solidarité” aux enfants et familles concernés par “ces faits d’une gravité exceptionnelle”. “Dans ces circonstances particulièrement difficiles, l’ensemble des équipes éducatives, en collaboration étroite avec la collectivité territoriale, reste pleinement mobilisé pour accompagner les élèves et les familles”, a assuré le rectorat, qui précise que “tous les éléments en possession des services de l’Education nationale sont naturellement transmis à la justice, sachant que le personnel mis en cause relève de la collectivité territoriale”. “La rentrée scolaire dans cette école sera par ailleurs préparée avec toute l’attention qu’elle requiert dans de pareilles circonstances. Un accompagnement spécifique sera mis en place pour toute la communauté éducative, afin de surmonter cette épreuve”, ajoute le rectorat.

Hérault: une assistante d’école maternelle écrouée pour viols et agressions sexuelles

Une assistante d’école maternelle dans l’Hérault a été mise en examen et écrouée pour viols et agressions sexuelles sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans, a annoncé jeudi le parquet de Montpellier.La femme, âgée de 59 ans, était employée depuis le 1er octobre 2024 comme agent territorial (Atsem) à l’école maternelle Les Aresquiers de Vic-La-Gardiole, un village de 3.500 habitants situé au milieu de vignobles en bordure de Méditerranée et très fréquenté par les touristes l’été.Selon une habitante du village s’exprimant sous couvert d’anonymat, la femme mise en cause réside à Vic-la-Gardiole, mais “rien n’aurait pu laisser supposer cela”, a-t-elle ajouté. “Les faits visés concernent des actes de pénétration digitale et de masturbation susceptibles d’avoir été commis sur de jeunes enfants, entre le 1er octobre 2024 et le 2 juillet 2025 à Vic-La-Gardiole, par un agent territorial spécialisé des écoles maternelles (Atsem) dans l’exercice de ses fonctions”, a précisé le bureau du procureur dans un communiqué.Une information judiciaire avait été ouverte le 29 juillet au tribunal judiciaire de Montpellier, pour des faits de viols sur mineurs de 15 ans et d’agression sexuelle sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité. La personne suspectée a été présentée à un juge d’instruction qui l’a “mise en examen pour des faits susceptibles d’avoir été commis sur neuf enfants âgés de 3 à 4 ans. Elle a été placée en détention provisoire”.Les investigations se poursuivent et ont été confiées à la brigade de recherche de la gendarmerie de Castelnau-le-Lez.- “Gravité exceptionnelle” -Selon le parquet, l’enquête a débuté à la suite de la plainte déposée par les familles de deux enfants. Selon une source proche du dossier, cette plainte a été déposée le 2 juillet.Dès le lendemain, le 3 juillet, l’Atsem mise en cause a fait l’objet d’une suspension administrative à titre conservatoire par son employeur, la mairie de Vic-la-Gardiole. Sollicitée par l’AFP, la mairie a fait savoir jeudi après-midi que “ni la maire, ni aucun de ses adjoints ne répondront aux demandes des journalistes”.Jeudi à la mi-journée, quelques parents de victimes devaient être reçus par l’association France Victimes dans les locaux de la mairie, selon un gendarme sur place.Les journalistes présents ont été priés de quitter les lieux par les parents, qui se sont refusés à toute déclaration.Dans un communiqué, le rectorat de Montpellier a exprimé son “soutien” et sa “solidarité” aux enfants et familles concernés par “ces faits d’une gravité exceptionnelle”. “Dans ces circonstances particulièrement difficiles, l’ensemble des équipes éducatives, en collaboration étroite avec la collectivité territoriale, reste pleinement mobilisé pour accompagner les élèves et les familles”, a assuré le rectorat, qui précise que “tous les éléments en possession des services de l’Education nationale sont naturellement transmis à la justice, sachant que le personnel mis en cause relève de la collectivité territoriale”. “La rentrée scolaire dans cette école sera par ailleurs préparée avec toute l’attention qu’elle requiert dans de pareilles circonstances. Un accompagnement spécifique sera mis en place pour toute la communauté éducative, afin de surmonter cette épreuve”, ajoute le rectorat.

India captain Gill run out in sight of Gavaskar record

India captain Shubman Gill ran himself out on Thursday’s opening day of the fifth and deciding Test against England as he closed in on Sunil Gavaskar’s national record for runs in a series.The tourists were 85-3 when rain stopped play for a second time at the Oval after being sent in to bat in a match India must win to square the series at 2-2.Gill, who has already scored four hundreds in a prolific debut campaign as captain, came in with India struggling on 38-2.At that stage, he needed just 53 more runs to overhaul Gavaskar’s mark for the most runs scored by an India batsman in a Test series of 774 — set by the “Little Master” against the West Indies in 1971.The 25-year-old Gill struck several elegant trademark drives and rarely looked in trouble, despite the overcast, bowler-friendly conditions that favoured England’s quicks.But on 21 he pushed the ball into the offside and set off for a single that was never on, with fast bowler Gus Atkinson, following through, throwing down the stumps at the striker’s end.Gill, halfway down the pitch, slipped as he tried to turn back to safety.The skipper could yet break Gavaskar’s record should India have a second innings. Sai Sudharsan was 28 not out when the rain came again, with Josh Tongue and Jamie Overton — two of England’s three recalled quicks along with Atkinson — too often wayward.Earlier, England took two wickets after Ollie Pope, leading the hosts in place of injured captain Ben Stokes, won the toss on his Surrey home ground.It was not long before Atkinson, a Surrey team-mate of Pope and one of four changes to the England team following last week’s drawn third Test at Old Trafford, had opener Yashasvi Jaiswal lbw for two on review.Veteran seamer Chris Woakes then had opener KL Rahul, who has scored more than 500 runs the series, playing on for 14 trying to cut a ball that was too close to him.A schedule of five Tests in less than seven weeks has taken its toll, with both England and India making four changes to their teams at the Oval.India left out paceman Jasprit Bumrah, who hurt his back earlier this year.Team bosses had previously announced the world’s top-ranked Test bowler would only feature in three games during the current series — a figure he reached in Manchester.

Feux de forêts: des rejets dans l’atmosphère particulièrement élevés depuis le début de l’été

Les rejets de fumées et de gaz à effet de serre liés aux feux de forêts depuis le début de l’été dans l’hémisphère nord sont parmi les plus élevés jamais enregistrés, avec même un record au Royaume-Uni, a annoncé jeudi le service européen Copernicus.Au Canada, où dès début juin, des dizaines de mégafeux ont ravagé des millions d’hectares et conduit à l’évacuation de dizaines de milliers de personnes, “l’intensité quotidienne totale et les émissions” ont été “constamment supérieures à la moyenne 2003-2024 depuis mai”.Depuis le début de l’année et jusqu’à fin juillet, le total cumulé des émissions estimées pour le Canada est de 180 mégatonnes de carbone, selon les données du CAMS Global Fire Assimilation System. Il avait été plus élevé seulement en 2023.Le Royaume-Uni a enregistré un record annuel d’émissions totales depuis le début de l’année, avec 0,35 mégatonne de carbone, à la suite des grands incendies qui ont ravagé le nord de l’Écosse à la fin du mois de juin.Plusieurs régions d’Amérique du Nord ont également été touchées ces dernières semaines. En juillet, les incendies de forêt en Arizona ont émis un total d’un peu moins de 1,5 mégatonne d’émissions de carbone, soit le niveau le plus élevé pour ce mois dans les archives du CAMS. Au Nouveau-Mexique, les émissions liées aux incendies ont été les troisièmes plus élevées jamais enregistrées pour juillet.Le bassin méditerranéen n’a pas été épargné non plus, à la suite de la vague de chaleur qui s’est abattue sur la région en juin-juillet. Les incendies ont été particulièrement intenses à Chypre, le pays atteignant son niveau annuel cumulé d’émissions liées aux incendies le plus élevé en l’espace de deux jours, principalement en raison des incendies des 22 et le 23 juillet.Les niveaux d’émissions carbone liés aux feux en juin et en juillet en Grèce et en Turquie figurent parmi les plus élevés des 23 années de mesures du CAMS, souligne Copernicus.En Serbie et en Albanie, ils ont été les deuxièmes plus élevés, derrière 2007, avec respectivement un peu plus de 0,05 mégatonne et 0,07 mégatonne. “Les incendies de forêt sont fréquents dans les régions boréales pendant les mois d’été, mais ces dernières années ont été inhabituelles en raison de leur gravité et de leur durée”, souligne Mark Parrington, directeur scientifique du CAMS, cité dans le communiqué.

Feux de forêt: à la mi-saison estivale, déjà 15.000 hectares brûlés en France

A la moitié de la saison estivale, la Sécurité civile a comptabilisé déjà plus de 15.000 hectares brûlés sur le territoire national pour 9.000 départs de feu depuis le début de l’année, principalement sur le littoral méditerranéen, a indiqué jeudi François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur.Ces chiffres en font à ce jour la cinquième année la pire en matière d’incendies sur les cinquante dernières années. Mais aucune victime n’est à déplorer pour l’instant, ni parmi les civils, ni parmi les sapeurs pompiers mobilisés, a-t-il souligné, en visite au Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises.Ce bilan est principalement lié à des niveaux de risque très élevés en 2025. “Globalement, les choses sont maîtrisées”, fruit “d’une mobilisation extrêmement importante de nos sapeurs pompiers, de tous nos intervenants de la Sécurité civile”, a souligné le ministre. Au sol, 51 colonnes de renfort sont mobilisables, ainsi que 39 avions et hélicoptères, dont neuf Canadairs et six avions Dash, a précisé François Pardon, chef d’état-major de la Sécurité civile.  “On a une disponibilité des moyens aériens qui n’a jamais été aussi élevée depuis des années”, a déclaré Julien Marion, directeur général de la Sécurité civile et de la gestion des crises. “Les risques les plus forts seront ce week-end pour la zone sud, avec des rafales entre 70 et 90 km/h”, selon M. Pardon, ajoutant que la zone sud-ouest serait également sous haute surveillance mardi et mercredi, du fait d’un “assèchement généralisé” de la végétation.Les autorités ont également rappelé que neuf feux sur 10 étaient d’origine humaine, le plus souvent du fait de négligences. “Que les gens soient responsables”, a exhorté François-Noël Buffet, rappelant que “les réponses pénales sont fermes”, avec déjà trois placements en détention cet été, dont une condamnation à une peine de prison ferme, pour des départs de feux.  Depuis plusieurs jours, les incendies se multiplient dans le Sud-Est, après plusieurs semaines de fortes chaleurs, mobilisant des milliers de pompiers.”Cette capacité à agir aujourd’hui ne doit pas nous faire oublier qu’il faut préparer la suite”, a déclaré le ministre, annonçant “des propositions dès le mois de septembre” dans la continuité du Beauvau de la Sécurité civile. 

Feux de forêt: à la mi-saison estivale, déjà 15.000 hectares brûlés en France

A la moitié de la saison estivale, la Sécurité civile a comptabilisé déjà plus de 15.000 hectares brûlés sur le territoire national pour 9.000 départs de feu depuis le début de l’année, principalement sur le littoral méditerranéen, a indiqué jeudi François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur.Ces chiffres en font à ce jour la cinquième année la pire en matière d’incendies sur les cinquante dernières années. Mais aucune victime n’est à déplorer pour l’instant, ni parmi les civils, ni parmi les sapeurs pompiers mobilisés, a-t-il souligné, en visite au Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises.Ce bilan est principalement lié à des niveaux de risque très élevés en 2025. “Globalement, les choses sont maîtrisées”, fruit “d’une mobilisation extrêmement importante de nos sapeurs pompiers, de tous nos intervenants de la Sécurité civile”, a souligné le ministre. Au sol, 51 colonnes de renfort sont mobilisables, ainsi que 39 avions et hélicoptères, dont neuf Canadairs et six avions Dash, a précisé François Pardon, chef d’état-major de la Sécurité civile.  “On a une disponibilité des moyens aériens qui n’a jamais été aussi élevée depuis des années”, a déclaré Julien Marion, directeur général de la Sécurité civile et de la gestion des crises. “Les risques les plus forts seront ce week-end pour la zone sud, avec des rafales entre 70 et 90 km/h”, selon M. Pardon, ajoutant que la zone sud-ouest serait également sous haute surveillance mardi et mercredi, du fait d’un “assèchement généralisé” de la végétation.Les autorités ont également rappelé que neuf feux sur 10 étaient d’origine humaine, le plus souvent du fait de négligences. “Que les gens soient responsables”, a exhorté François-Noël Buffet, rappelant que “les réponses pénales sont fermes”, avec déjà trois placements en détention cet été, dont une condamnation à une peine de prison ferme, pour des départs de feux.  Depuis plusieurs jours, les incendies se multiplient dans le Sud-Est, après plusieurs semaines de fortes chaleurs, mobilisant des milliers de pompiers.”Cette capacité à agir aujourd’hui ne doit pas nous faire oublier qu’il faut préparer la suite”, a déclaré le ministre, annonçant “des propositions dès le mois de septembre” dans la continuité du Beauvau de la Sécurité civile. 

Feux de forêt: à la mi-saison estivale, déjà 15.000 hectares brûlés en France

A la moitié de la saison estivale, la Sécurité civile a comptabilisé déjà plus de 15.000 hectares brûlés sur le territoire national pour 9.000 départs de feu depuis le début de l’année, principalement sur le littoral méditerranéen, a indiqué jeudi François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur.Ces chiffres en font à ce jour la cinquième année la pire en matière d’incendies sur les cinquante dernières années. Mais aucune victime n’est à déplorer pour l’instant, ni parmi les civils, ni parmi les sapeurs pompiers mobilisés, a-t-il souligné, en visite au Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises.Ce bilan est principalement lié à des niveaux de risque très élevés en 2025. “Globalement, les choses sont maîtrisées”, fruit “d’une mobilisation extrêmement importante de nos sapeurs pompiers, de tous nos intervenants de la Sécurité civile”, a souligné le ministre. Au sol, 51 colonnes de renfort sont mobilisables, ainsi que 39 avions et hélicoptères, dont neuf Canadairs et six avions Dash, a précisé François Pardon, chef d’état-major de la Sécurité civile.  “On a une disponibilité des moyens aériens qui n’a jamais été aussi élevée depuis des années”, a déclaré Julien Marion, directeur général de la Sécurité civile et de la gestion des crises. “Les risques les plus forts seront ce week-end pour la zone sud, avec des rafales entre 70 et 90 km/h”, selon M. Pardon, ajoutant que la zone sud-ouest serait également sous haute surveillance mardi et mercredi, du fait d’un “assèchement généralisé” de la végétation.Les autorités ont également rappelé que neuf feux sur 10 étaient d’origine humaine, le plus souvent du fait de négligences. “Que les gens soient responsables”, a exhorté François-Noël Buffet, rappelant que “les réponses pénales sont fermes”, avec déjà trois placements en détention cet été, dont une condamnation à une peine de prison ferme, pour des départs de feux.  Depuis plusieurs jours, les incendies se multiplient dans le Sud-Est, après plusieurs semaines de fortes chaleurs, mobilisant des milliers de pompiers.”Cette capacité à agir aujourd’hui ne doit pas nous faire oublier qu’il faut préparer la suite”, a déclaré le ministre, annonçant “des propositions dès le mois de septembre” dans la continuité du Beauvau de la Sécurité civile. 

Wall Street avance, portée par les bons résultats de la tech

La Bourse de New York évolue en hausse jeudi, profitant de l’envolée des deux géants technologiques Meta et Microsoft après leurs résultats supérieurs aux attentes, les investisseurs saluant aussi de nouveaux accords commerciaux.Vers 14H10 GMT, le Dow Jones gagnait 0,19%, l’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, prenait 1,33% et l’indice élargi S&P 500 avançait de 0,82%.”Microsoft et Meta brillent et rayonnent autour d’eux (…) suscitant un fort enthousiasme du marché lié à l’intelligence artificielle (IA)”, souligne Patrick O’Hare, de Briefing.com.Le géant de Redmond (État de Washington) Microsoft a publié mercredi après clôture des résultats bien supérieurs aux attentes pour le quatrième trimestre de son exercice comptable décalé et très bien accueillis par Wall Street: son titre prenait 4,88% à 58,39 dollars, lui permettant d’être la deuxième entreprise à franchir le seuil des 4.000 milliards de valorisation boursière, après Nvidia.Autre grand nom de la tech, Meta (Facebook, Instagram) a aussi ravi le marché (+12,63% à 783,00 dollars) avec des revenus et bénéfices trimestriels en forte croissance, grâce notamment à la hausse des prix publicitaires.”La situation est très similaire pour les deux entreprises”, avec “d’énormes investissements dans l’IA, un domaine crucial”, rendus possibles par des revenus massifs, résume auprès de l’AFP Christopher Low, de FHN Financial.Selon l’analyste, Wall Street avance aussi car “une série d’accords commerciaux” ont été revendiqués par Washington “au cours des dernières 24 heures”, un point non négligeable aux yeux des investisseurs, à la veille de l’entrée en vigueur de droits de douane plus élevés.La Corée du Sud, alliée clé des États-Unis en matière de sécurité, s’est notamment glissée in extremis dans le train en marche, obtenant un accord sur un droit de douane de 15%, soit nettement moins que les 25% que Donald Trump avait précédemment menacé d’imposer.Pour Chistopher Low, désormais l’inquiétude demeure en priorité concernant le Canada.Donald Trump a affirmé jeudi qu’un accord commercial avec le Canada était “très difficile” après l’annonce de son Premier ministre Mark Carney de son intention de reconnaître un État palestinien.Sur la place américaine, les investisseurs continuent aussi d’évaluer les propos tenus mercredi par le président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell, estimant que l’institution pouvait encore se permettre d’attendre d’en savoir plus sur la trajectoire de l’économie américaine avant de bouger ses taux, restés inchangés mercredi pour la cinquième réunion d’affilée.Côté indicateurs, l’inflation a poursuivi son rebond en juin aux États-Unis, s’inscrivant à 2,6% sur un an, sous l’effet des droits de douane déjà entrés en vigueur.Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont été pratiquement stables à 218.000, en deçà des attentes des analystes qui tablaient sur 224.000 demandes.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans se détendait, à 4,35% contre 4,37% à la clôture la veille. Au tableau des valeurs, l’entreprise de biotechnologies américaine Moderna, qui a commercialisé l’un des premiers vaccins contre le Covid-19, lâchait 2,64% à 31,30 dollars après avoir annoncer le licenciement d’environ 10% de ses salariés dans le monde, sur fond de recul des ventes de son sérum.Le réseau de pharmacies CVS Health (+6,85% à 66,57 dollars) bondissait, porté par des résultats meilleurs qu’attendu au deuxième trimestre et un relèvement de ses prévisions pour l’année. CVS s’attend désormais à générer un bénéfice net par action, donnée de référence pour les marchés, compris entre 6,30 et 6,40 dollars.La start-up américaine spécialisée dans l’informatique à distance (“cloud computing”) CoreWeave profitait des bons résultats de Microsoft, l’un de ses plus gros clients.La plateforme américaine de design collaboratif Figma, a levé quelque 1,2 milliard de dollars à l’occasion de son entrée en Bourse, pour une valorisation qui atteint 19,3 milliards de dollars.Le groupe, qui va connaître son premier jour de cotation à la Bourse de New York jeudi, a annoncé dans la nuit avoir vendu près de 37 millions d’actions ordinaires, à un prix unitaire de 33 dollars.

Un méga éclair de 829 km, nouveau record mondial validé par l’OMM

Un nouveau record du plus long éclair a été validé jeudi par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et établi à 829 kilomètres, dans la zone des Grandes Plaines aux Etats-Unis.Ce méga éclair a été observé le 22 octobre 2017, lors d’un épisode orageux de grande envergure. “S’étendant de l’est du Texas jusqu’aux alentours de Kansas City, il a couvert une distance équivalente à celle qui sépare les villes européennes de Paris et de Venise”, a souligné l’OMM dans un communiqué.Un comité de 11 experts basés aux États-Unis, au Brésil, en Allemagne, en Espagne, au Népal et en Israël a certifié le nouveau record.Le précédent record (768 km), également observé aux États-Unis, a eu lieu entre le Mississippi et le Texas le 29 avril 2020, et a été certifié en 2022. Ces records ont une marge d’erreur de plus ou moins 8 km.L’éclair distingué jeudi “n’avait pas été repéré lors de l’analyse initiale de l’orage en 2017, mais a été découvert lors d’une réévaluation de celui-ci”, a expliqué l’OMM.Cet épisode avait été “l’un des premiers orages au cours duquel le tout nouveau satellite géostationnaire d’exploitation pour l’étude de l’environnement (GOES-16) de l’Administration américaine pour les océans et l’atmosphère (NOAA) a recueilli des données sur les +méga éclairs+, c’est-à-dire des décharges orageuses dont la longueur spatiotemporelle est extrême”, a ajouté l’OMM.Pour l’agence météorologique des Nations unies, de tels méga éclairs soulignent la puissance de la foudre et sa dangerosité.”La foudre peut parcourir de très longues distances loin de l’orage d’origine”, a déclaré Randall Cerveny, rapporteur de l’OMM pour les extrêmes météorologiques et climatiques, à l’AFP. “C’est pourquoi certaines personnes parlent d’un +éclair bleu+, un éclair qui semble surgir d’un ciel clair”.- Source d’émerveillement et danger majeur -Professeur de sciences géographiques à l’Arizona State University, M. Cerveny a créé les Archives mondiales des extrêmes météorologiques et climatiques de l’OMM en 2007.Elles consignent les records mondiaux de température, pression, précipitation, grêle, aridité, vent, foudre et mortalité liée aux phénomènes météorologiques.La cartographie de la foudre par satellite est opérationnelle depuis 2016 seulement, un délai trop court pour déterminer des schémas ou des tendances en termes d’intensité, de localisation ou de fréquence. “Donnez-nous encore une décennie environ de données et nous pourrons commencer à aborder cette question”, a déclaré M. Cerveny à l’AFP.Michael J. Peterson, du Centre de recherche sur les tempêtes violentes aux États-Unis, a déclaré qu’à mesure que les données s’étofferont, “nous serons en mesure d’observer même les types de foudre extrême les plus rares sur Terre, et d’étudier les impacts larges de la foudre sur la société”.L’OMM plaide pour que toute la planète soit couverte par des systèmes d’alarme précoce, qui couvrent tous les événements météorologiques dangereux.”La foudre est une source d’émerveillement mais aussi un danger majeur qui coûte de nombreuses vies à travers le monde chaque année”, a déclaré Celeste Saulo, cheffe de l’OMM.Selon les chiffres records liés à la foudre et validés par l’OMM, la plus longue durée d’un éclair est de 17,102 secondes (18 juin 2020, Uruguay-nord de l’Argentine), l’éclair direct le plus meurtrier a tué 21 personnes abritées dans une hutte (1975, au Zimbabwe) et l’impact indirect le plus dévastateur est le déversement de carburant en feu après un impact sur un dépôt, tuant 469 personnes (1994, Dronka en Egypte).