L’Australie poursuit Microsoft pour pratique commerciale “trompeuse”

L’autorité australienne de la concurrence a annoncé lundi des poursuites contre Microsoft pour une offre “trompeuse” incluant son assistant IA Copilot.Le géant de la tech est accusé d’avoir communiqué des informations “fausses ou trompeuses” à quelque 2,7 millions d’Australiens abonnés, par renouvellement automatique, à Microsoft 365, un service qui propose une suite de programmes, Office.Selon …

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Polynésie: l’ex-président Gaston Flosse auditionné 28 ans après la disparition d’un journaliste

L’ancien président polynésien Gaston Flosse a été auditionné en tant que témoin, pour la première fois, dans l’affaire de la disparition non élucidée du journaliste et opposant Jean-Pascal Couraud en 1997 en Polynésie française, selon le procès-verbal dont l’AFP a pris connaissance jeudi.D’après ce document, l’audition de l’ex-dirigeant de cette collectivité du Pacifique, âgé aujourd’hui …

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Le navigateur internet, nouveau champ de bataille de l’IA grand public

Les géants de l’intelligence artificielle (IA) grand public ne veulent plus se contenter de simples agents conversationnels mais repenser toute la navigation sur internet autour de l’IA générative, comme OpenAI avec son nouveau-né Atlas, afin de contester la suprématie de Google.”La ligne de front” de l’IA, aujourd’hui, “c’est le navigateur et le téléphone, parce que …

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L’UE accuse Meta et TikTok de ne pas respecter ses règles sur les contenus en ligne

L’Union européenne a accusé vendredi Meta et TikTok de commettre des infractions au règlement sur les contenus numériques, ce qui pourrait leur valoir potentiellement de lourdes amendes.Tout d’abord, la Commission européenne reproche aux deux géants des réseaux sociaux de ne pas accorder aux chercheurs un accès adéquat à leurs données internes, alors que la législation …

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Énergies fossiles: 28 “bombes carbone” démarrées depuis 2021, alertent des ONG

Vingt-huit projets d’extraction de pétrole, gaz ou charbon de grande ampleur sont entrés en exploitation depuis 2021 malgré leur catastrophique impact à venir sur le climat, selon des données publiées lundi par plusieurs ONG.Les “bombes carbone” ont été définies en 2022 dans un article de recherche comme des projets d’énergies fossiles capables de générer chacun plus d’un milliard de tonnes de CO2 sur leur durée de vie. Les auteurs en dénombraient alors 425 dans le monde.Les organisations autrices du nouveau décompte (Lingo, Data for Good, Reclaim Finance, Eclaircies) estiment que 28 projets de ce type ont démarré entre 2021 et 2025, et 12 ont été annulés.Leur décompte total est de 601, dont 365 projets dont les émissions sont encore évaluées à plus d’1 milliard de tonnes. La différence est due aux projets ayant été consommés ou réévalués. Leur analyse se fonde sur des bases de données des secteurs énergétiques et financiers.Quarante-trois pour vent de ces “bombes carbone” se trouvent en Chine, 9% en Russie et 5% aux États-Unis.Les ONG ont aussi identifié plus de 2.300 plus petits projets d’extraction, approuvés ou lancés depuis 2021, dont les émissions potentielles dépassent 5 millions de tonnes de CO2 chacun, soit l’équivalent des rejets annuels d’une ville comme Paris.Ensemble, les rejets potentiels de CO2 de tous ces projets sont 11 fois supérieurs au “budget carbone” mondial restant pour contenir le réchauffement climatique sous 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle, selon les calculs des auteurs. Cet objectif de l’accord de Paris de 2015 est en passe d’être dépassé cette décennie, selon les climatologues.L’année 2021 marque le moment où l’Agence internationale de l’énergie a indiqué que lancer de nouveaux projets pétroliers ou gaziers était incompatible avec l’accord de Paris (l’AIE a depuis modéré ses projections). Deux ans plus tard, à la COP28, les pays du monde entier se sont accordés pour engager une transition vers la sortie progressive des énergies fossiles.Parmi les entreprises, les majors occidentales sont celles qui ont le plus de projets, et Saudi Aramco et le Chinois CHN Energy ont ceux qui génèreraient le plus d’émissions. Sollicités, ces deux sociétés n’ont pas commenté le rapport lundi.”L’industrie fossile et ceux qui la financent sont en train de réduire en cendres l’accord de Paris”, déclare Lou Welgryn, de Data for Good, dans un communiqué.- 1.600 milliards de dollars -Entre 2021 et 2024, les 65 plus grandes banques mondiales ont alloué plus de 1.600 milliards de dollars (1.377 milliards d’euros) aux entreprises impliquées dans les projets étudiés, selon les ONG.Les banques américaines JPMorgan Chase, Citigroup et Bank of America ont octroyé les plus gros montants, suivies par les japonaises Mizuho et MUFG.Contactées par l’AFP, Bank of America, Citi et JPMorgan ont décliné de commenter. Les banques japonaises n’ont pas réagi dans l’immédiat.En France, les ONG épinglent plusieurs grandes banques pour avoir accordé des dizaines de milliards de dollars à des acteurs du secteur fossile, tels que Eni, Saudi Aramco ou TotalEnergies, qui est par ailleurs l’entreprise engagée dans le plus grand nombre de projets fossiles à l’échelle mondiale.TotalEnergies conteste la méthodologie du rapport, dénonçant une tentative “d’influencer le débat public à l’approche de la COP30 sur la base de données et de conclusions biaisées”, selon une déclaration transmise lundi à l’AFP.A l’occasion d’un précédent rapport basé sur ces données de financement, la Fédération bancaire française (FBF) a assuré fin septembre que les banques visent à “augmenter” le ratio entre financements fossiles et transition énergétique “en soutenant de plus en plus les énergies renouvelables”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Énergies fossiles: 28 “bombes carbone” démarrées depuis 2021, alertent des ONG

Vingt-huit projets d’extraction de pétrole, gaz ou charbon de grande ampleur sont entrés en exploitation depuis 2021 malgré leur catastrophique impact à venir sur le climat, selon des données publiées lundi par plusieurs ONG.Les “bombes carbone” ont été définies en 2022 dans un article de recherche comme des projets d’énergies fossiles capables de générer chacun plus d’un milliard de tonnes de CO2 sur leur durée de vie. Les auteurs en dénombraient alors 425 dans le monde.Les organisations autrices du nouveau décompte (Lingo, Data for Good, Reclaim Finance, Eclaircies) estiment que 28 projets de ce type ont démarré entre 2021 et 2025, et 12 ont été annulés.Leur décompte total est de 601, dont 365 projets dont les émissions sont encore évaluées à plus d’1 milliard de tonnes. La différence est due aux projets ayant été consommés ou réévalués. Leur analyse se fonde sur des bases de données des secteurs énergétiques et financiers.Quarante-trois pour vent de ces “bombes carbone” se trouvent en Chine, 9% en Russie et 5% aux États-Unis.Les ONG ont aussi identifié plus de 2.300 plus petits projets d’extraction, approuvés ou lancés depuis 2021, dont les émissions potentielles dépassent 5 millions de tonnes de CO2 chacun, soit l’équivalent des rejets annuels d’une ville comme Paris.Ensemble, les rejets potentiels de CO2 de tous ces projets sont 11 fois supérieurs au “budget carbone” mondial restant pour contenir le réchauffement climatique sous 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle, selon les calculs des auteurs. Cet objectif de l’accord de Paris de 2015 est en passe d’être dépassé cette décennie, selon les climatologues.L’année 2021 marque le moment où l’Agence internationale de l’énergie a indiqué que lancer de nouveaux projets pétroliers ou gaziers était incompatible avec l’accord de Paris (l’AIE a depuis modéré ses projections). Deux ans plus tard, à la COP28, les pays du monde entier se sont accordés pour engager une transition vers la sortie progressive des énergies fossiles.Parmi les entreprises, les majors occidentales sont celles qui ont le plus de projets, et Saudi Aramco et le Chinois CHN Energy ont ceux qui génèreraient le plus d’émissions. Sollicités, ces deux sociétés n’ont pas commenté le rapport lundi.”L’industrie fossile et ceux qui la financent sont en train de réduire en cendres l’accord de Paris”, déclare Lou Welgryn, de Data for Good, dans un communiqué.- 1.600 milliards de dollars -Entre 2021 et 2024, les 65 plus grandes banques mondiales ont alloué plus de 1.600 milliards de dollars (1.377 milliards d’euros) aux entreprises impliquées dans les projets étudiés, selon les ONG.Les banques américaines JPMorgan Chase, Citigroup et Bank of America ont octroyé les plus gros montants, suivies par les japonaises Mizuho et MUFG.Contactées par l’AFP, Bank of America, Citi et JPMorgan ont décliné de commenter. Les banques japonaises n’ont pas réagi dans l’immédiat.En France, les ONG épinglent plusieurs grandes banques pour avoir accordé des dizaines de milliards de dollars à des acteurs du secteur fossile, tels que Eni, Saudi Aramco ou TotalEnergies, qui est par ailleurs l’entreprise engagée dans le plus grand nombre de projets fossiles à l’échelle mondiale.TotalEnergies conteste la méthodologie du rapport, dénonçant une tentative “d’influencer le débat public à l’approche de la COP30 sur la base de données et de conclusions biaisées”, selon une déclaration transmise lundi à l’AFP.A l’occasion d’un précédent rapport basé sur ces données de financement, la Fédération bancaire française (FBF) a assuré fin septembre que les banques visent à “augmenter” le ratio entre financements fossiles et transition énergétique “en soutenant de plus en plus les énergies renouvelables”.

Dans Gaza en ruines, une grand-mère redonne “un peu de vie” au quotidien

Les pieds nus, couverts de poussière et parfois hésitants sur les débris, les petits-enfants de Hiam Mouqdad trottent à travers les ruines de leur quartier Al Nasr, à Gaza-ville, en quête d’eau potable et de matériaux.”Qui veut m’aider à porter l’eau? pour prendre une douche, laver les vêtements et faire la vaisselle?”, demande-t-elle. “Moi, moi” …

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Dans la bataille budgétaire aux Etats-Unis, un poker menteur sans vainqueur apparent

Après trois semaines de paralysie budgétaire, la bataille de communication aux Etats-Unis fait rage entre républicains et démocrates pour convaincre l’opinion publique du bien-fondé de leurs positions. Sans pour autant qu’un vainqueur n’émerge de manière évidente.D’un côté, les démocrates affirment se battre contre Donald Trump et pour la santé des Américains. Au coeur de leur …

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