Début de retrait de l’armée de la ville syrienne de Soueida après des combats meurtriers

Les autorités syriennes ont annoncé mercredi le début du retrait de leurs forces de la région méridionale de Soueida, meurtrie par des violences communautaires meurtrières, après un appel en ce sens des Etats-Unis.Le début du retrait a été annoncé après un communiqué du ministère de l’Intérieur faisant état de la conclusion d’un accord de cessez-le-feu, prévoyant notamment “un arrêt total et immédiat de toutes les opérations militaires”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a annoncé “un accord sur des mesures spécifiques qui permettront de mettre fin à cette situation troublante et terrifiante dès ce soir” en Syrie, disant attendre à présent que “toutes les parties tiennent leurs engagements”.Israël a de nouveau bombardé des cibles du pouvoir en Syrie et menacé d’intensifier ses frappes si les forces syriennes ne quittaient pas la région à majorité druze de Soueida, où les violences ont fait en trois jours plus de 300 morts selon une ONG. Les combats entre des tribus bédouines sunnites et des combattants druzes ont éclaté dimanche dans la province de Soueida après l’enlèvement d’un marchand de légumes druze, selon cette ONG, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Les forces gouvernementales et des groupes alliés se sont déployés mardi dans la ville de Soueida, jusque-là tenue par des combattants de la communauté druze, une minorité ésotérique issue de l’islam. Mais selon l’OSDH et des témoins, ils ont combattu au côté des tribus bédouines et exécuté des civils.”Les forces de l’armée syrienne ont commencé à se retirer de la ville de Soueida en application des termes d’un accord (de cessez-le-feu) conclu après la fin des opérations de ratissage contre les groupes hors-la-loi”, a indiqué le ministère syrien de la Défense dans un communiqué. Il n’a pas fait mention du retrait d’autres forces relevant du pouvoir déployées dans la ville.Plus tôt, le département d’Etat a appelé le gouvernement syrien à quitter la zone de conflit afin d’apaiser les tensions avec Israël.”Nous demandons au gouvernement syrien de retirer son armée afin de permettre à toutes les parties de désamorcer la situation”, a-t-elle déclaré, se refusant à dire si les Etats-Unis avaient demandé à leur allié israélien de cesser ses frappes en Syrie.- Frappes israéliennes -Mercredi, l’armée israélienne a mené des frappes sur le QG de l’armée à Damas et sur une “cible militaire” dans la zone du palais présidentiel. Les autorités syriennes ont fait état de trois morts.Des frappes ont aussi visé près de Damas “les environs de l’aéroport militaire de Mazzé”, selon les autorités syriennes. D’autres ont ciblé notamment Soueida et l’autoroute Damas-Deraa, d’après l’agence Sana.Le chef d’état-major israélien Eyal Zamir a affirmé que son armée agissait “avec retenue” en Syrie, après que le pouvoir syrien a dénoncé “l’escalade dangereuse d’Israël”.Israël, qui assure vouloir protéger la communauté druze, affirme qu’il ne permettra pas une présence militaire dans le sud de la Syrie, près de sa frontière, et considère avec méfiance le pouvoir islamiste syrien.Le ministre de la Défense, Israël Katz, a assuré que l’armée frapperait “avec force” “pour éliminer les forces qui ont attaqué les druzes, jusqu’à leur retrait complet” et exigé du pouvoir syrien qu’il “laisse tranquilles” les druzes. Israël, qui occupe une partie du plateau syrien du Golan depuis 1967, affirme qu’il ne permettra pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, près de sa frontière.- “Punir” -“Je suis au cœur de la ville de Soueida (…) Il n’y a aucune possibilité de fuir”, a affirmé dans la journée à l’AFP un habitant joint par téléphone, qui n’a pas dévoilé son identité. “S’ils arrivent ici, je suis mort.”Un correspondant de l’AFP a vu le matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d’autres de combattants en civil.Le ministère de la Défense avait affirmé que “des groupes hors-la-loi avaient attaqué les forces armées à Soueida” et que celles-ci ripostaient.Selon l’OSDH, plus de 300 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche, en majorité des combattants des deux bords ainsi que 28 civils druzes, dont “21 exécutés sommairement” par les forces gouvernementales.La présidence syrienne s’est engagée à “punir” les auteurs d’exactions.Cette province abrite la plus importante communauté druze du pays, une communauté qui comptait quelque 700.000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël.Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir Chareh depuis qu’il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.

Début de retrait de l’armée de la ville syrienne de Soueida après des combats meurtriers

Les autorités syriennes ont annoncé mercredi le début du retrait de leurs forces de la région méridionale de Soueida, meurtrie par des violences communautaires meurtrières, après un appel en ce sens des Etats-Unis.Le début du retrait a été annoncé après un communiqué du ministère de l’Intérieur faisant état de la conclusion d’un accord de cessez-le-feu, prévoyant notamment “un arrêt total et immédiat de toutes les opérations militaires”.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a annoncé “un accord sur des mesures spécifiques qui permettront de mettre fin à cette situation troublante et terrifiante dès ce soir” en Syrie, disant attendre à présent que “toutes les parties tiennent leurs engagements”.Israël a de nouveau bombardé des cibles du pouvoir en Syrie et menacé d’intensifier ses frappes si les forces syriennes ne quittaient pas la région à majorité druze de Soueida, où les violences ont fait en trois jours plus de 300 morts selon une ONG. Les combats entre des tribus bédouines sunnites et des combattants druzes ont éclaté dimanche dans la province de Soueida après l’enlèvement d’un marchand de légumes druze, selon cette ONG, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Les forces gouvernementales et des groupes alliés se sont déployés mardi dans la ville de Soueida, jusque-là tenue par des combattants de la communauté druze, une minorité ésotérique issue de l’islam. Mais selon l’OSDH et des témoins, ils ont combattu au côté des tribus bédouines et exécuté des civils.”Les forces de l’armée syrienne ont commencé à se retirer de la ville de Soueida en application des termes d’un accord (de cessez-le-feu) conclu après la fin des opérations de ratissage contre les groupes hors-la-loi”, a indiqué le ministère syrien de la Défense dans un communiqué. Il n’a pas fait mention du retrait d’autres forces relevant du pouvoir déployées dans la ville.Plus tôt, le département d’Etat a appelé le gouvernement syrien à quitter la zone de conflit afin d’apaiser les tensions avec Israël.”Nous demandons au gouvernement syrien de retirer son armée afin de permettre à toutes les parties de désamorcer la situation”, a-t-elle déclaré, se refusant à dire si les Etats-Unis avaient demandé à leur allié israélien de cesser ses frappes en Syrie.- Frappes israéliennes -Mercredi, l’armée israélienne a mené des frappes sur le QG de l’armée à Damas et sur une “cible militaire” dans la zone du palais présidentiel. Les autorités syriennes ont fait état de trois morts.Des frappes ont aussi visé près de Damas “les environs de l’aéroport militaire de Mazzé”, selon les autorités syriennes. D’autres ont ciblé notamment Soueida et l’autoroute Damas-Deraa, d’après l’agence Sana.Le chef d’état-major israélien Eyal Zamir a affirmé que son armée agissait “avec retenue” en Syrie, après que le pouvoir syrien a dénoncé “l’escalade dangereuse d’Israël”.Israël, qui assure vouloir protéger la communauté druze, affirme qu’il ne permettra pas une présence militaire dans le sud de la Syrie, près de sa frontière, et considère avec méfiance le pouvoir islamiste syrien.Le ministre de la Défense, Israël Katz, a assuré que l’armée frapperait “avec force” “pour éliminer les forces qui ont attaqué les druzes, jusqu’à leur retrait complet” et exigé du pouvoir syrien qu’il “laisse tranquilles” les druzes. Israël, qui occupe une partie du plateau syrien du Golan depuis 1967, affirme qu’il ne permettra pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, près de sa frontière.- “Punir” -“Je suis au cœur de la ville de Soueida (…) Il n’y a aucune possibilité de fuir”, a affirmé dans la journée à l’AFP un habitant joint par téléphone, qui n’a pas dévoilé son identité. “S’ils arrivent ici, je suis mort.”Un correspondant de l’AFP a vu le matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d’autres de combattants en civil.Le ministère de la Défense avait affirmé que “des groupes hors-la-loi avaient attaqué les forces armées à Soueida” et que celles-ci ripostaient.Selon l’OSDH, plus de 300 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche, en majorité des combattants des deux bords ainsi que 28 civils druzes, dont “21 exécutés sommairement” par les forces gouvernementales.La présidence syrienne s’est engagée à “punir” les auteurs d’exactions.Cette province abrite la plus importante communauté druze du pays, une communauté qui comptait quelque 700.000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël.Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir Chareh depuis qu’il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.

Le recours aux compagnons IA chez les adolescents inquiète une ONG

Près de trois adolescents américains sur quatre ont déjà utilisé des “compagnons IA”, selon l’ONG Common Sense Media, qui s’inquiète des risques que ces assistants d’intelligence artificielle (IA) orientés sur les relations personnelles peuvent représenter pour les mineurs.Quelque “72% des ados ont utilisé des compagnons IA au moins une fois” et “plus de la moitié se servent de ces plateformes plusieurs fois par mois”, a déterminé l’organisation dans une étude réalisée au printemps aux Etats-Unis et publiée mercredi.Les compagnons IA sont définis par l’association comme “des amis ou personnages numériques avec lesquels on peut discuter à l’écrit ou à l’oral à tout moment”, pour avoir des “conversations personnelles et significatives”, des services que fournissent notamment Character.AI et Replika.Le questionnaire présenté aux participants âgés de 13 à 17 ans reconnaît que les plateformes star de l’IA générative, telles que ChatGPT (OpenAI) ou Claude (Anthropic) peuvent aussi être utilisées de cette façon, mais précise qu’il ne s’agit pas des outils IA d’aide aux devoirs ou de génération d’images.Un tiers des adolescents interrogés dit avoir des échanges avec les compagnons IA qui relèvent des relations sociales, comme s’entraîner à avoir certaines conversations, recevoir du soutien moral, ou encore avoir des interactions amicales ou romantiques.Près de la moitié considèrent eux ces assistants IA avant tout comme des “outils” ou “programmes informatiques”.Common Sense Media, une ONG qui classe les films, jeux vidéo et applications selon l’âge pour aider les parents, et milite pour la sécurité en ligne, s’inquiète cependant des effets potentiels du recours à ces “amis, confidents et même thérapeutes virtuels”.”Les dangers qu’ils représentent pour les jeunes utilisateurs sont réels, sérieux et bien documentés”, assure l’association, citant l’exemple, du “suicide d’un adolescent de 14 ans qui avait développé un attachement émotionnel à un compagnon IA”.L’ONG met en avant la tendance de ces outils à apparaître généralement d’accord avec les utilisateurs, au lieu de les encourager à réfléchir, ce qui est problématique selon elle à un âge où ils développent leur capacité à penser de façon critique.”Plusieurs plateformes populaires de compagnons IA, dont Character.AI, Nomi et Replika (…) présentent des risques inacceptables pour les utilisateurs de moins de 18 ans”, conclut Common Sense Media.”Elles peuvent facilement générer des réponses allant de contenus à caractère sexuel et de stéréotypes offensants à des +conseils+ dangereux qui, s’ils étaient suivis, pourraient avoir des conséquences graves, voire mortelles, dans la vie réelle”.Elle recommande donc de ne pas laisser les mineurs se servir de ces outils.Ces trois entreprises n’ont pas immédiatement répondu à des sollicitations de l’AFP.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Au Pakistan, le gouvernement pris de court par la ruée vers l’énergie solaire

Usés par les coupures de courant répétitives et les factures d’électricité paradoxalement exorbitantes, de plus en plus de Pakistanais installent sur leurs toits des panneaux solaires, prenant de court le gouvernement éprouvé par des milliards de dollars de déficit.Autrefois apanage des quartiers riches, le solaire se révèle depuis peu être la première source d’énergie nationale et a fait son apparition dans les quartiers moins favorisés, où les habitants se serrent la ceinture pour pouvoir se l’offrir.”Le solaire nous facilite la vie, mais c’est un choix difficile pour des gens comme nous”, témoigne Farida Salim, dans sa modeste maison d’une allée de Karachi, mégalopole sur la côte sud du pays.Alors que les températures dépassent les 40°C, elle y reçoit des voisins venus se réfugier près de son ventilateur et apprécier un autre phénomène rare: l’absence de coupures.Mme Salim n’est plus raccordée au réseau d’électricité depuis l’année dernière, lorsqu’elle a refusé de payer ses factures pour protester contre les pannes longues de 18 heures.Veuve et mère de deux enfants handicapés, elle a vendu ses bijoux et emprunté de l’argent auprès de ses proches pour acquérir deux panneaux solaires, un onduleur et une batterie, pour 180.000 roupies (540 euros).Au Pakistan, l’énergie solaire comptait pour moins de 2% du mix énergétique en 2020 et 10,3% en 2024, d’après des données rassemblées par le centre de réflexion Ember, spécialisé en énergie.Et dans les cinq premiers mois de 2025, ce chiffre a presque doublé pour atteindre 24%, devenant la première source d’électricité et éclipsant le gaz, le charbon, le nucléaire mais aussi l’énergie hydraulique qui a fait l’objet de centaines de millions de dollars d’investissements ces dernières décennies.Le pays se rapproche ainsi de son objectif d’atteindre 60% d’énergie renouvelable d’ici 2030.- Taxe sur les panneaux solaires -Ces dernières années, la hausse des prix de l’énergie à l’échelle globale et les demandes répétées du Fonds monétaire international (FMI) de couper dans les subventions ont poussé le gouvernement à augmenter les prix de l’électricité: en trois ans, ils ont parfois augmenté de 155% et les factures dépassent parfois le coût du loyer.”La grande course vers le solaire n’est pas le résultat d’une impulsion gouvernementale”, note Mohammed Bassit Ghauri, expert de la transition énergétique à l’institut pakistanais Renewable first.”Les habitants ont fait ce choix du fait de leur grande frustration quant à l’énergie classique, inefficiente”, dit-il à l’AFP.Le pays de 255 millions d’habitants s’approvisionne en Chine voisine, où les prix de l’équipement solaire ont fortement baissé ces dernières années du fait de la surproduction, de la concurrence et des avancées technologiques, et en est devenu le troisième importateur.”Le Pakistan est clairement un chef de file dans l’énergie solaire sur toit”, relève Dave Jones, analyste en chef chez Ember.Mais cela inquiète le gouvernement, déjà affaibli par un déficit de huit milliards de dollars (6,8 milliards d’euros) dans le secteur de l’énergie.Outre des coûteuses importations d’énergies fossiles, revendues à perte aux fournisseurs publics, Islamabad est tenu par des contrats avec des fournisseurs d’énergie privés, parfois possédés par la Chine, de leur verser un prix fixe qu’importe la demande.- “Déconnectés” -Un rapport gouvernemental s’inquiétait en mars de ce que l’énergie solaire crée “un fardeau financier disproportionné pour les consommateurs du réseau électrique, contribuant à la hausse des prix et affaiblissant la durabilité du secteur énergétique”.Islamabad a imposé le mois dernier une nouvelle taxe de 10% sur l’importation des panneaux solaires, tandis que le ministère de l’Energie propose de réduire drastiquement le taux auquel il achète du surplus d’électricité à des particuliers.Dans la ville orientale de Sialkot, le fabricant de tenues de sécurité Hammad Nour a fait le pari du solaire en 2023, la “meilleure” décision qu’il ait prise lui ayant permis d’économiser un million de roupies (3.000 euros) par mois une fois le système rentabilisé.Il comptait brancher sa deuxième usine textile au système solaire avant qu’une autre taxe ne fasse son apparition, augmentant les frais d’installation de près de 1,5 million de roupies (4.500 euros).”C’est injuste et ça donne un avantage aux grandes entreprises au détriment des petites, qui sont d’ordinaire les dernières à opter pour le solaire”, critique-t-il. “Les décideurs semblent totalement déconnectés des habitants et du monde des affaires”.

Dermatose des bovins: vaccination obligatoire et abattage “total” dans les foyers d’infection

La détection d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans un élevage de bovins entraînera l’abattage total des animaux dans le foyer d’infection et une campagne de vaccination obligatoire dans la zone autour, a annoncé mercredi le ministère de l’Agriculture.Ces mesures, destinées à faire face à l’apparition fin juin en France de cette maladie non transmissible aux humains, font partie de la stratégie nationale adoptée mercredi lors d’une réunion extraordinaire du Comité national d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale (CNOPSAV), instance qui réunit les professions agricoles, les syndicats, des vétérinaires et des scientifiques.Cette stratégie a été “validée à l’unanimité des membres, sauf une voix”, précise le gouvernement dans un communiqué, au moment où des militants de la Confédération paysanne bloquent l’accès à des exploitations infectées en Savoie et en Haute-Savoie afin d’empêcher l’abattage des animaux.La stratégie validée prévoit:- “le dépeuplement par abattage total des foyers (unités épidémiologiques) infectés pour éteindre les sources du virus, en conformité avec les obligations européennes”,- “la mise en place de périmètres réglementés”, incluant des limitations de mouvements du bétail,- “une campagne de vaccination obligatoire dans ces zones réglementées” de 50 kilomètres autour des foyers.Après l’apparition d’un premier cas en Italie, le 20 juin en Sardaigne, un premier cas de dermatose nodulaire en France a été détecté le 29 juin à Entrelacs, en Savoie.Depuis, la propagation est rapide: au 15 juillet, “ce sont 24 foyers qui ont été confirmés dans deux départements, la Savoie et la Haute-Savoie”, précise le ministère.”La DNC n’est pas transmissible à l’être humain, ni par contact avec des bovins infectés, ni par l’alimentation de produits issus de ces animaux (viande, lait, fromage), ni par piqûres d’insectes”, rassure le communiqué. La maladie “se propage par les mouvements d’animaux infectés ou via des insectes vecteurs”, comme les taons et mouches piqueuses.Observée “massivement dans les Balkans, en Grèce et en Bulgarie, à la fin des années 2010”, la DNC “a pu être éradiquée de cette zone grâce à une campagne de vaccination établie conjointement avec les mesures de biosécurité”, rappelle le ministère.Un argument qui ne convainc pas tous les agriculteurs. “On a vu ce qui s’était passé en Grèce, dans les Balkans, on sait très bien que l’abattage total, ce n’est pas du tout une solution, que la maladie se propage quand même, et qu’en fait, par contre, ce sont des vies broyées, sacrifiées, et ça, ce n’est pas tenable”, avait déclaré à l’AFP la porte-parole de la Confédération paysanne Fanny Métrat avant la réunion.

Wall Street termine en hausse, nouveau record du Nasdaq

La Bourse de New York a fait le yo-yo mercredi, avant de terminer en hausse, le marché s’est montré résistant malgré les menaces de Donald Trump envers le patron de la Fed, digérant dans le même temps un nouvel indicateur d’inflation.L’indice Nasdaq, qui concentre les valeurs technologiques, a gagné 0,25% et a encore atteint un nouveau record, à 20.730,49 points. L’indice élargi S&P 500 a progressé de 0,32% et le Dow Jones, de 0,53%.La place américaine a connu un bref coup de chaud dans la matinée après que le président américain a assuré réfléchir à licencier le patron de la Fed Jerome Powell, avant de considérer la possibilité comme “très improbable”.Ses propos ont chamboulé les marchés et fait chuter les indices vedettes de Wall Street, qui se sont finalement partiellement repris face à la volte-face de Donald Trump.”Il est très clair que (Wall Street) veut aller plus haut”, estime auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.”À chaque fois que de mauvaises nouvelles sont annoncées, le marché s’en détache et continue de se redresser, y compris aujourd’hui”, ajoute-t-il.Le président américain reproche depuis plusieurs mois à M. Powell, qu’il a lui-même nommé à son poste lors de son premier mandant et qu’il surnomme désormais “Trop tard Powell”, de ne pas avoir baissé les taux d’intérêts de la banque centrale alors que, selon lui, l’inflation n’est plus un problème.Sur un mois, l’indice des prix à la production (PPI) publié mercredi est resté inchangé, après avoir progressé de 0,3% en mai (contre 0,1% lors de l’estimation initiale). Le PPI “a été plus modéré que prévu en juin”, avance dans une note Bill Adams, de Comerica Bank, qui estime par ailleurs que “si ces tendances se maintiennent, la Fed sera probablement en mesure de réduire ses taux plus tard en 2025”.Les investisseurs attendent désormais les chiffres de ventes aux détails ainsi que les inscriptions au chômage, tous deux publiés jeudi.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt à dix ans est passé de 4,48% à la clôture mardi, à 4,45% mercredi vers 20H15 GMT.Les bons du Trésor à trente ans se sont tendus à 5,07% dans la foulée des menaces de M. Trump envers la Fed, avant de retomber légèrement après son rétropédalage.- Goldman Sachs dépasse les attentes – Côté entreprises, “les investisseurs attendent que d’autres résultats trimestriels soient publiés, (…) il est encore trop tôt pour déterminer si la saison a été bonne ou non”, commente M. Sarhan.La banque d’affaires américaine Goldman Sachs (+0,82% à 708,28 dollars) a dépassé les attentes au deuxième trimestre grâce au bond de ses activités de conseils et de courtage, tandis que celles de gestion d’actifs et de fortune ont reculé.Bank of America (-0,33% à 46,00 dollars) et Morgan Stanley (-1,33% à 139,71 dollars) ont tous deux reculé, malgré des chiffres d’affaires en progression et supérieurs aux attentes au deuxième trimestre.Le fabricant de machines de pointe pour le secteur des semiconducteurs ASML a été boudé (-8,33% à 754,45 dollars) après avoir annoncé mercredi une forte hausse de son bénéfice net au deuxième trimestre, mais signalé son incertitude quant à sa croissance en 2026.Le laboratoire pharmaceutique Johnson & Johnson (+6,19% à 164,77 dollars) a été recherché grâce à la publication de résultats supérieurs aux attentes, notamment un bénéfice net par action, donnée de référence pour les marchés, de 2,77 dollars. La société a aussi relevé une partie de ses prévisions annuelles.Le titre du vendeur d’armes en ligne GrabAGun -soutenu par Donald Trump Jr.- a plongé pour son premier jour de cotation à Wall Street (-24,19% à 13,07 dollars).La place américaine attend notamment les résultats de United Airlines après la clôture, et de Pepsi jeudi.

Gaza: 20 morts dans une bousculade à un point d’aide humanitaire

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par Israël et les Etats-Unis, a annoncé mercredi la mort de 20 personnes qui attendaient de l’aide, accusant des “agents armés du Hamas” d’avoir provoqué “une bousculade”, version contestée par des sources palestiniennes.”D’après les informations dont nous disposons, 19 des victimes ont été piétinées et une autre a été poignardée dans une bousculade chaotique et dangereuse provoquée par des agitateurs dans la foule”, a précisé la GHF. Son porte-parole Chapin Fay a plus tard déclaré que l’incident meurtrier avait été “provoqué avec des agents armés du Hamas qui ont infiltré la foule et incité de manière délibéré au chaos”. Il a en outre démenti des informations selon lesquelles du gaz lacrymogène et des coups de feu ont été tirés en direction de la foule. “Un usage limité du gaz lacrymogène a été employé pour empêcher la perte de vies humaines supplémentaires”, a précisé M. Fay, évoquant “des tirs d’avertissement dirigés en l’air à un moment donné, lorsque le personnel de la GHF a réalisé qu’un enfant était piétiné”.La Défense civile de Gaza a également rapporté la mort de 20 personnes mercredi, mais affirmé qu’elles avaient succombé à des “tirs de l’occupation israélienne” à la suite d’un mouvement de foule parmi les personnes en quête de nourriture dans la zone d’al-Tina, au sud-ouest de Khan Younès, près d’un centre de distribution d’aide”.Un médecin de l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, avait annoncé plus tôt avoir reçu les corps de neuf personnes, “dont plusieurs enfants”, tuées dans ce secteur après des tirs de l’armée israélienne et du personnel de sécurité de GHF.La GHF a entamé ses opérations à Gaza fin mai et répète régulièrement que ses opérations de distribution à l’intérieur de ses centres se déroulent sans encombre.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège la bande de Gaza, et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne a dit se renseigner.- “Aucun progrès” en vue d’une trêve -Mardi, les Nations unies avaient affirmé que 875 personnes avaient été tuées dans la bande de Gaza alors qu’elles tentaient de trouver de quoi manger depuis le début des opérations de la GHF.Israël avait assoupli fin mai le blocus hermétique imposé pendant deux mois à la bande de Gaza, où l’armée israélienne est en guerre contre le Hamas depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste le 7 octobre 2023 en Israël.L’ONU et les principales organisations humanitaires refusent de travailler avec la GHF, accusée de violer les principes humanitaires.Dans la cour de l’hôpital Nasser où ont été amenées les dépouilles des personnes tuées près du site de distribution, Abdoullah Alian qui a assisté à la scène a déclaré que “cette aide (était) un piège”.”Ils nous tirent dessus, lancent des bombes et nous aspergent de gaz (lacrymogène) dans les yeux”, a-t-il dit.”Ce qui se passe sur le terrain confirme les intentions et les plans de l’occupation (Israël, ndlr) de maintenir et de prolonger son contrôle militaire dans la bande de Gaza”, a commenté un membre du bureau politique du Hamas, Bassem Naïm.Par ailleurs, un haut responsable du Hamas ainsi que deux sources palestiniennes proches des négociations indirectes avec Israël ont démenti mercredi les informations publiées par des médias israéliens selon lesquelles les pourparlers en vue d’une trêve à Gaza progressaient.”Aucun progrès n’a été réalisé jusqu’à présent dans les négociations indirectes en cours à Doha entre les délégations du Hamas et d’Israël”, a déclaré à l’AFP l’une des sources palestiniennes.Israël et le Hamas ont entamé le 6 juillet au Qatar des discussions indirectes en vue d’une trêve de 60 jours associée à une libération d’otages. Mais les deux parties s’accusent mutuellement d’enrayer les pourparlers.  “Nous saurons dans les prochains jours si nous avons ou non un accord”, a déclaré mercredi à Gaza, le chef d’état-major israélien Eyal Zamir, selon un communiqué.L’attaque du 7 octobre 2023 en Israël a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours dans Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Au moins 58.573 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: 20 morts dans une bousculade à un point d’aide humanitaire

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par Israël et les Etats-Unis, a annoncé mercredi la mort de 20 personnes qui attendaient de l’aide, accusant des “agents armés du Hamas” d’avoir provoqué “une bousculade”, version contestée par des sources palestiniennes.”D’après les informations dont nous disposons, 19 des victimes ont été piétinées et une autre a été poignardée dans une bousculade chaotique et dangereuse provoquée par des agitateurs dans la foule”, a précisé la GHF. Son porte-parole Chapin Fay a plus tard déclaré que l’incident meurtrier avait été “provoqué avec des agents armés du Hamas qui ont infiltré la foule et incité de manière délibéré au chaos”. Il a en outre démenti des informations selon lesquelles du gaz lacrymogène et des coups de feu ont été tirés en direction de la foule. “Un usage limité du gaz lacrymogène a été employé pour empêcher la perte de vies humaines supplémentaires”, a précisé M. Fay, évoquant “des tirs d’avertissement dirigés en l’air à un moment donné, lorsque le personnel de la GHF a réalisé qu’un enfant était piétiné”.La Défense civile de Gaza a également rapporté la mort de 20 personnes mercredi, mais affirmé qu’elles avaient succombé à des “tirs de l’occupation israélienne” à la suite d’un mouvement de foule parmi les personnes en quête de nourriture dans la zone d’al-Tina, au sud-ouest de Khan Younès, près d’un centre de distribution d’aide”.Un médecin de l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, avait annoncé plus tôt avoir reçu les corps de neuf personnes, “dont plusieurs enfants”, tuées dans ce secteur après des tirs de l’armée israélienne et du personnel de sécurité de GHF.La GHF a entamé ses opérations à Gaza fin mai et répète régulièrement que ses opérations de distribution à l’intérieur de ses centres se déroulent sans encombre.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège la bande de Gaza, et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne a dit se renseigner.- “Aucun progrès” en vue d’une trêve -Mardi, les Nations unies avaient affirmé que 875 personnes avaient été tuées dans la bande de Gaza alors qu’elles tentaient de trouver de quoi manger depuis le début des opérations de la GHF.Israël avait assoupli fin mai le blocus hermétique imposé pendant deux mois à la bande de Gaza, où l’armée israélienne est en guerre contre le Hamas depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste le 7 octobre 2023 en Israël.L’ONU et les principales organisations humanitaires refusent de travailler avec la GHF, accusée de violer les principes humanitaires.Dans la cour de l’hôpital Nasser où ont été amenées les dépouilles des personnes tuées près du site de distribution, Abdoullah Alian qui a assisté à la scène a déclaré que “cette aide (était) un piège”.”Ils nous tirent dessus, lancent des bombes et nous aspergent de gaz (lacrymogène) dans les yeux”, a-t-il dit.”Ce qui se passe sur le terrain confirme les intentions et les plans de l’occupation (Israël, ndlr) de maintenir et de prolonger son contrôle militaire dans la bande de Gaza”, a commenté un membre du bureau politique du Hamas, Bassem Naïm.Par ailleurs, un haut responsable du Hamas ainsi que deux sources palestiniennes proches des négociations indirectes avec Israël ont démenti mercredi les informations publiées par des médias israéliens selon lesquelles les pourparlers en vue d’une trêve à Gaza progressaient.”Aucun progrès n’a été réalisé jusqu’à présent dans les négociations indirectes en cours à Doha entre les délégations du Hamas et d’Israël”, a déclaré à l’AFP l’une des sources palestiniennes.Israël et le Hamas ont entamé le 6 juillet au Qatar des discussions indirectes en vue d’une trêve de 60 jours associée à une libération d’otages. Mais les deux parties s’accusent mutuellement d’enrayer les pourparlers.  “Nous saurons dans les prochains jours si nous avons ou non un accord”, a déclaré mercredi à Gaza, le chef d’état-major israélien Eyal Zamir, selon un communiqué.L’attaque du 7 octobre 2023 en Israël a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours dans Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Au moins 58.573 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire de représailles israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, jugées fiables par l’ONU.