At least 15 dead, 113 missing, in Uganda landslidesFri, 29 Nov 2024 01:12:02 GMT

Landslides that hit several villages in eastern Uganda killed 15 people and left more than 100 unaccounted for, police said Thursday.The East African country has been deluged by heavy rains in past days, with the government issuing a national disaster alert after reports of flooding and landslides.Landslides late on Wednesday hit the village of Masugu …

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Budget: le Sénat valide la surtaxe sur les grandes entreprises et une taxe concernant CMA CGM

Surtaxe sur les grandes entreprises, fiscalité des GAFAM, révision du crédit impôt recherche… les sénateurs ont continué jeudi à imprimer leur marque sur les “recettes” du projet de budget de l’Etat 2025.Alors que le gouvernement est sous la menace d’une potentielle motion de censure la semaine prochaine à l’Assemblée sur le budget de la Sécu, les sénateurs continuent leurs travaux sur le projet de loi de finances.Ils ont notamment approuvé des articles-clés, comme une surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises, espérant ainsi renflouer les caisses de l’État de 8 milliards d’euros en 2025 puis 4 milliards en 2026.Ciblée sur les quelque 450 entreprises réalisant plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires en France, cette taxe prendra la forme d’une majoration de l’impôt sur les sociétés, dont le taux sera réduit de moitié en 2026, avant de disparaître.Face au dérapage du déficit public (au-dessus de 6% du PIB cette année), il s’agit d'”un mal nécessaire”, pour le ministre macroniste du Budget Laurent Saint-Martin, alors que la mesure va à rebours de la politique de l’offre mise en place depuis 2017.”Nous continuerons d’être aux côtés des entreprises, surtout dans ce contexte de guerre commerciale”, a affirmé jeudi le Premier ministre Michel Barnier au Figaro.Les sénateurs ont également validé une taxe exceptionnelle sur les grandes entreprises de fret maritime, qui devrait en réalité ne toucher que le principal armateur CMA CGM, pour un rendement attendu de “500 millions en 2025” et “300 millions d’euros en 2026”, selon Laurent Saint-Martin.Contre l’avis du gouvernement ils ont aussi alourdi une taxe sur les GAFAM, grandes entreprises du numérique (de 3% à 5%) ; et ont adopté un amendement pour que l’Etat ouvre 2% du capital d’EDF à de l’actionnariat salarié.- Débats nourris sur le “crédit impôt recherche” -En dépit d’une discussion nourrie, les sénateurs ont aussi approuvé un article reportant de trois ans la suppression de la CVAE, un impôt de production sur les entreprises.Les parlementaires de la chambre haute ont aussi longuement débattu du crédit impôt recherche (CIR), auquel sont très attachés les industriels mais que certains estiment dévoyé, et que le gouvernement entend recentrer pour faire des économies. Le rapporteur du budget au Sénat Jean-François Husson (LR), a salué un “instrument important”, mais proposé de revoir son assiette, d’exclure certains frais de son périmètre et d’opérer une hausse de fiscalité sur des revenus des brevets. Le tout pour un rendement espéré autour de 400 millions d’euros.Mais des amendements du gouvernement et des oppositions ont atténué le sien. “Il ne reste pas grand chose”, a-t-il estimé auprès de l’AFP, après la série de votes, insistant sur la nécessité de faire des économies et de rendre l’outil plus “juste”.Le ministre de l’Economie Antoine Armand a lui alerté sur le risque de trop gréver un dispositif qui joue sur “l’attractivité de la France” dans le domaine de la recherche. Contre l’avis du rapporteur et du gouvernement, un amendement de sénateurs centristes est venu réduire le champ du CIR pour des entreprises qui ne disposent pas d’unité de production en France ou dans l’UE.Les sénateurs ont également prorogé pour une durée de trois ans le crédit d’impôt innovation, réduisant toutefois son taux de 30 % à 20 % à partir de 2025.Contre l’avis du gouvernement la chambre haute a adopté des amendements de centristes et de la gauche visant à aider à lutter contre la fraude fiscale, en facilitant par exemple les pénalités contre des conseils qui aideraient à monter des schémas de fraude, ou en sollicitant un accord préalable de l’administration fiscale pour des transactions transfrontalières entre filiales de multinationales.L’examen de cette partie “recettes” au Sénat se poursuivra vendredi et devrait durer jusqu’à dimanche, avec près d’un millier d’amendements au programme.

A l’Assemblée, la gauche échoue à abroger la réforme des retraites

Majoritaires dans l’hémicycle, la gauche et le RN ont échoué jeudi à faire voter une loi proposant d’abroger la réforme des retraites, face à l’obstruction du camp présidentiel, auquel la France insoumise n’a eu de cesse de promettre la censure la semaine prochaine, dans une atmosphère particulièrement tendue.”La macronie est finie et (…) le premier vote pour abroger réellement la réforme de la retraite à 64 ans, il est mercredi prochain, lors de la censure qui permettra à la fois de faire tomber le gouvernement Barnier mais aussi de défaire cette retraite à 64 ans dont personne ne veut”, a réagi auprès de la presse la présidente du groupe LFI, Mathilde Panot, à l’issue des débats.La France insoumise avait placé en tête des textes de sa “niche parlementaire” – la journée annuelle réservée à ses textes -, une proposition de loi visant à abroger la réforme de 2023 qui a reculé l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.Mais le texte n’a pu être voté, en raison de centaines d’amendements déposés par la coalition gouvernementale afin de ralentir les travaux qui devaient nécessairement se terminer à minuit, et de débats houleux marqués par de multiples rappels au règlement et suspensions de séance.La cheffe de file du RN, Marine Le Pen, dont le groupe avait proposé un texte similaire lors de sa “niche” le 31 octobre, a dénoncé sur X des “manÅ“uvres d’obstruction” à travers lesquelles “la macronie a fait ce soir un bras d’honneur au débat démocratique”. Mais elle s’en est aussi prise à la gauche, qui avait refusé de voter le texte du RN, “par pur sectarisme”.- “Défaite cinglante” -En fin d’après-midi, les partisans de l’abrogation ont remporté une victoire symbolique: ils ont repoussé par 241 voix contre 100 des amendements par lesquels leurs collègues du “socle” gouvernemental voulaient vider le texte de sa substance.Cette “défaite cinglante pour le camp présidentiel” prouve qu'”il y a une majorité à l’Assemblée et dans le pays pour l’abrogation”, s’est félicitée sur X la députée LFI Clémence Guetté.La tension est montée crescendo dans l’hémicycle tout au long de la journée, avec en point d’orgue vers 22 heures un incident provoqué par le député MoDem Nicolas Turquois, venu se plaindre auprès d’un député socialiste des menaces et insultes reçues par sa famille en raison de son opposition à la réforme des retraites.”Ma famille a été menacée! Et ce sont des personnes de ton village!”, aurait lancé M. Turquois à Mickaël Bouloux, selon Le Figaro.Le président du groupe MoDem Marc Fesneau est intervenu, ainsi que des huissiers, avant que M. Turquois ne quitte l’hémicycle.Les députés de gauche n’ont eu de cesse de dénoncer l’obstruction du camp macroniste, fustigeant un “sabotage indigne” ou des “méthode de voyous”.Et ils ont juré de prendre leur revanche mercredi, en faisant tomber le gouvernement… si le RN le décide.Le Premier ministre Michel Barnier pourrait décider lundi de déclencher le 49.3 pour faire adopter sans vote à l’Assemblée le budget de la Sécurité sociale, s’exposant à une motion de censure de la gauche, et que le Rassemblement national menace de voter.Les macronistes ont eu beau jeu de rappeler que les Insoumis avaient eux-mêmes tout fait pour éviter un vote, lors de l’examen de la réforme des retraites en 2023.”C’est vous qui avez à l’époque voulu bloquer les débats, empêcher les votes!”, s’est exclamé le ministre du Budget Laurent Saint-Martin, observant que les “quelques centaines d’amendements” devant être examinés jeudi n’étaient rien en regard des 19.000 déposés par la gauche en 2023.Sur le fond, “la responsabilité, ce n’est pas de revenir détricoter ce qui avait permis d’équilibrer les comptes”, a-t-il insisté. La gauche veut ouvrir “les vannes et la machine à promesses illusoires”, a fustigé sa collègue chargée du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet.Rapporteur du texte, le député LFI Ugo Bernalicis a promis devant la presse que le texte reviendrait dans l’hémicycle, invitant un autre groupe du NFP à “le reprendre”. “Ce qui est sûr, c’est que cette réforme sera abrogée, la question c’est juste quand”, a-t-il martelé.

Namibia vote delays spark opposition furyThu, 28 Nov 2024 22:00:47 GMT

Namibia extended voting for a second time Thursday with the opposition crying foul after logistical failures prevented many people from casting ballots in the tightly fought election.With the ruling party facing its strongest challenge yet, opposition parties called for a halt to vote counting and said they had lost confidence in the process.The polls are a …

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Nigeria et France s’efforcent de renforcer leur coopération économique

Nigeria et France vont développer leur coopération économique, se sont promis jeudi leurs présidents respectifs, sans grande annonce concrète, alors que Paris renforce ses partenariats en Afrique anglophone après une série de revers dans le Sahel francophone.La visite d’Etat à Paris du président nigérian Bola Tinubu, une première depuis 24 ans, a été marquée par trois déclarations d’intention ou de partenariat, et par l’annonce d’une implantation prochaine d’une cinquième banque nigériane en France, la United Bank of Africa.Le président français Emmanuel Macron a affirmé que d’autres avancées suivraient rapidement.”Nous avons défini plusieurs lignes d’actions nouvelles pour l’investissement des entreprises françaises au Nigeria, dans le domaine de l’énergie, des métaux rares et minéraux critiques, nécessaires au développement des nouvelles technologies et, en particulier, des nouvelles industries décarbonées, dans le numérique, des industries culturelles et créatives, dans le secteur de la défense (…), de la santé”, a-t-il énuméré devant la presse, sans plus de précision.”Nous devons faire davantage, promouvoir davantage les investissements dans des domaines très importants”, a renchéri M. Tinubu, en appelant en premier lieu à investir “dans le programme de sécurité alimentaire” mis en Å“uvre au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique (227 millions d’habitants, et 410 millions attendus en 2050, selon l’ONU) dont plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté.M. Macron a fait état de prêts de l’Agence française de développement (AFD) pour “plus de 330 millions d’euros dès 2025” pour des projets “de sécurité alimentaire, de mobilité urbaine, d’enseignement supérieur, d’agriculture, de formation professionnelle et de changement climatique”.Vendredi, M. Tinubu poursuivra son plaidoyer en faveur des investissements dans son pays lors d’un forum avec le Medef, qui regroupe le patronat français.Au-delà de la coopération économique, M. Macron a promis que “la France ferait tout son possible pour favoriser une meilleure inclusion du Nigeria dans les différentes enceintes de la gouvernance mondiale”, au Conseil de sécurité de l’ONU, au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale.- 4e économie d’Afrique -Sur le plan culturel, un “Forum Creation Africa” destiné à rapprocher et soutenir les acteurs culturels français et africains se tiendra au second semestre 2025 à Lagos, la capitale économique du Nigeria, après une première édition à Paris en 2023, a indiqué M. Macron.De son côté, M. Tinubu s’est dit, sans élaborer davantage, “prêt à un partenariat avec la France pour une opération de sécurité très robuste qui arrêtera les migrations” clandestines.Confrontée à la concurrence de la Chine, de l’Inde ou de la Turquie, la France voit son poids dans les échanges avec l’Afrique sub-saharienne diminuer, même s’il reste important.Le Nigeria est la quatrième économie d’Afrique en matière de produit intérieur brut (PIB), selon le FMI, après en avoir été la première de 2014 à 2022. L’an dernier, le Nigeria était le premier partenaire commercial de la France en Afrique subsaharienne.Les relations avec les Nigérians “incarnent le changement de méthode que l’on veut impulser”, car “ils sont courtisés par tout le monde et veulent un partenariat d’égal à égal, pas une approche +donneur de leçon+”, notamment sur les droits humains, estimait récemment une source diplomatique française.Le géant africain est pourtant critiqué par plusieurs ONG pour les atteintes aux droits humains commises par ses forces de sécurité contre sa population, notamment dans le cadre de la lutte contre les groupes jihadistes Boko Haram et Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), dans le nord de son territoire.La France a pour sa part longtemps été engagée militairement dans la lutte contre les mouvements islamistes au Mali, au Burkina Faso et au Niger, avant d’être priée de retirer ses forces de ces pays à la suite d’une succession de coups d’Etat militaires.

Tanzania’s ruling party wins landslide victory in local voteThu, 28 Nov 2024 21:40:25 GMT

Tanzania’s ruling Chama Cha Mapinduzi (CCM) party, which has dominated the east African nation’s politics for decades, won more than 98 percent of seats in this week’s local elections, official results showed Thursday.Widely seen as a key test for the country’s democratic institutions ahead of presidential elections next year, the vote on Wednesday was marked …

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A l’Assemblée, où la censure menace, l’offensive entravée pour abroger la réforme des retraites

La tentative de la gauche et du RN pour abroger la très décriée réforme des retraites de 2023 se heurtait jeudi à l’obstruction du camp présidentiel à l’Assemblée nationale, alors que la perspective d’une censure du gouvernement dès la semaine prochaine occupe tous les esprits. Parenthèse dans la tempête budgétaire en cours: La France insoumise disposait jeudi de la journée parlementaire annuelle réservée à ses textes. Avec une proposition phare, visant à abroger la réforme des retraites de 2023, en ramenant l’âge légal de départ de 64 à 62 ans.Le texte, soutenu par la gauche et le RN – donc théoriquement par une majorité de députés – avait cependant peu de chances d’être soumis au vote avant l’heure limite de minuit, marquant la fin de la “niche” LFI. Et ce, en raison de centaines d’amendements déposés par la droite et le centre afin de ralentir les travaux parlementaires.Entre cent et deux cents personnes se sont rassemblées à 19h00 aux Invalides à l’appel de LFI pour protester contre cette stratégie, en présence de Jean-Luc Mélenchon.”Nous sommes dans un moment de crise politique historique (…) Pour la première fois dans notre histoire, nous avons un phénomène tout à fait nouveau, l’obstruction gouvernementale (…) Ils font tout pour empêcher qu’on puisse voter une loi d’abrogation”, a dénoncé le chef de file de LFI, en appelant à ce que le Premier ministre Michel Barnier et le président de la République Emmanuel Macron quittent leurs fonctions.En fin d’après-midi, les partisans de l’abrogation ont remporté une première victoire symbolique: ils ont repoussé par 241 voix contre 100 des amendements par lesquels leurs collègues du “socle” gouvernemental voulaient vider le texte de sa substance.Cette “défaite cinglante pour le camp présidentiel” prouve qu'”il y a une majorité à l’Assemblée et dans le pays pour l’abrogation”, s’est félicitée sur X la députée LFI Clémence Guetté.La bataille est cependant loin d’être gagnée pour la gauche et le RN. Vers 22H00, il restait plus de 600 amendements à examiner, laissant peu d’espoir à la gauche de parvenir à un vote.”Si vous nous empêchez de voter aujourd’hui, ce ne sera qu’une raison de plus pour vous censurer”, a mis en garde la cheffe des députés insoumis Mathilde Panot à l’intention de ceux du “socle” gouvernemental. Dans un hémicycle surchauffé, les débats ont été entrecoupés de multiples rappels au règlement et suspensions de séances pour ramener le calme.- “Amendements de clowns” -“Nous ne participerons pas à cette comédie et à vos amendements de clowns!”, a ainsi fulminé Hadrien Clouet (LFI), face aux multiples propositions des élus de la droite et du centre visant uniquement à modifier le titre de la loi. “Le cirque au Parlement, c’est vous qui le faites!”, lui a répondu Richard Ramos (Modem). Pour le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, les “quelques centaines d’amendements” déposés ne sont rien en regard des 19.000 déposés par la gauche au moment de l’examen de la réforme, en 2023. Sur le fond, être responsable suppose de ne pas “détricoter ce qui avait permis d’équilibrer les comptes”, a-t-il insisté. “Abroger cette réforme, ce serait compromettre l’avenir de notre système de retraite”, a abondé sa collègue chargée du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, fustigeant une démarche “irresponsable, insensée et injuste”. Pour la députée macroniste Annie Vidal, les auteurs des nombreux amendements veulent surtout exprimer “une profonde inquiétude, parce que cette proposition de loi engendre des dépenses considérables qui ne sont pas financées et qui vont évidemment conduire notre système de retraites à une faillite”. La proposition d’abrogation, approuvée sans encombre la semaine dernière en commission, revient non seulement sur la réforme de 2023 mais également sur celle menée en 2013 par la ministre PS Marisol Touraine – qui avait augmenté la durée de cotisation. Une pierre dans le jardin du Parti socialiste, qui avait néanmoins affirmé qu’il voterait quoi qu’il arrive la proposition de loi.

Barnier multiplie les concessions au RN, qui brandit toujours la menace de censure

Concession sur l’électricité, geste sur l’immigration: Michel Barnier a tenté jeudi de convaincre le Rassemblement national de renoncer à le censurer, mais le parti lepéniste menace toujours de le renverser s’il ne répond pas d’ici lundi à ses autres “lignes rouges”.A quelques jours d’échéances cruciales sur les textes budgétaires à l’Assemblée nationale, le Premier ministre a annoncé qu’il renonçait à augmenter les taxes sur l’électricité au-delà de leur niveau d’avant le bouclier tarifaire contre l’inflation. “Cela permettra une baisse des prix de l’électricité de 14%, qui ira donc bien au-delà de la baisse de 9% prévue initialement”, a-t-il affirmé dans un entretien au Figaro.Il accède aussi, en partie au moins, à la demande du RN de réduire l’aide médicale d’Etat (AME) pour les sans papiers. Michel Barnier souhaite que les soins pris en charge soient “sensiblement” diminués, et promet d’engager l’an prochain “une réforme” de l’AME “pour éviter les abus et les détournements”, l’une des exigences constantes de l’extrême droite et d’une partie de la droite en matière d’immigration.Le président du RN, Jordan Bardella, s’est rapidement félicité sur X d’une “victoire” sur l’électricité, mais a ajouté que “des lignes rouges demeurent” pour son parti.Malgré ces concessions, “il y a encore des difficultés”, a renchéri Marine Le Pen dans Le Monde, fixant un ultimatum au chef du gouvernement. Le Premier ministre “a jusqu’à lundi” pour y répondre, a prévenu la cheffe des députés du RN.Lundi est en effet la date limite pour que le gouvernement amende son projet de budget pour la Sécurité sociale. Or Marine Le Pen réclame toujours la revalorisation des pensions de tous les retraités au 1er janvier et l’annulation des déremboursements de médicaments prévus initialement.A la tête du groupe le plus nombreux à l’Assemblée nationale et tenant le destin du gouvernement Barnier entre ses mains, elle ajoute désormais que l’exécutif doir préciser comment il entend compenser financièrement ses concessions.- Déficit “autour de 5%” -En place depuis à peine plus de deux mois, le gouvernement joue sa survie face à la motion de censure que le RN menace de voter avec la gauche, peut-être dès la semaine prochaine sur le budget de la Sécurité sociale qui reviendra lundi devant l’Assemblée nationale. Le parti lepéniste soutient également le Nouveau Front populaire dans sa tentative jeudi d’abroger la très décriée réforme des retraites.Sur le budget, l’exécutif s’est dit prêt d’emblée à “améliorer” les textes qui prévoyaient 60 milliards d’euros d’effort en 2025 afin d’assainir un déficit public très dégradé attendu à 6,1% du PIB cette année. Il a multiplié les compromis, notamment sur l’indexation des retraites.Mais ces “ajustements” ne “remettent (pas) en cause” les “engagements” de la France vis-à-vis de la Commission européenne, a assuré jeudi Michel Barnier.”Nous faisons tout pour rester autour de 5%” de déficit en 2025, a-t-il dit, alors que la France, deuxième économie de la zone euro, est déjà épinglée par Bruxelles pour ses comptes et attend la décision de l’agence de notation S&P sur sa dette vendredi soir.- “Responsabilités” -Dans un autre geste, à l’endroit des lepénistes mais aussi des macronistes, qui veulent à tout prix préserver les allègements de charges des entreprises, Michel Barnier a confirmé jeudi qu’ils ne seraient pas réduits pour les salaires allant jusqu’à 2,25 Smic.Désormais “chacun prendra ses responsabilités” au moment du vote des budgets, a-t-il dit devant un parterre de petites et moyennes entreprises après son annonce sur l’électricité qui l’oblige à abandonner une recette fiscale de 3,4 milliards d’euros. “Je prends les miennes et ensuite, chacun devra prendre les siennes.”Au sein de la macronie, l’ex-ministre Gérald Darmanin a remercié le Premier ministre d'”avoir accédé” à sa “proposition de main tendue aux parlementaires”. “On ne négocie pas avec le Rassemblement national et j’espère que ça n’est pas la position du Premier ministre”, a toutefois averti le député Jean-René Cazeneuve.A gauche, les concessions au RN ont suscité un tollé.”Le Premier ministre tourne définitivement le dos au front républicain”, a réagi le patron des socialistes Olivier Faure, reprochant à Michel Barnier de se tourner “vers l’extrême droite” pour “éviter la censure”, dans une “alliance de la honte” scellée sur “la restriction de l’aide médicale d’Etat”.Le gouvernement assure que s’il tombe, le budget ne sera pas adopté, et la France sera confrontée à une “tempête” financière.L’éventualité d’une France sans gouvernement fait déjà tressaillir les marchés. Le taux d’emprunt de la France a dépassé pour la première fois mercredi, brièvement, celui de la Grèce, pays qui avait frôlé la faillite.mpa-are-sde-fff/hr/vk

Namibia extends voting for two days after massive delaysThu, 28 Nov 2024 18:44:37 GMT

Namibia’s election authority announced Thursday two extra days of voting at some polling stations after logistical failures prevented many people from casting ballots in the ruling party’s most contested election yet.The commission had already extended voting into Thursday due to the long lines of people still waiting to cast their ballots after the scheduled closing …

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