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Trois départements du Sud-Est en vigilance rouge aux feux de forêt mercredi

Météo-France a placé trois départements du Sud-Est en vigilance rouge pour les feux de forêt pour mercredi, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse, en raison d’un “risque très élevé” d’incendies.Une partie des massifs du Gard, limitrophes des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse, est également classée en rouge incendie, a annoncé de son côté la Préfecture.Pour jeudi, seuls les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse seront encore en rouge, selon Météo France.Malgré une baisse des températures, le retour du mistral et de la tramontane en Méditerranée, avec des rafales attendues autour de 50/60 km/h, va aggraver le niveau de risque de feux de forêts dans la région mercredi, indique Météo-France dans un communiqué.Outre ces trois départements en rouge, six départements du Sud, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Ardèche, l’Aude, la Drôme, le Gard et l’Hérault, seront mercredi en vigilance orange, contre dix mardi, dont sept dans le Centre-Val-de-Loire.L’Aude et les Bouches-du-Rhône ont été frappés la semaine dernière par des incendies d’ampleur. A Marseille, où le feu avait gagné le nord de la ville, l’incendie a fait plusieurs dizaines de blessés légers, principalement par inhalation de fumées, et dégradé près de 90 habitations, dont une majorité devenues inhabitables.”La vague de chaleur qui a touché le pays du 19 juin au 4 juillet a accentué la sécheresse des sols et fragilisé la végétation”, avec, après les pluies de printemps, “le développement de nombreuses herbacées qui se sont desséchées suite à un mois de juin historiquement très chaud et sec”, soulignent les services météorologiques.”Cet état de sécheresse de la végétation, propice aux départs de feux, est très inhabituel pour un début juillet, se rapprochant d’années remarquables comme 2017″, ajoute Météo-France.En raison de ces risques d’incendies les préfets des départements concernés ont pris des arrêtés d'”interdiction stricte” d’accès à de nombreux massifs de la région.Dans les Bouches-du-Rhône, un gros dispositif est prévu par anticipation, avec 570 pompiers prépositionnés autour de 30 points stratégiques, 500 autres mobilisables en casernes et le renfort attendu de trois colonnes venues d’autres départements.Même chose dans le Var avec notamment 220 pompiers prépositionnés, cinq hélicoptères bombardier d’eau, dont quatre loués, deux Canadair prépositionnés à Hyères et deux colonnes venues d’ailleurs.Dans le Vaucluse, 54 pompiers appuyés par 15 véhicules seront également prépositionnés avec en plus un hélicoptère bombardier d’eau disponible.

Euro-2025: Peyraud-Magnin a passé “des caps” pour être plus “sereine”

La gardienne Pauline Peyraud-Magnin, titulaire avec les Bleues lors de l’Euro-2025, s’estime de plus en plus “sereine” après avoir passé “des caps” ces deux dernières saisons, voulant jouer “pour le plaisir”.Q: Vous êtes la gardienne N.1 durant cet Euro, après une période pendant laquelle vous étiez redevenue N.2. Comment l’aviez-vous vécu ? R: “Je ne l’ai pas mal vécu. Il y en a beaucoup qui auraient voulu que je m’effondre, mais cela m’a permis de découvrir en moi une force de résilience que je ne soupçonnais pas. J’ai eu aussi beaucoup de détermination, pas pour redevenir N.1 mais pour me prouver que j’avais les capacités d’être ici dans ce groupe, qui est important pour ma carrière. J’ai accepté la situation, je n’étais pas mal, j’ai voulu me prouver à moi-même que je pouvais retourner la situation”.Q: Les raisons après la Coupe du monde étaient connues: votre niveau de jeu au pied. Quelles étaient celles après les JO l’été dernier ?R: “Cette fois c’était différent (…). Après les JO, c’était la volonté d’un nouveau cycle avec de la jeunesse, j’ai trouvé cela normal. Que ce soit dans le bon ou dans le mauvais sens, ce sont des choix. J’ai essayé de continuer d’être présente pour le groupe avec un autre statut, de faire partie des cadres, de travailler à l’entraînement. Ce sont des choix qu’il faut respecter”.Q: Laurent Bonadei s’appuie sur la jeunesse et vous êtes désormais la plus ancienne du groupe actuel (33 ans). Avez-vous eu peur pour votre place ?R: “Non car c’est une suite logique, la suite logique c’est que je ne serai plus là dans quelque temps. Il faut donc que je leur donne les meilleures clés, les plus belles cartes pour que la suite se passe bien. Je ne pense pas à l’ego, on joue pour une institution qui est plus grande que tout, qui était là bien avant toi et qui sera là bien après toi. Si tu comprends cela, tu as juste envie de jouer. Si j’étais restée deuxième, j’aurais été la meilleure deuxième”.Q: Vous avez connu des hauts et des bas dans votre carrière, cela vous a aidé à traverser ces moments-là ?R: “C’est un tout. J’ai été préparé tout au long de ma carrière à cela car il y a eu beaucoup de +up and down+. En début de carrière, on a tendance à dramatiser tout le truc, à monter tellement haut que quand on retombe c’est violent. Tout au long de ma carrière, du début jusqu’à l’OL, j’ai eu que des trucs comme ca, aussi à Arsenal cela été compliqué la deuxième saison, à l’Atlético aussi, on ne me fait plus jouer sans m’expliquer puis on me refait jouer, c’est que ça une carrière. C’est aussi à ce moment-là qu’on voit si on a la capacité d’aller au-delà de cela, de se faire confiance”.Q: Désormais votre carrière est plus stable à la Juventus depuis 2021 ?R: “J’arrive à un moment plus stable. En tant que gardienne, je suis censée être quelqu’un de serein et j’arrive à un moment où je suis sereine, je n’ai plus peur de ce que les gens disent, les qu’en-dira-t-on je m’en fiche. Je suis juste là pour prendre du plaisir et être avec mes copines, vivre un bel Euro, ma quatrième grande compétition en tant que titulaire”. Q: On vous attend sur quoi pendant cet Euro ?R: “On ne m’attend pas forcément, on m’a juste dit +joue ton jeu comme à la Juve, dans ton quotidien+, soit de la force tranquille, calme, sérénité. J’ai progressé sur un peu tout. A la Juve, mon coach m’a fait passer un cap mental sur ces deux dernières années, je pensais que j’allais pas les passer et j’ai réussi. Lors de matches très serrés cette saison, j’ai réussi à sortir l’arrêt qu’il fallait et être décisive à des moments clés”.Propos recueillis par Alice LEFEBVRE.

Israël frappe des cibles en Syrie, les Etats-Unis espèrent une “désescalade”

Israël a bombardé mercredi le QG de l’armée à Damas et menacé d’intensifier ses frappes contre les forces syriennes si elles ne quittaient pas la région méridionale à majorité druze de Soueida où les violences ont fait en trois jours plus de 300 morts.Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a dit espérer une “désescalade” dans le sud de la Syrie dans les “prochaines heures”, parlant d’un “malentendu” entre Israël et la Syrie voisine.Malgré l’annonce d’un nouveau cessez-le-feu par les autorités syriennes, les tirs se sont poursuivis dans la ville de Soueida, selon un correspondant de l’AFP sur place.Les combats entre des tribus bédouines locales et des combattants druzes ont éclaté dimanche dans la province de Soueida et la ville éponyme après l’enlèvement d’un marchand de légumes druze, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Les forces gouvernementales et leurs alliés se sont déployés mardi dans la ville de Soueida, jusque-là tenue par des combattants de la communauté druze, une minorité ésotérique issue de l’islam. Mais selon l’OSDH et des témoins, ils ont combattu au côté des tribus bédouines et ont été accusés d’exécutions sommaires de civils.Mercredi, l’armée israélienne a mené de nouvelles frappes à Damas, visant l’entrée du QG de l’armée syrienne et une “cible militaire” dans la zone du palais présidentiel. Les autorités syriennes ont fait état de trois morts et de 34 blessés.Dans le QG, dont une aile s’est effondrée, un photographe de l’AFP a vu sept véhicules détruits, alors qu’un feu brûlait encore. Des militaires sortaient des dossiers pour les mettre à l’abri, et des secouristes recherchaient d’éventuelles nouvelles victimes.Des frappes israéliennes ont aussi visé Soueida, la localité de Qatana, à 35 km au sud de Damas, et l’autoroute Damas-Deraa dans le sud, selon l’agence officielle Sana.La Syrie a dénoncé “l’escalade dangereuse d’Israël”.Israël, qui assure vouloir protéger la communauté druze, affirme qu’il ne permettra pas une présence militaire dans le sud de la Syrie, près de sa frontière, et considère avec méfiance le pouvoir islamiste syrien.- “Je suis mort!” -Le ministre de la Défense, Israël Katz, a promis mercredi au pouvoir d’Ahmad al-Chareh des “coups douloureux”. Il a assuré que l’armée frapperait “avec force” à Soueida “pour éliminer les forces qui ont attaqué les druzes, jusqu’à leur retrait complet” et exigé du pouvoir syrien qu’il “laisse tranquilles” les druzes. L’armée israélienne a en outre indiqué avoir identifié des “dizaines de suspects” tentant de franchir la frontière depuis la Syrie.Des dizaines de druzes ont traversé la frontière dans les deux sens, sous les gaz lacrymogènes des forces israéliennes, selon un correspondant de l’AFP sur place.Israël, qui occupe une partie du plateau syrien du Golan depuis 1967, affirme qu’il ne permettra pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, près de sa frontière.A Soueida, des colonnes de fumée s’élèvent de plusieurs quartiers.”Je suis au cœur de la ville de Soueida, à côté du bâtiment du gouvernorat (…) Il n’y a aucune possibilité de fuir”, a affirmé à l’AFP un habitant joint par téléphone, qui n’a pas dévoilé son identité. “S’ils arrivent ici, je suis mort.”Un correspondant de l’AFP a vu le matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d’autres de combattants en civil.Le ministère de la Défense a affirmé que “des groupes hors-la-loi avaient recommencé à attaquer les forces de l’armée et de la sécurité intérieure dans la ville” et que l’armée continuait de “répondre” à ces tirs.Le patron de l’ONU Antonio Guterres a “condamné” les es frappes israéliennes en Syrie et s’est dit “alarmé” par les violences dans le sud du pays.- “Sauvez Soueida” -Selon l’OSDH, plus de 300 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche, en majorité des combattants des deux bords ainsi que 28 civils druzes, dont “21 exécutés sommairement” par les forces gouvernementales.La présidence syrienne s’est engagée à “punir” les auteurs d’exactions.Mercredi, l’un des plus influents chefs religieux druzes, cheikh Hikmat al-Hejri, a lancé un appel au président américain, Donald Trump, au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.”Sauvez Soueida”, a-t-il dit. “Notre peuple est tué de sang-froid.”Cette province abrite la plus importante communauté druze du pays, une communauté qui comptait quelque 700.000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël.Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir Chareh depuis qu’il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.

Israël frappe des cibles en Syrie, les Etats-Unis espèrent une “désescalade”

Israël a bombardé mercredi le QG de l’armée à Damas et menacé d’intensifier ses frappes contre les forces syriennes si elles ne quittaient pas la région méridionale à majorité druze de Soueida où les violences ont fait en trois jours plus de 300 morts.Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a dit espérer une “désescalade” dans le sud de la Syrie dans les “prochaines heures”, parlant d’un “malentendu” entre Israël et la Syrie voisine.Malgré l’annonce d’un nouveau cessez-le-feu par les autorités syriennes, les tirs se sont poursuivis dans la ville de Soueida, selon un correspondant de l’AFP sur place.Les combats entre des tribus bédouines locales et des combattants druzes ont éclaté dimanche dans la province de Soueida et la ville éponyme après l’enlèvement d’un marchand de légumes druze, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Les forces gouvernementales et leurs alliés se sont déployés mardi dans la ville de Soueida, jusque-là tenue par des combattants de la communauté druze, une minorité ésotérique issue de l’islam. Mais selon l’OSDH et des témoins, ils ont combattu au côté des tribus bédouines et ont été accusés d’exécutions sommaires de civils.Mercredi, l’armée israélienne a mené de nouvelles frappes à Damas, visant l’entrée du QG de l’armée syrienne et une “cible militaire” dans la zone du palais présidentiel. Les autorités syriennes ont fait état de trois morts et de 34 blessés.Dans le QG, dont une aile s’est effondrée, un photographe de l’AFP a vu sept véhicules détruits, alors qu’un feu brûlait encore. Des militaires sortaient des dossiers pour les mettre à l’abri, et des secouristes recherchaient d’éventuelles nouvelles victimes.Des frappes israéliennes ont aussi visé Soueida, la localité de Qatana, à 35 km au sud de Damas, et l’autoroute Damas-Deraa dans le sud, selon l’agence officielle Sana.La Syrie a dénoncé “l’escalade dangereuse d’Israël”.Israël, qui assure vouloir protéger la communauté druze, affirme qu’il ne permettra pas une présence militaire dans le sud de la Syrie, près de sa frontière, et considère avec méfiance le pouvoir islamiste syrien.- “Je suis mort!” -Le ministre de la Défense, Israël Katz, a promis mercredi au pouvoir d’Ahmad al-Chareh des “coups douloureux”. Il a assuré que l’armée frapperait “avec force” à Soueida “pour éliminer les forces qui ont attaqué les druzes, jusqu’à leur retrait complet” et exigé du pouvoir syrien qu’il “laisse tranquilles” les druzes. L’armée israélienne a en outre indiqué avoir identifié des “dizaines de suspects” tentant de franchir la frontière depuis la Syrie.Des dizaines de druzes ont traversé la frontière dans les deux sens, sous les gaz lacrymogènes des forces israéliennes, selon un correspondant de l’AFP sur place.Israël, qui occupe une partie du plateau syrien du Golan depuis 1967, affirme qu’il ne permettra pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, près de sa frontière.A Soueida, des colonnes de fumée s’élèvent de plusieurs quartiers.”Je suis au cœur de la ville de Soueida, à côté du bâtiment du gouvernorat (…) Il n’y a aucune possibilité de fuir”, a affirmé à l’AFP un habitant joint par téléphone, qui n’a pas dévoilé son identité. “S’ils arrivent ici, je suis mort.”Un correspondant de l’AFP a vu le matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d’autres de combattants en civil.Le ministère de la Défense a affirmé que “des groupes hors-la-loi avaient recommencé à attaquer les forces de l’armée et de la sécurité intérieure dans la ville” et que l’armée continuait de “répondre” à ces tirs.Le patron de l’ONU Antonio Guterres a “condamné” les es frappes israéliennes en Syrie et s’est dit “alarmé” par les violences dans le sud du pays.- “Sauvez Soueida” -Selon l’OSDH, plus de 300 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche, en majorité des combattants des deux bords ainsi que 28 civils druzes, dont “21 exécutés sommairement” par les forces gouvernementales.La présidence syrienne s’est engagée à “punir” les auteurs d’exactions.Mercredi, l’un des plus influents chefs religieux druzes, cheikh Hikmat al-Hejri, a lancé un appel au président américain, Donald Trump, au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.”Sauvez Soueida”, a-t-il dit. “Notre peuple est tué de sang-froid.”Cette province abrite la plus importante communauté druze du pays, une communauté qui comptait quelque 700.000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël.Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir Chareh depuis qu’il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.

Sur internet, des jeunes femmes démunies face au cyberharcèlement

“Retourne dans la cuisine”, “je vais te mettre une balle dans la tête”… Confrontées à un déferlement de messages haineux sexistes, des jeunes femmes exposées sur les réseaux sociaux dénoncent un manque de modération des plateformes, face auquel elles se sentent souvent démunies.”C’est vraiment difficile de s’accoutumer à une telle violence. Mais c’est une condition pour pouvoir s’exprimer dans l’espace public en tant que femme”, regrette la journaliste Salomé Saqué auprès de l’AFP.Cette journaliste du média engagé à gauche Blast parle de vagues “coordonnées” de “centaines ou parfois des milliers de personnes” qui se mettent soudainement à la dénigrer. La plupart du temps, pas sur ses propos mais sur son physique: “Pour dire que j’ai des cernes, que j’ai pris un coup de vieux…”.Souvent, les insultes fusent. “J’ai eu des +ta gueule, sale pute+”, témoigne Violette Babocsay, une influenceuse diététicienne.Elle alerte Instagram, en vain, la plateforme estimant que “ce commentaire n’enfreint pas les règles”.”La modération est inexistante”, abonde son compagnon, l’influenceur et coach sportif Ghaïs Guelaïa.Selon la dernière enquête de l’association Féministes contre le cyberharcèlement, 84% des victimes de cyberviolences sont des femmes et 74% des agresseurs sont des hommes.Meta affirme supprimer tout contenu contrevenant à ses politiques et appliquer des règles strictes contre les discours de haine. X n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP.”Les algorithmes de recommandation amplifient les contenus polémiques, polarisés, à contenu émotionnel: plus les réactions sont négatives, plus elles suscitent de l’attention et de l’engagement des internautes” mais “les plateformes peinent à détecter les violences”, analyse Hélène Bourdeloie, maîtresse de conférences à l’université Sorbonne Paris Nord.- “Far West” -“J’ai quitté X en partie pour ça, c’est là où c’est le plus violent. C’est vraiment le Far West”, confirme Salomé Saqué. Le cyberharcèlement subi par les femmes “est lié à une hiérarchie des sexes, il est genré” et “surtout de nature sexuelle”, note Hélène Bourdeloie. Au contraire, l’homme sera harcelé sur “ses compétences, opinions politiques, performances…”L’image de Salomé Saqué a été détournée pour en faire des images pornographiques via l’IA. Elle s’était également retrouvée sur la liste des journalistes à abattre du site d’extrême droite Réseau Libre. “J’ai déposé plainte mais ça n’a rien donné.””C’est de l’énergie pour quelque chose dans lequel j’ai assez peu d’espoir. Parce que ce sont des comptes anonymes et surtout ça demande de la coopération des réseaux sociaux”, souligne-t-elle. En en parlant publiquement, “on augmente le cyberharcèlement, on est accusé de se victimiser”.La sportive Manon Lanza a, elle, été la cible d’un déferlement de haine après son accident de voiture en 2023 au GP Explorer organisé par le Youtubeur Squeezie, “des tweets sexistes du genre +femme au volant, mort au tournant+, +retourne dans la cuisine+”.Alors qu’elle est sous perfusion à l’hôpital, les “haters” lui reprochent d’avoir “gâché” la course du vidéaste Maxime Biaggi, son concurrent avec qui elle a eu un carambolage. “C’était double peine pour moi”, déplore-t-elle.Elle n’a d’ailleurs pas été réinvitée pour la nouvelle édition du GP Explorer. “C’est arrivé à plein d’autres filles cyberharcelées (…) parce qu’on a peur qu’elles se tapent des +bad buzz+” qui terniraient l’image des événements, constate Manon Lanza.Sollicitée, l’agence de Squeezie n’a pas répondu à l’AFP.Face au cyberharcèlement, certaines femmes adoptent des stratégies d’évitement. “J’avais tendance à mettre du rouge à lèvres et des jupes, ce sont des choses que je ne fais plus”, explique Salomé Saqué. Et “quand il y a des vagues de cyberharcèlement très importantes, je demande à mes proches de regarder les commentaires pour moi, mais c’est toujours difficile pour eux”.Régulièrement cyberharcelés, Violette Babocsay et Ghaïs Guelaïa utilisent, eux, la fonction “restreindre” sur Instagram, qui permet de cacher les commentaires malveillants. Meta recommande le recours aux “mots cachés” ou aux “limites” permettant aux personnalités publiques de masquer les messages et commentaires d’utilisateurs qui ne les suivent pas ou qui viennent de les suivre.En 2024, la plateforme numérique d’accompagnement des victimes (Pnav) a enregistré 4.103 signalements, soit une augmentation de 25% par rapport à 2023, selon les chiffres de la police nationale.

Euro-2025: Bonadei “croit” à un succès en quart grâce à “l’état d’esprit” (à l’AFP)

Le sélectionneur de l’équipe de France, Laurent Bonadei, a affirmé mercredi à l’AFP “croire” à une qualification pour les demi-finales de l’Euro car les Bleues, dit-il, ont “le niveau de performance” et “l’état d’esprit” nécessaires en dépit de leur jeunesse.”J’y crois non seulement parce que je sens que l’état d’esprit est là, qu’il y a le niveau de performance et j’y crois parce qu’on est sur onze victoires consécutives et qu’on a fait trois bons résultats dans cette phase de poules”, a-t-il déclaré à trois jours du quart de finale contre l’Allemagne, samedi à Bâle (21h00).”Si je vous disais que je n’y crois pas, ce serait vous mentir”, a-t-il poursuivi lors de cet entretien accordé à l’AFP à l’hôtel des Bleues, à Heiden, près du lac de Constance.”Maintenant je sais qu’on va être face à une grosse équipe d’Allemagne, ça sera un match difficile, sachant qu’on est encore une équipe jeune en évolution et c’est aussi dans ce genre d’épreuve qu’on va voir si on a la capacité à élever notre niveau et à ambitionner plus qu’un quart de finale”, a-t-il soutenu.Les Bleues vont rencontrer l’Allemagne pour la sixième fois de leur histoire en compétition majeure (Euro, Coupe du monde et Jeux olympiques). Leur bilan est pour l’heure négatif, avec quatre défaites et un nul. Et pour les seuls Euros, la balance est encore plus nette: l’Allemagne les a battues trois fois en trois confrontations.Une nouvelle élimination en quart de finale dans une grande compétition samedi serait-il un échec personnel pour ce coach, qui a fait le choix de s’appuyer sur la jeunesse en ne sélectionnant pas les cadres Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali ? “Aujourd’hui, je suis très content de ce que j’ai vu sur l’évolution de la charnière centrale mais aussi de Melween N’Dongala, de Lou Bogaert et d’Oriane Jean-François au milieu du terrain. Elles ont apporté une grande satisfaction sur ses trois premiers matches”, a-t-il répondu. Le coach a assuré aborder ce quart “avec des certitudes et plutôt avec des des points positifs sur ce qu’il s’est passé”. “On verra si l’évolution de cette équipe permet d’ambitionner plus” qu’un quart de finale. 

La Bourse de Paris plombée par la dégringolade du titre Renault

La Bourse de Paris a terminé en baisse mercredi, plombée par la chute du titre Renault, le groupe ayant annoncé, la veille, abaisser ses prévisions financières annuelles.L’indice vedette de la Bourse de Paris a perdu 0,57%, soit 44,12 points, pour s’établir à 7.722,09 points. La veille, le CAC 40 a terminé en baisse de 41,96 points (-0,54%).La séance a été marquée par “deux poids lourds européens”, le néerlandais ASML et le français Renault, qui “ont déçu dans leurs résultats, de quoi plomber les indices” du Vieux continent, commente Philippe Ledent, expert économiste chez ING.Le titre du constructeur automobile français Renault a fortement chuté (-18,47% à 33,63 euros, de loin la plus forte dégringolade du CAC 40 mercredi) après que le groupe a annoncé abaisser ses prévisions financières annuelles, l’entreprise pointant du doigt la “détérioration de la dynamique du marché automobile”.”Renault a publié des résultats préliminaires pour le premier semestre 2025 inférieurs aux attentes du consensus, contraignant l’entreprise à abaisser ses prévisions annuelles”, résument les analystes de Natixis dans une note.Il s’agit “d’une grosse déception, qui entraine donc un fort effet de marché”, relève Philippe Ledent. “Renault a semé le trouble sur l’ensemble du secteur automobile européen”, entrainant les autres valeurs dans sa chute, poursuit-il.Stellantis a ainsi terminé en baisse de 6,13% à 8,01 euros. Mêmes effets du côté des équipementiers, avec notamment Forvia qui a perdu 4,16% à 9,53 euros.Le constructeur doit donner plus de précisions sur son plan de réduction des coûts le 31 juillet, lors de la présentation complète de ses résultats semestriels.

Trump says not firing Fed chair — but not ruling out

US President Donald Trump said Wednesday that he was not currently planning to fire Federal Reserve Chair Jerome Powell, but added that he did not rule it out.Trump’s mixed messaging, after months of escalating attacks on the independent central bank chief, sent the yield on the 30-year US Treasury bond surging above five percent.Asked about whether he would eject Powell, Trump said he is “doing a lousy job but no, I’m not talking about that.””I don’t rule out anything, but I think it’s highly unlikely,” he added.Trump noted that he would in any case be able to make a change at the top of the Fed when Powell’s term ends next year.”We’ll pick somebody that’s good,” Trump said. “We want to see lower interest rates.”Powell’s term at the helm of the US central bank does not conclude until May 2026, and his term as a Fed governor is up at a later date.The Fed chair has said that he did not plan to step down early, and considers the central bank’s independence over monetary policy to be a matter of law.A Supreme Court order recently suggested that Fed officials cannot be taken out of their jobs over policy disagreements, meaning they have to be removed “for cause,” which could be interpreted to mean wrongdoing.- Fireable offense? -The US leader has repeatedly lashed out at Powell for not lowering interest rates more quickly, calling the central banker a “numbskull” and “moron” recently.Late Tuesday, Trump suggested that a $2.5 billion renovation plan at the Fed could be sufficient cause to force Powell out. Asked by a reporter if the spending was a fireable offense, Trump said: “I think it sort of is.”The US leader on Wednesday floated the possibility of “fraud” involved with the renovation, but provided no details substantiating the allegation.The president has received political backing from his party for firing the Fed chair, US media reported Wednesday, noting that he told a room of Republican lawmakers that he would do so.A White House official told CNBC: “They expressed approval for firing him. The president indicated he likely will soon.”The New York Times reported that Trump showed off a draft letter to oust Powell at his meeting with about a dozen House Republicans late Tuesday, although the president said Wednesday that he only “talked about the concept” of removing Powell instead.Trump added Wednesday that many people want the top job at the Fed, saying: “I think it’s one of the easiest jobs in government, you show up once a month and you make a statement about where the economy is going, and we’re going to raise or lower interest rates.”Financial markets took a hit after reports about Trump’s plans, although they recouped some losses after his later remarks.The dollar initially fell by one percent against the euro before regaining ground, while safe haven asset gold logged gains.Wall Street’s main indexes stumbled, while the yield on the 30-year US bond surged on market worries.The Dow Jones Industrial Average was flat while the broad-based S&P 500 Index and tech-focused Nasdaq both lost 0.1 percent.