Nouveau gouvernement: Macron réunit les partis, sans le RN ni LFI, en quête d'”un contrat de méthode”

Un “contrat de méthode” pour surmonter les lignes rouges: Emmanuel Macron a réuni mardi à l’Elysée les chefs des partis politiques, hors RN et LFI, pour essayer de défricher la route lui permettant de nommer un Premier ministre, et surtout d’éviter une censure.Cette première rencontre collégiale sera-t-elle la dernière autour du chef de l’Etat? “Nous souhaitons que ce débat ne puisse pas se prolonger sous ses auspices pour une raison simple, c’est qu’il n’est plus en situation aujourd’hui d’être l’arbitre des élégances”, a commenté le patron du Parti socialiste Olivier Faure devant la presse en arrivant au palais présidentiel.”La suite des discussions devrait plutôt se passer à l’Assemblée”, a abondé la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier.Ils sont ensuite allés retrouver, dans le jardin d’hiver de l’Elysée, le président de la République et les dirigeants du Parti communiste, du parti Les Républicains, et des formations du camp macroniste, pour une rencontre à huis clos sans collaborateurs.Emmanuel Macron, qui avait enchaîné depuis vendredi les rencontres bilatérales avec ces forces politiques, ne va pas “construire un socle programmatique” mais veut leur proposer “un contrat de méthode”, explique son entourage.”Les lignes ont énormément bougé depuis cet été” quand les socialistes refusaient toute discussion sans l’ensemble des formations du Nouveau Front populaire, a-t-on ajouté.Cela repousse la nomination d’un nouveau Premier ministre.Michel Barnier présidera d’ailleurs un (dernier?) Conseil des ministres mercredi pour présenter le projet de “loi spéciale” sur le budget qui permettra notamment à l’Etat de lever l’impôt à partir du 1er janvier, dans l’attente d’un budget pour 2025. Ce texte, dont l’adoption ne fait guère de doute, sera examiné lundi à l’Assemblée.Pour l’heure, six jours après la censure de Michel Barnier, rien n’indique que cette réunion avec une trentaine de responsables et des visions aux antipodes puisse aboutir à une entente.  Pas question de participer “à un gouvernement +d’intérêt général+ avec LR ou des macronistes ou je ne sais qui”, a ainsi prévenu Marine Tondelier, assurant que sont parti n’était pas “naïf”.- Mélenchon hausse le ton -“Nous revendiquons très logiquement (…) un Premier ministre de gauche” qui soit “ouvert aux compromis”, a martelé Olivier Faure, réfutant la “sémantique” élyséenne d’une “plateforme programmatique” commune ou d’un “gouvernement d’intérêt général” avec les macroniste et la droite. Le PS refuse de participer à un exécutif dirigé par la droite ou dit “technique”.Si les socialistes, écologistes et communistes sont bien là, les Insoumis, leurs alliés au sein du Nouveau Front populaire, n’ont pas été invités.Le ton est monté entre les partenaires.”La politique de la chaise vide est une forme d’affaiblissement de la gauche”, a regretté le Premier secrétaire socialiste, assurant vouloir chercher une “solution” pour une “sortie de crise”.Le coordinateur de LFI Manuel Bompard a lui appelé sur France 2 le reste du NFP “à ne pas céder aux sirènes et à la tentation du gouvernement national”. Et le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a mis en garde: “Qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous?”, a-t-il prévenu depuis Redon, en Bretagne, devant plusieurs médias dont l’AFP.Pour montrer leur bonne foi, les participants de gauche à la réunion de mardi disent vouloir un changement de cap politique, notamment sur les retraites.- “Conférence sociale” -A défaut d’une abrogation de la retraite à 64 ans, le communiste Fabien Roussel a suggéré sur franceinfo “une voie de passage”, à travers “une conférence sociale”, pour permettre à des “dizaines de milliers de salariés de partir en retraite comme s’il n’y avait pas eu cette réforme”.L’hypothèse d’un Premier ministre de gauche est jugée “pas crédible” par le chef des députés Droite républicaine Laurent Wauquiez, qui a assuré ses troupes que la rencontre élyséenne ne pourrait qu’être une occasion de parler de “la méthode pour obtenir une non-censure” et “en aucun cas” d’une “participation à un gouvernement ou sur un programme”.Non convié, le Rassemblement national de Marine Le Pen se félicite de voir Emmanuel Macron lui donner “la médaille de l’opposition”, a-t-elle lancé, fustigeant des “agapes pour se partager les postes”.La réunion de mardi à l’Elysée ne fait pas non plus l’unanimité chez les soutiens du président.”Il se trompe, ce n’est pas à lui de faire la majorité, c’est à son Premier ministre”, estime un compagnon de route.Parmi les favoris pour prendre la tête du gouvernement, François Bayrou s’est aussi montré sceptique, selon des sources au Modem, son parti. Et l’éventuelle arrivée à Matignon du centriste hérisse la gauche.Quant à l’ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve, “le président la République nous a assuré que cette option n’était pas sur la table”, a assuré Marine Tondelier sur LCI.sac-far-ama-fff/sde/bow

Uganda military court adjourns trial of opposition figureTue, 10 Dec 2024 13:29:14 GMT

A Ugandan military court on Tuesday adjourned the trial of abducted veteran opposition figure Kizza Besigye to next year after his lead lawyer was blocked from working in the country.Besigye was snatched last month from neighbouring Kenya while in Nairobi to attend a book launch by Kenyan opposition politician and lawyer Martha Karua, according to …

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Stellantis, Chinese firm CATL plan $4bn battery plant in Spain

Car giant Stellantis and Chinese manufacturer CATL said Tuesday they would build a $4.3-billion factory to make electric vehicle batteries in Spain, the latest bid to boost Europe’s troubled EV drive.They said they aim to start production by the end of 2026 at the site in the northern city of Zaragoza.It “could reach up to 50 GWh capacity, subject to the evolution of the electrical market in Europe and continued support from authorities in Spain and the European Union”, the companies said in a statement.The two firms signed an agreement in 2023 to produce battery parts for the manufacture of electric vehicles in Europe.CATL, which has received robust financial support from Beijing, has launched two other European factories, in Germany and Hungary.Its chief executive Robin Zeng met late on Monday with Spain’s Prime Minister Pedro Sanchez, ahead of the announcement of the 4.1-billion-euro deal.In a message on X, the Socialist premier thanked the presidents of the two firms for their “firm commitment” to Spain, adding he was “very pleased”.During a visit to China in September, Sanchez urged the European Union to “reconsider” a plan to impose tariffs on Chinese electric cars, calling for a “compromise” between the economic powerhouses.Spanish Economy Minister Carlos Cuerpo called the announcement “excellent news for industry and employment in our country”.Spain has been playing a growing role in European vehicle production, assembling 1.87 million cars in 2023 — the second-biggest producer in the continent after Germany, according to the European Automobile Manufacturers’ Association.- Bumpy patch for carmakers -The announcement comes at a turbulent time in the car industry as countries seek to switch to low-carbon electric vehicles to curb the climate crisis.Sweden’s financially strained electric car battery maker Northvolt last month announced the resignation of its chief executive Peter Carlsson.That came hours after the company sought bankruptcy protection in the United States.The company said in September it was slashing 1,600 jobs — a quarter of its staff — and suspending the expansion of its site as it struggled with strained finances and a slowdown in demand.The company had been seen as a cornerstone of European attempts to catch up with China and the United States in the production of battery cells, a crucial component of lower-emission cars.Stellantis’s former chief executive Carlos Tavares also resigned on December 1, with the company signalling differences over how to save the group’s slumping profits.Like other auto groups, Stellantis has blamed competition from China and the difficult transition to electric cars for much of its troubles.It announced on November 26 that it was closing a factory at Luton in England with the loss of 1,100 jobs.- ‘High-quality’ EVs -Founded in 2011 in Ningde, eastern China, CATL produces more than a third of the electric vehicle batteries sold in the world.Italian-US-French company Stellantis produces 14 brands including Fiat, Peugeot-Citroen, Opel, Maserati, Chrysler, Ram and Jeep.The Zaragoza plant will make lithium iron phosphate (LFP) batteries, which are cheaper to produce but less powerful compared with nickel manganese cobalt (NMC) ones, the other current mainstream technology.The companies said the factory, which will be designed to be completely carbon neutral, would enable Stellantis “to offer more high-quality, durable and affordable battery-electric passenger cars, crossovers and SUVs”.Stellantis chairman John Elkann said in the statement that the venture “will bring innovative battery production to a manufacturing site that is already a leader in clean and renewable energy”.Zeng said CATL’s goal was “to make zero-carbon technology accessible across the globe”.The deal is expected to be closed in 2025, subject to regulation.

Nouveau gouvernement: Macron discute de “méthode” avec les partis, sans le RN ni LFI

C’est reparti pour un round mardi à l’Elysée, où Emmanuel Macron a invité les cadres des forces politiques, hors RN et LFI, pour essayer de défricher la route lui permettant de nommer un Premier ministre, et surtout d’éviter une censure.Après avoir enchaîné des réunions camp par camp, le chef de l’Etat invite à 14H00 les chefs de partis et présidents de groupe parlementaire de la plupart des forces politiques du pays.Le chef de l’Etat ne va pas “construire un socle programmatique” mais veut leur proposer “un contrat de méthode”, explique son entourage.”Les lignes ont énormément bougé depuis cet été” quand les socialistes refusaient toute discussion sans l’ensemble des formations du Nouveau Front populaire, a-t-on ajouté.Cela repousse en tout cas encore la nomination d’un nouveau Premier ministre. Michel Barnier présidera d’ailleurs un (dernier ?) Conseil des ministres mercredi pour présenter le projet de “loi spéciale” sur le budget qui permettra notamment à l’Etat de lever l’impôt à partir du 1er janvier, dans l’attente d’un budget pour 2025. Ce texte sera examiné lundi à l’Assemblée. Son adoption ne fait guère de doute.Pour l’heure, six jours après la censure de Michel Barnier, l’entourage d’Emmanuel Macron dit espérer “avancer sur un accord concernant une méthode” pour la nomination d’un nouveau chef de gouvernement. Manière aussi de renvoyer la balle aux forces politiques, qui rechignent à jouer le jeu.Pas question de participer “à un gouvernement +d’intérêt général+ avec LR ou des macronistes ou je ne sais qui”, a ainsi affirmé la patronne des Ecologistes Marine Tondelier, alors que la participation à cette réunion à l’Elysée divise à gauche.- Mélenchon hausse le ton -Les socialistes, écologistes et communistes, membres du Nouveau Front populaire, seront bien là. Mais les Insoumis qui avaient déjà décliné une invitation à l’Elysée, n’ont pas été invités et reprochent à leurs alliés d’aller négocier.Le coordinateur de LFI Manuel Bompard a appelé mardi sur France 2 ses alliés du NFP “à ne pas céder aux sirènes et à la tentation du gouvernement national”. Et le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a haussé le ton: “Qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous?”, a-t-il prévenu depuis Redon (Bretagne) devant plusieurs médias dont l’AFP.Dans un courrier adressé lundi soir à Emmanuel Macron, les cadres du PS expriment, eux, leur “conviction que seuls le dialogue républicain et la confrontation des points de vue peuvent permettre de trouver une issue à cette situation de blocage”. Ils posent trois conditions: aucune participation à un gouvernement dirigé par la droite ou dit “technique”; un Premier ministre “de gauche”; “un véritable changement de cap politique” sur des sujets comme “les retraites, le pouvoir d’achat, la justice fiscale”…  A défaut d’une abrogation de la réforme des retraites, le communiste Fabien Roussel a suggéré sur franceinfo “une voie de passage”, à travers “une conférence sociale”, pour permettre à des “dizaines de milliers de salariés de partir en retraite comme s’il n’y avait pas eu cette réforme”.Mais l’hypothèse d’un Premier ministre de gauche est jugée “pas crédible” par le chef des députés Droite républicaine Laurent Wauquiez, qui a assuré ses troupes que la réunion de mardi ne pourrait qu’être une occasion de parler de “la méthode pour obtenir une non-censure” et “en aucun cas (d’une) participation à un gouvernement ou sur un programme”.Le petit groupe Liot, constitué d’indépendants, proposera de son côté “un pacte de non-dissolution”, préalable à l’aboutissement de tout accord de “non-censure”, a prévenu le député Harold Huwart.Avec une trentaine de responsables et autant de visions différentes autour d’une même table, cette consultation élyséenne risque-t-elle de virer à la cacophonie ?- “Faute morale” -Non convié, le Rassemblement national de Marine Le Pen se félicite de voir Emmanuel Macron lui donner “la médaille de l’opposition”, a-t-elle lancé, fustigeant des “agapes pour se partager les postes”.La réunion de mardi à l’Elysée ne fait pas non plus l’unanimité chez les soutiens d’Emmanuel Macron, qui sera seul aux commandes de ce nouveau format de consultation, sans collaborateurs.”Il se trompe, ce n’est pas à lui de faire la majorité, c’est à son Premier ministre”, estime un compagnon de route.Pressenti parmi les favoris pour prendre la tête du gouvernement, le patron du MoDem François Bayrou s’est aussi montré sceptique, selon des sources au parti. Et l’éventuelle arrivée à Matignon de l’expérimenté centriste hérisse la gauche.Quant à l’ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve, “le président la République nous a assuré que cette option n’était pas sur la table”, a assuré Marine Tondelier sur LCI.sac-far-ama-fff/sde/bow

Mort de l’ex-maire du XIXe arrondissement Roger Madec, figure socialiste de Paris

Roger Madec, ex-sénateur et maire PS du XIXe arrondissement pendant 18 ans, l’un de ceux qui ouvrit la voie à la victoire de la gauche à Paris en 2001, est décédé “soudainement” à l’âge de 74 ans, a annoncé mardi la maire de Paris Anne Hidalgo.”Je perds et je pleure un ami cher, un des artisans de la victoire de la gauche à Paris. Son nom restera à jamais indissociable du 19e dont il a été le maire de 1995 à 2013″, déclare la maire socialiste dans un communiqué.Elu pour la première fois conseiller de Paris en 1989, Roger Madec remporte en 1995, de justesse face au RPR, le XIXe arrondissement (nord-est), une des six premières mairies initiant la bascule à gauche de la capitale. Il est réélu aux municipales de 2001, qui ont permis à Bertrand Delanoë de devenir maire de Paris. Pendant 18 ans, il a “vécu pour son arrondissement 24h/24h, c’était un vrai élu de terrain, tout le monde le connaissait”, a réagi auprès de l’AFP Patrick Bloche, premier adjoint à Anne Hidalgo. “Il a été un grand maire aménageur qui a oeuvré à transformer le XIXe”, a ajouté cet élu qui milita aux côtés de Roger Madec au PS, dans le courant de Jean-Pierre Chevènement.”Roger était un homme de conviction et de combat, une figure emblématique et tutélaire de la fédération de Paris du Parti socialiste”, a réagi de son côté le député PS Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint de Mme Hidalgo et candidat aux municipales de 2026.Roger Madec fut élu sénateur de Paris en 2004, puis réélu en 2011, l’année où le Sénat a basculé à gauche.Engagé en faveur du mariage homosexuel, il avait suscité une polémique en 2012, en faisant couper l’électricité dans sa mairie pendant le tournage d’une émission dans laquelle était interviewée la porte-parole de la Manif pour tous Frigide Barjot.Réélu maire en 2008, il a démissionné de son mandat de maire pour passer la main à François Dagnaud. Jusqu’à sa mort soudaine, il a occupé des fonctions en tant qu’élu chargé de l’aménagement urbain. 

Mélenchon met en garde le NFP sur le coût d’une rupture

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a mis en garde mardi ses partenaires de gauche, qui doivent se réunir dans la journée à l’Elysée avec les représentants de la droite et du centre, contre le coût politique d’une rupture du Nouveau Front populaire.”Si le NFP est détruit par le ralliement à Macron de nos partenaires, on sait que ça nous coûtera. On a besoin que le NFP se maintienne”, a averti le fondateur de LFI devant plusieurs médias, dont l’AFP, au lendemain d’une réunion publique qu’il a tenue à Redon (Ille-et-Vilaine).”Mais à l’inverse qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous ?”, a-t-il prévenu alors que les relations entre LFI et le PS sont plus tendues que jamais depuis la création du Nouveau Front populaire l’été dernier.”Nos alliés ont peur. Nous, c’est l’inverse, nous n’avons pas peur d’être dans un moment historique. Se rendent-ils compte de la contre-performance de ce qu’ils font ? Emmanuel Macron les instrumentalise et gagne des points à chaque heure qui passe”, a estimé l’ancien sénateur socialiste, dont les troupes refusent catégoriquement de discuter avec la droite et le centre de l’après-Barnier.”Je suis inquiet. Normalement ils sont allés à la réunion à l’Elysée en ayant à l’esprit d’en claquer la porte”, a-t-il espéré. “Pourquoi ont-ils besoin d’apporter la preuve à Macron qu’ils sont de bonne foi ?”Interrogé sur l’éventualité d’une candidature commune de la gauche à la prochaine élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a estimé qu’une alliance entre La France insoumise et le Parti socialiste serait impossible, mais n’a pas pour autant totalement fermé la porte à une entente avec les autres formations de gauche, notamment les Ecologistes.”Une candidature commune reste possible à la présidentielle. Je l’ai déjà fait avec le Front de gauche et les communistes. On sait bien que ça ne sera pas possible avec les socialistes, mais il reste les deux autres. La distance la moins grande pour nous est avec les Ecologistes”, a-t-il estimé.Le triple candidat à la présidentielle, qui reste une figure très clivante même à gauche, pousse pour la démission d’Emmanuel Macron et la tenue d’une présidentielle anticipée.Mais refuse pour l’instant de se déclarer officiellement candidat, si le président devait quitter son poste.”Je réfléchis. C’est un rôle très lourd. (…) Mais il y a des aspects excitants aussi, des circonstances exceptionnelles”, a-t-il argumenté.

Le Pen “horrifiée” que les Syriens doivent choisir entre Assad “un très mauvais dirigeant” et les “jihadistes”

Marine Le Pen s’est dite mardi “horrifiée” que les Syriens doivent choisir entre l’ex-président syrien Bachar al-Assad, “un très mauvais dirigeant”, qui a fui le pays face à une offensive de groupes rebelles, et “les jihadistes”. “Je suis horrifiée que le peuple syrien ait le choix en gros entre Bachar al-Assad et les jihadistes”, a déclaré la cheffe de file des députés Rassemblement national à l’Assemblée nationale.”C’est ça qui est terrible. A un très mauvais dirigeant, on va substituer des gens dont a priori je considère qu’ils sont des gens dangereux pour les libertés individuelles, pour la liberté de la femme, pour la démocratie, pour la liberté d’expression”, a-t-elle ajouté.Après la chute de Bachar al-Assad, plusieurs déclarations passées de Marine Le Pen, comme du leader de LFI Jean-Luc Mélenchon, jugées conciliantes envers le régime, ont refait surface, charriant un flot de critiques chez leurs opposants.L’offensive insurgée dirigée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a ouvert une période d’incertitude dans le pays, après 14 ans d’une guerre civile qui a fait plus de 500.000 morts.A cet égard, Marine Le Pen a affirmé être “un peu étonnée de voir le Quai d’Orsay se réjouir de manière à (son) avis déplacée de l’arrivée au pouvoir des jihadistes”.Elle a jugé que le projet du gouvernement d’éventuellement suspendre les dossiers d’asile provenant de Syrie était “une première étape”. Elle a souhaité le “retour” des réfugiés syriens “dans leur pays”, “parce qu’on ne peut pas être réfugié toute sa vie”.”Et quand ce qui vous a poussé à partir disparaît, (…) la cohérence, la logique voudraient qu’ils puissent rentrer dans leur pays pour participer à sa reconstruction”, a-t-elle ajouté.

Kenyan police tear-gas peaceful anti-femicide marchTue, 10 Dec 2024 11:45:41 GMT

Kenyan police tear-gassed a peaceful march against femicide in the capital Nairobi on Tuesday, detaining a number of protesters, according to AFP reporters and rights groups.There was a strong police presence in Nairobi ahead of the march — just one of many planned across the East African country, where violence against women has been a …

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European stock markets drop but Seoul rebounds

European stock markets dropped Tuesday after Seoul rebounded as traders focused on political upheaval in France and South Korea in addition to China’s latest stimulus plans.Commodity markets were steadier after oil and gold won strong support Monday owing to an uncertain future for Syria and the wider crude-rich Middle East.The Paris stock market retreated and the euro fell versus the dollar, as French party leaders were set to gather at President Emmanuel Macron’s Elysee Palace office to chart a route towards a new government.Wall Street on Monday pulled back from all-time highs as investors awaited key US inflation data this week.Stock markets struggled “amid concerns that China’s economic stimulus measures might not have a long-lasting effect”, noted Dan Coatsworth, investment analyst at AJ Bell.Official data Tuesday showed Chinese exports rose in November at a slower rate than expected while imports shrunk further, reinforcing the need for more support a day after top officials pledged to bolster the stuttering growth.Following the data’s release, Chinese President Xi Jinping said: “China has full confidence to achieve this year’s economic growth target and will continue to play its role as the biggest engine of world economic growth.”The growth plan comes as Beijing contemplates Donald Trump’s second term in the White House.The US president-elect has indicated he will reignite his hardball trade policies, fuelling fears of another standoff between the superpowers.Leaders have battled for almost two years to kickstart China’s economy, which has been battered by weak domestic consumption and a debilitating property sector crisis.”Beijing kept its stimulus measures very modest in 2024, because the goal was to stabilise the economy and rehabilitate confidence,” said Shehzad Qazi, managing director at consultants China Beige Book.”Now, Beijing is almost singularly focused on protecting China from the onslaught of forthcoming Trump tariffs.”The Shanghai stock market ended higher and Hong Kong fell.Seoul’s Kospi index rallied more than two percent after tumbling since President Yoon Suk Yeol declared short-lived martial law on December 3.The South Korean won currency steadied against the dollar Tuesday, though it remains stuck near two-year lows as uncertainty keeps investors on edge.On the corporate front, shares in Stellantis rose slightly on the Paris index after the car giant and Chinese manufacturer CATL announced plans for a $4.3-billion factory making electric-vehicle batteries in Spain.Shares in Ashtead slumped 12 percent in London after the industrial-equipment hire group warned over profits and said it plans to switch its main stock listing to key market the United States.- Key figures around 1100 GMT -Paris – CAC 40: DOWN 0.6 percent at 7,432.92 pointsFrankfurt – DAX: DOWN 0.1 percent at 20,335.96London – FTSE 100: DOWN 0.6 percent at 8,302.48Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 20,311.28 (close)Shanghai – Composite: UP 0.6 percent at 3,422.66 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.5 percent at 39,367.58 (close)Seoul – Kospi: UP 2.4 percent at 2,417.84 (close)New York – Dow: DOWN 0.5 percent at 44,401.93 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0526 from $1.0555 on MondayPound/dollar: UP at $1.2756 from $1.2746Dollar/yen: UP at 151.63 yen from 151.21 yen Euro/pound: DOWN at 82.54 from 82.78 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.9 percent at $67.79 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.8 percent at $71.59 per barrel