“Année blanche” et suppression de deux jours fériés : Bayrou annonce sa potion budgétaire amère

François Bayrou a dévoilé mardi une cure budgétaire draconienne de 43,8 milliards d’euros pour 2026, avec un gel des prestations sociales et des retraites et la suppression de deux jours fériés, immédiatement décriée par les oppositions qui le menacent de censure.”C’est notre moment de vérité”, a déclaré d’emblée le Premier ministre, la mine grave, lors d’une conférence de presse en présence de la plupart des membres de son gouvernement.Depuis des mois, le dirigeant centriste qui a fait de la lutte contre les déficits et la dette son ADN politique a multiplié les images esquissant un sombre tableau des finances publiques pour, dit-il, alerter les Français. “Le surendettement”, qui oblige le pays à “emprunter tous les mois pour payer les retraites ou payer les salaires des fonctionnaires”, “est une malédiction qui n’a pas d’issue”, a-t-il martelé mardi, soulignant qu’à “chaque seconde, la dette de la France augmente de 5.000 euros”.Dans ce contexte, et malgré un paysage politique fracturé qui présage d’une mission quasi-impossible pour faire adopter les budgets pour 2026 au Parlement à l’automne, François Bayrou a présenté “un plan pour dire stop à la dette et un plan pour dire en avant la production”.- Hausse d’impôts -Pour le premier, l’objectif est de ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable, entre tensions commerciales et militaires, ce qui a conduit Emmanuel Macron à demander dimanche un effort additionnel de 3,5 milliards d’euros en 2026 pour la défense.Résultat, l’effort à réaliser atteindra l’an prochain 43,8 milliards au lieu des 40 initialement évoqués, a annoncé le chef du gouvernement.Et la potion risque de paraître amère.L’Etat, pour “montrer l’exemple”, va geler ses dépenses en 2026 au niveau  de 2025, “à l’exception de l’augmentation de la charge de la dette et des dépenses supplémentaires pour le budget des armées”, a énoncé François Bayrou. Il a aussi mis en place “une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite”, tandis que 5,3 milliards d’économies sont demandés aux collectivités locales.De la même manière, il a décidé d’une “année blanche” pour toutes les prestations sociales, y compris les pensions de retraite, c’est-à-dire qu’elles seront aussi gelées et ne seront pas revalorisées au niveau de l’inflation. Les retraités verront également supprimée leur exemption fiscale pour frais professionnels.Même gel pour les barèmes de l’impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée – ce qui reviendra à augmenter ces prélèvements, alors même que la hausse des impôts est censée être une ligne rouge pour la plupart des partis qui soutiennent le gouvernement.Le plan prévoit par ailleurs le doublement à 100 euros de la franchise annuelle sur les remboursements de médicaments, et un durcissement du statut des affections longue durée.- “Provocation” et “guerre sociale” -Parallèlement, le Premier ministre a aussi proposé une mesure qui fait déjà grand bruit: la suppression de deux jours fériés, par “exemple” le “lundi de Pâques” et le “8-Mai”, pour doper l’activité qu’il juge insuffisante en France.Dans le même but, il va proposer aux partenaires sociaux d’ouvrir de nouvelles négociations sur l’assurance chômage et sur le droit du travail.François Bayrou a assuré avoir “tranché” pour faire participer “tout le monde”.Sans majorité, il a reconnu être “à la merci des oppositions”, qui, si elles joignent leurs voix de la gauche à l’extrême droite, peuvent le faire tomber comme ce fut le cas en décembre, justement sur des textes budgétaires, pour son prédécesseur Michel Barnier. Mais il a assuré vouloir “changer les choses”, “qu’importe le risque” de censure.Or les premières réactions laissent présager une bataille parlementaire épique.La suppression de deux jours fériés est une “provocation” et “une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail”, a protesté le président du Rassemblement national Jordan Bardella. “Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons”, a mis en garde Marine Le Pen.”Bayrou déclare la guerre sociale”, a lancé, à l’autre extrémité de l’échiquier politique, la cheffe des députés La France insoumise Mathilde Panot, tandis que son leader Jean-Luc Mélenchon exhortait à “faire partir Bayrou”.La gauche souhaite obtenir une taxe inspirée par l’économiste français Gabriel Zucman sur les “ultra-riches”, en prélevant 2% par an de leur patrimoine, pour un rendement annuel de 20 milliards d’euros.François Bayrou a annoncé une “contribution de solidarité pour “les plus hauts revenus” aux contours encore flous, dont on ne sait pas si elle suffira à garantir la non censure des troupes socialistes.Si LFI et le RN décident de renverser le gouvernement, son sort dépendra de fait du PS.”Les propositions budgétaires faites par François Bayrou sont inacceptables pour nous”, a réagi mardi le député socialiste Philippe Brun, appelant le Premier ministre à “amender considérablement sa copie” s’il “veut sauver son budget”.

“Année blanche” et suppression de deux jours fériés : Bayrou annonce sa potion budgétaire amère

François Bayrou a dévoilé mardi une cure budgétaire draconienne de 43,8 milliards d’euros pour 2026, avec un gel des prestations sociales et des retraites et la suppression de deux jours fériés, immédiatement décriée par les oppositions qui le menacent de censure.”C’est notre moment de vérité”, a déclaré d’emblée le Premier ministre, la mine grave, lors d’une conférence de presse en présence de la plupart des membres de son gouvernement.Depuis des mois, le dirigeant centriste qui a fait de la lutte contre les déficits et la dette son ADN politique a multiplié les images esquissant un sombre tableau des finances publiques pour, dit-il, alerter les Français. “Le surendettement”, qui oblige le pays à “emprunter tous les mois pour payer les retraites ou payer les salaires des fonctionnaires”, “est une malédiction qui n’a pas d’issue”, a-t-il martelé mardi, soulignant qu’à “chaque seconde, la dette de la France augmente de 5.000 euros”.Dans ce contexte, et malgré un paysage politique fracturé qui présage d’une mission quasi-impossible pour faire adopter les budgets pour 2026 au Parlement à l’automne, François Bayrou a présenté “un plan pour dire stop à la dette et un plan pour dire en avant la production”.- Hausse d’impôts -Pour le premier, l’objectif est de ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable, entre tensions commerciales et militaires, ce qui a conduit Emmanuel Macron à demander dimanche un effort additionnel de 3,5 milliards d’euros en 2026 pour la défense.Résultat, l’effort à réaliser atteindra l’an prochain 43,8 milliards au lieu des 40 initialement évoqués, a annoncé le chef du gouvernement.Et la potion risque de paraître amère.L’Etat, pour “montrer l’exemple”, va geler ses dépenses en 2026 au niveau  de 2025, “à l’exception de l’augmentation de la charge de la dette et des dépenses supplémentaires pour le budget des armées”, a énoncé François Bayrou. Il a aussi mis en place “une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite”, tandis que 5,3 milliards d’économies sont demandés aux collectivités locales.De la même manière, il a décidé d’une “année blanche” pour toutes les prestations sociales, y compris les pensions de retraite, c’est-à-dire qu’elles seront aussi gelées et ne seront pas revalorisées au niveau de l’inflation. Les retraités verront également supprimée leur exemption fiscale pour frais professionnels.Même gel pour les barèmes de l’impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée – ce qui reviendra à augmenter ces prélèvements, alors même que la hausse des impôts est censée être une ligne rouge pour la plupart des partis qui soutiennent le gouvernement.Le plan prévoit par ailleurs le doublement à 100 euros de la franchise annuelle sur les remboursements de médicaments, et un durcissement du statut des affections longue durée.- “Provocation” et “guerre sociale” -Parallèlement, le Premier ministre a aussi proposé une mesure qui fait déjà grand bruit: la suppression de deux jours fériés, par “exemple” le “lundi de Pâques” et le “8-Mai”, pour doper l’activité qu’il juge insuffisante en France.Dans le même but, il va proposer aux partenaires sociaux d’ouvrir de nouvelles négociations sur l’assurance chômage et sur le droit du travail.François Bayrou a assuré avoir “tranché” pour faire participer “tout le monde”.Sans majorité, il a reconnu être “à la merci des oppositions”, qui, si elles joignent leurs voix de la gauche à l’extrême droite, peuvent le faire tomber comme ce fut le cas en décembre, justement sur des textes budgétaires, pour son prédécesseur Michel Barnier. Mais il a assuré vouloir “changer les choses”, “qu’importe le risque” de censure.Or les premières réactions laissent présager une bataille parlementaire épique.La suppression de deux jours fériés est une “provocation” et “une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail”, a protesté le président du Rassemblement national Jordan Bardella. “Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons”, a mis en garde Marine Le Pen.”Bayrou déclare la guerre sociale”, a lancé, à l’autre extrémité de l’échiquier politique, la cheffe des députés La France insoumise Mathilde Panot, tandis que son leader Jean-Luc Mélenchon exhortait à “faire partir Bayrou”.La gauche souhaite obtenir une taxe inspirée par l’économiste français Gabriel Zucman sur les “ultra-riches”, en prélevant 2% par an de leur patrimoine, pour un rendement annuel de 20 milliards d’euros.François Bayrou a annoncé une “contribution de solidarité pour “les plus hauts revenus” aux contours encore flous, dont on ne sait pas si elle suffira à garantir la non censure des troupes socialistes.Si LFI et le RN décident de renverser le gouvernement, son sort dépendra de fait du PS.”Les propositions budgétaires faites par François Bayrou sont inacceptables pour nous”, a réagi mardi le député socialiste Philippe Brun, appelant le Premier ministre à “amender considérablement sa copie” s’il “veut sauver son budget”.

“Année blanche” et suppression de deux jours fériés : Bayrou annonce sa potion budgétaire amère

François Bayrou a dévoilé mardi une cure budgétaire draconienne de 43,8 milliards d’euros pour 2026, avec un gel des prestations sociales et des retraites et la suppression de deux jours fériés, immédiatement décriée par les oppositions qui le menacent de censure.”C’est notre moment de vérité”, a déclaré d’emblée le Premier ministre, la mine grave, lors d’une conférence de presse en présence de la plupart des membres de son gouvernement.Depuis des mois, le dirigeant centriste qui a fait de la lutte contre les déficits et la dette son ADN politique a multiplié les images esquissant un sombre tableau des finances publiques pour, dit-il, alerter les Français. “Le surendettement”, qui oblige le pays à “emprunter tous les mois pour payer les retraites ou payer les salaires des fonctionnaires”, “est une malédiction qui n’a pas d’issue”, a-t-il martelé mardi, soulignant qu’à “chaque seconde, la dette de la France augmente de 5.000 euros”.Dans ce contexte, et malgré un paysage politique fracturé qui présage d’une mission quasi-impossible pour faire adopter les budgets pour 2026 au Parlement à l’automne, François Bayrou a présenté “un plan pour dire stop à la dette et un plan pour dire en avant la production”.- Hausse d’impôts -Pour le premier, l’objectif est de ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable, entre tensions commerciales et militaires, ce qui a conduit Emmanuel Macron à demander dimanche un effort additionnel de 3,5 milliards d’euros en 2026 pour la défense.Résultat, l’effort à réaliser atteindra l’an prochain 43,8 milliards au lieu des 40 initialement évoqués, a annoncé le chef du gouvernement.Et la potion risque de paraître amère.L’Etat, pour “montrer l’exemple”, va geler ses dépenses en 2026 au niveau  de 2025, “à l’exception de l’augmentation de la charge de la dette et des dépenses supplémentaires pour le budget des armées”, a énoncé François Bayrou. Il a aussi mis en place “une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite”, tandis que 5,3 milliards d’économies sont demandés aux collectivités locales.De la même manière, il a décidé d’une “année blanche” pour toutes les prestations sociales, y compris les pensions de retraite, c’est-à-dire qu’elles seront aussi gelées et ne seront pas revalorisées au niveau de l’inflation. Les retraités verront également supprimée leur exemption fiscale pour frais professionnels.Même gel pour les barèmes de l’impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée – ce qui reviendra à augmenter ces prélèvements, alors même que la hausse des impôts est censée être une ligne rouge pour la plupart des partis qui soutiennent le gouvernement.Le plan prévoit par ailleurs le doublement à 100 euros de la franchise annuelle sur les remboursements de médicaments, et un durcissement du statut des affections longue durée.- “Provocation” et “guerre sociale” -Parallèlement, le Premier ministre a aussi proposé une mesure qui fait déjà grand bruit: la suppression de deux jours fériés, par “exemple” le “lundi de Pâques” et le “8-Mai”, pour doper l’activité qu’il juge insuffisante en France.Dans le même but, il va proposer aux partenaires sociaux d’ouvrir de nouvelles négociations sur l’assurance chômage et sur le droit du travail.François Bayrou a assuré avoir “tranché” pour faire participer “tout le monde”.Sans majorité, il a reconnu être “à la merci des oppositions”, qui, si elles joignent leurs voix de la gauche à l’extrême droite, peuvent le faire tomber comme ce fut le cas en décembre, justement sur des textes budgétaires, pour son prédécesseur Michel Barnier. Mais il a assuré vouloir “changer les choses”, “qu’importe le risque” de censure.Or les premières réactions laissent présager une bataille parlementaire épique.La suppression de deux jours fériés est une “provocation” et “une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail”, a protesté le président du Rassemblement national Jordan Bardella. “Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons”, a mis en garde Marine Le Pen.”Bayrou déclare la guerre sociale”, a lancé, à l’autre extrémité de l’échiquier politique, la cheffe des députés La France insoumise Mathilde Panot, tandis que son leader Jean-Luc Mélenchon exhortait à “faire partir Bayrou”.La gauche souhaite obtenir une taxe inspirée par l’économiste français Gabriel Zucman sur les “ultra-riches”, en prélevant 2% par an de leur patrimoine, pour un rendement annuel de 20 milliards d’euros.François Bayrou a annoncé une “contribution de solidarité pour “les plus hauts revenus” aux contours encore flous, dont on ne sait pas si elle suffira à garantir la non censure des troupes socialistes.Si LFI et le RN décident de renverser le gouvernement, son sort dépendra de fait du PS.”Les propositions budgétaires faites par François Bayrou sont inacceptables pour nous”, a réagi mardi le député socialiste Philippe Brun, appelant le Premier ministre à “amender considérablement sa copie” s’il “veut sauver son budget”.

Stock markets dip as US inflation puts focus on Trump’s tariffs

Most US and European share indices slid on Tuesday, as US inflation data indicated President Donald Trump’s tariffs could be feeding into the American economy.In New York, the Nasdaq traded higher, propelled by buoyant news from tech darling Nvidia. But the blue-chip Dow and broader S&P 500 both struggled.The dollar gained ground as prospects of a US interest rate cut dimmed, while oil prices slipped.The US consumer price index for June showed inflation rose 2.7 percent compared with a year earlier.Though in line with economists’ forecasts, the rate was above the Federal Reserve’s two-percent target.Jochen Stanzl, an analyst at CMC Markets, said detail in the CPI report “points to a trend toward stagflation — an unwelcome topic for investors in an increasingly overvalued market”.Stephen Innes, managing partner at SPI Asset Management, said that “the CPI release showed some early signs of tariff pass-through but underlying inflation remains muted”.Analysts said US inflation could pick up further in coming months, as businesses exhaust pre-tariff stockpiles and pass on their higher import costs to consumers.”Rising prices will make it harder for the Federal Reserve to cut interest rates and tougher for families living paycheck to paycheck,” said Heather Long, chief economist at the Navy Federal Credit Union.Since April, the United States has imposed a baseline 10-percent tariff on goods imported from main trading partners, with steeper levies on steel, aluminium and cars. Trump has threatened 30-percent tariffs on European Union and Mexican goods from August 1 if they do not cut trade deals with Washington.- Tariff threat to Russia -Most Asian indices closed higher before the US inflation report came out, except for those in Shanghai and Mumbai.China and India are both big trading partners of Russia — which Trump said would be hit with tariffs of up to 100 percent within 50 days if President Vladimir Putin did not end his war on Ukraine.China, which has negotiated a US tariff truce, had on Tuesday issued economic growth data that met expectations, largely thanks to an April-June export surge to get ahead of Trump’s levies.Even though Russia is a major crude producer, oil traders bid prices lower, not higher, following Trump’s announcement.”The fact that oil prices fell suggests investors are relieved that Trump has allowed sufficiently enough time for Putin to agree to a ceasefire,” said Fawad Razaqzada, analyst at Forex.com.”They are also getting used to Trump threating tariffs, only to change his mind in the last minute and extend deadlines,” he said. OPEC said in its latest monthly market report it was holding firm on its production forecasts for oil demand to rise by 1.3 million barrels in 2025 and again in 2026.”Continued robust global economic growth is expected… despite ongoing US-centred trade challenges and geopolitical uncertainties,” it said.In corporate news, US banks JPMorgan Chase, Wells Fargo and Citi posted strong second-quarter results.And Nvidia’s share price jumped after it said US export restrictions will be eased to allow it to sell its H20 artificial intelligence chips to China.- Key figures at around 1545 GMT -New York – Dow: DOWN 0.6 percent at 44,190.75 pointsNew York – S&P 500: FLAT at 6,267.11New York – Nasdaq Composite: UP 0.6 percent at 20,771.85London – FTSE 100: DOWN 0.7 percent at 8,938.32 (close) Paris – CAC 40: DOWN 0.5 percent at 7,766.21 (close) Frankfurt – DAX: DOWN 0.4 percent at 24,060.29 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 39,678.02 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.6 percent at 24,590.12 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,505.00 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1615 from $1.1670Pound/dollar: DOWN at $1.3393 from $1.3428Dollar/yen: UP at 148.87 yen from 147.77 yenEuro/pound: DOWN at 86.73 pence from 86.88 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.4 percent at $68.97 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.5 percent at $66.66 per barrelburs/rmb/rlp

La justice française autorise la libération conditionnelle de Serge Atlaoui, ex-condamné à mort en Indonésie

Après vingt ans de détention, l’aboutissement du combat judiciaire pour Serge Atlaoui: la justice française a validé mardi la libération conditionnelle de l’ex-condamné à mort en Indonésie pour narcotrafic, transféré en France en février dernier.Le tribunal d’application des peines de Seine-et-Marne, compétent pour la prison de Meaux-Chauconin où Serge Atlaoui est actuellement incarcéré, a autorisé la libération conditionnelle de l’artisan-soudeur de 61 ans, a appris l’AFP auprès de son avocat et du parquet de Meaux.”Ça a été un très long combat, il était hors de question que je baisse les bras à quelque moment que ce soit. C’est pour moi un très grand moment aujourd’hui et cela va l’être pour lui dès qu’il va sortir”, a déclaré à l’AFP son avocat historique Richard Sédillot. Serge Atlaoui devrait sortir de prison “dans les prochains jours”, selon son conseil.”La mesure sera effective à compter du 18 juillet 2025″ et comporte notamment des obligations de suivi par un juge d’application des peines, a ultérieurement détaillé le parquet de Meaux dans un communiqué de presse.”Libérable le 12 novembre 2035, Serge Atlaoui était éligible à la libération conditionnelle, en application des règles nationales françaises, depuis le 26 mars 2011″, a précisé le procureur de Meaux, Jean-Baptiste Bladier, dont le parquet avait requis la libération conditionnelle du Français.Originaire de Metz, Serge Atlaoui a été arrêté en 2005 dans une usine près de Jakarta où des dizaines de kilos de drogue avaient été découverts et les autorités l’avaient accusé d’être un “chimiste”.Le Français s’est toujours défendu d’être un trafiquant de drogue, affirmant qu’il n’avait fait qu’installer des machines industrielles dans ce qu’il croyait être une usine d’acrylique.Initialement condamné à la prison à vie, il avait vu la Cour suprême indonésienne alourdir la sentence et le condamner à la peine capitale en appel en 2007.- Lutte contre la peine de mort -L’affaire avait fait grand bruit en Indonésie, où la législation antidrogue est l’une des plus sévères du monde. Mais aussi en France où des personnalités s’étaient mobilisées pour le soutenir, en faisant un symbole de la lutte contre la peine de mort.Serge Atlaoui devait être exécuté aux côtés de huit autres condamnés en 2015, mais avait obtenu un sursis après une pression diplomatique intense de la part des autorités françaises.Suite à un accord diplomatique, il a finalement été transféré en France en février dernier et initialement écroué à la prison d’Osny, dans le Val-d’Oise.Son retour en France avait confronté la justice au cas inédit d’adaptation en droit français d’une peine capitale, abolie dans le pays depuis 1981. La justice française n’était pas compétente sur le fond de l’affaire, définitivement jugée en Indonésie, et pouvait seulement se prononcer sur la peine de Serge Atlaoui.Le parquet de Pontoise avait alors requis à son encontre une réclusion criminelle à perpétuité, en estimant que la peine de mort étant la plus haute peine possible, il fallait lui substituer celle qui était la plus “rigoureuse” dans la législation française.Conformément à la plaidoirie de son avocat, le tribunal lui avait finalement décerné la peine maximale encourue en France pour la fabrication et la production de stupéfiants en bande organisée, à savoir 30 ans de réclusion criminelle.”Aujourd’hui, j’ai une pensée toute particulière pour Robert Badinter car c’est lui qui avait dirigé le dossier de M. Atlaoui vers mon cabinet. S’il avait été encore vivant, il aurait été très heureux de ce dénouement”, a déclaré Me Sédillot en hommage à l’emblématique avocat et garde des Sceaux qui avait obtenu l’abolition de la peine de mort en France.

Trump va dévoiler des investissements pour alimenter l’IA en électricité

Donald Trump se rend mardi en Pennsylvanie, Etat industriel de l’est des Etats-Unis, pour annoncer des investissements d’entreprises privées dans l’énergie et les infrastructures, au moment où le secteur de la tech est confronté aux besoins toujours croissants en électricité de l’intelligence artificielle.Le président américain fera cette annonce lors du premier Sommet sur l’énergie et l’innovation de Pennsylvanie à l’université Carnegie Mellon de Pittsburgh.Le secteur des technologies s’est jeté à corps perdu dans le développement de l’IA générative, mais craint que les besoins massifs en électricité ne puissent être satisfaits par l’infrastructure existante, en particulier aux Etats-Unis.L’IA générative demande d’énormes capacités de calcul, principalement pour faire fonctionner les processeurs voraces en énergie de Nvidia, cette entreprise californienne de puces électroniques devenue la plus grosse capitalisation boursière au monde en surfant très tôt sur la vague de l’IA.Les autorités américaines s’attendent à ce que d’ici à 2028, les besoins en électricité des entreprises de la tech pour l’IA soient équivalents à ceux de 5 millions de foyers.- Data centers -Les investissements annoncés mardi par Donald Trump s’élèveront à 70 milliards de dollars, selon un responsable de l’administration Trump auprès du média Bloomberg.Les patrons d’entreprises financières comme Blackrock, technologiques comme Palantir et Anthropic, mais aussi d’hydrocarbures comme Exxon et Chevron doivent y participer, a ajouté ce responsable.Les investissements viseront à la construction de centres de données (data centers), à la production et au réseau de distribution d’électricité, ou encore à des programmes d’apprentissage. Le géant de la tech Google a déclaré qu’il investirait 25 milliards de dollars pour construire des data centers dédiés à l’IA en Pennsylvanie et dans les régions avoisinantes.”Nous soutenons la directive claire et urgente du président Trump pour que notre pays investisse dans l’IA (…) pour que l’Amérique continue d’être leader dans l’IA”, a affirmé Ruth Porat, présidente et directrice des investissements de Google, présente à l’événement.L’entreprise a également annoncé un partenariat avec le géant financier Brookfield Asset Management pour moderniser deux sites de production hydroélectrique en Pennsylvanie, pouvant produire 670 megawatts.Pour le sénateur républicain David McCormick, ces investissements sont d’une “importance énorme” pour son Etat de Pennsylvanie, mais ils sont aussi “cruciaux pour le futur du pays”.- Course avec Pékin -Ses déclarations reflètent la tendance partagée par les deux bords politiques à Washington que les Etats-Unis doivent en faire davantage pour ne pas perdre du terrain face à la Chine dans cette course à l’intelligence artificielle.”Si les Etats-Unis ne mènent pas cette révolution sous nos propres conditions, nous céderons le contrôle de notre infrastructure, de nos données, de notre leadership, et de notre mode de vide à la Chine communiste”, a déclaré le sénateur McCormick dans une tribune à Fox News.Donald Trump a lancé le projet “Stargate” en janvier, qui vise jusqu’à 500 milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures d’IA.La firme japonaise d’investissements dans la tech SoftBank, ainsi que les entreprises américaines de la Silicon Valley OpenAI (ChatGPT) et Oracle, ont décidé d’investir 100 milliards de dollars dans la phase initiale du projet.Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a fait machine arrière sur de nombreuses réglementations adoptées sous Joe Biden pour cadrer le développement des puissants algorithmes d’IA et limiter les exportations de certaines technologies avancées à des pays alliés.Le président américain devrait dévoiler son propre programme-cadre pour le développement de l’intelligence artificielle au cours du mois de juillet.

Les Bourses européennes terminent dans le rouge

Les Bourses européennes ont terminé dans le rouge mardi, les investisseurs scrutant l’état des relations commerciales entre l’Union européenne et les Etats-Unis, tandis que Bruxelles prépare une riposte aux droits de douane américains en cas d’échec des négociations avec Washington.La Bourse de Paris a clôturé en baisse de 0,54%. Francfort a perdu 0,42%. Londres et Milan ont cédé 0,66%.