Le Forum de Paris sur la Paix, faire converger les idées face au désordre du monde

Face à la brutalisation du monde, le Forum de Paris sur la Paix entend apporter sa “modeste” pierre à l’édifice pour une paix durable notamment à Gaza en faisant converger société civile et diplomates, fait valoir Justin Vaisse, le directeur général de cette plateforme lors d’un entretien lundi avec l’AFP.Cet événement, lancé par le président Emmanuel Macron en 2018 et initialement consacré “aux grands défis de gouvernance mondiale”, s’est progressivement transformé en incorporant de plus en plus la question de la paix face au doublement du nombre de conflits en 15 ans, explique son fondateur à l’avant-veille de la 8e édition.”Il faut être très modeste dans ce domaine-là. (…) Arrêter la guerre de Vladimir Poutine, on ne sait pas faire!”, dit-il sans ambages.Pour autant, l’ancien diplomate et chercheur estime nécessaire d’incorporer aux débats “toute une partie plus géopolitique” sans renier l’ADN du Forum, qui continue d’aborder des problématiques comme le réchauffement climatique car éviter des réfugiés climatiques, c’est éviter des conflits locaux.Mercredi et jeudi, les conflits israélo-palestinien, en Ukraine ou dans la région des Grands Lacs seront au coeur des discussions qui réuniront 3.000 participants – chefs d’Etat et de gouvernement, ONG, experts…- solution à deux Etats -“Il y a quand même quelques domaines dans lesquels on peut avoir un impact réel, un impact ponctuel mais réel. Le conflit israélo-palestinien est un bon exemple”, estime Justin Vaisse, rappelant qu’en juin dernier, 150 palestiniens et 150 israéliens de la société civile avaient déjà été réunis à Paris “pour essayer d’abord de les faire dialoguer”.”Les diplomates seuls ne peuvent pas résoudre” ce conflit, constate-t-il. “La société civile toute seule est impuissante également. Ce qu’il faut, c’est avoir un soutien des populations et de la société civile (…) à cette solution à deux États”.Pas moins de quatre sessions seront ainsi dédiées à la question israélo-palestinienne.A cette occasion, Ehud Olmert, l’ancien Premier ministre israélien, et Nasser Al-Kidwa, l’ancien ministre des Affaires étrangères palestinien, “maintenant intégré dans le Fatah (…) vont présenter la mise à jour de leur initiative de paix pour la solution à deux États”.”Cette solution politique ne pourra pas être réalisée tant que (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahou est au pouvoir”, juge Justin Vaisse. “Mais il faut créer toutes les conditions pour qu’une fois qu’une majorité d’Israéliens sont convaincus que c’est possible, on puisse passer à une solution durable”.- Ordre mondial rebattu -Selon lui, la multiplication des conflits dans le monde résulte de “l’évolution de la répartition de la puissance dans le système international”.”Dans les années de Guerre froide et dans les deux ou trois décennies qui ont suivi, on avait un système international relativement ordonné, où en particulier les Etats-Unis dominaient et étaient, comme on disait souvent pour les critiquer, le gendarme du monde”, rappelle-t-il.Mais leur réticence à intervenir dans des conflits depuis le mandat de Barack Obama (janvier 2009- janvier 2017), qui s’est accentuée avec la présidence de Donald Trump, et “l’érosion de leur marge de supériorité sur les autres ont créé un environnement dans lequel les autres pays sont plus libres d’agir et laisser libre cours à leurs instincts mauvais”.”Le système n’est plus aussi ordonné qu’auparavant et génère un peu partout des conflits”, observe-t-il, ajoutant que l’on pourrait bien “regretter assez amèrement la période bénie” où on pouvait critiquer “le shérif”, se plaindre de sa puissance hégémonique mais qui donnait aussi “une certaine discipline au régime de sécurité internationale”.”Toute cette époque-là est en partie révolue. Je dis en partie parce que les Etats-Unis restent première puissance, mais il va falloir s’y faire, essayer de trouver les voies et moyens de coopérer, de créer des nouvelles coalitions, de faire de la diplomatie autrement, et c’est exactement ça que le Forum essaie de faire”, conclut-il.

Alassane Ouattara, economist turned I. Coast political pillar secures victoryMon, 27 Oct 2025 18:02:11 GMT

A US-trained economist who appears to be an almost immovable cornerstone of Ivory Coast’s political life, President Alassane Ouattara won a fourth term Monday following the presidential election.The country’s electoral commission announced the veteran leader won a landslide 89.77 percent of Saturday’s poll, which excluded his two main rivals, former president Laurent Gbagbo and Credit …

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Lancement de Free TV: France TV et TF1 dénoncent une “initiative unilatérale”

France Télévisions et TF1 se sont élevés lundi contre le lancement de Free TV, offre de “streaming” gratuite de l’opérateur Free qui reprend leurs chaînes et contenus “sans concertation préalable” et sans rémunération.”Cette méthode brutale et unilatérale témoigne d’un mépris des droits des ayants droit créateurs et acteurs du secteur audiovisuel et de leurs partenaires …

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Trump doit saisir “l’opportunité” de favoriser la libération de Barghouti selon son fils

Le fils du dirigeant palestinien Marwan Barghouti, emprisonné en Israël depuis 2002, appelle Donald Trump à saisir “l’opportunité” du cessez-le-feu à Gaza pour favoriser la libération de son père, seule figure selon lui capable d’unifier les Palestiniens en vue d’éventuels pourparlers de paix.Nommé le “Mandela de Palestine” par ses partisans, Marwan Barghouti, 66 ans, un …

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Le Hamas s’apprête à rendre à Israël un nouveau corps d’otage retenu à Gaza

Le Hamas a annoncé lundi soir la restitution imminente à Israël d’un 16e corps d’otage retenu dans la bande de Gaza, quelques heures après un appel des familles à suspendre les prochaines étapes de l’accord de cessez-le-feu tant que toutes les dépouilles n’auraient pas été rendues.Rappelant qu’aux termes de l’accord, tous les otages morts et vivants auraient dû être rendus le 13 octobre, le Forum des familles, la principale organisation israélienne de familles d’otages, a appelé “le gouvernement israélien, l’administration américaine et les médiateurs à ne pas passer à la phase suivante de l’accord tant que le Hamas n’aura pas rempli toutes ses obligations”.La deuxième phase du plan de Donald Trump visant à mettre fin définitivement à deux ans de guerre comprend notamment le désarmement du Hamas, l’amnistie ou l’exil de ses combattants et la poursuite du retrait israélien de la bande de Gaza, des points qui restent sujets à discussion.Plus tard lundi, la branche armée du mouvement islamiste palestinien a annoncé que la dépouille d’un 16e otage retenu depuis l’attaque du 7 octobre 2023 dans la bande de Gaza, serait restituée à Israël dans la soirée.Dans un message sur leur chaîne Telegram, les Brigades Ezzedine al-Qassam ont précisé que la dépouille serait remise “aujourd’hui dans la bande de Gaza à 21H00 (19H00 GMT)”.Le Hamas a libéré le 13 octobre les 20 derniers otages vivants. Il devait aussi rendre à cette date les 28 corps des captifs qu’il retient, mais il n’en a restitué jusqu’à présent que 15, arguant de difficultés pour trouver les dépouilles dans le territoire ravagé par la guerre.Au total, 251 personnes avaient été enlevées lors de l’attaque du 7 octobre, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de chiffres officiels.L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.527 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas.- Recherches dans les ruines -Le gouvernement israélien a annoncé lundi que la Croix-Rouge, une personne du Hamas et une équipe égyptienne recherchaient des dépouilles d’otages retenus depuis deux ans à Gaza.Israël, qui contrôle tous les accès du territoire, a permis à un convoi égyptien d’y entrer ce week-end pour aider à chercher les dépouilles.Les équipes de recherches munies d’engins de chantier ont obtenu l’autorisation d’entrer “au-delà de la ligne jaune”, qui matérialise le repli israélien à l’intérieur du territoire, “sous la supervision étroite de l’armée israélienne pour identifier l’emplacement de nos otages”, selon la porte-parole du gouvernement, Shosh Bedrosian. Sur des images filmées par l’AFPTV dans le quartier d’al-Touffah, dans la ville de Gaza, des engins de chantier et des camions étaient en action au milieu des débris pour tenter de retrouver des dépouilles.”Il est difficile de localiser certains corps de captifs israéliens, car l’occupation a modifié le relief de Gaza (pendant la guerre, ndlr). De plus, certaines personnes qui ont enterré ces corps ont elles-mêmes été tuées ou ne se souviennent plus de l’endroit où elles les ont enterrés”, a déclaré samedi le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya.Ce dernier a répété la volonté du mouvement palestinien de rendre les dépouilles, malgré ces complications. “Nous ne donnerons pas à l’occupation (israélienne) une excuse pour reprendre la guerre”, a-t-il ajouté.

Dix personnes jugées à Paris pour avoir cyberharcelé Brigitte Macron

Élu, galeriste, enseignant, médium, ou encore informaticien: le procès de huit hommes et deux femmes pour cyberharcèlement à l’encontre de Brigitte Macron, cible d’une infox mondiale selon laquelle elle serait une femme transgenre, a débuté lundi avec d’âpres débats de procédure.Agés de 41 à 65 ans, ils sont jugés devant le tribunal correctionnel de la capitale jusqu’à mardi pour avoir cyberharcelé l’épouse du chef de l’État sur son genre et sa différence d’âge avec son mari, l’assimilant à de la “pédophilie”, selon le parquet de Paris.Cette riposte judiciaire en France, doublée d’une plainte aux États-Unis, intervient après quatre ans de polémiques et de rumeurs qui n’ont cessé d’enfler, largement relayées par les réseaux complotistes et d’extrême droite.A 16H30, l’interrogatoire des prévenus n’avait pas débuté.L’avocat de Brigitte Macron, Me Jean Ennochi a fourni “66 pages de conclusions” la veille de l’audience, irritant les avocats de la défense qui ont demandé, en vain, le renvoi de l’audience au nom de “l’égalité des armes” et du “principe du contradictoire.”- “Harcèlement inversé” -Lors d’une suspension, Aurélien Poirson-Atlan, l’un des principaux prévenus, connu et suivi sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de “Zoé Sagan”, a donné une conférence de presse improvisée, dénonçant un “harcèlement inversé”.Son compte X, supprimé depuis, a fait l’objet de plusieurs plaintes et est souvent présenté comme lié aux sphères complotistes, ce qu’il réfute.Outre ses propos visant Brigitte Macron, le publicitaire de 41 ans est connu pour avoir diffusé les vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, macroniste qui avait dû renoncer en février 2020 à briguer la mairie de Paris suite au scandale.”Le Che s’égara”, pseudo d’un autre prévenu, suivi par plus de 1.000 de personnes sur X – “dont la moitié de bots”, assure-t-il – s’interroge également sur sa présence au tribunal.”C’est le procès de la liberté d’expression, j’ai fait de la satire, c’est l’esprit Charlie”, affirme à l’AFP Jérome C. 55 ans, auteur de “4 tweets et quelques retweets”.Bertrand S., galeriste de 56 ans aux plus de 100.000 abonnés sur X, a lui dénoncé la veille de l’audience un procès de “la liberté de penser” face à “l’État profond médiatique”.Seuls les prévenus “les plus virulents”, selon une source policière, comparaissent jusqu’à mardi.- Influenceuse trumpiste -Plus discrète sur le banc des prévenus, la “médium” Delphine J., connue sous le pseudo d’Amandine Roy est elle aussi jugée.La prévenue a déjà été condamnée pour diffamation en septembre 2024 par la justice française, aux côtés de Natacha Rey, à payer plusieurs milliers d’euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron et à son frère Jean-Michel Trogneux.La Bretonne de 51 ans est à l’origine d’une vidéo virale de quatre heures, publiée en 2021 et depuis retirée, affirmant que Brigitte Macron n’aurait jamais existé et que son frère Jean-Michel aurait pris son identité après un changement de sexe.La cour d’appel a relaxé en appel les deux femmes le 10 juillet dernier – mais elle n’a pas validé leur thèse. La juridiction a estimé que l’affirmation selon laquelle Brigitte Macron aurait “effectué une transition de genre sans la rendre publique” ne constituait pas “une atteinte à l’honneur”, éléments nécessaires pour caractériser la diffamation.La femme du chef de l’État et son frère se sont pourvus en cassation contre cette décision.Née dès l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, la rumeur transphobe est devenue virale aux États-Unis où le couple présidentiel a engagé cet été des poursuites contre Candace Owens, podcasteuse d’extrême droite auteure d’une série de vidéos intitulée “Becoming Brigitte” (“Devenir Brigitte”).Plusieurs personnes jugées à Paris ont relayé les publications virales de l’Américaine, se réjouissant de voir “l’affaire Brigitte” s’internationaliser.Suivie par près de 20.000 personnes sur X, Delphine J. a ainsi trouvé “excellent” un tweet de l’influenceuse trumpiste, posant avec un T-shirt portant une Une du magazine Time détournée où Brigitte Macron apparaît en “homme de l’année”.Lors de l’annonce du petit rôle donné à la première dame dans une saison de la série “Emily in Paris”, Delphine J. avait enragé: “Boycottez-moi cette merde.”Elle n’a fait que “rebondir sur l’actualité”, selon son avocate, Me Maud Marian, faisant valoir “qu’aucun message n’a directement été adressé à Mme Macron.”La fille de Brigitte Macron, Tiphaine Auzière, doit témoigner demain, à la demande de l’avocat de sa mère. Les prévenus encourent deux ans d’emprisonnement.

Dix personnes jugées à Paris pour avoir cyberharcelé Brigitte Macron

Élu, galeriste, enseignant, médium, ou encore informaticien: le procès de huit hommes et deux femmes pour cyberharcèlement à l’encontre de Brigitte Macron, cible d’une infox mondiale selon laquelle elle serait une femme transgenre, a débuté lundi avec d’âpres débats de procédure.Agés de 41 à 65 ans, ils sont jugés devant le tribunal correctionnel de la capitale jusqu’à mardi pour avoir cyberharcelé l’épouse du chef de l’État sur son genre et sa différence d’âge avec son mari, l’assimilant à de la “pédophilie”, selon le parquet de Paris.Cette riposte judiciaire en France, doublée d’une plainte aux États-Unis, intervient après quatre ans de polémiques et de rumeurs qui n’ont cessé d’enfler, largement relayées par les réseaux complotistes et d’extrême droite.A 16H30, l’interrogatoire des prévenus n’avait pas débuté.L’avocat de Brigitte Macron, Me Jean Ennochi a fourni “66 pages de conclusions” la veille de l’audience, irritant les avocats de la défense qui ont demandé, en vain, le renvoi de l’audience au nom de “l’égalité des armes” et du “principe du contradictoire.”- “Harcèlement inversé” -Lors d’une suspension, Aurélien Poirson-Atlan, l’un des principaux prévenus, connu et suivi sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de “Zoé Sagan”, a donné une conférence de presse improvisée, dénonçant un “harcèlement inversé”.Son compte X, supprimé depuis, a fait l’objet de plusieurs plaintes et est souvent présenté comme lié aux sphères complotistes, ce qu’il réfute.Outre ses propos visant Brigitte Macron, le publicitaire de 41 ans est connu pour avoir diffusé les vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, macroniste qui avait dû renoncer en février 2020 à briguer la mairie de Paris suite au scandale.”Le Che s’égara”, pseudo d’un autre prévenu, suivi par plus de 1.000 de personnes sur X – “dont la moitié de bots”, assure-t-il – s’interroge également sur sa présence au tribunal.”C’est le procès de la liberté d’expression, j’ai fait de la satire, c’est l’esprit Charlie”, affirme à l’AFP Jérome C. 55 ans, auteur de “4 tweets et quelques retweets”.Bertrand S., galeriste de 56 ans aux plus de 100.000 abonnés sur X, a lui dénoncé la veille de l’audience un procès de “la liberté de penser” face à “l’État profond médiatique”.Seuls les prévenus “les plus virulents”, selon une source policière, comparaissent jusqu’à mardi.- Influenceuse trumpiste -Plus discrète sur le banc des prévenus, la “médium” Delphine J., connue sous le pseudo d’Amandine Roy est elle aussi jugée.La prévenue a déjà été condamnée pour diffamation en septembre 2024 par la justice française, aux côtés de Natacha Rey, à payer plusieurs milliers d’euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron et à son frère Jean-Michel Trogneux.La Bretonne de 51 ans est à l’origine d’une vidéo virale de quatre heures, publiée en 2021 et depuis retirée, affirmant que Brigitte Macron n’aurait jamais existé et que son frère Jean-Michel aurait pris son identité après un changement de sexe.La cour d’appel a relaxé en appel les deux femmes le 10 juillet dernier – mais elle n’a pas validé leur thèse. La juridiction a estimé que l’affirmation selon laquelle Brigitte Macron aurait “effectué une transition de genre sans la rendre publique” ne constituait pas “une atteinte à l’honneur”, éléments nécessaires pour caractériser la diffamation.La femme du chef de l’État et son frère se sont pourvus en cassation contre cette décision.Née dès l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, la rumeur transphobe est devenue virale aux États-Unis où le couple présidentiel a engagé cet été des poursuites contre Candace Owens, podcasteuse d’extrême droite auteure d’une série de vidéos intitulée “Becoming Brigitte” (“Devenir Brigitte”).Plusieurs personnes jugées à Paris ont relayé les publications virales de l’Américaine, se réjouissant de voir “l’affaire Brigitte” s’internationaliser.Suivie par près de 20.000 personnes sur X, Delphine J. a ainsi trouvé “excellent” un tweet de l’influenceuse trumpiste, posant avec un T-shirt portant une Une du magazine Time détournée où Brigitte Macron apparaît en “homme de l’année”.Lors de l’annonce du petit rôle donné à la première dame dans une saison de la série “Emily in Paris”, Delphine J. avait enragé: “Boycottez-moi cette merde.”Elle n’a fait que “rebondir sur l’actualité”, selon son avocate, Me Maud Marian, faisant valoir “qu’aucun message n’a directement été adressé à Mme Macron.”La fille de Brigitte Macron, Tiphaine Auzière, doit témoigner demain, à la demande de l’avocat de sa mère. Les prévenus encourent deux ans d’emprisonnement.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

En marchant, les humains bougent plus que tous les animaux sauvages terrestres

L’ensemble des humains, rien qu’en marchant, se déplace beaucoup plus chaque jour que tous les animaux sauvages terrestres, selon une étude publiée lundi, qui montre à quel point l’espèce humaine marque de son empreinte la surface du globe.Réalisée par des biologistes spécialistes de l’évaluation de la biomasse et de son mouvement, cette étude est publiée par la revue Nature Ecology & Evolution.”Bien que les animaux sauvages se livrent à des migrations remarquables, le mouvement de biomasse des humains dépasse probablement celui de toute la vie sauvage terrestre”, écrivent les chercheurs.Celui des humains est estimé à 600 gigatonnes-kilomètres par an. Celui des animaux terrestres, entre moins de 100 et moins de 400 gigatonnes-kilomètres par an, et, dans les projections les plus optimistes, jusqu’à 700 gigatonnes-kilomètres par an.Si on y ajoute les déplacements motorisés des humains, la disproportion est encore plus spectaculaire.”Le mouvement de biomasse combiné de tous les oiseaux sauvages, des arthropodes terrestres et des mammifères sauvages terrestres représente environ un sixième de la marche des humains, et est environ 40 fois plus petit que tout le mouvement de biomasse des humains”, ajoutent ces chercheurs.”Même les grandes migrations que nous voyons en Afrique dans les documentaires animaliers – parmi les plus grandes migrations terrestres sur la planète – ne font pas le poids face au mouvement de biomasse humaine provoqué par les rassemblements de gens du monde entier pour une Coupe du monde”, commente dans un communiqué un biologiste de l’Institut Weizmann des sciences (Israël), Ron Milo.”La marche représente à peu près un septième du mouvement de biomasse humaine”, selon l’étude. C’est beaucoup moins que les véhicules et cyclomoteurs (environ 65%), mais plus que les avions (10%) et les transports sur rail (5%).Les mouvements humains ne sont comparables qu’avec ceux du plancton et des poissons en dessous de 200 mètres de profondeur, des espèces qui composent la majorité de la biomasse animale de la planète.L’étude établit des comparaisons entre notre présent et 1850, souvent évoqué comme le début de l’ère industrielle et date à laquelle la Terre comptait 1,2 milliard d’habitants, contre 8,2 milliards aujourd’hui.”Les océans dans leur ensemble ont perdu quelque 60% de leurs mouvements de biomasse depuis 1850, principalement à cause de la pêche et de la chasse à la baleine industrielles”, estiment les chercheurs.

A la préfecture de police de Paris, passage de relais entre Laurent Nunez et Patrice Faure

Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a installé officiellement lundi le nouveau préfet de police de Paris Patrice Faure lors d’une cérémonie aux accents de passation de pouvoirs.Dans la vaste cour de la préfecture de police de Paris (PP), c’était lundi une configuration inédite, avec un ministre fixant les orientations de la feuille de route de son successeur immédiat.Nommé place Beauvau il y a tout juste quinze jours, Laurent Nuñez en a profité pour faire ses adieux à la PP et ses 43.000 agents. Non sans prévenir Patrice Faure qu’il aurait un “oeil particulièrement attentif” sur cette maison qu’il a dirigée durant trois ans.De ce fait, a-t-il ajouté, “je serai plus soucieux et plus exigeant à l’égard de la préfecture de police et à l’endroit de celui à qui je la confie”.Parmi les priorités fixées à son successeur, Laurent Nuñez a cité la lutte contre la délinquance, celle contre l’insécurité, contre “l’hydre islamiste” et “la lutte contre “l’entrisme” érigée au rang de “troisième bataille”.A l’origine de la réforme de la police nationale avec son volet relatif à la police judiciaire, critiqué par les policiers de PJ et des magistrats, le ministre a demandé à Patrice Faure de “décloisonner” la direction de la police judiciaire de la PP et la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP).Il s’agit d’étendre la réforme de la police à la PP, avec l’objectif de réduire le stock des procédures judiciaires en cours.Laurent Nuñez a en outre donné comme “priorité absolue” au nouveau préfet de police de Paris “la reconduite des étrangers qui menacent l’ordre public et piétinent les fondements de notre République”Patrice Faure, nommé mercredi dernier en Conseil des ministres, est un proche d’Emmanuel Macron dont il était le directeur de cabinet à l’Elysée.Son installation officielle est intervenue au lendemain de l’interpellation de deux hommes suspectés d’avoir participé au cambriolage retentissant des bijoux de la Couronne au musée du Louvre le 19 octobre.Ce casse, dont le préjudice est estimé à 88 millions d’euros, était sur toutes les lèvres des invités – policiers, magistrats, élus, hauts fonctionnaires – à cette cérémonie très protocolaire.