La Bourse de Paris flanche, Trump relançant les tensions commerciales

La Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,92% vendredi, les investisseurs craignant que les droits de douane de Donald Trump puissent causer un regain d’inflation qui retarderait les baisses de taux de la banque centrale américaine (Fed).L’indice vedette CAC 40 a reculé de 72,96 points pour s’établir à 7.829,29 points à la clôture. Sur la semaine, l’indice a toutefois avancé de 1,73%.”Jusqu’à présent, les marchés s’étaient bien comportés pour trois raisons: des données économiques restées très correctes, l’anticipation que l’impact de la politique commerciale de Trump sera modéré et transitoire et qu’elle n’empêchera pas la Fed d’abaisser ses taux, et dernier argument, un Donald Trump modéré”, explique Valentine Ainouz, responsable de la stratégie taux de l’Amundi Investment Institute.Or, “les dernières annonces de Trump remettent en question ce dernier point et laissent craindre un scénario inflationniste plus fort que prévu qui viendrait gêner la Fed dans ses baisses de taux”, a-t-elle poursuivi, ces derniers étant dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre.Le président américain Donald Trump a de nouveau ciblé jeudi le Canada, en lui imposant 35% de surtaxe, l’un des taux les plus élevés annoncés depuis le début de la semaine, reprochant au premier partenaire commercial des États-Unis d’avoir riposté à ses droits de douane.Mercredi, le locataire de la Maison Blanche a aussi annoncé une surtaxe de 50% sur les produits brésiliens, jusqu’ici épargnés.”Le ton général est revenu à un niveau agressif et qui laisse craindre des négociations plus corsées”, notamment pour les Européens dont la situation reste incertaine, a ajouté Valentine Ainouz.Sur le marché obligataire, la séance a été marquée par le rendement du taux de l’emprunt français à trente ans qui a atteint 4,20%, “son niveau le plus élevé depuis la crise de la zone euro en 2011”, relève Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank.Cette tendance générale de “pression à la hausse sur les taux longs traduit une hausse des besoins de financement des Etats”, notamment en raison de  “l’augmentation des besoins de financement pour leur défense, la hausse de la charge des intérêts sur la dette et la poursuite des politiques de baisses d’impôts”, explique Valentine Ainouz. Air France-KLM intéressé par TAPLe gouvernement portugais souhaite céder jusqu’à 49,9% du capital de la compagnie aérienne nationale TAP, a annoncé jeudi le Premier ministre Luis Montenegro en donnant le “coup d’envoi” d’une opération qui suscite l’intérêt des compagnies européennes Air France-KLM (-0,63% à 10,98 euros), Lufthansa et du groupe IAG (British Airways et Iberia).

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Art rupestre: des Aborigènes à l’Unesco pour défendre un site majeur, tout juste inscrit au patrimoine mondial

Venus de la péninsule de Burrup, dans le nord-ouest australien, jusqu’au siège de l’Unesco à Paris, des Aborigènes australiens militent pour la protection d’un site d’art rupestre majeur, qui vient tout juste d’être inscrit, vendredi, au patrimoine mondial de l’Unesco.Trois membres du peuple Mardudhunera ont parcouru des milliers de kilomètres pour s’entretenir cette semaine avec des délégués du monde entier à Paris, réunis pour la 47e session du Comité du patrimoine mondial, lequel doit déterminer jusqu’à dimanche quels sites seront ajoutés à la liste protégée.Parmi ceux examinés vendredi figurait celui de Murujuga, zone reculée en Australie qui abrite, selon les estimations, environ un million de pétroglyphes, des gravures qui pourraient dater de 50.000 ans, en faisant l’un des plus importants sites d’art rupestre au monde. Or, Murujuga fait l’objet de vives polémiques sur le continent australien, des Aborigènes et environnementalistes accusant des compagnies minières implantées dans la région de contribuer à détruire les pétroglyphes en raison de leurs émissions polluantes.Raelene Cooper, l’une des gardiennes traditionnelles de Murujuga, lutte depuis des années pour protéger ce haut lieu de la culture aborigène, menacé directement par l’exploitation minière. “Regardez”, s’inquiète-t-elle en montrant des vidéos de sa région, où émergent des installations industrielles massives au milieu de la terre rouge. “Vous voyez l’ampleur de ce chantier ?””Nos ancêtres nous ont laissé ces gravures pour que nous maintenions notre culture à travers ces sites sacrés. Là, à cet endroit, j’emmenais les anciens régulièrement”, détaille son fils, Mark Clifton, en pointant du doigt sur une photo une zone désormais recouverte de constructions industrielles. La région du Pilbara, riche en ressources naturelles, attise l’appétit des géants miniers depuis des décennies. Du minerai de fer notamment est exporté via le port de Dampier, à l’entrée de la péninsule. La ville de Karratha, non loin de là, héberge une usine de gaz naturel liquéfié.L’entreprise australienne Woodside Energy y exploite en particulier North West Shelf, un complexe industriel comprenant plateformes offshore, pipelines sous-marins et installations de transformation des hydrocarbures.- Prolongation -La présence de groupes miniers a déjà fait des dégâts, font valoir des organisations environnementales et autochtones. Benjamin Smith, professeur d’archéologie à l’université d’Australie-occidentale et spécialiste d’art rupestre, a étudié les conséquences. “Des oxydes d’azote et des oxydes de soufre sont émis par l’industrie, attaquent le manganèse et créent des centaines de trous à la surface. Cela provoque la dégradation des surfaces d’art rupestre”, explique-t-il à l’AFP. Woodside Energy indique, lui, à l’AFP avoir “pris des mesures proactives depuis de nombreuses années – y compris des réductions d’émissions, le partage de données et un soutien continu au programme de monitoring d’art rupestre de Murujuga – pour s’assurer que nous gérons nos impacts de manière responsable.”Fin mai, le gouvernement australien a donné son feu vert – sous conditions – à la prolongation jusqu’en 2070 de l’exploitation de ce site, dont la fermeture était prévue pour 2030. L’Icomos, une ONG spécialisée partenaire de l’Unesco, considérait pourtant “urgent” pour l’État australien de “veiller à l’élimination totale des émissions acides néfastes qui affectent actuellement les pétroglyphes (…) afin de préserver durablement l’intégrité du bien”, dans un rapport consulté par l’AFP.Estimant ne pas être entendue par Canberra, la petite délégation menée par Raelene Cooper est donc venue demander que l’Unesco réclame un moratoire sur tout nouveau dommage comme condition à l’inscription au patrimoine mondial du site de Murujuga.L’Unesco n’a pas complètement répondu à leurs attentes. Mais “même si toutes les protections recommandées ont été supprimées après le lobbying concerté du gouvernement australien, nous sommes ravis de voir Murujuga enfin inscrit au patrimoine mondial”, a réagi Raelene Cooper vendredi.Le gouvernement australien avait lui aussi envoyé une délégation, avec des membres de la communauté aborigène, qui ont exprimé leur satisfaction vendredi à l’annonce de la décision de l’Unesco d’inscrire le site sur la liste du patrimoine mondial.Un amendement a par ailleurs été déposé par les États membres de l’Unesco pour que l’Australie continue d’étudier l’impact des industries sur les pétroglyphes, avec la remise d’un rapport intermédiaire d’ici à fin 2026.

More Gaza aid seekers reported killed, Israel army says issued new orders

Ten Palestinians were reported killed Friday waiting for rations in Gaza, adding to the nearly 800 killed seeking aid in the last six weeks, according to the UN, with Israel’s army saying it issued troops new instructions following the repeated reports of deaths.Friday’s violence came as negotiators from Israel and the Palestinian militant group Hamas were locked in indirect talks in Qatar to try to agree on a temporary ceasefire in the more than 21-month conflict.Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu said on Thursday that he hoped a deal for a 60-day pause in the war could be struck in the coming days, and that he would then be ready to negotiate a more permanent end to hostilities.Hamas has said the free flow of aid is one of the main sticking points in the talks, with Gaza’s more than two million residents facing a dire humanitarian crisis due to the effects of war, including hunger and disease.Israel began easing a more than two-month total blockade in late May and since then, a new US- and Israel-backed organisation called the Gaza Humanitarian Foundation (GHF) has effectively sidelined the territory’s vast UN-led aid delivery network.There are frequent reports of Israeli forces firing on people seeking aid, with Gaza’s civil defence agency saying the latest incident on Friday claimed the lives of 10 Palestinians waiting near a distribution point around the southern city of Rafah.The UN, which refuses to cooperate with GHF over concerns it was designed to cater to Israeli military objectives, said Friday that 798 people had been killed seeking aid between late May and July 7, including 615 “in the vicinity of the GHF sites”.”Where people are lining up for essential supplies such as food and medicine, and where… they have a choice between being shot or being fed, this is unacceptable,” UN rights office spokeswoman Ravina Shamdasani told reporters in Geneva.Israel’s military did not immediately respond to a request for comment on Friday’s deaths, but it has previously accused militants of firing at civilians in the vicinity of aid centres.Asked about the UN figures, the military said it had worked to minimise “possible friction” between aid seekers and soldiers, and that it conducted “thorough examinations” of incidents in which “harm to civilians who arrived at distribution facilities was reported”.”Instructions were issued to forces in the field following lessons learned,” it added in a statement.GHF called the UN report “false and misleading”, claiming that “most deadly attacks on aid sites have been linked to UN convoys”.Media restrictions in Gaza and difficulties accessing many areas mean AFP is unable to independently verify tolls and details provided by the agency and other parties.- Truce talks -In Gaza’s south, a witness said Israeli tanks were seen near Khan Yunis, reporting “intense gunfire, intermittent air strikes, artillery shelling, and ongoing bulldozing and destruction of displacement camps and agricultural land”.Israel’s military confirmed troops were operating in the area against “terrorist infrastructure sites, both above and below ground”.Hamas has said that as part of a potential truce deal it was willing to release 10 of the hostages taken during its attack on Israel on October 7, 2023, which sparked the Gaza war.Netanyahu, who is under pressure to end the war after mounting military losses, said that would leave 10 living hostages still in captivity.”I hope we can complete it in a few days,” he added of the initial ceasefire agreement and hostage release in an interview with US outlet Newsmax.”We’ll probably have a 60-day ceasefire, get the first batch out, then use the 60-day ceasefire to negotiate an end to this.”Netanyahu has said that a key condition of any deal is that Hamas first gives up its weapons and its hold on Gaza, warning that failure to do so on Israel’s terms would lead to further conflict.Another issue holding up a deal is disagreement on the number of Palestinian prisoners to be released in exchange for hostages, Foreign Minister Gideon Saar has said.Hamas has said it wants “real guarantees” for a lasting truce and Israel’s full withdrawal from Gaza, and that it opposes any Israeli moves to push Palestinians into “isolated enclaves”.The group’s 2023 attack on Israel led to the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on Israeli figures.Out of 251 hostages seized in the attack, 49 are still held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.At least 57,762 Palestinians, most of them civilians, have been killed since the start of the war, according to the health ministry in Hamas-run Gaza.

Wildfire forces evacuation of part of Grand Canyon

Spreading wildfires forced the evacuation on Friday of part of the famed Grand Canyon, with the US National Park Service appealing for visitors to stay calm.The canyon’s North Rim, which is less popular with tourists than the South Rim, was being cleared due to a blaze called the White Sage Fire.”Evacuees should travel calmly at a normal rate of speed and stay on paved roads only. North Rim day use is closed until further notice,” the Park Service said in an order.It was not immediately known how many people were being forced to leave the area.The fire is burning outside the Grand Canyon National Park but approaching Jacob Lake, Arizona, a town known as the gateway to the North Rim.One of the greatest wonders of the natural world, the Grand Canyon is the result of the Colorado River eating away at layers of red sandstone and other rock for millions of years, leaving a gash up to 18 miles (30 km) wide and more than a mile (1.6 km) deep.Last year just under five million people visited the site.Another popular site, Black Canyon of the Gunnison National Park in Colorado, was also closed Friday because of a wildfire.

Trump’s tariff threats and delays: state of play

US trading partners braced for a volley of tariff hikes this week, but a deadline for their imposition came and went as President Donald Trump delayed them again until August — but unveiled new copper duties and increased levies on Canada and Brazil.Here is a summary of the tariffs Trump has introduced in his second presidency as he pushes to reshape global trading ties.- Global tariffs -US “reciprocal” tariffs are due to jump from 10 percent to various higher levels for a list of dozens of economies come August 1, including the European Union and Japan.The hike would have taken effect on July 9 but Trump postponed it, marking a second delay since their shock unveiling in April.Trump in April also slapped a 10 percent “baseline” levy on most trading partners, which remains in place.He has since begun issuing letters dictating tariff rates above 10 percent for individual countries, including Brazil, which has a trade deficit with the United States and was not on the initial list of higher “reciprocal” rates.Only the UK and Vietnam have struck initial trade deals with Washington — both include tariffs remaining in effect — while China has managed to temporarily lower tit-for-tat duties.Certain products such as pharmaceuticals, semiconductors and lumber are excluded from these tariffs, but may face separate action, as has already been the case for steel, aluminum, and soon copper. Gold and silver, alongside energy commodities, are also excluded.Some nations have also been excluded, including US neighbors Canada and Mexico — who have been separately targeted over illegal immigration and fentanyl — and Russia.- Canada, Mexico -Canadian and Mexican products were hit by 25 percent US tariffs shortly after Trump returned to office this year, with a lower rate for Canadian energy.But trade negotiations have been bumpy. Trump announced Thursday that Canadian goods will face a higher 35 percent duty from August 1.Products entering the United States under the USMCA North American free trade pact, covering large swaths of products, are expected to remain exempt — with Canadian energy resources and potash, used as fertilizer, to still face lower rates.- China focus -Trump has also taken special aim at China. The world’s two biggest economies engaged in an escalating tariffs war this year before their temporary pullback.Both sides imposed triple-digit duties on each other at one point, a level effectively described as a trade embargo.After high level talks, Washington lowered its levies on Chinese goods to 30 percent and Beijing slashed its own to 10 percent, with the pause due to expire in mid-August.The US level is higher as it includes a 20 percent tariff over China’s alleged role in the global fentanyl trade.Beyond expansive tariffs on Chinese products, Trump ordered the closure of a duty-free exemption for low-value parcels from the country. This adds to the cost of importing items like clothing and small electronics.- Autos, metals -Trump has targeted individual business sectors, imposing a 25 percent levy on steel and aluminum imports which he has since doubled to 50 percent.On Wednesday, Trump unveiled plans for a 50 percent tariff on copper imports starting August 1.He has also rolled out a 25 percent tariff on imported autos, although those entering under the USMCA can qualify for a lower rate.Trump’s auto tariffs impact vehicle parts too, although the president has issued rules to ensure automakers paying vehicle tariffs will not also be charged for certain other duties.And he has ongoing investigations into imports of lumber, semiconductors, pharmaceuticals and critical minerals that could result in further duties.- Legal challenges -Trump’s sweeping tariffs have faced legal challenges. The US Court of International Trade ruled in May that Trump had overstepped his authority with across-the-board global levies.It blocked many of the duties from going into effect, prompting the Trump administration’s challenge. A US federal appeals court has allowed these duties to remain while it considers the case.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Trump se rend au Texas ravagé par des inondations meurtrières

Donald Trump a quitté vendredi Washington pour un déplacement de quelques heures au Texas, Etat du Sud meurtri par des inondations ayant causé la mort d’au moins 120 personnes, au moment où la réponse des autorités locales et fédérales est pointée du doigt.Le président américain et son épouse Melania sont attendus sur place une semaine tout juste après la catastrophe, pour laquelle les autorités comptent toujours plus de 170 disparus.Le centre du Texas a été frappé le 4 juillet, jour de fête nationale aux Etats-Unis, par des pluies diluviennes qui ont provoqué des crues subites, surprenant de nombreux habitants dans leur sommeil.Au total, au moins 120 décès liés aux inondations ont été recensés. Le comté de Kerr est le plus durement touché avec 96 morts, dont 36 enfants.C’est là que Donald Trump se rend vendredi, pour “être auprès de certaines des super familles” de victimes des inondations, a-t-il déclaré à la presse avant d’embarquer à bord de l’avion présidentiel Air Force One, qualifiant la catastrophe naturelle d'”horrible”.Un camp de vacances chrétien pour filles, situé dans la localité de Hunt, sur les rives du fleuve Guadalupe, a payé un lourd tribut: 27 enfants et moniteurs ont péri dans la catastrophe.- Obstacles bureaucratiques -La visite du président américain intervient alors que les questions se font plus pressantes sur la gestion de la crise par les autorités locales et sur l’impact des coupes budgétaires, voulues par l’administration Trump, sur les systèmes d’alerte et de secours.Interrogé peu après la catastrophe pour savoir s’il avait toujours l’intention de supprimer progressivement l’Agence fédérale de gestion des urgences (Fema), Donald Trump a répondu que ce n’était pas le moment d’en parler.Le dirigeant républicain, qui avait précédemment déclaré qu’en cas de catastrophe, les secours devaient être gérés au niveau des Etats, a par ailleurs signé rapidement une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les ressources fédérales.La réponse immédiate à la catastrophe de la part de l’Etat fédéral “a été rapide et efficace”, a insisté jeudi sur X la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem.Mais la chaîne CNN affirme que les opérations de secours de la Fema ont été retardées par des obstacles bureaucratiques après une nouvelle règle adoptée par la ministre visant à réduire les dépenses. La semaine dernière, la Maison Blanche a déjà dû répondre aux critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux avaient porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.Sa porte-parole, Karoline Leavitt, a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) avaient émis des “prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu”.- “Code rouge” -Le shérif du comté de Kerr, Larry Leitha, a dit, quant à lui, avoir été alerté “autour de 4 ou 5 heures du matin” par des appels aux services de secours.Selon la chaîne texane KSAT, un pompier local a requis à 04H22 l’envoi d’alertes “code rouge”, un message d’urgence sur les téléphones des habitants de Hunt, la localité la plus touchée, tandis que les eaux du fleuve Guadalupe, alimentées par des pluies diluviennes, montaient dangereusement.Or d’après ce média local affilié à CNN et ABC, le bureau du shérif aurait demandé au pompier d’attendre, le temps d’obtenir l’autorisation d’un supérieur.Les alertes “code rouge” auraient été transmises au moins 90 minutes plus tard, vers 6H du matin, et le message a mis jusqu’à six heures pour parvenir à certains résidents de Hunt, selon KSAT.Interrogées à plusieurs reprises cette semaine à ce sujet, les autorités locales ont botté en touche.Plus de 2.000 sauveteurs, policiers et des équipes cynophiles, appuyés par des hélicoptères, fouillent la zone sans relâche depuis sept jours pour tenter de localiser les disparus, même si les chances de les retrouver vivants sont désormais infimes. La dernière personne vivante a été secourue le 4 juillet, le jour même de l’inondation, selon les autorités.

Trump se rend au Texas ravagé par des inondations meurtrières

Donald Trump a quitté vendredi Washington pour un déplacement de quelques heures au Texas, Etat du Sud meurtri par des inondations ayant causé la mort d’au moins 120 personnes, au moment où la réponse des autorités locales et fédérales est pointée du doigt.Le président américain et son épouse Melania sont attendus sur place une semaine tout juste après la catastrophe, pour laquelle les autorités comptent toujours plus de 170 disparus.Le centre du Texas a été frappé le 4 juillet, jour de fête nationale aux Etats-Unis, par des pluies diluviennes qui ont provoqué des crues subites, surprenant de nombreux habitants dans leur sommeil.Au total, au moins 120 décès liés aux inondations ont été recensés. Le comté de Kerr est le plus durement touché avec 96 morts, dont 36 enfants.C’est là que Donald Trump se rend vendredi, pour “être auprès de certaines des super familles” de victimes des inondations, a-t-il déclaré à la presse avant d’embarquer à bord de l’avion présidentiel Air Force One, qualifiant la catastrophe naturelle d'”horrible”.Un camp de vacances chrétien pour filles, situé dans la localité de Hunt, sur les rives du fleuve Guadalupe, a payé un lourd tribut: 27 enfants et moniteurs ont péri dans la catastrophe.- Obstacles bureaucratiques -La visite du président américain intervient alors que les questions se font plus pressantes sur la gestion de la crise par les autorités locales et sur l’impact des coupes budgétaires, voulues par l’administration Trump, sur les systèmes d’alerte et de secours.Interrogé peu après la catastrophe pour savoir s’il avait toujours l’intention de supprimer progressivement l’Agence fédérale de gestion des urgences (Fema), Donald Trump a répondu que ce n’était pas le moment d’en parler.Le dirigeant républicain, qui avait précédemment déclaré qu’en cas de catastrophe, les secours devaient être gérés au niveau des Etats, a par ailleurs signé rapidement une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les ressources fédérales.La réponse immédiate à la catastrophe de la part de l’Etat fédéral “a été rapide et efficace”, a insisté jeudi sur X la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem.Mais la chaîne CNN affirme que les opérations de secours de la Fema ont été retardées par des obstacles bureaucratiques après une nouvelle règle adoptée par la ministre visant à réduire les dépenses. La semaine dernière, la Maison Blanche a déjà dû répondre aux critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux avaient porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes.Sa porte-parole, Karoline Leavitt, a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) avaient émis des “prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu”.- “Code rouge” -Le shérif du comté de Kerr, Larry Leitha, a dit, quant à lui, avoir été alerté “autour de 4 ou 5 heures du matin” par des appels aux services de secours.Selon la chaîne texane KSAT, un pompier local a requis à 04H22 l’envoi d’alertes “code rouge”, un message d’urgence sur les téléphones des habitants de Hunt, la localité la plus touchée, tandis que les eaux du fleuve Guadalupe, alimentées par des pluies diluviennes, montaient dangereusement.Or d’après ce média local affilié à CNN et ABC, le bureau du shérif aurait demandé au pompier d’attendre, le temps d’obtenir l’autorisation d’un supérieur.Les alertes “code rouge” auraient été transmises au moins 90 minutes plus tard, vers 6H du matin, et le message a mis jusqu’à six heures pour parvenir à certains résidents de Hunt, selon KSAT.Interrogées à plusieurs reprises cette semaine à ce sujet, les autorités locales ont botté en touche.Plus de 2.000 sauveteurs, policiers et des équipes cynophiles, appuyés par des hélicoptères, fouillent la zone sans relâche depuis sept jours pour tenter de localiser les disparus, même si les chances de les retrouver vivants sont désormais infimes. La dernière personne vivante a été secourue le 4 juillet, le jour même de l’inondation, selon les autorités.