India and Pakistan’s Kashmir fallout hits economy too

Rapidly deteriorating relations between India and Pakistan over a deadly shooting in Kashmir are starting to have small but prickly economic consequences for both nations.The killing of 26 men on Tuesday in Indian-administered Kashmir, the deadliest attack on civilians in the Himalayan region in a quarter of a century, triggered public outrage across the world’s most populous country.India has unveiled a series of mostly symbolic diplomatic measures against Pakistan, after accusing its regional rival of supporting “cross-border terrorism”.Islamabad, which rejected the allegations, responded Thursday with similar tit-for-tat measures — but upped the ante by halting trade with New Delhi and closing its airspace to Indian airlines. Experts say that while the retaliatory moves will not have an immediate or far-reaching impact, it will likely result in longer and more expensive flights for Indians, while forcing Pakistan to increase pharmaceutical imports from other countries.Pakistan’s decision to close its airspace to carriers from its neighbour will see journeys from India to Central Asia, Europe and North America take up to two hours longer.”We are currently looking at, on average, an extra 60 minutes to 120 minutes for flights depending on where they go,” Sanjay Lazar, aviation expert and CEO of Avialaz Consultants, told AFP. – ‘Sabre rattle’ -Pakistan’s move is expected to hurt Air India, owned by Indian conglomerate Tata Group, the most.Air India said that some flights to North America, Europe and the Middle East will have to take an “alternative extended route”.And the extra flying time may eventually make flights more expensive.”There is extra fuel burn, because you’re taking a more circuitous route,” Lazar said.”And if you add an extra stop on the route, then you incur additional crew and landing costs too.”Airfares could rise if restrictions continue beyond six months, though airlines are unlikely to hike up fares immediately to avoid the risk of “not appearing patriotic enough”, he added.Mark D Martin, of Martin Consulting, said ticket prices could rise by more than 35 percent to Middle East destinations and by over 45 percent to Europe.”It’s always the airline business that gets impacted when India and Pakistan spar and sabre rattle,” Martin said.”Let’s hope better sense prevails, and this situation deescalates, as this will have an earning impact on airline financials.”Indian government data shows that when Islamabad closed its airspace in 2019 — after New Delhi hit it with airstrikes in response to an attack in Kashmir — domestic airlines saw a financial cost of nearly 5.5 billion rupees ($64.3 million) during the nearly five-month-long shutdown.- Third country trade -But analysts say Pakistan’s decision to halt trade is unlikely to have a major impact, as regular diplomatic flare-ups between the two nations over decades have prevented close economic ties.India exported less than $450 million in goods to Pakistan between April 2024 and January 2025, a tiny fraction of its overall shipments.Key items included pharmaceutical products worth over $110 million, and sugar worth over $85 million.”Imports from Pakistan were negligible — just $0.42 million, limited to niche items like figs, basil and rosemary herbs,” Ajay Srivastava of Global Trade Research Initiative, a New Delhi-based think tank, said in a briefing note.But Islamabad also said Thursday it had suspended “all trade with India” including “to and from any third country through Pakistan”.It is not immediately clear how this would impact indirect trade through countries such as the United Arab Emirates or Singapore. Indirect trade is far higher, totalling around $10 billion, according to Srivastava.”Informal sources say that Pakistan imports several Indian products this way, including chemicals, pharmaceuticals, cotton and yarn,” he said.”On the other hand, India may receive Himalayan pink salt and dry fruits such as dates, apricots, and almonds from Pakistan, also routed through third countries.”

Des funérailles grandioses pour le “pape des pauvres”

François, “le pape des pauvres”, va avoir droit samedi à des funérailles grandioses place Saint-Pierre, où sont attendus plus de 200.000 fidèles, une cinquantaine de chefs d’Etat et une dizaine de têtes couronnées.La mort du premier pape sud-américain, élu en 2013 et décédé lundi à 88 ans d’un AVC, a suscité une émotion planétaire et des hommages unanimes, même de la part de Donald Trump, dont il avait pourtant âprement critiqué la politique antimigrants.Le président américain, accompagné de son épouse Melania, est arrivé à Rome vendredi soir vers 21H00 GMT et pourrait avoir des entrevues bilatérales en marge de la cérémonie samedi, avec par exemple la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, remontée contre sa décision de hausser les droits de douane.En revanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi soir qu’il n’était pas certain d'”avoir le temps” de faire le déplacement.La messe au rituel très solennelle doit débuter samedi à 08H00 GMT dans le cadre majestueux de la place Saint-Pierre, un écrin posé face à la basilique et enchâssé dans la colonnade du Bernin, chef d’oeuvre de l’art baroque.Elle sera présidée par le doyen du collège des cardinaux, l’Italien Giovanni Battista Re. Des écrans géants ont été installés tout le long de la Via della Conciliazione, la grande artère reliant le Vatican aux rives du Tibre, pour permettre à la foule de la suivre.Cette semaine, plus de 250.000 personnes ont patienté pendant des heures pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre. Face à cet afflux, le Vatican a même été contraint de laisser ouvertes les portes de la basilique jusqu’au bout de la nuit.”Il a accordé son attention à beaucoup de gens qui étaient invisibles auparavant”, a confié à l’AFP après lui avoir rendu hommage Sofiia Popkova, une Kirghize de 19 ans, qui espère assister aux funérailles ouvertes au public.- Rois et reines -Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés pour compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable. Sa simplicité, sa bonhomie et son franc-parler, parfois abrasif, ont aussi contribué à élargir son audience au-delà des catholiques.Le cercueil a été fermé vendredi soir lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu’au conclave qui élira le successeur de François. Sa date n’est pas encore connue mais il devrait débuter autour du 5 mai.Des milliers de chaises ont été alignées pour accueillir 224 cardinaux vêtus de pourpre, plus de 750 évêques et prêtres, mais aussi des représentants d’autres confessions venus rendre hommage à cet avocat du dialogue inter-religieux.Comme pour Jean-Paul II en 2005, plus de 160 délégations de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront à ces funérailles en mondovision.Outre le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, seront aussi présents pour l’Europe le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.L’Amérique du Sud, continent d’origine de Jorge Bergoglio, sera représentée par son compatriote, le président argentin Javier Milei, et son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.Ainsi que quelques têtes couronnées: le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique, le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince de Galles William représentant son père Charles III, le roi du Lesotho Letsie III, le roi Abdallah II et la reine Rania de Jordanie, ainsi que le prince Albert II de Monaco et son épouse Charlène.- Tireurs d’élite -Les mesures de sécurité sont draconiennes. La gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens sont sur les dents et surveillent les accès au Vatican, dotés de contrôles de sécurité semblables à ceux d’un aéroport, dont des scanners à rayons X.Une zone d’exclusion aérienne au-dessus de Rome est en place et des unités antidrones ont été déployées avec des brouilleurs d’ondes. Des avions de chasse sont aussi prêts à décoller et des tireurs d’élite sont positionnés sur les toits.Au terme de la messe, le cercueil sera escorté de l’autre côté du Tibre dans le centre de la Ville éternelle, jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure. C’est dans cet imposant sanctuaire du Ve siècle abritant déjà les tombeaux de sept papes que François a choisi d’être inhumé.Un groupe de personnes démunies sera présent à son arrivée sur les marches de la basilique, a annoncé le Vatican, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée “dans le coeur et le magistère du Saint-Père, qui avait choisi le nom François pour ne jamais les oublier”.Située justement dans une petite niche près de l’autel dédié à saint François, la sobre tombe en marbre portera comme seule inscription “Franciscus”, François en latin. Jorge Bergoglio, très attaché au culte de la Vierge Marie, avait l’habitude de se recueillir dans cette basilique, qui fait partie du territoire du Vatican, à la veille et au retour de ses visites à l’étranger. Il y a donc une certaine logique à ce que ce soit la destination de son ultime voyage.

Indian and Pakistani troops exchange fire in Kashmir

Troops from Pakistan and India exchanged fire in disputed Kashmir, officials said Friday, after the United Nations urged the nuclear-armed rivals to show “maximum restraint” following a deadly shooting in the region.Relations have plunged to their lowest level in years, with India accusing Pakistan of supporting “cross-border terrorism” after gunmen carried out the worst attack on civilians in contested Muslim-majority Kashmir for a quarter of a century.Syed Ashfaq Gilani, a government official in Pakistan-administered Kashmir, told AFP Friday that troops exchanged fire along the Line of Control (LOC) that separates the two countries.”There was no firing on the civilian population,” he added.India’s army confirmed there had been limited firing of small arms that it said had been “initiated by Pakistan”, adding it had been “effectively responded to”.Indian security forces have launched a giant manhunt for those responsible for killing 26 men at the tourist hotspot of Pahalgam on Tuesday, with police naming two Pakistani nationals among the fugitive gunmen.On Friday Indian troops blew up homes in Kashmir in their search and issued wanted posters with sketches of three men.Islamabad denies involvement, and calls attempts to link Pakistan to the Pahalgam attack “frivolous”.”Any threat to Pakistan’s sovereignty and to the security of its people will be met with firm reciprocal measures in all domains,” a statement said, after Prime Minister Shehbaz Sharif held a rare National Security Committee with top military chiefs.Pakistan’s Senate on Friday passed a resolution condemning a “campaign by the Indian government to malign the Pakistan government”.- Water treaty suspended -Indian Prime Minister Narendra Modi had earlier said his country would “track and punish every terrorist and their backer.””We will pursue them to the ends of the Earth.”UN spokesman Stephane Dujarric told reporters in New York that issues between the countries “can be and should be resolved peacefully through meaningful mutual engagement”.Meanwhile US President Donald Trump downplayed the tensions, saying aboard Air Force One that the dispute will get “figured out, one way or another”.Kashmir has been divided between India and Pakistan since their independence in 1947. Both claim the territory in full but govern separate portions of it.Rebel groups have waged an insurgency in Indian-controlled Kashmir since 1989, demanding independence or a merger with Pakistan.Indian police say three of the gunmen are members of the Pakistan-based Lashkar-e-Taiba group, a UN-designated terrorist organisation, and issued a bounty for their arrest.- ‘Reduce it to dust’ -A day after the attack, New Delhi suspended a water-sharing treaty, announced the closure of the main land border crossing with Pakistan, downgraded diplomatic ties, and withdrew visas for Pakistanis.Islamabad in response ordered the expulsion of Indian diplomats and military advisers, cancelling visas for Indian nationals — with the exception of Sikh pilgrims — and closing the main border crossing from its side.Pakistan also warned that any attempt by India to stop water supply from the Indus River would be an “act of war”.At the frontier, created at the end of British rule when the sub-continent was partitioned into Hindu-majority India and Muslim-majority Pakistan, distraught citizens crossed.The measures have abruptly ended rare visits to see relatives separated for generations by the border.Among those at the Wagah border leaving Pakistan was 39-year-old Ghaffar Musafir, who was returning to his home in Indian-administered Kashmir.”I’m Indian, I love India, but my family is here”, he said. “And it’s not like I hate Pakistan — I love Pakistan too”.Pahalgam marks a dramatic shift in recent Kashmiri rebel attacks, which typically target Indian security forces.The UN Security Council, in a declaration Friday, condemned the “terrorist attack” and called for those responsible to be brought to justice.Experts say that a military response may still be in the pipeline.In 2019, a suicide attack killed 41 Indian troops in Kashmir and triggered Indian air strikes inside Pakistan, bringing the countries to the brink of all-out war.Tuesday’s assault happened as tourists enjoyed tranquil mountain views at the popular site at Pahalgam, when gunmen burst out of forests and raked crowds with automatic weapons.Survivors told Indian media the gunmen targeted men and spared those who could give the Islamic declaration of faith.Most of those killed were Hindus, but also included a local Kashmiri Muslim guide, who died trying to stop the attackers.burs-pjm/mtp

Developing countries should fast-track US trade deals: World Bank president

Developing countries should strike swift trade deals with the United States at the “earliest possible” opportunity, the president of the World Bank told AFP Friday, after a busy week with global financial leaders in Washington. Ajay Banga was interviewed by AFP at the World Bank and International Monetary Fund’s Spring Meetings, which have been held this year under a cloud of uncertainty about President Donald Trump’s stop-start tariff rollout.The Bank has been advising developing countries to get a deal done quickly with the United States, and to then focus attention on cutting trade barriers and boosting regional flows of goods, Banga said. “You need to negotiate trade systems with the US at the earliest possible (opportunity),” he said. “If you delay, it hurts everyone.”Trump’s tariffs have roiled financial markets, sent volatility surging and spooked investors and consumers. Since returning to office in January, the US leader has imposed a “baseline” 10 percent tariff on most countries, with much higher duties on China, and 25 percent sector-specific levies on areas including steel, aluminum, and automobiles not manufactured in the United States. He also introduced much higher tariffs on dozens of countries — which have since been temporarily paused — accusing them of having an unfair trade balance with the United States. – Bessent ‘not wrong’ on China -Banga also addressed the criticism leveled by US Treasury Secretary Scott Bessent at the Bank earlier this week.Bessent criticized China’s “absurd” developing country status and called on Banga and IMF Managing Director Kristalina Georgieva to “earn the confidence of the administration.” “I don’t think he’s wrong,” Banga said of Bessent’s comments on China. “A country that is the size of China and the capability of China, at some point, should no longer be taking money from IBRD,” he said, referring to the International Bank for Reconstruction and Development — an arm of the World Bank that lends largely to middle-income countries. Such a move would require the support of the World Bank’s executive board, which is made up by member states. China, Banga said, borrowed around $750 million from the IBRD last year, while paying billions of dollars to the institution in repayments and donations. “My view is, I’ve brought it down to 750 (million), and I’m trying to figure out a way to deal with China to bring it down further,” he said. “I want to get it done. And that’s what I’m talking to the Chinese about.” Banga said the Trump administration’s criticisms of the World Bank, which included “expansive policy overreach,” were not unusual, citing newly elected governments in countries including France, Japan and Korea.”I keep telling people this is a perfectly constructive request, to say, tell me and show me that you guys are the kind of people that advance the interests of my taxpayer, of my country,” he said.”I take it in that spirit,” he said. “There’s nothing wrong with it.”- Energy at ‘lowest possible cost’ -Since taking the helm of the Washington-based development lender in 2023, Banga has pushed to streamline operations and encourage private sector participation, while focusing on job creation and electricity connectivity. Among the Bank’s current priorities is a push with the African Development Bank to connect 300 million people in sub-Saharan Africa to electricity by 2030 — a process that will require a vast amount of new energy to be brought online.”You should try and get (energy) in the best, accessible way and the lowest possible cost,” Banga said, suggesting that in addition to renewable power, nuclear and gas could help provide a base load — two energy sources the World Bank is currently hesitant to finance.The Bank’s executive board is set to discuss its energy strategy in June, Banga said, adding that funding for both nuclear and gas would likely be on the agenda. Banga said the Bank is also pushing to encourage private sector job creation in developing countries — beyond simply outsourcing jobs from advanced economies.”Because then you end up with challenges in (advanced economies), and you can see that people are speaking about them with their votes,” he added. 

Brésil : l’ex-président Collor de Mello en prison pour corruption

Condamné en 2023 à près de neuf ans de réclusion pour corruption, l’ex-président brésilien Fernando Collor de Mello, le premier élu au suffrage universel direct après la dictature militaire, a été incarcéré vendredi.Au pouvoir de 1990 à 1992, M. Collor de Mello, 75 ans, a été arrêté dans la matinée à Maceio (nord-est), a déclaré à l’AFP une source de la police fédérale sous couvert de l’anonymat, n’étant pas autorisée à s’exprimer publiquement.Il a été transféré dans l’après-midi vers une prison locale.Le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a rejeté un ultime recours de la défense “et a ordonné l’arrestation immédiate de l’ex-président de la République et ex-sénateur Fernando Collor de Mello”, a expliqué jeudi soir la plus haute juridiction du Brésil dans un communiqué.Ce magistrat a ordonné vendredi que la peine commence à être purgée dans la prison Baldomero Cavalcanti de Oliveira, à Maceio, dans une “aile spéciale” où il bénéficiera d’une “cellule individuelle”, en raison de “sa condition d’ex-président”.Le juge Moraes a par ailleurs demandé au bureau du procureur général de la République de se prononcer sur une requête de la défense réclamant que l’ancien chef de l’Etat soit assigné à résidence pour raisons de santé. Selon ses avocats, ce dernier souffre notamment de la maladie de Parkison.Sa défense avait exprimé dès jeudi soir sa “surprise” et sa “préoccupation” après l’ordre d’incarcération, qui doit être prochainement soumis au vote des autres magistrats de la Cour suprême. En attendant, l’ex-président doit demeurer en détention.Dans un pays à l’histoire marquée par des scandales de corruption qui ont touché tous les camps ces dernières années, suscitant un profond écoeurement dans l’opinion, la classe politique ne s’est pas bousculée pour réagir à l’incarcération de Fernando Collor de Mello.Rare exception: la députée transgenre de gauche Erika Hilton a salué la nouvelle sur le réseau X d’un “AU REVOIR, CHERI!” sans équivoque.- Procès Bolsonaro en vue -Premier président brésilien élu directement par le peuple après la dictature militaire (1964-1985), Fernando Collor de Mello avait démissionné à mi-mandat, en 1992, après avoir vu le Parlement ouvrir une procédure de destitution à son encontre pour corruption passive.Il avait été condamnée en 2023 à huit ans et dix mois de prison dans le cadre d’un méga-scandale révélé par l’enquête tentaculaire “Lavage-express”, qui a ébranlé l’échiquier politique brésilien pendant la dernière décennie.Sénateur de centre-droit entre 2006 et 2022, il a été reconnu coupable d’avoir reçu 20 millions de réais entre 2010 et 2014 (environ trois millions d’euros, au taux de change actuel) pour avoir facilité “de façon irrégulière” la signature de contrats entre une entreprise de BTP et une filiale de la compagnie pétrolière publique Petrobras.Fernando Collor de Mello, dont l’élection avait suscité un immense espoir, n’est pas le premier ex-chef de l’Etat brésilien à avoir maille à partir avec la justice.Depuis la fin de la dictature, quatre des sept occupants du palais présidentiel de Planalto ont été à un moment donné condamnés, emprisonnés ou destitués.Quant à l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022), il sera prochainement jugé pour tentative de coup d’Etat, une première.Il est accusé d’avoir voulu conjurer sa défaite à la présidentielle de 2022 et empêcher le retour au pouvoir de son rival de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, revenu aux affaires début 2023 après deux premiers mandats (2003-2010).Egalement ciblé par l’enquête “Lavage-Express”, Lula a été incarcéré 580 jours, d’avril 2018 à novembre 2019, après avoir été condamné pour corruption passive et blanchiment.Sa condamnation a finalement été annulée par la Cour suprême, qui a considéré que le juge qui l’a condamné en première instance n’était pas impartial.Cette annulation a permis à la figure emblématique de la gauche de disputer, puis de remporter, l’élection présidentielle de 2022 face à Jair Bolsonaro.Vainqueur de Lula en 1989, M. Collor de Mello avait soutenu M. Bolsonaro au cours de la campagne de 2022.

Trump affirme que la Russie et l’Ukraine sont “très proches d’un accord”

Donald Trump a assuré dans la nuit de vendredi à samedi que la Russie et l’Ukraine étaient “très proches d’un accord”, son homologue russe Vladimir Poutine évoquant la “possibilité” de “négociations directes” entre Moscou et Kiev.Mais en dépit des pressions du président des Etats-Unis, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky a réaffirmé que la Crimée annexée par Moscou en 2014 et qui pourrait rester russe dans le cadre d’un règlement, appartenait bien à Kiev. Les Etats russe et ukrainien “sont très proches d’un accord et les deux parties devraient maintenant se rencontrer, au plus haut niveau, pour +le finaliser+”, a écrit Donald Trump sur sa plateforme Truth Social peu après son arrivée à Rome où il doit assister samedi aux funérailles du pape François.Son émissaire Steve Witkoff, interlocuteur américain privilégié du Kremlin, a rencontré Vladimir Poutine vendredi, pour la quatrième fois depuis la relance des relations entre les deux puissances à l’initiative du président américain.”Comment allez-vous, Monsieur le Président?”, a demandé M. Witkoff, tout sourire, en serrant la main de Vladimir Poutine, qui lui a répondu “Très bien, merci!” en anglais, d’après une vidéo diffusée par la présidence russe.Le conseiller diplomatique de M. Poutine, Iouri Ouchakov, a ensuite déclaré que les entretiens avaient duré trois heures et avaient été “constructifs et très utiles”.- Rapprochement russo-américain -“Cette discussion a permis de davantage rapprocher les positions de la Russie et des Etats-Unis non seulement sur l’Ukraine mais aussi sur plusieurs autres questions internationales”, a-t-il dit aux journalistes.Selon lui, “il a été question en particulier de la possibilité de reprendre les négociations directes entre les représentants de la Russie et de l’Ukraine”.Aucune négociation directe en vue d’un arrêt du conflit n’a eu lieu entre Russes et Ukrainiens depuis celles qui se sont déroulées pendant les tout premiers mois de l’offensive russe, en 2022, et qui n’avaient alors pas abouti.”Nous arrivons à des progrès”, a quant à lui commenté l’émissaire russe pour les questions économiques à l’international Kirill Dmitriev, un des interlocuteurs des Américains.Les Etats-Unis ont depuis plusieurs semaines des discussions séparées avec Russes et Ukrainiens dans le but de trouver un accord sur une fin des hostilités.Dans ce contexte, Donald Trump a assuré au magazine Time, dans un entretien diffusé vendredi soir, que la Russie conserverait la Crimée, une péninsule ukrainienne qu’elle a annexée en 2014 et dont la reconnaissance en tant que territoire russe est mentionnée, selon des médias, dans la proposition américaine de règlement.”La Russie gardera la Crimée. Et Zelensky comprend ça”, martèle ainsi le président américain dans Time. Il y fait à nouveau porter à l’Ukraine la responsabilité du conflit, considérant que “ce qui a fait commencer la guerre, c’est quand ils (les Ukrainiens, ndlr) ont commencé à parler de rejoindre l’Otan”.Ces possibles concessions territoriales sont très clivantes en Ukraine, pays dont la Russie contrôle aujourd’hui environ 20% de la superficie.”Un des scénarios (…) serait d’abandonner des territoires. C’est injuste, mais pour la paix, une paix temporaire, peut-être que c’est une solution, temporaire”, a à cet égard confié le maire de Kiev, Vitali Klitschko, à la BBC vendredi.”Notre position reste inchangée (…), tous les territoires temporairement occupés appartiennent à l’Ukraine”, a martelé devant la presse le président Zelensky.- Pas certain d’aller à Rome -Depuis la fameuse altercation dans le Bureau ovale le 28 février, Donald Trump a continué de s’en prendre à son homologue ukrainien, auquel il impute les blocages dans les négociations.M. Zelensky a d’ailleurs dit vendredi soir qu’il n’était plus certain d'”avoir le temps” de se rendre aux funérailles du pape François et donc de revoir éventuellement le président américain.Jeudi soir aux Etats-Unis, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait assuré sur la télévision CBS que son pays était prêt à un accord pour que les combats cessent.Des déclarations au lendemain de frappes russes de missiles sur Kiev qui ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés. D’après le président ukrainien, un des missiles a été produit en Corée du Nord avec “au moins 116 composants provenant d’autres pays, dont la plupart, malheureusement, ont été fabriqués par des entreprises américaines”.Ce bombardement meurtrier russe a poussé Donald Trump à adopter un ton moins conciliant avec Vladimir Poutine : “Vladimir, ARRÊTE!”, s’est-il agacé, “pas content”, sur Truth Social.Il a également assuré que Washington exerçait “une forte pression” sur Moscou en vue de mettre fin au conflit, jugeant que la Russie ferait “une assez grosse concession” en acceptant de ne pas s’emparer de toute l’Ukraine.Kiev et ses alliés européens accusent la Russie de prolonger à dessein les pourparlers en présentant toujours publiquement des exigences maximalistes: le contrôle des cinq régions ukrainiennes dont elle revendique l’annexion, la renonciation de l’Ukraine à rejoindre l’Alliance atlantique et sa démilitarisation.L’Ukraine veut, quant à elle, des garanties de sécurité militaires solides de ses alliés occidentaux pour dissuader Moscou d’attaquer à nouveau après la conclusion d’un éventuel cessez-le-feu.burs/pop/nr/phs

Trump affirme que la Russie et l’Ukraine sont “très proches d’un accord”

Donald Trump a assuré dans la nuit de vendredi à samedi que la Russie et l’Ukraine étaient “très proches d’un accord”, son homologue russe Vladimir Poutine évoquant la “possibilité” de “négociations directes” entre Moscou et Kiev.Mais en dépit des pressions du président des Etats-Unis, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky a réaffirmé que la Crimée annexée par Moscou en 2014 et qui pourrait rester russe dans le cadre d’un règlement, appartenait bien à Kiev. Les Etats russe et ukrainien “sont très proches d’un accord et les deux parties devraient maintenant se rencontrer, au plus haut niveau, pour +le finaliser+”, a écrit Donald Trump sur sa plateforme Truth Social peu après son arrivée à Rome où il doit assister samedi aux funérailles du pape François.Son émissaire Steve Witkoff, interlocuteur américain privilégié du Kremlin, a rencontré Vladimir Poutine vendredi, pour la quatrième fois depuis la relance des relations entre les deux puissances à l’initiative du président américain.”Comment allez-vous, Monsieur le Président?”, a demandé M. Witkoff, tout sourire, en serrant la main de Vladimir Poutine, qui lui a répondu “Très bien, merci!” en anglais, d’après une vidéo diffusée par la présidence russe.Le conseiller diplomatique de M. Poutine, Iouri Ouchakov, a ensuite déclaré que les entretiens avaient duré trois heures et avaient été “constructifs et très utiles”.- Rapprochement russo-américain -“Cette discussion a permis de davantage rapprocher les positions de la Russie et des Etats-Unis non seulement sur l’Ukraine mais aussi sur plusieurs autres questions internationales”, a-t-il dit aux journalistes.Selon lui, “il a été question en particulier de la possibilité de reprendre les négociations directes entre les représentants de la Russie et de l’Ukraine”.Aucune négociation directe en vue d’un arrêt du conflit n’a eu lieu entre Russes et Ukrainiens depuis celles qui se sont déroulées pendant les tout premiers mois de l’offensive russe, en 2022, et qui n’avaient alors pas abouti.”Nous arrivons à des progrès”, a quant à lui commenté l’émissaire russe pour les questions économiques à l’international Kirill Dmitriev, un des interlocuteurs des Américains.Les Etats-Unis ont depuis plusieurs semaines des discussions séparées avec Russes et Ukrainiens dans le but de trouver un accord sur une fin des hostilités.Dans ce contexte, Donald Trump a assuré au magazine Time, dans un entretien diffusé vendredi soir, que la Russie conserverait la Crimée, une péninsule ukrainienne qu’elle a annexée en 2014 et dont la reconnaissance en tant que territoire russe est mentionnée, selon des médias, dans la proposition américaine de règlement.”La Russie gardera la Crimée. Et Zelensky comprend ça”, martèle ainsi le président américain dans Time. Il y fait à nouveau porter à l’Ukraine la responsabilité du conflit, considérant que “ce qui a fait commencer la guerre, c’est quand ils (les Ukrainiens, ndlr) ont commencé à parler de rejoindre l’Otan”.Ces possibles concessions territoriales sont très clivantes en Ukraine, pays dont la Russie contrôle aujourd’hui environ 20% de la superficie.”Un des scénarios (…) serait d’abandonner des territoires. C’est injuste, mais pour la paix, une paix temporaire, peut-être que c’est une solution, temporaire”, a à cet égard confié le maire de Kiev, Vitali Klitschko, à la BBC vendredi.”Notre position reste inchangée (…), tous les territoires temporairement occupés appartiennent à l’Ukraine”, a martelé devant la presse le président Zelensky.- Pas certain d’aller à Rome -Depuis la fameuse altercation dans le Bureau ovale le 28 février, Donald Trump a continué de s’en prendre à son homologue ukrainien, auquel il impute les blocages dans les négociations.M. Zelensky a d’ailleurs dit vendredi soir qu’il n’était plus certain d'”avoir le temps” de se rendre aux funérailles du pape François et donc de revoir éventuellement le président américain.Jeudi soir aux Etats-Unis, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait assuré sur la télévision CBS que son pays était prêt à un accord pour que les combats cessent.Des déclarations au lendemain de frappes russes de missiles sur Kiev qui ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés. D’après le président ukrainien, un des missiles a été produit en Corée du Nord avec “au moins 116 composants provenant d’autres pays, dont la plupart, malheureusement, ont été fabriqués par des entreprises américaines”.Ce bombardement meurtrier russe a poussé Donald Trump à adopter un ton moins conciliant avec Vladimir Poutine : “Vladimir, ARRÊTE!”, s’est-il agacé, “pas content”, sur Truth Social.Il a également assuré que Washington exerçait “une forte pression” sur Moscou en vue de mettre fin au conflit, jugeant que la Russie ferait “une assez grosse concession” en acceptant de ne pas s’emparer de toute l’Ukraine.Kiev et ses alliés européens accusent la Russie de prolonger à dessein les pourparlers en présentant toujours publiquement des exigences maximalistes: le contrôle des cinq régions ukrainiennes dont elle revendique l’annexion, la renonciation de l’Ukraine à rejoindre l’Alliance atlantique et sa démilitarisation.L’Ukraine veut, quant à elle, des garanties de sécurité militaires solides de ses alliés occidentaux pour dissuader Moscou d’attaquer à nouveau après la conclusion d’un éventuel cessez-le-feu.burs/pop/nr/phs