China’s top leaders pledge economic support as trade war rages
China’s top leaders pledged on Friday to step up support for the economy and oppose “unilateral bullying” in global trade in a veiled rebuke of hefty tariffs imposed by US President Donald Trump.The world’s two largest economies are engaged in a high-stakes trade war that has spooked markets and spurred major manufacturers to reconsider supply chains.Leaders at a gathering of the Chinese Communist Party’s top decision-making body focused on economic work, which was attended by President Xi Jinping, acknowledged that “the impact of external shocks is increasing”, state news agency Xinhua reported.They also said they would seek to “work with the international community to actively uphold multilateralism and oppose unilateral bullying practices”, it said.The brutal trade war comes as China’s economy strains under the weight of longstanding woes in the property sector and reluctance by consumers to pull out their wallets.Leaders at the Politburo meeting discussed a range of domestic economic issues, emphasising the need to “enhance the role of consumption in stimulating economic growth”, according to Xinhua.They also called for action to increase incomes and “vigorously develop service consumption”, as well as the implementation of key rate cuts at “appropriate times”.The readout of the meeting “shows the government is ready to launch new policies when the economy is affected by the external shock”, Zhiwei Zhang, President and Chief Economist of Pinpoint Asset Management, wrote in a note.However, Zhang noted “it seems Beijing is not in a rush to launch a large stimulus at this stage”.”It takes time to monitor and evaluate the timing and the size of the trade shock,” he added.Experts say the Chinese economy will need to depend more on domestic consumption in order to sustain growth through coming years.Beijing is targeting annual growth this year of five percent, although economists consider that goal to be ambitious.- ‘Extreme scenario’ -China achieved record exports last year, providing a key source of economic activity as domestic challenges in the property sector and deflationary pressure persisted.But the global trading system is now under great pressure, with Trump having hit most trading partners with 10 percent tariffs since reclaiming office in January.China has received the worst of Trump’s trade blitz, with many of its products now facing a 145 percent tariff. Beijing has responded with new 125 percent tariffs of its own on US goods.There have been competing claims in recent days about potential trade talks that could see an easing of the sky-high tariffs that have unleashed chaos on the global economy.A spokesman for Beijing’s commerce ministry said on Thursday that “there are currently no economic and trade negotiations between China and the United States”.But hours later, asked about the state of negotiations with Beijing, Trump maintained: “We’ve been meeting with China.”Chinese financial news outlet Caijing reported on Friday that Beijing was considering the exemption of certain US semiconductor products from recent additional tariffs, citing sources familiar with the matter.Beijing’s commerce ministry did not immediately respond to an AFP request to confirm the reports.China also said on Friday it was necessary to enhance “extreme scenario thinking” as the trade war deepens.”It is essential to… enhance both bottom-line thinking and extreme scenario thinking, with a strong focus on preventing and defusing trade risks,” a commerce ministry statement said.The Politburo meeting’s emphasis on innovation shows that China is preparing for a “deepening decoupling with the United States”, Yue Su, Principal Economist at the Economist Intelligence Unit, told AFP.The tone of the meeting “reflects growing concern over downside risks, as the government appears increasingly willing to factor potential negative shocks into its policy planning”, Su said.
France Inter recrute Sophie Marceau pour une émission littéraire
L’actrice Sophie Marceau va incarner jusqu’en juin une émission littéraire dominicale sur France Inter, en alternance avec l’écrivain François Sureau, le duo succédant au comédien Fabrice Luchini, en tournage, a annoncé la radio vendredi.Depuis la rentrée 2024 et jusqu’à sa dernière le 30 mars, Fabrice Luchini était aux manettes de l’émission “Les admirations littéraires” le dimanche à 19H15, pour lire et parler d’œuvres de son panthéon personnel.À partir de ce weekend, le programme sera porté tour à tour par Sophie Marceau, 58 ans, et François Sureau, 67 ans, qui y présenteront “les textes et les auteurs qui leur ont donné le goût de la lecture”, a annoncé France Inter dans un communiqué, confirmant une information du Parisien. Sollicitée par l’AFP, la station a indiqué que l’académicien serait le premier à l’antenne dimanche, sans préciser à ce stade la date à laquelle les auditeurs pourront écouter l’actrice et réalisatrice.La star de “La Boum”, autrice du récit “Mentense” (Stock) en 1996, s’était lancée en poésie en 2023 avec “La Souterraine” (Seghers), un ensemble d’histoires courtes, de fables et de poèmes, qu’elle avait présenté sur la station du service public dans l’émission “Sous le soleil de Platon”. Dans “Les admirations littéraires”, elle “mettra à l’honneur les Å“uvres de Thomas Bernhard et de Christian Bobin”, selon la radio. De son côté, François Sureau “lira et racontera sa passion pour les textes de Jean Giono, Marguerite Yourcenar, André Breton et Guillaume Apollinaire”.Citée dans le communiqué, la directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, a salué “deux profils très différents mais complémentaires, deux grands lecteurs qui sauront nous transmettre leur passion et nous donner l’envie de lire”.L’émission avait été lancée en septembre à l’horaire précédemment occupé par celle de Charline Vanhoenacker, “Le grand dimanche soir”, non reconduite et au cÅ“ur d’une vive polémique l’année dernière.
Le gouvernement veut imposer jusqu’à deux jours par mois aux médecins dans les déserts médicaux
Le gouvernement veut imposer jusqu’à deux jours par mois de temps de consultation aux médecins dans les zones prioritaires du territoire, mesure phare d’un plan de lutte contre les déserts médicaux, a-t-on appris vendredi de source gouvernementale.Ce “principe de solidarité” du corps médical est présenté par l’exécutif comme une alternative à la “fin de la liberté d’installation” des médecins, mesure induite dans une proposition de loi transpartisane dont l’article phare a été adopté contre l’avis du gouvernement début avril par l’Assemblée nationale, avant l’examen de la suite du texte prévu début mai.Cette mesure figure dans un “pacte de lutte contre les déserts médicaux” présenté vendredi par François Bayrou lors d’un déplacement dans le Cantal. En 2024, 6 millions de Français n’avaient pas de médecin traitant. La lutte contre les déserts médicaux fait partie des quatre priorités du Premier ministre, exposées dans un courrier adressé en mars aux chefs de groupe parlementaire.François Bayrou entend adresser “un message de confiance à l’ensemble de soignants”. “L’idée est de ne pas privilégier les solutions de contrainte à l’installation”, a-t-on expliqué de même source gouvernementale.Cette mesure va concerner “tous les médecins”. “Il y aura des contreparties financières”. “A contrario, les médecins qui refuseraient se verront pénalisés”, a-t-on encore précisé de même source.Outre cette mesure, le plan présenté vendredi comprend trois autres “axes”. Le premier traite de la formation. L’idée est de “permettre au plus de jeunes possible d’accéder aux études de santé, au plus près de leur territoire”, de “recruter dans les territoires ruraux ou moins favorisés”, déroule une source gouvernementale. Un nouveau médecin s’installe plus volontiers dans son territoire d’origine: 50% des médecins généralistes formés exercent à moins de 85 km de leur lieu de naissance, une installation sur deux est située à moins de 43 km de l’université d’internat.Le gouvernement entend ainsi développer massivement les stages en “territoires sous-denses” pour les étudiants en médecine. Chaque département — les trois-quarts le sont aujourd’hui — devra être pourvu d’une première année aux études de santé.Le gouvernement veut par ailleurs confier de nouveaux actes aux autres professionnels de santé. Un patient souffrant de rhinite allergique saisonnière pourrait ainsi se rendre en pharmacie pour recevoir son traitement avec une ordonnance échue.Par ailleurs, l’exécutif souhaite, dans le délai d’un mois, une cartographie des zones particulièrement prioritaires, dites “zones rouges”. Ce travail va être confié aux agences régionales de santé (ARS), “en lien étroit avec les préfets et les élus locaux”, afin de “définir département par département les zones les plus prioritaires” pour l’application de ce plan.
Le gouvernement veut imposer jusqu’à deux jours par mois aux médecins dans les déserts médicaux
Le gouvernement veut imposer jusqu’à deux jours par mois de temps de consultation aux médecins dans les zones prioritaires du territoire, mesure phare d’un plan de lutte contre les déserts médicaux, a-t-on appris vendredi de source gouvernementale.Ce “principe de solidarité” du corps médical est présenté par l’exécutif comme une alternative à la “fin de la liberté d’installation” des médecins, mesure induite dans une proposition de loi transpartisane dont l’article phare a été adopté contre l’avis du gouvernement début avril par l’Assemblée nationale, avant l’examen de la suite du texte prévu début mai.Cette mesure figure dans un “pacte de lutte contre les déserts médicaux” présenté vendredi par François Bayrou lors d’un déplacement dans le Cantal. En 2024, 6 millions de Français n’avaient pas de médecin traitant. La lutte contre les déserts médicaux fait partie des quatre priorités du Premier ministre, exposées dans un courrier adressé en mars aux chefs de groupe parlementaire.François Bayrou entend adresser “un message de confiance à l’ensemble de soignants”. “L’idée est de ne pas privilégier les solutions de contrainte à l’installation”, a-t-on expliqué de même source gouvernementale.Cette mesure va concerner “tous les médecins”. “Il y aura des contreparties financières”. “A contrario, les médecins qui refuseraient se verront pénalisés”, a-t-on encore précisé de même source.Outre cette mesure, le plan présenté vendredi comprend trois autres “axes”. Le premier traite de la formation. L’idée est de “permettre au plus de jeunes possible d’accéder aux études de santé, au plus près de leur territoire”, de “recruter dans les territoires ruraux ou moins favorisés”, déroule une source gouvernementale. Un nouveau médecin s’installe plus volontiers dans son territoire d’origine: 50% des médecins généralistes formés exercent à moins de 85 km de leur lieu de naissance, une installation sur deux est située à moins de 43 km de l’université d’internat.Le gouvernement entend ainsi développer massivement les stages en “territoires sous-denses” pour les étudiants en médecine. Chaque département — les trois-quarts le sont aujourd’hui — devra être pourvu d’une première année aux études de santé.Le gouvernement veut par ailleurs confier de nouveaux actes aux autres professionnels de santé. Un patient souffrant de rhinite allergique saisonnière pourrait ainsi se rendre en pharmacie pour recevoir son traitement avec une ordonnance échue.Par ailleurs, l’exécutif souhaite, dans le délai d’un mois, une cartographie des zones particulièrement prioritaires, dites “zones rouges”. Ce travail va être confié aux agences régionales de santé (ARS), “en lien étroit avec les préfets et les élus locaux”, afin de “définir département par département les zones les plus prioritaires” pour l’application de ce plan.
Dans la vallée de l’Arve, le Mont-Blanc surplombe une chape de pollution
Dans son chalet à 700 mètres d’altitude, Françoise Veyret a une vue “incroyable” sur le massif du Mont-Blanc, mais aussi sur un nuage de “poussières” qui recouvre souvent la vallée de l’Arve, l’une des plus polluées de France.”Dès qu’il fait beau, hop, il y a le brouillard”, regrette la retraitée de 75 ans, installée depuis 45 ans à Domancy, un village de Haute-Savoie situé légèrement au-dessus de cette vallée qui serpente entre Chamonix et Annemasse.La brûme épaisse blanchâtre, surnommée la “peuf” par certains Savoyards, résulte de l’accumulation des polluants dans l’air de la vallée coincée entre deux massifs montagneux, où se concentrent les activités humaines.”On s’en rend compte en fin de journée ou le matin quand on se lève”, surtout par temps sec l’hiver, témoigne la retraitée. “Mais même l’après-midi, la vallée est dans la poussière.”En cause, le phénomène dit d'”inversion de températures”, lorsque l’air froid reste bloqué sous un air plus chaud, lequel forme un “couvercle” empêchant les polluants de se disperser en altitude.Principal coupable: le chauffage au bois, particulièrement utilisé dans les nombreux chalets l’hiver, suivi du transport routier très dense sur cet axe de circulation majeur entre la France et l’Italie, et les activités industrielles notamment dans le secteur du décolletage très présent en Haute-Savoie.Avec l’arrivée du froid, la concentration de particules fines dépasse régulièrement les seuils réglementaires européens, entraînant des mesures de restriction pour les habitants.- Files de camions -Pendant ces pics de pollution, Evelyn Zetter, 74 ans et atteinte d’un cancer, ne va plus “se promener au lac” de Passy, en fond de vallée, suivant les recommandations des autorités.Cette habitante de Sallanches blâme avant tout le passage des camions sur l’autoroute A40, dont le vombrissement résonne en continu près du lac, où l’AFP l’a rencontrée. Elle relate les embouteillages récurrents avec des “files de camions entières” à l’approche du tunnel du Mont-Blanc, qu’empruntent en moyenne 4.500 véhicules par jour dont 1.400 poids-lourds.L’autoroute est aussi indispensable aux habitants qui travaillent en Suisse et à ceux qui peinent à se loger près de leur lieu de travail, à cause de la flambée des prix de l’immobilier dans les villes touristiques.Alertés, l’Etat et les collectivités ont mis en place le Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) de la vallée de l’Arve en 2010, qui a acté l’interdiction des cheminées à foyer ouvert depuis 2022 ou la limitation de la vitesse à 110km/h sur l’A40 l’hiver. “Nous sommes précurseurs parce que nous étions dans une situation particulièrement préoccupante”, explique Emmanuelle Dubée, préfète de Haute-Savoie, qui se félicite d’une légère baisse des émissions constatée sur quinze ans.- “Vieilles habitudes” -A Cluses, des affichettes intitulées “Luttons ensemble contre la pollution” ont été collées devant l’école pour inviter les automobilistes à couper le moteur de leur voiture à l’arrêt.Selon les associations locales, la petite amélioration de la qualité de l’air est due aux habitants qui ont “réfléchi par eux-même” et ont “changé leurs habitudes”. “La plupart des gens ont changé leur système de chauffage”, assure Jean-Claude Louis, “premier” habitant de Passy à avoir installé ses propres panneaux solaires et qui prodigue depuis ses conseils à ceux souhaitant l’imiter.Si Françoise n’utilise pas sa cheminée, elle constate que nombre de ses voisins se chauffent encore au bois. “Ils ne changeront pas. Ce sont des vieilles habitudes…” Pour sa part, elle utilise du fioul, également émetteur de polluants.Ces efforts mitigés se traduisent dans des tableaux chiffrés encore alarmants: en 2024, à Passy, le seuil d’alerte pour la pollution aux particules très fines (PM 2,5), particulièrement dangereuses pour la santé, a été dépassé 38 jours.Pour la première fois, en février, la justice a condamné l’Etat à verser 9.000 euros à une famille de la vallée de l’Arve, au motif que les pathologies respiratoires de leur fils “ont été aggravées par la pollution”. Pour la cour d’appel de Lyon, l’Etat a commis une “faute” du fait “de l’insuffisance des mesures adoptées” contre les pics de pollution.
Dans la vallée de l’Arve, le Mont-Blanc surplombe une chape de pollution
Dans son chalet à 700 mètres d’altitude, Françoise Veyret a une vue “incroyable” sur le massif du Mont-Blanc, mais aussi sur un nuage de “poussières” qui recouvre souvent la vallée de l’Arve, l’une des plus polluées de France.”Dès qu’il fait beau, hop, il y a le brouillard”, regrette la retraitée de 75 ans, installée depuis 45 ans à Domancy, un village de Haute-Savoie situé légèrement au-dessus de cette vallée qui serpente entre Chamonix et Annemasse.La brûme épaisse blanchâtre, surnommée la “peuf” par certains Savoyards, résulte de l’accumulation des polluants dans l’air de la vallée coincée entre deux massifs montagneux, où se concentrent les activités humaines.”On s’en rend compte en fin de journée ou le matin quand on se lève”, surtout par temps sec l’hiver, témoigne la retraitée. “Mais même l’après-midi, la vallée est dans la poussière.”En cause, le phénomène dit d'”inversion de températures”, lorsque l’air froid reste bloqué sous un air plus chaud, lequel forme un “couvercle” empêchant les polluants de se disperser en altitude.Principal coupable: le chauffage au bois, particulièrement utilisé dans les nombreux chalets l’hiver, suivi du transport routier très dense sur cet axe de circulation majeur entre la France et l’Italie, et les activités industrielles notamment dans le secteur du décolletage très présent en Haute-Savoie.Avec l’arrivée du froid, la concentration de particules fines dépasse régulièrement les seuils réglementaires européens, entraînant des mesures de restriction pour les habitants.- Files de camions -Pendant ces pics de pollution, Evelyn Zetter, 74 ans et atteinte d’un cancer, ne va plus “se promener au lac” de Passy, en fond de vallée, suivant les recommandations des autorités.Cette habitante de Sallanches blâme avant tout le passage des camions sur l’autoroute A40, dont le vombrissement résonne en continu près du lac, où l’AFP l’a rencontrée. Elle relate les embouteillages récurrents avec des “files de camions entières” à l’approche du tunnel du Mont-Blanc, qu’empruntent en moyenne 4.500 véhicules par jour dont 1.400 poids-lourds.L’autoroute est aussi indispensable aux habitants qui travaillent en Suisse et à ceux qui peinent à se loger près de leur lieu de travail, à cause de la flambée des prix de l’immobilier dans les villes touristiques.Alertés, l’Etat et les collectivités ont mis en place le Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) de la vallée de l’Arve en 2010, qui a acté l’interdiction des cheminées à foyer ouvert depuis 2022 ou la limitation de la vitesse à 110km/h sur l’A40 l’hiver. “Nous sommes précurseurs parce que nous étions dans une situation particulièrement préoccupante”, explique Emmanuelle Dubée, préfète de Haute-Savoie, qui se félicite d’une légère baisse des émissions constatée sur quinze ans.- “Vieilles habitudes” -A Cluses, des affichettes intitulées “Luttons ensemble contre la pollution” ont été collées devant l’école pour inviter les automobilistes à couper le moteur de leur voiture à l’arrêt.Selon les associations locales, la petite amélioration de la qualité de l’air est due aux habitants qui ont “réfléchi par eux-même” et ont “changé leurs habitudes”. “La plupart des gens ont changé leur système de chauffage”, assure Jean-Claude Louis, “premier” habitant de Passy à avoir installé ses propres panneaux solaires et qui prodigue depuis ses conseils à ceux souhaitant l’imiter.Si Françoise n’utilise pas sa cheminée, elle constate que nombre de ses voisins se chauffent encore au bois. “Ils ne changeront pas. Ce sont des vieilles habitudes…” Pour sa part, elle utilise du fioul, également émetteur de polluants.Ces efforts mitigés se traduisent dans des tableaux chiffrés encore alarmants: en 2024, à Passy, le seuil d’alerte pour la pollution aux particules très fines (PM 2,5), particulièrement dangereuses pour la santé, a été dépassé 38 jours.Pour la première fois, en février, la justice a condamné l’Etat à verser 9.000 euros à une famille de la vallée de l’Arve, au motif que les pathologies respiratoires de leur fils “ont été aggravées par la pollution”. Pour la cour d’appel de Lyon, l’Etat a commis une “faute” du fait “de l’insuffisance des mesures adoptées” contre les pics de pollution.