Bangladesh police arrest 20 after deadly clashes in ousted premier’s hometown

Bangladesh police said on Thursday they had arrested 20 people, a day after clashes between supporters of ousted premier Sheikh Hasina and security personnel killed at least four people.The clashes erupted in Hasina’s hometown of Gopalganj on Wednesday after members of her Awami League party tried to foil a rally by the National Citizens Party (NCP), made up of many students who spearheaded the uprising that toppled her government last year. Bricks, stones and shattered windows littered the area where the clashes occurred. More than 1,500 police, as well as soldiers and border guards, have been deployed in the district to enforce a curfew. “The law and order situation in Gopalganj is currently under control and remains peaceful,” the police said in a statement on Thursday. Sheikh Mujibur Rahman, the founding president of Bangladesh, hailed from Gopalganj and Hasina, his daughter, also contested elections from the district.Jibitesh Biswas, director of the Gopalganj District Hospital, said on Thursday that four people “were brought in dead” after the clashes.Biswas said shots were also fired in front of the hospital and that at least 18 wounded people were also brought in. “Three of them are in critical condition with wounds to the chest, back of the head, and leg,” he said.Ramjan Sheikh, an 18-year-old mason, died of bullet wounds, his family told AFPblaming the military for his death. “They trampled on his chest… We rushed to the hospital only to find his lifeless body soaked in blood,” Mohammed Kalim Munshi, Ramjan’s uncle, said. AFP could not independently verify the claim. The Bangladeshi army said its soldiers intervened, along with the police, to control an “unruly crowd”.”In response, the crowd grew more aggressive, threw molotov (cocktails) and brickbats compelling the Army to use force in self-defence,” it said in a statement.A 24-year-old Gopalganj resident, who spoke on condition of anonymity, said the NCP should have understood that the town would not “accept any disrespect” towards Rahman.”But their leaders continued rants against Mujibur (Rahman),” the resident said. Human rights organisation Ain o Salish Kendra said “the application of excessive force on people in Gopalganj and shooting at them blatantly violates human rights standards and the constitution”.Bangladesh’s interim leader Muhammad Yunus said on Wednesday the attempt to foil the NCP rally was “a shameful violation of their fundamental rights”.

Wall Street ouvre en petite hausse, indicateurs et résultats trimestriels dans le viseur

La Bourse de New York évolue dans le vert jeudi, digérant des données économiques meilleures qu’attendu et une nouvelle volée de résultats d’entreprises. Vers 14H00 GMT, le Dow Jones gagnait 0,32%, l’indice Nasdaq prenait 0,40% et l’indice élargi S&P 500 progressait de 0,26%.L’économie américaine “reste en bonne santé malgré toutes les incertitudes liées au commerce et aux droits de douane”, estime auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Les ventes au détail sont reparties à la hausse au mois de juin, faisant mieux qu’anticipé par les marchés, tirées par l’automobile, le bâtiment et les achats en boutique, selon les données publiées jeudi par le département du Commerce.En juin, elles ont progressé de 0,6% sur un mois, pour atteindre 720,1 milliards de dollars, après avoir trébuché de 0,9% le mois précédent (données inchangées).C’est nettement mieux que ce qu’attendaient les analystes, dont les prévisions tablaient sur une reprise plus modeste, de l’ordre de 0,2%, selon le consensus publié par MarketWatch.”Des ventes au détail solides sont comme de l’oxygène pour l’économie, et Wall Street pousse aujourd’hui un soupir de soulagement”, souligne dans une note Gina Bolvin, de Bolvin Management Group.”Pour couronner le tout, les inscriptions au chômage ont de nouveau été modérées, (…) nous n’avons donc pas constaté de véritable affaiblissement du marché du travail”, note M. Hogan. Ces dernières se sont établies à 221.000 la semaine passée, soit moins que la période précédente et en deçà des attentes des analystes qui tablaient sur 235.000 demandes.Toutefois, “les demandes continues d’indemnisation ont continué à augmenter (…), soulignant la difficulté pour les chômeurs de trouver un nouvel emploi sur un marché du travail où les embauches sont lentes”, commente dans une note Nancy Vanden Houten d’Oxofrd Economics.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt à dix ans passait de 4,45% à la clôture mercredi, à 4,43% jeudi.La place américaine continue par ailleurs de surveiller les résultats trimestriels des entreprises américaines.S’il est “beaucoup trop tôt” pour tirer des conclusions, “jusqu’à présent, la saison des résultats (…) a été un catalyseur positif” pour le marché, commente M. Hogan.La compagnie aérienne américaine United Airlines brillait (+6,25% à 94,00 dollars) après avoir affiné ses prévisions pour l’exercice 2025 afin d’intégrer un “changement positif” de la demande depuis début juillet.Le groupe prévoit désormais un bénéfice net par action hors éléments exceptionnels – valeur privilégiée par les marchés – compris entre 9 et 11 dollars pour l’ensemble de l’année.Le géant américain des snacks et des boissons PepsiCo évoluait dans le vert (+1,15% à 143,05 dollars) malgré des résultats inférieurs aux attentes. Le groupe a toutefois confirmé ses objectifs pour l’ensemble de l’année.Le groupe GE Aerospace, né de la scission l’an dernier du conglomérat General Electric, avançait (+1,47% à 270,08 dollars) après avoir révisé à la hausse jeudi ses prévisions de bénéfices et de revenus pour 2025, porté par la forte demande dans le secteur aérien.Le laboratoire pharmaceutique Abbott Laboratories était boudé (-6,67% à 122,96 dollars) après être passé à côté de ses prévisions trimestrielles. Les investisseurs attendent désormais la publication des résultats du géant du streaming Netflix (+0,31% à 1.254,20 dollars) après la clôture de Wall Street.

Sri Lanka returns orphaned elephants to the jungle

Sri Lankan authorities returned six orphaned and injured elephants to the wild on Thursday after nursing them back to health under a long-running conservation project, officials said.Two females and four males, aged between five and seven, were released into the Mau Ara forest within the Udawalawe Wildlife Sanctuary, environment minister Dammika Patabendi told AFP.He said it was the 26th such release of rehabilitated elephants since the Udawalawe Elephant Transit Home began its programme in 1998.”We hope, in the interest of conserving elephants, we will be able to improve facilities at this transit home in the near future,” Patabendi said.The calves were transported in trucks and then allowed to walk free because they were deemed strong enough to fend for themselves or join wild herds.Baby elephants have minimal contact with humans at the transit home to ease their integration into wild herds.All elephants at the facility were rescued after being found abandoned, injured or separated from their herds.Udawalawe, about 210 kilometres (130 miles) southeast of Colombo, is renowned for its wild elephants and is a major tourist attraction.Sri Lankan authorities believe the transit home’s strategy of rewilding rescued elephants, rather than domesticating them, has paid off.The centre’s director, Malaka Abeywardana, said 57 elephants remain at the facility, which has released 187 back into the wild since the first release in early 1998.Sri Lanka had previously sent rescued calves to the Pinnawala Elephant Orphanage, which has also become a popular tourist site.The Pinnawala orphanage marked its golden jubilee in February.Conservation efforts have become increasingly urgent due to growing conflict between wild elephants and farmers.The human-elephant conflict has resulted in the deaths of around 400 elephants and 200 people annually over the past five years.

Italie: Naples poursuit son ambitieux mercato avec le Néerlandais Lang

Naples, champion d’Italie en titre, a officialisé jeudi l’arrivée de l’attaquant international néerlandais Noa Lang, en provenance du PSV Eindhoven.”Le SSC Napoli annonce avoir acquis à titre définitif Noa Noell Lang”, a indiqué dans un bref communiqué le club entraîné par Antonio Conte.Selon la presse italienne, Naples a déboursé 25 millions d’euros pour l’ailier de 26 ans, formé à l’Ajax Amsterdam et passé notamment par Bruges (2021-23).Sous le maillot du PSV Eindhoven, son club depuis 2023, Lang a inscrit 15 buts en 40 matches de championnat.L’ailier (14 sélections avec les Pays-Bas, trois buts) rejoint à Naples l’international belge Kevin de Bruyne, en fin de contrat à Manchester City, pour le transfert le plus retentissant de ce mercato estival en Italie.Naples est en négociations avancées avec l’Udinese pour recruter un autre attaquant, le néo-international italien Lorenzo Lucca, pour 35 millions d’euros, et vise également le défenseur néerlandais de Bologne, Sam Beukema (30 M EUR).Le Napoli, sacré champion d’Italie pour la quatrième fois de son histoire avec un point d’avance sur l’Inter Milan, espère financer ces arrivées avec le transfert définitif de l’attaquant nigérian Victor Osimhen au Galatasaray pour 75 millions d’euros.

“Comme un rêve”: sur le plateau du Golan, des retrouvailles entre druzes israéliens et syriens

Pleins d’espoir, des dizaines de druzes israéliens reviennent sur la ligne de cessez-le-feu entre Israël et la Syrie pour chercher du regard, derrière une barrière barbelée, des proches qui pourraient tenter d’entrer en Israël comme ce fut le cas la veille.Des groupes de jeunes hommes font des tours de voiture, agitant par les vitres le grand drapeau druze, strié de cinq bandes de couleur représentant les principes de la foi druze, une branche de l’islam chiite.Dans la foule, chacun demande des nouvelles des familles restées en Syrie, où des violences inter-communautaires ont fait depuis dimanche des centaines de morts, dont des druzes.”Hier, à cause de la situation dramatique en Syrie – avec les meurtres, les massacres et les scènes de violence – beaucoup de gens se sont dirigés vers la frontière”, raconte Qamar Abou Saleh, une habitante du bourg druze de Majdal Shams, située dans la partie du Golan annexée par Israël.”Ils ont ouvert la barrière et sont entrés, et des personnes venues de Syrie ont également commencé à passer ici”.”C’était comme un rêve, on n’y croyait pas”, commente cette éducatrice de 36 ans, qui espère qu’une autre partie de ses proches, en Syrie, se dirigera vers Majdal Shams dans la journée.”C’était complètement fou”, ajoute Amali Choufek, qui espère rencontrer la famille de son oncle, installée du côté syrien à quelques kilomètres à peine.Cette femme d’une cinquantaine d’années a installé ses parentes, plus âgées, sur des chaises face à la barrière surveillée par l’armée israélienne, croisant les doigts pour qu’elle soit à nouveau ouverte et qu’elle puisse accueillir ses cousins.”Je ne les ai vus qu’en photo”, précise-t-elle.- Parler toute la nuit -Plus loin, un groupe d’hommes s’étreignent. Un enfant druze syrien, à côté d’eux, agite un petit drapeau israélien. Son père, qui n’a pas souhaité donner son nom, explique habiter le village voisin, Hader en Syrie. Il dit qu’il a passé les dernières heures chez ses cousins à Majdal Shams, côté israélien.”On n’a pas dormi de la nuit, on a fait que parler”, ajoute-t-il avec émotion.”J’ai la chair de poule de le voir ici avec nous”, note son cousin israélien, qui aimerait que la zone soit pacifiée et que ces visites deviennent banales.Dans l’après-midi, plusieurs druzes syriens sont passés par un trou dans la barrière, accompagnés par l’armée israélienne, pour retourner en Syrie.Israël, qui abrite une minorité druze, a affirmé à plusieurs reprises vouloir défendre cette communauté en Syrie, notamment lors des récents affrontements qui ont opposé ses membres à des tribus bédouines, appuyées par les forces gouvernementales.L’armée israélienne, qui a pris le contrôle de la zone démilitarisée sous contrôle de l’ONU au Golan et mené des centaines de frappes sur des cibles militaires en Syrie depuis la chute de l’ex-président Bachar al-Assad en décembre, dit également refuser toute présence militaire syrienne à sa frontière.Bien qu’ayant entamé des contacts avec les autorités syriennes issues de la mouvance islamiste, Israël a continué de traiter le nouveau pouvoir à Damas avec méfiance.Israël et la Syrie n’ont signé qu’un accord de cessez-le-feu et non un traité de paix depuis la dernière guerre ouverte qui les a opposés en 1973.- “La même famille” -Quelques notables et religieux locaux, arborant les habits traditionnels, notamment un voile blanc qui couvre la bouche pour les femmes, et un tarbouche ceint d’un linge blanc pour les hommes, sont aussi venus observer l’horizon syrien.Les druzes sont répartis sur trois pays, dont Israël où ils constituent une minorité arabophone d’environ 150.000 personnes.”Mais tous les druzes appartiennent à la même famille”, rappelle Salim Safadi, habitant d’un hameau voisin.”Je pense que nous avons une sorte d’accord avec Israël, quand ils ont des problèmes, on (les druzes israéliens) les aide, et quand on a des problèmes, ils nous aident”, souligne cet avocat de 60 ans, en rappelant que bon nombre de druzes servent dans l’armée et la police israélienne.Il se dit reconnaissant de l’intervention israélienne en Syrie, qui selon lui a permis d’aboutir à un cessez-le-feu.”Ce qui se passe en Syrie, on le dénonce, c’est un acte barbare, des bêtes ne font pas ça, ils ont tué les innocents”, ajoute Intisar Mahmoud, une sexagénaire bouleversée par les évènements des derniers jours.”Nous demandons au monde entier de se tenir aux côtés de nos proches en Syrie”, ajoute-t-elle en rappelant que les frontières actuelles n’ont pas toujours existé et que les peuples de la région sont appelés à être “les doigts d’une même main”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Pakistan: 54 morts en 24 heures dans des pluies torrentielles en pleine mousson

Plus de 50 personnes sont mortes en 24 heures dans des pluies torrentielles qui frappent le Pakistan, portant à quelque 180 le nombre de victimes depuis le début de la mousson estivale fin juin, ont annoncé jeudi les autorités qui ont dû secourir des habitants piégés par les eaux.Depuis mercredi, des pluies torrentielles balayent sans discontinuer plusieurs parties de la province du Pendjab, la plus peuplée dans l’Est frontalier de l’Inde, provoquant des crues subites ou l’effondrement de maisons.”Ces dernières 24 heures, 54 personnes sont mortes et 227 ont été blessées à travers le Pakistan et la province du Pendjab compte le plus de victimes”, a indiqué l’Autorité de gestion des catastrophes, précisant que le bilan avait été comptabilisé jusqu’à 08H00 (03H00 GMT) jeudi.Au total, d’après l’autorité fédérale, environ 180 personnes, dont 70 enfants, sont mortes et 500 blessées depuis le début de la mousson estivale fin juin.La plupart des victimes ont péri dans l’effondrement du toit ou d’un mur de leur maison, emportées par les crues soudaines, ou électrocutées.- “Les enfants criaient à l’aide”-Près de Rawalpindi, à environ 20 km de la capitale Islamabad, des évacuations ont été organisées, mais certains habitants ont été piégés au petit matin par la montée des eaux.”Les enfants criaient à l’aide et les femmes étaient réfugiées sur les toits, agitant leurs voiles et suppliant d’être secourues”, raconte à l’AFP Tariq Mehbood Bhatti, un agriculteur vivant à Ladian, au sud de Rawalpindi.”C’était terrifiant. Les proches des personnes piégées ne cessaient de pleurer”, relate l’homme de 51 ans qui a appelé les secours.”Ils ont lancé une opération de sauvetage mais le courant faisait dériver les embarcations, entravant leur travail. Malgré tout, au bout de trois heures, ils ont réussi à sauver plus de 20 personnes, un exploit”, salue-t-il.Les autorités de Rawalpindi ont déclaré jeudi jour férié pour inciter les habitants à rester chez eux.”Les résidents de zones à risque doivent préparer des kits de survie avec de la nourriture, de l’eau, des médicaments pour trois à cinq jours”, ont-elles dit.Le service national de météorologie prévient que les risques de pluies abondantes et donc possiblement de crues subites restent élevés dans les prochaines 48 heures.Le Pakistan est l’un des pays du monde les plus vulnérables aux effets du changement climatique et ses 255 millions d’habitants subissent des événements climatiques extrêmes de plus en plus fréquemment.En mai, 32 personnes avaient été tuées et plus de 150 blessées dans de violentes tempêtes dans le pays, qui a connu au printemps plusieurs épisodes météorologiques extrêmes comme des tempêtes de grêle d’une violence inédite.La mousson d’été, qui apporte 70 à 80% des précipitations annuelles en Asie du Sud entre juin et septembre, est vitale pour la subsistance de millions d’agriculteurs dans une région d’environ deux milliards d’habitants.Le Pakistan a encore du mal à se remettre des inondations dévastatrices de 2022, qui ont affecté près d’un tiers du pays et plus de 33 millions de personnes. Quelque 1.700 personnes avaient alors été tuées et une bonne part des récoltes avaient été perdues.