Un séisme en Equateur fait au moins 20 blessés

Un séisme de magnitude 6,3 a frappé vendredi la province côtière d’Esmeraldas, située dans le nord-ouest de l’Équateur, faisant au moins vingt blessés et endommageant plusieurs bâtiments, selon un nouveau bilan.”Ca a été très fort (…) Ça a semblé une éternité pour nous”, a déclaré à l’AFP l’ancien candidat à la présidence Yaku Pérez, qui se trouvait dans la ville d’Esmeraldas, dans le nord-ouest du pays, pour présenter un livre dans une université. En sortant du bâtiment, M. Pérez a pu constater “quelques petites maisons détruites”.Dans les rues, des habitants circulaient en évitant les décombres,dont un pan de mur s’étant décroché d’un immeuble, a constaté une journaliste de l’AFP. Le tremblement de terre a fait vingt blessés et endommagé quelque 60 logements, selon le dernier bilan de l’Agence nationale de gestion des risques (SNGR). Les réseaux d’électricité et de télécommunications, ainsi qu’un pont et des routes étaient également affectés.Le séisme s’est produit à 35 kilomètres de profondeur vers 06H45 locales (11H45 GMT), d’après l’Institut américain de géophysique (USGS).Il a eu lieu à 8,4 km de la ville d’Esmeraldas, la capitale de la province du même nom, proche de la frontière avec la Colombie, et a été ressenti dans 10 des 24 provinces du pays sud-américain, a précisé l’agence de gestion des risques.L’institut océanographique équatorien (Inocar) a écarté une alerte au tsunami.Le président équatorien récemment réélu Daniel Noboa a réagi sur X en annonçant la mise en place d’abris et la distribution de kits d’aide humanitaire. “La gouvernement est à vos côtés”, a-t-il affirmé.La compagnie pétrolière nationale Petroecuador a pour sa part dit avoir “suspendu les opérations” de sa raffinerie d’Esmeraldas, qui produit 111.000 barils de pétrole par jour, et de l’oléoduc transéquatorien SOTE acheminant l’or noir vers la côté depuis l’Amazonie.Cet oléoduc avait subi des dommages en mars, provoquant la fuite de plus de 25.000 barils de pétrole brut. La zone de ce sinistre “ne présente ni glissements de terrain ni dégâts suite au séisme”, a précisé l’entreprise dans un communiqué.L’Équateur se situe sur des plaques tectoniques marines, ce qui génère régulièrement des secousses. Le séisme de vendredi est “une conséquence du processus de subduction de la plaque de Nazca”, a expliqué Pablo Palacios, technicien de l’Institut Géophysique, à la chaîne Ecuavisa. La semaine dernière, l’Equateur a commémoré le séisme de 2016 qui avait frappé les côtes de Manabi et Esmeraldas. D’une magnitude de 7,8, il avait fait 673 morts et quelque 6.300 blessés.

Un séisme en Equateur fait au moins 20 blessés

Un séisme de magnitude 6,3 a frappé vendredi la province côtière d’Esmeraldas, située dans le nord-ouest de l’Équateur, faisant au moins vingt blessés et endommageant plusieurs bâtiments, selon un nouveau bilan.”Ca a été très fort (…) Ça a semblé une éternité pour nous”, a déclaré à l’AFP l’ancien candidat à la présidence Yaku Pérez, qui se trouvait dans la ville d’Esmeraldas, dans le nord-ouest du pays, pour présenter un livre dans une université. En sortant du bâtiment, M. Pérez a pu constater “quelques petites maisons détruites”.Dans les rues, des habitants circulaient en évitant les décombres,dont un pan de mur s’étant décroché d’un immeuble, a constaté une journaliste de l’AFP. Le tremblement de terre a fait vingt blessés et endommagé quelque 60 logements, selon le dernier bilan de l’Agence nationale de gestion des risques (SNGR). Les réseaux d’électricité et de télécommunications, ainsi qu’un pont et des routes étaient également affectés.Le séisme s’est produit à 35 kilomètres de profondeur vers 06H45 locales (11H45 GMT), d’après l’Institut américain de géophysique (USGS).Il a eu lieu à 8,4 km de la ville d’Esmeraldas, la capitale de la province du même nom, proche de la frontière avec la Colombie, et a été ressenti dans 10 des 24 provinces du pays sud-américain, a précisé l’agence de gestion des risques.L’institut océanographique équatorien (Inocar) a écarté une alerte au tsunami.Le président équatorien récemment réélu Daniel Noboa a réagi sur X en annonçant la mise en place d’abris et la distribution de kits d’aide humanitaire. “La gouvernement est à vos côtés”, a-t-il affirmé.La compagnie pétrolière nationale Petroecuador a pour sa part dit avoir “suspendu les opérations” de sa raffinerie d’Esmeraldas, qui produit 111.000 barils de pétrole par jour, et de l’oléoduc transéquatorien SOTE acheminant l’or noir vers la côté depuis l’Amazonie.Cet oléoduc avait subi des dommages en mars, provoquant la fuite de plus de 25.000 barils de pétrole brut. La zone de ce sinistre “ne présente ni glissements de terrain ni dégâts suite au séisme”, a précisé l’entreprise dans un communiqué.L’Équateur se situe sur des plaques tectoniques marines, ce qui génère régulièrement des secousses. Le séisme de vendredi est “une conséquence du processus de subduction de la plaque de Nazca”, a expliqué Pablo Palacios, technicien de l’Institut Géophysique, à la chaîne Ecuavisa. La semaine dernière, l’Equateur a commémoré le séisme de 2016 qui avait frappé les côtes de Manabi et Esmeraldas. D’une magnitude de 7,8, il avait fait 673 morts et quelque 6.300 blessés.

Un séisme en Equateur fait au moins 20 blessés

Un séisme de magnitude 6,3 a frappé vendredi la province côtière d’Esmeraldas, située dans le nord-ouest de l’Équateur, faisant au moins vingt blessés et endommageant plusieurs bâtiments, selon un nouveau bilan.”Ca a été très fort (…) Ça a semblé une éternité pour nous”, a déclaré à l’AFP l’ancien candidat à la présidence Yaku Pérez, qui se trouvait dans la ville d’Esmeraldas, dans le nord-ouest du pays, pour présenter un livre dans une université. En sortant du bâtiment, M. Pérez a pu constater “quelques petites maisons détruites”.Dans les rues, des habitants circulaient en évitant les décombres,dont un pan de mur s’étant décroché d’un immeuble, a constaté une journaliste de l’AFP. Le tremblement de terre a fait vingt blessés et endommagé quelque 60 logements, selon le dernier bilan de l’Agence nationale de gestion des risques (SNGR). Les réseaux d’électricité et de télécommunications, ainsi qu’un pont et des routes étaient également affectés.Le séisme s’est produit à 35 kilomètres de profondeur vers 06H45 locales (11H45 GMT), d’après l’Institut américain de géophysique (USGS).Il a eu lieu à 8,4 km de la ville d’Esmeraldas, la capitale de la province du même nom, proche de la frontière avec la Colombie, et a été ressenti dans 10 des 24 provinces du pays sud-américain, a précisé l’agence de gestion des risques.L’institut océanographique équatorien (Inocar) a écarté une alerte au tsunami.Le président équatorien récemment réélu Daniel Noboa a réagi sur X en annonçant la mise en place d’abris et la distribution de kits d’aide humanitaire. “La gouvernement est à vos côtés”, a-t-il affirmé.La compagnie pétrolière nationale Petroecuador a pour sa part dit avoir “suspendu les opérations” de sa raffinerie d’Esmeraldas, qui produit 111.000 barils de pétrole par jour, et de l’oléoduc transéquatorien SOTE acheminant l’or noir vers la côté depuis l’Amazonie.Cet oléoduc avait subi des dommages en mars, provoquant la fuite de plus de 25.000 barils de pétrole brut. La zone de ce sinistre “ne présente ni glissements de terrain ni dégâts suite au séisme”, a précisé l’entreprise dans un communiqué.L’Équateur se situe sur des plaques tectoniques marines, ce qui génère régulièrement des secousses. Le séisme de vendredi est “une conséquence du processus de subduction de la plaque de Nazca”, a expliqué Pablo Palacios, technicien de l’Institut Géophysique, à la chaîne Ecuavisa. La semaine dernière, l’Equateur a commémoré le séisme de 2016 qui avait frappé les côtes de Manabi et Esmeraldas. D’une magnitude de 7,8, il avait fait 673 morts et quelque 6.300 blessés.

Trump heads to pope funeral in first foreign trip of new term

US President Donald Trump headed to Rome on Friday for the funeral of Pope Francis, where he will brush shoulders with an array of world leaders on the unexpected first foreign trip of his second term.Trump had a distant relationship with the late pontiff who did not hesitate to criticize him sharply on his signature policy of mass deportations of migrants.But Trump will not miss what is set to be a major diplomatic gathering on Saturday with some 50 heads of state, including 10 reigning monarchs, expected to attend. Among them may be Ukrainian President Volodymyr Zelensky in what would be the two leaders’ first time together in person since a disastrous White House meeting on February 28.Trump and Vice President JD Vance in that meeting berated Zelensky, calling him ungrateful for the billions of dollars of US military assistance since Russia invaded Ukraine in 2022.Trump, while calling on Russia to stop its aerial attacks on Ukraine, has also recently blamed Zelensky for the war and the continuing bloodshed.Zelensky said Friday he may miss the funeral due to military meetings after recent deadly Russian strikes on Kyiv.- Biden not on Air Force One -No meetings have been announced in Rome for Trump, who is due to stay only half a day in the Eternal City.But Trump may find discomfort around some mourners around him — chief among them his predecessor, Joe Biden.Biden is a devout Catholic and was close with Francis. He will travel independently to Rome, his office said, even though former presidents generally travel on Air Force One for funerals. Trump has relentlessly attacked Biden and torn down his legacy in his nearly 100 days in office, with Biden in turn recently speaking out against Trump’s policies.President George W. Bush took two of his predecessors, Bill Clinton and his father, on Air Force One for Pope John Paul II’s funeral in 2005.Trump’s trip to Italy comes after he rattled European allies by imposing sweeping tariffs, although he at least temporarily has backed down from the most severe measures.French President Emmanuel Macron, one leader who has managed to forge a bond with Trump, and outgoing German Chancellor Olaf Scholz will both be at the funeral, as will top EU executives Ursula von der Leyen and Antonio Costa.Also in attendance will be Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva, a veteran leftist whose vanquished rival Jair Bolsonaro is an ideological soulmate of Trump.Lula has been critical of Trump but has avoided major confrontation since the Republican billionaire’s return.The funeral will also bring leaders more ideologically in tune with Trump including Hungarian Prime Minister Viktor Orban and President Javier Milei of Argentina, the late pope’s home country.Trump also paid a brief visit to France after his election but before his inauguration for the reopening of Notre Dame cathedral. Macron brought him together with Zelensky on the sidelines.Trump’s first foreign trip was supposed to be to oil-rich Gulf Arab states, where he is hoping to see business opportunities and press for closer relations with Israel.He is scheduled to visit Saudi Arabia, Qatar and the United Arab Emirates from May 13.

La Suède appelle l’Iran à “immédiatement” libérer un détenu suédo-iranien

La ministre suédoise des Affaires étrangères a sommé vendredi l’Iran de libérer Ahmadreza Djalali, un universitaire irano-suédois condamné à mort et détenu à Téhéran depuis maintenant neuf ans.”Neuf années se sont écoulées depuis l’emprisonnement et la condamnation à mort d’Ahmadreza Djalali en Iran. (Il) est détenu dans des conditions très difficiles et son état de santé, déjà préoccupant, continue de se dégrader. Cela est extrêmement inquiétant”, a déclaré Maria Malmer Stenergard dans un communiqué.Cet universitaire a été condamné à mort en Iran en 2017 pour “espionnage” au profit d’Israël. Il a été arrêté en 2016 alors qu’il se rendait en Iran pour une conférence.”Le gouvernement suédois exige que l’Iran libère immédiatement Ahmadreza Djalali pour des raisons humanitaires, afin qu’il puisse retrouver sa famille. Je veux qu’Ahmadreza Djalali et ses proches sachent que mes efforts, ainsi que ceux du gouvernement suédois, pour obtenir sa libération se poursuivent avec la plus grande détermination”, a-t-elle encore dit. L’ambassade d’Iran en Suède avait été convoquée pour cette même raison le 7 mars 2025.Le 15 juin 2024, les Suédois Johan Floderus – un diplomate de l’UE emprisonné en Iran depuis avril 2022 – et Saeed Azizi – arrêté en novembre 2023 – ont été libérés par Téhéran en échange de Hamid Noury, 63 ans, ancien haut responsable de l’administration pénitentiaire iranienne qui purgeait une peine de prison à perpétuité en Suède.Mais M. Djalali n’a pas été inclus dans cet échange, une situation qu’il a depuis à plusieurs reprises dénoncé par le biais de son épouse vivant à Stockholm.Le gouvernement suédois assure avoir tout fait pour obtenir sa libération en même temps que les deux autres prisonniers, sans succès car Téhéran refuse de discuter de son cas, ne reconnaissant pas sa nationalité suédoise. L’Iran, qui détient plusieurs ressortissants occidentaux ou binationaux, est accusé par leurs proches, des ONG et des chancelleries occidentales de s’en servir comme monnaie d’échange.

Un tribunal nigérian confirme l’amende de 220 millions de dollars infligée à Meta

Un tribunal nigérian a rejeté vendredi l’appel de Meta contre une amende de 220 millions de dollars infligée l’année dernière par l’agence nationale de protection des consommateurs pour de nombreuses violations de données personnelles. La société mère de Facebook et WhatsApp devra également verser à la Commission fédérale de la concurrence et de la protection des consommateurs (FCCPC) 35.000 dollars supplémentaires pour couvrir les frais de son enquête initiale sur l’entreprise, a déclaré Ondaje Ijagwu, porte-parole de cette commission cité dans un communiqué.Le tribunal de la concurrence et de la protection des consommateurs a jugé que les multiples actions de WhatsApp et Meta, pour lesquelles la Commission a constaté des violations, avaient été correctement identifiées et que la Commission n’avait commis aucune erreur en formulant ces conclusions, a déclaré M. Ijagwu. Meta a jusqu’à fin juin pour payer l’amende, selon les médias locaux. Le Nigeria avait accusé Meta d’avoir violé les lois nationales sur la protection des données et les droits des consommateurs sur Facebook et WhatsApp.Le directeur général de la FCCPC, Adamu Abdullahi, a déclaré que les enquêtes menées en collaboration avec la Commission nigériane de protection des données entre mai 2021 et décembre 2023 ont révélé des “pratiques invasives à l’encontre des personnes concernées/consommateurs au Nigeria”.Il a accusé Meta de se livrer à des pratiques discriminatoires mais aussi d’abus de position dominante sur le marché, de partage de données de Nigérians sans autorisation et de les d’avoir privés du droit de déterminer comment leurs données étaient utilisées.”Nous sommes en désaccord avec cette décision et l’amende”, avait déclaré un porte-parole de WhatsApp dans un communiqué envoyé par mail après l’annonce de l’amende en juin 2024.Le Nigeria comptait en mars dernier quelque 164,3 millions d’abonnements à Internet, selon des chiffres publiés sur le site web de la Commission nationale des communications (CNC).Les plateformes de médias sociaux de Meta – WhatsApp, Facebook et Instagram – sont considérées comme les plus populaires dans le pays.La Commission européenne a annoncé en avril des sanctions financières contre les géants américains des technologies Apple et Meta (Facebook, Instagram) pour des infractions à la concurrence. Meta devra ainsi payer 200 millions d’euros pour avoir enfreint une règle encadrant l’usage des données personnelles.

Disgraced US ex-congressman Santos jailed for 7 years for fraud

Disgraced former Republican lawmaker George Santos, who was expelled from the US Congress for using stolen donor cash to bankroll a lavish lifestyle, was sentenced to seven years in prison Friday.Republican Santos, 36, had faced at least two years in prison and a maximum of 22 years after pleading guilty to wire fraud and identity theft for his elaborate grifting while a lawmaker.Judge Joanna Seybert in Federal District Court in Central Islip sentenced Santos to seven years and three months, a courts spokesman told AFP.In August 2024 judge Seybert ordered Santos to pay more than $370,000 in restitution which prosecutors say has gone unpaid.Well-wishers put their arms around Santos, who wore a charcoal suit and sunglasses, as he arrived at the courthouse for sentencing.Ahead of his sentencing, Santos suspended his Cameo account on which users had been able to pay to request custom videos.”I have disabled the ability to make new requests as I am unsure if I will be able to fulfill them in recent days,” he wrote on X.He has said that he has no plans to request a pardon from US President Donald Trump and is resigned to prison.Despite his guilty plea, federal prosecutors have insisted that Santos’s social media shows his claims of remorse “ring hollow.””As of this writing, despite years of actively courting media attention and capitalizing on his infamy, Santos has forfeited nothing of his ill-gotten gains and has not repaid one cent to any of the victims of his financial crimes,” prosecutors wrote.- Spectacular downfall -The downfall of the congressman from Long Island came after it was revealed he had fabricated almost his entire backstory including his education, religion and work history.Santos was elected to the US House of Representatives in 2022 and indicted the following year for stealing from campaign donors and engaging in credit card fraud, money laundering and identity theft.Santos used donor money for Botox treatments and the OnlyFans porn website, as well as luxury Italian goods and vacations to the Hamptons and Las Vegas, according to an investigation by a congressional ethics committee.He had been scheduled to go on trial on September 9 on some two dozen charges, but opted instead to enter a guilty plea to wire fraud and identity theft.Santos’s bizarre biographical fabrications included claiming to have worked for Goldman Sachs, being Jewish and having been a college volleyball star.He was ultimately doomed by the congressional probe that found overwhelming evidence of misconduct and accused him of seeking to “fraudulently exploit every aspect of his House candidacy.”Santos was expelled from the House in 2023, becoming only the third person to be ejected as a US lawmaker since the Civil War, a rebuke previously reserved for traitors and convicted criminals.In February 2024, voters in his suburban New York district picked Democrat Tom Suozzi to replace him.

La Bourse de Paris finit en hausse

La Bourse de Paris a fermé en hausse, gardant un oeil sur la guerre commerciale entre Washington et Pékin, tandis que la saison des résultats d’entreprises bat son plein.Le CAC 40 a pris 0,45% à 7.536,26 points, en hausse de 33,48 points. La veille, l’indice vedette français avait terminé en timide hausse de 0,27%, à 7.502,78 points.Sur l’ensemble de la semaine, il a gagné 3,44%.”Pour l’instant il n’y a aucune nouvelle tangible sur la guerre commerciale, les marchés profitent de l’accalmie”, explique à l’AFP Lionel Melka, gérant de Swann Capital. Les investisseurs ont apprécié ces derniers jours le ton plus conciliant de Donald Trump sur la guerre commerciale qu’il a lancée au début du mois.Dernier épisode en date: le président américain a affirmé qu’il s’est entretenu avec son homologue chinois Xi Jinping au téléphone au sujet des droits de douane, dans un entretien publié vendredi dans le magazine Time.Mais Donald Trump ne donne dans cette interview aucun détail sur l’appel, ne précisant ni sa date, ni son contenu. Et Pékin réfute mener toute négociation avec Washington.Les investisseurs attendent donc “de savoir si les négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine reprendront”, note Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB.”Un réel progrès pourrait encore mettre du temps à se concrétiser”, insiste Fawad Razaqzada de City Index.Côté obligataire, le taux d’intérêt de l’emprunt à dix ans français a atteint 3,18%, contre 3,16% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, a atteint 2,47%.Bons résultats pour Safran, Accord et Saint GobainEn attendant, “les résultats d’entreprises prennent progressivement le pas dans les préoccupations des investisseurs”, note Lionel Melka.La salve du jour a été bien accueillie à Paris.Le groupe de défense Safran a grimpé de 4,16% à 230,10 euros, en Bourse après avoir publié un chiffre d’affaires de 7,3 milliards d’euros au premier trimestre, supérieur aux attentes des analystes financiers et en hausse de 16,7% sur un an.Le titre du géant de l’hôtellerie Accor s’est lui envolé de 6,30% à 43,22 euros, les investisseurs saluant ses résultats publiés la veille. Le groupe a annoncé jeudi soir un chiffre d’affaires en hausse de 9,2% à 1,34 milliard d’euros au premier trimestre.Le groupe industriel Saint-Gobain a aussi bondi (+4,65% à 94,50 euros), après avoir annoncé des indicateurs “encourageants” pour la reprise du secteur du bâtiment en France, son marché historique, et enregistré une hausse de 3,2% de ses ventes au premier trimestre 2025.Edenred et Pluxee s’effondrentLes actions des deux spécialistes des tickets restaurant Pluxee (-8,76% à 19,05 euros) et Edenred (-16,78% à 26,53 euros) ont plongé à la Bourse de Paris. Selon la plateforme d’information financière Bloomberg, les deux groupes souffrent d’informations parues dans la presse brésilienne selon lesquelles le pays envisage de remplacer les tickets restaurant par un système de paiement instantané.