Stocks struggle as Trump’s new tariff sweep offsets earnings

Asian markets mostly fell Friday as Donald Trump announced tariffs on dozens of trading partners ahead of a self-imposed deadline, offsetting strong earnings from tech giants.With hours to go before the US president’s deadline for governments to make toll-averting deals, he unveiled a list of sweeping levies he had decided to impose upon those still in talks.However, he did provide a minor reprieve by saying the measures will take effect next Friday.Governments around the world have been scrambling to cut agreements with the White House since Trump unveiled his bombshell “Liberation Day” tariffs on April 2, which included 10 percent across the board and then targeted “reciprocal” ones.He then delayed implementation of the reciprocals until July 9, and then August 1, and next week.Some countries reached deals, including Japan, the European Union, Britain and recently South Korea, but most are yet to do so. China remains in talks with Washington to extend a fragile truce in place since May.For those in the crosshairs of the latest outburst, the measures range from 10 percent to 41 percent.Canada was singled out for a 35 percent hit, with Trump earlier hitting out at its failure to deal cross-border drugs issues and Ottawa’s plan to recognise a Palestinian state.Taiwan faces 20 percent “temporary” duties, with its President Lai Ching-te saying there was a possibility of reductions should an agreement be reached, while Cambodia welcomed a 19 percent rate as it was well down from the initial 36 percent initially threatened.Asian equities mostly fell as they contemplate the impact on the global economy.Tokyo, Hong Kong, Shanghai, Sydney, Wellington and Taipei were all down.Seoul dived more than three percent as the South Korean government considers higher taxes on corporations and stock investors to shore up revenue.There were gains in Singapore, Manila and Jakarta. “Overall, the tariffs are relatively expected for Asia,” said Lorraine Tan, Morningstar director of equity research in Asia.”The fact that the larger export countries such as Korea and Japan are at 15 percent and the Southeast Asian countries are at 19 percent is a fairly reasonable outcome especially after the initial April 2 shock. Hence we think the markets should shrug this news off.”The losses tracked a sell-off on Washington, where traders’ hopes for a September interest rate cut were dented by data showing the Federal Reserve preferred gauge of inflation rose more than expected last month and topped forecasts.The figures came a day after the central bank appeared guarded about the outlook, even as Trump puts pressure on boss Jerome Powell to reduce borrowing costs. “US interest rate traders have lowered the implied probability for a cut from the Fed in September… and as such, the central position is progressively leaning to the Fed keeping rates on hold in the September (policy) meeting,” Chris Weston of Pepperstone said.The tariff uncertainty overshadowed earnings from major tech titans this week that saw Apple on Thursday post double-digit quarterly revenue growth that beat expectations. And Amazon said quarterly profits jumped 35 percent as key major investments in AI technology pay off, though its outlook for the next three months disappointed.Google, Microsoft and Meta have also posted bumper results for the period.”Massive results seen by Microsoft and Meta further validate the use cases and unprecedented spending trajectory for the AI Revolution on both the enterprise and consumer fronts,” Wedbush tech analyst Dan Ives said in a note to investors.On currency markets the Taiwan dollar spiked above 30 to the greenback for the first time since June, while the yen remained under pressure as the Bank of Japan holds off hiking rates and Fed expectations sink.- Key figures at around 0300 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.4 percent at 40,9914.66 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: FLAT at 24,775.34Shanghai – Composite: FLAT at 3,573.01Euro/dollar: DOWN at $1.1412 from $1.1421 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3196 from $1.3208Dollar/yen: UP at 150.78 yen from 150.68 yenEuro/pound: UP at 86.49 pence from 86.43 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.1 percent at $69.26 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $71.65New York – Dow: DOWN 0.7 percent at 44,130.98 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 9,132.81 (close)

Nayib Bukele, le “dictateur cool” autoproclamé

Le président salvadorien Nayib Bukele, que le Parlement a autorisé jeudi à se représenter indéfiniment, jouit d’une immense popularité dans son pays autrefois parmi les dangereux du monde pour la guerre sans merci qu’il mène contre les gangs, et se présente avec ironie comme un “dictateur cool”.Une réforme constitutionnelle adoptée jeudi par le Parlement, contrôlé de façon écrasante par ses partisans, va permettre à M. Bukele, 44 ans, de briguer dès 2027 un troisième mandat, allongé à six ans au lieu de cinq, et de se représenter autant de fois qu’il le voudra par la suite.Elu une première fois en 2019, à l’âge de 37 ans, Nayib Bukele avait été reconduit en juin 2024 avec 85% des voix. La Cour suprême du Salvador, dominée par des juges proches du pouvoir, l’avait autorisé à briguer un second mandat, ce qui était en principe interdit par la Constitution.Abondamment présent sur les réseaux sociaux (7,6 millions d’abonnés sur X), cet homme aux traits fins et à la barbe soigneusement taillée, allié-clé du président américain Donald Trump, fait fi des conventions, délaissant chemise et cravate au profit de jeans, t-shirts et casquettes à l’envers.Avant de s’adresser à l’Assemblée générale des Nations unies en 2019, Bukele, col de chemise ouvert, avait demandé aux diplomates rassemblés de patienter pendant qu’il prenait un selfie souriant à la tribune.- Impitoyable -Goûtant peu la critique, il répond directement à ses détracteurs, usant de l’ironie lorsqu’il lui est reproché de bafouer les droits humains dans sa guerre contre les maras, les bandes criminelles qui terrorisaient le pays.Son statut sur le réseau social X a évolué de “dictateur du Salvador” à “dictateur le plus cool du monde”, puis aujourd’hui à “roi philosophe”.Malgré son goût pour la plaisanterie, Bukele sait se montrer impitoyable.Lorsque des gangs ont juré de tuer des gens au hasard en réponse à l’état d’urgence proclamé en 2022, il a simplement menacé de priver de nourriture les membres emprisonnés du Barrio 18 et du MS-13.Bukele est également têtu. Il a parié sur les cryptomonnaies, en faisant du Bitcoin la monnaie officielle du pays à côté du dollar, balayant les avertissements du FMI et de la Banque mondiale sur les risques de volatilité.Marié à Gabriela Rodriguez, psychologue et danseuse de ballet avec qui il a eu deux filles, Nayib Bukele, d’origine palestinienne, est né à San Salvador le 24 juillet 1981. A l’âge de 18 ans, il abandonne ses études de droit et rejoint l’entreprise de son père spécialisée dans le textile, les produits pharmaceutiques et la publicité.Il entre en politique en 2012 sous la bannière du parti de gauche FMLN, d’abord comme maire de Nuevo Cuscatlan, dans la banlieue de San Salvador, puis de la capitale elle-même. Exclu du FMLN en 2017, il crée rapidement son propre parti, Nuevas Ideas (“Idées nouvelles”) et gagne l’élection présidentielle de 2019 en promettant de lutter contre la corruption et l’impunité sous le slogan: “il y a de l’argent quand personne ne le vole”.Son grand fait d’armes présidentiel est l’état d’urgence imposé depuis mars 2022, qui autorise les arrestations sans mandat pour s’attaquer aux maras, et qui a fait plonger le taux d’homicides de 106 pour 100.000 habitants en 2015 à 1,9 en 2024, un niveau similaire à celui du Canada.Plus de 87.000 membres réels ou supposés des gangs ont été mis sous les verrous depuis le début de cette campagne musclée. Selon Human Rights Watch (HRW), au moins 108.000 personnes au total sont actuellement incarcérées au Salvador, soit 1,7% de la population de ce petit pays de six millions d’habitants.Le gouvernement salvadorien affirme que plus de 8.000 innocents ont été libérés, mais les défenseurs des droits humains soutiennent que des milliers d’autres croupissent encore en prison.Bukele est par ailleurs devenu un allié important de Donald Trump dans sa politique de lutte contre l’immigration illégale. Il a accueilli pendant plusieurs mois dans sa méga-prison pour membres des gangs – le Centre de confinement du terrorisme (Cecot) – 252 Vénézuéliens expulsés de façon expéditive par les Etats-Unis et qui ont ensuite pu retourner dans leur pays.Les organisations de défense des droits humains dénoncent des détentions arbitraires et des mauvais traitements dans le Cecot, où peuvent s’entasser 40.000 détenus. A quoi s’ajoute une vague de répression contre les défenseurs des droits humains et les détracteurs du pouvoir, qui a contraint des dizaines de journalistes et d’activistes humanitaires à l’exil.Ce à quoi M. Bukele avait répondu en juin: “je me fiche d’être taxé de dictateur. Je préfère être traité de dictateur que de voir des Salvadoriens se faire tuer dans les rues”.

Landslide-prone Nepal tests AI-powered warning system

Every morning, Nepali primary school teacher Bina Tamang steps outside her home and checks the rain gauge, part of an early warning system in one of the world’s most landslide-prone regions.Tamang contributes to an AI-powered early warning system that uses rainfall and ground movement data, local observations and satellite imagery to predict landslides up to weeks in advance, according to its developers at the University of Melbourne.From her home in Kimtang village in the hills of northwest Nepal, 29-year-old Tamang sends photos of the water level to experts in the capital Kathmandu, a five-hour drive to the south.”Our village is located in difficult terrain, and landslides are frequent here, like many villages in Nepal,” Tamang told AFP.Every year during the monsoon season, floods and landslides wreak havoc across South Asia, killing hundreds of people.Nepal is especially vulnerable due to unstable geology, shifting rainfall patterns and poorly planned development.As a mountainous country, it is already “highly prone” to landslides, said Rajendra Sharma, an early warning expert at the National Disaster Risk Reduction and Management Authority.”And climate change is fuelling them further. Shifting rainfall patterns, rain instead of snowfall in high altitudes and even increase in wildfires are triggering soil erosion,” Sharma told AFP.- Saving lives -Landslides killed more than 300 people last year and were responsible for 70 percent of monsoon-linked deaths, government data shows.Tamang knows the risks first hand.When she was just five years old, her family and dozens of others relocated after soil erosion threatened their village homes.They moved about a kilometre (0.6 miles) uphill, but a strong 2015 earthquake left the area even more unstable, prompting many families to flee again.”The villagers here have lived in fear,” Tamang said.”But I am hopeful that this new early warning system will help save lives.”The landslide forecasting platform was developed by Australian professor Antoinette Tordesillas with partners in Nepal, Britain and Italy.Its name, SAFE-RISCCS, is an acronym of a complex title — Spatiotemporal Analytics, Forecasting and Estimation of Risks from Climate Change Systems. “This is a low-cost but high-impact solution, one that’s both scientifically informed and locally owned,” Tordesillas told AFP.Professor Basanta Adhikari from Nepal’s Tribhuvan University, who is involved in the project, said that similar systems were already in use in several other countries, including the United States and China.”We are monitoring landslide-prone areas using the same principles that have been applied abroad, adapted to Nepal’s terrain,” he told AFP. “If the system performs well during this monsoon season, we can be confident that it will work in Nepal as well, despite the country’s complex Himalayan terrain.”In Nepal, it is being piloted in two high-risk areas: Kimtang in Nuwakot district and Jyotinagar in Dhading district.- Early warnings -Tamang’s data is handled by technical advisers like Sanjaya Devkota, who compares it against a threshold that might indicate a landslide. “We are still in a preliminary stage, but once we have a long dataset, the AI component will automatically generate a graphical view and alert us based on the rainfall forecast,” Devkota said. “Then we report to the community, that’s our plan.”  The experts have been collecting data for two months, but will need a data set spanning a year or two for proper forecasting, he added.Eventually, the system will deliver a continuously updated landslide risk map, helping decision makers and residents take preventive actions and make evacuation plans.The system “need not be difficult or resource-intensive, especially when it builds on the community’s deep local knowledge and active involvement”, Tordesillas said.Asia suffered more climate and weather-related hazards than any other region in 2023, according to UN data, with floods and storms the most deadly and costly.And while two-thirds of the region have early warning systems for disasters in place, many other vulnerable countries have little coverage.In the last decade, Nepal has made progress on flood preparedness, installing 200 sirens along major rivers and actively involving communities in warning efforts.  The system has helped reduce flooding deaths, said Binod Parajuli, a flood expert with the government’s hydrology department.”However, we have not been able to do the same for landslides because predicting them is much more complicated,” he said.”Such technologies are absolutely necessary if Nepal wants to reduce its monsoon toll.”

Trump met à jour ses surtaxes, le Canada et la Suisse durement touchés

Le président américain Donald Trump a signé le décret fixant le montant des nouvelles surtaxes douanières qui toucheront les produits de dizaines de pays, bousculant l’ordre économique mondial avec ces barrières commerciales particulièrement prohibitives pour le Canada et la Suisse.Certains pays d’Asie, qui redoutaient une facture plus lourde, ont accueilli malgré tout avec des oufs de soulagement vendredi ces nouveaux nouveaux droits de douane, qui s’ajouteront à ceux qui existaient avant le retour de M. Trump au pouvoir. La Maison Blanche, qui a l’ambition de “restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains”, a accordé un répit de quelques jours. Ces taxes sur les importations prendront effet le 7 août, et non le 1er août comme attendu initialement, pour permettre aux douanes de s’organiser pour la collecte, a indiqué un responsable de la Maison Blanche à la presse.Les Bourses asiatiques ont néanmoins reculé de concert vendredi après la publication des surtaxes.Celles-ci menacent, selon les experts, de freiner les échanges, d’augmenter les coûts des entreprises et les prix payés par les consommateurs et d’entraîner un ralentissement de l’économie mondiale.”Il n’y a pas doute: le décret et les accords commerciaux conclus ces derniers mois rompent avec les règles qui régissaient le commerce international depuis la Seconde Guerre mondiale”, a réagi Wendy Cutler, vice-présidente de l’Asia Society Policy Institute.Pour certains pays, pas de surprise. La surtaxe affichée dans le décret est celle obtenue après des mois de négociations avec Washington qui a cherché à obtenir d’eux le plus de concessions possibles, sans subir de représailles sur les exportations américaines.L’Union européenne (UE), le Japon ou la Corée du Sud voient ainsi leurs produits être taxés à hauteur de 15%, et le Royaume-Uni de 10%. L’UE a aussi obtenu une exemption pour des secteurs clés.- Sursis pour le Mexique -Pour d’autres, ce sera la douche froide, comme la Suisse, qui écope d’une surtaxe de 39%, bien davantage que ce qui lui avait été promis en avril (31%) alors que les autorités helvétiques misaient sur les négociations.Le Canada voit les droits de douane appliqués à ses produits passer de 25% à 35%, sauf s’ils sont couverts par l’accord de libre-échange entre les trois pays d’Amérique du Nord.Le Canada n’a pas été en mesure de coopérer afin de réduire le flot de fentanyl et autres drogues” entrant aux Etats-Unis, selon la Maison Blanche, qui reproche aussi à Ottawa d’avoir “pris des mesures de représailles contre les Etats-Unis”.La plus forte surtaxe concerne la Syrie (41%), suivie du Laos (40%).Plusieurs économies asiatiques, dépendantes du marché américain, ont exprimé vendredi leur satisfaction de voir que leurs exportations seront touchées par une surtaxe inférieure à ce que l’exécutif américain avait brandi au départ.C’est le cas de la Thaïlande, avec 19% contre 36% initialement, qui a salué un “succès majeur”. Ou encore du Cambodge (avec 19% également contre 49% initialement), qui a évoqué “la meilleure nouvelle possible”.Taïwan, dont les produits seront touchés par 20% de surtaxe, a dit de son côté espérer obtenir une baisse supplémentaire après avoir été menacé d’un montant supérieur en avril (32%).Au milieu des nombreuses annonces de la journée de jeudi aux Etats-Unis, un pays a échappé aux foudres douanières de Donald Trump. Le Mexique a obtenu un sursis de 90 jours avant une éventuelle augmentation de droits de douane.- Risque juridique -L’exécutif américain a en revanche puni le Brésil, plus tôt dans la semaine. Les produits brésiliens (hors exceptions) seront frappés par 50% de surtaxe douanière à l’entrée aux Etats-Unis. Donald Trump assume d’agir en représailles contre les poursuites visant l’ex-président Jair Bolsonaro, son allié d’extrême droite, accusé d’avoir tenté un coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection de 2022.Coïncidence du calendrier, une Cour d’appel fédérale a commencé jeudi à Washington à examiner un appel devant déterminer si Donald Trump a outrepassé ses pouvoirs constitutionnels en imposant ces surtaxes sans l’approbation du Congrès. Cela concerne les droits de douane universels, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas imposés à un secteur particulier comme l’automobile ou l’acier.L’avocat des plaignants, des petites entreprises ainsi qu’une dizaine d’Etats américains, a notamment dénoncé “un accaparement de pouvoir sans précédent de la part d’un président en 200 ans”.La Maison Blanche a déjà promis de saisir la Cour suprême si la décision lui était défavorable.

Trump met à jour ses surtaxes, le Canada et la Suisse durement touchés

Le président américain Donald Trump a signé le décret fixant le montant des nouvelles surtaxes douanières qui toucheront les produits de dizaines de pays, bousculant l’ordre économique mondial avec ces barrières commerciales particulièrement prohibitives pour le Canada et la Suisse.Certains pays d’Asie, qui redoutaient une facture plus lourde, ont accueilli malgré tout avec des oufs de soulagement vendredi ces nouveaux nouveaux droits de douane, qui s’ajouteront à ceux qui existaient avant le retour de M. Trump au pouvoir. La Maison Blanche, qui a l’ambition de “restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains”, a accordé un répit de quelques jours. Ces taxes sur les importations prendront effet le 7 août, et non le 1er août comme attendu initialement, pour permettre aux douanes de s’organiser pour la collecte, a indiqué un responsable de la Maison Blanche à la presse.Les Bourses asiatiques ont néanmoins reculé de concert vendredi après la publication des surtaxes.Celles-ci menacent, selon les experts, de freiner les échanges, d’augmenter les coûts des entreprises et les prix payés par les consommateurs et d’entraîner un ralentissement de l’économie mondiale.”Il n’y a pas doute: le décret et les accords commerciaux conclus ces derniers mois rompent avec les règles qui régissaient le commerce international depuis la Seconde Guerre mondiale”, a réagi Wendy Cutler, vice-présidente de l’Asia Society Policy Institute.Pour certains pays, pas de surprise. La surtaxe affichée dans le décret est celle obtenue après des mois de négociations avec Washington qui a cherché à obtenir d’eux le plus de concessions possibles, sans subir de représailles sur les exportations américaines.L’Union européenne (UE), le Japon ou la Corée du Sud voient ainsi leurs produits être taxés à hauteur de 15%, et le Royaume-Uni de 10%. L’UE a aussi obtenu une exemption pour des secteurs clés.- Sursis pour le Mexique -Pour d’autres, ce sera la douche froide, comme la Suisse, qui écope d’une surtaxe de 39%, bien davantage que ce qui lui avait été promis en avril (31%) alors que les autorités helvétiques misaient sur les négociations.Le Canada voit les droits de douane appliqués à ses produits passer de 25% à 35%, sauf s’ils sont couverts par l’accord de libre-échange entre les trois pays d’Amérique du Nord.Le Canada n’a pas été en mesure de coopérer afin de réduire le flot de fentanyl et autres drogues” entrant aux Etats-Unis, selon la Maison Blanche, qui reproche aussi à Ottawa d’avoir “pris des mesures de représailles contre les Etats-Unis”.La plus forte surtaxe concerne la Syrie (41%), suivie du Laos (40%).Plusieurs économies asiatiques, dépendantes du marché américain, ont exprimé vendredi leur satisfaction de voir que leurs exportations seront touchées par une surtaxe inférieure à ce que l’exécutif américain avait brandi au départ.C’est le cas de la Thaïlande, avec 19% contre 36% initialement, qui a salué un “succès majeur”. Ou encore du Cambodge (avec 19% également contre 49% initialement), qui a évoqué “la meilleure nouvelle possible”.Taïwan, dont les produits seront touchés par 20% de surtaxe, a dit de son côté espérer obtenir une baisse supplémentaire après avoir été menacé d’un montant supérieur en avril (32%).Au milieu des nombreuses annonces de la journée de jeudi aux Etats-Unis, un pays a échappé aux foudres douanières de Donald Trump. Le Mexique a obtenu un sursis de 90 jours avant une éventuelle augmentation de droits de douane.- Risque juridique -L’exécutif américain a en revanche puni le Brésil, plus tôt dans la semaine. Les produits brésiliens (hors exceptions) seront frappés par 50% de surtaxe douanière à l’entrée aux Etats-Unis. Donald Trump assume d’agir en représailles contre les poursuites visant l’ex-président Jair Bolsonaro, son allié d’extrême droite, accusé d’avoir tenté un coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection de 2022.Coïncidence du calendrier, une Cour d’appel fédérale a commencé jeudi à Washington à examiner un appel devant déterminer si Donald Trump a outrepassé ses pouvoirs constitutionnels en imposant ces surtaxes sans l’approbation du Congrès. Cela concerne les droits de douane universels, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas imposés à un secteur particulier comme l’automobile ou l’acier.L’avocat des plaignants, des petites entreprises ainsi qu’une dizaine d’Etats américains, a notamment dénoncé “un accaparement de pouvoir sans précédent de la part d’un président en 200 ans”.La Maison Blanche a déjà promis de saisir la Cour suprême si la décision lui était défavorable.

Trump met à jour ses surtaxes, le Canada et la Suisse durement touchés

Le président américain Donald Trump a signé le décret fixant le montant des nouvelles surtaxes douanières qui toucheront les produits de dizaines de pays, bousculant l’ordre économique mondial avec ces barrières commerciales particulièrement prohibitives pour le Canada et la Suisse.Certains pays d’Asie, qui redoutaient une facture plus lourde, ont accueilli malgré tout avec des oufs de soulagement vendredi ces nouveaux nouveaux droits de douane, qui s’ajouteront à ceux qui existaient avant le retour de M. Trump au pouvoir. La Maison Blanche, qui a l’ambition de “restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains”, a accordé un répit de quelques jours. Ces taxes sur les importations prendront effet le 7 août, et non le 1er août comme attendu initialement, pour permettre aux douanes de s’organiser pour la collecte, a indiqué un responsable de la Maison Blanche à la presse.Les Bourses asiatiques ont néanmoins reculé de concert vendredi après la publication des surtaxes.Celles-ci menacent, selon les experts, de freiner les échanges, d’augmenter les coûts des entreprises et les prix payés par les consommateurs et d’entraîner un ralentissement de l’économie mondiale.”Il n’y a pas doute: le décret et les accords commerciaux conclus ces derniers mois rompent avec les règles qui régissaient le commerce international depuis la Seconde Guerre mondiale”, a réagi Wendy Cutler, vice-présidente de l’Asia Society Policy Institute.Pour certains pays, pas de surprise. La surtaxe affichée dans le décret est celle obtenue après des mois de négociations avec Washington qui a cherché à obtenir d’eux le plus de concessions possibles, sans subir de représailles sur les exportations américaines.L’Union européenne (UE), le Japon ou la Corée du Sud voient ainsi leurs produits être taxés à hauteur de 15%, et le Royaume-Uni de 10%. L’UE a aussi obtenu une exemption pour des secteurs clés.- Sursis pour le Mexique -Pour d’autres, ce sera la douche froide, comme la Suisse, qui écope d’une surtaxe de 39%, bien davantage que ce qui lui avait été promis en avril (31%) alors que les autorités helvétiques misaient sur les négociations.Le Canada voit les droits de douane appliqués à ses produits passer de 25% à 35%, sauf s’ils sont couverts par l’accord de libre-échange entre les trois pays d’Amérique du Nord.Le Canada n’a pas été en mesure de coopérer afin de réduire le flot de fentanyl et autres drogues” entrant aux Etats-Unis, selon la Maison Blanche, qui reproche aussi à Ottawa d’avoir “pris des mesures de représailles contre les Etats-Unis”.La plus forte surtaxe concerne la Syrie (41%), suivie du Laos (40%).Plusieurs économies asiatiques, dépendantes du marché américain, ont exprimé vendredi leur satisfaction de voir que leurs exportations seront touchées par une surtaxe inférieure à ce que l’exécutif américain avait brandi au départ.C’est le cas de la Thaïlande, avec 19% contre 36% initialement, qui a salué un “succès majeur”. Ou encore du Cambodge (avec 19% également contre 49% initialement), qui a évoqué “la meilleure nouvelle possible”.Taïwan, dont les produits seront touchés par 20% de surtaxe, a dit de son côté espérer obtenir une baisse supplémentaire après avoir été menacé d’un montant supérieur en avril (32%).Au milieu des nombreuses annonces de la journée de jeudi aux Etats-Unis, un pays a échappé aux foudres douanières de Donald Trump. Le Mexique a obtenu un sursis de 90 jours avant une éventuelle augmentation de droits de douane.- Risque juridique -L’exécutif américain a en revanche puni le Brésil, plus tôt dans la semaine. Les produits brésiliens (hors exceptions) seront frappés par 50% de surtaxe douanière à l’entrée aux Etats-Unis. Donald Trump assume d’agir en représailles contre les poursuites visant l’ex-président Jair Bolsonaro, son allié d’extrême droite, accusé d’avoir tenté un coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection de 2022.Coïncidence du calendrier, une Cour d’appel fédérale a commencé jeudi à Washington à examiner un appel devant déterminer si Donald Trump a outrepassé ses pouvoirs constitutionnels en imposant ces surtaxes sans l’approbation du Congrès. Cela concerne les droits de douane universels, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas imposés à un secteur particulier comme l’automobile ou l’acier.L’avocat des plaignants, des petites entreprises ainsi qu’une dizaine d’Etats américains, a notamment dénoncé “un accaparement de pouvoir sans précédent de la part d’un président en 200 ans”.La Maison Blanche a déjà promis de saisir la Cour suprême si la décision lui était défavorable.

Trump orders tariffs on dozens of countries in push to reshape global trade

President Donald Trump ordered the reimposition of tariffs on dozens of trading partners Thursday — his cornerstone strategy for reshaping global trade to benefit the US economy.However, in a minor reprieve that opens the door to further negotiations, the White House said these measures will take effect in a week, not Friday as previously expected.The tariffs are a demonstration of raw economic power that Trump sees putting US exporters in a stronger position while encouraging domestic manufacturing by keeping out foreign imports.But the muscular approach has raised fears of inflation and other economic fallout in the world’s biggest economy.And with questions hanging over the effectiveness of bilateral trade deals already struck — including with the European Union and Japan — the outcome of Trump’s plan remained uncertain.Trump’s new measures in an executive order raises duties on nearly 70 economies, from a current 10 percent level imposed in April when he unleashed “reciprocal” tariffs citing unfair trade practices.The steeper levels, varying by trading partner, go as high as 41 percent.Trump also adjusted some tariff levels threatened in April, with Switzerland now facing a higher 39 percent duty and Thailand a lower 19 percent rate.The tariff on Taiwanese products was revised down to 20 percent, but its President Lai Ching-te vowed to seek an even lower level.Trump separately hiked tariffs on Canadian goods to 35 percent, though indicating in an NBC interview he was open to further talks. Canada and Mexico face a separate tariff regime. But exemptions remain for imports entering the United States under a North American trade pact.”No doubt about it — the executive order and related agreements concluded over the past few months tears up the trade rule book that has governed international trade since World War II,” said Wendy Cutler, senior vice president of the Asia Society Policy Institute.”Whether our partners can preserve it without the United states is an open question,” she added.- Frantic negotiations -The elevated duties come after Washington twice postponed their implementation amid a frantic series of negotiations, alongside announcements of new duties and deals with partners.Just Thursday, Trump announced he was delaying a tariff hike on Mexican products, keeping levels at 25 percent with existing exemptions. The 90-day postponement followed talks with his counterpart Claudia Sheinbaum.The 79-year-old Republican has made tariffs core to his protectionist brand of hard-right politics. On Thursday, he claimed that the US economy had “no chance of survival or success” without tariffs.But the latest salvo came amid legal challenges against Trump’s use of emergency economic powers. After a lower court said the president exceeded his authority, the US Court of Appeals heard arguments Thursday in cases against Trump’s blanket tariffs targeting different countries.While Trump has touted a surge in customs revenues this year, economists warn the duties could fuel inflation.Proponents of his policy argue their impact will be one-off, but analysts are awaiting further data to gauge for more persistent effects.- China question mark -Those who managed to strike deals with Washington to avert steeper threatened levies were Vietnam, Japan, Indonesia, the Philippines, South Korea and the EU.Britain also reached a pact with the United States, although it was not originally targeted by higher “reciprocal” tariffs.For Canada, transshipped goods to evade its 35 percent duty would face even higher levels, said a White House fact sheet. Its trade ties with Washington faced renewed threat after Prime Minister Mark Carney announced plans to recognize a Palestinian state at the UN General Assembly in September.Trump’s latest order however appeared to raise tariffs on several countries not initially targeted in April — to 15 percent — including Ecuador, Ghana and Iceland.Notably excluded from the drama was China, which faces an August 12 deadline instead, when duties could bounce back to higher levels.Washington and Beijing at one point brought tit-for-tat tariffs to triple-digit levels, but both countries have agreed to temporarily lower these duties and are working to extend their truce.