Trump to meet Japan PM as hopes grow for China deal

US President Donald Trump is set to meet Japan’s Prime Minister Sanae Takaichi on Tuesday, sitting down with the newly elected conservative leader ahead of high-stakes trade talks with China on a tour of Asia.Trump arrived in Tokyo on Monday for a visit sandwiched between a trip to Malaysia and a meeting in South Korea with Chinese counterpart Xi Jinping that could ease the bruising trade war between the world’s two biggest economies, sparked by sweeping US tariffs.Negotiators from Beijing and Washington have both confirmed a “framework” has been agreed.In Tokyo, in their first face-to-face meeting, Trump and Takaichi are expected to focus on security and trade between their allied countries.Takashi Ito, a 58-year-old Tokyo resident, said that “what’s important is finding some kind of middle ground” on trade.”Simply pushing to raise tariffs has already created various issues.”On security, long-pacifist Japan is adopting a more muscular military stance as relations with China worsen.Takaichi, a China hawk who last week became the first woman to serve as Japan’s prime minister, said her government would achieve its target of spending two percent of gross domestic product on defence this year — two years ahead of schedule.The United States, which has around 60,000 military personnel in Japan, wants Tokyo to spend even more, potentially matching the five percent of GDP pledged by NATO members in June.Yee Kuang Heng, a professor at the University of Tokyo’s Graduate School of Public Policy, told AFP that in a bid to “deflect US pressure” on Japan to boost defence spending, Takaichi has “preemptively” brought forward the target.Apart from his meeting with Takaichi, Trump is due to deliver a speech on Tuesday on the USS George Washington aircraft carrier, docked at the US naval base Yokosuka.He will also have dinner with business leaders, likely including the chairman of carmaker Toyota.- ‘Phenomenal’ -Most Japanese imports into the United States are subject to tariffs of 15 percent, less painful than the 25 percent first threatened but still contributing to a 24-percent slump in US-bound car exports in September in value terms year-on-year.The car industry accounts for around eight percent of jobs in Japan.Under the terms of a July trade deal shared by the White House, Japan is expected to invest $550 billion in the United States.Takaichi will be at pains to establish a good relationship with Trump, who had a close personal relationship with assassinated former premier Shinzo Abe.Trump has said he heard “phenomenal things” about Takaichi, “a great ally and friend of Shinzo Abe, who was my friend”.”I think she’s going to be great.”Media reports said Trump is expected to ink deals on critical minerals and shipbuilding, adding to a flurry of agreements signed in Malaysia, where the president kicked off his first Asia tour since returning to office.The greatest prize for Trump — and for global markets — remains a China trade deal.Trump is due to meet Xi on Thursday in South Korea for their first face-to-face talks since the 79-year-old Republican’s return to office in January.”I have a lot of respect for President Xi and we are going to, I think… come away with a deal,” Trump told reporters en route from Malaysia, where comments from US and Chinese negotiators raised hopes of an accord.Trump also indicated he was willing to extend his trip in order to meet North Korean leader Kim Jong Un, though no such meeting has been announced.

Cameroun: Paul Biya de nouveau réélu, son principal adversaire dénonce une “mascarade”

Le président camerounais Paul Biya, 92 ans et au pouvoir depuis 1982, a été réélu sans surprise avec 53,66% des voix, selon les résultats officiels publiés lundi, aussitôt contestés par son principal adversaire Issa Tchiroma Bakary qui a dénoncé une “mascarade”.La plupart des analystes s’attendaient à ce que Paul Biya, plus vieux chef d’État en …

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Un documentaire sur la carrière post-Beatles de Paul McCartney sortira en février 2026

Un documentaire sur la carrière solo de Paul McCartney après la séparation des Beatles sera disponible le 25 février 2026 sur la plateforme de streaming Amazon Prime, après une sortie limitée au cinéma, selon un communiqué publié lundi.Ce film, qui pourra être visionné dans 240 pays et territoires du monde, retrace avec des images d’archives …

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Macron veut lancer un débat sur les menaces d’internet et des réseaux pour la démocratie

Emmanuel Macron va lancer mardi un débat autour de l’impact des réseaux sociaux et d’internet sur la “déstructuration” du débat public et la démocratie, dans la perspective des prochaines élections, a annoncé lundi l’Elysée.”On assiste à une montée en puissance des réseaux sociaux où l’émotion négative est plus virale que l’émotion qui est elle-même plus …

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Engie va construire un parc solaire pour alimenter des centres de données de Meta aux Etats-Unis

Engie a signé un contrat de fourniture d’électricité (PPA) renouvelable avec Meta (Facebook, Instagram) aux Etats-Unis, où il installera un parc solaire de 600 MW destiné à alimenter les centres de données du géant de la tech.La capacité totale des contrats d’achat d’électricité renouvelable signés entre Engie et Meta atteint ainsi plus de 1,3 GW, …

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Erdogan signe avec Starmer un méga-contrat pour 20 Eurofighters

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a signé lundi un contrat pour 20 avions de combat Eurofighter Typhoon en recevant à Ankara le Premier ministre britannique Keir Starmer.Au côté de M. Starmer, le président Erdogan s’est félicité de cet accord, qui représente selon lui “un nouveau symbole” des relations stratégiques entre Ankara et Londres.Le ministère …

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Cérémonie pour Zyed et Bouna, 20 ans après: “chaque jeune de nos quartiers compte”

Autour d’un arbre planté devant leur collège, une cérémonie très recueillie a marqué lundi le 20e anniversaire de la mort des adolescents Zyed Benna et Bouna Traoré à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui avait déclenché en 2005 trois semaines d’émeutes urbaines à travers le pays. En silence, une centaine de personnes s’est réunie autour d’un ginkgo biloba, “symbole de résilience”, lorsque les premières pelletées de terre ont été jetées par les proches de Bouna.Le 27 octobre 2005, Zyed Benna, 17 ans, et Bouna Traoré, 15 ans, étaient morts électrocutés dans un transformateur EDF où ils avaient voulu se réfugier pour échapper à la police, paniqués, après une course-poursuite, bien qu’ils n’aient rien à se reprocher. L’annonce de leurs décès puis le fait que les autorités avaient d’abord nié la réalité de la course-poursuite et évoqué à tort une tentative de cambriolage sur un chantier, avaient servi de détonateurs à une révolte des banlieues d’une telle ampleur que le pays avait été placé sous état d’urgence. “Nous sommes là, ensemble, pour (…) que chaque jeune de nos quartiers sache qu’il a de la valeur, qu’il compte, qu’il mérite de vivre en paix, dans la dignité et le respect”, a déclaré le président de l’association Au-delà des mots, Samir Mihi, au lancement de la cérémonie.Devant son père pleurant doucement, le grand frère de Bouna, Siyakha Traoré, a évoqué affectueusement ces “deux gamins” dont les prénoms accollés sont devenus synonymes de “lutte contre les violences” et de “revendication de justice sociale”. “C’est tous ensemble qu’on fera peuple, c’est tous ensemble qu’on fera France”, a de son côté déclaré au micro le slameur Abd al Malik. “Régler cette problématique des quartiers populaires (…), c’est régler un problème de la France, faire en sorte que la France soit enfin à la hauteur d’elle-même”, a ajouté l’artiste, par ailleurs voix off d’une série documentaire consacrée au drame, “2005, Etat d’urgence”, diffusée prochainement sur France 5.- Ville métamorphosée -Les pères des deux adolescents, qui travaillèrent tout deux comme éboueurs à la Ville de Paris, avaient immigré de Tunisie et de Mauritanie. Zyed et Bouna y furent inhumés peu après le drame. Mais “ici à Clichy-sous-Bois, leur souvenir s’est transmis”, a souligné le maire DVG Olivier Klein qui a terminé son discours en disant “Zyed et Bouna, vous êtes en nous, vous êtes Clichy-sous-Bois, vous êtes la France”.Métamorphosée par des politiques publiques de rénovation urbaine, la ville ne se sent plus abandonnée de l’Etat comme il y a 20 ans, quand des collégiennes désabusées disaient à l’AFP après les émeutes: “maintenant, tout le monde sait qu’ici c’est pauvre et qu’il n’y a rien pour nous”. Reste ce sentiment exprimé pendant les révoltes par des banlieusards enfants d’immigrés: celui d’être souvent considérés comme Français de seconde zone, exposés aux discriminations latentes.Lycéenne de 14 ans rencontrée en marge de la cérémonie, Aïcha estime que “20 ans après, pas grand-chose n’a changé concernant les relations (des jeunes de banlieue) avec la police, pas forcément à Clichy mais en France: il y a des violences policières, je le vois dans les médias”. L’adolescente évoque aussi “les contrôles au faciès, les regards un peu appuyés de la part des policiers”.”A l’époque de la mort de Zyed et Bouna, on avait dit +plus jamais ça+, malheureusement il y en a d’autres qui sont partis”, dit à l’AFP Mohammed Mechmache, ancien président de l’association ACLefeu, qui évoque notamment l’affaire Nahel, 17 ans, tué par le tir d’un policier en 2023 à Nanterre, ce qui avait suscité de nouvelles émeutes. “Les quartiers font France”, ajoute-t-il, mais “si à chaque fois on les regarde comme un problème plutôt que de les regarder comme une solution, on s’éloigne du fameux vivre ensemble”.Sur X, le député LFI Eric Coquerel a estimé qu’en 20 ans, “ça a même empiré pour les quartiers : inégalités, discriminations, racisme, violences policières, d’autres morts”.Dans un long communiqué, Dominique de Villepin a lui rappelé qu’il était Premier ministre depuis cinq mois, lorsque “deux enfants de France” étaient “morts, victimes de la ségrégation et de l’abandon de la République”. “Vingt ans après, les mêmes fractures demeurent”, a-t-il estimé. 

Soudan: l’armée reconnaît sa défaite à el-Facher, l’ONU s’alarme d'”exactions”

Le chef de l’armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane, a reconnu lundi la défaite de ses troupes à el-Facher, où selon l’ONU, des rapports de terrain font état d’exactions depuis que les paramilitaires ont annoncé avoir pris cette ville clé de l’ouest du Soudan.Après 18 mois de siège, el-Facher était la dernière ville de la vaste région du Darfour encore hors du contrôle des Forces de soutien rapide (FSR), en guerre depuis avril 2023 contre l’armée. Silencieux depuis la victoire proclamée par ses anciens alliés, le général Burhane a reconnu lundi soir “le retrait de l’armée d’el-Facher vers un lieu plus sûr” en affirmant que son camp “se vengera” et se battra “jusqu’à purifier cette terre”, dans un discours télévisé.Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Volker Türk, a pointé la situation “extrêmement précaire” et “un risque croissant d'”atrocités motivées par des considérations ethniques”.Son bureau a reçu des rapports faisant état “d’exactions, notamment des exécutions sommaires” commis par les FSR, souligne un communiqué.Une vidéo publiée par des militants locaux et authentifiée par l’AFP montre un combattant connu pour exécuter des civils dans les régions contrôlées par les FSR, abattant d’une rafale à bout portant un groupe de civils désarmés assis sur le sol. Leur victoire confirmée, les FSR espèrent contrôler l’ensemble du Darfour, où existe déjà une administration parallèle défiant le pouvoir d’al-Burhane basé à Port-Soudan (est). Avec un risque accru de partition du pays, selon les experts.”Le niveau de souffrance que nous voyons au Soudan est intolérable”, a déclaré lundi le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, mettant en garde contre “une terrible escalade du conflit”.Des images diffusées sur la page Facebook du comité de résistance local –des militants pro-démocratie qui documentent le conflit– montrent des civils en fuite, des corps jonchant le sol près de voitures enflammées. L’AFP n’est pas en mesure de vérifier de source indépendante la situation sur le terrain.”Les milices et mercenaires sont dans tous les coins de rue pour tuer et voler”, écrit le groupe sous une vidéo montrant une femme morte. “Plusieurs membres des cuisines populaires et des bénévoles ont été tués”, ajoute-t-il.- “Black-out” -Les communications satellite Starlink, seul réseau encore opérationnel mais contrôlé par les FSR, ont été coupées, laissant la ville dans un “black-out médiatique”, selon le Syndicat des journalistes soudanais.Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est indigné contre l’attaque du seul hôpital encore partiellement opérationnel d’el-Facher. “Selon certaines informations, une infirmière a perdu la vie et trois autres soignants ont été blessés” dimanche, a écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus, lundi sur X.”Nous ne sommes pas en mesure d’acheminer l’aide humanitaire, ni de livrer des produits nutritionnels ou de soutenir les hôpitaux et les cliniques” de la ville, a déploré Denise Brown, coordinatrice humanitaire de l’ONU au Soudan, dans un briefing à New York.Selon l’ONU, plus d’un million de personnes ont fui la ville depuis le début de la guerre et les quelque 260.000 habitants d’el-Facher, dont la moitié sont des enfants, manquent de tout. Depuis dimanche, plus de 26.000 personnes ont fui les combats, majoritairement en périphérie de la ville, d’autres à Tawila, à 70 kilomètres à l’ouest, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Dans cette localité, les équipes de Médecins sans frontières (MSF) disent faire face à un afflux massif de blessés “arrivant d’el-Facher dans un hôpital déjà submergé”. Depuis dimanche soir, 130 ont été hospitalisées, dont 15 en urgence vitale”, précise MSF dans un communiqué.Le syndicat des journalistes a lui exprimé “sa profonde inquiétude pour la sécurité des confrères présents à el-Facher”.Les FSR ont affirmé avoir déployé des équipes à el-Facher pour “protéger les civils”, “enlever les mines”, “nettoyer la ville de ses débris” et “sécuriser les rues”.Les paramilitaires “ferment délibérément les yeux sur les comportements connus de leurs éléments qui pratiquent des exécutions collectives contre les civils et les prisonniers”, a déclaré le collectif des Avocats de l’urgence, dénonçant “un comportement systématique qui s’apparente à des crimes de guerre”.