Kim Kardashian et les “papys braqueurs”: le procès du retentissant braquage s’est ouvert à Paris

Des “papys braqueurs” sur le banc des accusés: le procès du braquage à 9 millions d’euros de Kim Kardashian, dans sa chambre d’hôtel en pleine Fashion week en 2016, s’est ouvert lundi devant la cour d’assises de Paris, en l’absence de la reine des influenceuses, qui viendra témoigner plus tard.La première journée était consacrée à l’organisation: tirage au sort des jurés, planning des quatre semaines de procès, résumé des faits, identité des accusés, appel des parties civiles…Dans le box réservé à ces dernières, pas de star aujourd’hui: “Kimberly Kardashian” comme dit le président David De Pas, a fait savoir qu’elle viendrait au procès, mais uniquement pour son audition, prévue le 13 mai.Ils sont 10 à comparaître (neuf hommes et une femme), tous désormais libres après avoir fait de la détention provisoire et donc assis à côté de leurs avocats, dans le prétoire de la petite salle d’audience remplie à bloc.Beaucoup des accusés au casier judiciaire souvent déjà bien rempli ont autour de 70 ans. C’est inhabituel et ça se voit vite: par leurs cheveux blancs, grisonnants ou absents, et les dispositions particulières prises par la cour.Pour Aomar Ait Khedache, dit “Omar le vieux” (69 ans la semaine prochaine), arrivé appuyé sur une canne, qui n’entend plus et ne peut plus parler, des sténotypistes retranscrivent l’audience en direct sur un écran d’ordinateur placé devant lui. Il répond en écrivant à la main sous un petit rétroprojecteur reproduisant ses mots à l’écran de la salle. Parfois il lève simplement le pouce pour dire oui.A Didier Dubreucq, dit “Yeux bleus”, larges épaules, chauve, tête d’ancien boxeur qu’il est, la cour indique qu’il pourra s’absenter pour sa chimiothérapie en cours. L’accusé répond placide qu’il fera en sorte “d’être là malgré tout”.Et au bout d’une heure, l’un d’eux demande à se lever pour une envie pressante. “Il y a de mémoire trois accusés dans cette situation” qui pourront sortir autant que nécessaire, indique le président.- “Fantasme” -Sur les bancs des accusés on trouve encore Christiane Glotin (78 ans), toute petite femme chic, Yunice Abbas (71 ans), qui a hâte de présenter ses excuses à Kim Kardashian selon sa défense. Parmi les plus jeunes: Gary Madar (35 ans), frère du chauffeur de Kim Kardashian et qui aurait donné le tuyau aux autres – il nie. Et Harminy Ait Khedache (37 ans), qui a reconnu avoir conduit son père et d’autres près de l’hôtel de Kim Kardashian mais sans avoir été mis au courant du braquage, jure-t-il.Deux accusés, enfin, ne seront finalement pas jugés. L’un d’eux est décédé à 72 ans en mars, et le doyen (80 ans) souffre de la maladie d’Alzheimer et n’est pas apte à comparaître.Faute de Kim Kardashian en ce premier jour de procès ultra-médiatique, les près de 400 journalistes accrédités (dont un quart d’étrangers) n’ont pas tous fait le déplacement, mais le couloir de dizaines de mètres réservé aux caméras dans une des galeries de l’historique palais de justice sur l’île de la Cité est tout de même bien rempli.En passant devant, l’un des avocats de la défense, Me Joseph Hazan, espère qu’après “l’emballement médiatique” viendra désormais le temps des “débats judiciaires calmes, apaisés”, et appelle à sortir “du fantasme de cette affaire” pour “en faire un dossier comme un autre”.- Le “ring” -Cette nuit d’octobre 2016, il est près de 03H00 du matin quand deux hommes encagoulés font irruption arme au poing dans la chambre de la star américaine. Elle hurle. Eux, avec un fort accent français dira-t-elle, lui réclament son “ring”.Le “ring”, c’est sa bague de fiançailles offerte par le rappeur Kanye West, évaluée à quatre millions de dollars (3,5 millions d’euros), que Kim Kardashian, alors 35 ans, exhibe sur les réseaux sociaux comme le reste de sa vie.Un énorme diamant, une célébrité qui descend toujours au même hôtel discret mais peu sécurisé, le No Address, et dévoile en temps réel où elle se trouve: la tentation était trop forte pour les “papys braqueurs”, comme la presse les a surnommés.Montant du butin: neuf millions d’euros, soit le plus gros vol d’un particulier depuis 20 ans en France.Seul un collier perdu dans la rue lors de la fuite des braqueurs a été retrouvé. L’or aurait été fondu et les enquêteurs, qui ont tout de même saisi des centaines de milliers d’euros chez les suspects arrêtés trois mois après le braquage, pensent qu’une grande partie du butin a été écoulée en Belgique.Le braquage n’a duré qu’une dizaine de minutes – mais traumatisera Kim Kardashian. Ainsi que le réceptionniste Abderrahmane Ouatiki, forcé à accompagner les braqueurs et victime oubliée de l’affaire.”Il l’a vue comme une femme, non pas comme une star, comme une mère qui avait peur de ne plus revoir ses enfants”, affirme aux journalistes son avocat Henri de Beauregard.Avant de suspendre l’audience pour la journée, le président demande à chacun s’il reconnait les faits reprochés. “NON”, écrit sur sa feuille de papier Aomar Ait Khedadche, qui a admis avoir ligoté la vedette mais pas l’organisation du braquage. La plupart contestent également, sauf Yunice Abbas. “J’ai participé”, dit-il, mais “enlèvement et séquestration c’est pas dans mon vocabulaire, je fais pas ça”. 

Kim Kardashian et les “papys braqueurs”: le procès du retentissant braquage s’est ouvert à Paris

Des “papys braqueurs” sur le banc des accusés: le procès du braquage à 9 millions d’euros de Kim Kardashian, dans sa chambre d’hôtel en pleine Fashion week en 2016, s’est ouvert lundi devant la cour d’assises de Paris, en l’absence de la reine des influenceuses, qui viendra témoigner plus tard.La première journée était consacrée à l’organisation: tirage au sort des jurés, planning des quatre semaines de procès, résumé des faits, identité des accusés, appel des parties civiles…Dans le box réservé à ces dernières, pas de star aujourd’hui: “Kimberly Kardashian” comme dit le président David De Pas, a fait savoir qu’elle viendrait au procès, mais uniquement pour son audition, prévue le 13 mai.Ils sont 10 à comparaître (neuf hommes et une femme), tous désormais libres après avoir fait de la détention provisoire et donc assis à côté de leurs avocats, dans le prétoire de la petite salle d’audience remplie à bloc.Beaucoup des accusés au casier judiciaire souvent déjà bien rempli ont autour de 70 ans. C’est inhabituel et ça se voit vite: par leurs cheveux blancs, grisonnants ou absents, et les dispositions particulières prises par la cour.Pour Aomar Ait Khedache, dit “Omar le vieux” (69 ans la semaine prochaine), arrivé appuyé sur une canne, qui n’entend plus et ne peut plus parler, des sténotypistes retranscrivent l’audience en direct sur un écran d’ordinateur placé devant lui. Il répond en écrivant à la main sous un petit rétroprojecteur reproduisant ses mots à l’écran de la salle. Parfois il lève simplement le pouce pour dire oui.A Didier Dubreucq, dit “Yeux bleus”, larges épaules, chauve, tête d’ancien boxeur qu’il est, la cour indique qu’il pourra s’absenter pour sa chimiothérapie en cours. L’accusé répond placide qu’il fera en sorte “d’être là malgré tout”.Et au bout d’une heure, l’un d’eux demande à se lever pour une envie pressante. “Il y a de mémoire trois accusés dans cette situation” qui pourront sortir autant que nécessaire, indique le président.- “Fantasme” -Sur les bancs des accusés on trouve encore Christiane Glotin (78 ans), toute petite femme chic, Yunice Abbas (71 ans), qui a hâte de présenter ses excuses à Kim Kardashian selon sa défense. Parmi les plus jeunes: Gary Madar (35 ans), frère du chauffeur de Kim Kardashian et qui aurait donné le tuyau aux autres – il nie. Et Harminy Ait Khedache (37 ans), qui a reconnu avoir conduit son père et d’autres près de l’hôtel de Kim Kardashian mais sans avoir été mis au courant du braquage, jure-t-il.Deux accusés, enfin, ne seront finalement pas jugés. L’un d’eux est décédé à 72 ans en mars, et le doyen (80 ans) souffre de la maladie d’Alzheimer et n’est pas apte à comparaître.Faute de Kim Kardashian en ce premier jour de procès ultra-médiatique, les près de 400 journalistes accrédités (dont un quart d’étrangers) n’ont pas tous fait le déplacement, mais le couloir de dizaines de mètres réservé aux caméras dans une des galeries de l’historique palais de justice sur l’île de la Cité est tout de même bien rempli.En passant devant, l’un des avocats de la défense, Me Joseph Hazan, espère qu’après “l’emballement médiatique” viendra désormais le temps des “débats judiciaires calmes, apaisés”, et appelle à sortir “du fantasme de cette affaire” pour “en faire un dossier comme un autre”.- Le “ring” -Cette nuit d’octobre 2016, il est près de 03H00 du matin quand deux hommes encagoulés font irruption arme au poing dans la chambre de la star américaine. Elle hurle. Eux, avec un fort accent français dira-t-elle, lui réclament son “ring”.Le “ring”, c’est sa bague de fiançailles offerte par le rappeur Kanye West, évaluée à quatre millions de dollars (3,5 millions d’euros), que Kim Kardashian, alors 35 ans, exhibe sur les réseaux sociaux comme le reste de sa vie.Un énorme diamant, une célébrité qui descend toujours au même hôtel discret mais peu sécurisé, le No Address, et dévoile en temps réel où elle se trouve: la tentation était trop forte pour les “papys braqueurs”, comme la presse les a surnommés.Montant du butin: neuf millions d’euros, soit le plus gros vol d’un particulier depuis 20 ans en France.Seul un collier perdu dans la rue lors de la fuite des braqueurs a été retrouvé. L’or aurait été fondu et les enquêteurs, qui ont tout de même saisi des centaines de milliers d’euros chez les suspects arrêtés trois mois après le braquage, pensent qu’une grande partie du butin a été écoulée en Belgique.Le braquage n’a duré qu’une dizaine de minutes – mais traumatisera Kim Kardashian. Ainsi que le réceptionniste Abderrahmane Ouatiki, forcé à accompagner les braqueurs et victime oubliée de l’affaire.”Il l’a vue comme une femme, non pas comme une star, comme une mère qui avait peur de ne plus revoir ses enfants”, affirme aux journalistes son avocat Henri de Beauregard.Avant de suspendre l’audience pour la journée, le président demande à chacun s’il reconnait les faits reprochés. “NON”, écrit sur sa feuille de papier Aomar Ait Khedadche, qui a admis avoir ligoté la vedette mais pas l’organisation du braquage. La plupart contestent également, sauf Yunice Abbas. “J’ai participé”, dit-il, mais “enlèvement et séquestration c’est pas dans mon vocabulaire, je fais pas ça”. 

Le conclave chargé d’élire le nouveau pape débutera le 7 mai

Une semaine après la mort du pape François, les cardinaux ont fixé au 7 mai la date du début du conclave, chargé de lui élire un successeur, tout en soulignant que la question des abus sexuels était l’un des “défis” qui attendent le futur chef des 1,4 milliard de catholiques.L’annonce de la date du conclave a été faite lundi par le Vatican au terme d’une cinquième “congrégation générale”, soit une réunion préparatoire privée, à laquelle ont pris part environ 180 cardinaux, dont plus de 100 cardinaux électeurs.Ils y ont notamment évoqué “les qualités” du futur pape pour répondre aux “défis” auxquels l’Eglise est confrontée, parmi lesquels “l’évangélisation, le rapport avec les autres confessions, la question des abus (sexuels)”.”Nous nous félicitons que les cardinaux aient reconnu que mettre fin à la crise des abus soit une priorité du prochain pape”, a déclaré à l’AFP la militante Anne Barrett Doyle, de l’ONG américaine BishopAccountability, rappelant que “l’Eglise mondiale, avec ses paroisses, écoles, hôpitaux et orphelinats, s’occupe de dizaines de millions d’enfants”.”Leur sécurité est en jeu, tout comme l’autorité morale de l’Eglise”, a-t-elle insisté.- “Urbi et orbi” -Le conclave sera présidé par le cardinal italien Pietro Parolin, ex-numéro deux du Vatican, donné parmi les favoris pour succéder au pape François. Les cardinaux pouvant élire un successeur au jésuite argentin, décédé le 21 avril à 88 ans, sont au nombre record de 135 – soit ceux âgés de moins de 80 ans -, mais le Vatican n’a jusqu’ici pas confirmé s’ils seront tous présents au conclave. Le cardinal italien Angelo Becciu, condamné fin 2023 par un tribunal du Vatican dans un vaste procès pour fraude financière, et qui s’était vu retirer par le pape François les prérogatives accompagnant son titre de cardinal, aurait renoncé à participer au conclave, selon le quotidien Il Tempo. Il n’était pas comptabilisé comme électeur dans les statistiques officielles du Saint-Siège.Le 7 mai au matin, les cardinaux prendront part à une messe solennelle dans la basilique Saint-Pierre. Après quoi, au cours de l’après-midi, les électeurs rejoindront la chapelle Sixtine.Le scrutin, organisé dans le plus grand secret, prévoit ensuite quatre votes quotidiens, deux le matin et deux l’après-midi. Les deux derniers conclaves, en 2005 lors duquel Benoît XVI avait été élu, et en 2013 pour le pape François, avaient duré deux jours.D’ici le début du conclave, tous les cardinaux continueront de se réunir à huis clos en “congrégations générales” pour échanger sur le profil du futur pape et les priorités pour l’avenir de l’Eglise catholique.Les deux tiers des voix des votants sont nécessaires pour désigner un pape, dont le nom sera annoncé “urbi et orbi”, autrement dit à la ville de Rome et au monde entier, à l’issue du conclave.- “Continuité” et “changement” -Si plusieurs cardinaux sont présentés comme favoris (“papabili”) par la presse italienne et internationale, ce conclave s’annonce particulièrement ouvert.Pour John L. Allen Jr, rédacteur en chef du journal catholique en ligne Crux et auteur de nombreux ouvrages sur le Vatican, les cardinaux, même s’ils se connaissent mal, auront toutefois à coeur de ne pas faire durer les débats, afin d’offrir l’image d’une Eglise unie.Samedi, plus de 400.000 personnes ont honoré la mémoire du premier pape sud-américain de l’Histoire, que ce soit lors de la messe place Saint-Pierre au Vatican – en présence de dizaines de chefs d’Etat – ou au passage de son cortège funèbre dans les rues de Rome. Pour les experts, la capacité du futur pape à unir l’Eglise dans un contexte géopolitique de plus en plus fracturé pourrait être un élément décisif, plus que sa nationalité.Si François – qui a choisi 80% de ceux qui éliront son successeur, en donnant davantage de poids à l’Afrique et à l’Asie – a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler, rien ne dit que le prochain souverain pontife s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts.John L. Allen Jr prédit “un mélange de continuité et de changement”.Sur la place Saint-Pierre, l’espoir d’une continuité avec le pontificat du pape François est très fort parmi les fidèles.”Avec tout ce qu’il a fait, je pense que la continuité serait la meilleure chose pour l’Église en général”, souligne Riccardo Bernardinello, maire de la commune italienne de Castelbaldo.Emanuele Colarossi, un étudiant italien, espère aussi “que l’on nommera un pape qui suivra la voie de François” mais il aimerait “un pape noir”.Emilia Greco, retraitée italienne, aspire pour sa part à ce que toutes les portes ouvertes par François “à l’espoir, aux plus petits, aux pauvres” ne se referment pas, mais soient au contraire “élargies”.Le pape François était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public qui lui-même contrastait avec le charismatique, sportif et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.bur-cmk-jra-apo/jra/cm

Jeff Bezos lance à son tour sa constellation satellitaire

L’entreprise Amazon du richissime Jeff Bezos s’apprête à lancer lundi les premiers satellites de sa constellation Kuiper, qui vise à proposer une connexion internet très haut débit depuis l’espace et concurrencer le géant Starlink d’un autre multimilliardaire, Elon Musk.Avec plusieurs années de retard sur son rival, le géant américain de la vente en ligne va envoyer à plusieurs centaines de kilomètres au-dessus de la Terre les 27 premiers satellites de ce réseau censé en compter à terme plus de 3.200.Le lancement sera opéré à partir de 19H00 locales (23H00 GMT) à Cap Canaveral (Floride) par une fusée Atlas V du groupe United Launch Alliance (ULA), qui regroupe Boeing et Lockheed Martin.Les engins acheminés dans l’espace poseront les jalons du “Projet Kuiper”, une infrastructure aux enjeux à la fois commerciaux, technologiques et géopolitiques.Amazon, qui y a investi plus de 10 milliards de dollars, ambitionne de proposer grâce à ce maillage de satellites un accès internet à très haut débit depuis tous les points du globe, y compris des zones reculées et des terrains de guerre ou sinistrés.Le service devrait être mis en route courant 2025. Son coût est encore inconnu mais devrait toutefois être “accessible”, selon Amazon, qui veut conserver la recette qui a fait son succès: les prix cassés.- Longueur d’avance -Cette promesse qui n’est pas sans rappeler celle d’Elon Musk. Avec sa constellation Starlink, l’homme le plus riche du monde domine le marché en plein essor de l’internet par satellites et dispose d’une bonne longueur d’avance, comme dans le domaine des fusées où Jeff Bezos et lui se font concurrence.Mis en route il y a déjà plusieurs années, Starlink a réussi dans la nuit de dimanche à lundi son 250e lancement et dispose de plus de 6.750 satellites en orbite.Ses services ont notamment été déployés sur des terrains touchés par des catastrophes naturelles, comme en septembre 2023 lors d’un séisme au Maroc, en janvier cette année après les incendies à Los Angeles mais aussi sur le front en Ukraine.Contrairement aux services de télécommunication satellitaire traditionnels, qui reposent sur des engins moins nombreux mais plus grands et situés à plus de 35.000 km de la Terre, ceux proposés par Elon Musk et bientôt Jeff Bezos fonctionnent en orbite basse, ce qui leur permet des échanges de données bien plus rapides.Leur architecture -des satellites communiquant au sol avec de petites antennes mobiles- permet aussi de couvrir des zones où “le coût, la complexité et la géographie” rendent “difficile l’installation de solutions de connectivité traditionnelles basées au sol”, explique Amazon.- Souveraineté -Afin de rattraper son retard sur la concurrence, Jeff Bezos compte déployer à marche forcée le reste de sa constellation dans les prochains mois et années, avec plus 80 vols commandés auprès de diverses entreprises spatiales dont ULA et Arianespace, mais aussi Blue Origin, sa propre société, et même SpaceX, celle d’Elon Musk.Ces milliers de satellites seront progressivement répartis sur l’orbite terrestre basse, un espace déjà occupé par les engins de Starlink et ceux d’un nombre grandissant d’acteurs, dont l’opérateur européen Eutelsat, qui a fusionné en 2023 avec OneWeb, ou encore la Chine avec sa constellation Guowang.Une concurrence amenée à croître et qui présente nombre d’enjeux, notamment en matière de sécurité. Cette multitude d’engins fait ainsi craindre un encombrement de l’orbite terrestre basse et de possibles collisions, mais aussi des perturbations des observations astronomiques.Elle soulève également des questions de souveraineté. En la matière, le rôle politique accru joué par Elon Musk, devenu premier conseiller de Donald Trump, a récemment relancé les débats sur la nécessité de ne pas laisser l’espace aux seules mains d’acteurs privés.

Syria group says military chief arrested in UAE

Syrian armed group Jaish al-Islam said its leader was arrested upon arrival at Dubai airport several days ago as supporters gathered in Damascus to demand his release.Since 2015, Issam Buwaydani has been head of Jaish al-Islam, a group that fought against the now-ousted ruler Bashar al-Assad and once controlled the Eastern Ghouta area near Damascus.After Syria’s new authorities announced the dissolution of armed groups following Assad’s December overthrow, Jaish al-Islam was integrated into the new Syrian forces and Buwaydani became a defence ministry official. Two sources close to Buwaydani told AFP that he had been arrested Thursday at Dubai airport as he was leaving the United Arab Emirates.Requesting anonymity because the matter is sensitive, they said he had entered the UAE on a Turkish passport.”We do not know the reasons for his arrest,” one of the sources said, adding that Buwaydani was on a private visit to the Gulf country.”The Syrian government has been in contact with the Emirates” but has not received a response, the source added.Jaish al-Islam’s chief military spokesman Hamza Bayraqdar on messaging app Telegram appealed for “the immediate and unconditional release” of Buwaydani, calling him “one of the symbols of the Syrian revolution”.The UAE has not confirmed Buwaydani’s arrest.Earlier this month the Emirates welcomed Syria’s interim President Ahmed al-Sharaa for his first official visit to the country.Sharaa’s Islamist group Hayat Tahrir al-Sham (HTS) led the coalition that ousted Assad on December 8.Several dozen people gathered in Damascus’ Umayyad Square on Monday to demand Buwaydani’s release, urging their government to intervene in the matter.”I am demonstrating here to send a message to the UAE and to the new Syrian government, and specifically to the foreign minister, to demand the release of the heroic leader Issam Buwaydani,” Abu Khaled Nassif, one of the protesters, told AFP.Buwaydani took over Jaish al-Islam after the killing of its founder, Zahran Alloush, in 2015.Activists have blamed Jaish al-Islam for the December 2013 kidnapping of four human rights activists including Syrian lawyer and journalist Razan Zeitouneh.The group, which withdrew to northwest Syria after Assad’s forces retook the Ghouta area, has denied the allegations.Since Assad’s overthrow, Buwaydani has appeared next to Sharaa on several occasions.Former Jaish al-Islam member Majdi Nema goes on trial in France this week for alleged involvement in war crimes in Syria between 2013 and 2016.