Fragile cessez-le-feu entre l’Iran et Israël après 12 jours de guerre

Un fragile cessez-le-feu est entré en vigueur mardi entre l’Iran et Israël, après une guerre de 12 jours et des frappes aériennes américaines contre les installations nucléaires de la République islamique.Le président américain Donald Trump a affirmé que cette trêve était “désormais en vigueur”, après avoir accusé les deux pays, principalement Israël, de l’avoir violé et demandé à son indéfectible allié de ne “pas lâcher” de nouvelles bombes sur l’Iran.Les deux ennemis jurés ont promis qu’ils “riposteraient” à toute violation de la trêve. En Israël, aucune alerte n’a cependant été signalée depuis 07H45 GMT et, en Iran, l’armée a rapporté pour la dernière fois des attaques israéliennes à 05H30 GMT.Israël avait annoncé mardi matin avoir accepté la proposition américaine de cessez-le-feu et affirmé que “tous les objectifs” de la guerre, déclenchée dans le but affiché de neutraliser le programme nucléaire iranien, avaient été atteints.Téhéran, en criant “victoire”, a affirmé avoir forcé son ennemi à “cesser unilatéralement” la guerre et prévenu que l’Iran restait “en alerte”.Son président Massoud Pezeshkian s’est engagé à ce qu’il respecte le cessez-le-feu, mais à la condition qu’Israël fasse de même.- “Véritable cessez-le-feu”-La Chine, alliée de l’Iran dont elle importe son pétrole, a dit le soutenir pour parvenir à un “véritable cessez-le-feu”.Israël avait attaqué l’Iran par les airs le 13 juin, accusant une nouvelle fois Téhéran de vouloir se doter de l’arme atomique. La République islamique, qui dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil, a riposté en multipliant les tirs de missiles et de drones sur Israël.Mardi matin, les sirènes ont une nouvelle fois retenti dans le nord d’Israël. Téhéran a démenti avoir tiré des missiles, bien qu’une source militaire israélienne ait déclaré à l’AFP que deux de ces armes avaient été interceptées.Israël va “riposter avec force à la violation du cessez-le-feu par l’Iran”, a prévenu son ministre de la Défense Israël Katz. Mais le pays a assuré ensuite s’être “retenu” de frapper l’Iran après une discussion entre Donald Trump et le Premier ministre Benjamin Netanyahu.- “Fin officielle” de la guerre -Dans la nuit, Donald Trump avait annoncé que les deux pays avaient accepté un cessez-le-feu “complet et total” qui devait déboucher sur “la fin officielle” du conflit. Le Qatar a affirmé avoir “persuadé l’Iran” d’accepter un cessez-le-feu et exhorté Washington et Téhéran à reprendre leurs pourparlers sur le nucléaire.  Les appels au respect de la trêve se sont multipliés à travers le monde. Paris et Berlin, tout comme l’opposition israélienne, ont aussi appelé à la fin de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas palestinien, en parallèle au cessez-le-feu avec l’Iran.- “Tout le monde est fatigué” -Avant l’annonce du cessez-le-feu, quatre personnes, selon les secours, ont toutefois été tuées à Beersheva, dans le sud d’Israël, par un tir de missile iranien qui a détruit un immeuble.Tammy Shel, une habitante de Tel-Aviv, a dit mettre tous ses espoirs dans un cessez-le-feu. “Je l’espère vraiment. Tout le monde est fatigué. Nous voulons juste avoir l’esprit en paix. Pour nous, pour les Iraniens, pour les Palestiniens, pour tout le monde dans la région”, a-t-elle confié à l’AFP.  Dans le nord de l’Iran, une frappe a fait neuf morts et détruit quatre immeubles, selon l’agence Fars, là aussi avant le début du cessez-le-feu.  Un scientifique lié au nucléaire a également été tué par une frappe israélienne, selon un média d’Etat.Dans la nuit, une série d’explosions avait secoué Téhéran, selon des journalistes de l’AFP, parmi les plus violentes dans la capitale depuis le début de la guerre.En Iran, la guerre a fait au moins 610 morts et plus de 4.700 blessés, selon un bilan officiel qui ne recense que les victimes civiles. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 28 morts, selon les autorités.  Depuis le 13 juin, Israël a bombardé des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens, tuant les plus hauts gradés du pays ainsi que des scientifiques du nucléaire.Donald Trump avait appelé lundi soir les deux belligérants à pays à “avancer vers la paix”, après des tirs iraniens sur la base militaire américaine d’Al-Udeid au Qatar, la plus importante du Moyen-Orient, en représailles aux raids américains menés le week-end sur trois sites nucléaires iraniens.Il a tenu à “remercier l’Iran” d’avoir “prévenu” les Etats-Unis “à temps, ce qui a permis de ne pas perdre de vies et de ne blesser personne”.- Représailles “calibrées” -Pour Ali Vaez, du groupe de réflexion International Crisis Group, les représailles iraniennes “étaient calibrées et annoncées de manière à ne pas entraîner de victimes américaines, permettant ainsi une sortie de crise pour les deux parties”.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a jugé impossible à ce stade d’évaluer les dégâts infligés aux sites iraniens, auxquels il a réclamé un accès. Des experts estiment que l’Iran pourrait avoir évacué le matériel nucléaire des sites touchés et Téhéran a affirmé toujours posséder des stocks d’uranium enrichi.L’AIEA a dit toutefois n’avoir décelé jusque-là aucun indice d’un “programme systématique” de fabrication d’une bombe atomique.Portées par le cessez-le-feu, les Bourses mondiales sont en hausse vers 14H00 GMT, tandis que le pétrole creuse ses pertes.burs-sg-nr/vl

Fragile cessez-le-feu entre l’Iran et Israël après 12 jours de guerre

Un fragile cessez-le-feu est entré en vigueur mardi entre l’Iran et Israël, après une guerre de 12 jours et des frappes aériennes américaines contre les installations nucléaires de la République islamique.Le président américain Donald Trump a affirmé que cette trêve était “désormais en vigueur”, après avoir accusé les deux pays, principalement Israël, de l’avoir violé et demandé à son indéfectible allié de ne “pas lâcher” de nouvelles bombes sur l’Iran.Les deux ennemis jurés ont promis qu’ils “riposteraient” à toute violation de la trêve. En Israël, aucune alerte n’a cependant été signalée depuis 07H45 GMT et, en Iran, l’armée a rapporté pour la dernière fois des attaques israéliennes à 05H30 GMT.Israël avait annoncé mardi matin avoir accepté la proposition américaine de cessez-le-feu et affirmé que “tous les objectifs” de la guerre, déclenchée dans le but affiché de neutraliser le programme nucléaire iranien, avaient été atteints.Téhéran, en criant “victoire”, a affirmé avoir forcé son ennemi à “cesser unilatéralement” la guerre et prévenu que l’Iran restait “en alerte”.Son président Massoud Pezeshkian s’est engagé à ce qu’il respecte le cessez-le-feu, mais à la condition qu’Israël fasse de même.- “Véritable cessez-le-feu”-La Chine, alliée de l’Iran dont elle importe son pétrole, a dit le soutenir pour parvenir à un “véritable cessez-le-feu”.Israël avait attaqué l’Iran par les airs le 13 juin, accusant une nouvelle fois Téhéran de vouloir se doter de l’arme atomique. La République islamique, qui dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil, a riposté en multipliant les tirs de missiles et de drones sur Israël.Mardi matin, les sirènes ont une nouvelle fois retenti dans le nord d’Israël. Téhéran a démenti avoir tiré des missiles, bien qu’une source militaire israélienne ait déclaré à l’AFP que deux de ces armes avaient été interceptées.Israël va “riposter avec force à la violation du cessez-le-feu par l’Iran”, a prévenu son ministre de la Défense Israël Katz. Mais le pays a assuré ensuite s’être “retenu” de frapper l’Iran après une discussion entre Donald Trump et le Premier ministre Benjamin Netanyahu.- “Fin officielle” de la guerre -Dans la nuit, Donald Trump avait annoncé que les deux pays avaient accepté un cessez-le-feu “complet et total” qui devait déboucher sur “la fin officielle” du conflit. Le Qatar a affirmé avoir “persuadé l’Iran” d’accepter un cessez-le-feu et exhorté Washington et Téhéran à reprendre leurs pourparlers sur le nucléaire.  Les appels au respect de la trêve se sont multipliés à travers le monde. Paris et Berlin, tout comme l’opposition israélienne, ont aussi appelé à la fin de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas palestinien, en parallèle au cessez-le-feu avec l’Iran.- “Tout le monde est fatigué” -Avant l’annonce du cessez-le-feu, quatre personnes, selon les secours, ont toutefois été tuées à Beersheva, dans le sud d’Israël, par un tir de missile iranien qui a détruit un immeuble.Tammy Shel, une habitante de Tel-Aviv, a dit mettre tous ses espoirs dans un cessez-le-feu. “Je l’espère vraiment. Tout le monde est fatigué. Nous voulons juste avoir l’esprit en paix. Pour nous, pour les Iraniens, pour les Palestiniens, pour tout le monde dans la région”, a-t-elle confié à l’AFP.  Dans le nord de l’Iran, une frappe a fait neuf morts et détruit quatre immeubles, selon l’agence Fars, là aussi avant le début du cessez-le-feu.  Un scientifique lié au nucléaire a également été tué par une frappe israélienne, selon un média d’Etat.Dans la nuit, une série d’explosions avait secoué Téhéran, selon des journalistes de l’AFP, parmi les plus violentes dans la capitale depuis le début de la guerre.En Iran, la guerre a fait au moins 610 morts et plus de 4.700 blessés, selon un bilan officiel qui ne recense que les victimes civiles. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 28 morts, selon les autorités.  Depuis le 13 juin, Israël a bombardé des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens, tuant les plus hauts gradés du pays ainsi que des scientifiques du nucléaire.Donald Trump avait appelé lundi soir les deux belligérants à pays à “avancer vers la paix”, après des tirs iraniens sur la base militaire américaine d’Al-Udeid au Qatar, la plus importante du Moyen-Orient, en représailles aux raids américains menés le week-end sur trois sites nucléaires iraniens.Il a tenu à “remercier l’Iran” d’avoir “prévenu” les Etats-Unis “à temps, ce qui a permis de ne pas perdre de vies et de ne blesser personne”.- Représailles “calibrées” -Pour Ali Vaez, du groupe de réflexion International Crisis Group, les représailles iraniennes “étaient calibrées et annoncées de manière à ne pas entraîner de victimes américaines, permettant ainsi une sortie de crise pour les deux parties”.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a jugé impossible à ce stade d’évaluer les dégâts infligés aux sites iraniens, auxquels il a réclamé un accès. Des experts estiment que l’Iran pourrait avoir évacué le matériel nucléaire des sites touchés et Téhéran a affirmé toujours posséder des stocks d’uranium enrichi.L’AIEA a dit toutefois n’avoir décelé jusque-là aucun indice d’un “programme systématique” de fabrication d’une bombe atomique.Portées par le cessez-le-feu, les Bourses mondiales sont en hausse vers 14H00 GMT, tandis que le pétrole creuse ses pertes.burs-sg-nr/vl

Plus de contrôles d’identité et des discriminations persistantes, pointe le Défenseur des droits

Le Défenseur des droits (DDD) met en lumière une hausse des contrôles d’identité avec une persistance des discriminations en 2024 qui génèrent une “érosion de la confiance” envers l’institution policière pouvant mener à “une escalade des tensions”, dans une enquête publiée mardi.Outre les contrôles d’identité, qui ont augmenté de 10 points de pourcentage entre 2016 et 2024 (soit une progression de 63% en 8 ans) pour atteindre un quart de la population, l’enquête s’est aussi intéressée aux dépôts de plaintes et mains courantes, pour lesquels une personne sur cinq a essuyé un refus.”Les personnes qui font l’objet d’expériences négatives au contact des forces de sécurité recourent moins au dépôt de plainte que les autres (…). Ces comportements peuvent venir affecter l’image de la police: seulement 50% de l’ensemble des répondants se disent confiants ou rassurés en présence des forces de sécurité”, remarque la Défenseure des droits Claire Hédon.”A terme, cette érosion de la confiance peut avoir des conséquences directes” en nourrissant “les crispations entre la population et les forces de sécurité”, ce qui peut “conduire à une escalade des tensions en contexte d’intervention”, argue-t-elle, tout en étant “consciente des conditions de travail difficiles des forces de sécurité”.L’Enquête accès aux droits (EAD) dévoilée mardi renouvelle une enquête de 2016. Elle a été réalisée d’octobre 2024 à janvier 2025 par l’institut de sondage Ipsos sur un échantillon représentatif de la population française de 5.030 personnes, âgées de 18 à 79 ans, résidant en France métropolitaine, questionnées chacune durant 37 minutes.En 2024, 26% des personnes interrogées ont déclaré avoir été contrôlées par la police ou la gendarmerie au moins une fois au cours des cinq dernières années (contre 16% en 2016).Cette hausse peut être liée au confinement, aux mouvements sociaux (réforme des retraites, etc.), ou encore à la loi de 2017 renforçant la sécurité intérieure, a avancé le DDD.Elle vaut pour l’ensemble des catégories sociales des groupes de population, avec cependant des personnes qui restent largement plus contrôlées que d’autres.Parmi elles, 41% ont entre 18 et 24 ans et 39% sont perçues comme “arabes, noires ou maghrébines” (23% pour les personnes perçues comme “blanches exclusivement”).Les hommes jeunes et perçus comme “arabes, noirs ou maghrébins” ont eux quatre fois plus de risque d’avoir été contrôlés au moins une fois par la police que le reste de la population et ont 12 fois plus de risque d’avoir connu un contrôle poussé (fouille, palpation, ordre de partir, etc.).- “Transparence” et “dialogue” -En 2016, l’enquête avait révélé que la moitié des hommes perçus comme “arabes/maghrébins ou noirs” avaient été contrôlés au moins une fois, avec cinq fois plus de contrôles fréquents.Les services de police et de gendarmerie procèdent chaque année en France à quelque 32 millions de contrôles d’identité (hors contrôles routiers), selon une estimation de la Cour des comptes en 2023.Le DDD pointe en 2024 que le motif du contrôle n’est pas explicité par les forces de sécurité pour plus d’une personne sur deux (52%) et près d’une personne sur cinq déclare avoir eu un comportement inapproprié de la part des policiers et gendarmes (tutoiement, insultes, provocations, brutalités).Ces comportements inappropriés ont été davantage rapportés par les personnes perçues comme “noires, arabes ou maghrébines” ainsi que par les personnes qui se déclarent non hétérosexuelles, et les personnes au chômage, souligne l’enquête.Parmi l’ensemble des personnes ayant cherché à déposer une plainte ou une main courante, 21 % se sont heurtées à un refus. Les personnes ayant essuyé un tel refus sont plus fréquemment des personnes en situation de handicap (37%), des personnes portant un signe religieux quel qu’il soit (33%), des personnes au chômage (30%), résidant dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (30%), ou encore celles perçues comme noires, arabes ou maghrébines (28 %).Pour conclure, l’enquête met en exergue que seules 37% des personnes ayant eu un refus ont confiance en présence des forces de sécurité, et 59% de celles ayant vécu des discriminations sont méfiantes.”J’ai la conviction que le contrôle de la déontologie, la transparence de la police et la gendarmerie et le dialogue constituent les meilleures voies pour renforcer ou restaurer la confiance”, a plaidé Claire Hédon.

Ceasefire in Iran-Israel war takes hold

A fragile ceasefire in the Iran-Israel war appeared to be holding on Tuesday, after 12 days of strikes that saw Israel and the United States pummel the Islamic republic’s nuclear facilities.After US President Donald Trump, who had first declared the ceasefire, angrily berated both sides for violating it, Iran announced it would respect the truce if Israel did, while Israel said it had refrained from further strikes.Israel, in announcing it had agreed to Trump’s plan, said it had achieved all its military objectives.Iran initially stopped short of officially accepting the proposal, but President Masoud Pezeshkian later said that if “the Zionist regime does not violate the ceasefire, Iran will not violate it either”.Israel had accused Iran of firing missiles at it after the truce was meant to have come into effect — which Tehran denied — vowing to respond.Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office later said Israel had “destroyed a radar installation near Tehran” in retaliation, but had “refrained from further strikes” following a phone call between Trump and the premier.On his way to attend a NATO summit in The Hague, Trump had publicly castigated both countries for violating the truce, and demanded Israel call off what he characterised as an imminent attack, later saying “the Ceasefire is in effect!”- Claims of victory -Both Israel and Iran appeared to claim victory following the announcement of the truce.The Israeli government said Netanyahu had convened his cabinet “to announce that Israel had achieved all the objectives of Operation Rising Lion and much more”.It added that it had removed “an immediate dual existential threat: nuclear and ballistic”, while vowing to respond forcefully to any violations of the ceasefire.Iran’s top security body, meanwhile, said the Islamic republic’s forces had “compelled” Israel to “unilaterally” stand down.Its Revolutionary Guards also hailed a missile salvo fired at Israel “in the final moments before the ceasefire”, saying it taught “a historic and unforgettable lesson to the Zionist enemy”.Israeli rescuers reported four people killed when a missile struck a residential building in the southern city of Beersheba early Tuesday.In Iran, state television said an overnight Israeli strike in the north killed nuclear scientist Mohammad Reza Seddighi Saber, who was under US sanctions.- Strikes on US base -Israel first launched its campaign against Iran on June 13, hitting nuclear and military sites as well as residential areas, and prompting waves of Iranian missile attacks on Israel.While Iran and Israel have been locked in a shadow war for decades, this has been by far the most destructive confrontation between the arch-foes.The war also saw US strikes on Iranian nuclear facilities using massive bunker-busting bombs, followed by an Iranian missile attack targeting a US military base in Qatar.Calling for de-escalation, Trump said Tehran had given advance notice of the barrage, and announced the contours of the ceasefire just hours later.Iran’s National Security Council confirmed having targeted the base “in response to the US aggressive and insolent action against Iran’s nuclear sites and facilities”.It added that the number of missiles launched “was the same as the number of bombs that the US had used” against Iran.Ali Vaez, Iran project director for the International Crisis Group, told AFP: “This was calibrated and telegraphed in a way that would not result in any American casualties, so that there is an off ramp for both sides.”- ‘Everyone is tired’ -Some Israelis on Tuesday welcomed the prospect of a truce.”I am so tired. Everyone is tired. We just want to have some peace of mind,” said Tel Aviv resident Tammy Shel, voicing hope for a lasting ceasefire. “For us, for the Iranian people, for the Palestinians, for everyone in the region.”Israeli strikes on Iran have killed at least 610 civilians and wounded more than 4,700, according to the health ministry.Iran’s attacks on Israel have killed 28 people, according to official figures and rescuers.The international community reacted with cautious optimism to news of the truce.Saudi Arabia and the European Union welcomed Trump’s announcement, while Kremlin spokesman Dmitry Peskov said Russia hoped “that this will be a sustainable ceasefire”.China’s foreign ministry said it supported Iran in “achieving a genuine ceasefire so that people can return to normal life”.But French President Emmanuel Macron warned there was an “increased” risk that Iran would attempt to enrich uranium secretly following the US and Israeli strikes on nuclear sites.Some turned their sights to the ongoing fighting between Israel and Hamas in the Gaza Strip, arguing it was time to bring an end to that war too.The Palestinian Authority, Israel’s opposition leader and the main group representing the families of Israeli hostages all called for a Gaza ceasefire. The soaring death toll in the Palestinian territory has prompted months of international criticism of Israel’s conduct of the war, even from staunch allies.German Chancellor Friedrich Merz said Tuesday that “the moment has come to conclude a ceasefire for Gaza”, adding that his country supported Israel but reserved the right to “critically question what Israel wants to achieve in the Gaza Strip”.burs-smw/kir

Ceasefire in Iran-Israel war takes hold

A fragile ceasefire in the Iran-Israel war appeared to be holding on Tuesday, after 12 days of strikes that saw Israel and the United States pummel the Islamic republic’s nuclear facilities.After US President Donald Trump, who had first declared the ceasefire, angrily berated both sides for violating it, Iran announced it would respect the truce if Israel did, while Israel said it had refrained from further strikes.Israel, in announcing it had agreed to Trump’s plan, said it had achieved all its military objectives.Iran initially stopped short of officially accepting the proposal, but President Masoud Pezeshkian later said that if “the Zionist regime does not violate the ceasefire, Iran will not violate it either”.Israel had accused Iran of firing missiles at it after the truce was meant to have come into effect — which Tehran denied — vowing to respond.Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office later said Israel had “destroyed a radar installation near Tehran” in retaliation, but had “refrained from further strikes” following a phone call between Trump and the premier.On his way to attend a NATO summit in The Hague, Trump had publicly castigated both countries for violating the truce, and demanded Israel call off what he characterised as an imminent attack, later saying “the Ceasefire is in effect!”- Claims of victory -Both Israel and Iran appeared to claim victory following the announcement of the truce.The Israeli government said Netanyahu had convened his cabinet “to announce that Israel had achieved all the objectives of Operation Rising Lion and much more”.It added that it had removed “an immediate dual existential threat: nuclear and ballistic”, while vowing to respond forcefully to any violations of the ceasefire.Iran’s top security body, meanwhile, said the Islamic republic’s forces had “compelled” Israel to “unilaterally” stand down.Its Revolutionary Guards also hailed a missile salvo fired at Israel “in the final moments before the ceasefire”, saying it taught “a historic and unforgettable lesson to the Zionist enemy”.Israeli rescuers reported four people killed when a missile struck a residential building in the southern city of Beersheba early Tuesday.In Iran, state television said an overnight Israeli strike in the north killed nuclear scientist Mohammad Reza Seddighi Saber, who was under US sanctions.- Strikes on US base -Israel first launched its campaign against Iran on June 13, hitting nuclear and military sites as well as residential areas, and prompting waves of Iranian missile attacks on Israel.While Iran and Israel have been locked in a shadow war for decades, this has been by far the most destructive confrontation between the arch-foes.The war also saw US strikes on Iranian nuclear facilities using massive bunker-busting bombs, followed by an Iranian missile attack targeting a US military base in Qatar.Calling for de-escalation, Trump said Tehran had given advance notice of the barrage, and announced the contours of the ceasefire just hours later.Iran’s National Security Council confirmed having targeted the base “in response to the US aggressive and insolent action against Iran’s nuclear sites and facilities”.It added that the number of missiles launched “was the same as the number of bombs that the US had used” against Iran.Ali Vaez, Iran project director for the International Crisis Group, told AFP: “This was calibrated and telegraphed in a way that would not result in any American casualties, so that there is an off ramp for both sides.”- ‘Everyone is tired’ -Some Israelis on Tuesday welcomed the prospect of a truce.”I am so tired. Everyone is tired. We just want to have some peace of mind,” said Tel Aviv resident Tammy Shel, voicing hope for a lasting ceasefire. “For us, for the Iranian people, for the Palestinians, for everyone in the region.”Israeli strikes on Iran have killed at least 610 civilians and wounded more than 4,700, according to the health ministry.Iran’s attacks on Israel have killed 28 people, according to official figures and rescuers.The international community reacted with cautious optimism to news of the truce.Saudi Arabia and the European Union welcomed Trump’s announcement, while Kremlin spokesman Dmitry Peskov said Russia hoped “that this will be a sustainable ceasefire”.China’s foreign ministry said it supported Iran in “achieving a genuine ceasefire so that people can return to normal life”.But French President Emmanuel Macron warned there was an “increased” risk that Iran would attempt to enrich uranium secretly following the US and Israeli strikes on nuclear sites.Some turned their sights to the ongoing fighting between Israel and Hamas in the Gaza Strip, arguing it was time to bring an end to that war too.The Palestinian Authority, Israel’s opposition leader and the main group representing the families of Israeli hostages all called for a Gaza ceasefire. The soaring death toll in the Palestinian territory has prompted months of international criticism of Israel’s conduct of the war, even from staunch allies.German Chancellor Friedrich Merz said Tuesday that “the moment has come to conclude a ceasefire for Gaza”, adding that his country supported Israel but reserved the right to “critically question what Israel wants to achieve in the Gaza Strip”.burs-smw/kir

Assemblée: le groupe d’Éric Ciotti entend lancer une commission d’enquête sur “le coût de l’immigration”

Le groupe d’Éric Ciotti à l’Assemblée nationale (UDR), a lancé mardi une procédure pour créer une commission d’enquête sur le “coût de l’immigration” en France, a-t-on appris de sources parlementaires.Le groupe, allié du Rassemblement national à l’Assemblée nationale, a fait usage de son droit de tirage, qui lui permet de lancer une fois par session la commission d’enquête de son choix, après un examen de recevabilité par la commission compétente.Selon le texte de la résolution proposant cette commission d’enquête, – qui “ne vise pas à stigmatiser une population ou un groupe” promettent ses auteurs -, “les données disponibles, bien que partielles, suggèrent que l’immigration représente une charge financière pour la France”. Une affirmation toutefois remise en question par certains experts.Selon le même texte, les députés UDR ont l’intention d’enquêter sur “les dépenses directes liées à l’accueil, l’hébergement, notamment l’hébergement d’urgence et l’asile, la santé, l’éducation et l’aide sociale des immigrés”. Mais ils entendent aussi interroger “le financement des associations d’aide aux étrangers en situation régulière et irrégulière”, l’impact de l’immigration sur le marché du travail, ou encore les “coûts indirects”, dont “le coût des contentieux du droit au séjour et d’éloignement, l’aide juridictionnelle”, et les “pressions supplémentaires sur les infrastructures publiques”. 

The billionaire and the TV anchor: Bezos, Sanchez’s whirlwind romance

Their whirlwind romance began under a cloud of scandal, but now Lauren Sanchez, a former morning TV anchor with a love of flying, is set to wed Amazon founder Jeff Bezos, the world’s fourth-richest person, in a Venice extravaganza. Both were married to other people when they began secretly dating sometime before 2019.In January of that year, Bezos and his first wife, the publicity-shy MacKenzie Scott, announced their divorce, stating their intention to continue “our shared lives as friends.”Bezos met Scott in 1992 while they were both working at a New York hedge fund. They quit their jobs to co-found Amazon in a rented garage in Bellevue, Washington.A month after the split, Bezos publicly accused the US tabloid the National Enquirer of blackmail in an offer to prevent the publication of salacious photos and text messages with Sanchez. He suggested the effort was orchestrated by Saudi Arabia, whose leaders were reportedly upset with how The Washington Post — which Bezos owns — covered the murder of its reporter Jamal Khashoggi. However, Sanchez later revealed that her brother sold the phone content to the Enquirer for a reported $200,000.- ‘Is it hot?’ -With his new romance flourishing, Bezos stepped down as CEO of Amazon in 2021. Bezos, 61, stated his primary reason for pulling back was to dedicate more time and energy to Blue Origin, his space exploration company, and charity work. He remains Amazon’s executive chairman, the retail giant’s biggest shareholder, and still holds considerable influence over the company’s direction.Bezos and Sanchez are fixtures at Oscar parties and other celebrity haunts. Sanchez often uses Instagram to communicate, sometimes expressing her love for Bezos or her children. In 2023, they announced their engagement.Bezos has notably changed his look during his relationship with the exuberantly dressed Sanchez, trading in the wardrobe of a scrawny tech executive for that of a style-conscious playboy with a more muscular physique. “Is it just me, or is it hot outside?” Sanchez wrote in the caption of a 2023 Instagram post showing a shirtless Bezos in swimming trunks climbing the ladder of his $500 million mega yacht.- ‘Changed my life’ -Before her relationship with Bezos, Sanchez, 55, was not a nationally known figure. A third-generation Mexican American originally from New Mexico, Sanchez has dyslexia and has made awareness of the learning disability one of her missions. She has shared that she assumed she was “stupid” until a community college professor informed her she had the condition and was perfectly smart.”It changed my life,” helping her win a scholarship to the University of Southern California, Sanchez told the Wall Street Journal.She dropped out of USC to begin her TV career at a local station in Phoenix, Arizona, before working on Fox Sports and Extra, a TV tabloid-style news show in Los Angeles, which would become her home for decades. In 1999, she narrowly missed national fame when she was turned down for a spot on “The View,” the talk show hosted by TV news legend Barbara Walters.Sanchez instead became a familiar face to Angelenos as a co-host of a local morning news show from 2011 to 2017. During most of those years, she was married to Hollywood super-agent Patrick Whitesell, with whom she has two children, Evan and Ella. She also has a first son, Nikko, from a relationship with former NFL star Tony Gonzalez. Bezos has four children with his ex-wife: a son, Preston, born in 2000, as well as two sons and one adopted daughter whose ages and names are not public.- Women can fly -Sanchez has a deep passion for flying. After leaving morning television, she founded a company specializing in aerial filming and served as a consultant on Christopher Nolan’s film Dunkirk.”This space is dominated by men,” she told The Hollywood Reporter in 2017. “But there’s nothing physical about flying a helicopter… There’s no reason more women aren’t in this.”Her passion for the skies also led her to space in April as part of an all-female flight on Blue Origin, though the 11-minute trip has been criticized as wasteful.  Among the crew were pop singer Katy Perry, who was also a guest at Sanchez’s bachelorette party in Paris last month. The A-list guest list for the party also included Kim Kardashian, Kris Jenner, and Eva Longoria.

Ukraine: onze morts dans des frappes russes dans la région de Dnipropetrovsk

Au moins 11 personnes ont été tuées et plus de 100 blessées mardi dans des bombardements russes dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), selon les autorités ukrainiennes, Kiev dénonçant le “message de terreur” envoyé par Moscou au moment où les négociations entre les deux camps sont au point mort.Ces nouvelles attaques meurtrières de l’armée russe contre une grande ville d’Ukraine, après une attaque d’ampleur à Kiev dans la nuit de dimanche à lundi, interviennent juste avant l’ouverture d’un sommet de l’Otan à La Haye. Arrivé au Pays-Bas, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rencontré le secrétaire général de l’Alliance Mark Rutte et espère recevoir, auprès des alliés de Kiev, de nouvelles promesses d’aide à son pays après près de trois ans et demi d’invasion russe.  Sur le terrain, les forces russes continuent leur poussée dans l’Est ukrainien face à une armée ukrainienne en difficulté et moins nombreuse, et multiplient les bombardements.Aux alentours de 11H10 mardi, selon la police nationale ukrainienne, “l’armée russe a attaqué les villes de Dnipro et Samar avec des missiles”, détruisant notamment un bâtiment administratif dans la première. “Neuf résidents de Dnipro et deux résidents de Samar ont été tués”, selon la police. Plus de 100 personnes ont par ailleurs été blessées, notamment des passagers d’un train qui a été “endommagé” par ces frappes, toujours d’après cette source.D’après le parquet ukrainien, des établissements scolaires et de santé ont notamment été touchés.”En termes de dégâts, il s’agit probablement de l’une des frappes les plus importantes contre Dnipro” depuis le début de l’invasion russe en février 2022, a affirmé le maire Boris Filatov.Volodymyr Zelensky a prévenu, pour sa part, que le bilan pourrait encore s’alourdir. “Défendre l’Ukraine signifie défendre la vie”, a-t-il poursuivi sur le réseau social X.  Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a rapidement dénoncé le “message de terreur et de rejet de la paix” envoyé, selon lui, par Moscou, dont l’armée avait annoncé il y a deux semaines attaquer la région de Dnipropetrovsk, une première depuis 2022.- “Renforcer la pression sur Moscou” -“Il en va de la crédibilité des alliés de renforcer la pression sur Moscou”, a exhorté M. Sybiga, alors que Volodymyr Zelensky et des dirigeants des pays membres de l’Otan, dont l’Américain Donald Trump, se réunissent à partir de mardi aux Pays-Bas.Ce sommet de l’Otan doit valider la hausse spectaculaire des dépenses de sécurité des pays membres, dans un contexte diplomatique mondial tendu.Une réunion entre MM. Zelensky et Trump, dont les relations sont fluctuantes, est prévue mercredi, selon un haut responsable ukrainien, le président américain confirmant qu’il rencontrerait “probablement” son homologue ukrainien.Le locataire de la Maison Blanche pousse pour un arrêt des hostilités, mais son implication personnelle dans le dossier ukrainien n’a, à ce stade, pas permis de rapprocher les positions toujours très éloignées des deux belligérants.Pour ce faire, Donald Trump a repris langue avec son homologue russe, Vladimir Poutine. Il a également repris des éléments de langage du Kremlin sur les origines de la guerre, provoquant la colère de Kiev.L’Ukraine exige toujours que l’armée russe se retire entièrement de son territoire, occupé à près de 20% par la Russie, tandis que Moscou souhaite que Kiev lui concède la perte des territoires ukrainiens annexés et partiellement occupés par les forces russes, tout en renonçant à rejoindre l’Otan. Des exigences inacceptables pour Volodymyr Zelensky.Et Vladimir Poutine maintient toujours ces demandes maximalistes, niant à nouveau, en fin de semaine dernière, la souveraineté de l’Ukraine: “Je considère les peuples russe et ukrainien comme un seul peuple. Dans ce sens, toute l’Ukraine nous appartient”, a-t-il lancé.- Poursuite des attaques -Dans ce contexte, la Russie poursuit ses attaques contre son voisin.Trois personnes, dont un enfant, ont été tués dans des frappes de drones russes dans l’agglomération de Soumy (nord-est), selon l’administration régionale mardi matin.A Kiev et dans sa région, dix civils avaient péri dans la nuit de dimanche à lundi dans une série de frappes russes, selon le ministre ukrainien de l’Intérieur, Igor Klymenko, une semaine après une attaque qui avait tué au moins 28 personnes dans la capitale ukrainienne.En réponse, l’Ukraine tente de frapper la Russie en profondeur, notamment pour perturber la logistique de l’armée de Moscou.Dans la nuit de lundi à mardi, un drone a visé un immeuble résidentiel dans la région de Moscou, faisant deux blessés, dont un a été hospitalisé, a indiqué sur Telegram le gouverneur local, Andreï Vorobiov.