Royaume-Uni: des dizaines de partisans du groupe interdit Palestine Action arrêtés

Plus d’une centaine de partisans de Palestine Action ont été interpellés samedi au Royaume-Uni, lors de manifestations de soutien à ce groupe propalestinien interdit depuis début juillet et classé comme “organisation terroriste”, ont annoncé la police et les organisateurs des rassemblements.Cinquante-cinq personnes ont été arrêtées à Parliament Square, dans le quartier de Westminster à Londres, pour avoir brandi “des pancartes de soutien à Palestine Action, qui est un groupe interdit”, a indiqué la police de la capitale britannique sur X. Neuf personnes ont été arrêtées dans une autre manifestation londonienne et huit autres à Truro dans le sud-ouest de l’Angleterre. Des rassemblements à Edimbourg, Bristol et Manchester ont en outre mené à l’interpellation d’au moins 35 manifestants, a indiqué la police. A Londres, des dizaines de manifestants avaient écrit à la main sur des pancartes blanches: “Je m’oppose au génocide, je soutiens Palestine Action”. “La liberté d’expression est morte dans ce pays, honte à la Met police”, la police de Londres, a lancé un homme lors de son interpellation. “Le gouvernement britannique est complice du génocide israélien contre les Palestiniens. Il tente de réduire au silence ceux qui dénoncent cette complicité”, a accusé sur X le groupe Defend Our Juries, qui a organisé les rassemblements.La semaine dernière, ce sont 72 personnes qui avaient été arrêtées lors de manifestations de Palestine Action das tout le pays, et 29 personnes la semaine précédente.Le Parlement britannique a approuvé début juillet l’interdiction et le classement en tant qu'”organisation terroriste” du mouvement Palestine Action. Le gouvernement a annoncé l’interdiction du groupe quelques jours après que des militants se sont introduits sur une base de l’armée de l’air en Angleterre, où ils ont maculé de peinture rouge deux avions militaires. Quatre personnes ont été inculpées et placées en détention provisoire dans cette affaire.Saisie en urgence, la Haute Cour de Londres a refusé de suspendre l’interdiction du groupe qui repose sur la loi de 2000 sur le terrorisme.Des experts des Nations unies ont critiqué la décision de Londres, estimant que “de simples dommages matériels, sans mise en danger de la vie d’autrui, ne sont pas suffisamment graves pour être qualifiés de terrorisme”.

La RDC et le M23 signent une trève élargie au Qatar

Le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, et Kinshasa ont signé samedi au Qatar une déclaration de principes comprenant un engagement pour un cessez-le-feu permanent, saluée comme une “avancée” significative pour la paix dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).Cette région riche en minerais est en proie aux conflits depuis plus de 30 ans et de précédents accords de paix et cessez-le-feu ont été conclus puis violés ces dernières années. Le M23, qui s’est emparé de villes stratégiques lors d’une offensive éclair en janvier et février, avait insisté pour négocier son propre accord de cessez-le-feu avec Kinshasa, après que son allié rwandais a signé un accord de paix à Washington le mois dernier.”Les parties réaffirment leur engagement en faveur d’un cessez-le-feu permanent” comprenant l’interdiction d’attaques “de toutes nature”, la “diffusion de propagande haineuse ou incitant à la violence”, et “toute tentative de conquête ou de modification des positions par la force sur le terrain”, indique une déclaration de principes signée par des hauts responsables du M23 et de la RDC à Doha après trois mois de discussions dans l’émirat du Golfe.Les parties se sont engagées à mettre en œuvre les dispositions de la déclaration “au plus tard le 29 juillet 2025”.Le texte énonce l’engagement d’entamer “au plus tard le 8 août 2025” des négociations formelles en vue d’un accord de paix global qui doit être signé “au plus tard le 18 août 2025”.Elle prévoit également une feuille de route pour le rétablissement de l’autorité de l’État dans l’est de la RDC une fois un accord de paix signé.- “pas de solution magique” -“Cette déclaration tient compte des lignes rouges que nous avons toujours défendues notamment le retrait non négociable de l’AFC/M23 des parties occupées suivi du déploiement de nos institutions”, s’est félicité sur X le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya.”L’une des clauses les plus importantes de la déclaration d’intention est l’accent mis sur l’extension du contrôle et de l’autorité de l’État sur l’ensemble de son territoire”, a souligné l’envoyé spécial des États-Unis pour l’Afrique, Massad Boulos, présent lors de la signature. “Nous savons qu’il n’y a pas de solutions magiques, notamment en ce qui concerne le calendrier”, a-t-il toutefois souligné.Les violences se sont intensifiées au cours des derniers mois dans cette région frontalière du Rwanda, avec une offensive éclair du M23 et des troupes rwandaises (FDR) sur Goma et Bukavu, face à une armée congolaise dépassée. Elles ont fait des milliers de morts, selon le gouvernement congolais et l’ONU, et aggravé une crise humanitaire pour des centaines de milliers de déplacés. Depuis février, le front dans l’est de la RDC s’est stabilisé. Mais des violences se poursuivent entre le M23 et une myriade de milices pro-Kinshasa qui mènent des actions de guérilla. Par le passé, ni le M23, ni les milices locales n’ont reconnu les accords de cessation des combats.L’Union africaine, l’Union européenne et la mission de maintien de la paix dans le pays (Monusco) ont salué  une “avancée” significative dans les efforts déployés pour instaurer une paix durables.”Nous saluons les engagements pris et appelons à leur mise en œuvre de bonne foi dans les délais prescrits”, a déclaré dans un communiqué le chef par intérim de la Monusco, Bruno Lemarquis.- “Rôle déterminant” du Rwanda -Kigali a également salué l’accord, se disant “déterminé à contribuer à une paix durable et au développement économique de la région des Grands Lacs”, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.Le Rwanda nie soutenir militairement le groupe armé qui a repris ses opérations dans la région en 2021, mais début juillet, des experts de l’ONU ont pointé le “rôle déterminant” joué par son armée dans l’offensive de janvier et février.Les négociations pour un accord de paix entre Kinshasa et le M23 “s”inscriront dans le cadre” du texte signé fin juin entre la RDC et le Rwanda, selon la déclaration de principe.Le président congolais Félix Tshisekedi avait évoqué en avril un accord minier avec Massad Boulos, en visite à Kinshasa. Une rencontre entre M. Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame doit avoir lieu dans les prochains mois. 

La RDC et le M23 signent une trève élargie au Qatar

Le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, et Kinshasa ont signé samedi au Qatar une déclaration de principes comprenant un engagement pour un cessez-le-feu permanent, saluée comme une “avancée” significative pour la paix dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).Cette région riche en minerais est en proie aux conflits depuis plus de 30 ans et de précédents accords de paix et cessez-le-feu ont été conclus puis violés ces dernières années. Le M23, qui s’est emparé de villes stratégiques lors d’une offensive éclair en janvier et février, avait insisté pour négocier son propre accord de cessez-le-feu avec Kinshasa, après que son allié rwandais a signé un accord de paix à Washington le mois dernier.”Les parties réaffirment leur engagement en faveur d’un cessez-le-feu permanent” comprenant l’interdiction d’attaques “de toutes nature”, la “diffusion de propagande haineuse ou incitant à la violence”, et “toute tentative de conquête ou de modification des positions par la force sur le terrain”, indique une déclaration de principes signée par des hauts responsables du M23 et de la RDC à Doha après trois mois de discussions dans l’émirat du Golfe.Les parties se sont engagées à mettre en œuvre les dispositions de la déclaration “au plus tard le 29 juillet 2025”.Le texte énonce l’engagement d’entamer “au plus tard le 8 août 2025” des négociations formelles en vue d’un accord de paix global qui doit être signé “au plus tard le 18 août 2025”.Elle prévoit également une feuille de route pour le rétablissement de l’autorité de l’État dans l’est de la RDC une fois un accord de paix signé.- “pas de solution magique” -“Cette déclaration tient compte des lignes rouges que nous avons toujours défendues notamment le retrait non négociable de l’AFC/M23 des parties occupées suivi du déploiement de nos institutions”, s’est félicité sur X le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya.”L’une des clauses les plus importantes de la déclaration d’intention est l’accent mis sur l’extension du contrôle et de l’autorité de l’État sur l’ensemble de son territoire”, a souligné l’envoyé spécial des États-Unis pour l’Afrique, Massad Boulos, présent lors de la signature. “Nous savons qu’il n’y a pas de solutions magiques, notamment en ce qui concerne le calendrier”, a-t-il toutefois souligné.Les violences se sont intensifiées au cours des derniers mois dans cette région frontalière du Rwanda, avec une offensive éclair du M23 et des troupes rwandaises (FDR) sur Goma et Bukavu, face à une armée congolaise dépassée. Elles ont fait des milliers de morts, selon le gouvernement congolais et l’ONU, et aggravé une crise humanitaire pour des centaines de milliers de déplacés. Depuis février, le front dans l’est de la RDC s’est stabilisé. Mais des violences se poursuivent entre le M23 et une myriade de milices pro-Kinshasa qui mènent des actions de guérilla. Par le passé, ni le M23, ni les milices locales n’ont reconnu les accords de cessation des combats.L’Union africaine, l’Union européenne et la mission de maintien de la paix dans le pays (Monusco) ont salué  une “avancée” significative dans les efforts déployés pour instaurer une paix durables.”Nous saluons les engagements pris et appelons à leur mise en œuvre de bonne foi dans les délais prescrits”, a déclaré dans un communiqué le chef par intérim de la Monusco, Bruno Lemarquis.- “Rôle déterminant” du Rwanda -Kigali a également salué l’accord, se disant “déterminé à contribuer à une paix durable et au développement économique de la région des Grands Lacs”, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.Le Rwanda nie soutenir militairement le groupe armé qui a repris ses opérations dans la région en 2021, mais début juillet, des experts de l’ONU ont pointé le “rôle déterminant” joué par son armée dans l’offensive de janvier et février.Les négociations pour un accord de paix entre Kinshasa et le M23 “s”inscriront dans le cadre” du texte signé fin juin entre la RDC et le Rwanda, selon la déclaration de principe.Le président congolais Félix Tshisekedi avait évoqué en avril un accord minier avec Massad Boulos, en visite à Kinshasa. Une rencontre entre M. Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame doit avoir lieu dans les prochains mois. 

DR Congo, M23 armed group sign ceasefire dealSat, 19 Jul 2025 20:38:01 GMT

The Democratic Republic of Congo and Rwanda-backed armed group M23 signed a ceasefire deal Saturday to end fighting that has devastated the country’s mineral-rich but conflict-torn east.The two sides signed a declaration of principles whose terms include a “permanent ceasefire”, after three months of talks in Qatar.It follows a separate peace deal between the Congolese …

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Le prince Albert II célèbre ses 20 ans de règne avec les Monégasques

Le prince Albert II de Monaco a fêté ses 20 ans de règne samedi avec les Monégasques, lors d’un cocktail sur la place du palais qu’il a voulu intime et festif, loin des turbulences qui secouent la principauté depuis quelques anneés.Accompagné de son épouse Charlène, de leurs enfants Jacques et Gabriella, de ses soeurs Caroline et Stéphanie et de l’ensemble de la famille princière, Albert II a été applaudi par des milliers d’invités, face à de vastes buffets dressés sous des toiles aux couleurs rouge et blanc de Monaco.”Tout ce que je fais, chaque jour, que ce soit ici, dans les enceintes internationales, dans la solitude de mon bureau ou sur des mers lointaines, je le fais pour vous”, a-t-il lancé, avant de rappeler les “vertus essentielles” pour son pays : “le travail, le sens de l’accueil, l’intérêt pour l’innovation, l’attachement à l’éthique et l’ouverture à l’international”.Sous une chaleur lourde, la famille princière a ensuite déambulé parmi les invités, dans une ambiance jazzy, avant, plus tard dans la soirée, de couper son gâteau d’anniversaire, une pièce montée recouverte de macarons blancs et rouges servie ensuite à tous les convives, toujours en musique.”Nous sommes plus de 9.900 Monégasques, nous sommes tous présents pour soutenir notre pays et c’est un plaisir”, a salué Frédéric Purasso, entrepreneur de 43 ans.Célibataire sportif et séducteur en 2005, Albert II, qui a désormais endossé le costume de père de famille comblé, règne depuis la mort de son père Rainier III le 6 avril 2005. Mais son avènement n’avait été célébré qu’en juillet, à l’issue d’une période de deuil. – “Argent et vertu” -En 20 ans, Albert II a réussi à faire entendre sa voix sur l’environnement et à accompagner la réussite économique affolante de son micro-Etat de 2 km2 qui allie climat méditerranéen, luxe, casinos, restaurants étoilés, vues spectaculaires sur la grande bleue, sécurité et absence d’impôt sur les sociétés ou sur le revenu.L’immobilier y est le plus cher du monde et le PIB s’est élevé à 9,4 milliards d’euros en 2023, en hausse de près de 50% depuis 2014. Mais Monaco peine à s’aligner sur les exigences internationales de transparence et de lutte contre le blanchiment ou la corruption. Et le micro-Etat est aussi secoué par une bataille médiatique et judiciaire impliquant d’anciens proches d’Albert II accusés de malversations, qui dénoncent en retour une mainmise du magnat de l’immobilier Patrice Pastor sur la principauté.Une situation paradoxale pour un prince qui lors de sa prise de pouvoir avait marqué les esprits en assurant qu'”argent et vertu doivent se conjuguer en permanence”.Mais “ne prêtons pas attention à ceux qui veulent nous désunir, nous affaiblir, nous décourager”, a lancé le prince samedi dans son discours face aux Monégasques.”Quand on est une grande famille, qu’on a une belle vie, il y a toujours des moments où des gens sont jaloux”, a commenté de son côté Michèle Robillon, retraitée de 60 ans.En plus de ces 20 ans de règne d’Albert II, Monaco peut aussi célébrer la fin d’une période de turbulences entamée à la mort prématurée en janvier du chef du gouvernement Didier Guillaume. Nommé après cinq mois de tergiversations, le conseiller d’Etat Philippe Mettoux avait renoncé à la dernière minute, fin juin.Mais un successeur a été nommé, l’ancien préfet de la région Paca Christophe Mirmand. Et celui-ci doit entrer en fonction lundi.

Le prince Albert II célèbre ses 20 ans de règne avec les Monégasques

Le prince Albert II de Monaco a fêté ses 20 ans de règne samedi avec les Monégasques, lors d’un cocktail sur la place du palais qu’il a voulu intime et festif, loin des turbulences qui secouent la principauté depuis quelques anneés.Accompagné de son épouse Charlène, de leurs enfants Jacques et Gabriella, de ses soeurs Caroline et Stéphanie et de l’ensemble de la famille princière, Albert II a été applaudi par des milliers d’invités, face à de vastes buffets dressés sous des toiles aux couleurs rouge et blanc de Monaco.”Tout ce que je fais, chaque jour, que ce soit ici, dans les enceintes internationales, dans la solitude de mon bureau ou sur des mers lointaines, je le fais pour vous”, a-t-il lancé, avant de rappeler les “vertus essentielles” pour son pays : “le travail, le sens de l’accueil, l’intérêt pour l’innovation, l’attachement à l’éthique et l’ouverture à l’international”.Sous une chaleur lourde, la famille princière a ensuite déambulé parmi les invités, dans une ambiance jazzy, avant, plus tard dans la soirée, de couper son gâteau d’anniversaire, une pièce montée recouverte de macarons blancs et rouges servie ensuite à tous les convives, toujours en musique.”Nous sommes plus de 9.900 Monégasques, nous sommes tous présents pour soutenir notre pays et c’est un plaisir”, a salué Frédéric Purasso, entrepreneur de 43 ans.Célibataire sportif et séducteur en 2005, Albert II, qui a désormais endossé le costume de père de famille comblé, règne depuis la mort de son père Rainier III le 6 avril 2005. Mais son avènement n’avait été célébré qu’en juillet, à l’issue d’une période de deuil. – “Argent et vertu” -En 20 ans, Albert II a réussi à faire entendre sa voix sur l’environnement et à accompagner la réussite économique affolante de son micro-Etat de 2 km2 qui allie climat méditerranéen, luxe, casinos, restaurants étoilés, vues spectaculaires sur la grande bleue, sécurité et absence d’impôt sur les sociétés ou sur le revenu.L’immobilier y est le plus cher du monde et le PIB s’est élevé à 9,4 milliards d’euros en 2023, en hausse de près de 50% depuis 2014. Mais Monaco peine à s’aligner sur les exigences internationales de transparence et de lutte contre le blanchiment ou la corruption. Et le micro-Etat est aussi secoué par une bataille médiatique et judiciaire impliquant d’anciens proches d’Albert II accusés de malversations, qui dénoncent en retour une mainmise du magnat de l’immobilier Patrice Pastor sur la principauté.Une situation paradoxale pour un prince qui lors de sa prise de pouvoir avait marqué les esprits en assurant qu'”argent et vertu doivent se conjuguer en permanence”.Mais “ne prêtons pas attention à ceux qui veulent nous désunir, nous affaiblir, nous décourager”, a lancé le prince samedi dans son discours face aux Monégasques.”Quand on est une grande famille, qu’on a une belle vie, il y a toujours des moments où des gens sont jaloux”, a commenté de son côté Michèle Robillon, retraitée de 60 ans.En plus de ces 20 ans de règne d’Albert II, Monaco peut aussi célébrer la fin d’une période de turbulences entamée à la mort prématurée en janvier du chef du gouvernement Didier Guillaume. Nommé après cinq mois de tergiversations, le conseiller d’Etat Philippe Mettoux avait renoncé à la dernière minute, fin juin.Mais un successeur a été nommé, l’ancien préfet de la région Paca Christophe Mirmand. Et celui-ci doit entrer en fonction lundi.

Car plows into Los Angeles nightclub crowd, injuring 30

A car plowed into a crowd outside a Hollywood nightclub early Saturday, police said, injuring 30 people, with bystanders attacking and shooting the driver before he was detained by authorities.The suspect was “undergoing surgery” and in stable condition, Lillian Carranza from the Los Angeles Police Department said.”He is not free to leave, he is in the custody of Los Angeles Police Department,” Carranza told local news station KCAL, adding that police were looking into charges including attempted murder and assault with a deadly weapon.The driver was pulled out of the car by the crowd and attacked in the chaos that followed the car ramming, which took place around 2 am (0900 GMT), according to police.Authorities were searching for a gunman who shot and wounded the driver before fleeing on foot.Footage posted on social media showed panicked people running outside the club and victims sprawled on a blood-stained sidewalk, while others sobbed nearby.  The driver of the car, reportedly a Nissan Versa sedan, was pulled from the vehicle by the crowd, handcuffed and brutally beaten, a video on social media showed. “When officers arrived, they found the driver being assaulted by bystanders and determined he had sustained a gunshot wound,” a police statement said.More than 100 firefighters responded to the scene in East Hollywood.”We have 30 victims, 18 females and 12 males between the ages of the mid-twenties to early thirties,” Carranza said.Seven were in critical condition and six were in serious condition, authorities said. Ten suffered minor injuries while seven left the hospital against medical advice.- ‘Heartbreaking tragedy’ -Many clubgoers were outside when the car plowed into the crowd, a taco truck and a valet stand. “They were all standing in line going into a nightclub. There was a taco cart out there, so they were … getting some food, waiting to go in. And there’s also a valet line there,” Los Angeles Fire Department Captain Adam Van Gerpen told ABC News.”The valet podium was taken out, the taco truck was taken out, and then a large number of people were impacted by the vehicle.”At dawn Saturday, a tow truck hauled away the car, its bumper torn off. Club employees power washed the sidewalk outside The Vermont Hollywood, which had been hosting a reggae and hip-hop event.Los Angeles Mayor Karen Bass called the incident “a heartbreaking tragedy.””The hearts of Angelenos are with all of the victims impacted this morning — a full investigation into what happened is underway,” she said in a statement.The Vermont Hollywood club said on social media it was “deeply saddened by the tragic incident.”The area of the car ramming is near Hollywood landmarks including Sunset Boulevard and the Walk of Fame — a sidewalk emblazoned with stars commemorating movie industry figures.

Syrie: les combattants druzes reprennent l’ensemble de la ville de Soueida

Les combattants druzes ont chassé samedi soir leurs rivaux de la ville syrienne de Soueida, théâtre de combats dans la journée malgré l’annonce d’un cessez-le-feu, a rapporté une ONG, faisant état de 940 morts en sept jours de violences intercommunautaires.Des affrontements se poursuivaient toutefois dans le reste de la province éponyme entre les druzes et des tribus et bédouins sunnites, a précisé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).Le pouvoir syrien a annoncé plus tôt le début du déploiement de ses forces dans la province méridionale à majorité druze, appelant “toutes les parties à respecter” la trêve qu’il a proclamée.Les Etats-Unis ont eux aussi annoncé vendredi soir un accord de cessez-le-feu entre la Syrie et Israël.Samedi dans la journée, dans un quartier de la ville, des combattants tribaux, certains au visage masqué, tiraient avec des armes automatiques, selon des images de l’AFP.L’un des combattants avait le front ceint d’un bandeau noir portant la profession de foi de l’islam. Un autre brandissait des ciseaux, utilisés pour taillader les moustaches des vieux druzes, insulte suprême pour ce peuple de fiers guerriers.Un correspondant de l’AFP a vu des dizaines de maisons et de voitures brûlées et des hommes armés mettre le feu à des magasins après les avoir pillés.”Les combattants tribaux se sont retirés de Soueida samedi soir”, après une contre-offensive druze, mais continuaient à bombarder la ville après leur retrait, a indiqué l’OSDH.Bassem Fakhr, le porte-parole du Mouvement des hommes de la dignité, l’une des deux principales factions druzes armées, a confirmé à l’AFP qu’il “n’y a(vait) plus de présence des bédouins dans la ville”.- “Dialogue” -Ahmad al-Chareh, président intérimaire arrivé au pouvoir après avoir renversé le président Bachar al-Assad en décembre, a réaffirmé son engagement à protéger les minorités et salué “le rôle important joué par les Etats-Unis, qui ont confirmé leur soutien à la Syrie”.Son ministère de l’Intérieur a annoncé dans le même temps “le début du déploiement des forces de sécurité dans la province de Soueida (…) dans le but de protéger les civils et de mettre un terme au chaos”.Paris a appelé “l’ensemble des parties” à respecter “strictement” le cessez-le-feu annoncé par Damas et “à s’abstenir de toute action unilatérale”.Israël, qui affirme vouloir défendre les druzes, une minorité ésotérique issue d’une branche de l’islam, était jusque-là opposé à la présence de telles forces dans cette région.Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l’ordre, avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes.Il les avait toutefois retirées, expliquant vouloir éviter une “guerre ouverte” avec Israël, qui avait bombardé plusieurs cibles du pouvoir à Damas et menacé d’intensifier ses frappes si les autorités ne retiraient pas leurs forces de Soueida. L’Union européenne a salué le cessez-le-feu annoncé par l’émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack, estimant que le moment était “maintenant au dialogue”.Dans un message sur X, M. Barrack a indiqué s’être mis d’accord avec les chefs des diplomaties jordanienne et syrienne “sur des mesures concrètes pour aider la Syrie à mettre en œuvre l’accord” de cessez-le-feu, à l’issue d’une réunion à Amman samedi.L’OSDH, des témoins et des groupes druzes avaient accusé les forces gouvernementales déployées à Soueida d’avoir combattu aux côtés des bédouins et commis des exactions.Depuis le 13 juillet, les violences ont fait 940 morts dans la province, dont 588 Druzes (326 combattants et 262 civils), 312 membres des forces gouvernementales et 21 Bédouins sunnites, d’après l’OSDH.- Ni eau, ni électricité -Près de 87.000 personnes ont été déplacées, d’après l’Organisation internationale pour les migrations.Vendredi, des combattants de tribus ont afflué de régions syriennes vers Soueida pour aider les bédouins. Selon le médecin Omar Obeid de l’hôpital gouvernemental de Soueida, le seul de la ville encore opérationnel, l’établissement a accueilli entre lundi et vendredi “plus de 400 corps”.”Ce n’est plus un hôpital, c’est une fosse commune”, a déclaré un autre membre du personnel de l’hôpital, alors que la ville est privée d’eau, d’électricité et de communications.Ces nouvelles violences intercommunautaires fragilisent un peu plus le pouvoir de M. Chareh, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Des affrontements avaient opposé en avril des combattants druzes aux forces de sécurité près de Damas et à Soueida, faisant plus de 100 morts.En mars, des massacres avaient fait plus de 1.700 morts, essentiellement des membres de la communauté alaouite dont est issu M. Assad, après des affrontements dans l’ouest du pays, selon un bilan de l’OSDH.Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes. Cette minorité est aussi implantée au Liban et en Israël.

Syrie: les combattants druzes reprennent l’ensemble de la ville de Soueida

Les combattants druzes ont chassé samedi soir leurs rivaux de la ville syrienne de Soueida, théâtre de combats dans la journée malgré l’annonce d’un cessez-le-feu, a rapporté une ONG, faisant état de 940 morts en sept jours de violences intercommunautaires.Des affrontements se poursuivaient toutefois dans le reste de la province éponyme entre les druzes et des tribus et bédouins sunnites, a précisé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).Le pouvoir syrien a annoncé plus tôt le début du déploiement de ses forces dans la province méridionale à majorité druze, appelant “toutes les parties à respecter” la trêve qu’il a proclamée.Les Etats-Unis ont eux aussi annoncé vendredi soir un accord de cessez-le-feu entre la Syrie et Israël.Samedi dans la journée, dans un quartier de la ville, des combattants tribaux, certains au visage masqué, tiraient avec des armes automatiques, selon des images de l’AFP.L’un des combattants avait le front ceint d’un bandeau noir portant la profession de foi de l’islam. Un autre brandissait des ciseaux, utilisés pour taillader les moustaches des vieux druzes, insulte suprême pour ce peuple de fiers guerriers.Un correspondant de l’AFP a vu des dizaines de maisons et de voitures brûlées et des hommes armés mettre le feu à des magasins après les avoir pillés.”Les combattants tribaux se sont retirés de Soueida samedi soir”, après une contre-offensive druze, mais continuaient à bombarder la ville après leur retrait, a indiqué l’OSDH.Bassem Fakhr, le porte-parole du Mouvement des hommes de la dignité, l’une des deux principales factions druzes armées, a confirmé à l’AFP qu’il “n’y a(vait) plus de présence des bédouins dans la ville”.- “Dialogue” -Ahmad al-Chareh, président intérimaire arrivé au pouvoir après avoir renversé le président Bachar al-Assad en décembre, a réaffirmé son engagement à protéger les minorités et salué “le rôle important joué par les Etats-Unis, qui ont confirmé leur soutien à la Syrie”.Son ministère de l’Intérieur a annoncé dans le même temps “le début du déploiement des forces de sécurité dans la province de Soueida (…) dans le but de protéger les civils et de mettre un terme au chaos”.Paris a appelé “l’ensemble des parties” à respecter “strictement” le cessez-le-feu annoncé par Damas et “à s’abstenir de toute action unilatérale”.Israël, qui affirme vouloir défendre les druzes, une minorité ésotérique issue d’une branche de l’islam, était jusque-là opposé à la présence de telles forces dans cette région.Le pouvoir syrien, disant vouloir rétablir l’ordre, avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida, jusque-là contrôlée par des combattants druzes.Il les avait toutefois retirées, expliquant vouloir éviter une “guerre ouverte” avec Israël, qui avait bombardé plusieurs cibles du pouvoir à Damas et menacé d’intensifier ses frappes si les autorités ne retiraient pas leurs forces de Soueida. L’Union européenne a salué le cessez-le-feu annoncé par l’émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack, estimant que le moment était “maintenant au dialogue”.Dans un message sur X, M. Barrack a indiqué s’être mis d’accord avec les chefs des diplomaties jordanienne et syrienne “sur des mesures concrètes pour aider la Syrie à mettre en œuvre l’accord” de cessez-le-feu, à l’issue d’une réunion à Amman samedi.L’OSDH, des témoins et des groupes druzes avaient accusé les forces gouvernementales déployées à Soueida d’avoir combattu aux côtés des bédouins et commis des exactions.Depuis le 13 juillet, les violences ont fait 940 morts dans la province, dont 588 Druzes (326 combattants et 262 civils), 312 membres des forces gouvernementales et 21 Bédouins sunnites, d’après l’OSDH.- Ni eau, ni électricité -Près de 87.000 personnes ont été déplacées, d’après l’Organisation internationale pour les migrations.Vendredi, des combattants de tribus ont afflué de régions syriennes vers Soueida pour aider les bédouins. Selon le médecin Omar Obeid de l’hôpital gouvernemental de Soueida, le seul de la ville encore opérationnel, l’établissement a accueilli entre lundi et vendredi “plus de 400 corps”.”Ce n’est plus un hôpital, c’est une fosse commune”, a déclaré un autre membre du personnel de l’hôpital, alors que la ville est privée d’eau, d’électricité et de communications.Ces nouvelles violences intercommunautaires fragilisent un peu plus le pouvoir de M. Chareh, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Des affrontements avaient opposé en avril des combattants druzes aux forces de sécurité près de Damas et à Soueida, faisant plus de 100 morts.En mars, des massacres avaient fait plus de 1.700 morts, essentiellement des membres de la communauté alaouite dont est issu M. Assad, après des affrontements dans l’ouest du pays, selon un bilan de l’OSDH.Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes. Cette minorité est aussi implantée au Liban et en Israël.