En Equateur, les producteurs de cacao se frottent les mains

L’envol des prix du cacao sur le marché international profite aux producteurs équatoriens qui avaient misé sur la fève plutôt que sur la banane, dont le pays est le premier exportateur mondial, les revenus générés dépassant même ceux de l’exploitation minière.Sur la côte pacifique de l’Equateur, la vie a changé pour les agriculteurs qui avaient parié sur la culture de cacaoyers.Autrefois, le prix du cacao “était très bas et on avait juste assez (d’argent) pour entretenir la ferme”, mais aujourd’hui “j’envisage de faire des économies, de décrocher un crédit et d’acheter un autre terrain” pour étendre les cultures, s’enthousiasme Cergio Lema, 50 ans, interrogé par l’AFP.Dans sa ferme située à Milagro, près de Guayaquil (sud-ouest), les fèves de cacao sont séchées sur le sol puis conditionnées dans des sacs pour l’exportation.Le quintal (100 kilos) vendu à un grossiste lui rapporte aujourd’hui 350 dollars, contre une centaine avant l’envol des cours en raison des sécheresses et des ravages de parasites sur les plantations de Côte d’Ivoire et du Ghana, les principaux producteurs mondiaux.La tonne de cacao est cotée à 9.000 dollars sur le marché international. En octobre 2024, elle a atteint un plus haut à 12.000 dollars.- Arriba – L’augmentation des prix depuis fin 2023 profite à la balance commerciale de l’Equateur, dont l’économie dépend largement de l’exploitation des ressources naturelles.En 2024, le cacao équatorien a généré 3,6 milliards de dollars de revenus, soit 600 millions de plus que l’exploitation minière.Entre septembre et mars, les exportations de cacao (2,9 milliards de dollars) ont même dépassé en valeur le secteur de la banane, une première en soixante ans, selon la Banque centrale. La banane a ensuite relevé la tête, mais le cacao la suit de près.L’Equateur est le principal exportateur de cacao dit “fin et aromatique”, très prisé en cuisine. La variété Arriba, une des plus reconnues et appréciées à travers le monde, est originaire de ce pays sud-américain. Son goût raffiné aux notes fleuries de jasmin, de violette ou de lavande présente une teneur en amertume modérée pour plus de finesse et de subtilité.En Equateur, 90% de la production de cacao est issue d’une variété génétique, le CCN-51, un clone créé dans les années 80 pour résister aux ravageurs.”La prospérité actuelle n’est pas une coïncidence, nous récoltons les fruits de nombreuses années d’investissement privé et de recherche dans une variété résistante”, affirme Ivan Ontaneda, président de l’Association nationale des exportateurs et industriels de cacao de l’Equateur (Anecacao).- Extorsion et déforestation – Benjamin Rosales, administrateur d’une exploitation de 100 hectares de cacao, se réjouit de prix “compétitifs” qui lui permettent “d’investir”.Marco Vasquez, 42 ans, a lui modernisé sa ferme dans la province de Los Rios, dans le sud-ouest du pays. “Avec les prix d’avant, il n’était pas possible d’investir”, dit-il. Là, j’ai racheté des semences, j’ai construit un petit pont pour traverser l’estuaire qui inondait auparavant les plantations”.Anecacao estime qu’environ 400.000 producteurs et exportateurs ont bénéficié de la hausse des prix. Mais, revers de la médaille, ils sont désormais la cible d’extorsions dont le nombre de cas recensés a, selon le gouvernement, presque quadruplé entre 2022 et 2024.L’attrait pour la culture de cacao alimente également la déforestation, ont alerté en 2024 plusieurs ONG. La Commission européenne n’a cependant pas classé l’Equateur dans sa première liste des pays à risque pour la production de matières premières potentiellement liées à la déforestation et à la dégradation des forêts, publiée fin mai.

Wall Street termine en hausse, enthousiaste après la trêve entre l’Iran et Israël

Un vent d’optimisme a soufflé mardi sur la Bourse de New York, qui a terminé en forte hausse, après l’annonce d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.Le Dow Jones a gagné 1,19%, l’indice Nasdaq a pris 1,43%. L’indice élargi S&P 500 a progressé de 1,11%, non loin de son sommet historique.”Le marché boursier continue d’évoluer avec un double sentiment de soulagement et de confiance”, ont résumé dans une note les analystes de Briefing.com.”Le marché est convaincu que la guerre entre l’Iran et Israël ne sera pas de longue durée”, a précisé à l’AFP Peter Cardillo, analyste de Spartan Capital Securities.Le président américain Donald Trump a annoncé mardi que l’Iran et Israël avaient accepté une trêve après 12 jours de guerre. En Israël, aucune alerte n’a été signalée depuis 07H45 GMT et, en Iran, l’armée a rapporté pour la dernière fois des attaques israéliennes à 05H30 GMT. “La paix au Moyen-Orient, du moins pour l’instant, réjouit les acteurs du marché” qui sont ainsi plus enclin à investir, a souligné Jose Torres, analyste d’Interactive Brokers.L’indice de volatilité Vix, surnommé “indice de la peur”, qui mesure la nervosité des investisseurs sur le marché new-yorkais, a perdu près de 12%. Côté indicateurs, la place américaine a fait fi du recul de la confiance des consommateurs américains en juin, après un rebond en mai. Un indice évaluant cette confiance s’est replié de 5,4 points en juin, alors que les analystes s’attendaient au contraire à une légère amélioration.Les consommateurs “restent préoccupés par l’impact inflationniste des droits de douane” et “la vision de la stabilité du marché de l’emploi s’est encore détériorée”, a relevé dans une note Grace Zwemmer, analyste d’Oxford Economics. Les acteurs du marché ont aussi suivi l’audition du président de la banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell mardi devant la Commission financière de la Chambre des représentants à Washington.Le patron de l’institution a répété qu’il ne voyait “pas d’urgence” à baisser les taux d’intérêt, à contre-courant d’autres membres de la Fed et surtout de M. Trump.M. Powell “s’en est tenu à son script et a indiqué qu’il ne plierait pas tant qu’il n’aurait pas vu les résultats de l’inflation” liée aux droits de douane, a commenté M. Cardillo.Mercredi, le président de la Fed sera auditionné devant le Sénat.Sur le marché obligataire, vers 20H15 GMT, le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans se détendait à 4,30%, contre 4,34% la veille en clôture.A la cote, le spécialiste des véhicules électriques Tesla a été boudé (-2,35% à 340,47 dollars). L’Agence américaine de sécurité routière (NHTSA) a demandé au groupe d’Elon Musk de lui rendre des comptes après le signalement de plusieurs incidents concernant son taxi sans conducteur, lancé pour la première fois dimanche à Austin (Texas) avec un service extrêmement limité à ce stade.Le géant des VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur) Uber a, lui, gagné du terrain (+7,48% à 91,62 dollars) après l’annonce de l’extension de son partenariat avec la start-up de véhicules autonomes Waymo. Après un premier déploiement à Austin, les voitures sans chauffeur de Waymo seront désormais aussi accessibles via l’application Uber à Atlanta, en Géorgie.”Les méga-capitalisations, en tant que groupe, continuent de briller”, ont signalé les analystes de Briefing.com, à l’instar de Microsoft (+0,85% à 490,11 dollars), Nvidia (+2,59% à 147,90 dollars) ou Amazon (+2,06% à 212,77 dollars).

Nearly half the US population face scorching heat wave

Tens of millions of Americans sweltered outside or sought air-conditioned refuge as an “extremely dangerous” heat wave blanketed the eastern United States on Tuesday with record high temperatures.As a fierce sun reflected off the skyscrapers of New York, the normally frenetic Times Square was virtually deserted by mid-day as the mercury reached 99 degrees Fahrenheit (37 Celsius), the hottest since 2012 in the Big Apple.By mid-afternoon Newark, New Jersey hit 103F (39.4C), according to the National Weather Service, and Philadelphia also reached 100F (38C). New Yorkers walked under umbrellas as they navigated the streets of Manhattan, while others sunbathed in swimsuits in parks.”It’s been kind of a cold spring. Then all of a sudden, boom, here it is,” Eleanor Burke, 82, told AFP of the heat, recalling how she took a dog for a walk the night before and “he almost looked like he was dead.”Soaring temperatures are straining the city’s power grid as people crank up their air conditioning. In the Bronx, a New York borough, a blackout left more than 34,000 homes without power, prompting energy supplier Con Edison to urge residents to moderate their electricity consumption.The NWS warned of East Coast temperatures of 97F-103F (36C-39.4C) on Tuesday, and a heat index — what the temperature feels like with humidity factored in — spiking as high as 110F (43.3C) for the New York metropolitan area.”Extremely dangerous heat persists across the Midwest and East Coast… affecting nearly half of the US population at 161 million people,” the NWS warned in an advisory, which also urged people to limit their physical activity due to poor air quality.”I don’t mind heat… but this of course is way too much,” said Maureen Brandon, 50, who said she walks in the shade and gets things done in the morning or evening outside of peak heat hours.In the US capital, temperatures also flirted with triple digits. The Washington Monument, the famed obelisk honoring America’s first president, was closed Tuesday and Wednesday due to “extreme heat in the DC area,” the National Park Service said.Passenger train company Amtrak announced speed restrictions on its East Coast tracks, which could cause delays.Meteorologists have described the intensifying weather pattern as a heat dome, a high-pressure system that traps air underneath and leads to steadily rising thermal readings.Extreme heat is the deadliest weather-related hazard in the United States, leading to more fatalities than natural disasters like hurricanes or tornadoes.Scientists say extreme heat waves are a clear sign of global warming, and they are expected to become more frequent, longer, and more intense.Fueled by human-caused climate change, 2024 was the warmest year on record globally — and 2025 is projected to rank among the top three.

Gendarme fauchée en Lot-et-Garonne: 30 ans de réclusion criminelle pour le chauffard

Le chauffard, qui avait mortellement percuté une gendarme en fuyant un contrôle routier à l’été 2020 dans le Lot-et-Garonne, a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises d’Agen.Yassine El Azizi, 31 ans, était jugé depuis le 16 juin pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Durant tout son procès, il a nié avoir foncé délibérément sur la victime.”C’est un véritable scandale. C’est un verdict extrêmement lourd, hors-sol. On va en appel”, s’est aussitôt indigné l’avocat de l’accusé, Me Edouard Martial. “Il ne fallait surtout pas décevoir à la fois l’opinion publique et bien évidemment la gendarmerie. Ne pas faire l’effort humain, d’humanité vis-à-vis du verdict, ça me semble être proprement insupportable”, a ajouté son conseil, qualifiant d'”honteuse” la durée de “deux heures” du délibéré.Un peine maximale conforme aux réquisitions de l’avocat général Pierre Sennes, qui n’a “reconnu aucune excuse” à l’accusé qui “a pris délibérément l’option de foncer sur la gendarme dans une extrême violence”. “Leurs regards se sont croisés”, a-t-il dit.”Pour l’ensemble des forces de l’ordre, police, gendarmerie, c’est une véritable reconnaissance des risques qui sont pris chaque jour par les forces de l’ordre pour assurer la sécurité de tous sur le terrain”, a réagi de son côté le père de la victime, Christian Lemée.Le décès de Mélanie Lemée, ex-championne de France militaire de judo qui venait de réussir à 25 ans l’examen d’officier de police judiciaire, avait suscité une grande émotion.Le tout nouveau ministre de l’Intérieur de l’époque, Gérald Darmanin, lui avait réservé son premier déplacement en région puis s’était incliné deux jours plus tard devant son cercueil près de Bordeaux avant de lui remettre la Légion d’honneur à titre posthume.Une marche blanche avait également rassemblé 2.000 personnes à Aiguillon, petite ville de 4.000 habitants où la jeune Normande travaillait au sein d’une brigade de proximité.- Cocaïne -Son unité dépendait de la gendarmerie voisine de Port-Sainte-Marie, là où elle a trouvé la mort le samedi 4 juillet 2020 au soir en participant à l’interception d’un véhicule roulant à vive allure.Le conducteur, qui venait de refuser un contrôle routier, avait tenté vingt kilomètres plus loin de forcer un barrage de gendarmerie. Contournant des herses déployées sur la chaussée, il avait fait un écart brutal, percutant violemment la victime qui n’avait pas survécu à ses blessures. Le chauffard conduisait sans permis, sous l’emprise de stupéfiants, et à une vitesse excessive (plus de 150 km/h). Il avait dans son véhicule 165 grammes de cocaïne.Citant les experts qui se sont succédé à la barre, l’avocat général a affirmé que “Yacine El Azizi avait une visibilité parfaite” et n’a eu “aucune action sur la pédale de frein”, restant “pied au plancher”, ce qui fait de lui “un tueur”.Devant la cour, l’accusé a admis avoir pris “des risques inconsidérés” et “mériter la prison”, tout en réfutant être “un meurtrier”.”Je vois le camion de gendarmerie, j’ai vu les herses au dernier moment et le collègue de la victime reculer mais elle, je ne l’ai pas vue”, a-t-il déclaré au sujet de la victime, maintenant que sa “seule volonté était de fuir”.- “Pas un crime” -“On aurait bien souhaité qu’il ait une autre attitude, qu’il reconnaisse les choses et il a regardé ses pieds. Ses excuses, elles n’étaient pas du tout sincères”, a estimé de son côté la mère de la victime, Danielle Letissier.L’avocat des parents de la gendarme a décrit une “course à la mort en pleine conscience”.”La course-poursuite, c’est un délit, c’est grave, on est tous d’accord, mais ce n’est pas un crime”, a rétorqué mardi Me Victor Casellas, l’un des avocats de l’accusé, plaidant l’acquittement pour les faits criminels retenus contre lui.La défense considérait que son client aurait dû être jugé pour homicide involontaire aggravé par un tribunal correctionnel, et non aux assises. Son appel de l’ordonnance de renvoi avait été rejeté par la chambre de l’instruction puis par la Cour de cassation.

Retraites: Bayrou cherche un chemin, le PS dépose une motion de censure

Le Premier ministre François Bayrou qui a rencontré mardi les partenaires sociaux pour tenter de surmonter l’échec du conclave sur les retraites est désormais visé par une motion de censure des députés PS.”Vous avez pris des engagements” qui “n’ont pas été tenus”, a lancé le président du groupe PS à l’Assemblée, Boris Vallaud, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.Les socialistes reprochent à M. Bayrou de ne pas s’engager à présenter un texte qui permettrait de débattre de l’âge de départ à 64 ans.”Le but du travail que je me suis fixé c’est qu'(…) on trouve ce chemin” vers “un texte qui pourrait être examiné par la représentation nationale”, a répondu François Bayrou.Juste avant ce face-à-face dans l’hémicycle, il a reçu à Matignon les trois syndicats participant au conclave (CDFT, CFTC et CFE-CGC), puis le président du Medef, Patrick Martin, et enfin le patron de la CPME, Amir Reza-Tofighi.Le Premier ministre a décidé de lancer ces rendez-vous après l’échec lundi soir du conclave, qui est aussi un revers pour la méthode de dialogue social qu’il prônait.”Je ne peux pas accepter sans réagir qu’on se satisfasse d’échouer si près du but”, a-t-il expliqué mardi matin. – Liste de désaccords -Il a reçu le soutien du président Emmanuel Macron, qui depuis Oslo a “encouragé ardemment” les partenaires sociaux “à savoir aller au-delà des désaccords qui persistent et à trouver ensemble une solution qui soit bonne pour le pays”. Selon les déclarations des partenaires sociaux à leur sortie de Matignon, le Premier ministre leur a notamment demandé pendant le rendez-vous de lui adresser leurs points de blocage dans leurs discussions.”L’idée est qu’il n’y ait pas de nouvelle séance de négociation, charge au Premier ministre de prendre acte et de décider d’ici la fin de la semaine ce qu’il fait de ce qui est aujourd’hui sur la table”, a déclaré Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT, à la sortie.Du côté du Medef, son président Patrick Martin s’est dit “tout à fait d’accord pour transmettre” au Premier ministre la liste des désaccords qui demeurent, “dans l’esprit d’aboutir” à un accord, mais “sans que cela se traduise par une augmentation des cotisations des salariés ou des entreprises”.FO et la CGT, qui étaient sorties très rapidement des discussions, n’ont pas été invitées à Matignon mardi, malgré la demande de la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet.Les partenaires sociaux n’ont pas réussi à trouver lundi soir un accord permettant d’aménager la réforme Borne pour la rendre moins impopulaire, et remettre le système des retraites à l’équilibre en 2030, alors qu’un déficit de 6,6 milliards d’euros est aujourd’hui prévu pour cette échéance.Les partenaires sociaux, proches d’un consensus sur les mesures en faveur des femmes ayant eu des enfants, s’opposent sur la prise en compte de la pénibilité. Le Medef refuse la proposition de la CFDT, soutenue par les deux autres syndicats, d’un système à points qui permette de comptabiliser les heures de travail pénible d’un point de vue physique (port de charge, postures physiques, vibrations mécaniques) et d’obtenir une possibilité de départ anticipé.- Sous-indexation -Il propose à la place d’avancer d’un an ou deux selon les cas les départs en retraite des personnes en invalidité ou reconnues inaptes au travail. Le patron de la CPME, Amir Reza-Tofighi, a exhorté mardi soir à trouver un accord sur cette question: “il faut vraiment que ce soit autour de la pénibilité qu’on puisse trouver” une “voie de passage”, a-t-il déclaré, après sa rencontre avec François Bayrou.Les partenaires sociaux se déchirent également sur le financement des mesures qui seraient adoptées. Ils sont d’accord pour que les retraités assument une très large part du coût du retour à l’équilibre, via une sous-indexation des retraites. Mais les syndicats reprochent au Medef de refuser toute participation des entreprises à ce retour à l’équilibre, en s’opposant par exemple à toute augmentation de cotisations sociales, qu’elles soient patronales ou salariales. Et les deux parties sont en désaccord sur l’ampleur du resserrement à apporter au dispositif des carrières longues, le Medef souhaitant un très gros tour de vis aux dépens des salariés, quand les syndicats n’acceptent qu’une refonte plus limitée. Le conclave était le fruit d’un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement lors du vote du budget 2025. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. La possibilité de revenir sur le départ à la retraite à 64 ans avait été vite balayée. Cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, patron des Républicains, a estimé mardi que “la plus grande réussite” du conclave serait que l’on confie la gestion des retraites aux partenaires sociaux.Avant les socialistes, La France insoumise avait très vite appelé lundi soir les autres groupes de gauche à se joindre à une motion de censure contre le gouvernement. Mais en l’absence des voix du Rassemblement national qui a prévenu qu’il ne s’y associerait pas, le gouvernement semble assuré de se maintenir. Avant d’affronter les débats budgétaires encore plus périlleux, cet été et à l’automne.are-bat-lby-fcz/ak/cbn

Retraites: Bayrou cherche un chemin, le PS dépose une motion de censure

Le Premier ministre François Bayrou qui a rencontré mardi les partenaires sociaux pour tenter de surmonter l’échec du conclave sur les retraites est désormais visé par une motion de censure des députés PS.”Vous avez pris des engagements” qui “n’ont pas été tenus”, a lancé le président du groupe PS à l’Assemblée, Boris Vallaud, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.Les socialistes reprochent à M. Bayrou de ne pas s’engager à présenter un texte qui permettrait de débattre de l’âge de départ à 64 ans.”Le but du travail que je me suis fixé c’est qu'(…) on trouve ce chemin” vers “un texte qui pourrait être examiné par la représentation nationale”, a répondu François Bayrou.Juste avant ce face-à-face dans l’hémicycle, il a reçu à Matignon les trois syndicats participant au conclave (CDFT, CFTC et CFE-CGC), puis le président du Medef, Patrick Martin, et enfin le patron de la CPME, Amir Reza-Tofighi.Le Premier ministre a décidé de lancer ces rendez-vous après l’échec lundi soir du conclave, qui est aussi un revers pour la méthode de dialogue social qu’il prônait.”Je ne peux pas accepter sans réagir qu’on se satisfasse d’échouer si près du but”, a-t-il expliqué mardi matin. – Liste de désaccords -Il a reçu le soutien du président Emmanuel Macron, qui depuis Oslo a “encouragé ardemment” les partenaires sociaux “à savoir aller au-delà des désaccords qui persistent et à trouver ensemble une solution qui soit bonne pour le pays”. Selon les déclarations des partenaires sociaux à leur sortie de Matignon, le Premier ministre leur a notamment demandé pendant le rendez-vous de lui adresser leurs points de blocage dans leurs discussions.”L’idée est qu’il n’y ait pas de nouvelle séance de négociation, charge au Premier ministre de prendre acte et de décider d’ici la fin de la semaine ce qu’il fait de ce qui est aujourd’hui sur la table”, a déclaré Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT, à la sortie.Du côté du Medef, son président Patrick Martin s’est dit “tout à fait d’accord pour transmettre” au Premier ministre la liste des désaccords qui demeurent, “dans l’esprit d’aboutir” à un accord, mais “sans que cela se traduise par une augmentation des cotisations des salariés ou des entreprises”.FO et la CGT, qui étaient sorties très rapidement des discussions, n’ont pas été invitées à Matignon mardi, malgré la demande de la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet.Les partenaires sociaux n’ont pas réussi à trouver lundi soir un accord permettant d’aménager la réforme Borne pour la rendre moins impopulaire, et remettre le système des retraites à l’équilibre en 2030, alors qu’un déficit de 6,6 milliards d’euros est aujourd’hui prévu pour cette échéance.Les partenaires sociaux, proches d’un consensus sur les mesures en faveur des femmes ayant eu des enfants, s’opposent sur la prise en compte de la pénibilité. Le Medef refuse la proposition de la CFDT, soutenue par les deux autres syndicats, d’un système à points qui permette de comptabiliser les heures de travail pénible d’un point de vue physique (port de charge, postures physiques, vibrations mécaniques) et d’obtenir une possibilité de départ anticipé.- Sous-indexation -Il propose à la place d’avancer d’un an ou deux selon les cas les départs en retraite des personnes en invalidité ou reconnues inaptes au travail. Le patron de la CPME, Amir Reza-Tofighi, a exhorté mardi soir à trouver un accord sur cette question: “il faut vraiment que ce soit autour de la pénibilité qu’on puisse trouver” une “voie de passage”, a-t-il déclaré, après sa rencontre avec François Bayrou.Les partenaires sociaux se déchirent également sur le financement des mesures qui seraient adoptées. Ils sont d’accord pour que les retraités assument une très large part du coût du retour à l’équilibre, via une sous-indexation des retraites. Mais les syndicats reprochent au Medef de refuser toute participation des entreprises à ce retour à l’équilibre, en s’opposant par exemple à toute augmentation de cotisations sociales, qu’elles soient patronales ou salariales. Et les deux parties sont en désaccord sur l’ampleur du resserrement à apporter au dispositif des carrières longues, le Medef souhaitant un très gros tour de vis aux dépens des salariés, quand les syndicats n’acceptent qu’une refonte plus limitée. Le conclave était le fruit d’un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement lors du vote du budget 2025. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. La possibilité de revenir sur le départ à la retraite à 64 ans avait été vite balayée. Cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, patron des Républicains, a estimé mardi que “la plus grande réussite” du conclave serait que l’on confie la gestion des retraites aux partenaires sociaux.Avant les socialistes, La France insoumise avait très vite appelé lundi soir les autres groupes de gauche à se joindre à une motion de censure contre le gouvernement. Mais en l’absence des voix du Rassemblement national qui a prévenu qu’il ne s’y associerait pas, le gouvernement semble assuré de se maintenir. Avant d’affronter les débats budgétaires encore plus périlleux, cet été et à l’automne.are-bat-lby-fcz/ak/cbn

Retraites: Bayrou cherche un chemin, le PS dépose une motion de censure

Le Premier ministre François Bayrou qui a rencontré mardi les partenaires sociaux pour tenter de surmonter l’échec du conclave sur les retraites est désormais visé par une motion de censure des députés PS.”Vous avez pris des engagements” qui “n’ont pas été tenus”, a lancé le président du groupe PS à l’Assemblée, Boris Vallaud, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.Les socialistes reprochent à M. Bayrou de ne pas s’engager à présenter un texte qui permettrait de débattre de l’âge de départ à 64 ans.”Le but du travail que je me suis fixé c’est qu'(…) on trouve ce chemin” vers “un texte qui pourrait être examiné par la représentation nationale”, a répondu François Bayrou.Juste avant ce face-à-face dans l’hémicycle, il a reçu à Matignon les trois syndicats participant au conclave (CDFT, CFTC et CFE-CGC), puis le président du Medef, Patrick Martin, et enfin le patron de la CPME, Amir Reza-Tofighi.Le Premier ministre a décidé de lancer ces rendez-vous après l’échec lundi soir du conclave, qui est aussi un revers pour la méthode de dialogue social qu’il prônait.”Je ne peux pas accepter sans réagir qu’on se satisfasse d’échouer si près du but”, a-t-il expliqué mardi matin. – Liste de désaccords -Il a reçu le soutien du président Emmanuel Macron, qui depuis Oslo a “encouragé ardemment” les partenaires sociaux “à savoir aller au-delà des désaccords qui persistent et à trouver ensemble une solution qui soit bonne pour le pays”. Selon les déclarations des partenaires sociaux à leur sortie de Matignon, le Premier ministre leur a notamment demandé pendant le rendez-vous de lui adresser leurs points de blocage dans leurs discussions.”L’idée est qu’il n’y ait pas de nouvelle séance de négociation, charge au Premier ministre de prendre acte et de décider d’ici la fin de la semaine ce qu’il fait de ce qui est aujourd’hui sur la table”, a déclaré Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT, à la sortie.Du côté du Medef, son président Patrick Martin s’est dit “tout à fait d’accord pour transmettre” au Premier ministre la liste des désaccords qui demeurent, “dans l’esprit d’aboutir” à un accord, mais “sans que cela se traduise par une augmentation des cotisations des salariés ou des entreprises”.FO et la CGT, qui étaient sorties très rapidement des discussions, n’ont pas été invitées à Matignon mardi, malgré la demande de la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet.Les partenaires sociaux n’ont pas réussi à trouver lundi soir un accord permettant d’aménager la réforme Borne pour la rendre moins impopulaire, et remettre le système des retraites à l’équilibre en 2030, alors qu’un déficit de 6,6 milliards d’euros est aujourd’hui prévu pour cette échéance.Les partenaires sociaux, proches d’un consensus sur les mesures en faveur des femmes ayant eu des enfants, s’opposent sur la prise en compte de la pénibilité. Le Medef refuse la proposition de la CFDT, soutenue par les deux autres syndicats, d’un système à points qui permette de comptabiliser les heures de travail pénible d’un point de vue physique (port de charge, postures physiques, vibrations mécaniques) et d’obtenir une possibilité de départ anticipé.- Sous-indexation -Il propose à la place d’avancer d’un an ou deux selon les cas les départs en retraite des personnes en invalidité ou reconnues inaptes au travail. Le patron de la CPME, Amir Reza-Tofighi, a exhorté mardi soir à trouver un accord sur cette question: “il faut vraiment que ce soit autour de la pénibilité qu’on puisse trouver” une “voie de passage”, a-t-il déclaré, après sa rencontre avec François Bayrou.Les partenaires sociaux se déchirent également sur le financement des mesures qui seraient adoptées. Ils sont d’accord pour que les retraités assument une très large part du coût du retour à l’équilibre, via une sous-indexation des retraites. Mais les syndicats reprochent au Medef de refuser toute participation des entreprises à ce retour à l’équilibre, en s’opposant par exemple à toute augmentation de cotisations sociales, qu’elles soient patronales ou salariales. Et les deux parties sont en désaccord sur l’ampleur du resserrement à apporter au dispositif des carrières longues, le Medef souhaitant un très gros tour de vis aux dépens des salariés, quand les syndicats n’acceptent qu’une refonte plus limitée. Le conclave était le fruit d’un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement lors du vote du budget 2025. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. La possibilité de revenir sur le départ à la retraite à 64 ans avait été vite balayée. Cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, patron des Républicains, a estimé mardi que “la plus grande réussite” du conclave serait que l’on confie la gestion des retraites aux partenaires sociaux.Avant les socialistes, La France insoumise avait très vite appelé lundi soir les autres groupes de gauche à se joindre à une motion de censure contre le gouvernement. Mais en l’absence des voix du Rassemblement national qui a prévenu qu’il ne s’y associerait pas, le gouvernement semble assuré de se maintenir. Avant d’affronter les débats budgétaires encore plus périlleux, cet été et à l’automne.are-bat-lby-fcz/ak/cbn

Retraites: Bayrou cherche un chemin, le PS dépose une motion de censure

Le Premier ministre François Bayrou qui a rencontré mardi les partenaires sociaux pour tenter de surmonter l’échec du conclave sur les retraites est désormais visé par une motion de censure des députés PS.”Vous avez pris des engagements” qui “n’ont pas été tenus”, a lancé le président du groupe PS à l’Assemblée, Boris Vallaud, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.Les socialistes reprochent à M. Bayrou de ne pas s’engager à présenter un texte qui permettrait de débattre de l’âge de départ à 64 ans.”Le but du travail que je me suis fixé c’est qu'(…) on trouve ce chemin” vers “un texte qui pourrait être examiné par la représentation nationale”, a répondu François Bayrou.Juste avant ce face-à-face dans l’hémicycle, il a reçu à Matignon les trois syndicats participant au conclave (CDFT, CFTC et CFE-CGC), puis le président du Medef, Patrick Martin, et enfin le patron de la CPME, Amir Reza-Tofighi.Le Premier ministre a décidé de lancer ces rendez-vous après l’échec lundi soir du conclave, qui est aussi un revers pour la méthode de dialogue social qu’il prônait.”Je ne peux pas accepter sans réagir qu’on se satisfasse d’échouer si près du but”, a-t-il expliqué mardi matin. – Liste de désaccords -Il a reçu le soutien du président Emmanuel Macron, qui depuis Oslo a “encouragé ardemment” les partenaires sociaux “à savoir aller au-delà des désaccords qui persistent et à trouver ensemble une solution qui soit bonne pour le pays”. Selon les déclarations des partenaires sociaux à leur sortie de Matignon, le Premier ministre leur a notamment demandé pendant le rendez-vous de lui adresser leurs points de blocage dans leurs discussions.”L’idée est qu’il n’y ait pas de nouvelle séance de négociation, charge au Premier ministre de prendre acte et de décider d’ici la fin de la semaine ce qu’il fait de ce qui est aujourd’hui sur la table”, a déclaré Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT, à la sortie.Du côté du Medef, son président Patrick Martin s’est dit “tout à fait d’accord pour transmettre” au Premier ministre la liste des désaccords qui demeurent, “dans l’esprit d’aboutir” à un accord, mais “sans que cela se traduise par une augmentation des cotisations des salariés ou des entreprises”.FO et la CGT, qui étaient sorties très rapidement des discussions, n’ont pas été invitées à Matignon mardi, malgré la demande de la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet.Les partenaires sociaux n’ont pas réussi à trouver lundi soir un accord permettant d’aménager la réforme Borne pour la rendre moins impopulaire, et remettre le système des retraites à l’équilibre en 2030, alors qu’un déficit de 6,6 milliards d’euros est aujourd’hui prévu pour cette échéance.Les partenaires sociaux, proches d’un consensus sur les mesures en faveur des femmes ayant eu des enfants, s’opposent sur la prise en compte de la pénibilité. Le Medef refuse la proposition de la CFDT, soutenue par les deux autres syndicats, d’un système à points qui permette de comptabiliser les heures de travail pénible d’un point de vue physique (port de charge, postures physiques, vibrations mécaniques) et d’obtenir une possibilité de départ anticipé.- Sous-indexation -Il propose à la place d’avancer d’un an ou deux selon les cas les départs en retraite des personnes en invalidité ou reconnues inaptes au travail. Le patron de la CPME, Amir Reza-Tofighi, a exhorté mardi soir à trouver un accord sur cette question: “il faut vraiment que ce soit autour de la pénibilité qu’on puisse trouver” une “voie de passage”, a-t-il déclaré, après sa rencontre avec François Bayrou.Les partenaires sociaux se déchirent également sur le financement des mesures qui seraient adoptées. Ils sont d’accord pour que les retraités assument une très large part du coût du retour à l’équilibre, via une sous-indexation des retraites. Mais les syndicats reprochent au Medef de refuser toute participation des entreprises à ce retour à l’équilibre, en s’opposant par exemple à toute augmentation de cotisations sociales, qu’elles soient patronales ou salariales. Et les deux parties sont en désaccord sur l’ampleur du resserrement à apporter au dispositif des carrières longues, le Medef souhaitant un très gros tour de vis aux dépens des salariés, quand les syndicats n’acceptent qu’une refonte plus limitée. Le conclave était le fruit d’un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement lors du vote du budget 2025. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. La possibilité de revenir sur le départ à la retraite à 64 ans avait été vite balayée. Cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, patron des Républicains, a estimé mardi que “la plus grande réussite” du conclave serait que l’on confie la gestion des retraites aux partenaires sociaux.Avant les socialistes, La France insoumise avait très vite appelé lundi soir les autres groupes de gauche à se joindre à une motion de censure contre le gouvernement. Mais en l’absence des voix du Rassemblement national qui a prévenu qu’il ne s’y associerait pas, le gouvernement semble assuré de se maintenir. Avant d’affronter les débats budgétaires encore plus périlleux, cet été et à l’automne.are-bat-lby-fcz/ak/cbn

Israel’s Netanyahu vows to block Iran ‘nuclear weapon’ as he declares victory

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu declared a “historic victory” on Tuesday after agreeing a ceasefire with Iran and insisted that his country’s arch-foe would never achieve a nuclear weapon.The premier’s comments, delivered in an address to the nation, came after Iranian President Masoud Pezeshkian said his country was willing to return to negotiations over its nuclear programme.Pezeshkian insisted, however, that Iran would continue to “assert its legitimate rights” to the peaceful use of atomic energy.”Iran will not have a nuclear weapon,” Netanyahu said after the ceasefire ended 12 days of deadly air and missile strikes between the arch foes.”We have thwarted Iran’s nuclear project. And if anyone in Iran tries to rebuild it, we will act with the same determination, with the same intensity, to foil any attempt.”Israel’s strikes eventually drew in the United States, which on Sunday hit Iran’s underground nuclear facilities with powerful “bunker-buster” bombs that Israel lacked.After Iran retaliated with a missile attack Monday night targeting a US base in Qatar, President Donald Trump called for de-escalation, announcing the contours of a truce deal hours later.In a phone call Tuesday, Pezeshkian told his Emirati counterpart “to explain to them, in your dealings with the United States, that the Islamic Republic of Iran is only seeking to assert its legitimate rights”. “It has never sought to acquire nuclear weapons and does not seek them,” he was quoted as saying by the official IRNA news agency, adding that Iran was “ready to resolve the issues… at the negotiating table”.Israel has said its war, which began on June 13, was aimed at preventing Iran from acquiring a nuclear weapon, an ambition Tehran has consistently denied.Israel’s military said that its strikes had set back Iran’s nuclear programme “by years” and that the campaign against the country was now “entering a new phase”.After Trump angrily berated both sides for early violations of the truce on Tuesday, Tehran announced it would respect the terms of the deal if Israel did the same, while Israel said it had refrained from further strikes.- Claims of victory -Before Netanyahu spoke, Israel’s government said its military had removed the “dual existential threat” of Iran’s nuclear and ballistic missile programmes.”We’ve set Iran’s nuclear project back by years, and the same applies to its missile programme,” Israel’s chief of staff Lieutenant General Eyal Zamir said in a later statement.Iran’s top security body, meanwhile, said the Islamic republic’s forces had “compelled” Israel to “unilaterally” stand down.Its Revolutionary Guards also hailed a last-minute missile salvo fired at Israel as “a historic and unforgettable lesson to the Zionist enemy”.- Strikes on US base -Israeli strikes hit nuclear and military targets — killing scientists and senior military figures — as well as residential areas, prompting waves of Iranian missile fire on Israel.While Iran and Israel have been locked in a shadow war for decades, it has been by far the most destructive confrontation between the arch-foes.The war culminated in US strikes on Iranian nuclear sites using massive bunker-busting bombs, followed by an Iranian reprisal targeting the largest US military facility in the Middle East.Trump shrugged off that response as “weak”, thanking Tehran for giving advance notice and announcing the outline of the ceasefire just hours later. – ‘Everyone is tired’ -Some Israelis on Tuesday welcomed the prospect of a truce.”Everyone is tired. We just want to have some peace of mind,” said Tel Aviv resident Tammy Shel, voicing hope for a lasting ceasefire. “For us, for the Iranian people, for the Palestinians, for everyone in the region.”In Iran, people remained uncertain whether the peace would hold. Amir, 28, fled from Tehran to the Caspian Sea coast and told AFP by phone, “I really don’t know… about the ceasefire but honestly, I don’t think things will return to normal.”Israeli strikes on Iran have killed at least 610 civilians and wounded more than 4,700, according to the health ministry.Iran’s attacks on Israel have killed 28 people, according to official figures and rescuers.The international community reacted with cautious optimism to the truce.Saudi Arabia and the European Union welcomed Trump’s announcement, while Kremlin spokesman Dmitry Peskov said Russia hoped “that this will be a sustainable ceasefire”.But French President Emmanuel Macron warned there was an “increased” risk that Iran would attempt to enrich uranium secretly following the strikes on its nuclear sites.During their talks, Iran and the United States had been at odds over uranium enrichment, which Tehran considers a “non-negotiable” right and which Washington has called a “red line”. After the truce was announced, Israel’s military chief Zamir said Israel’s focus would now shift back to Gaza.The Israeli opposition, the Palestinian Authority and the main group representing the families of Israeli hostages all called for a Gaza truce to complement the Iran ceasefire. burs-dcp/kir