Iran-Israel war: latest developments

Classified US intelligence suggests that American strikes on Iran set back its nuclear programme by just a few months, contradicting President Donald Trump’s claim of total destruction.Here are the latest developments as a truce between Iran and Israel appeared to be holding early Wednesday:- US intel report -US media on Tuesday reported that a classified US intelligence document had concluded that American strikes last weekend did not fully eliminate Iran’s centrifuges or stockpile of enriched uranium.B-2 bombers hit two Iranian nuclear sites with massive GBU-57 bunker-buster bombs while a guided missile submarine struck a third with Tomahawk cruise missiles.Trump initially said the attacks had “obliterated” the nuclear sites while Defense Secretary Pete Hegseth said Washington’s forces had “devastated the Iranian nuclear programme”.But a preliminary report by the Defense Intelligence Agency said the bombings sealed off entrances to some facilities without destroying underground buildings, according to US media, which cited sources familiar with the findings.Trump rebuffed the media reports.”THE NUCLEAR SITES IN IRAN ARE COMPLETELY DESTROYED!” the president posted on his Truth Social.White House Press Secretary Karoline Leavitt has confirmed the assessment was authentic but said it was “flat-out wrong and was classified as ‘top secret’ but was still leaked.””The leaking of this alleged assessment is a clear attempt to demean President Trump and discredit the brave fighter pilots who conducted a perfectly executed mission to obliterate Iran’s nuclear programme,” Leavitt posted on X.- Iran-Israel ceasefire holds -A US-proposed ceasefire between Israel and Iran appeared to be holding early Wednesday.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu hailed a “historic victory” in the 12-day conflict.In a national address Netanyahu vowed to thwart “any attempt” by Iran to rebuild its nuclear programme, which armed forces chief Lieutenant General Eyal Zamir said Israeli strikes had set back “by years”.Iranian President Masoud Pezeshkian hailed his nation’s “heroic resistance” in a message carried by the official IRNA news agency.Pezeshkian has said Iran will respect the ceasefire as long as Israel holds to its terms, adding that Tehran will continue to “assert its legitimate rights” to the peaceful use of atomic power but was “ready to resolve the issues… at the negotiating table”.- Final salvos -Israel “refrained” from further strikes on Iran on Tuesday after a call between Trump and Netanyahu, the premier’s office said, though it did destroy a radar installation.Trump had accused both Iran and Israel of violating the ceasefire he announced late on Monday, but hours later he posted that it was in effect.”Following President Trump’s conversation with Prime Minister Netanyahu, Israel refrained from further strikes,” a statement said.Iran’s state media said on Tuesday that a wave of missiles was headed towards Israel around the time the ceasefire was expected to take hold.Israeli emergency services later said four people were killed in a missile strike in the southern city of Beersheba.At least 50 impacts have been acknowledged across Israel since the war began, and 28 people have been killed, according to official figures.Israeli strikes on Iran have killed at least 610 civilians, Iran’s health ministry said on Tuesday.- International relief -After mounting fears of regional spillover, the international community breathed a sigh of relief at the apparent Iran-Israel truce.Trump, who had previously toyed with “regime change” in Iran, rejected the idea en route to a NATO summit in the Netherlands.”If there was, there was, but no I don’t want it. I’d like to see everything calm down as quickly as possible,” Trump told reporters aboard Air Force One.Meeting Trump on the sidelines of the summit on Tuesday, Turkish President Recep Tayyip Erdogan “expressed his satisfaction with the ceasefire achieved between Israel and Iran through President Trump’s efforts, hoping it would be permanent,” his office said. Russia and Germany are among the other countries to hail the truce.burs-kir/mjw/pst

Au Kenya, commémorations sous haute tension des manifestants tués en 2024

Des marches en mémoire des plus de 60 personnes tuées lors des manifestations historiques de 2024 au Kenya doivent se tenir mercredi dans le pays d’Afrique de l’Est, sous haute tension un an après l’assaut du parlement. La prise de l’hémicycle du 25 juin 2024 par des milliers de jeunes réclamant la démission du président William Ruto avait marqué l’apogée de mois de protestations, durement réprimées par les forces de l’ordre, contre une augmentation des impôts et la corruption omniprésente dans le pays. Selon les groupes de défense des droits humains, plus de 60 personnes avaient été tuées lors de ce mouvement inédit. Plus de 80 personnes avaient aussi été enlevées – certaines des mois après les manifestations – et des dizaines d’entre elles sont toujours portées disparues. Le gouvernement de William Ruto s’est efforcé d’éviter toute hausse directe d’impôts dans le budget de cette année afin de limiter les troubles. Mais la récente mort en cellule d’Albert Ojwang, un enseignant de 31 ans, que les forces de l’ordre avaient initialement tenté de camoufler en suicide, a amplifié la colère d’une partie la société.- Colère -Le décès a également suscité ces dernières semaines des manifestations de quelques centaines de personnes contre les violences policières, qui ont engendré de nouvelles brutalités. Le 17 juin à Nairobi, un rassemblement a été marqué par des affrontements entre des manifestants, les forces de l’ordre et des “voyous” armés qui s’en sont pris aux protestataires. Un policier a tiré à bout portant sur un vendeur non violent, une scène filmée devenue virale, qui a accentué la colère dans le pays. Les militants et les familles des personnes tuées l’année dernière ont appelé à une marche commémorative pacifique, exhortant les policiers et les “voyous” à rester chez eux. “Il est extrêmement important que les jeunes célèbrent le 25 juin parce qu’ils ont perdu des gens qui leur ressemblent, qui parlent comme eux (…) qui se battent pour la bonne gouvernance”, a souligné à l’AFP Angel Mbuthia, présidente d’un mouvement de jeunes du parti d’opposition Jubilee Party.”Il n’y a rien de bon à célébrer dans les événements de l’année dernière”, a à l’inverse estimé l’analyste et avocat Javas Bigambo, qui craint une exploitation de la colère populaire par des partis politiques et militants peu sincères afin que les manifestants s’en prennent à nouveau aux bâtiments gouvernementaux, avec un nouveau bain de sang à la clé. “Si nous voulons vraiment commémorer le 25 juin, nous devons le faire dans la solennité, la prière et la retenue”, a-t-il encore commenté, interrogé par l’AFP.- “Menace contre notre nation” -Huit diplomates occidentaux ont appelé mardi à la retenue lors des commémorations, se disant “préoccupés par le recours à des +voyous+ pour infiltrer ou perturber des rassemblements pacifiques”.En juillet 2024, au plus fort des manifestations anti-gouvernementales, les militants avaient accusé les autorités d’avoir recours à ces éléments violents pour discréditer leur mouvement.”Nous appelons chacun à faciliter les manifestations pacifiques et à s’abstenir de toute violence”, ont-ils déclaré, alors que médias et réseaux sociaux font état de plans décidés au plus haut niveau de l’Etat pour réprimer fortement les protestataires mercredi.Cet appel, signé notamment par les ambassadeurs américain et britannique, est survenu peu après que William Ruto a promis aux policiers que son gouvernement les “soutiendrait”.”Personne n’est au-dessus de la loi”, a-t-il lancé, avertissant que le recours à la force, aux insultes ou aux menaces contre des policiers constituent une “menace contre notre nation”.Sur les réseaux sociaux, le hashtag #OccupyStateHouse (Occupons le palais présidentiel, NDLR), était très largement utilisé.

Suspendue à Trump, l’Otan lui déroule le tapis rouge

Tout a été fait pour ne pas contrarier Donald Trump qui participe au sommet de l’Otan à La Haye mercredi. Mais jouera-t-il le jeu? Suspendus aux réactions de l’imprévisible président américain, les pays de l’Alliance atlantique doivent confirmer une augmentation inédite de leurs dépenses militaires à cette occasion.Rarement les retrouvailles annuelles des 32 membres de l’Otan se seront tenues au carrefour de tant de conflits: guerre en Ukraine, à Gaza, et fragile cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.Trois jours après le bombardement américain des sites nucléaires iraniens, Donald Trump a atterri mardi soir à La Haye, casquette USA blanche vissée sur le crâne.Le président américain a rejoint un dîner de gala, à l’invitation du roi des Pays-Bas, puis participera mercredi matin à une séance de travail entre chefs d’Etat et de gouvernement, condensée en moins de trois heures.Afin d’éviter les déconvenues, ce court sommet se résume à un message simple, attendu dans une déclaration finale de quelques paragraphes seulement. Aiguillonnés par Donald Trump, les membres de l’Otan vont s’engager à augmenter drastiquement leurs dépenses en matière de défense, pour atteindre au moins 5% de leur PIB à l’horizon 2035 – 3,5% de dépenses militaires stricto sensu, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens large.Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur la menace de la Russie, capable selon lui de “réussir une attaque” contre un pays de l’Alliance dans les cinq ans à venir.Le Kremlin dénonce pour sa part la “militarisation effrénée” de l’Otan.- “Ce sera votre victoire” -Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui a adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n’a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a lancé le patron de l’Otan.Après le sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, a encore écrit Mark Rutte à Trump, qui critique si souvent les “mauvais payeurs” européens.”L’Europe de la défense s’est enfin réveillée”, a aussi affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Suffisant pour éviter un coup de semonce du président américain ?”Trump voudra-t-il un clash ? C’est une inconnue totale”, reconnaît Camille Grand, ancien responsable de l’Otan et expert de questions de défense.A bord d’Air Force One, en direction de La Haye, Donald Trump a de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque d’un des membres de l’Alliance.L’article 5 du traité de l’Otan peut “se définir de plusieurs façons”, a-t-il lâché à des journalistes, à propos de la pierre angulaire de l’Alliance. Cet article pose le principe de défense mutuelle: si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Mardi soir, Mark Rutte s’est voulu rassurant: “je n’ai pas de doute sur l’engagement” des Américains au sein de l’Otan.- Zelensky “dans une situation difficile” -Au cœur de ce grand raout international, la “probable” rencontre de Donald Trump avec le président ukrainien va focaliser l’attention, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le bureau ovale.Quel message veut-il lui faire passer ? “Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n’aurait jamais dû se trouver là”, a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.Au Canada, le récent sommet du G7 – le club des grandes démocraties industrialisées  – avait été marqué par le départ anticipé du locataire de la Maison Blanche et l’absence de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.En quittant la Maison Blanche mardi, Donald Trump s’est en outre montré très en colère après la rupture du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.Le secrétaire général de l’Alliance, Mark Rutte, espère néanmoins que la situation au Moyen-Orient ne chamboulera pas complètement la chorégraphie du sommet qu’il a déjà qualifié d'”historique”, grâce aux investissements promis en matière de défense.En dépit des critiques de l’Espagne qui juge “déraisonnable” cette hausse des dépenses militaires.

Suspendue à Trump, l’Otan lui déroule le tapis rouge

Tout a été fait pour ne pas contrarier Donald Trump qui participe au sommet de l’Otan à La Haye mercredi. Mais jouera-t-il le jeu? Suspendus aux réactions de l’imprévisible président américain, les pays de l’Alliance atlantique doivent confirmer une augmentation inédite de leurs dépenses militaires à cette occasion.Rarement les retrouvailles annuelles des 32 membres de l’Otan se seront tenues au carrefour de tant de conflits: guerre en Ukraine, à Gaza, et fragile cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.Trois jours après le bombardement américain des sites nucléaires iraniens, Donald Trump a atterri mardi soir à La Haye, casquette USA blanche vissée sur le crâne.Le président américain a rejoint un dîner de gala, à l’invitation du roi des Pays-Bas, puis participera mercredi matin à une séance de travail entre chefs d’Etat et de gouvernement, condensée en moins de trois heures.Afin d’éviter les déconvenues, ce court sommet se résume à un message simple, attendu dans une déclaration finale de quelques paragraphes seulement. Aiguillonnés par Donald Trump, les membres de l’Otan vont s’engager à augmenter drastiquement leurs dépenses en matière de défense, pour atteindre au moins 5% de leur PIB à l’horizon 2035 – 3,5% de dépenses militaires stricto sensu, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens large.Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur la menace de la Russie, capable selon lui de “réussir une attaque” contre un pays de l’Alliance dans les cinq ans à venir.Le Kremlin dénonce pour sa part la “militarisation effrénée” de l’Otan.- “Ce sera votre victoire” -Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui a adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n’a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a lancé le patron de l’Otan.Après le sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, a encore écrit Mark Rutte à Trump, qui critique si souvent les “mauvais payeurs” européens.”L’Europe de la défense s’est enfin réveillée”, a aussi affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Suffisant pour éviter un coup de semonce du président américain ?”Trump voudra-t-il un clash ? C’est une inconnue totale”, reconnaît Camille Grand, ancien responsable de l’Otan et expert de questions de défense.A bord d’Air Force One, en direction de La Haye, Donald Trump a de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque d’un des membres de l’Alliance.L’article 5 du traité de l’Otan peut “se définir de plusieurs façons”, a-t-il lâché à des journalistes, à propos de la pierre angulaire de l’Alliance. Cet article pose le principe de défense mutuelle: si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Mardi soir, Mark Rutte s’est voulu rassurant: “je n’ai pas de doute sur l’engagement” des Américains au sein de l’Otan.- Zelensky “dans une situation difficile” -Au cœur de ce grand raout international, la “probable” rencontre de Donald Trump avec le président ukrainien va focaliser l’attention, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le bureau ovale.Quel message veut-il lui faire passer ? “Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n’aurait jamais dû se trouver là”, a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.Au Canada, le récent sommet du G7 – le club des grandes démocraties industrialisées  – avait été marqué par le départ anticipé du locataire de la Maison Blanche et l’absence de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.En quittant la Maison Blanche mardi, Donald Trump s’est en outre montré très en colère après la rupture du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.Le secrétaire général de l’Alliance, Mark Rutte, espère néanmoins que la situation au Moyen-Orient ne chamboulera pas complètement la chorégraphie du sommet qu’il a déjà qualifié d'”historique”, grâce aux investissements promis en matière de défense.En dépit des critiques de l’Espagne qui juge “déraisonnable” cette hausse des dépenses militaires.

Suspendue à Trump, l’Otan lui déroule le tapis rouge

Tout a été fait pour ne pas contrarier Donald Trump qui participe au sommet de l’Otan à La Haye mercredi. Mais jouera-t-il le jeu? Suspendus aux réactions de l’imprévisible président américain, les pays de l’Alliance atlantique doivent confirmer une augmentation inédite de leurs dépenses militaires à cette occasion.Rarement les retrouvailles annuelles des 32 membres de l’Otan se seront tenues au carrefour de tant de conflits: guerre en Ukraine, à Gaza, et fragile cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.Trois jours après le bombardement américain des sites nucléaires iraniens, Donald Trump a atterri mardi soir à La Haye, casquette USA blanche vissée sur le crâne.Le président américain a rejoint un dîner de gala, à l’invitation du roi des Pays-Bas, puis participera mercredi matin à une séance de travail entre chefs d’Etat et de gouvernement, condensée en moins de trois heures.Afin d’éviter les déconvenues, ce court sommet se résume à un message simple, attendu dans une déclaration finale de quelques paragraphes seulement. Aiguillonnés par Donald Trump, les membres de l’Otan vont s’engager à augmenter drastiquement leurs dépenses en matière de défense, pour atteindre au moins 5% de leur PIB à l’horizon 2035 – 3,5% de dépenses militaires stricto sensu, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens large.Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur la menace de la Russie, capable selon lui de “réussir une attaque” contre un pays de l’Alliance dans les cinq ans à venir.Le Kremlin dénonce pour sa part la “militarisation effrénée” de l’Otan.- “Ce sera votre victoire” -Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui a adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n’a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a lancé le patron de l’Otan.Après le sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, a encore écrit Mark Rutte à Trump, qui critique si souvent les “mauvais payeurs” européens.”L’Europe de la défense s’est enfin réveillée”, a aussi affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Suffisant pour éviter un coup de semonce du président américain ?”Trump voudra-t-il un clash ? C’est une inconnue totale”, reconnaît Camille Grand, ancien responsable de l’Otan et expert de questions de défense.A bord d’Air Force One, en direction de La Haye, Donald Trump a de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque d’un des membres de l’Alliance.L’article 5 du traité de l’Otan peut “se définir de plusieurs façons”, a-t-il lâché à des journalistes, à propos de la pierre angulaire de l’Alliance. Cet article pose le principe de défense mutuelle: si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Mardi soir, Mark Rutte s’est voulu rassurant: “je n’ai pas de doute sur l’engagement” des Américains au sein de l’Otan.- Zelensky “dans une situation difficile” -Au cœur de ce grand raout international, la “probable” rencontre de Donald Trump avec le président ukrainien va focaliser l’attention, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le bureau ovale.Quel message veut-il lui faire passer ? “Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n’aurait jamais dû se trouver là”, a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.Au Canada, le récent sommet du G7 – le club des grandes démocraties industrialisées  – avait été marqué par le départ anticipé du locataire de la Maison Blanche et l’absence de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.En quittant la Maison Blanche mardi, Donald Trump s’est en outre montré très en colère après la rupture du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.Le secrétaire général de l’Alliance, Mark Rutte, espère néanmoins que la situation au Moyen-Orient ne chamboulera pas complètement la chorégraphie du sommet qu’il a déjà qualifié d'”historique”, grâce aux investissements promis en matière de défense.En dépit des critiques de l’Espagne qui juge “déraisonnable” cette hausse des dépenses militaires.

Première réunion des nouveaux experts en vaccination de RFK Jr

Un groupe consultatif d’experts nommés par le ministre américain de la Santé Robert Kennedy Jr, connu pour ses positions vaccinosceptiques, va réexaminer à partir de mercredi des pratiques vaccinales bien établies, faisant craindre la propagation de positions sans fondement scientifique.Le Comité consultatif sur les pratiques de vaccination (ACIP), est un organe clé qui conseille les CDC, principale agence sanitaire du pays.Le ministre de la Santé avait récemment renvoyé les 17 membres de ce comité consultatif en les accusant de conflits d’intérêts financiers et avait annoncé la nomination de huit nouvelles têtes, dont plusieurs décriées, comme un biochimiste coqueluche des antivax.Ils se réunissent pour la première fois mercredi et doivent notamment débattre des vaccins contenant du thiomersal.- Mercure -Le thiomersal, conservateur composé de mercure utilisé de longue date dans les vaccins, a été retiré en 1999 en réponse aux inquiétudes mais reste présent dans certains vaccins contre la grippe.Son danger n’a pas été démontré à faible dose. Pour autant, lors de cette réunion, Lyn Redwood, infirmière et ancienne patronne de l’organisation Children’s Health Defense, cofondée par RFK Jr, viendra plaider contre son utilisation. Elle attribue l’autisme de son fils aux vaccins, un lien qui n’a jamais été prouvé. “Etude après étude, il a été prouvé que l’éthylmercure (présent dans le thiomersal) contenu dans ces vaccins n’a jamais contribué de manière significative à la grande quantité de mercure à laquelle nous sommes exposés en vivant sur cette planète”, a déclaré à l’AFP Paul Offit, expert en vaccins du Children’s Hospital de Philadelphie.Les CDC, qui supervisent la réunion, défendront que le thiomersal est sûr et n’a pas d’effet sur le développement neurologique.- Epidémie de rougeole -Le comité se penchera également sur les vaccins infantiles contre la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle.Aux Etats-Unis, les parents peuvent choisir un vaccin combiné contre les quatre maladies ou bien deux injections distinctes: une pour les trois premières et une spécifiquement pour la varicelle. Si le vaccin combiné permet d’éviter une piqûre supplémentaire, il comporte un risque légèrement plus élevé de convulsions fébriles, un effet secondaire rare et généralement anodin.Deux injections distinctes sont déjà recommandées pour les nourrissons, laissant les experts perplexes quant à l’intérêt d’en débattre mercredi. Par ailleurs, le comité ne semble pas vouloir examiner les avantages des vaccins contre la rougeole, qui ont pourtant permis d’éviter des millions d’hospitalisations.Les Etats-Unis, qui avaient déclaré avoir éliminé la rougeole en 2000, connaissent actuellement leur pire épidémie depuis des dizaines d’années, avec plus de 1.200 cas et trois décès confirmés.Les discussions autour des vaccins “essentiels contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle, doivent être fondées sur la science et pas l’idéologie”, a déclaré Syra Madad, épidémiologiste aux NYC Health + Hospitals.”ACIP va devenir un exutoire pour la propagande antivaccin et sera de moins en moins pertinent pour la pratique de la médecine”, a averti Amesh Adalja, infectiologue à l’université Johns Hopkins.Néanmoins, les recommandations du comité peuvent avoir de grandes conséquences, notamment concernant les obligations de vaccination dans les écoles et les remboursements par les assurances santé.RFK Jr s’est fait ces dernières années le relais de nombreuses théories du complot sur les vaccins contre le Covid-19 comme sur de prétendus liens entre vaccination et autisme, notamment par le biais de l’organisation Children’s Health Defense. Depuis son arrivée à la tête du ministère de la Santé américain en février, il a amorcé une profonde refonte des autorités sanitaires.

Israel claims victory as US intel says Iran nuclear sites not destroyed

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu declared a “historic victory” against Iran despite a US intelligence report concluding that American strikes set back Tehran’s nuclear program by just a few months.Iran and Israel agreed a ceasefire on Tuesday ending 12 days of tit-for-tat strikes, after US President Donald Trump joined the conflict with bunker-busting bombs at the weekend that he said destroyed key Iranian nuclear sites.A classified preliminary US intelligence report, however, concluded that American strikes on Iran set back its nuclear program by just a few months.Trump rebuffed that claim on Tuesday, posting on his Truth Social account that “THE NUCLEAR SITES IN IRAN ARE COMPLETELY DESTROYED!”White House Press Secretary Karoline Leavitt had previously confirmed the authenticity of the assessment but said it was “flat-out wrong”.Netanyahu, in an address to the nation after the ceasefire, announced that “we have thwarted Iran’s nuclear project”.”And if anyone in Iran tries to rebuild it, we will act with the same determination, with the same intensity, to foil any attempt,” he said.Israel had said its bombing campaign, which began on June 13, was aimed at preventing Iran from acquiring a nuclear weapon, an ambition Tehran has consistently denied.Israel’s military said that its strikes had set back Iran’s nuclear programme “by years”.After Trump angrily berated both sides for early violations of the truce on Tuesday, Tehran announced it would respect the terms of the deal if Israel did the same, while Israel said it had refrained from further strikes.Iranian President Masoud Pezeshkian said his country was willing to return to negotiations over its nuclear programme, but that his country would continue to “assert its legitimate rights” to the peaceful use of atomic energy.- Leaked intel -US media on Tuesday cited people familiar with the Defense Intelligence Agency findings as saying the American strikes did not fully eliminate Iran’s centrifuges or stockpile of enriched uranium.The strikes sealed off entrances to some facilities without destroying underground buildings, according to the report.White House Press Secretary Leavitt responded on social media: “The leaking of this alleged assessment is a clear attempt to demean President Trump, and discredit the brave fighter pilots who conducted a perfectly executed mission to obliterate Iran’s nuclear program.”While Iran and Israel have been locked in a shadow war for decades, their 12-day conflict was by far the most destructive confrontation between them.Israeli strikes hit nuclear and military targets — killing scientists and senior military figures — as well as residential areas, prompting waves of Iranian missile fire on Israel.The war culminated in US strikes on underground Iranian nuclear sites using bunker-busting bombs — which Israel lacks — followed by an Iranian reprisal targeting the largest US military facility in the Middle East.Trump shrugged off that response as “weak”, thanking Tehran for giving advance notice and announcing the contours of the ceasefire just hours later. – ‘Everyone is tired’ -Some Israelis welcomed the prospect of a truce.”Everyone is tired. We just want to have some peace of mind,” said Tel Aviv resident Tammy Shel. “For us, for the Iranian people, for the Palestinians, for everyone in the region.”In Iran, people remained uncertain whether the peace would hold. Amir, 28, fled from Tehran to the Caspian Sea coast and told AFP by phone, “I really don’t know… about the ceasefire but honestly, I don’t think things will return to normal.”Israeli strikes on Iran killed at least 610 civilians and wounded more than 4,700, according to the health ministry.Iran’s attacks on Israel have killed 28 people, according to official figures and rescuers.The international community reacted with cautious optimism to the truce.Saudi Arabia and the European Union welcomed Trump’s announcement, while Kremlin spokesman Dmitry Peskov said Russia hoped “that this will be a sustainable ceasefire”.But French President Emmanuel Macron warned there was an “increased” risk that Iran would attempt to enrich uranium secretly following the strikes on its nuclear sites.After the truce was announced, Israel’s military chief Eyal Zamir said Israel’s focus would now shift back to Gaza.The Israeli opposition, the Palestinian Authority and the main group representing the families of Israeli hostages all called for a Gaza truce to complement the Iran ceasefire. burs-dcp/mjw/ecl

Israel claims victory as US intel says Iran nuclear sites not destroyed

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu declared a “historic victory” against Iran despite a US intelligence report concluding that American strikes set back Tehran’s nuclear program by just a few months.Iran and Israel agreed a ceasefire on Tuesday ending 12 days of tit-for-tat strikes, after US President Donald Trump joined the conflict with bunker-busting bombs at the weekend that he said destroyed key Iranian nuclear sites.A classified preliminary US intelligence report, however, concluded that American strikes on Iran set back its nuclear program by just a few months.Trump rebuffed that claim on Tuesday, posting on his Truth Social account that “THE NUCLEAR SITES IN IRAN ARE COMPLETELY DESTROYED!”White House Press Secretary Karoline Leavitt had previously confirmed the authenticity of the assessment but said it was “flat-out wrong”.Netanyahu, in an address to the nation after the ceasefire, announced that “we have thwarted Iran’s nuclear project”.”And if anyone in Iran tries to rebuild it, we will act with the same determination, with the same intensity, to foil any attempt,” he said.Israel had said its bombing campaign, which began on June 13, was aimed at preventing Iran from acquiring a nuclear weapon, an ambition Tehran has consistently denied.Israel’s military said that its strikes had set back Iran’s nuclear programme “by years”.After Trump angrily berated both sides for early violations of the truce on Tuesday, Tehran announced it would respect the terms of the deal if Israel did the same, while Israel said it had refrained from further strikes.Iranian President Masoud Pezeshkian said his country was willing to return to negotiations over its nuclear programme, but that his country would continue to “assert its legitimate rights” to the peaceful use of atomic energy.- Leaked intel -US media on Tuesday cited people familiar with the Defense Intelligence Agency findings as saying the American strikes did not fully eliminate Iran’s centrifuges or stockpile of enriched uranium.The strikes sealed off entrances to some facilities without destroying underground buildings, according to the report.White House Press Secretary Leavitt responded on social media: “The leaking of this alleged assessment is a clear attempt to demean President Trump, and discredit the brave fighter pilots who conducted a perfectly executed mission to obliterate Iran’s nuclear program.”While Iran and Israel have been locked in a shadow war for decades, their 12-day conflict was by far the most destructive confrontation between them.Israeli strikes hit nuclear and military targets — killing scientists and senior military figures — as well as residential areas, prompting waves of Iranian missile fire on Israel.The war culminated in US strikes on underground Iranian nuclear sites using bunker-busting bombs — which Israel lacks — followed by an Iranian reprisal targeting the largest US military facility in the Middle East.Trump shrugged off that response as “weak”, thanking Tehran for giving advance notice and announcing the contours of the ceasefire just hours later. – ‘Everyone is tired’ -Some Israelis welcomed the prospect of a truce.”Everyone is tired. We just want to have some peace of mind,” said Tel Aviv resident Tammy Shel. “For us, for the Iranian people, for the Palestinians, for everyone in the region.”In Iran, people remained uncertain whether the peace would hold. Amir, 28, fled from Tehran to the Caspian Sea coast and told AFP by phone, “I really don’t know… about the ceasefire but honestly, I don’t think things will return to normal.”Israeli strikes on Iran killed at least 610 civilians and wounded more than 4,700, according to the health ministry.Iran’s attacks on Israel have killed 28 people, according to official figures and rescuers.The international community reacted with cautious optimism to the truce.Saudi Arabia and the European Union welcomed Trump’s announcement, while Kremlin spokesman Dmitry Peskov said Russia hoped “that this will be a sustainable ceasefire”.But French President Emmanuel Macron warned there was an “increased” risk that Iran would attempt to enrich uranium secretly following the strikes on its nuclear sites.After the truce was announced, Israel’s military chief Eyal Zamir said Israel’s focus would now shift back to Gaza.The Israeli opposition, the Palestinian Authority and the main group representing the families of Israeli hostages all called for a Gaza truce to complement the Iran ceasefire. burs-dcp/mjw/ecl