“Une grande victoire” : Trump conciliant au sommet de l’Otan

Donald Trump s’est félicité mercredi de la hausse des dépenses militaires des alliés, à son arrivée au sommet de l’Otan à La Haye, avant une rencontre très attendue avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.La promesse des membres de l’Otan d’augmenter leurs investissements dans la défense “est une grande victoire pour tout le monde”, s’est réjoui le président américain.Donald Trump, qui a souvent critiqué les “mauvais payeurs” européens, a opté pour un ton conciliant, aux côtés du patron de l’Alliance Atlantique Mark Rutte. Les Européens et le Canada vont “très bientôt” dépenser autant que les Etats-Unis, s’est-il réjoui. “Je leur demande de passer à 5% depuis des années, et ils passent à 5%. C’est énorme (…). L’Otan va devenir très forte avec nous”, a souligné le locataire de la Maison Blanche.Tout a été fait pour ne pas contrarier l’imprévisible milliardaire à ce sommet, qui doit se conclure par un message simple, attendu dans une déclaration finale ramassée en cinq paragraphes.Les membres de l’Otan vont s’engager à augmenter drastiquement leurs dépenses en matière de défense, pour atteindre au moins 5% de leur PIB à l’horizon 2035 – 3,5% de dépenses militaires stricto sensu, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens large.Et dès sa première prise de parole à son arrivée, Mark Rutte s’est efforcé de balayer les inquiétudes sur l’implication des Etats-Unis au sein de l’Otan. “Pour moi, il est absolument clair que les Etats-Unis soutiennent pleinement” les règles de l’Alliance, a-t-il martelé.- “De bonne humeur” -La veille, à bord d’Air Force One, Donald Trump avait pourtant de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque d’un des membres de l’Otan. L’article 5 du traité de l’Alliance Atlantique peut “se définir de plusieurs façons”, avait-il lâché à propos de la pierre angulaire de l’Otan qui pose le principe de défense mutuelle : si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Dans ce contexte, l’état d’esprit du locataire de la Maison Blanche est scruté à la loupe.”Je l’ai trouvé exceptionnellement détendu et de bonne humeur hier”, a assuré le Premier ministre néerlandais Dick Schoof, hôte de ce sommet. “Je suppose donc que s’il a bien dormi au palais et que le petit-déjeuner était bon, il sera également de bonne humeur” pendant le sommet. Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui avait adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n’a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a-t-il lancé.Grâce au sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, a encore écrit Mark Rutte à Trump.- Zelensky “dans une situation difficile” -Au cœur de ce grand raout international, la rencontre prévue entre Donald Trump et le président ukrainien à la mi-journée va focaliser l’attention, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale.Quel message veut-il lui faire passer ? “Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n’aurait jamais dû se trouver là”, a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.Au Canada, le récent sommet du G7 – le club des grandes démocraties industrialisées  – avait été marqué par le départ anticipé du président américain et l’absence de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.A La Haye, Donald Trump est aussi revenu sur la situation au Moyen-Orient, où le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël “se passe très bien”, a-t-il assuré.Grâce aux frappes américaines, le programme nucléaire iranien a été retardé de plusieurs “décennies”, a-t-il affirmé.Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, espère que la situation au Moyen-Orient ou le rendez-vous Zelensky-Trump ne chambouleront pas complètement la chorégraphie du sommet qu’il a déjà qualifié d'”historique”, grâce aux investissements promis en matière de défense.En dépit des critiques de l’Espagne qui juge “déraisonnable” cette hausse des dépenses militaires.

La journaliste Adeline François quitte la matinale de BFMTV pour LCP

La journaliste Adeline François, qui coprésentait depuis huit ans la matinale de BFMTV, va rejoindre LCP à la rentrée pour y animer une émission quotidienne d’actualité en début de soirée, a annoncé la chaîne parlementaire mercredi.Diffusé du mardi au vendredi de 19h30 à 20h30, “ce grand rendez-vous quotidien d’actualité débutera courant septembre, en remplacement de +Ça vous regarde+ qui occupait jusqu’alors cette case”, a indiqué la chaîne dans un communiqué.”Cette émission d’actualité et de débats (…) prendra le temps de décrypter et de donner la parole à tous, avant les grandes échéances électorales qui nous attendent”, avec les élections municipales en 2026 puis l’élection présidentielle en 2027, a commenté Adeline François, citée dans le communiqué.La journaliste a fait ses adieux mercredi à la matinale de BFMTV, “Première édition”, qu’elle coprésentait depuis 2017 avec Christophe Delay, qui quitte également la matinale pour la tranche de la mi-journée sur BFMTV.”Je suis heureux et fier d’accueillir Adeline François sur LCP, au moment où, avec notre arrivée sur le canal 8, un nouvel élan s’annonce pour notre chaîne”, a assuré le PDG Emmanuel Kessler, également cité dans le communiqué.LCP dépend de l’Assemblée nationale, qui la finance et décide de sa présidence. Auparavant installée sur le canal 13 de la TNT, elle occupe le canal 8 depuis le 6 juin, en vertu d’un vaste changement de numérotation décidé par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.LCP partage ce canal avec Public Sénat, qui dépend de l’autre chambre du Parlement.

Stocks rally as Iran-Israel ceasefire holds, oil claws back some losses

Most equities extended a global rally Wednesday after Iran and Israel agreed to a ceasefire that ended more than a week of hostilities, while the dollar held losses following a sharp drop stoked by bets on a US interest rate cut.However, wariness over the agreement involving the Middle East foes helped oil prices climb, though they are still well down from their highs on Monday.Investors around the world breathed a sigh of relief after Donald Trump announced the ceasefire days after US forces bombed Iran’s nuclear sites, which he said were “completely destroyed”.The Israeli government said it had agreed to the US deal after achieving all of its objectives in the war with Iran, with Prime Minister Benjamin Netanyahu hailing a “historic victory” after 12 days of bombing.Stocks surged on the news, and the optimism rolled into Wednesday, with Hong Kong, Shanghai, Tokyo, Sydney and Singapore leading the gains across Asia. There were small losses in Wellington, Bangkok and Jakarta.London, Paris and Frankfurt were also on the front foot.Oil prices, which tanked on news of the ceasefire, rose with both main contracts up nearly two percent.However, they are still down around 15 percent from the highs hit Monday in the first reaction to the US bombing of Iran and before the ceasefire announcement.The mood was also helped by Fed boss Jerome Powell choosing not to pour cold water on the prospects of a rate cut.In closely watched testimony to Congress, he said that “if it turns out that inflation pressures do remain contained, then we will get to a place where we cut rates sooner rather than later”.While he said “I don’t think we need to be in any rush because the economy is still strong”, the comments indicated a flexible tone. They also came after Fed governors Christopher Waller and Michelle Bowman suggested officials could reduce borrowing costs next month.The dollar tumbled against its peers and remained under pressure against the yen, pound and euro in Asian trade.”The market staged a full-throttle risk-on revival, launching global equities into the stratosphere as oil prices cratered and rate-cut bets gained momentum,” said SPI Asset Management’s Stephen Innes.”With the Middle East truce — however duct-taped and temperamental — holding long enough to calm headlines, traders pulled the ripcord on the fear trade and dove headfirst into equities.”Trump’s… scolding of Israel and Iran added ice water to the fire — or at least enough jawbone to muzzle the Middle East combatants for now.”- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.4 percent at 38,942.07 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.2 percent at 24,474.67 (close)Shanghai – Composite: UP 1.0 percent at 3,455.97 (close)London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 8,786.74West Texas Intermediate: UP 1.9 percent at $65.58 per barrelBrent North Sea Crude: UP 1.9 percent at $68.43 per barrelEuro/dollar: DOWN at $1.1600 from $1.1625 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3610 from $1.3616Dollar/yen: UP at 145.30 yen from 144.89 yenEuro/pound: DOWN at 85.21 pence from 85.24 penceNew York – Dow: UP 1.2 percent at 43,089.02 (close) 

Turkey breathes easier as Iran-Israel truce eases fallout risk

As the fragile Iran-Israel truce took hold, there was no letup in Turkey’s diplomatic efforts Wednesday to prevent any return to a conflict fraught with risk for Ankara’s domestic and regional policies. Hours after US President Donald Trump announced the ceasefire, Turkey’s President Recep Tayyip Erdogan met him for talks on the sidelines of a NATO summit for their third conversation in 10 days. Erdogan’s “intensive diplomatic efforts” to curb the conflict also involved calls with Russia’s Vladimir Putin, Iran’s Masoud Pezeshkian and top Middle Eastern leaders.”Turkey has been trying very hard to de-escalate the situation, but it’s not seen as a credible mediator, neither by Iran nor by Israel,” Gonul Tol of the Washington-based Middle East Institute told AFP.Turkey’s ties with Israel have been shattered by the Gaza war and Iranians see Ankara as complicit “because it hosts this strategic radar”, she said of a NATO early-warning system at Kurecik base in eastern Turkey that can detect Iranian missile launches. Turkey has categorically denied radar data was used to help Israel but its presence has rattled Iran — with several Iranian military officials warning it could be “the first target” in case of a wider war, she said. Even so, Erdogan reportedly sought to set up US-Iran talks in Istanbul last week, which only failed because Iran’s Ayatollah Ali Khamenei — in hiding due to assassination threats — couldn’t be reached to approve it, the Axios news site said. Unsettled by the long arm of Israel’s reach, Erdogan upped Turkey’s deterrence, ordering the defence industry to increase production of medium and long-range missiles. warning Ankara was “making preparations for every kind of scenario”. “Concerns about a possible Turkish-Israeli confrontation in the short term seem exaggerated… (but) both would be wise to reduce tensions,” said Gallia Lindenstrauss, senior research fellow at the Institute for National Security Studies (INSS).- Fears of Iran in chaos -For Turkey, the big fear would be seeing neighbouring Iran plunged into chaos as happened in Iraq and Syria, said Soner Cagaptay of the Washington Institute of Near East Policy. “Ankara absolutely does not want to see Iran descending into chaos, decentralisation or civil war which could create cross-border threats or fresh refugee flows,” he told AFP.In Iraq and Syria, destabilisation had created a power vacuum that was used by the Islamic State (IS) group and Kurdish PKK militants “to launch attacks into Turkey”, fuelling Ankara’s efforts to support both nations’ recentralisation, he said. But “the biggest risk” would be another flow of refugees: “If Iran collapses, there’s only one country the Iranians will flee to in large numbers: Turkey,” he said.On Friday, Erdogan warned Germany’s Friedrich Merz the conflict “could harm the region and Europe in terms of migration” although there was no sign of any influx at the Turkish border last week. – Risk to Turkey’s PKK move? -Turmoil in Iran could also harm Ankara’s efforts to draw a line under its decades-long conflict with the PKK, which last month said it would disarm, Tol said. Although most PKK-linked groups embraced the call to disarm, its Iranian affiliate, the Kurdistan Free Life Party (PJAK), did not, with Ankara concerned any unrest could embolden recalcitrant Kurdish separatists. “The worry is that this chaos may strengthen the PJAK. There are PKK fractions who are not happy with (founder Abdullah) Ocalan’s call who could think: why disarm now when there’s so much chaos we can capitalise on,” she told AFP. A more immediate concern for Turkey was the economic implications of the conflict, she said, with its crisis-hit economy already “struggling” with rising energy prices while fighting hard to bring down inflation. “But if Iran closed down (the Strait of) Hormuz, that would mean a bigger jump in energy prices and that’s something Turkey is deeply worried about,” she said.Oil prices spiked during the 11-day conflict as concerns grew that Iran might disrupt supplies passing through Hormuz, peaking on Monday after US warplanes hit Iran. With the ceasefire taking hold, Turkey was breathing easier Wednesday — although the Iran-Israel crisis remained high on the agenda at the NATO summit. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Orages: 50 départements en vigilance orange mercredi

Cinquante départements seront mercredi en vigilance orange dès 16H00 pour les orages, a annoncé mercredi Météo-France qui prévoit des “orages violents sur un très large axe central du pays”.En plus du Rhône et de l’Isère en vigilance orange pour canicule mercredi et jeudi, 50 départements seront placés en vigilance orange à partir de la fin d’après-midi pour des orages: la Champagne (52-10-51), la Picardie (60-02-80), la Normandie, Mayenne, Sarthe, l’Ile-de-France, le Centre-Val-de-Loire, la Bourgogne (89-21-58-71), Allier, Puy-de-Dôme, Cantal, Loire, le Limousin (87-23-19), Midi-Pyrénées sauf Ariège et Hautes-Pyrénées (soit les 46-12-81-82-32-31), le Lot-et-Garonne, la Dordogne, la Charente, la Vienne, les Pyrénées-Atlantiques, les Landes et la Gironde.Dans les départements limitrophes de ceux placés en vigilance orange, une “aggravation du niveau de vigilance est possible” lors des prochaines actualisations, prévient Météo-France dans son bulletin diffusé mercredi de 10H.Les orages se déclencheront en deuxième partie d’après-midi, et plutôt en soirée en allant vers l’Ile-de-France, la Champagne et la Picardie.Météo-France prévoit ainsi de fortes pluies (30 à 50 mm en une à deux heures), localement des chutes de grêle de taille moyenne à grosse (jusqu’à deux à cinq cm), et des rafales pouvant atteindre 100 km/h.D’autres orages se développeront en fin d’après-midi et soirée sur la Normandie et le nord des Pays de la Loire, parfois associés à de fortes rafales, à de la grêle et de fortes pluies.Pour la première fois de l’année en France métropolitaine, “les 40°C ont été atteints dans le Languedoc au pied des Cévennes à Moulès-et-Baucels (Hérault, NDLR) où on a relevé 40,2 °C”, a annoncé Météo-France mardi en fin de journée.Cette barre symbolique avait été franchie pour la première fois mi-juillet l’année précédente.Mercredi, des pointes à 36/38°C sont attendues notamment sur le sud du Rhône et le nord de l’Isère, selon le dernier bulletin de Météo-France. Les minimales jeudi matin resteront tropicales, autour de 20 à 22°C dans les agglomérations de Lyon et Grenoble.Un rafraîchissement s’opèrera par l’ouest avec l’arrivée des orages avant une baisse notable généralisée jeudi sauf sur le pourtour méditerranéen.La France est traversée depuis le 21 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au 21e siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augemente l’intensité et la fréquence des canicules.