Les droits de douane de Trump chahutent les Bourses, des pays tentent encore de négocier

L’officialisation des nouveaux droits de douane américains a fait passer vendredi les Bourses mondiales dans le rouge, même si le report de leur application au 7 août conduit plusieurs pays à négocier jusqu’au dernier moment avec Donald Trump pour éviter des surtaxes trop importantes.En souhaitant “restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains” par des droits de douane allant de 10% à 41% à l’encontre de quelque 70 partenaires commerciaux, Washington plonge une nouvelle fois l’économie mondiale dans une grande incertitude.Si certains pays asiatiques se félicitent des accords trouvés, d’autres, du Canada à la Suisse, sont encore sous le choc de ces nouvelles barrières commerciales parfois prohibitives.Les marchés financiers ont mal réagi vendredi à cette nouvelle donne. En Europe, les grandes places reculent, avec les entreprises pharmaceutiques dans le rouge. Vers 11H40 GMT, la Bourse de Paris perdait 2,17%, Francfort cédait 1,85%, Londres 0,60% et Milan 1,86%.En Asie, si les places chinoises et japonaises étaient en faible baisse, la Bourse de Séoul a accusé un repli de 3,88%. A Wall Street, les contrats à terme des trois principaux indices laissaient présager d’une ouverture en nette baisse.Donald Trump, partisan d’un protectionnisme décomplexé, a signé jeudi soir le décret d’application en accordant un répit de quelques jours.Ces nouvelles taxes sur les importations prendront effet, pour l’essentiel des pays, le 7 août, et non ce vendredi 1er août comme attendu initialement, afin de permettre aux douanes de s’organiser pour leur collecte, assure la Maison-Blanche.Mais ce report offre une fenêtre pour d’ultimes pourparlers, veulent croire plusieurs pays. – Exemption pour des secteurs clés -L’Afrique du Sud est ainsi engagée dans des “négociations intensives”, a déclaré son président Cyril Ramaphosa, face aux 30% imposés par Washington à son pays qui menacent, selon la banque centrale, 100.000 emplois.Taïwan, avec son industrie des puces électroniques, est frappé d’une surtaxe de 20% mais “s’efforcera d’obtenir un niveau raisonnable de droits de douane”, a déclaré son président Lai Ching-te.La Suisse a elle été surprise par une surtaxe de 39% sur ses produits importés aux États-Unis, un chiffre bien supérieur à celui qui frappe l’Union européenne. Son gouvernement, malgré son “grand regret”, “aspire toujours à trouver une solution négociée”.Pour d’autres pays, pas de surprise. La surtaxe affichée dans le décret est celle obtenue après des mois de négociations avec Washington qui a cherché à obtenir d’eux le plus de concessions possibles, sans subir de représailles.L’Union européenne (UE), le Japon ou la Corée du Sud voient ainsi leurs produits taxés à hauteur de 15%, et le Royaume-Uni de 10%. L’UE a aussi obtenu une exemption pour des secteurs clés, mais d’autres surtaxes restent en place. Avant l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, les biens européens étaient taxés en moyenne à 4,8%.- Mesure politique -De nombreux secteurs s’inquiètent. En Allemagne, celui de la bière, déjà en perte de vitesse, craint pour ses exportations, qui représentent près d’un cinquième des ventes. En France, la filière viticole, qui anticipe jusqu’à un milliard d’euros de perte en chiffre d’affaires, “espère pouvoir bénéficier d’une exemption”, a déclaré Jean-Marie Fabre, l’un de ses représentants. La Chine, en négociations avec les États-Unis pour prolonger leur trêve commerciale courant jusqu’au 12 août, a dénoncé vendredi un protectionnisme qui nuit à “toutes les parties”.Le Mexique a de son côté obtenu un sursis de 90 jours avant une éventuelle augmentation de droits de douane.Ces droits de douane sont aussi un moyen de pression politique pour Donald Trump.Le Brésil, coupable aux yeux de Donald Trump de poursuivre en justice son allié d’extrême droite, l’ancien président Jair Bolsonaro, va voir ses produits entrant aux États-Unis taxé à 50%.Quant au Canada, le voisin et allié de Washington, il a appris jeudi soir que les droits de douane appliqués à ses produits allaient passer de 25% à 35% dès ce vendredi, sauf s’ils sont couverts par l’accord de libre-échange entre les trois pays d’Amérique du Nord.Donald Trump avait affirmé jeudi que l’intention affichée par Ottawa de reconnaître l’Etat de Palestine rendait “très difficile” la conclusion d’un accord commercial.Certains semblent néanmoins satisfaits des accords conclut, comme le Bangladesh, la Malaisie ou la Thaïlande, où le gouvernement parle d’une “approche gagnant-gagnant”.

Les droits de douane de Trump chahutent les Bourses, des pays tentent encore de négocier

L’officialisation des nouveaux droits de douane américains a fait passer vendredi les Bourses mondiales dans le rouge, même si le report de leur application au 7 août conduit plusieurs pays à négocier jusqu’au dernier moment avec Donald Trump pour éviter des surtaxes trop importantes.En souhaitant “restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains” par des droits de douane allant de 10% à 41% à l’encontre de quelque 70 partenaires commerciaux, Washington plonge une nouvelle fois l’économie mondiale dans une grande incertitude.Si certains pays asiatiques se félicitent des accords trouvés, d’autres, du Canada à la Suisse, sont encore sous le choc de ces nouvelles barrières commerciales parfois prohibitives.Les marchés financiers ont mal réagi vendredi à cette nouvelle donne. En Europe, les grandes places reculent, avec les entreprises pharmaceutiques dans le rouge. Vers 11H40 GMT, la Bourse de Paris perdait 2,17%, Francfort cédait 1,85%, Londres 0,60% et Milan 1,86%.En Asie, si les places chinoises et japonaises étaient en faible baisse, la Bourse de Séoul a accusé un repli de 3,88%. A Wall Street, les contrats à terme des trois principaux indices laissaient présager d’une ouverture en nette baisse.Donald Trump, partisan d’un protectionnisme décomplexé, a signé jeudi soir le décret d’application en accordant un répit de quelques jours.Ces nouvelles taxes sur les importations prendront effet, pour l’essentiel des pays, le 7 août, et non ce vendredi 1er août comme attendu initialement, afin de permettre aux douanes de s’organiser pour leur collecte, assure la Maison-Blanche.Mais ce report offre une fenêtre pour d’ultimes pourparlers, veulent croire plusieurs pays. – Exemption pour des secteurs clés -L’Afrique du Sud est ainsi engagée dans des “négociations intensives”, a déclaré son président Cyril Ramaphosa, face aux 30% imposés par Washington à son pays qui menacent, selon la banque centrale, 100.000 emplois.Taïwan, avec son industrie des puces électroniques, est frappé d’une surtaxe de 20% mais “s’efforcera d’obtenir un niveau raisonnable de droits de douane”, a déclaré son président Lai Ching-te.La Suisse a elle été surprise par une surtaxe de 39% sur ses produits importés aux États-Unis, un chiffre bien supérieur à celui qui frappe l’Union européenne. Son gouvernement, malgré son “grand regret”, “aspire toujours à trouver une solution négociée”.Pour d’autres pays, pas de surprise. La surtaxe affichée dans le décret est celle obtenue après des mois de négociations avec Washington qui a cherché à obtenir d’eux le plus de concessions possibles, sans subir de représailles.L’Union européenne (UE), le Japon ou la Corée du Sud voient ainsi leurs produits taxés à hauteur de 15%, et le Royaume-Uni de 10%. L’UE a aussi obtenu une exemption pour des secteurs clés, mais d’autres surtaxes restent en place. Avant l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, les biens européens étaient taxés en moyenne à 4,8%.- Mesure politique -De nombreux secteurs s’inquiètent. En Allemagne, celui de la bière, déjà en perte de vitesse, craint pour ses exportations, qui représentent près d’un cinquième des ventes. En France, la filière viticole, qui anticipe jusqu’à un milliard d’euros de perte en chiffre d’affaires, “espère pouvoir bénéficier d’une exemption”, a déclaré Jean-Marie Fabre, l’un de ses représentants. La Chine, en négociations avec les États-Unis pour prolonger leur trêve commerciale courant jusqu’au 12 août, a dénoncé vendredi un protectionnisme qui nuit à “toutes les parties”.Le Mexique a de son côté obtenu un sursis de 90 jours avant une éventuelle augmentation de droits de douane.Ces droits de douane sont aussi un moyen de pression politique pour Donald Trump.Le Brésil, coupable aux yeux de Donald Trump de poursuivre en justice son allié d’extrême droite, l’ancien président Jair Bolsonaro, va voir ses produits entrant aux États-Unis taxé à 50%.Quant au Canada, le voisin et allié de Washington, il a appris jeudi soir que les droits de douane appliqués à ses produits allaient passer de 25% à 35% dès ce vendredi, sauf s’ils sont couverts par l’accord de libre-échange entre les trois pays d’Amérique du Nord.Donald Trump avait affirmé jeudi que l’intention affichée par Ottawa de reconnaître l’Etat de Palestine rendait “très difficile” la conclusion d’un accord commercial.Certains semblent néanmoins satisfaits des accords conclut, comme le Bangladesh, la Malaisie ou la Thaïlande, où le gouvernement parle d’une “approche gagnant-gagnant”.

L’aéroport londonien de Heathrow chiffre son plan d’agrandissement à 49 milliards de livres

L’aéroport londonien de Heathrow, le plus fréquenté d’Europe, a chiffré vendredi à 49 milliards de livres (57 milliards d’euros) son plan d’expansion et de modernisation, qui comprend notamment une troisième piste, un coût élevé qui ne manquera pas de relancer les critiques contre le projet.”Il n’a jamais été aussi important ni urgent d’agrandir Heathrow. Nous fonctionnons à pleine capacité, au détriment des échanges commerciaux et de la connectivité” de la capitale britannique, a assuré dans un communiqué le directeur général de l’aéroport Thomas Woldbye.Le gouvernement britannique avait donné son aval en janvier à une troisième piste pour le hub londonien d’Heathrow au nom de la relance de la croissance.Mais la proposition sera payée “à 100% par des fonds privés”, souligne l’entreprise dans un communiqué.Le financement n’est toutefois pas bouclé à ce stade.Le feu vert officiel, donné par la ministre des Finances Rachel Reeves, avait été décrié par les organisations écologistes, qui pointaient l’augmentation du bruit et de la pollution de l’air, et une partie du camp travailliste du Premier ministre Keir Starmer.Le maire de Londres Sadiq Khan, lui aussi opposé au projet, avait dénoncé “l’impact grave” que la troisième piste aura sur les Londoniens et “la réalisation de nos objectifs en matière de changement climatique”.Mais l’aéroport ouvert en 1946 assure vendredi que si rien n’est fait “le Royaume-Uni risque de perdre son statut de plaque tournante mondiale de l’aviation face à la concurrence croissante des hubs européens” – les principaux sont Paris Charles de Gaulle et les aéroports d’Istanbul et Amsterdam.Selon Heathrow, ces travaux permettraient d’augmenter la capacité de la plateforme pour pouvoir accueillir “jusqu’à 150 millions de passagers” par an, contre 84 millions en 2024.- Saga -Face aux craintes de dérapage de calendrier et de budget, le groupe affirme pouvoir livrer une troisième piste “d’ici dix ans” pour 21 milliards de livres.Le reste du budget, prévu sur “les décennies à venir” sera consacré à l’agrandissement et à la modernisation.Mais cette somme s’ajoute en réalité à un précédent plan d’investissement de 10 milliards de livres (11,6 milliards d’euros) d’ici 2031, annoncé début juillet, dont l’objectif est, déjà, de rafraîchir les installations.Le projet d’agrandissement d’Heathrow n’est pas nouveau. Fin 2020, à l’issue d’une saga judiciaire, la Cour suprême britannique avait statué en faveur d’une troisième piste. Mais le projet a depuis été retardé par l’épidémie de Covid-19.Heathrow a soumis au gouvernement britannique sa proposition, qui comprend une piste de 3.500 mètres. Mais Arora Group, l’un des plus importants propriétaires fonciers d’Heathrow, a annoncé de son côté jeudi qu’il soumettrait une offre concurrente pour la construction d’une troisième piste plus courte.Il promet des coûts plus faibles et moins de nuisances pour les riverains et l’environnement.Luis Gallego, directeur général d’IAG, maison mère de British Airways, dont la base est à Heathrow, a jugé vendredi que l’offre concurrente était “crédible”, en marge de la publication des résultats du groupe aérien (qui a vu son bénéfice net progresser de 44% au premier semestre).Pour autant, le dirigeant a assuré ne pas avoir de préférence entre les deux projets sur la table. “Nous devons travailler en étroite collaboration avec les deux parties pour mieux comprendre ce qu’elles apportent, car les propositions ne sont pas comparables”, selon lui.Heathrow s’est dit de son côté prêt à discuter d’une piste plus courte mais estime que cela ne fera pas forcément baisser les coûts.L’actionnaire principal de Heathrow Airport Holdings est le français Ardian, qui a récemment conclu l’augmentation de sa participation à 32,6%. Il est suivi de l’Autorité d’investissement du Qatar (20%), et du fonds public saoudien PIF (15%).

DPE: les professionnels réalisant plus de 1.000 diagnostics par an seront suspendus

Un nouvel arrêté visant à détecter des comportements suspects chez les diagnostiqueurs a été publié vendredi au Journal officiel (JO), une mesure qui s’inscrit dans la volonté du gouvernement de fiabiliser le diagnostic de performance énergétique (DPE).”Tout diagnostiqueur réalisant plus de 1.000 DPE de maisons individuelles ou d’appartements sur une période glissante de 12 mois fera l’objet d’une suspension, sauf justification recevable”, a précisé vendredi le ministère du logement dans un communiqué.Cette mesure entrera en vigueur le 1er octobre 2025.Le DPE, principal outil de la rénovation énergétique des bâtiments, est un document obligatoire pour toute location ou vente d’un logement, mais est aussi régulièrement accusé d’être l’objet de fraudes, de manipulations et d’approximations. “Cet arrêté marque une nouvelle étape dans la mise en Å“uvre du plan d’action pour restaurer la confiance dans le diagnostic de performance énergétique (DPE)”, a souligné le ministère dans ce même document.Cette mesure de précaution “vise à préserver la qualité des diagnostics, à garantir que chaque visite soit effectivement réalisée et à renforcer la confiance des Français dans le DPE”. Le ministère précise toutefois que les diagnostiqueurs visés auront “un droit au contradictoire”.En juin, deux décrets ont déjà été publiés au JO pour serrer la vis des diagnostiqueurs : contrôles renforcés, examens de certification plus rigoureux, QR code pour chaque professionnel à présenter à chaque visite, détection automatique des comportements suspects via un outil statistique intégré à la base de données de DPE de l’Ademe et inscription sur une liste noire des diagnostiqueurs sanctionnés pendant 18 mois (24 mois en cas de récidive).

US envoy visits Gaza sites as UN says hundreds of aid-seekers killed

President Donald Trump’s special envoy inspected a US-backed food distribution centre in war-torn Gaza on Friday, as the UN rights office reported that Israeli forces had killed hundreds of hungry Palestinians waiting for aid. The visit by Steve Witkoff came as a report from global advocacy group Human Rights Watch (HRW) also accused Israeli forces of presiding over “regular bloodbaths” close to the US-backed aid points.The UN’s rights office in the Palestinian territories said at least 1,373 people had been killed seeking aid in Gaza since May 27 — 105 of them in the last two days of July. “Most of these killings were committed by the Israeli military,” the UN office said, breaking down the death toll into 859 killed near the US-backed food sites and 514 along routes used by UN and aid agency convoys.The US ambassador to Israel, Mike Huckabee, posted on X that he and Witkoff had visited Gaza “to learn the truth” about the private aid sites run by the Gaza Humanitarian Foundation (GHF), which is supported by the United States.”We received briefings from IDF (the Israeli military) and spoke to folks on the ground. GHF delivers more than one million meals a day, an incredible feat!” Huckabee said.”Hamas hates GHF because it gets food to people without it being looted by Hamas.” The foundation, on its own X account, posted that it had been a “privilege and honor” to host Witkoff and Huckabee as the group delivered its 100-millionth meal in Gaza, fulfilling Trump’s “call to lead with strength, compassion and action”.Gaza’s civil defence agency said 11 people were killed by Israeli fire and air strikes on Friday, including two who were waiting near an aid distribution site run by GHF. GHF largely sidelined the longstanding UN-led humanitarian system just as Israel was beginning to ease a more than two-month aid blockade that exacerbated existing shortages of food and other essentials.- ‘Beyond imagination’ -In its report on the GHF centres on Friday, Human Rights Watch accused the Israeli military of illegally using starvation as a weapon of war. “Israeli forces are not only deliberately starving Palestinian civilians, but they are now gunning them down almost every day as they desperately seek food for their families,” said Belkis Wille, associate crisis and conflict director at Human Rights Watch. “US-backed Israeli forces and private contractors have put in place a flawed, militarised aid distribution system that has turned aid distributions into regular bloodbaths.”Responding to the report, the military said GHF worked independently, but that Israeli soldiers operated “in proximity to the new distribution areas in order to enable the orderly delivery of food”.It accused Hamas of trying to prevent food distribution and said that it was conducting a review of the reported deaths, adding it worked to “minimise, as much as possible, any friction between the civilian population” and its forces.After arriving in Israel on Thursday, Witkoff held talks with Prime Minister Benjamin Netanyahu over how to resolve the almost 22-month-old war, feed desperate civilians and free the remaining hostages held by Palestinian militants.Netanyahu has vowed to destroy Hamas and free the captives, but is under international pressure to end the bloodshed that has killed more than 60,000 Palestinians and threatened many more with famine.Following his discussions with Witkoff, Netanyahu met Foreign Minister Johann Wadephul of Germany, another staunch Israeli ally, who nonetheless delivered a blunt message.”The humanitarian disaster in Gaza is beyond imagination,” Wadephul told reporters after the meeting, urging the government “to provide humanitarian and medical aid to prevent mass starvation from becoming a reality”.”I have the impression that this has been understood today,” he added.- Hostage video -On Thursday, the armed wing of Palestinian militant group Islamic Jihad released a video showing German-Israeli hostage Rom Braslavski, 21, watching recent news footage of the crisis in Gaza and pleading with the Israeli government to secure his release.”Even the strongest person has a breaking point,” his family said in a statement released by the Hostages and Missing Families Forum in Israel.”Rom is an example of all the hostages. They must all be brought home now.”On Friday, Wadephul also met relatives of hostages still held in the Gaza Strip. According to the German foreign office, among the 49 hostages still held, a “single-digit” number are German-Israeli dual nationals”Germany continues to do everything in our power to achieve the release of the hostages,” Wadephul said, expressing outrage at the video release. This “horrible” footage reveals “once again the utter depravity of the kidnappers”, he added.The Hamas-led October 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to a tally based on official figures.Of the 251 people taken hostage, 49 are still held in Gaza, including 27 declared dead by the Israeli military.The retaliatory Israeli offensive has killed at least 60,249 Palestinians, most of them civilians, according to Hamas-run Gaza’s health ministry.This week UN aid agencies said deaths from starvation had begun. Media restrictions in Gaza and difficulties accessing many areas mean AFP cannot independently verify tolls and details provided by the civil defence and other parties.burs-dc/smw

L’émissaire de Trump s’est rendu à Gaza en pleine catastrophe humanitaire

L’envoyé spécial du président américain Donald Trump a visité vendredi matin un centre de distribution d’aide dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, au moment où la pression s’accentue sur Israël face aux pertes humaines dans le territoire palestinien affamé. En amont de cette visite de Steve Witkoff, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a fustigé le système de distribution d’aide mis en place par Israël et les Etats-Unis via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), devenu selon elle un “piège mortel” pour les Gazaouis. Après près de 22 mois d’une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza est menacée d’une “famine généralisée” selon l’ONU et est totalement dépendante de l’aide humanitaire. La Défense civile à Gaza a recensé de son côté 11 personnes tuées depuis le début de la journée par des frappes aériennes et des tirs israéliens, dont deux se trouvaient près d’un site de la GHF en attente d’aide.Steve Witkoff et l’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, ont visité dans la matinée un centre de cette organisation. “Ce matin, j’ai rejoint (…) Steve Witkoff pour une visite à Gaza afin de connaître la vérité sur les sites d’aide (de la GHF)”, a indiqué sur X M. Huckabee, publiant une photo le montant au coté de l’émissaire américain. La GHF a lancé ses opérations fin mai, après près de trois mois de total blocus humanitaire imposé par Israël, écartant le système humanitaire mis en place de longue date par l’ONU. Depuis, 1.373 Palestiniens qui attendaient de l’aide ont été tués dans la bande de Gaza, dont 859 à proximité des sites de cette organisation au financement opaque, “la plupart” par l’armée israélienne, a chiffré vendredi l’ONU. – “Bains de sang” -Dans un rapport, la HRW a de son côté accusé le système humanitaire “militarisé” mis en place à Gaza d’avoir provoqué de “véritables bains de sang”. “Les meurtres de Palestiniens en quête de nourriture, par les forces israéliennes, sont des crimes de guerre”, a-t-elle aussi dénoncé. L’armée israélienne sollicitée par l’AFP n’a pas réagi dans l’immédiat aux annonces de la Défense civile, de l’ONU et de HRW, mais répète régulièrement faire tout son possible pour limiter les pertes civiles à Gaza. Selon la Maison Blanche, la visite de MM. Witkoff et Huckabee vise à mettre en place un “plan pour livrer davantage de nourriture”.Les deux hommes devaient aussi rencontrer des habitants “pour entendre de leur bouche évoquer cette terrible situation”, et faire “un bilan auprès du président (…) afin d’approuver un plan final pour la distribution d’aide”.”La faim a poussé les gens à se tourner les uns contre les autres. Les gens se battent entre eux avec des couteaux”, pour tenter d’obtenir quelques colis d’aide, affirmait jeudi à l’AFP Amir Zaqot, à Al-Zawayda (centre), après un largage aérien d’aide. M. Witkoff s’était déjà rendu à Gaza en janvier dernier alors qu’un cessez-le-feu était en vigueur entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, avant une reprise de l’offensive israélienne le 18 mars.Jeudi, il s’est entretenu avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sous pression à la fois en Israël pour tenir ses engagements à détruire le Hamas et libérer les Israéliens kidnappés le 7-Octobre, et à l’étranger pour faire taire les armes à Gaza. – “Position minoritaire” -Egalement en visite à Jérusalem, le chef de la diplomatie allemande, Johann Wadephul, a déploré une “catastrophe humanitaire à Gaza (qui) dépasse l’imagination”. Le ministre, dont le pays est un allié indéfectible d’Israël, avait auparavant estimé que ce pays était “de plus en plus en position minoritaire”, alors qu’un “nombre croissant de pays, y compris européens, sont prêts à reconnaître un Etat palestinien”.Le Portugal a indiqué jeudi envisager de reconnaître l’Etat de Palestine, suivant l’exemple du Canada, de la France et du Royaume-Uni.Une telle reconnaissance reste néanmoins largement symbolique en raison du refus d’Israël de la création d’un tel Etat auquel aspirent les Palestiniens.Israël a dénoncé une “campagne de pression internationale déformée” venant “récompenser le Hamas”. Jeudi, le Jihad islamique, un allié du Hamas, a publié une vidéo d’un otage israélien qu’il retient. L’AFP n’a pas pu déterminer l’authenticité de la vidéo, ni la date de son enregistrement. Mais elle a, comme plusieurs médias israéliens, identifié l’otage comme Rom Braslavski, un Israélo-Allemand.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’offensive de représailles lancée par Israël à Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007, a fait au moins 60.249 morts, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU. 

L’émissaire de Trump s’est rendu à Gaza en pleine catastrophe humanitaire

L’envoyé spécial du président américain Donald Trump a visité vendredi matin un centre de distribution d’aide dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, au moment où la pression s’accentue sur Israël face aux pertes humaines dans le territoire palestinien affamé. En amont de cette visite de Steve Witkoff, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a fustigé le système de distribution d’aide mis en place par Israël et les Etats-Unis via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), devenu selon elle un “piège mortel” pour les Gazaouis. Après près de 22 mois d’une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza est menacée d’une “famine généralisée” selon l’ONU et est totalement dépendante de l’aide humanitaire. La Défense civile à Gaza a recensé de son côté 11 personnes tuées depuis le début de la journée par des frappes aériennes et des tirs israéliens, dont deux se trouvaient près d’un site de la GHF en attente d’aide.Steve Witkoff et l’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, ont visité dans la matinée un centre de cette organisation. “Ce matin, j’ai rejoint (…) Steve Witkoff pour une visite à Gaza afin de connaître la vérité sur les sites d’aide (de la GHF)”, a indiqué sur X M. Huckabee, publiant une photo le montant au coté de l’émissaire américain. La GHF a lancé ses opérations fin mai, après près de trois mois de total blocus humanitaire imposé par Israël, écartant le système humanitaire mis en place de longue date par l’ONU. Depuis, 1.373 Palestiniens qui attendaient de l’aide ont été tués dans la bande de Gaza, dont 859 à proximité des sites de cette organisation au financement opaque, “la plupart” par l’armée israélienne, a chiffré vendredi l’ONU. – “Bains de sang” -Dans un rapport, la HRW a de son côté accusé le système humanitaire “militarisé” mis en place à Gaza d’avoir provoqué de “véritables bains de sang”. “Les meurtres de Palestiniens en quête de nourriture, par les forces israéliennes, sont des crimes de guerre”, a-t-elle aussi dénoncé. L’armée israélienne sollicitée par l’AFP n’a pas réagi dans l’immédiat aux annonces de la Défense civile, de l’ONU et de HRW, mais répète régulièrement faire tout son possible pour limiter les pertes civiles à Gaza. Selon la Maison Blanche, la visite de MM. Witkoff et Huckabee vise à mettre en place un “plan pour livrer davantage de nourriture”.Les deux hommes devaient aussi rencontrer des habitants “pour entendre de leur bouche évoquer cette terrible situation”, et faire “un bilan auprès du président (…) afin d’approuver un plan final pour la distribution d’aide”.”La faim a poussé les gens à se tourner les uns contre les autres. Les gens se battent entre eux avec des couteaux”, pour tenter d’obtenir quelques colis d’aide, affirmait jeudi à l’AFP Amir Zaqot, à Al-Zawayda (centre), après un largage aérien d’aide. M. Witkoff s’était déjà rendu à Gaza en janvier dernier alors qu’un cessez-le-feu était en vigueur entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, avant une reprise de l’offensive israélienne le 18 mars.Jeudi, il s’est entretenu avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sous pression à la fois en Israël pour tenir ses engagements à détruire le Hamas et libérer les Israéliens kidnappés le 7-Octobre, et à l’étranger pour faire taire les armes à Gaza. – “Position minoritaire” -Egalement en visite à Jérusalem, le chef de la diplomatie allemande, Johann Wadephul, a déploré une “catastrophe humanitaire à Gaza (qui) dépasse l’imagination”. Le ministre, dont le pays est un allié indéfectible d’Israël, avait auparavant estimé que ce pays était “de plus en plus en position minoritaire”, alors qu’un “nombre croissant de pays, y compris européens, sont prêts à reconnaître un Etat palestinien”.Le Portugal a indiqué jeudi envisager de reconnaître l’Etat de Palestine, suivant l’exemple du Canada, de la France et du Royaume-Uni.Une telle reconnaissance reste néanmoins largement symbolique en raison du refus d’Israël de la création d’un tel Etat auquel aspirent les Palestiniens.Israël a dénoncé une “campagne de pression internationale déformée” venant “récompenser le Hamas”. Jeudi, le Jihad islamique, un allié du Hamas, a publié une vidéo d’un otage israélien qu’il retient. L’AFP n’a pas pu déterminer l’authenticité de la vidéo, ni la date de son enregistrement. Mais elle a, comme plusieurs médias israéliens, identifié l’otage comme Rom Braslavski, un Israélo-Allemand.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’offensive de représailles lancée par Israël à Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007, a fait au moins 60.249 morts, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.Â