Ukraine : le Kremlin s’attend à des négociations “très compliquées” avec Kiev à Istanbul

Le Kremlin a dit s’attendre à des négociations de paix “très compliquées” avec l’Ukraine mercredi soir à Istanbul, éloignant à nouveau la possibilité d’avancées diplomatiques rapides pour mettre fin à la guerre déclenchée en février 2022.”Personne ne s’attend à un chemin facile. Bien entendu, ce sera une discussion très compliquée”, a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, répétant que les propositions respectives des belligérants pour arrêter le conflit étaient “diamétralement opposées”.Une source au sein de la délégation envoyée par Kiev a, quant à elle, dit à l’AFP espérer une “position constructive” de la Russie et qu’elle renonce à “ses ultimatums”.- Arrivée des délégations -L’équipe de négociateurs ukrainiens est arrivée en fin d’après-midi à Istanbul. Elle a plus tôt dans la journée rencontré à Ankara des hauts responsables turcs, notamment le président Recep Tayyip Erdogan, a raconté sur X le chef du cabinet du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Andriï Iermak, lui-même présent pendant ces échanges.L’avion transportant la délégation russe s’est, pour sa part, posé en milieu d’après-midi à Istanbul, ont rapporté les agences de presse russes.Cette troisième session de pourparlers directs dans cette mégapole turque qui doit commencer autour de 19H00 heure locale (16H00 GMT) intervient une nouvelle fois sous la pression du président américain Donald Trump qui a donné à Moscou, mi-juillet, 50 jours pour parvenir à un accord avec l’Ukraine, sous peine de sanctions sévères.Kiev et ses alliés occidentaux accusent le Kremlin de bloquer les négociations en maintenant des demandes maximalistes, tandis que l’armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit ses attaques sur le front, où elle grignote chaque jour du terrain.Mercredi, le ministère russe de la Défense a ainsi revendiqué la conquête d’un nouveau village, Varatchyné, dans la région ukrainienne de Soumy (nord-est), où, au cours de la nuit, des frappes de drones russes ont entraîné des coupures d’électricité chez plus de 220.000 clients, selon M. Zelensky.  L’invasion russe de l’Ukraine a fait a minima des dizaines de milliers de morts civils et militaires dans les deux camps.- “Mémorandums” et échanges de prisonniers -Les positions des deux camps semblent actuellement irréconciliables. Les discussions à Istanbul de mai et juin n’avaient débouché que sur des accords d’échanges de prisonniers et de corps de soldats tués.La délégation ukrainienne est conduite, comme les fois précédentes, par l’ex-ministre de la Défense Roustem Oumerov, considéré comme un fin diplomate.L’équipe russe sera dirigée, elle aussi comme auparavant, par un responsable de second plan, au grand dam des autorités ukrainiennes : l’ex-ministre de la Culture et historien nationaliste Vladimir Medinski.Ces négociations se dérouleront sous la houlette du chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan, et en présence du patron des services de renseignement turcs, le MIT, Ibrahim Kalin.Selon le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, les pourparlers porteront principalement sur les “mémorandums” échangés en juin par les deux camps et comprenant leurs propositions de paix.Il sera également question “du processus très important” d’échange de prisonniers, a confirmé M. Peskov.Kiev, a déclaré une source au sein de la délégation ukrainienne à l’AFP, veut également discuter de l’échange de prisonniers, ainsi que du rapatriement d’enfants ukrainiens emmenés en Russie et d’une potentielle rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine.- Nouvelles frappes nocturnes -Sur le terrain, les opérations militaires se poursuivent. Dans la nuit, 71 drones russes ont visé l’Ukraine, selon l’armée de l’air.Trois personnes ont été tuées dans la région de Kherson (sud), d’après les autorités locales qui ont également fait état de neuf blessés.Pour sa part, l’armée russe a affirmé avoir neutralisé pendant la nuit 33 drones ukrainiens lancés contre son territoire. Moscou réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées de l’est et du sud de son territoire, en plus de la Crimée annexée en 2014, renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.Des conditions inacceptables pour Kiev, qui veut le retrait des troupes russes et des garanties de sécurité occidentales dont la poursuite des livraisons d’armes et le déploiement d’un contingent européen, ce à quoi s’oppose la Russie.L’Ukraine insiste aussi, de concert avec ses alliés européens, sur la nécessité d’un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refusent les Russes, dont les forces ont l’avantage sur le terrain.Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a quant à lui repris le contact avec Moscou pour tenter d’arrêter la guerre, sans grands résultats. Ces dernières semaines, le président américain a exprimé sa frustration à l’égard de la Russie. Il a également affirmé que des équipements militaires américains, payés par des Etats européens membres de l’Otan, seraient envoyés à l’Ukraine.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Marne: un retraité meurt après avoir été piqué par des frelons asiatiques

Un retraité est mort mardi après avoir été piqué par des frelons asiatiques dans son jardin à Fismes (Marne), a-t-on appris mercredi auprès des pompiers et de la mairie. Les pompiers de la Marne ont confirmé à l’AFP le décès de cet homme, annoncé par les médias locaux, et la destruction d’un nid de frelons asiatiques. Cet homme de 67 ans était occupé à tondre l’herbe de son jardin et a roulé sur un nid de frelons asiatiques, selon le Directeur général des services de la mairie de Fismes, Damien Landini. Le retraité a été piqué “plus d’une dizaine de fois”, selon M. Landini. “À la suite du tragique incident survenu ce mardi à Fismes”, la mairie a présenté sur sa page Facebook ses condoléances aux proches de la victime et rappelé que la communauté urbaine de Reims pouvait accorder une aide financière pour la destruction des nids de frelons situés sur une propriété privée.Le frelon asiatique (Vespa velutina), apparu il y a environ 20 ans en France, s’est largement répandu depuis sur le territoire. Il est responsable d’environ 20% de la mortalité d’abeilles dans les ruchers selon les estimations. D’après le site internet de l’Agence régionale de Santé (ARS) du Grand-Est, le frelon asiatique a été signalé en 2015 en Lorraine et en Champagne-Ardenne et en 2016 en Alsace.Le Parlement a adopté début mars une proposition de loi contre sa prolifération, qui vise à coordonner la lutte au niveau national puis départemental, en espérant une action plus efficace que des initiatives à l’échelon des communes ou collectivités locales.Début juillet à Aurillac (Cantal), trois personnes avaient été hospitalisées en urgence absolue après une virulente attaque d’abeilles. Selon le maire de la ville, Pierre Mathonier, l’agressivité des insectes était “probablement (due à) une attaque de frelons asiatiques, des prédateurs importants” pour elles.

Texas’s Alamo honors Ozzy despite notorious urination incident

Ozzy Osbourne was a pioneering musician but the Black Sabbath frontman was perhaps best known in the mainstream for his antics — including offending all of Texas when he drunkenly urinated on the US state’s monument to its fallen Alamo heroes.The stunt earned him a years-long ban from playing in San Antonio but after repeated apologies, the organization behind the Alamo site paid homage to Osbourne’s journey “from regret to reconciliation” in light of his death on Tuesday.”We at the Alamo are saddened to hear of the passing of legendary musician Ozzy Osbourne. His relationship with the Alamo was marked initially by a deeply disrespectful incident in 1982,” the institution posted on social media. “However, redemption and reconciliation eventually became part of his history as well.”The incident saw the self-styled “Prince of Darkness” — who was wearing his wife Sharon’s dress, in defiance of her bid to prevent him from going out by hiding his own clothes — relieve himself on the 60-foot cenotaph that stands as a Texas war memorial.The Alamo was the setting of a much-mythologized battle between Mexican and Texan troops in 1836.Osbourne was arrested and barred for years from performing in San Antonio.But a decade later, he personally apologized to the then-mayor “and expressed genuine remorse for his actions,” including donating $10,000 to the Daughters of the Republic of Texas.In 2015 he revisited the Alamo grounds “to learn and appreciate the site’s history,” said the institution, which added that Osbourne “openly demonstrated humility and understanding.”That visit was filmed for a television show on The History Channel.”At the Alamo, we honor history in all its complexities,” read the statement.”Today, we acknowledge Ozzy Osbourne’s journey from regret to reconciliation at the historic site, and we extend our condolences to his family, friends, and fans around the world. May he rest in peace.”The British metal trailblazer died Tuesday at age 76, mere weeks after he played his final show in his home city of Birmingham.

US existing home sales dip to 9-month low on high costs

Sales of previously-owned homes in the United States hit their lowest rate in nine months, according to industry data released Wednesday, as high home prices and mortgage rates weighed on the market.Existing home sales dropped by 2.7 percent last month to a seasonally adjusted annual rate of 3.9 million, said the National Association of Realtors (NAR).A consensus forecast of analysts had expected a smaller pullback to a 4.0 million rate, according to Briefing.com.There was no change in sales on a year-on-year basis, the NAR said.But the median home price jumped by two percent from a year ago to $435,300, a record high for the month of June, the association added.”Multiple years of undersupply are driving the record-high home price,” said NAR chief economist Lawrence Yun in a statement. “Home construction continues to lag population growth. This is holding back first-time home buyers from entering the market,” he added.High mortgage rates were also fueling the gloom in home sales, he said.”If the average mortgage rates were to decline to six percent, our scenario analysis suggests an additional 160,000 renters becoming first-time homeowners and elevated sales activity from existing homeowners,” Yun said.The popular 30-year fixed-rate mortgage averaged around 6.8 percent in the second half of June, according to Freddie Mac data.This was similar to the level in mid-May and mid-April, data showed.Mortgage rates were significantly lower a few years ago.The higher mortgage rates come as the US Federal Reserve has held the benchmark lending rate steady this year, with policymakers closely monitoring the economic effects of President Donald Trump’s fresh tariffs.But Trump has repeatedly criticized this approach — despite economists’ warnings that tariffs could fuel inflation over time and bog down growth.Early Wednesday, Trump wrote in a social media post that “Housing in our Country is lagging” as the Fed “refuses to lower Interest Rates.”He reiterated his call for interest rates to be three percentage points lower than they currently stand.While lower interest rates can be a boost to the economy, they can also be associated with higher consumer prices.

Commerce: Trump annonce un accord “énorme” avec le Japon

Donald Trump a annoncé la conclusion d’un accord commercial “énorme” avec le Japon, la Chine confirmant de son côté mercredi qu’elle enverra son vice-Premier ministre à de cruciales discussions sino-américaines la semaine prochaine en Suède.Le président américain entend imposer à partir du 1er août de massives surtaxes dites “réciproques”, initialement prévues au 1er avril puis suspendues, à nombre de pays – à moins qu’ils ne concluent d’ici là des accords avec les Etats-Unis.L’administration Trump revendique désormais cinq de ces accords à son actif: outre le Japon, le président américain a annoncé mardi en avoir conclu un avec les Philippines. Les Etats-Unis ont également assuré s’être entendus avec le Royaume-Uni, l’Indonésie et le Vietnam.Chinois et Américains se rencontreront quant à eux la semaine prochaine dans la capitale suédoise, Stockholm, pour un troisième cycle de discussions sur les droits de douane.La Chine a annoncé mercredi que son vice-Premier ministre He Lifeng, chargé des questions économiques, se rendra à ces négociations, qu’elle espère basées sur “les principes de respect mutuel, de coexistence pacifique et de coopération gagnant-gagnant”.- “Sans précédent” -L’accord avec le Japon, l’une des principales économies mondiales, représente un succès pour Donald Trump.Le président américain l’a qualifié mardi sur sa plateforme Truth Social de “sans précédent”.”Le Japon paiera des droits de douane réciproques de 15% aux Etats-Unis”, a-t-il indiqué, bien en-deçà de la surtaxe de 25% dont l’archipel était menacé au 1er août.Le Japon, bien qu’allié-clé des Etats-Unis, est actuellement soumis aux mêmes droits de douane de base de 10% que la plupart des nations, ainsi qu’à des surtaxes de 25% sur les voitures et de 50% sur l’acier et l’aluminium.L’accord ramènera les droits de douane sur l’automobile à 15%, comme sur le reste des produits.”C’est un accord un peu différent mais parce que les Japonais ont proposé une solution très innovante, en apportant du financement, des garanties et du crédit hypothécaire à des projets majeurs ici aux Etats-Unis”, a détaillé M. Bessent mardi sur Bloomberg TV, “c’est ce financement innovant qui permet de leur offrir 15%” même sur l’automobile.Donald Trump assurait que cet accord apportera “550 milliards de dollars” d’investissements dans le pays, sans plus de détails.- Riz et voitures -“Nous pensons que c’est une grande réussite d’avoir pu obtenir la plus grande réduction (des surtaxes) parmi les pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis”, s’est félicité le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba.Selon M. Trump, le Japon a accepté de s’ouvrir “au commerce des voitures et des pick-ups, du riz et d’un certain nombre d’autres produits agricoles” venant des Etats-Unis.Sur l’automobile qui représente 8% des emplois dans l’archipel, l’enjeu était de taille: elle constituait l’an dernier presque 30% des exportations du Japon vers les Etats-Unis. Or, à la suite des surtaxes de 25% imposées depuis avril, ces exportations ont dégringolé d’un quart sur un an en mai et en juin.Selon M. Ishiba, l’accord conclu prévoit que ces surtaxes soient divisées par deux, et s’ajoutent aux droits de douane préexistants de 2,5% pour parvenir à une taxation finale de 15%.Par ailleurs, gonfler les importations de riz était ces derniers mois un tabou pour Tokyo, qui assurait défendre les intérêts des agriculteurs locaux.- “L’Europe viendra demain” -“Nous avons poursuivi les négociations pour parvenir à un accord répondant à l’intérêt national du Japon et des Etats-Unis” et “rien n’impose des sacrifices à nos agriculteurs”, a affirmé mercredi M. Ishiba.Le Japon importe actuellement jusqu’à 770.000 tonnes de riz exemptés de droits de douane et pourrait importer davantage de céréales américaines dans cette limite – au détriment d’autres origines -, a-t-il expliqué.En revanche, les surtaxes américaines de 50% sur l’acier et l’aluminium ne sont pas concernées par l’accord, pas davantage que les dépenses de défense du Japon dont M. Trump réclame le renforcement, a précisé Ryosei Akazawa.Et M. Trump a détaillé mardi les conditions d’un accord-cadre conclu avec Jakarta, ouvrant la voie à un accord final encore à construire.”L’Europe viendra demain et, le jour suivant, nous en avons d’autres qui viennent”, a même assuré Donald Trump mardi devant des sénateurs républicains. M. Trump a menacé des droits de douane de 30% sur toutes les importations venant de l’UE à compter du 1er août.

Commerce: Trump annonce un accord “énorme” avec le Japon

Donald Trump a annoncé la conclusion d’un accord commercial “énorme” avec le Japon, la Chine confirmant de son côté mercredi qu’elle enverra son vice-Premier ministre à de cruciales discussions sino-américaines la semaine prochaine en Suède.Le président américain entend imposer à partir du 1er août de massives surtaxes dites “réciproques”, initialement prévues au 1er avril puis suspendues, à nombre de pays – à moins qu’ils ne concluent d’ici là des accords avec les Etats-Unis.L’administration Trump revendique désormais cinq de ces accords à son actif: outre le Japon, le président américain a annoncé mardi en avoir conclu un avec les Philippines. Les Etats-Unis ont également assuré s’être entendus avec le Royaume-Uni, l’Indonésie et le Vietnam.Chinois et Américains se rencontreront quant à eux la semaine prochaine dans la capitale suédoise, Stockholm, pour un troisième cycle de discussions sur les droits de douane.La Chine a annoncé mercredi que son vice-Premier ministre He Lifeng, chargé des questions économiques, se rendra à ces négociations, qu’elle espère basées sur “les principes de respect mutuel, de coexistence pacifique et de coopération gagnant-gagnant”.- “Sans précédent” -L’accord avec le Japon, l’une des principales économies mondiales, représente un succès pour Donald Trump.Le président américain l’a qualifié mardi sur sa plateforme Truth Social de “sans précédent”.”Le Japon paiera des droits de douane réciproques de 15% aux Etats-Unis”, a-t-il indiqué, bien en-deçà de la surtaxe de 25% dont l’archipel était menacé au 1er août.Le Japon, bien qu’allié-clé des Etats-Unis, est actuellement soumis aux mêmes droits de douane de base de 10% que la plupart des nations, ainsi qu’à des surtaxes de 25% sur les voitures et de 50% sur l’acier et l’aluminium.L’accord ramènera les droits de douane sur l’automobile à 15%, comme sur le reste des produits.”C’est un accord un peu différent mais parce que les Japonais ont proposé une solution très innovante, en apportant du financement, des garanties et du crédit hypothécaire à des projets majeurs ici aux Etats-Unis”, a détaillé M. Bessent mardi sur Bloomberg TV, “c’est ce financement innovant qui permet de leur offrir 15%” même sur l’automobile.Donald Trump assurait que cet accord apportera “550 milliards de dollars” d’investissements dans le pays, sans plus de détails.- Riz et voitures -“Nous pensons que c’est une grande réussite d’avoir pu obtenir la plus grande réduction (des surtaxes) parmi les pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis”, s’est félicité le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba.Selon M. Trump, le Japon a accepté de s’ouvrir “au commerce des voitures et des pick-ups, du riz et d’un certain nombre d’autres produits agricoles” venant des Etats-Unis.Sur l’automobile qui représente 8% des emplois dans l’archipel, l’enjeu était de taille: elle constituait l’an dernier presque 30% des exportations du Japon vers les Etats-Unis. Or, à la suite des surtaxes de 25% imposées depuis avril, ces exportations ont dégringolé d’un quart sur un an en mai et en juin.Selon M. Ishiba, l’accord conclu prévoit que ces surtaxes soient divisées par deux, et s’ajoutent aux droits de douane préexistants de 2,5% pour parvenir à une taxation finale de 15%.Par ailleurs, gonfler les importations de riz était ces derniers mois un tabou pour Tokyo, qui assurait défendre les intérêts des agriculteurs locaux.- “L’Europe viendra demain” -“Nous avons poursuivi les négociations pour parvenir à un accord répondant à l’intérêt national du Japon et des Etats-Unis” et “rien n’impose des sacrifices à nos agriculteurs”, a affirmé mercredi M. Ishiba.Le Japon importe actuellement jusqu’à 770.000 tonnes de riz exemptés de droits de douane et pourrait importer davantage de céréales américaines dans cette limite – au détriment d’autres origines -, a-t-il expliqué.En revanche, les surtaxes américaines de 50% sur l’acier et l’aluminium ne sont pas concernées par l’accord, pas davantage que les dépenses de défense du Japon dont M. Trump réclame le renforcement, a précisé Ryosei Akazawa.Et M. Trump a détaillé mardi les conditions d’un accord-cadre conclu avec Jakarta, ouvrant la voie à un accord final encore à construire.”L’Europe viendra demain et, le jour suivant, nous en avons d’autres qui viennent”, a même assuré Donald Trump mardi devant des sénateurs républicains. M. Trump a menacé des droits de douane de 30% sur toutes les importations venant de l’UE à compter du 1er août.

Commerce: Trump annonce un accord “énorme” avec le Japon

Donald Trump a annoncé la conclusion d’un accord commercial “énorme” avec le Japon, la Chine confirmant de son côté mercredi qu’elle enverra son vice-Premier ministre à de cruciales discussions sino-américaines la semaine prochaine en Suède.Le président américain entend imposer à partir du 1er août de massives surtaxes dites “réciproques”, initialement prévues au 1er avril puis suspendues, à nombre de pays – à moins qu’ils ne concluent d’ici là des accords avec les Etats-Unis.L’administration Trump revendique désormais cinq de ces accords à son actif: outre le Japon, le président américain a annoncé mardi en avoir conclu un avec les Philippines. Les Etats-Unis ont également assuré s’être entendus avec le Royaume-Uni, l’Indonésie et le Vietnam.Chinois et Américains se rencontreront quant à eux la semaine prochaine dans la capitale suédoise, Stockholm, pour un troisième cycle de discussions sur les droits de douane.La Chine a annoncé mercredi que son vice-Premier ministre He Lifeng, chargé des questions économiques, se rendra à ces négociations, qu’elle espère basées sur “les principes de respect mutuel, de coexistence pacifique et de coopération gagnant-gagnant”.- “Sans précédent” -L’accord avec le Japon, l’une des principales économies mondiales, représente un succès pour Donald Trump.Le président américain l’a qualifié mardi sur sa plateforme Truth Social de “sans précédent”.”Le Japon paiera des droits de douane réciproques de 15% aux Etats-Unis”, a-t-il indiqué, bien en-deçà de la surtaxe de 25% dont l’archipel était menacé au 1er août.Le Japon, bien qu’allié-clé des Etats-Unis, est actuellement soumis aux mêmes droits de douane de base de 10% que la plupart des nations, ainsi qu’à des surtaxes de 25% sur les voitures et de 50% sur l’acier et l’aluminium.L’accord ramènera les droits de douane sur l’automobile à 15%, comme sur le reste des produits.”C’est un accord un peu différent mais parce que les Japonais ont proposé une solution très innovante, en apportant du financement, des garanties et du crédit hypothécaire à des projets majeurs ici aux Etats-Unis”, a détaillé M. Bessent mardi sur Bloomberg TV, “c’est ce financement innovant qui permet de leur offrir 15%” même sur l’automobile.Donald Trump assurait que cet accord apportera “550 milliards de dollars” d’investissements dans le pays, sans plus de détails.- Riz et voitures -“Nous pensons que c’est une grande réussite d’avoir pu obtenir la plus grande réduction (des surtaxes) parmi les pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis”, s’est félicité le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba.Selon M. Trump, le Japon a accepté de s’ouvrir “au commerce des voitures et des pick-ups, du riz et d’un certain nombre d’autres produits agricoles” venant des Etats-Unis.Sur l’automobile qui représente 8% des emplois dans l’archipel, l’enjeu était de taille: elle constituait l’an dernier presque 30% des exportations du Japon vers les Etats-Unis. Or, à la suite des surtaxes de 25% imposées depuis avril, ces exportations ont dégringolé d’un quart sur un an en mai et en juin.Selon M. Ishiba, l’accord conclu prévoit que ces surtaxes soient divisées par deux, et s’ajoutent aux droits de douane préexistants de 2,5% pour parvenir à une taxation finale de 15%.Par ailleurs, gonfler les importations de riz était ces derniers mois un tabou pour Tokyo, qui assurait défendre les intérêts des agriculteurs locaux.- “L’Europe viendra demain” -“Nous avons poursuivi les négociations pour parvenir à un accord répondant à l’intérêt national du Japon et des Etats-Unis” et “rien n’impose des sacrifices à nos agriculteurs”, a affirmé mercredi M. Ishiba.Le Japon importe actuellement jusqu’à 770.000 tonnes de riz exemptés de droits de douane et pourrait importer davantage de céréales américaines dans cette limite – au détriment d’autres origines -, a-t-il expliqué.En revanche, les surtaxes américaines de 50% sur l’acier et l’aluminium ne sont pas concernées par l’accord, pas davantage que les dépenses de défense du Japon dont M. Trump réclame le renforcement, a précisé Ryosei Akazawa.Et M. Trump a détaillé mardi les conditions d’un accord-cadre conclu avec Jakarta, ouvrant la voie à un accord final encore à construire.”L’Europe viendra demain et, le jour suivant, nous en avons d’autres qui viennent”, a même assuré Donald Trump mardi devant des sénateurs républicains. M. Trump a menacé des droits de douane de 30% sur toutes les importations venant de l’UE à compter du 1er août.

Commerce: Trump annonce un accord “énorme” avec le Japon

Donald Trump a annoncé la conclusion d’un accord commercial “énorme” avec le Japon, la Chine confirmant de son côté mercredi qu’elle enverra son vice-Premier ministre à de cruciales discussions sino-américaines la semaine prochaine en Suède.Le président américain entend imposer à partir du 1er août de massives surtaxes dites “réciproques”, initialement prévues au 1er avril puis suspendues, à nombre de pays – à moins qu’ils ne concluent d’ici là des accords avec les Etats-Unis.L’administration Trump revendique désormais cinq de ces accords à son actif: outre le Japon, le président américain a annoncé mardi en avoir conclu un avec les Philippines. Les Etats-Unis ont également assuré s’être entendus avec le Royaume-Uni, l’Indonésie et le Vietnam.Chinois et Américains se rencontreront quant à eux la semaine prochaine dans la capitale suédoise, Stockholm, pour un troisième cycle de discussions sur les droits de douane.La Chine a annoncé mercredi que son vice-Premier ministre He Lifeng, chargé des questions économiques, se rendra à ces négociations, qu’elle espère basées sur “les principes de respect mutuel, de coexistence pacifique et de coopération gagnant-gagnant”.- “Sans précédent” -L’accord avec le Japon, l’une des principales économies mondiales, représente un succès pour Donald Trump.Le président américain l’a qualifié mardi sur sa plateforme Truth Social de “sans précédent”.”Le Japon paiera des droits de douane réciproques de 15% aux Etats-Unis”, a-t-il indiqué, bien en-deçà de la surtaxe de 25% dont l’archipel était menacé au 1er août.Le Japon, bien qu’allié-clé des Etats-Unis, est actuellement soumis aux mêmes droits de douane de base de 10% que la plupart des nations, ainsi qu’à des surtaxes de 25% sur les voitures et de 50% sur l’acier et l’aluminium.L’accord ramènera les droits de douane sur l’automobile à 15%, comme sur le reste des produits.”C’est un accord un peu différent mais parce que les Japonais ont proposé une solution très innovante, en apportant du financement, des garanties et du crédit hypothécaire à des projets majeurs ici aux Etats-Unis”, a détaillé M. Bessent mardi sur Bloomberg TV, “c’est ce financement innovant qui permet de leur offrir 15%” même sur l’automobile.Donald Trump assurait que cet accord apportera “550 milliards de dollars” d’investissements dans le pays, sans plus de détails.- Riz et voitures -“Nous pensons que c’est une grande réussite d’avoir pu obtenir la plus grande réduction (des surtaxes) parmi les pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis”, s’est félicité le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba.Selon M. Trump, le Japon a accepté de s’ouvrir “au commerce des voitures et des pick-ups, du riz et d’un certain nombre d’autres produits agricoles” venant des Etats-Unis.Sur l’automobile qui représente 8% des emplois dans l’archipel, l’enjeu était de taille: elle constituait l’an dernier presque 30% des exportations du Japon vers les Etats-Unis. Or, à la suite des surtaxes de 25% imposées depuis avril, ces exportations ont dégringolé d’un quart sur un an en mai et en juin.Selon M. Ishiba, l’accord conclu prévoit que ces surtaxes soient divisées par deux, et s’ajoutent aux droits de douane préexistants de 2,5% pour parvenir à une taxation finale de 15%.Par ailleurs, gonfler les importations de riz était ces derniers mois un tabou pour Tokyo, qui assurait défendre les intérêts des agriculteurs locaux.- “L’Europe viendra demain” -“Nous avons poursuivi les négociations pour parvenir à un accord répondant à l’intérêt national du Japon et des Etats-Unis” et “rien n’impose des sacrifices à nos agriculteurs”, a affirmé mercredi M. Ishiba.Le Japon importe actuellement jusqu’à 770.000 tonnes de riz exemptés de droits de douane et pourrait importer davantage de céréales américaines dans cette limite – au détriment d’autres origines -, a-t-il expliqué.En revanche, les surtaxes américaines de 50% sur l’acier et l’aluminium ne sont pas concernées par l’accord, pas davantage que les dépenses de défense du Japon dont M. Trump réclame le renforcement, a précisé Ryosei Akazawa.Et M. Trump a détaillé mardi les conditions d’un accord-cadre conclu avec Jakarta, ouvrant la voie à un accord final encore à construire.”L’Europe viendra demain et, le jour suivant, nous en avons d’autres qui viennent”, a même assuré Donald Trump mardi devant des sénateurs républicains. M. Trump a menacé des droits de douane de 30% sur toutes les importations venant de l’UE à compter du 1er août.