US, Japan hold joint air exercise after China-Russia patrols
Japan said Thursday it held a joint air exercise with the United States in a show of force, days after Chinese-Russian patrols in the region and following weeks of diplomatic feuding between Tokyo and Beijing.The Japanese joint chiefs of staff said Wednesday’s exercise with the US Air Force was conducted in “an increasingly severe security environment surrounding our country”.Tokyo said Wednesday that two Russian Tu-95 nuclear-capable bombers flew a day earlier from the Sea of Japan to rendezvous with two Chinese H-6 bombers in the East China Sea, then conducted a joint flight around the country.Japan said that it scrambled fighter jets in response.Prime Minister Sanae Takaichi angered Beijing last month by suggesting that Japan would intervene with military force in any Chinese attack on Taiwan.Thursday’s announcement by Japan’s chiefs of staff said: “We confirmed the strong resolve of Japan and the United States not to allow any unilateral change of the status quo by force, as well as the readiness of the Self-Defense Forces and the US military.”In a separate statement it said that the “tactical exercises” over the Japan Sea involved two US B52 bombers, three Japanese F-35 fighter jets and three Japanese F-15s.The joint exercise came as the United States criticized Beijing for the first time on Wednesday after Chinese military aircraft locked radar onto Japanese jets on Saturday.The J-15 jets from China’s Liaoning aircraft carrier twice locked radar on Japanese aircraft in international waters near Okinawa, according to Japan, which scrambled jets in response.”China’s actions are not conducive to regional peace and stability,” a US State Department spokesperson told AFP on Wednesday.”The U.S.-Japan Alliance is stronger and more united than ever. Our commitment to our ally Japan is unwavering, and we are in close contact on this and other issues.”Fighter jets use their radar for fire control to identify targets as well as for search and rescue operations. Tokyo also summoned Beijing’s ambassador following the radar incident, over which the two countries offer differing accounts of events.Japan said it scrambled its F-15 jets because it was worried about possible “airspace violations”.Guo Jiakun, spokesman for the ministry of foreign affairs, accused Japan Wednesday of sending the jets “to intrude into the Chinese training area without authorisation, conduct close-range reconnaissance and harassment, create tense situations, and continue to maliciously hype up the situation”.Takaichi’s comments about intervening in any Taiwan emergency enraged Beijing as China claims the self-ruled island as its own and has not ruled out seizing it by force.Tokyo was forced to deny a Wall Street Journal report that said US President Donald Trump had advised Takaichi not to provoke China over Taiwan’s sovereignty.But Tokyo is apparently frustrated at the lack of public support from top officials in Washington and has urged the US to be more vocal, the Financial Times reported on Sunday.- ‘Regrettable’ -NATO chief Mark Rutte said on Wednesday that the radar incident and the joint Chinese-Russian patrols were “regrettable”, Japan’s Defence Minister Shinjiro Koizumi said on X.The statement followed a 15-minute video conference between Rutte and Koizumi, the defence ministry said in a statement.Rutte “affirmed that security in the Indo-Pacific and Euro-Atlantic regions is completely inseparable”, Koizumi said.South Korea said Tuesday that Russian and Chinese warplanes also entered its air defence zone, with Seoul also deploying fighter jets that same day.Beijing confirmed later on Tuesday that it had organised drills with Russia’s military according to “annual cooperation plans”.Moscow also described it as a routine exercise, saying it lasted eight hours and that some foreign fighter jets followed the Russian and Chinese aircraft.
L’opposante vénézuélienne Machado réapparaît à Oslo après presque un an de clandestinité
L’opposante vénézuélienne Maria Corina Machado est réapparue jeudi en public à Oslo pour la première fois depuis près d’un an, après avoir manqué la veille la cérémonie de remise de son prix Nobel de la paix pour ses efforts pour la démocratie dans son pays.Mme Machado, qui a promis de retourner au Venezuela après son voyage en Norvège, est arrivée jeudi dans la nuit au Grand Hotel, où descendent habituellement les lauréats du Nobel. Elle a salué depuis le balcon de l’établissement les quelques dizaines de partisans en liesse qui scandaient “libertad!” (“liberté!”) dans la rue et chanté avec eux l’hymne national vénézuélien. Elle prévoit de donner une conférence de presse à Oslo à 09H15 GMT.La réapparition de l’opposante a lieu en pleine crise entre le Venezuela et les Etats-Unis, qui ont déployé depuis août une imposante flottille en mer des Caraïbes, officiellement pour lutter contre le narcotrafic, causant 87 morts. Le président vénézuélien Nicolas Maduro accuse Washington de vouloir le renverser pour s’emparer du pétrole de son pays. Maria Corina Machado, bête noire de M. Maduro, est critiquée par certains pour la proximité de ses idées avec celles du président américain Donald Trump, auquel elle a dédié son Nobel, et soutient ce déploiement américain. Donald Trump a annoncé mercredi la saisie d’un pétrolier au large des côtes du Venezuela.L’opposante de 58 ans était entrée en clandestinité au Venezuela en août 2024, quelques jours après la présidentielle à laquelle elle avait été empêchée de participer.Mercredi, c’est sa fille Ana Corina qui a reçu en son nom le prix et a lu pour elle un discours de remerciements. Le comité Nobel a évoqué “un voyage en situation de danger extrême” pour justifier l’absence de la lauréate.La précédente apparition publique de Mme Machado remontait au 9 janvier lors d’une manifestation à Caracas. On ignore comment l’opposante a réussi à quitter le Venezuela, où la justice la recherche pour “conspiration, incitation à la haine et terrorisme”, et comment elle compte faire pour éventuellement y retourner.”Elle risque d’être arrêtée si elle rentre, même si les autorités ont fait preuve de plus de retenue avec elle qu’avec beaucoup d’autres parce qu’une arrestation aurait une portée symbolique très forte”, a expliqué Benedicte Bull, spécialiste de l’Amérique latine de l’Université d’Oslo.- Retour au Venezuela ? -“Bien sûr que je retourne” au Venezuela, a affirmé jeudi Mme Machado dans une interview à la BBC à Oslo. “Je connais exactement les risques que je prends.”Le prix Nobel de la paix a été attribué à Mme Machado le 10 octobre pour ses efforts en faveur d’une transition démocratique au Venezuela.”Pour avoir la démocratie, nous devons être prêts à nous battre pour la liberté”, a dit mercredi sa fille dans le discours lu à l’Hôtel de ville d’Oslo, en présence de nombreux membres de la famille de la lauréate, du président argentin Javier Milei et d’autres chefs d’Etat latino-américains de droite.Evoquant les arrestations, les tortures et la chasse aux opposants, elle a fustigé “des crimes contre l’humanité, documentés par les Nations Unies” et “un terrorisme d’Etat déployé pour étouffer la volonté du peuple”.Les Etats-Unis, l’Union européenne et de nombreux pays d’Amérique latine refusent de reconnaître les résultats de la présidentielle de l’an dernier, qui a permis au socialiste Nicolas Maduro d’enchaîner un troisième mandat de six ans. L’opposition accuse le pouvoir de fraude et a revendiqué la victoire de son candidat, Edmundo Gonzalez Urrutia, aujourd’hui en exil et présent à Oslo mercredi.Le comité Nobel a exhorté le président vénézuélien à quitter le pouvoir.”M. Maduro, acceptez les résultats de l’élection et retirez-vous”, a lancé son président Jørgen Watne Frydnes sous des applaudissements nourris.
Trump annonce que les Etats-Unis ont saisi un pétrolier au large du Venezuela
Donald Trump a annoncé mercredi que les Etats-Unis avaient saisi un pétrolier au large du Venezuela, une manière de faire grimper encore la tension avec Caracas, qui dénonce un “acte de piraterie internationale”.”Nous venons tout juste de saisir un pétrolier au large du Venezuela, un grand pétrolier, très grand, le plus grand jamais saisi”, a …
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