Ukraine: au moins 32 morts dans une frappe russe sur le centre ville bondé de Soumy

Une frappe russe de missiles sur un centre ville bondé en ce dimanche des Rameaux a tué au moins 32 personnes et en a blessé une centaine à Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, selon les secours locaux.Cette attaque, qui intervient deux jours après la visite d’un haut responsable américain en Russie, est la frappe la plus meurtrière depuis des mois en Ukraine et notamment la reprise de contact entre Washington et Moscou initiée, mi-février, par le président américain Donald Trump.”La Russie a frappé le centre-ville avec des missiles balistiques. Juste au moment où il y avait beaucoup de gens dans la rue”, ont indiqué les services de secours ukrainiens sur les réseaux sociaux.Selon cette source, le dernier bilan, à 15H35 (12H35 GMT), fait état d’au moins 32 morts, dont deux enfants, et de 99 blessés, dont onze enfants.Les gens ont été blessés “en plein milieu de la rue, dans des voitures, les transports en commun, les maisons”, décrivent les services d’urgence.Les autorités locales ont publié des images de corps étendus dans la rue, de personnes courant se mettre à l’abri, de voitures en flammes et de blessés à terre.Une témoin interrogée par un correspondant de l’AFP a affirmé qu’une frappe avait touché la zone où se trouve une école d’économie dépendant de la Banque nationale ukrainienne, dans le centre de Soumy.”Il y a beaucoup de cadavres (…) C’est juste la folie”, a-t-elle déclaré, sans donner son nom.Un membre de l’antenne ukrainienne de la Croix-Rouge, Genadiï Vorona, a lui indiqué à l’AFP qu’une “longue file” de voitures apportant des blessés s’était formée devant un hôpital local.  – “Criminels de guerre” -L’attaque a eu lieu “un jour où les gens vont à l’église : le dimanche des Rameaux… Seuls des salauds peuvent faire cela”, a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Sur Telegram, il a appelé à exercer une “pression forte” sur Moscou pour “arrêter la guerre”, accusant son homologue russe Vladimir Poutine d’avoir “ignoré la proposition américaine d’un cessez-le-feu total et inconditionnel”.Le chef des renseignements militaires ukrainiens (GUR), Kyrylo Boudanov, a lui affirmé que la Russie avait utilisé “deux missiles balistiques Iskander-M/KN-23”.Sur Telegram, il a accusé les 112e et 448e brigades russes de missiles d’avoir mené cette frappe et a appelé à punir les “criminels de guerre”: “ceux qui donnent les ordres et ceux qui lancent les missiles”.Le président français Emmanuel Macron s’est indigné de ce nouveau bombardement, affirmant que la Russie poursuivait la guerre “au mépris des vies humaines, du droit international et des offres diplomatiques du Président Trump”.”Cette guerre, chacun sait que c’est la Russie, seule, qui l’a voulue. Aujourd’hui, il est clair que c’est la Russie qui, seule, choisit de la poursuivre”, a-t-il écrit sur X, appelant à “des mesures fortes” pour imposer une trêve à Moscou.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit lui “consterné” et a exigé que Vladimir Poutine “accepte” une trêve immédiate et sans conditions.  – Pression croissante -L’attaque est intervenue deux jours après la rencontre à Saint-Petersbourg entre l’émissaire américain Steve Witkoff et Vladimir Poutine. Et malgré le mécontentement exprimé publiquement par Donald Trump à l’égard de Moscou ce mois-ci, pour avoir “bombardé comme des fous” en Ukraine.La Russie a attaqué l’Ukraine sans relâche ces dernières semaines, malgré la pression de Trump pour que le conflit prenne fin.Au début du mois d’avril, une attaque russe contre la ville de Kryvyi Rig (centre) a tué 18 personnes, dont neuf enfants, et choqué tout le pays.Parallèlement aux bombardements, les tractations diplomatiques se prolongent ces dernières semaines, sans concessions déterminantes du gouvernement russe. Kiev et des capitales occidentales soupçonnent la Russie, dont l’armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner à dessein les discussions.En mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel. Mais Vladimir Poutine n’avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s’est pas concrétisée.Soumy est proche de la frontière russe et subit une pression croissante depuis que Moscou a repoussé une grande partie des troupes ukrainiennes de la région voisine russe de Koursk. La Russie a revendiqué jeudi la prise d’un village dans la région de Soumy. Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, avait lui affirmé mercredi que les Russes avaient entamé des offensives dans cette région et celle de Kharkiv (nord-est), pour créer des “zones tampons” et éviter de nouvelles incursions ukrainiennes.bur-oc-am-rco/emd/am

Ukraine: au moins 32 morts dans une frappe russe sur le centre ville bondé de Soumy

Une frappe russe de missiles sur un centre ville bondé en ce dimanche des Rameaux a tué au moins 32 personnes et en a blessé une centaine à Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, selon les secours locaux.Cette attaque, qui intervient deux jours après la visite d’un haut responsable américain en Russie, est la frappe la plus meurtrière depuis des mois en Ukraine et notamment la reprise de contact entre Washington et Moscou initiée, mi-février, par le président américain Donald Trump.”La Russie a frappé le centre-ville avec des missiles balistiques. Juste au moment où il y avait beaucoup de gens dans la rue”, ont indiqué les services de secours ukrainiens sur les réseaux sociaux.Selon cette source, le dernier bilan, à 15H35 (12H35 GMT), fait état d’au moins 32 morts, dont deux enfants, et de 99 blessés, dont onze enfants.Les gens ont été blessés “en plein milieu de la rue, dans des voitures, les transports en commun, les maisons”, décrivent les services d’urgence.Les autorités locales ont publié des images de corps étendus dans la rue, de personnes courant se mettre à l’abri, de voitures en flammes et de blessés à terre.Une témoin interrogée par un correspondant de l’AFP a affirmé qu’une frappe avait touché la zone où se trouve une école d’économie dépendant de la Banque nationale ukrainienne, dans le centre de Soumy.”Il y a beaucoup de cadavres (…) C’est juste la folie”, a-t-elle déclaré, sans donner son nom.Un membre de l’antenne ukrainienne de la Croix-Rouge, Genadiï Vorona, a lui indiqué à l’AFP qu’une “longue file” de voitures apportant des blessés s’était formée devant un hôpital local.  – “Criminels de guerre” -L’attaque a eu lieu “un jour où les gens vont à l’église : le dimanche des Rameaux… Seuls des salauds peuvent faire cela”, a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Sur Telegram, il a appelé à exercer une “pression forte” sur Moscou pour “arrêter la guerre”, accusant son homologue russe Vladimir Poutine d’avoir “ignoré la proposition américaine d’un cessez-le-feu total et inconditionnel”.Le chef des renseignements militaires ukrainiens (GUR), Kyrylo Boudanov, a lui affirmé que la Russie avait utilisé “deux missiles balistiques Iskander-M/KN-23”.Sur Telegram, il a accusé les 112e et 448e brigades russes de missiles d’avoir mené cette frappe et a appelé à punir les “criminels de guerre”: “ceux qui donnent les ordres et ceux qui lancent les missiles”.Le président français Emmanuel Macron s’est indigné de ce nouveau bombardement, affirmant que la Russie poursuivait la guerre “au mépris des vies humaines, du droit international et des offres diplomatiques du Président Trump”.”Cette guerre, chacun sait que c’est la Russie, seule, qui l’a voulue. Aujourd’hui, il est clair que c’est la Russie qui, seule, choisit de la poursuivre”, a-t-il écrit sur X, appelant à “des mesures fortes” pour imposer une trêve à Moscou.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit lui “consterné” et a exigé que Vladimir Poutine “accepte” une trêve immédiate et sans conditions.  – Pression croissante -L’attaque est intervenue deux jours après la rencontre à Saint-Petersbourg entre l’émissaire américain Steve Witkoff et Vladimir Poutine. Et malgré le mécontentement exprimé publiquement par Donald Trump à l’égard de Moscou ce mois-ci, pour avoir “bombardé comme des fous” en Ukraine.La Russie a attaqué l’Ukraine sans relâche ces dernières semaines, malgré la pression de Trump pour que le conflit prenne fin.Au début du mois d’avril, une attaque russe contre la ville de Kryvyi Rig (centre) a tué 18 personnes, dont neuf enfants, et choqué tout le pays.Parallèlement aux bombardements, les tractations diplomatiques se prolongent ces dernières semaines, sans concessions déterminantes du gouvernement russe. Kiev et des capitales occidentales soupçonnent la Russie, dont l’armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner à dessein les discussions.En mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel. Mais Vladimir Poutine n’avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s’est pas concrétisée.Soumy est proche de la frontière russe et subit une pression croissante depuis que Moscou a repoussé une grande partie des troupes ukrainiennes de la région voisine russe de Koursk. La Russie a revendiqué jeudi la prise d’un village dans la région de Soumy. Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, avait lui affirmé mercredi que les Russes avaient entamé des offensives dans cette région et celle de Kharkiv (nord-est), pour créer des “zones tampons” et éviter de nouvelles incursions ukrainiennes.bur-oc-am-rco/emd/am

Vencorex repris par un groupe chinois: “aucun problème de souveraineté”, estime Ferracci

Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci a estimé dimanche qu’il n’y avait “aucun problème de souveraineté” avec Vencorex, sous-traitant pour la dissuasion nucléaire française repris partiellement par son concurrent, le géant chinois Wanhua. “Nous avons avec le ministère des Armées trouvé des solutions pour permettre à nos filières stratégiques de trouver des sources alternatives pour se fournir, en sel, en chlore, ce que produisait Vencorex”, a-t-il déclaré sur France 3. Les produits de Vencorex sont notamment utilisés pour les missiles de dissuasion nucléaire et la fusée Ariane 6, symbole de la souveraineté européenne dans l’espace. L’actionnaire chinois “reprend une petite partie, 54 salariés sur 450, et des activités qui ne sont pas des activités stratégiques” concernant des “composants qui servent aux peintures industrielles”, a assuré le ministre. Il a promis de se rendre sur le site à Pont-de-Claix, près de Grenoble dans quelques jours “pour discuter avec les élus de l’avenir du site, de la revitalisation et de l’accompagnement des salariés”.”Pendant dix mois, nous avons cherché un repreneur pour la totalité des activités de Vencorex. Il se trouve que le modèle économique de Vencorex ne permettait pas de trouver” un tel repreneur, a regretté le ministre. Le tribunal de commerce de Lyon a jugé “irrecevable” un projet de reprise en coopérative par des salariés, qui aurait permis de sauvegarder davantage de postes et de garder ce “fleuron” de la chimie dans le giron français. Il a attribué la reprise partielle à Wanhua, via sa filiale hongroise BorsodChem.Le ministre de l’Economie et des Finances Eric Lombard a pour sa part jugé qu’une nationalisation provisoire demandée par des salariés n’était “pas envisageable”, au cours d’une interview sur BMFTV. “C’est une entreprise qui, malgré tous nos efforts, n’a pas trouvé de viabilité économique, même si certaines filières sont essentielles”, a-t-il affirmé.

Vencorex repris par un groupe chinois: “aucun problème de souveraineté”, estime Ferracci

Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci a estimé dimanche qu’il n’y avait “aucun problème de souveraineté” avec Vencorex, sous-traitant pour la dissuasion nucléaire française repris partiellement par son concurrent, le géant chinois Wanhua. “Nous avons avec le ministère des Armées trouvé des solutions pour permettre à nos filières stratégiques de trouver des sources alternatives pour se fournir, en sel, en chlore, ce que produisait Vencorex”, a-t-il déclaré sur France 3. Les produits de Vencorex sont notamment utilisés pour les missiles de dissuasion nucléaire et la fusée Ariane 6, symbole de la souveraineté européenne dans l’espace. L’actionnaire chinois “reprend une petite partie, 54 salariés sur 450, et des activités qui ne sont pas des activités stratégiques” concernant des “composants qui servent aux peintures industrielles”, a assuré le ministre. Il a promis de se rendre sur le site à Pont-de-Claix, près de Grenoble dans quelques jours “pour discuter avec les élus de l’avenir du site, de la revitalisation et de l’accompagnement des salariés”.”Pendant dix mois, nous avons cherché un repreneur pour la totalité des activités de Vencorex. Il se trouve que le modèle économique de Vencorex ne permettait pas de trouver” un tel repreneur, a regretté le ministre. Le tribunal de commerce de Lyon a jugé “irrecevable” un projet de reprise en coopérative par des salariés, qui aurait permis de sauvegarder davantage de postes et de garder ce “fleuron” de la chimie dans le giron français. Il a attribué la reprise partielle à Wanhua, via sa filiale hongroise BorsodChem.Le ministre de l’Economie et des Finances Eric Lombard a pour sa part jugé qu’une nationalisation provisoire demandée par des salariés n’était “pas envisageable”, au cours d’une interview sur BMFTV. “C’est une entreprise qui, malgré tous nos efforts, n’a pas trouvé de viabilité économique, même si certaines filières sont essentielles”, a-t-il affirmé.

China calls on US to ‘completely cancel’ reciprocal tariffs

China on Sunday called on the United States to “completely cancel” its reciprocal tariffs after Washington announced exemptions for consumer electronics and key chipmaking equipment.”We urge the US to… take a big step to correct its mistakes, completely cancel the wrong practice of ‘reciprocal tariffs’ and return to the right path of mutual respect,” a commerce ministry spokesperson said in a statement.The world’s two largest economies have been engaged in a tit-for-tat tariff war since US President Donald Trump announced this month sweeping global tariffs — since escalating the blanket duty on Chinese goods to 145 percent.Retaliatory Chinese import tariffs of 125 percent on US goods took effect Saturday, with Beijing standing defiant against its biggest trade partner.But after his tariffs sent global markets into a tailspin, Trump announced a 90-day delay for most countries.China was excluded from the reprieve.Washington again dialled down the pressure Friday when the US Customs and Border Protection office said smartphones, laptops, memory chips and other products would be excluded from the global levies.Beijing’s commerce ministry on Sunday called the exemptions a “small step” by Washington and said that China was “evaluating the impact” of the decision.The new exemptions will benefit US tech companies like Nvidia and Dell, as well as Apple, which makes iPhones and other premium products in China.US Customs data suggests the exempted items account for more than 20 percent of those Chinese imports, according to senior RAND researcher Gerard DiPippo.However, semiconductors could still become a target of industry-specific tariffs Trump has suggested placing on imports from all countries.Trump said Saturday that he would give a “very specific” answer to the question of any future semiconductor levies on Monday.-‘Jointly resist’-Facing steep tariffs, China has sought to present itself as a stable alternative to an erratic Washington, courting countries spooked by the global economic storm.Trump’s reciprocal tariffs have “not only failed to solve any of the United States’ own problems but have seriously undermined the global economic and trade order”, Beijing’s commerce ministry said in the statement Sunday.Commerce Minister Wang Wentao on Friday warned that tariffs would “inflict serious harm” on developing nations in a call with the head of the World Trade Organization.Chinese President Xi Jinping on Monday kicks off a five-day Southeast Asia tour for talks with the leaders of Vietnam, a manufacturing powerhouse, as well as Malaysia and Cambodia.It comes after Xi said China and Europe should “jointly resist unilateral bullying practices,” state media quoted the leader as saying in a meeting with the Spanish prime minister.China has repeatedly said it remains open to talks with the United States.The White House says Trump remains “optimistic” about securing a deal with China, although administration officials have made it clear they expect Beijing to reach out first.