France: plus de décès que de naissances à mi-2025

La France a enregistré sur les six premiers mois de l’année plus de décès que de naissances, selon des données publiées vendredi par l’Insee, qui juge “possible” un solde naturel de population négatif sur l’année civile 2025, ce qui serait une première depuis 1944.Entre janvier et juin, 330.999 personnes sont décédées en France, tandis que 317.340 bébés ont vu le jour sur la même période, selon les derniers chiffres de l’Institut national de la statique (Insee).Le solde naturel de la population est donc négatif à mi-2025: -13.659 personnes.Deux mouvement démographiques expliquent le phénomène.Le nombre moyen de naissances par jour a continué cette année de reculer au premier semestre (-2,2% par rapport à la même période l’an dernier). Une tendance qui s’explique principalement par la baisse de la fécondité, soit celle du nombre d’enfants par femme, provoquée par différents facteurs (difficultés à accéder à un emploi stable, changement d’aspirations, inquiétude au sujet de l’avenir de la planète, problèmes d’infertilité.).En parallèle, le nombre de décès quotidien moyen a augmenté de 2,5% sur les six premiers mois de l’année comparé à 2024. Ce phénomène, attendu des démographes, se produit en raison de l’arrivée à des âges de forte mortalité des générations nombreuses du baby-boom.Si ces deux tendances se poursuivent, le solde naturel annuel de la France pourrait devenir, en 2025, négatif pour la première fois sur une année civile depuis 1944. Il était devenu négatif en mai dernier sur 12 mois glissants : de juin 2024 à mai 2025, il y ainsi eu 1.500 décès de plus que de naissances, selon l’analyse faite par l’AFP des données actualisées au 1er août. Mais en juin, il est redevenu positif sur 12 mois, avec 2.215 naissances de plus que de décès. “Un solde négatif est de l’ordre du possible” en 2025, a dit l’Insee à l’AFP, tout en précisant qu’il ne faisait pas de “prévisions précises”.”Il s’agit d’un phénomène que nous avions vu venir, la France va peut-être franchir une barrière symbolique”, déclare à l’AFP Didier Breton, professeur de démographie à l’Université de Strasbourg, appelant toutefois à la prudence, les grippes pouvant “avoir fait mourir des gens plus tôt dans l’année”.Pour ce spécialiste, “la France est en train de devenir comme les autres pays européens”.Dans l’Union européenne, seuls six pays sur 27 affichaient encore un solde naturel positif en 2024, selon Eurostat: Chypre, la France, l’Irlande, le Luxembourg, Malte et la Suède. Le Danemark était stable, les autres nations affichaient un solde négatif.

L’emploi s’est nettement affaibli aux États-Unis, pression accrue sur la Fed

Le marché du travail s’est nettement affaibli ces derniers mois aux États-Unis, selon les données officielles publiées vendredi, affichant beaucoup moins de créations d’emplois qu’initialement estimé, un constat de nature à accentuer la pression sur la banque centrale.La première économie mondiale a créé 73.000 emplois en juillet, moins qu’attendu par les analystes, selon le rapport mensuel du ministère du Travail. Surtout, les créations d’emplois pendant les mois de mai et de juin ont été fortement révisées à la baisse. Les chiffres corrigés (19.000 en mai et 14.000 en juin) s’affichent ainsi au plus bas depuis la pandémie de Covid-19.Les corrections sont “bien supérieures à la normale”, est-il relevé dans le rapport. Ce sont 258.000 créations d’emplois qui se sont évaporées des statistiques sur ces deux mois.L’exécutif américain ne cesse d’affirmer que l’économie est rugissante, tout en appelant avec insistance la Réserve fédérale (Fed) à la soutenir davantage.Les créations d’emplois se sont concentrées dans un nombre réduit de secteurs (santé et services sociaux), alors que des emplois ont continué à être détruits au niveau de l’État fédéral, conformément au vÅ“u du gouvernement républicain.L’appareil fédéral compte 84.000 emplois en moins depuis janvier, mois au cours duquel Donald Trump a été investi pour un second mandat.Le taux de chômage a légèrement progressé à 4,2%, contre 4,1% en juin. – Nouvelle donne -Les analystes s’attendaient à voir le marché du travail américain, jusqu’ici considéré comme proche du plein emploi, se craqueler sous l’effet du ralentissement économique induit par l’offensive protectionniste de Donald Trump.Ils ont été surpris par l’ampleur des changements, “comme un signal en provenance d’une planète très différente de celle qu’on connaissait hier”, selon les mots de Carl Weinberg, économiste à HFE.”C’est un rapport qui change la donne. Le marché du travail se détériore rapidement”, réagit dans une note l’économiste de la banque Navy Federal Credit Union, Heather Long.Au total, les États-Unis n’ont “créé en moyenne que 35.000 emplois au cours des trois derniers mois”, souligne-t-elle, ajoutant que la Réserve fédérale devait “sérieusement envisager une baisse des taux en septembre” pour soutenir l’économie.Les projections des investisseurs sur le niveau futur des taux directeurs de la banque centrale ont immédiatement changé. Ils sont davantage à miser sur une baisse des taux lors de la réunion de septembre, ce qui a fait baisser les taux d’emprunt de l’État fédéral et le dollar.Heather Long considère qu’il devient urgent de lever les incertitudes entourant l’offensive protectionniste du gouvernement: “Plus cette instabilité tarifaire durera, plus ce contexte de faible recrutement risque de se transformer en licenciements”, pressent-elle.- Attendre d’y voir plus clair -Mercredi, la Fed a laissé ses taux directeurs inchangés pour la cinquième fois d’affilée, son président Jerome Powell estimant qu’elle pouvait encore se permettre d’attendre d’y voir plus clair quant aux répercussions économiques des droits de douane. Deux des douze membres du comité de politique monétaire (FOMC) ont manifesté leur désaccord. Vendredi, avant l’ouverture de Wall Street et la publication des chiffres de l’emploi, ces gouverneurs dissidents ont publié des communiqués expliquant leur position. Ils estiment qu’il aurait fallu agir vite, en baissant les taux, plutôt qu’attendre d’assister à la dégradation de l’activité économique et des conditions d’emploi.Une baisse des taux aurait “protégé de manière préventive” l’économie et le marché du travail, argumente la gouverneure Michelle Bowman. Son collègue Christopher Waller a considéré de son côté que l’approche attentiste de la Fed était “excessivement prudente”.Le président Donald Trump, qui réclame inlassablement une diminution des taux directeurs, a traité vendredi matin sur son réseau social Truth Jerome Powell d'”ABRUTI têtu”.”S’IL CONTINUE à REFUSER” de baisser les taux, les autres responsables de la Fed “DOIVENT PRENDRE LE CONTRÔLE”, a-t-il écrit, comme souvent en majuscules.Selon Jamie Cox, du groupe Harris Financial, “Powell va regretter d’avoir laissé les taux inchangés cette semaine”. La Fed, ajoute-t-il, “devra baisser les taux en septembre et cela pourrait être d’un demi point d’un coup pour rattraper le temps perdu”.

Senegal PM unveils economic recovery plan based on domestic resourcesFri, 01 Aug 2025 14:49:45 GMT

Senegal’s prime minister unveiled an economic recovery plan for the highly indebted nation on Friday, focused on reviving its economy with a shift towards greater domestic funding.The west African country faces a deteriorating economy, marked by a 14-percent budget deficit and outstanding public debt that represents 119 percent of GDP, said Senegal Economy Minister Abdourahmane …

Senegal PM unveils economic recovery plan based on domestic resourcesFri, 01 Aug 2025 14:49:45 GMT Read More »

Des frais désormais appliqués pour les clients d’Enedis non équipés d’un compteur Linky

Les clients d’Enedis qui ne sont pas équipés d’un compteur électrique Linky se veront facturer des frais à partir de vendredi, pour “compenser les surcoûts” créés par la persistance des compteurs ancienne génération pour le gestionnaire du réseau. Les quelque 1,7 million de clients Enedis (moins de 5% du total) encore équipés d’un ancien compteur verront apparaître sur leur facture d’électricité tous les deux mois une nouvelle ligne de 7,78 euros TTC (6,48 euros HT), le montant de ce nouveau frais dit de “relève payante”, a précisé vendredi Enedis à l’AFP. Et ceux parmi eux qui refuseraient de communiquer à Enedis leur index de consommation d’électricité écoperont d’une majoration supplémentaire de 4,97 euros TTC (4,14 euros HT) tous les deux mois également. Ils sont environ 24% dans ce cas actuelleemnt, a précisé Enedis.Jusqu’ici, seuls les clients non équipés d’un compteur Linky et n’ayant pas adressé un auto-relevé à Enedis durant les 12 derniers mois étaient facturés de 10,20 euros HT tous les deux mois, a indiqué le gestionnaire.”Ces montants reflètent les coûts réels supportés par Enedis pour maintenir un système de transmission des signaux tarifaires adapté aux anciens compteurs, organiser des relèves manuelles à pied, assurer des contrôles de consommation et maintenir un lien client spécifique”, a expliqué Enedis dans un communiqué daté de mercredi. Ce nouveau frais est appliqué dans le cadre du Turpe (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité), une taxe fixée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) qui sert à rémunérer les gestionnaires du réseau électrique (RTE et Enedis) et dont le nouveau tarif entre en vigueur le 1er août. “Selon les ajustements tarifaires annuels définis par la CRE ces montants peuvent être amenés à évoluer”, a indiqué Enedis dans son communiqué. Le compteur communicant, petit boîtier vert pomme appelé Linky, envoie “toutes les 4 minutes des signaux” à Enedis, a rappelé le gestionnaire à l’AFP. Ce dernier peut ensuite s’en servir pour analyser précisément la consommation d’électricité à distance, pratiquement en temps réel, et sans la présence du client. Le déploiement de ces compteurs communicants découle d’une directive européenne de 2009. 38 millions sont aujourd’hui installés en France.”Depuis mars 2025, Enedis a mené une vaste campagne d’information auprès des clients concernés” par les nouvelles modalités de facturation et “plus de 100.000 demandes de pose de compteurs Linky ont été enregistrées sur la même période”, selon le gestionnaire.

Des frais désormais appliqués pour les clients d’Enedis non équipés d’un compteur Linky

Les clients d’Enedis qui ne sont pas équipés d’un compteur électrique Linky se veront facturer des frais à partir de vendredi, pour “compenser les surcoûts” créés par la persistance des compteurs ancienne génération pour le gestionnaire du réseau. Les quelque 1,7 million de clients Enedis (moins de 5% du total) encore équipés d’un ancien compteur verront apparaître sur leur facture d’électricité tous les deux mois une nouvelle ligne de 7,78 euros TTC (6,48 euros HT), le montant de ce nouveau frais dit de “relève payante”, a précisé vendredi Enedis à l’AFP. Et ceux parmi eux qui refuseraient de communiquer à Enedis leur index de consommation d’électricité écoperont d’une majoration supplémentaire de 4,97 euros TTC (4,14 euros HT) tous les deux mois également. Ils sont environ 24% dans ce cas actuelleemnt, a précisé Enedis.Jusqu’ici, seuls les clients non équipés d’un compteur Linky et n’ayant pas adressé un auto-relevé à Enedis durant les 12 derniers mois étaient facturés de 10,20 euros HT tous les deux mois, a indiqué le gestionnaire.”Ces montants reflètent les coûts réels supportés par Enedis pour maintenir un système de transmission des signaux tarifaires adapté aux anciens compteurs, organiser des relèves manuelles à pied, assurer des contrôles de consommation et maintenir un lien client spécifique”, a expliqué Enedis dans un communiqué daté de mercredi. Ce nouveau frais est appliqué dans le cadre du Turpe (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité), une taxe fixée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) qui sert à rémunérer les gestionnaires du réseau électrique (RTE et Enedis) et dont le nouveau tarif entre en vigueur le 1er août. “Selon les ajustements tarifaires annuels définis par la CRE ces montants peuvent être amenés à évoluer”, a indiqué Enedis dans son communiqué. Le compteur communicant, petit boîtier vert pomme appelé Linky, envoie “toutes les 4 minutes des signaux” à Enedis, a rappelé le gestionnaire à l’AFP. Ce dernier peut ensuite s’en servir pour analyser précisément la consommation d’électricité à distance, pratiquement en temps réel, et sans la présence du client. Le déploiement de ces compteurs communicants découle d’une directive européenne de 2009. 38 millions sont aujourd’hui installés en France.”Depuis mars 2025, Enedis a mené une vaste campagne d’information auprès des clients concernés” par les nouvelles modalités de facturation et “plus de 100.000 demandes de pose de compteurs Linky ont été enregistrées sur la même période”, selon le gestionnaire.

Bond des noyades en France: les autorités appellent à respecter les interdictions de baignade

Les autorités sanitaires appellent vendredi à respecter les interdictions de baignade, pointant les risques liés aux sites non surveillés, alors qu’environ 200 personnes, dont 27 enfants et adolescents, ont perdu la vie par noyade en moins de deux mois en France.Entre le 1er juin et le 23 juillet, 193 décès par noyade (sur 702 noyades enregistrées au total) ont été recensés dans l’Hexagone et en Outre-mer, annonce Santé publique France, constatant que les fortes températures ont “entraîné un afflux des populations vers les sites de baignade pour se rafraîchir”.Cela représente un bond de 45% comparé à la même période de l’an dernier, où 133 morts avaient été comptabilisées, détaille l’agence sanitaire.Si cette hausse des noyades mortelles a concerné toutes les classes d’âge, les adolescents sont fortement touchés: 27 enfants et adolescents ont perdu la vie en 2025 contre 15 en 2024, et 30% des jeunes noyés (13 à 17 ans) sont décédés, contre 13% sur la même période de l’an dernier.Toujours sur cette période, le nombre de noyades de mineurs suivies de décès dans des cours d’eau a été multiplié par près de quatre: on en recense 15 contre quatre en 2024, s’alarme l’agence sanitaire. Globalement, les noyades suivies de décès ont été enregistrées d’abord en mer (79), devant les cours d’eau (58), les plans d’eau (30) et les piscines privées (24). Ainsi le risque de noyade lors de baignades en milieu naturel, cours d’eau, plans d’eau ou mer, lorsque les sites ne sont ni aménagés ni surveillés “est réel et augmenté en cas de consommation d’alcool”, rappelle SpF. “La réglementation, notamment les interdictions de baignade, doit être respectée quel que soit l’âge”, insiste l’agence sanitaire.Ces chiffres confirment en particulier l’inquiétante très forte hausse des noyades pendant les seuls jours de canicule, pointée le 11 juillet par SpF dans son point précédent: du 19 juin au 6 juillet, 86 décès par noyade ont été enregistrés contre 36 sur les mêmes jours de 2024, soit bien plus du double.Lors de cette vague de chaleur précoce et longue, les températures maximales ont dépassé 35°C sur une large partie du territoire, alors que sur le restant du mois de juillet, températures élevées et passages pluvieux ont alterné.Près de la moitié (47%) des noyades mortelles survenues depuis le 1er juin ont eu lieu dans quatre régions: Provence Alpes-Côte d’Azur, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes.

Bond des noyades en France: les autorités appellent à respecter les interdictions de baignade

Les autorités sanitaires appellent vendredi à respecter les interdictions de baignade, pointant les risques liés aux sites non surveillés, alors qu’environ 200 personnes, dont 27 enfants et adolescents, ont perdu la vie par noyade en moins de deux mois en France.Entre le 1er juin et le 23 juillet, 193 décès par noyade (sur 702 noyades enregistrées au total) ont été recensés dans l’Hexagone et en Outre-mer, annonce Santé publique France, constatant que les fortes températures ont “entraîné un afflux des populations vers les sites de baignade pour se rafraîchir”.Cela représente un bond de 45% comparé à la même période de l’an dernier, où 133 morts avaient été comptabilisées, détaille l’agence sanitaire.Si cette hausse des noyades mortelles a concerné toutes les classes d’âge, les adolescents sont fortement touchés: 27 enfants et adolescents ont perdu la vie en 2025 contre 15 en 2024, et 30% des jeunes noyés (13 à 17 ans) sont décédés, contre 13% sur la même période de l’an dernier.Toujours sur cette période, le nombre de noyades de mineurs suivies de décès dans des cours d’eau a été multiplié par près de quatre: on en recense 15 contre quatre en 2024, s’alarme l’agence sanitaire. Globalement, les noyades suivies de décès ont été enregistrées d’abord en mer (79), devant les cours d’eau (58), les plans d’eau (30) et les piscines privées (24). Ainsi le risque de noyade lors de baignades en milieu naturel, cours d’eau, plans d’eau ou mer, lorsque les sites ne sont ni aménagés ni surveillés “est réel et augmenté en cas de consommation d’alcool”, rappelle SpF. “La réglementation, notamment les interdictions de baignade, doit être respectée quel que soit l’âge”, insiste l’agence sanitaire.Ces chiffres confirment en particulier l’inquiétante très forte hausse des noyades pendant les seuls jours de canicule, pointée le 11 juillet par SpF dans son point précédent: du 19 juin au 6 juillet, 86 décès par noyade ont été enregistrés contre 36 sur les mêmes jours de 2024, soit bien plus du double.Lors de cette vague de chaleur précoce et longue, les températures maximales ont dépassé 35°C sur une large partie du territoire, alors que sur le restant du mois de juillet, températures élevées et passages pluvieux ont alterné.Près de la moitié (47%) des noyades mortelles survenues depuis le 1er juin ont eu lieu dans quatre régions: Provence Alpes-Côte d’Azur, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes.

Russian drone attacks on Ukraine hit all-time record in July

Russia fired a record number of drones at Ukraine in July, an AFP analysis showed Friday, intensifying its deadly bombardment of the country despite US pressure to stop the war.Russian attacks have killed hundreds of Ukrainian civilians since June.A combined missile and drone attack on the Ukrainian capital Kyiv early Thursday killed 31 people, including five children, said rescuers.Russian President Vladimir Putin, who has consistently rejected calls for a ceasefire, said Friday that he wanted peace but that his demands for ending the nearly three-and-a-half year invasion were “unchanged”.Those demands include that Ukraine withdraw from territory it already controls and drop its NATO ambitions forever.”The main thing is to eradicate the causes that gave rise to this crisis,” Putin told reporters alongside Belarusian President Alexander Lukashenko.”We need a lasting and stable peace on solid foundations that would satisfy both Russia and Ukraine, and would ensure the security of both countries,” Putin said.- Flowers for the children -In Kyiv, residents held a day of mourning for the 31 killed on Thursday, most of whom were in a nine-storey apartment block torn open by a missile.AFP journalists at the scene on Friday saw rescue workers pulling bodies from the debris.Iryna Drozd, a 28-year-old mother-of-three, was laying flowers at the site to commemorate the five children killed.The youngest, whose lifeless body was found early Friday, was two years old.”These are flowers because children died. We brought flowers because we have children. Our children live across the street from here,” she told AFP.Ukrainian President Volodymyr Zelensky, who announced rescue operations had ended on Friday, said later that only Putin could end the war and renewed his call for a meeting between the two leaders.”The United States has proposed this. Ukraine has supported it. What is needed is Russia’s readiness,” he wrote on X.- ‘We can wait’ -Putin made no mention of a possible meeting with Zelensky in his comments to reporters Friday, and suggested Kyiv was not ready for further negotiations.”We can wait if the Ukrainian leadership believes that now is not the time,” he said.He said Russian troops were advancing “along the entire front line”, and that Moscow had started mass producing “Oreshnik” — a nuclear-capable, hypersonic missile that Moscow first fired on Ukraine last year.The Kremlin has consistently rejected a ceasefire in Ukraine, saying in July it saw no immediate diplomatic way out of its nearly three-and-a-half year invasion.US President Donald Trump on Thursday condemned Russia’s actions in Ukraine, suggesting that new sanctions against Moscow were coming.”Russia — I think it’s disgusting what they’re doing. I think it’s disgusting,” Trump told journalists.Trump also said he would send his special envoy Steve Witkoff, currently in Israel, to visit Russia next.On Tuesday, the US leader issued a 10-day ultimatum for Moscow to halt its invasion, now in its fourth year, or face sanctions.- ‘Depraved’ -EU foreign policy chief Kaja Kallas described Thursday’s attacks as “depraved” on Friday and posted a picture of the bloc’s flag at half mast.”More weapons for Ukraine and tougher sanctions on Russia are the fastest way to end the war. Getting more air defenses to Ukraine fast is our priority,” she added in a post.Zelensky has been appealing to allies for more air defence systems and on Friday, Germany said it would soon start delivering two more US-made Patriot launchers to Ukraine.Germany has already delivered three Patriot systems to Ukraine since the start of Russia’s full-scale invasion in February 2022.

Au Sénégal, le Premier ministre présente un vaste plan pour redresser et “souverainiser” l’économie

Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a dévoilé vendredi un “plan de redressement économique et social” très attendu, qui doit être financé à “90%” par des ressources internes pour “souverainiser” le pays, dans un contexte économique et financier très difficile marqué notamment par une suspension des décaissements du FMI.Ce pays d’Afrique de l’Ouest est confronté à une situation économique préoccupante, avec un déficit budgétaire de 14% et un encours de la dette publique représentant 119% du PIB. Le taux de chômage est évalué à 20% alors que la pauvreté atteint 35,7% de la population.”Toute la trame de ce plan répond à cette option forte de souverainiser notre pays”, a lancé M. Sonko, en présence du président Bassirou Diomaye Faye, lors d’une cérémonie qui s’est tenue dans une salle comble au Grand Théâtre de Dakar.”Je voudrais dire au peuple sénégalais que ce plan que nous vous avons présenté ne se fera pas sans vous. Il se fera pour vous, avec vous”, a de son côté souligné le président Faye dans son discours.Selon le Premier ministre, “90% des ressources (de ce nouveau plan) sont attendues de la mobilisation des ressources endogènes et sans endettement” extérieur, a-t-il déclaré.Trois principaux chantiers ont été énumérés: “la réduction maîtrisée de la dette publique, la mobilisation des ressources domestiques et le financement endogène complémentaire hors endettement”.Parmi les mesures annoncées figurent la réduction des charges et du train de vie de l’Etat, la réduction des coûts des voyages à l’étranger, la taxation de niches de financement “sous-fiscalisées” comme le numérique, le “mobile money”, les jeux de hasard et en ligne, ou le foncier.  La renégociation des contrats dans le pétrole, le gaz et les mines, la réduction des frais d’eau et d’électricité dans l’administration publique et un ciblage des bénéficiaires des subventions dans l’énergie font aussi partie des volets de ce plan.M. Sonko a été nommé Premier ministre en avril 2024 au lendemain de la victoire de son second, Bassirou Diomaye Faye, à la présidentielle, qu’il avait fait élire après que sa propre candidature a été invalidée.- “Sans brader nos ressources” -Les nouvelles autorités affirment avoir hérité d’un lourd passif, selon elles, de l’ex-régime du président Macky Sall (2012-2024), accusé d’avoir dissimulé les vrais chiffres sur des indicateurs clefs comme la dette publique et le déficit budgétaire. Le plan de redressement est annoncé alors qu’une mission du FMI est attendue fin août au Sénégal. L’institution a suspendu ses décaissements pour avoir, selon elle, des réponses et des engagements de la part des nouvelles autorités afin que cette dissimulation d’indicateurs alléguée ne se reproduise pas à l’avenir.”Rien ne justifie le retard des décaissements du FMI (qui) a sa part de responsabilité dans la situation dont nous avons héritée. Ils ne peuvent pas venir chaque année et ne pas voir (des éléments) aussi gros”, a lancé M. Sonko. “On a l’impression qu’il y a un souci (une volonté, NDLR) d’asphyxier le pays, mais (il) tient encore”, a-t-il ajouté. Le Sénégal a plusieurs fois sollicité ces deux dernières années le marché financier sous-régional pour pallier les difficultés d’accès aux fonds internationaux.M. Sonko a indiqué que le nouveau plan se fonde sur plusieurs principes dont “le respect des engagements internationaux” du Sénégal, notamment dans le paiement de la dette. “Nous voulons remonter cette situation héritée, sans pour autant aggraver la dette publique et sans brader nos ressources naturelles et foncières”, a-t-il souligné.Il a par ailleurs affirmé que le plan sera mis en oeuvre “sans mettre trop de taxes supplémentaires sur les investisseurs au détriment de l’attractivité de notre pays”.  Face aux difficultés économiques criantes d’une majorité de Sénégalais, ce plan inclut un volet social prévoyant la poursuite de mesures de réduction du coût de la vie, un meilleur financement des services sociaux, ou le renforcement des aides aux ménages les plus pauvres.   Les mesures annoncées par M. Sonko doivent, selon lui, permettre de mobiliser 5.667 milliards de FCFA (plus de 8,6 milliards d’euros), soit autant que le budget 2025 du pays.Ce nouveau plan fait suite à celui, plus large, présenté en octobre 2024 baptisé “Sénégal 2050: agenda national de transformation”, visant une transformation de l’économie et de l’Etat.