En Côte d’Ivoire, l’implacable mécanique de victoire d’Alassane Ouattara

Réélu avec 89,77% des voix, Alassane Ouattara a méthodiquement construit son écrasant succès à la présidentielle ivoirienne de samedi, entre tour de vis sécuritaire et leaders d’opposition écartés, pour s’assurer un quatrième mandat.Son entourage jure qu’il aurait voulu affronter son prédécesseur et vieux rival Laurent Gbagbo et le banquier international Tidjane Thiam pour “les battre …

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Vers un “nouvel âge d’or”: à Tokyo, Trump conquis par la Première ministre Takaichi

Promesse d’un “nouvel âge d’or”, accord sur les terres rares et échanges très chaleureux: la Première ministre japonaise Sanae Takaichi a soigné mardi sa première rencontre avec Donald Trump, lequel lui a assuré que Washington était le plus solide des alliés de Tokyo.Le Japon est la deuxième étape de la tournée du président américain en …

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Nigerian Nobel laureate Wole Soyinka says US visa revokedTue, 28 Oct 2025 17:56:54 GMT

The United States consulate in Lagos has revoked the visa of Nigerian writer Wole Soyinka, the Nobel laureate said Tuesday.”I want to assure the consulate… that I’m very content with the revocation of my visa,” Soyinka, a famed playwright and author who won the 1986 Nobel Prize for Literature, told a news conference.Soyinka previously held …

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US kills 14 in strikes on alleged Pacific drug boats

US forces killed 14 people in strikes that destroyed four alleged drug-smuggling boats in the eastern Pacific Ocean, Defense Secretary Pete Hegseth said Tuesday, bringing the death toll from Washington’s controversial anti-narcotics campaign to at least 57.The United States began carrying out the strikes — which experts say amount to extrajudicial killings even if they target known traffickers — in early September, and has now destroyed at least 14 vessels in the Caribbean and Pacific.In three strikes carried out Monday in international waters, 14 “narco-terrorists” were killed and one survived, Hegseth said in a post on X — making it the deadliest day of the US campaign so far.”The four vessels were known by our intelligence apparatus, transiting along known narco-trafficking routes, and carrying narcotics,” he said.”We will track them, we will network them, and then, we will hunt and kill them,” Hegseth said of drug traffickers.But Washington has yet to make public any evidence that its targets were smuggling narcotics or posed a threat to the United States.The Pentagon chief’s post included video of the strikes, the first of which targeted two stationary boats that appeared to be moored together, while the others hit vessels that were speeding across open water.Hegseth said that US Southern Command (SOUTHCOM) immediately started searching for the sole survivor of the strikes, and that Mexican authorities “accepted the case and assumed responsibility for coordinating the rescue.”- Galapagos base? -He did not specify what happened to the survivor or if the person was found, and SOUTHCOM referred a question on the survivor to Mexico.Mexico’s Navy said it was searching some 400 nautical miles (740 kilometers) southwest of the port of Acapulco.The announced drug interdiction operation has seen a major US military buildup around Latin America.The US has deployed seven US Navy warships as well as F-35 stealth warplanes, and ordered the USS Gerald R. Ford aircraft carrier strike group to the region, bringing a massive increase in firepower.The unusually large US military presence in the Caribbean is coming face to face with Hurricane Melissa, requiring some assets to be moved to safety.Washington has also carried out multiple shows of force with B-52 and B-1B bombers flying near Venezuela’s coast, the most recent of which took place on Monday.Regional tensions have flared as a result of the strikes and the military buildup, with Venezuela saying the United States is plotting to overthrow President Nicolas Maduro, who has accused Washington of “fabricating a war.”Ecuadoran President Daniel Noboa, a staunch US ally, meanwhile said Tuesday that his country could host a foreign military base in the famed Galapagos Islands that could be used to combat drug and fuel trafficking, as well as illegal fishing.Noboa did not specify which country could establish the base in Ecuador, a major hub for cocaine trafficking, but has talked of “various countries,” including the United States.

De nouvelles frappes américaines contre des bateaux de narcotrafiquants présumés font 14 morts

Les Etats-Unis ont mené lundi trois nouvelles frappes contre quatre embarcations de narcotrafiquants présumés dans le Pacifique est, faisant 14 morts, a annoncé mardi le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, portant à au moins 57 victimes le bilan de leur campagne antidrogue.”Hier (lundi), sur ordre du président (Donald) Trump, le ministère de la Guerre a mené trois frappes létales contre quatre bateaux utilisés par des organisations désignées comme terroristes (par les Etats-Unis) se livrant au narcotrafic dans le Pacifique est”, a écrit le ministre sur X.”Quatorze narcoterroristes au total ont été tués par les trois frappes, un a survécu”, a-t-il détaillé.Avec ces nouvelles opérations, 14 bateaux présentés comme transportant de la drogue ont désormais été détruits par des frappes américaines dans les Caraïbes et le Pacifique depuis début septembre.Au moins 57 personnes ont été tuées dans ces frappes, dont la légalité est largement mise en doute par les experts. Washington n’a jamais fourni de preuves que les embarcations étaient bien chargées de drogue.”Toutes les frappes (de lundi) ont été menées dans les eaux internationales”, a affirmé Pete Hegseth.Sur les images qui accompagnent le message du ministre, on peut voir deux bateaux côte à côte, en position stationnaire, pris pour cible, puis deux autres touchés en pleine navigation et en feu.”Les quatre bateaux étaient connus de nos services de renseignement, transitaient par des axes du narcotrafic connus et transportaient des stupéfiants”, a encore assuré le ministre.Les autorités mexicaines “ont accepté de prendre en charge la coordination des opérations de sauvetage”, a-t-il ajouté, sans préciser le sort du survivant.- Tensions régionales -La Marine mexicaine a plus tard confirmé avoir réalisé, à la demande des Etats-Unis, une opération de recherche et de sauvetage maritime à plus de 400 milles marins (740 km) au sud-ouest du port mexicain d’Acapulco.La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a aussi exprimé mardi son “désaccord” avec la manière dont sont conduites ces attaques, et demandé que ces questions soient discutées de manière bilatérale avec les Etats-Unis.Washington présente cette campagne de frappes menée depuis début septembre dans les eaux caribéennes et dans le Pacifique comme une opération de lutte contre le narcotrafic. Les Etats-Unis ont opéré une montée en puissance considérable de leurs moyens militaires dans la région en décidant vendredi d’y envoyer le porte-avions Gerald R. Ford, le plus grand au monde, en plus des navires et avions de combat déjà déployés.Les frappes américaines ont fait grimper les tensions régionales, notamment avec le Venezuela, Caracas accusant Washington de chercher à “inventer une nouvelle guerre”.Mardi, le président équatorien, Daniel Noboa, un des principaux alliés du président Trump en Amérique du sud, a évoqué la possible installation d’une base militaire étrangère dans l’archipel des Galapagos.Elle pourrait servir à lutter contre la pêche illégale, le trafic de drogue et le trafic de carburants depuis ces îles stratégiquement situées dans le Pacifique, à 1.000 kilomètres des côtes équatoriennes.Le président Noboa n’a pas explicitement dit qui pourrait établir cette base, mais a parlé de “divers pays”, dont les Etats-Unis.L’Equateur est sur la route du trafic de cocaïne à destination des Etats-Unis.burs-wd-es-cyb/ph

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Le méga ouragan Melissa frappe de plein fouet la Jamaïque

L’ouragan Melissa, l’un des plus puissants jamais recensés a touché terre mardi en Jamaïque, où il devrait provoquer des dégâts considérables, le petit pays des Caraïbes faisant face à la pire tempête de son histoire.Avec des vents soutenus se rapprochant des 300 kilomètres par heure, l’ouragan de catégorie 5, soit la plus élevée de l’échelle de Saffir-Simpson, a frappé de plein fouet l’île.Selon le Centre national américain des ouragans (NHC), il a touché terre dans le sud-ouest, près de New Hope, à environ 160 km de la capitale Kingston.Il s’agit de l’ouragan le plus puissant à jamais avoir frappé la Jamaïque depuis le début des relevés météorologiques. Par ordre de comparaison, l’ouragan Katrina, qui avait ravagé il y a 20 ans la Nouvelle-Orléans et fait plus de 1.000 morts, était plus faible.Avant même qu’il ne touche terre, Melissa avait déversé des vents puissants et fortes pluies sur la Jamaïque, provoquant des inondations par endroits et des coupures d’électricité, notamment dans la capitale.”Ce n’est pas le moment d’être courageux”, a lancé le ministre des Collectivités territoriales, Desmond McKenzie, tandis que sur X, la star jamaïcaine du sprint Usain Bolt enjoignait à ses compatriotes de “rester en sécurité”.Les autorités météorologiques ont prévenu que la situation allait empirer, avec des bourrasques “potentiellement mortelles”, des inondations côtières sévères et des pluies diluviennes qui pourraient provoquer des “glissements de terrain catastrophiques”.L’ouragan a déjà fait trois morts en Haïti et un en République dominicaine, trois autres personnes étant décédées en Jamaïque alors qu’elles se préparaient à son arrivée.Le dernier ouragan majeur à avoir frappé le pays est Gilbert, en septembre 1988. Moins puissant que Melissa, il avait fait 40 morts et causé d’énormes dégâts.- Refus d’évacuer -Depuis, l’île a été touchée par d’autres tempêtes, comme l’ouragan Béryl l’an passé, dont les stigmates sont toujours visibles.Malgré ces précédents et des prévisions inquiétantes, de nombreux habitants refusent d’évacuer.”Même s’il était de catégorie 6, je ne bougerais pas”, a expliqué lundi Roy Brown, plombier-carreleur, rencontré par l’AFP à Port-Royal, petite bourgade côtière près de la capitale Kingston. Selon lui, beaucoup de gens ont gardé de mauvais souvenirs des abris anti-ouragans proposés par les autorités.Plus de 800 lieux ont été recensés comme refuges possibles. Le NHC a recommandé aux personnes n’ayant pas pu les rejoindre de se réfugier dans une pièce sans fenêtres, de se “couvrir avec un matelas” ou de porter un casque.Selon la Croix-Rouge, au moins 1,5 million de personnes, sur les 2,8 millions d’habitants de l’île, pourraient être touchées par Melissa.Le Premier ministre, Andrew Holness, a mis en garde lundi contre le risque de dégâts majeurs dans l’ouest du pays, où selon lui les infrastructures pourraient ne pas résister.- Glissements de terrain -L’inquiétude est d’autant plus grande que des glissements de terrain se sont déjà produits, certaines zones ayant reçu des précipitations importantes ces dernières semaines, a expliqué lundi à l’AFP Esther Pinnock, chargée de communication à la Croix-Rouge pour la Jamaïque.Or, “l’eau tue beaucoup plus de personnes que le vent”, rappelle auprès de l’AFP le météorologue Kerry Emanuel, qui insiste sur le rôle joué par le changement climatique.En réchauffant les mers, il entraîne l’intensification rapide d’un plus grand nombre de tempêtes, comme ce fut le cas pour l’ouragan Melissa.De fausses vidéos générées par l’intelligence artificielle ont envahi les réseaux sociaux, minimisant ou aggravant les risques, conduisant les autorités jamaïcaines à appeler la population à la plus grande prudence.L’ouragan doit toucher Cuba tôt mercredi. Les autorités ont fermé des écoles et commencé à évacuer des habitants, alors que le manque d’électricité freine la  diffusion des messages d’alerte.Continuant sa route vers le nord, l’ouragan pourrait ensuite toucher le sud des Bahamas et l’archipel des îles Turques-et-Caïques, un territoire britannique.burs-cha/cyb

Le méga ouragan Melissa frappe de plein fouet la Jamaïque

L’ouragan Melissa, l’un des plus puissants jamais recensés a touché terre mardi en Jamaïque, où il devrait provoquer des dégâts considérables, le petit pays des Caraïbes faisant face à la pire tempête de son histoire.Avec des vents soutenus se rapprochant des 300 kilomètres par heure, l’ouragan de catégorie 5, soit la plus élevée de l’échelle de Saffir-Simpson, a frappé de plein fouet l’île.Selon le Centre national américain des ouragans (NHC), il a touché terre dans le sud-ouest, près de New Hope, à environ 160 km de la capitale Kingston.Il s’agit de l’ouragan le plus puissant à jamais avoir frappé la Jamaïque depuis le début des relevés météorologiques. Par ordre de comparaison, l’ouragan Katrina, qui avait ravagé il y a 20 ans la Nouvelle-Orléans et fait plus de 1.000 morts, était plus faible.Avant même qu’il ne touche terre, Melissa avait déversé des vents puissants et fortes pluies sur la Jamaïque, provoquant des inondations par endroits et des coupures d’électricité, notamment dans la capitale.”Ce n’est pas le moment d’être courageux”, a lancé le ministre des Collectivités territoriales, Desmond McKenzie, tandis que sur X, la star jamaïcaine du sprint Usain Bolt enjoignait à ses compatriotes de “rester en sécurité”.Les autorités météorologiques ont prévenu que la situation allait empirer, avec des bourrasques “potentiellement mortelles”, des inondations côtières sévères et des pluies diluviennes qui pourraient provoquer des “glissements de terrain catastrophiques”.L’ouragan a déjà fait trois morts en Haïti et un en République dominicaine, trois autres personnes étant décédées en Jamaïque alors qu’elles se préparaient à son arrivée.Le dernier ouragan majeur à avoir frappé le pays est Gilbert, en septembre 1988. Moins puissant que Melissa, il avait fait 40 morts et causé d’énormes dégâts.- Refus d’évacuer -Depuis, l’île a été touchée par d’autres tempêtes, comme l’ouragan Béryl l’an passé, dont les stigmates sont toujours visibles.Malgré ces précédents et des prévisions inquiétantes, de nombreux habitants refusent d’évacuer.”Même s’il était de catégorie 6, je ne bougerais pas”, a expliqué lundi Roy Brown, plombier-carreleur, rencontré par l’AFP à Port-Royal, petite bourgade côtière près de la capitale Kingston. Selon lui, beaucoup de gens ont gardé de mauvais souvenirs des abris anti-ouragans proposés par les autorités.Plus de 800 lieux ont été recensés comme refuges possibles. Le NHC a recommandé aux personnes n’ayant pas pu les rejoindre de se réfugier dans une pièce sans fenêtres, de se “couvrir avec un matelas” ou de porter un casque.Selon la Croix-Rouge, au moins 1,5 million de personnes, sur les 2,8 millions d’habitants de l’île, pourraient être touchées par Melissa.Le Premier ministre, Andrew Holness, a mis en garde lundi contre le risque de dégâts majeurs dans l’ouest du pays, où selon lui les infrastructures pourraient ne pas résister.- Glissements de terrain -L’inquiétude est d’autant plus grande que des glissements de terrain se sont déjà produits, certaines zones ayant reçu des précipitations importantes ces dernières semaines, a expliqué lundi à l’AFP Esther Pinnock, chargée de communication à la Croix-Rouge pour la Jamaïque.Or, “l’eau tue beaucoup plus de personnes que le vent”, rappelle auprès de l’AFP le météorologue Kerry Emanuel, qui insiste sur le rôle joué par le changement climatique.En réchauffant les mers, il entraîne l’intensification rapide d’un plus grand nombre de tempêtes, comme ce fut le cas pour l’ouragan Melissa.De fausses vidéos générées par l’intelligence artificielle ont envahi les réseaux sociaux, minimisant ou aggravant les risques, conduisant les autorités jamaïcaines à appeler la population à la plus grande prudence.L’ouragan doit toucher Cuba tôt mercredi. Les autorités ont fermé des écoles et commencé à évacuer des habitants, alors que le manque d’électricité freine la  diffusion des messages d’alerte.Continuant sa route vers le nord, l’ouragan pourrait ensuite toucher le sud des Bahamas et l’archipel des îles Turques-et-Caïques, un territoire britannique.burs-cha/cyb

Vente d’iPhone: Apple condamné à indemniser trois opérateurs pour près de 39 millions d’euros

Le géant américain Apple a été condamné en France à payer une amende et des indemnisations pour avoir imposé des clauses défavorables aux opérateurs dans ses contrats, notamment concernant la vente d’iPhone, selon une décision consultée par l’AFP, confirmant une information du média L’Informé.Le tribunal des activités économiques (ex-tribunal de commerce) de Paris a ordonné à l’entreprise de verser des indemnisations à Bouygues Telecom (16,1 millions d’euros), Free (15,1 millions d’euros) et SFR (7,7 millions d’euros), pour un total de près de 39 millions d’euros.Le groupe devra également payer une amende de huit millions d’euros, selon la décision datée du 10 octobre.”Nous contestons cette décision, qui concerne une affaire remontant à plus de dix ans, et nous faisons appel”, a réagi mardi Apple auprès de l’AFP. Cet appel n’est pas suspensif, le tribunal ayant ordonné l’exécution provisoire du jugement.La décision s’appuie notamment sur un contrôle effectué en 2013 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Celle-ci avait enquêté sur des contrats passés entre le fabricant de téléphones et les quatre opérateurs français, dont Orange.D’après ces éléments, le tribunal indique qu’Apple avait imposé aux opérateurs, qui revendaient des téléphones de la marque, un certain nombre de “clauses défavorables” qu’ils n’avaient pas pu négocier.Ces clauses obligeaient notamment les opérateurs à s’engager à vendre un certain nombre d’iPhone, et fixaient les prix de revente. Le tribunal a également relevé des “déséquilibres” dans les obligations imposées à Apple et celles imposées aux opérateurs : le fabricant bénéficiait notamment d’un droit de regard sur l’utilisation de ses produits et marques dans les publicités et pouvait utiliser gratuitement les brevets des opérateurs, sans réciprocité.La décision du tribunal a également prononcé l’annulation des clauses en question. Dans le cas d’Orange, le tribunal des activités économiques a néanmoins refusé d’ordonner une indemnisation. Il a relevé que l’opérateur avait “fixé” en 2007 les conditions de distribution de l’iPhone en signant un contrat avec Apple, et n’avait pas contesté ces conditions lors du renouvellement du contrat. D’après le tribunal, l’entreprise a “engagé sa responsabilité dans la situation qu’elle déplore et a concouru au préjudice qu’elle allègue”. Sollicités par l’AFP, les opérateurs n’ont fait aucun commentaire. 

Monster Hurricane Melissa makes landfall in Jamaica

Ferocious winds and torrential rain tore into Jamaica Tuesday as Hurricane Melissa made landfall, the worst storm ever to strike the island nation and one of the most powerful hurricanes on record.The extremely violent Category 5 system was still crawling across the Caribbean, promising catastrophic floods and life-threatening conditions as maximum sustained winds reached a staggering 185 miles per hour (295 kilometers per hour).”This is an extremely dangerous and life-threatening situation!” warned the US National Hurricane Center, urging residents to stay sheltered and as far from windows as possible, including during the brief calm offered by the storm’s eye.Melissa’s sustained wind speed was even more potent than most of recent history’s big storms, including 2005’s Katrina, which ravaged the US city of New Orleans.”For Jamaica it will be the storm of the century so far,” said Anne-Claire Fontan of the World Meteorological Organization.Seven deaths — three in Jamaica, three in Haiti and one in the Dominican Republic — have already been blamed on the deteriorating conditions, but officials were concerned that many people were ignoring pleas to get to safety.”Jamaica this is not the time to be brave,” local government minister Desmond McKenzie told a briefing.He lamented that many of the country’s approximately 880 shelters were still in large part empty.Surges in seawater combined with rainfall — which will likely be measured in feet, not inches — could trigger deadly floods and landslides.”Keep Safe Jamaica,” posted Olympian sprinter Usain Bolt, one of Jamaica’s most famous figures, on X.Ishack Wilmot, who was hunkered down with family in Kingston, told AFP they were safe and dry for now but had lost electricity and water overnight.”The winds are up and gusting,” he said. “Even though we are away from the eye, it’s still really intense and loud.”- Lumbering giant -The Jamaican Red Cross, which was distributing drinking water and hygiene kits ahead of infrastructure disruptions, said Melissa’s “slow nature” made the anxiety worse.The hurricane had quickened slightly but had been lumbering along at a human walking pace, meaning there it could linger over the tropical island renowned as a tourist destination.Usually, “you anticipate that maybe within four hours it would be gone… but Melissa is not looking like that,” Red Cross spokesperson Esther Pinnock told AFP.Melissa was set to strike nearby eastern end of Cuba late Tuesday after pummeling Jamaica.The mammoth storm appeared set to wreak devastation on the scale of some of the worst hurricanes in recent memory like Katrina, Maria or Harvey.Scientists say human-driven climate change has exacerbated massive storms and increased their frequency.Meteorologist Kerry Emanuel said global warming was causing more storms to rapidly intensify as Melissa did, raising the potential for enormous rains.”Water kills a lot more people than wind,” he told AFP.The last major hurricane to impact Jamaica was Beryl in July 2024 — an abnormally strong storm for the time of year.”Human-caused climate change is making all of the worst aspects of Hurricane Melissa even worse,” said climate scientist Daniel Gilford.

Climate change won’t end civilization, says Bill Gates

Climate change “will not lead to humanity’s demise,” billionaire philanthropist Bill Gates has said in a long memo in which he argued that tackling global disease and poverty will help prepare the planet’s poorest for a warming world.The missive was seen as a pivot by the 70-year-old Microsoft co-founder, a major backer of green technologies through his Breakthrough Energy organization, and comes days ahead of the COP30 climate summit in Brazil, whose leadership Gates praised for placing climate adaptation and human development high on the agenda.Gates acknowledged that critics may charge him with hypocrisy because of his significant carbon footprint or argue the memo was a “sneaky way of arguing that we shouldn’t take climate change seriously.”But he said that while climate change will have “serious” consequences, “people will be able to live and thrive in most places on Earth for the foreseeable future.”Gates’s memo outlined his “Three tough truths about climate”: climate change will not end civilization, limiting temperature is not the best measure of progress, and health and prosperity are the strongest defenses against climate destabilization.He also pointed to significant progress in cutting emissions to date and said he was optimistic future technology innovation would pave the way for more.While the planet is dangerously off course in meeting the Paris Agreement’s goal of limiting long-term warming to 1.5 degrees Celsius, Gates argued that rather than fixating on the precise figure, the world should strengthen its resilience.For most of the world’s poor, he added, poverty and disease remain the more pressing problems, he added.”Our chief goal should be to prevent suffering, particularly for those in the toughest conditions who live in the world’s poorest countries,” he said.That means, for example, less focus on limiting extremely hot and cold days, and more on ensuring “fewer people live in poverty and poor health so that extreme weather isn’t such a threat to them.”Looking ahead, Gates said a key climate strategy should be to reduce the so-called green premium — the cost difference between clean and dirty ways of doing something — to zero for materials such as cement, steel, and jet fuel.He compared the memo to one he wrote at Microsoft 30 years ago urging the company to put the internet at the heart of everything it did.Likewise, he said, the climate community needs a “strategic pivot” at COP30 and beyond.”Prioritize the things that have the greatest impact on human welfare,” he said.Critics said Gates’ essay lacked substance and posed a false choice between climate action and reducing human suffering.”Mr. Gates has set up a false frame that pits improving lives against science-based temperature and emissions goals. In fact, the two are intrinsically connected,” Rachel Cleetus of the Union of Concerned Scientists told AFP.”The warming climate is directly undermining poverty eradication and human development goals around the world.”Hurricane Melissa, a climate change-fueled monster storm, is just the latest example of the deadly and costly consequences of climate change for nations already struggling with complex humanitarian challenges.”Transitioning away from fossil fuels will bring health and economic benefits while disrupting the “malign influence” of Big Oil on the future of the planet, she added.