Les droits de douane de Trump fâchent les marchés, des pays espèrent encore des ristournes

L’officialisation des nouveaux droits de douane américains a fait tanguer les Bourses vendredi, inquiètes pour l’avenir, même si le report de leur application au 7 août conduit plusieurs pays à négocier jusqu’au dernier moment avec Donald Trump pour éviter des surtaxes trop importantes.En souhaitant “restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains” par des droits de douane allant de 10% à 41% à l’encontre de quelque 70 partenaires commerciaux, Washington plonge une nouvelle fois l’économie mondiale dans une grande incertitude.Si certains pays asiatiques se félicitent des accords trouvés, d’autres, comme la Suisse, sont encore sous le choc de ces nouvelles barrières commerciales parfois prohibitives.Les marchés financiers ont mal réagi vendredi à cette nouvelle donne. Les places européennes ont clôturé en forte baisse, avec par exemple Paris à -2,91%. Wall Street s’inscrivait dans la même dynamique, terminant la séance en baisse pour ses trois indices.Les Bourses s’inquiètent de plus en plus des effets sur l’économie, notamment américaine, alors même qu’un nouveau signe de ralentissement est apparu vendredi, avec un taux de chômage en légère hausse en juillet, à 4,2%, et des embauches qui ralentissent plus qu’attendu, ce qui a aussi pesé sur les marchés américains.Donald Trump, partisan d’un protectionnisme décomplexé, a signé jeudi soir le décret d’application des droits de douane en accordant un répit de quelques jours.Ces nouvelles taxes sur les importations prendront effet, pour l’essentiel des pays, le 7 août, et non ce vendredi 1er août comme attendu initialement, afin de permettre aux douanes de s’organiser pour leur collecte, assure la Maison Blanche.Ce report offre aussi une fenêtre pour d’ultimes pourparlers, veulent croire plusieurs pays. – La Suisse surprise, pas l’UE -L’Afrique du Sud est ainsi engagée dans des “négociations intensives”, a déclaré son président, Cyril Ramaphosa, face aux 30% imposés par Washington qui menacent, selon la banque centrale du pays, 100.000 emplois.Taïwan, avec son industrie des puces électroniques, est frappé d’une surtaxe de 20% mais “s’efforcera d’obtenir un niveau raisonnable de droits de douane”, a déclaré son président Lai Ching-te.La Suisse a elle été surprise par une surtaxe de 39% sur ses produits importés aux États-Unis, un chiffre bien supérieur à celui qui frappe l’Union européenne. Son gouvernement, malgré son “grand regret”, “aspire toujours à trouver une solution négociée”.Pour d’autres pays, pas de surprise. La surtaxe affichée dans le décret est celle obtenue après des mois de négociations avec Washington, qui a cherché à obtenir d’eux le plus de concessions possibles, sans subir de représailles.L’Union européenne (UE), le Japon ou la Corée du Sud voient ainsi leurs produits taxés à hauteur de 15%, et le Royaume-Uni de 10%.- Mesure politique -De nombreux secteurs s’inquiètent. En Allemagne, celui de la bière, déjà en perte de vitesse, craint pour ses exportations, qui représentent près d’un cinquième des ventes. En France, la filière viticole anticipe jusqu’à un milliard d’euros de perte en chiffre d’affaires et appelle la Commission européenne à poursuivre les négociations, dans l’espoir d’être exempté de cette surtaxe.La Chine, en négociations avec les États-Unis pour prolonger leur trêve commerciale courant jusqu’au 12 août, a dénoncé vendredi un protectionnisme qui nuit à “toutes les parties”.Ces droits de douane sont aussi un moyen de pression politique pour Donald Trump. Le Brésil, coupable aux yeux du locataire de la Maison Blanche de poursuivre en justice son allié d’extrême droite, l’ancien président Jair Bolsonaro, va voir ses produits entrant aux États-Unis taxé à 50%.Quant au Canada, le voisin et allié de Washington, il a appris jeudi soir que les droits de douane appliqués à ses produits allaient passer de 25% à 35% dès ce vendredi, sauf s’ils sont couverts par l’accord de libre-échange entre les trois pays d’Amérique du Nord (ACEUM). Ces derniers représentent cependant l’immense majorité des produits canadiens entrant aux Etats-Unis, ce qui atténue fortement le choc potentiel qu’aurait pu provoquer cette surtaxe.Le Mexique a de son côté obtenu un sursis de 90 jours.Certains semblent néanmoins satisfaits des accords conclus, comme le Bangladesh, la Malaisie ou la Thaïlande, où le gouvernement parle d’une “approche gagnant-gagnant”.

Les droits de douane de Trump fâchent les marchés, des pays espèrent encore des ristournes

L’officialisation des nouveaux droits de douane américains a fait tanguer les Bourses vendredi, inquiètes pour l’avenir, même si le report de leur application au 7 août conduit plusieurs pays à négocier jusqu’au dernier moment avec Donald Trump pour éviter des surtaxes trop importantes.En souhaitant “restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains” par des droits de douane allant de 10% à 41% à l’encontre de quelque 70 partenaires commerciaux, Washington plonge une nouvelle fois l’économie mondiale dans une grande incertitude.Si certains pays asiatiques se félicitent des accords trouvés, d’autres, comme la Suisse, sont encore sous le choc de ces nouvelles barrières commerciales parfois prohibitives.Les marchés financiers ont mal réagi vendredi à cette nouvelle donne. Les places européennes ont clôturé en forte baisse, avec par exemple Paris à -2,91%. Wall Street s’inscrivait dans la même dynamique, terminant la séance en baisse pour ses trois indices.Les Bourses s’inquiètent de plus en plus des effets sur l’économie, notamment américaine, alors même qu’un nouveau signe de ralentissement est apparu vendredi, avec un taux de chômage en légère hausse en juillet, à 4,2%, et des embauches qui ralentissent plus qu’attendu, ce qui a aussi pesé sur les marchés américains.Donald Trump, partisan d’un protectionnisme décomplexé, a signé jeudi soir le décret d’application des droits de douane en accordant un répit de quelques jours.Ces nouvelles taxes sur les importations prendront effet, pour l’essentiel des pays, le 7 août, et non ce vendredi 1er août comme attendu initialement, afin de permettre aux douanes de s’organiser pour leur collecte, assure la Maison Blanche.Ce report offre aussi une fenêtre pour d’ultimes pourparlers, veulent croire plusieurs pays. – La Suisse surprise, pas l’UE -L’Afrique du Sud est ainsi engagée dans des “négociations intensives”, a déclaré son président, Cyril Ramaphosa, face aux 30% imposés par Washington qui menacent, selon la banque centrale du pays, 100.000 emplois.Taïwan, avec son industrie des puces électroniques, est frappé d’une surtaxe de 20% mais “s’efforcera d’obtenir un niveau raisonnable de droits de douane”, a déclaré son président Lai Ching-te.La Suisse a elle été surprise par une surtaxe de 39% sur ses produits importés aux États-Unis, un chiffre bien supérieur à celui qui frappe l’Union européenne. Son gouvernement, malgré son “grand regret”, “aspire toujours à trouver une solution négociée”.Pour d’autres pays, pas de surprise. La surtaxe affichée dans le décret est celle obtenue après des mois de négociations avec Washington, qui a cherché à obtenir d’eux le plus de concessions possibles, sans subir de représailles.L’Union européenne (UE), le Japon ou la Corée du Sud voient ainsi leurs produits taxés à hauteur de 15%, et le Royaume-Uni de 10%.- Mesure politique -De nombreux secteurs s’inquiètent. En Allemagne, celui de la bière, déjà en perte de vitesse, craint pour ses exportations, qui représentent près d’un cinquième des ventes. En France, la filière viticole anticipe jusqu’à un milliard d’euros de perte en chiffre d’affaires et appelle la Commission européenne à poursuivre les négociations, dans l’espoir d’être exempté de cette surtaxe.La Chine, en négociations avec les États-Unis pour prolonger leur trêve commerciale courant jusqu’au 12 août, a dénoncé vendredi un protectionnisme qui nuit à “toutes les parties”.Ces droits de douane sont aussi un moyen de pression politique pour Donald Trump. Le Brésil, coupable aux yeux du locataire de la Maison Blanche de poursuivre en justice son allié d’extrême droite, l’ancien président Jair Bolsonaro, va voir ses produits entrant aux États-Unis taxé à 50%.Quant au Canada, le voisin et allié de Washington, il a appris jeudi soir que les droits de douane appliqués à ses produits allaient passer de 25% à 35% dès ce vendredi, sauf s’ils sont couverts par l’accord de libre-échange entre les trois pays d’Amérique du Nord (ACEUM). Ces derniers représentent cependant l’immense majorité des produits canadiens entrant aux Etats-Unis, ce qui atténue fortement le choc potentiel qu’aurait pu provoquer cette surtaxe.Le Mexique a de son côté obtenu un sursis de 90 jours.Certains semblent néanmoins satisfaits des accords conclus, comme le Bangladesh, la Malaisie ou la Thaïlande, où le gouvernement parle d’une “approche gagnant-gagnant”.

Les droits de douane de Trump fâchent les marchés, des pays espèrent encore des ristournes

L’officialisation des nouveaux droits de douane américains a fait tanguer les Bourses vendredi, inquiètes pour l’avenir, même si le report de leur application au 7 août conduit plusieurs pays à négocier jusqu’au dernier moment avec Donald Trump pour éviter des surtaxes trop importantes.En souhaitant “restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains” par des droits de douane allant de 10% à 41% à l’encontre de quelque 70 partenaires commerciaux, Washington plonge une nouvelle fois l’économie mondiale dans une grande incertitude.Si certains pays asiatiques se félicitent des accords trouvés, d’autres, comme la Suisse, sont encore sous le choc de ces nouvelles barrières commerciales parfois prohibitives.Les marchés financiers ont mal réagi vendredi à cette nouvelle donne. Les places européennes ont clôturé en forte baisse, avec par exemple Paris à -2,91%. Wall Street s’inscrivait dans la même dynamique, terminant la séance en baisse pour ses trois indices.Les Bourses s’inquiètent de plus en plus des effets sur l’économie, notamment américaine, alors même qu’un nouveau signe de ralentissement est apparu vendredi, avec un taux de chômage en légère hausse en juillet, à 4,2%, et des embauches qui ralentissent plus qu’attendu, ce qui a aussi pesé sur les marchés américains.Donald Trump, partisan d’un protectionnisme décomplexé, a signé jeudi soir le décret d’application des droits de douane en accordant un répit de quelques jours.Ces nouvelles taxes sur les importations prendront effet, pour l’essentiel des pays, le 7 août, et non ce vendredi 1er août comme attendu initialement, afin de permettre aux douanes de s’organiser pour leur collecte, assure la Maison Blanche.Ce report offre aussi une fenêtre pour d’ultimes pourparlers, veulent croire plusieurs pays. – La Suisse surprise, pas l’UE -L’Afrique du Sud est ainsi engagée dans des “négociations intensives”, a déclaré son président, Cyril Ramaphosa, face aux 30% imposés par Washington qui menacent, selon la banque centrale du pays, 100.000 emplois.Taïwan, avec son industrie des puces électroniques, est frappé d’une surtaxe de 20% mais “s’efforcera d’obtenir un niveau raisonnable de droits de douane”, a déclaré son président Lai Ching-te.La Suisse a elle été surprise par une surtaxe de 39% sur ses produits importés aux États-Unis, un chiffre bien supérieur à celui qui frappe l’Union européenne. Son gouvernement, malgré son “grand regret”, “aspire toujours à trouver une solution négociée”.Pour d’autres pays, pas de surprise. La surtaxe affichée dans le décret est celle obtenue après des mois de négociations avec Washington, qui a cherché à obtenir d’eux le plus de concessions possibles, sans subir de représailles.L’Union européenne (UE), le Japon ou la Corée du Sud voient ainsi leurs produits taxés à hauteur de 15%, et le Royaume-Uni de 10%.- Mesure politique -De nombreux secteurs s’inquiètent. En Allemagne, celui de la bière, déjà en perte de vitesse, craint pour ses exportations, qui représentent près d’un cinquième des ventes. En France, la filière viticole anticipe jusqu’à un milliard d’euros de perte en chiffre d’affaires et appelle la Commission européenne à poursuivre les négociations, dans l’espoir d’être exempté de cette surtaxe.La Chine, en négociations avec les États-Unis pour prolonger leur trêve commerciale courant jusqu’au 12 août, a dénoncé vendredi un protectionnisme qui nuit à “toutes les parties”.Ces droits de douane sont aussi un moyen de pression politique pour Donald Trump. Le Brésil, coupable aux yeux du locataire de la Maison Blanche de poursuivre en justice son allié d’extrême droite, l’ancien président Jair Bolsonaro, va voir ses produits entrant aux États-Unis taxé à 50%.Quant au Canada, le voisin et allié de Washington, il a appris jeudi soir que les droits de douane appliqués à ses produits allaient passer de 25% à 35% dès ce vendredi, sauf s’ils sont couverts par l’accord de libre-échange entre les trois pays d’Amérique du Nord (ACEUM). Ces derniers représentent cependant l’immense majorité des produits canadiens entrant aux Etats-Unis, ce qui atténue fortement le choc potentiel qu’aurait pu provoquer cette surtaxe.Le Mexique a de son côté obtenu un sursis de 90 jours.Certains semblent néanmoins satisfaits des accords conclus, comme le Bangladesh, la Malaisie ou la Thaïlande, où le gouvernement parle d’une “approche gagnant-gagnant”.

Trump orders firing of US official as cracks emerge in jobs market

President Donald Trump said Friday he has ordered the firing of a key economic official, accusing her of manipulating employment data for political reasons — without giving evidence — after a new report showed cracks in the US jobs market.US job growth missed expectations in July, Labor Department data showed, and revisions to hiring figures in recent months brought them to the weakest levels since the Covid-19 pandemic.Trump lashed out at the department’s Commissioner of Labor Statistics — Erika McEntarfer — after the report, writing on social media that the jobs numbers “were RIGGED in order to make the Republicans, and ME, look bad.”In a separate post on his Truth Social platform, he charged that McEntarfer had “faked” jobs data to boost Democrats’ chances of victory in the recent presidential election.”McEntarfer said there were only 73,000 Jobs added (a shock!) but, more importantly, that a major mistake was made by them, 258,000 Jobs downward, in the prior two months,” Trump said, referring to latest data for July.”Similar things happened in the first part of the year, always to the negative,” he added.But he insisted that the world’s biggest economy was “booming” under his leadership.The United States added 73,000 jobs last month, while the unemployment rate rose to 4.2 percent from 4.1 percent, said the Department of Labor earlier Friday.Hiring numbers for May were revised down from 144,000 to 19,000. The figure for June was shifted from 147,000 to 14,000.This was notably lower than job creation levels in recent years. During the pandemic, the economy lost jobs.The employment data points to challenges in the key labor market as companies took a cautious approach in hiring and investment while grappling with Trump’s sweeping — and rapidly changing — tariffs this year.The numbers also pile pressure on the central bank as it mulls the best time to cut interest rates.With tariff levels climbing since the start of the year, both on imports from various countries and on sector-specific products such as steel, aluminum and autos, many firms have faced higher business costs.Some are now passing them along to consumers.- ‘Gamechanger’ -“This is a gamechanger jobs report. The labor market is deteriorating quickly,” said Heather Long, chief economist at the Navy Federal Credit Union.She added in a note that of the growth in July, “75 percent of those jobs were in one sector: health care.””The economy needs certainty soon on tariffs,” Long said. “The longer this tariff whiplash lasts, the more likely this weak hiring environment turns into layoffs.”But it remains unclear when the dust will settle, with Trump ordering the reimposition of steeper tariffs on scores of economies late Thursday, which are set to take effect in a week.The president also raised tariffs on Canadian imports, although broad exemptions remain.Mortgage Bankers Association economist Joel Kan said that for now, “goods-producing industries saw contraction for the third straight month.””Service industries involved in trade also saw declines in job growth, potentially a result of the uncertain tariff environment, as businesses either put their activity on pause or pulled back altogether,” Kan added in a note.- ‘Overly cautious’ -A sharp weakening in the labor market could push the Federal Reserve toward slashing interest rates sooner to shore up the economy.On Friday, the two Fed officials who voted this week against the central bank’s decision to keep rates unchanged warned that standing pat risks further damaging the economy.Both Fed Vice Chair for Supervision Michelle Bowman and Governor Christopher Waller argued that the inflationary effects of tariffs were temporary.They added in separate statements that the bank should focus on fortifying the economy to avert further weakening in the labor market.Putting off an interest rate cut “could result in a deterioration in the labor market and a further slowing in economic growth,” Bowman added.Waller said: “I believe that the wait and see approach is overly cautious.”

Global stocks fall sharply on weak US job data, Trump tariffs

Stock markets dived Friday following weak US jobs data that raised doubts about the world’s biggest economy as President Donald Trump moves forward with additional tariffs.Major US indices finished down 1.2 percent or more after spending the entire day in the red. Major indices in Asia and Europe also fell, with Paris and Frankfurt losing nearly three percent.The dollar fell sharply against other key currencies while oil prices plunged on fears that a weakening US economy would sap demand.The Labor Department said the US economy added just 73,000 jobs in July, while the unemployment rate rose to 4.2 percent from 4.1 percent. The department also cut the job gains from June and May by nearly 260,000 jobs.”Investors are getting a bit worried that this economy is softening more rapidly than we earlier thought,” said Sam Stovall of CFRA Research.The report comes at a moment when investors had been questioning whether the market was overvalued following a series of records in recent weeks.”There’s a lot of excuses to do some selling. The primary one today is the payrolls data,” said Briefing.com analyst Patrick O’Hare.Following the jobs data, yields on US Treasury bonds fell sharply as markets price in a weaker US growth outlook and expected cuts in Federal Reserve interest rates. “The market thinks the Fed needs to cut rates and will cut rates in September because of the data,” said O’Hare, who also pointed to “disappointing price action” in the market following generally strong earnings from large tech companies. The jobs data came as Trump’s long-telegraphed August 1 tariff deadline arrived.Trump announced late Thursday that dozens of economies, including the European Union, will face new tariff rates of between 10 and 41 percent.However, implementation will be on August 7 rather than Friday as previously announced, the White House said. This gives governments a window to rush to strike bilateral deals with Washington setting more favorable conditions.”The US payrolls data has eclipsed news about the latest tariff rates applied to the world’s economies by Donald Trump, and is now dominating markets,” said Kathleen Brooks, research director at XTB trading group.Some trading partners have reached deals with the United States — including Britain, the European Union, Japan and South Korea. China remains in talks with Washington to extend a fragile truce in place since May that is due to expire on August 12.- Key figures at around 2045 GMT -New York – Dow: DOWN 1.2 percent at 43,588.58 (close)New York – S&P 500: DOWN 1.6 percent at 6,238.01 (close)New York – Nasdaq: DOWN 2.2 percent at 20,650.13 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.7 percent at 9,068.58 (close) Paris – CAC 40: DOWN 2.9 percent at 7,546.16 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 2.7 percent at 23,425.97 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.7 percent at 40,799.60 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.1 percent at 24,507.81 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,559.95 (close)Euro/dollar: UP at $1.1586 from $1.1415 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3276 from $1.3207Dollar/yen: DOWN at 147.427 yen from 150.75 yenEuro/pound: UP at 87.25pence from 86.42 penceWest Texas Intermediate: DOWN 2.8 percent at $67.33 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 2.8 percent at $69.67 per barrel

USA: Tesla condamné à payer 242 millions de dollars pour un accident mortel lié à la conduite autonome

Le constructeur automobile américain Tesla a été jugé vendredi partiellement responsable d’un accident mortel survenu en avril 2019 en Floride ayant impliqué l’un de ses véhicules, une Model S, disposant de l’option “Autopilot”, selon un avocat des plaignants.Les huit membres d’un jury populaire ont décidé vendredi, à l’issue d’un procès devant un tribunal civil fédéral de Miami (Floride), d’attribuer aux plaignants une indemnisation totale de 328 millions de dollars, a expliqué à l’AFP Darren Jeffrey Rousso, du cabinet Rousso Boumel, qui représentait des ayant-droits.Il a expliqué que le jury avait fixé les dommages relevant de Tesla à 200 millions de dollars.Les jurés ont également attribué 59 millions de dollars aux ayant-droits de Naibel Benavides Leon et 69 millions à son petit-ami Dillon Angulo, au titre du préjudice pour souffrances endurées. Deux tiers de cette somme sont à la charge de l’auteur du sinistre et un tiers revient à Tesla.Ces éléments ont été confirmés par la base de données des décisions judiciaires des tribunaux fédéraux américains.Le groupe d’Austin (Texas) devrait au final être redevable de 242 millions de dollars, a expliqué M. Rousso.”Justice a été rendue. Le jury a entendu toutes les preuves et a abouti à un verdict juste et équitable pour nos clients”, a-t-il estimé.D’après la plainte déposée contre Tesla en avril 2021, le SUV Chevrolet Tahoe dans lequel le couple circulait le 25 avril 2019 à Key Largo (Floride) a été percuté à pleine vitesse par la Model S faute d’avoir été repéré par le dispositif d’aide à la conduite “Autopilot”.La jeune femme, âgée de 22 ans au moment de son décès, a été propulsée sur plusieurs dizaines de mètres, poursuit la plainte. Dillon Angulo a été blessé, mais aucun détail sur son état n’est disponible à ce stade.”Le verdict d’aujourd’hui est une erreur et ne fait que provoquer un retour en arrière de la sécurité automobile et menace les efforts de Tesla et de l’industrie (automobile) dans son ensemble pour concevoir et mettre en oeuvre une technologie qui sauve des vies”, a réagi le constructeur dans une déclaration transmise à l’AFP.Il a affirmé avoir l’intention de faire appel “étant données les importantes erreurs et irrégularités juridiques lors du procès”.Le jury “a conclu que le conducteur était très largement responsable du tragique accident” mais les éléments du dossier “ont prouvé que ce conducteur était seul responsable parce qu’il roulait en excès de vitesse, avec le pied sur l’accélérateur – ce qui a désactivé Autopilot – tandis qu’il cherchait à récupérer le téléphone qu’il avait fait tomber et sans avoir les yeux sur la rue”, a argué Tesla.”Aucune voiture en 2019, et aucune actuellement, n’aurait pu éviter l’accident”, a martelé le constructeur.”C’est une fiction concoctée par les avocats des plaignants de blâmer la voiture quand le conducteur – dès le premier jour – a reconnu et accepté sa responsabilité” de l’accident, a-t-il ajouté.

Wall Street clôture en berne, minée par l’emploi américain 

La Bourse de New York a terminé en berne vendredi, particulièrement déçue des derniers chiffres de l’emploi aux Etats-Unis, dans un contexte d’officialisation des nouveaux droits de douane imposés par Washington à ses partenaires commerciaux.Le Dow Jones a perdu 1,23%, l’indice Nasdaq a chuté de 2,24% et l’indice élargi S&P 500 a reculé de 1,60%.”Les investisseurs commencent à s’inquiéter du fait que l’économie (américaine) s’affaiblit plus rapidement qu’on ne le pensait”, commente auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA.En cause: la santé du marché de l’emploi américain s’est dégradée en juillet, avec un taux de chômage en progression à 4,2%, contre 4,1% en juin.Les créations d’emplois se sont, elles, établies à 73.000 le mois précédent, et celles du mois de mai et juin ont été fortement révisées à la baisse, à des niveaux plus vus depuis la pandémie de Covid-19.”À mon avis, les chiffres de l’emploi d’aujourd’hui ont été TRUQUES pour donner une mauvaise image des Républicains et de MOI-MEME”, s’est plaint Donald Trump sur son réseau Truth Social.Selon Patrick O’Hare, de Briefing.com, “le marché pense que la Fed (banque centrale américaine, ndlr) devra baisser ses taux” lors de sa prochaine réunion en septembre.Dans ce contexte, les taux obligataires ont dégringolé. Le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans se détendait fortement à 4,21%, contre 4,37% à la clôture jeudi. Le deux ans, plus sensible à la conjoncture monétaire, chutait à 3,68%, contre 3,95%”Les événements se succèdent et ils provoquent une correction rapide” du marché, souligne M. Stovall.En parallèle, Donald Trump a en effet signé jeudi soir le décret d’application de ses droits de douane en accordant un répit de quelques jours. Ces derniers doivent désormais entrer en vigueur le 7 août.L’Union européenne (UE), le Japon ou la Corée du Sud voient ainsi leurs produits taxés à hauteur de 15%, et le Royaume-Uni de 10%. Le taux monte à 30% pour l’Afrique du Sud et à 39% pour la Suisse.Ottawa, l’une des cibles privilégiées de Donald Trump, voit les droits de douane des produits canadiens, non couverts par un accord préexistant, augmenter à 35%.Le Mexique a décroché un sursis de 90 jours tandis que la Chine négocie toujours avec Washington, avant la fin de la trêve courant jusqu’au 12 août pour ses produits.”La tempête commerciale n’est pas terminée et d’autres défis nous attendent”, commente Sam Stovall.Cette salve de nouvelles a failli éclipser les résultats trimestriels de deux géants technologiques, Apple et Amazon. La firme à la pomme a reculé de 2,50% à 202,38 dollars malgré des résultats nettement supérieurs aux attentes pour le troisième trimestre de son exercice comptable décalé, dopés par l’iPhone.Le bénéfice net du groupe s’affiche à 23,4 milliards de dollars (+9% sur un an). Rapporté par action, donnée scrutée par le marché, il atteint 1,57 dollar, contre 1,42 projeté par les analystes, selon un consensus établi par FactSet.Le géant américain du commerce en ligne Amazon (-8,27% à 214,75 dollars) a particulièrement souffert de prévisions jugées décevantes par le marché malgré un bond de 35% de son bénéfice net au deuxième trimestre, à 18,2 milliards de dollars.Le réseau social Reddit (+17,32% à 188,41 dollars) a bondi après avoir publié des résultats supérieurs aux attentes, notamment un bénéfice net par action de 45 cents, là où les analystes tablaient sur 19 cents.Les groupes pétroliers américains ExxonMobil (-1,84%) et Chevron (-0,24%) ont terminé dans le rouge après avoir subi un recul de leurs résultats au deuxième trimestre dans le sillage du reflux des cours du pétrole et du gaz naturel.Les deux entreprises sont malgré tout parvenues à dépasser les attentes du marché.

Epstein accomplice Maxwell moved to minimum security Texas prison

Ghislaine Maxwell, the accomplice of sex offender Jeffrey Epstein, has been moved from a prison in Florida to a minimum security facility in Texas, the Bureau of Prisons said Friday, triggering an angry reaction from some of their victims.No reason was given for Maxwell’s transfer but it comes a week after a top Justice Department official met with her to ask questions about Epstein, who died in a New York jail in 2019 while awaiting trial for allegedly sex trafficking underage girls.”We can confirm Ghislaine Maxwell is in the custody of the Federal Bureau of Prisons at the Federal Prison Camp (FPC) Bryan in Bryan, Texas,” a Bureau of Prisons spokesman said.Deputy Attorney General Todd Blanche, President Donald Trump’s former personal lawyer, interviewed Maxwell for two days at a Florida courthouse last week in a highly unusual meeting between a convicted felon and high-ranking Justice official.Blanche has declined so far to say what was discussed but Maxwell’s lawyer, David Markus, said she answered every question she was asked.Maxwell has offered to testify before Congress about Epstein if given immunity and has also reportedly been seeking a pardon from Trump, a one-time close friend of Epstein.She had been subpoenaed to give a deposition to the House Oversight Committee on August 11, but Politico reported Friday it had been postponed indefinitely.The former British socialite is serving a 20-year sentence after being convicted in 2021 of recruiting underage girls for Epstein.Two women who said they were sexually abused by Epstein and Maxwell and the family of another accuser who recently committed suicide condemned the prison transfer.”It is with horror and outrage that we object to the preferential treatment convicted sex trafficker Ghislaine Maxwell has received,” Annie and Maria Farmer and the family of Virginia Giuffre said in a statement Friday.”Ghislaine Maxwell is a sexual predator who physically assaulted minor children on multiple occasions, and she should never be shown any leniency,” they said.”Yet, without any notification to the Maxwell victims, the government overnight has moved Maxwell to a minimum security luxury prison in Texas,” they said. “This move smacks of a cover-up. The victims deserve better.”- ‘Cover-up in real time’ -Tim Hogan, a senior Democratic National Committee advisor, also denounced what he alleged was a “government cover-up in real time.””Donald Trump’s FBI, run by loyalist Kash Patel, redacted Trump’s name from the Epstein files — which have still not been released,” Hogan said.”While Trump and his administration try to cover up the heinous crimes included in those files, they’re simultaneously doing favors for convicted sex trafficker Ghislaine Maxwell.”Trump is facing mounting demands from Democrats and many of his conspiracy-minded Make America Great Again supporters to be more transparent about the case of the wealthy and well-connected Epstein.Trump’s supporters have been obsessed with the Epstein case for years and have been up in arms since the FBI and Justice Department said last month that Epstein had committed suicide while in jail, did not blackmail any prominent figures, and did not keep a “client list.”The president raised further questions this week as he told reporters he fell out with Epstein after the financier “stole” female employees from the spa at Trump’s Mar-a-Lago resort in Florida.One of those girls was Giuffre, who accused Epstein of using her as a sex slave and committed suicide at her home in Australia in April.Giuffre’s family issued a statement this week appealing to Trump not to consider pardoning Maxwell, who they called a “monster who deserves to rot in prison for the rest of her life.”