Des centaines de milliers de passagers affectés par une grève des aiguilleurs du ciel français

Plus de 1.500 vols annulés et d’importants retards pour les autres, des centaines de milliers de passagers affectés en Europe: une grève des contrôleurs aériens français, jeudi et vendredi, perturbe gravement le début des vacances d’été, faisant perdre “des millions d’euros” aux compagnies.La Direction générale de l’aviation civile a chiffré à 933 le nombre de vols supprimés jeudi au départ ou à l’arrivée de la France, soit environ 10% des vols initialement prévus. Localement, ces taux ont été bien plus élevés: 50% à Nice, troisième aéroport français, et 25% à Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, où transitent 350.000 personnes par jour au total en période estivale.Le Premier ministre François Bayrou a jugé cette grève “choquante”. “C’est prendre en otage les Français que de choisir le jour où tout le monde part en vacances pour faire une grève du contrôle aérien”, a-t-il déclaré jeudi soir sur BFMTV.Les effets du mouvement se font sentir au-delà des frontières, la principale association européenne de compagnies aériennes, Airlines for Europe (A4E) ayant estimé qu’en Europe, 1.500 vols seraient annulés jeudi et vendredi, deuxième jour de la grève, “affectant presque 300.000 passagers” sur le Vieux Continent.”Cette grève est intolérable. Le contrôle aérien français est déjà responsable des retards parmi les pires en Europe, et maintenant, les agissements d’une minorité d’aiguilleurs du ciel français vont perturber les projets de vacances de milliers de personnes en France et en Europe”, a affirmé la directrice générale d’A4E, Ourania Georgoutsakou.Selon la DGAC, le taux de grévistes s’est établi à 26,2%, 272 aiguilleurs du ciel ayant pris part au mouvement sur le millier de personnels de service.- “Agaçant” -“On essaie de positiver, il y a plus grave mais c’est agaçant”, témoigne à l’AFP Nadia Rivet, 51 ans. Le vol de cette employée de banque entre Pau et Paris prévu jeudi matin a été supprimé, alors qu’elle voulait passer six jours de congés dans la capitale pour y voir sa sÅ“ur et se rendre à l’anniversaire d’un ami.  Le deuxième syndicat d’aiguilleurs du ciel, l’Unsa-Icna (17% des voix aux dernières élections professionnelles) a lancé ce mouvement pour réclamer de meilleures conditions de travail et des effectifs plus importants. Il a été rejoint par la troisième force syndicale de la profession, l’Usac-CGT (16%).Toute la journée, des vols maintenus ont accusé d’importants retards, allant jusqu’à une heure trente à Nice selon le tableau de bord de la DGAC. A4E a chiffré à “quasiment 500.000 minutes” cumulées jeudi les retards en Europe, sur près de 33.000 trajets. “Je venais pour des vacances, pour l’anniversaire de ma femme, pour ses 40 ans, et je me retrouve bloqué” à Charles-de-Gaulle, raconte Julien Barthélémy, 45 ans, arrivant de New York et espérant rejoindre Marseille. “Là, j’ai trois vols sur lesquels je suis sur la +waiting list+ et j’attends que le prochain se libère”.Vendredi, veille des vacances scolaires, la situation sera encore plus tendue dans les aéroports parisiens et à Beauvais, place forte du “low cost”, la DGAC y ayant ordonné une réduction du nombre de vols de 40%.La première compagnie aérienne européenne, Ryanair, a annoncé jeudi avoir dû annuler 400 vols, affectant 70.000 passagers, dans un nouveau bilan. Son patron Michael O’Leary, familier des coups d’éclat, a dénoncé une situation provoquée “par un faible nombre de contrôleurs aériens français participant à des grèves récréatives” et exhorté la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à réformer le contrôle aérien en Europe, où à démissionner si elle n’y était “pas prête”.- Pointage contesté -Air France a confirmé avoir été “contrainte d’adapter son programme de vols”, sans préciser le nombre d’annulations, mais souligné que son réseau long-courrier n’était pas affecté.La grève fait perdre “des millions d’euros” aux compagnies aériennes, a prévenu jeudi le ministre des Transports Philippe Tabarot, en répétant ne pas vouloir céder aux demandes “inacceptables” des syndicats.Une réforme contestée est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d’un “incident grave” à l’aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Une enquête en avait fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail des aiguilleurs.Parmi les griefs de l’Unsa-Icna: “un sous-effectif entretenu et responsable des retards une bonne partie de l’été”, des outils obsolètes et “un management toxique, incompatible avec les impératifs de sérénité et de sécurité exigés”.

Des centaines de milliers de passagers affectés par une grève des aiguilleurs du ciel français

Plus de 1.500 vols annulés et d’importants retards pour les autres, des centaines de milliers de passagers affectés en Europe: une grève des contrôleurs aériens français, jeudi et vendredi, perturbe gravement le début des vacances d’été, faisant perdre “des millions d’euros” aux compagnies.La Direction générale de l’aviation civile a chiffré à 933 le nombre de vols supprimés jeudi au départ ou à l’arrivée de la France, soit environ 10% des vols initialement prévus. Localement, ces taux ont été bien plus élevés: 50% à Nice, troisième aéroport français, et 25% à Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, où transitent 350.000 personnes par jour au total en période estivale.Le Premier ministre François Bayrou a jugé cette grève “choquante”. “C’est prendre en otage les Français que de choisir le jour où tout le monde part en vacances pour faire une grève du contrôle aérien”, a-t-il déclaré jeudi soir sur BFMTV.Les effets du mouvement se font sentir au-delà des frontières, la principale association européenne de compagnies aériennes, Airlines for Europe (A4E) ayant estimé qu’en Europe, 1.500 vols seraient annulés jeudi et vendredi, deuxième jour de la grève, “affectant presque 300.000 passagers” sur le Vieux Continent.”Cette grève est intolérable. Le contrôle aérien français est déjà responsable des retards parmi les pires en Europe, et maintenant, les agissements d’une minorité d’aiguilleurs du ciel français vont perturber les projets de vacances de milliers de personnes en France et en Europe”, a affirmé la directrice générale d’A4E, Ourania Georgoutsakou.Selon la DGAC, le taux de grévistes s’est établi à 26,2%, 272 aiguilleurs du ciel ayant pris part au mouvement sur le millier de personnels de service.- “Agaçant” -“On essaie de positiver, il y a plus grave mais c’est agaçant”, témoigne à l’AFP Nadia Rivet, 51 ans. Le vol de cette employée de banque entre Pau et Paris prévu jeudi matin a été supprimé, alors qu’elle voulait passer six jours de congés dans la capitale pour y voir sa sÅ“ur et se rendre à l’anniversaire d’un ami.  Le deuxième syndicat d’aiguilleurs du ciel, l’Unsa-Icna (17% des voix aux dernières élections professionnelles) a lancé ce mouvement pour réclamer de meilleures conditions de travail et des effectifs plus importants. Il a été rejoint par la troisième force syndicale de la profession, l’Usac-CGT (16%).Toute la journée, des vols maintenus ont accusé d’importants retards, allant jusqu’à une heure trente à Nice selon le tableau de bord de la DGAC. A4E a chiffré à “quasiment 500.000 minutes” cumulées jeudi les retards en Europe, sur près de 33.000 trajets. “Je venais pour des vacances, pour l’anniversaire de ma femme, pour ses 40 ans, et je me retrouve bloqué” à Charles-de-Gaulle, raconte Julien Barthélémy, 45 ans, arrivant de New York et espérant rejoindre Marseille. “Là, j’ai trois vols sur lesquels je suis sur la +waiting list+ et j’attends que le prochain se libère”.Vendredi, veille des vacances scolaires, la situation sera encore plus tendue dans les aéroports parisiens et à Beauvais, place forte du “low cost”, la DGAC y ayant ordonné une réduction du nombre de vols de 40%.La première compagnie aérienne européenne, Ryanair, a annoncé jeudi avoir dû annuler 400 vols, affectant 70.000 passagers, dans un nouveau bilan. Son patron Michael O’Leary, familier des coups d’éclat, a dénoncé une situation provoquée “par un faible nombre de contrôleurs aériens français participant à des grèves récréatives” et exhorté la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à réformer le contrôle aérien en Europe, où à démissionner si elle n’y était “pas prête”.- Pointage contesté -Air France a confirmé avoir été “contrainte d’adapter son programme de vols”, sans préciser le nombre d’annulations, mais souligné que son réseau long-courrier n’était pas affecté.La grève fait perdre “des millions d’euros” aux compagnies aériennes, a prévenu jeudi le ministre des Transports Philippe Tabarot, en répétant ne pas vouloir céder aux demandes “inacceptables” des syndicats.Une réforme contestée est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d’un “incident grave” à l’aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Une enquête en avait fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail des aiguilleurs.Parmi les griefs de l’Unsa-Icna: “un sous-effectif entretenu et responsable des retards une bonne partie de l’été”, des outils obsolètes et “un management toxique, incompatible avec les impératifs de sérénité et de sécurité exigés”.

Les députés approuvent la création d’un CDI pour les plus de 60 ans

Les députés ont approuvé jeudi des mesures visant à faciliter l’embauche des plus de 60 ans, avec notamment la création d’un CDI senior, lors de l’examen d’un projet de loi transposant plusieurs accords trouvés entre syndicats et patronat.Le texte a été approuvé par 57 voix contre neuf, seule La France insoumise ayant rejeté le texte. Le reste de la gauche a majoritairement voté pour avec quelques abstentions. Le RN a aussi voté pour.”Ce texte incarne la réussite de la démocratie sociale. Pilier du dialogue républicain, elle permet d’obtenir des avancées acceptées par tous”, s’est félicité dans un communiqué la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet.L’emploi des seniors en France “est l’un de nos points faibles”, a reconnu la ministre en ouverture des débats, rappelant un taux d’emploi des plus de 60 ans de 38%, contre 61% en Allemagne et 70% en Suède.Ce sous-emploi constitue “une injustice, un gâchis humain et un gâchis économique que nous ne pouvons plus accepter ou permettre”, a déclaré la ministre.A la tribune, les députés de gauche, mais aussi du Rassemblement national, n’ont pas manqué de rappeler “le passage en force” de la réforme des retraites de 2023, selon les mots de la députée Sophie Taillé-Polian (groupe écologiste et social).L’élue a fustigé la “politique contradictoire du gouvernement” consistant à reculer “l’âge de départ à la retraite” à 64 ans “sans pour autant” s’être “préoccupé vraiment de la précarité des seniors en situation d’exclusion sur le marché du travail”.Le projet de loi, déjà adopté au Sénat, prévoit notamment la création d’un CDI senior baptisé “contrat de valorisation de l’expérience” (CVE), à titre expérimental les cinq prochaines années suivant la promulgation de la loi. Destiné à faciliter l’embauche des demandeurs d’emploi d’au moins 60 ans, voire dès 57 ans en cas d’accord de branche, ce contrat donnera de la latitude aux employeurs, qui pourront décider d’une mise à la retraite lorsque le salarié a droit à un taux plein, et bénéficieront d’exonérations sur l’indemnité de mise à la retraite. Actuellement les employeurs ne peuvent mettre à la retraite d’office les salariés qu’à l’âge de 70 ans.La France insoumise, ne participera “pas au réenchantement de la mise au travail forcée de nos aînés”, a taclé la députée Ségolène Amiot, estimant que ce contrat est de la poudre aux yeux qui cache un “nouveau cadeau au patronat, une nouvelle exonération de cotisations”.La mesure a été adoptée sans modification.- Reconversion facilitée -Les députés ont aussi voté pour rendre obligatoire une négociation au moins tous les quatre ans, autour de l’emploi et du travail “des salariés expérimentés”, à la fois au sein des branches professionnelles et pour les entreprises de plus de 300 salariés.La gauche a tenté, sans y parvenir, de rendre obligatoire cette négociation pour les entreprises de plus de 50 salariés.Le projet de loi prévoit également l’entrée en vigueur d’une petite évolution dans l’assurance chômage: les primo-accédants devront avoir travaillé cinq mois, au lieu de six, pour pouvoir avoir droit à leur allocation chômage.Un accord supprimant la limite de trois mandats successifs pour les élus du Comité social et économique (CSE), répondant à une revendication syndicale, a également été approuvé.Le gouvernement a enfin obtenu obtenu un vote positif de l’Assemblée nationale pour des amendements introduits mercredi soir, transposant un accord trouvé entre la majorité des syndicats et l’ensemble des organisations patronales le 25 juin, destiné à faciliter l’utilisation des dispositifs de reconversion professionnelle.Avec cet accord, le compte personnel de formation (CPF) pourra désormais être mobilisé, à hauteur de 50%, et avec l’accord du salarié, pour financer une période de reconversion lorsqu’elle celle-ci est proposée par l’employeur.boc-are-cma-sl/jmt/gvy

Modi pushes further India-Africa cooperation on Ghana visit

Indian Prime Minister Narendra Modi on Thursday outlined plans for deeper ties between his country and Africa, as New Delhi increasingly vies for a stronger economic presence on the continent along with China and Russia.In a speech to Ghana’s parliament, Modi highlighted a major rail project that opened in the west African nation last year, financed by the India Export-Import Bank.He also underlined his country’s expanding diplomatic development and business footprint in Africa.”Over 200 projects across the continent enhance connectivity, infrastructure and Industrial capacity,” Modi said. On the political front he welcomed “the establishment of Ghana-India Parliamentary Friendship Society in your parliament”.Modi’s visit is the first to Ghana by an Indian leader in three decades.But India’s rival China remains the most important backer of infrastructure across the continent, a position only strengthened as the United States and other Western powers slash aid programmes.In a meeting Wednesday, Modi and Ghanaian President John Mahama agreed to deepen security and mining ties.In November 2024, the Indian prime minister visited Nigeria, discussing trade and security at a time when Indian companies had expressed interest in investing in Nigerian industries including steel.The Indian prime minister also on Thursday called for a greater global diplomatic role for both his country and Africa, warning that “the world order created after the Second World War is changing fast”.- Global South’s voice -Modi noted that the African Union had been admitted as a permanent member to the G20 while India held the rotating presidency of the bloc.Progress on worldwide challenges including climate change, diplomacy, “terrorism” and pandemics “cannot come without giving voice to the Global South”, he added.India, the world’s most populous country and a nuclear-armed power, has close ties with Russia but is often in rivalry with China.Resource-rich Ghana is Modi’s first stop in a tour that will take the Indian premier to four other countries in Africa, the Caribbean and South America.The visit to Accra came as he made his way to Brazil for a summit of the BRICS group of emerging economies on Sunday and Monday.Highlighting his own country’s economic development aspirations to become a “developed nation by 2047,” Modi said “India remains a committed partner in Africa’s development journey.”

Modi pushes further India-Africa cooperation on Ghana visitThu, 03 Jul 2025 17:41:26 GMT

Indian Prime Minister Narendra Modi on Thursday outlined plans for deeper ties between his country and Africa, as New Delhi increasingly vies for a stronger economic presence on the continent along with China and Russia.In a speech to Ghana’s parliament, Modi highlighted a major rail project that opened in the west African nation last year, …

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Modi pushes further India-Africa cooperation on Ghana visit

Indian Prime Minister Narendra Modi on Thursday outlined plans for deeper ties between his country and Africa, as New Delhi increasingly vies for a stronger economic presence on the continent along with China and Russia.In a speech to Ghana’s parliament, Modi highlighted a major rail project that opened in the west African nation last year, financed by the India Export-Import Bank.He also underlined his country’s expanding diplomatic development and business footprint in Africa.”Over 200 projects across the continent enhance connectivity, infrastructure and Industrial capacity,” Modi said. On the political front he welcomed “the establishment of Ghana-India Parliamentary Friendship Society in your parliament”.Modi’s visit is the first to Ghana by an Indian leader in three decades.But India’s rival China remains the most important backer of infrastructure across the continent, a position only strengthened as the United States and other Western powers slash aid programmes.In a meeting Wednesday, Modi and Ghanaian President John Mahama agreed to deepen security and mining ties.In November 2024, the Indian prime minister visited Nigeria, discussing trade and security at a time when Indian companies had expressed interest in investing in Nigerian industries including steel.The Indian prime minister also on Thursday called for a greater global diplomatic role for both his country and Africa, warning that “the world order created after the Second World War is changing fast”.- Global South’s voice -Modi noted that the African Union had been admitted as a permanent member to the G20 while India held the rotating presidency of the bloc.Progress on worldwide challenges including climate change, diplomacy, “terrorism” and pandemics “cannot come without giving voice to the Global South”, he added.India, the world’s most populous country and a nuclear-armed power, has close ties with Russia but is often in rivalry with China.Resource-rich Ghana is Modi’s first stop in a tour that will take the Indian premier to four other countries in Africa, the Caribbean and South America.The visit to Accra came as he made his way to Brazil for a summit of the BRICS group of emerging economies on Sunday and Monday.Highlighting his own country’s economic development aspirations to become a “developed nation by 2047,” Modi said “India remains a committed partner in Africa’s development journey.”

Loup: Macron plaide pour davantage de prélèvements pour protéger le pastoralisme

Au chevet des éleveurs, Emmanuel Macron a plaidé jeudi pour empêcher l’implantation du loup là “où il y a du pastoralisme”, quitte à autoriser qu’un plus grand nombre de canidés soient abattus, une décision saluée par le premier syndicat agricole mais décriée par les défenseurs de la biodiversité.”On ne va pas laisser le loup se développer et qu’il aille dans des massifs où il est en compétition avec des activités qui sont les nôtres”, a ajouté le chef de l’Etat en marge d’un déplacement dans l’Aveyron.”Et donc ça veut dire qu’il faut, comme on dit pudiquement, le prélever davantage”, a-t-il insisté.Selon un décompte de la préfète coordinatrice sur le loup publié fin juin, 64 loups ont été “détruits légalement” en 2025, le plafond autorisé étant 192, et 11 illégalement.Le chef de l’Etat a notamment argué que la présence de l’ours, du loup “et même du vautour” conduisait les éleveurs à laisser leurs bêtes “en bas”. “Et donc on a des terres qui redeviennent de la friche, de la broussaille et du coup qu’est ce qui se passe: je vous le parie, dans quatre ans on aura des incendies”, a-t-il appuyé.Le chef de l’Etat “reconnait la situation intenables des éleveurs face à la prédation”, a salué le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, qui a déploré “à mi-2025”, un “nombre de victimes (…) doublé par rapport à l’année 2024, atteignant des niveaux inédits”, sur le réseau social X.”Il faut passer de la parole aux actes, Monsieur le Président”, a ajouté M. Rousseau, qui a notamment appelé à “lever la décision” prise récemment de restreindre “aux seules exploitations ayant subi au moins deux prédations dans les quatre derniers mois”, l’envoi des louvetiers, bénévoles agréés par l’Etat pour abattre les loups.”Tous les gens qui inventent des règles et qui ne vivent pas avec des bêtes dans des endroits où il y a l’ours qui redéboule ou le loup, qu’ils aillent y passer deux nuits”, a encore lancé le chef de l’Etat, assurant connaître “l’angoisse que ça représente” et fustigeant l’accumulation des règles imposées aux éleveurs.- Une loi envisagée -Le président se fonde notamment sur la récente décision au niveau européen de déclasser le statut du loup, devenu une espèce “protégée” et non plus “strictement protégée”. Cette évolution avait d’ailleurs été dénoncée par des défenseurs de la biodiversité.”Et donc là, comme ce n’est plus une espèce très protégée, il ne faut pas qu’on attende qu’il se soit installé, que vous ayez fait tous les investissements, pour pouvoir prélever”, c’est à dire abattre, des animaux.La prise de position présidentielle a fait bondir l’association de défense des animaux One Voice, qui a qualifié le chef de l’Etat de “fossoyeur des loups et de tous les animaux sauvages pour mieux flatter les lobbies de l’élevage et de la chasse”.Fin juin, le gouvernement avait déjà pris un arrêté permettant aux éleveurs bovins et équins d’opérer des tirs de défense contre les loups pour protéger leur troupeau même lorsque celui-ci n’aura pas été déjà attaqué. La ministre de l’Agriculture Annie Genevard avait notamment indiqué le 28 mai devant le Sénat qu’à la date du 12 mai, “ce sont déjà 759 attaques et 2.617 bêtes prédatées”, causant des “préjudices considérables”.Cette fois, Emmanuel Macron a jugé “vraisemblable qu’il faille une loi” pour parvenir à ses fins, se tournant vers les parlementaires présents lors de sa visite à Roquefort-sur-Soulzon qui, selon lui, “auront des alliés dans beaucoup de départements”.”Exclure les loups des zones d’élevage n’est pas réaliste et ne relève d’aucun fondement scientifique. Les loups vivent dans de grands territoires qu’il est impossible de diviser”, a fait valoir auprès de l’AFP Cédric Marteau, de l’association de défense de l’environnement LPO. “L’enjeu est de poursuivre le travail entrepris avec les éleveurs et de procéder au renforcement des mesures permettant de limiter les interactions avec les troupeaux”, a-t-il martelé.Ces derniers mois, les attaques se sont multipliées, touchant les zones pastorales, mais aussi des zones d’élevages dispersés dans des champs en basse altitude, poussant les éleveurs à réclamer un assouplissement des tirs de défense.vl-jmt-jmi-ngu/mdz/jum/gvy

Loup: Macron plaide pour davantage de prélèvements pour protéger le pastoralisme

Au chevet des éleveurs, Emmanuel Macron a plaidé jeudi pour empêcher l’implantation du loup là “où il y a du pastoralisme”, quitte à autoriser qu’un plus grand nombre de canidés soient abattus, une décision saluée par le premier syndicat agricole mais décriée par les défenseurs de la biodiversité.”On ne va pas laisser le loup se développer et qu’il aille dans des massifs où il est en compétition avec des activités qui sont les nôtres”, a ajouté le chef de l’Etat en marge d’un déplacement dans l’Aveyron.”Et donc ça veut dire qu’il faut, comme on dit pudiquement, le prélever davantage”, a-t-il insisté.Selon un décompte de la préfète coordinatrice sur le loup publié fin juin, 64 loups ont été “détruits légalement” en 2025, le plafond autorisé étant 192, et 11 illégalement.Le chef de l’Etat a notamment argué que la présence de l’ours, du loup “et même du vautour” conduisait les éleveurs à laisser leurs bêtes “en bas”. “Et donc on a des terres qui redeviennent de la friche, de la broussaille et du coup qu’est ce qui se passe: je vous le parie, dans quatre ans on aura des incendies”, a-t-il appuyé.Le chef de l’Etat “reconnait la situation intenables des éleveurs face à la prédation”, a salué le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, qui a déploré “à mi-2025”, un “nombre de victimes (…) doublé par rapport à l’année 2024, atteignant des niveaux inédits”, sur le réseau social X.”Il faut passer de la parole aux actes, Monsieur le Président”, a ajouté M. Rousseau, qui a notamment appelé à “lever la décision” prise récemment de restreindre “aux seules exploitations ayant subi au moins deux prédations dans les quatre derniers mois”, l’envoi des louvetiers, bénévoles agréés par l’Etat pour abattre les loups.”Tous les gens qui inventent des règles et qui ne vivent pas avec des bêtes dans des endroits où il y a l’ours qui redéboule ou le loup, qu’ils aillent y passer deux nuits”, a encore lancé le chef de l’Etat, assurant connaître “l’angoisse que ça représente” et fustigeant l’accumulation des règles imposées aux éleveurs.- Une loi envisagée -Le président se fonde notamment sur la récente décision au niveau européen de déclasser le statut du loup, devenu une espèce “protégée” et non plus “strictement protégée”. Cette évolution avait d’ailleurs été dénoncée par des défenseurs de la biodiversité.”Et donc là, comme ce n’est plus une espèce très protégée, il ne faut pas qu’on attende qu’il se soit installé, que vous ayez fait tous les investissements, pour pouvoir prélever”, c’est à dire abattre, des animaux.La prise de position présidentielle a fait bondir l’association de défense des animaux One Voice, qui a qualifié le chef de l’Etat de “fossoyeur des loups et de tous les animaux sauvages pour mieux flatter les lobbies de l’élevage et de la chasse”.Fin juin, le gouvernement avait déjà pris un arrêté permettant aux éleveurs bovins et équins d’opérer des tirs de défense contre les loups pour protéger leur troupeau même lorsque celui-ci n’aura pas été déjà attaqué. La ministre de l’Agriculture Annie Genevard avait notamment indiqué le 28 mai devant le Sénat qu’à la date du 12 mai, “ce sont déjà 759 attaques et 2.617 bêtes prédatées”, causant des “préjudices considérables”.Cette fois, Emmanuel Macron a jugé “vraisemblable qu’il faille une loi” pour parvenir à ses fins, se tournant vers les parlementaires présents lors de sa visite à Roquefort-sur-Soulzon qui, selon lui, “auront des alliés dans beaucoup de départements”.”Exclure les loups des zones d’élevage n’est pas réaliste et ne relève d’aucun fondement scientifique. Les loups vivent dans de grands territoires qu’il est impossible de diviser”, a fait valoir auprès de l’AFP Cédric Marteau, de l’association de défense de l’environnement LPO. “L’enjeu est de poursuivre le travail entrepris avec les éleveurs et de procéder au renforcement des mesures permettant de limiter les interactions avec les troupeaux”, a-t-il martelé.Ces derniers mois, les attaques se sont multipliées, touchant les zones pastorales, mais aussi des zones d’élevages dispersés dans des champs en basse altitude, poussant les éleveurs à réclamer un assouplissement des tirs de défense.vl-jmt-jmi-ngu/mdz/jum/gvy

Incendies: le 4e régiment de sécurité civile inauguré avant la “saison de tous les dangers”

Le 4e régiment de la sécurité civile a été inauguré jeudi à Libourne (Gironde) par les ministres de l’Intérieur Bruno Retailleau et des Armées Sébastien Lecornu, à l’aube de la “saison de tous les dangers” pour la menace incendie.Le projet d’ouverture de cette caserne de spécialistes de la gestion de catastrophes naturelles, d’un coût de 400 millions d’euros, a été lancé en 2022 par l’exécutif, quelques mois après les mégafeux qui ont détruit 30.000 hectares de forêts en Gironde.”J’ai vu concrètement ce à quoi nous expose la multiplication des risques climatiques et la récurrence de ces épisodes nous oblige à une plus grande résilience”, a dit lors de la cérémonie d’installation le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, justifiant “l’effort très important sur le plan budgétaire” décidé par le gouvernement.”Nous sommes le 3 juillet, c’est-à-dire au seuil de la saison de tous les dangers. Vous le savez, le risque de feu est plus que jamais présent, avec les chaleurs caniculaires” a-t-il également mis en garde.Ce 4e Régiment d’instruction et d’intervention de la Sécurité civile (RIISC), après ceux de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loire), Corte (Corse) et Brignoles (Var), doit être doté à terme d’un effectif permanent de 650 sapeurs-sauveteurs.Près de 200 de ces militaires du Génie, spécialistes des catastrophes naturelles et affectés au sein du ministère de l’Intérieur, sont actuellement installés sur cette base, implantée sur les 11 hectares d’une ancienne caserne militaire de Libourne fermée il y a une quinzaine d’années.Pour le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, qui a rappelé qu’en 2022 “des moyens” et “unités” militaires avaient été mobilisés pour répondre au “défi” des mégafeux, cette nouvelle unité doit permettre de se préparer à un potentiel “scenario noir” de “concomitance de crises graves, tantôt intérieures, tantôt extérieures”.”Remettre un drapeau à une unité régimentaire, c’est quelque chose que nous faisons rarement. (…) Ces vingt dernières années, il y a eu plus de décisions de dissolution de régiment qui ont été prises que de décisions de constitution de régiment”, a-t-il rappelé.

Wall Street termine en hausse, nouveaux records pour le S&P 500 et le Nasdaq

La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, à l’issue d’une séance tronquée à la veille d’un jour férié aux Etats-Unis, les indices Nasdaq et S&P 500 atteignant de nouveaux sommets en clôture poussés par des indicateurs meilleurs qu’attendu.L’indice Nasdaq a pris 1,02% à 20.601 points et l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,83% à 6.279 points. Le Dow Jones a progressé de 0,77%.La séance a été écourtée de trois heures à cause de la fête nationale du 4 juillet, vendredi, lors de laquelle Wall Street sera fermée.”La publication de données économiques positives a été l’un des principaux moteurs de la bonne performance de cette journée”, résument dans une note les analystes de Briefing.com.”C’est une belle progression en raison de chiffres de l’emploi meilleurs que prévu”, précise auprès de l’AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. La première économie mondiale a créé 147.000 emplois en juin, soit davantage que ce qui était envisagé par les acteurs de la finance (110.000, selon le consensus publié par MarketWatch), et autant qu’en mai (144.000, après révision en hausse), selon le rapport mensuel du ministère du Travail.Le taux de chômage a lui légèrement reculé, passant de 4,2% à 4,1%, un niveau considéré comme proche du plein emploi.De quoi conforter la Fed dans l’idée qu’il n’y a pas d’urgence à baisser ses taux d’intérêt.Seulement 4,65% des acteurs du marché s’attendent désormais à une baisse des taux en juillet, selon l’outil de suivi de CME FedWatch, alors qu’ils étaient plus de 20% la veille.”Le rapport comportait (…) quelques points faibles”, avance toutefois Patrick O’Hare, de Briefing.com. “50% de la hausse est attribuée aux embauches par le gouvernement. Ainsi, si l’on soustrait ce facteur, l’augmentation n’est pas aussi positive que le marché ne le pense”, détaille M. Cardillo.Toujours côté indicateurs, l’activité dans les services est repartie à la hausse en juin aux Etats-Unis, faisant un peu mieux qu’attendu par les analystes, selon un indice publié jeudi (50,8%, contre 49,9% le mois précédent).Les premières demandes d’allocation chômage sont pour leur part ressorties en baisse par rapport à la semaine passée et en deçà des attentes du marché (233.000).Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans se tendait à 4,34% vers 17H15 GMT, contre 4,28% à la clôture mercredi. Wall Street garde également un oeil sur le vaste projet de loi budgétaire de Donald Trump, clé de voûte de son programme économique, qui doit repasser par la Chambre des représentants. “Les investisseurs partent du principe que cette loi sera adoptée”, commente auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Certains experts pointent du doigt l’explosion attendue du déficit public: le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d’évaluer de manière non partisane l’impact des projets de loi sur les finances publiques, a estimé mardi que le texte augmenterait la dette de plus de 3.400 milliards de dollars d’ici 2034.Le site de voyages Tripadvisor s’est envolé (+16,74% à 17,50 dollars) après que le fonds d’investissement alternatif Starboard Value a annoncé une participation de plus de 9% dans l’entreprise.La société d’informatique Datadog a brillé (+14,92% à 155,15 dollars) après l’annonce de son intégration au sein de l’indice S&P 500 le 9 juillet, remplaçant l’équipementier en télécommunications Juniper Networks.Le titre du spécialiste de la cybersécurité CrowdStrike en hausse de 3,63% a atteint un nouveau record à 514,10 dollars après une évaluation à la hausse par les analystes de Wedbush Securities.