Microplastiques: des concentrations très variables dans les eaux françaises en bouteille

Les eaux vendues en bouteille en France ont une teneur très variable en microplastiques, des composants dont les effets incertains sur la santé suscitent l’inquiétude, montre une étude publiée mercredi et réalisée à partir d’une dizaine d’échantillons.”Les concentrations en microplastiques allaient de (…) 0,001 à 0,250 microgramme par litre”, soit “une variation considérable”, résume cette étude, publiée dans la revue PLOS Water et réalisée notamment par des chercheurs du CNRS à Toulouse.”Cela laisse penser que la marque choisie (…) joue beaucoup sur le degré auquel on est exposé aux microplastique en ingérant de l’eau en bouteille”, souligne ce travail.Les microparticules de plastique suscitent depuis plusieurs années l’inquiétude en raison de leur omniprésence alors que l’on ignore largement leurs effets sur la santé: leur présence dans l’organisme est associée à de multiples pathologies, mais il reste difficile de prouver un rapport de cause à effet.Les auteurs de l’étude publiée mercredi se sont penchés sur dix eaux en bouteille, dont le nom n’est pas donné. Ils ont aussi mesuré la présence de microplastiques d’une eau en robinet de Toulouse, celle-ci s’avérant plutôt élevée.Comme en témoigne cette dernière observation, les plastiques repérés sont en grande majorité différents de ceux contenus dans les bouteilles. Ce sont donc d’autres stades du traitement de l’eau qui semblent principalement en cause.Autre observation importante: les microplastiques repérés dans les eaux -en bouteille et du robinet- sont la plupart du temps très petits, moins de 20 microns de diamètre.Or cette catégorie de microplastiques est jugée la plus à risque pour la santé humaine, notamment par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), par la capacité à pénétrer le sang et les différents organes.En raison des vastes incertitudes sur les risques réels des microplastiques, cette étude ne permet pas de conclure que les eaux françaises en bouteille sont dangereuses pour la santé.Mais elle pose des questions sur la régulation de ces produits, qui se sont récemment trouvés au coeur d’une vaste polémique après des révélations sur des traitements interdits appliqués aux eaux produites par Nestlé.Les règles sur les microplastiques sont quasiment inexistantes. La Commission européenne a récemment publié une directive pour faciliter leur mesure, mais elle n’inclut pas les microplastiques de moins de 20 microns, jugés trop difficiles à détecter.L’étude de PLOS Water avait justement pour but de montrer qu’il est possible de mesurer avec précision la teneur en microplastiques si petits.”Non seulement cette étude démontre que le protocole utilisé est applicable, mais elle souligne l’importance d’inclure les petits microplastiques dans l’analyse et la régulation des eaux”, concluent les chercheurs.

Microplastiques: des concentrations très variables dans les eaux françaises en bouteille

Les eaux vendues en bouteille en France ont une teneur très variable en microplastiques, des composants dont les effets incertains sur la santé suscitent l’inquiétude, montre une étude publiée mercredi et réalisée à partir d’une dizaine d’échantillons.”Les concentrations en microplastiques allaient de (…) 0,001 à 0,250 microgramme par litre”, soit “une variation considérable”, résume cette étude, publiée dans la revue PLOS Water et réalisée notamment par des chercheurs du CNRS à Toulouse.”Cela laisse penser que la marque choisie (…) joue beaucoup sur le degré auquel on est exposé aux microplastique en ingérant de l’eau en bouteille”, souligne ce travail.Les microparticules de plastique suscitent depuis plusieurs années l’inquiétude en raison de leur omniprésence alors que l’on ignore largement leurs effets sur la santé: leur présence dans l’organisme est associée à de multiples pathologies, mais il reste difficile de prouver un rapport de cause à effet.Les auteurs de l’étude publiée mercredi se sont penchés sur dix eaux en bouteille, dont le nom n’est pas donné. Ils ont aussi mesuré la présence de microplastiques d’une eau en robinet de Toulouse, celle-ci s’avérant plutôt élevée.Comme en témoigne cette dernière observation, les plastiques repérés sont en grande majorité différents de ceux contenus dans les bouteilles. Ce sont donc d’autres stades du traitement de l’eau qui semblent principalement en cause.Autre observation importante: les microplastiques repérés dans les eaux -en bouteille et du robinet- sont la plupart du temps très petits, moins de 20 microns de diamètre.Or cette catégorie de microplastiques est jugée la plus à risque pour la santé humaine, notamment par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), par la capacité à pénétrer le sang et les différents organes.En raison des vastes incertitudes sur les risques réels des microplastiques, cette étude ne permet pas de conclure que les eaux françaises en bouteille sont dangereuses pour la santé.Mais elle pose des questions sur la régulation de ces produits, qui se sont récemment trouvés au coeur d’une vaste polémique après des révélations sur des traitements interdits appliqués aux eaux produites par Nestlé.Les règles sur les microplastiques sont quasiment inexistantes. La Commission européenne a récemment publié une directive pour faciliter leur mesure, mais elle n’inclut pas les microplastiques de moins de 20 microns, jugés trop difficiles à détecter.L’étude de PLOS Water avait justement pour but de montrer qu’il est possible de mesurer avec précision la teneur en microplastiques si petits.”Non seulement cette étude démontre que le protocole utilisé est applicable, mais elle souligne l’importance d’inclure les petits microplastiques dans l’analyse et la régulation des eaux”, concluent les chercheurs.

Microplastiques: des concentrations très variables dans les eaux françaises en bouteille

Les eaux vendues en bouteille en France ont une teneur très variable en microplastiques, des composants dont les effets incertains sur la santé suscitent l’inquiétude, montre une étude publiée mercredi et réalisée à partir d’une dizaine d’échantillons.”Les concentrations en microplastiques allaient de (…) 0,001 à 0,250 microgramme par litre”, soit “une variation considérable”, résume cette étude, publiée dans la revue PLOS Water et réalisée notamment par des chercheurs du CNRS à Toulouse.”Cela laisse penser que la marque choisie (…) joue beaucoup sur le degré auquel on est exposé aux microplastique en ingérant de l’eau en bouteille”, souligne ce travail.Les microparticules de plastique suscitent depuis plusieurs années l’inquiétude en raison de leur omniprésence alors que l’on ignore largement leurs effets sur la santé: leur présence dans l’organisme est associée à de multiples pathologies, mais il reste difficile de prouver un rapport de cause à effet.Les auteurs de l’étude publiée mercredi se sont penchés sur dix eaux en bouteille, dont le nom n’est pas donné. Ils ont aussi mesuré la présence de microplastiques d’une eau en robinet de Toulouse, celle-ci s’avérant plutôt élevée.Comme en témoigne cette dernière observation, les plastiques repérés sont en grande majorité différents de ceux contenus dans les bouteilles. Ce sont donc d’autres stades du traitement de l’eau qui semblent principalement en cause.Autre observation importante: les microplastiques repérés dans les eaux -en bouteille et du robinet- sont la plupart du temps très petits, moins de 20 microns de diamètre.Or cette catégorie de microplastiques est jugée la plus à risque pour la santé humaine, notamment par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), par la capacité à pénétrer le sang et les différents organes.En raison des vastes incertitudes sur les risques réels des microplastiques, cette étude ne permet pas de conclure que les eaux françaises en bouteille sont dangereuses pour la santé.Mais elle pose des questions sur la régulation de ces produits, qui se sont récemment trouvés au coeur d’une vaste polémique après des révélations sur des traitements interdits appliqués aux eaux produites par Nestlé.Les règles sur les microplastiques sont quasiment inexistantes. La Commission européenne a récemment publié une directive pour faciliter leur mesure, mais elle n’inclut pas les microplastiques de moins de 20 microns, jugés trop difficiles à détecter.L’étude de PLOS Water avait justement pour but de montrer qu’il est possible de mesurer avec précision la teneur en microplastiques si petits.”Non seulement cette étude démontre que le protocole utilisé est applicable, mais elle souligne l’importance d’inclure les petits microplastiques dans l’analyse et la régulation des eaux”, concluent les chercheurs.

Fire-wrecked Los Angeles waits for winds to drop

Fire-wrecked Los Angeles waited nervously on Wednesday for dangerous winds to drop and give a much-needed break to weary firefighters still struggling to snuff out deadly blazes.More than a week after fires fanned by hurricane-force gusts began a destructive march that has left two dozen people dead and large areas of the city in ruins, forecasters said the end may be in sight.There will be “a big improvement for tonight and tomorrow, though there’ll still be some lingering areas of concern,” Ryan Kittell of the National Weather Service told AFP.Part of Los Angeles County and much of neighboring Ventura County remained in a “Particularly Dangerous Situation,” a designation that was in effect before last week’s deadly blazes.The Eaton Fire and the Palisades fire, which together have scorched more than 40,000 acres (16,000 hectares) were still smoldering Wednesday.Battalions of firefighters from across the United States, as well as from Mexico, were working to tamp down hotspots that could still flare, Los Angeles City fire chief Kristin Crowley told reporters.”Infrared flights last night indicated there are still numerous hot spots burning within the fire footprint, and very close attention was paid to address any flare ups swiftly as to prevent any fire spread outside of the perimeter,” she said.With tens of thousands of people still displaced by the fires, life was far from normal in America’s second biggest city.But children whose schools were damaged or still affected by evacuation orders were welcomed into other institutions.Stay-at-home mom Caroline Nick took Emery, 11, and Andrew, 7, to Nora Stery Elementary on Wednesday after their own school was lost to the blaze.Nick, whose home was destroyed in the Palisades fire, said the children needed whatever semblance of normality they could get.”They don’t need to be listening to the adult conversations that my husband and I are having to have. It’s not good for them,” she told AFP.”They need to be here doing this: drawing and coloring, playing and running and laughing.”The confirmed death toll from the fires stood at 24, down from 25 after the Los Angeles County Coroner said one apparent body was not human.But the number of fatalities could still rise, with hundreds of buildings still to be searched.More than 12,000 structures have been razed, including multi-million dollar homes in the Pacific Palisades neighborhood.Estimates of the eventual cost of the tragedy have now risen to as high as $275 billion, a figure that would make it one of the most expensive in US history.Federal authorities have launched a probe into the causes of the fires, as theories swirl over who was responsible.”We know everyone wants answers, and the community deserves answers,” said Jose Medina of the federal Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (ATF), which is taking the lead.”ATF will give you those answers, but it will be once we complete a thorough investigation.”California Governor Gavin Newsom on Tuesday ordered debris removal teams to be on standby, as emergency managers look ahead to possible winter rainstorms that could provoke mudslides.But some Palisades locals are not waiting, working to remove scorched debris from roads and sidewalks themselves.Contractor Chuck Hart and his crew were at a construction site in the neighborhood when the fire broke out.After they saved his mother’s house from encroaching flames, Hart said they began making rounds to clean debris from the streets.”We just rock-and-rolled,” he said. “We’ve just been doing that non-stop ever since.””We’re going to do everything we can to get this place back up and running as quickly as possible.”

Cuba: la libération de prisonniers a commencé après l’allègement des sanctions par Washington

Le gouvernement cubain a commencé à libérer des prisonniers mercredi matin, ont indiqué à l’AFP des proches de personnes libérées, comme il l’avait annoncé la veille après le retrait par Washington de l’île de la liste des pays soutenant le terrorisme. “Nous avons reçu hier soir un appel” des autorités “pour nous rendre aujourd’hui (mercredi) à la prison”, a déclaré à l’AFP Rosabel Loreto, qui a indiqué qu’à 07H30 du matin, sa belle-mère Donaida Perez Paseiro, 53 ans, “a été libérée” dans la province de Villa Clara (centre). Cette dernière, déclarée “prisonnière d’opinion” par Amnesty international pour sa participation aux manifestations antigouvernementales de juillet 2021, a pris peu après la parole dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. “Afin que Cuba soit retirée de la liste des pays terroristes, nous avons été leur monnaie d’échange”, a-t-elle dénoncé. “J’espère avoir bientôt mon mari et mes frères de lutte dans la rue. Nous sommes ici, nous continuerons à nous battre pour la liberté de Cuba”.La mère et épouse de deux autres manifestants emprisonnés a indiqué à l’AFP, sous condition d’anonymat, avoir reçu un “appel de la sécurité de l’Etat” et que sa fille, condamnée à dix ans de prison pour avoir manifesté en juillet 2021, avait été libérée mercredi matin à La Havane. Cuba a annoncé mardi que 553 prisonniers allaient être libérés, sans préciser la date de ces libérations, ni fournir de liste des prisonniers concernés par cette annonce. Aucune information officielle n’a été communiquée mercredi sur le début du processus de libération. En début de matinée, des proches ont commencé à publier les noms de prisonniers libérés sur les réseaux sociaux. A la mi-journée, une dizaine de détenus avaient été libérés, selon ces proches.La plupart sont des manifestants condamnés pour leur participation aux manifestations des 11 et 12 juillet 2021, les plus importantes depuis l’avènement de la révolution castriste en 1959.L’ONG Justicia11J, dont le siège est au Mexique, a annoncé sur X la libération d’une autre prisonnière. “La prisonnière politique Reyna Yacnara Barreto Batista a été libérée ce mercredi 15 janvier 2025, après l’annonce du régime de Cuba concernant la +remise en liberté de 553 personnes condamnées pour divers délits, réalisée dans le cadre des négociations avec les États-Unis+”, a indiqué l’ONG.- “Longue nuit” -Mardi, Joe Biden a annoncé le retrait de l’île communiste de la liste noire des Etats soutenant le terrorisme. Un haut responsable américain avait indiqué que parmi les personnes libérées devaient figurer des “défenseurs des droits humains”, dont des manifestants emprisonnés et que la libération “interviendrait dans un délai relativement court”. L’accord a été négocié avec l’aide de l’église catholique.La décision du président américain intervient avant la prestation de serment lundi de Donald Trump, dont le parti soutient une ligne dure contre les autorités communistes cubaines. Il est possible que Donald Trump décide de remettre Cuba sur la liste noire après son arrivée au pouvoir.Quelques jours avant de céder le pouvoir à Joe Biden en janvier 2021, l’ancien et désormais futur président républicain avait en effet pris la décision exactement inverse à celle du président démocrate, celle de placer Cuba sur cette liste où figurent aussi la Corée du nord, l’Iran et la Syrie.D’autres familles attendaient toujours mercredi des nouvelles de leurs proches emprisonnés. “Cette nuit a été longue (…) Beaucoup de nervosité, en attendant que le téléphone sonne et qu’ils nous appellent et me disent d’aller le chercher”, a expliqué à l’AFP Liset Fonseca, mère de Roberto Pérez, 41 ans, condamné à dix ans de prison. “Je suis toujours dans l’attente, attendre, attendre, c’est-à-dire, en clair, nous n’avons toujours rien”, se désespérait-elle mercredi matin, dans sa maison de San José de las Lajas, à 32 km au sud-est de La Havane. Selon des chiffres officiels, quelque 500 personnes ont été condamnées à des peines allant jusqu’à 25 ans de prison pour leur participation aux manifestations des 11 et 12 juillet 2021.Des ONG et l’ambassade des Etats-Unis à Cuba comptabilisent au total un millier de “prisonniers politiques” sur l’île.La Havane nie l’existence de prisonniers politiques et accuse les opposants d’être des “mercenaires” à la solde de Washington.

Biden warns US ‘soul’ at stake with Trump on brink of power

US President Joe Biden warned Wednesday that the “soul of America” is still at stake, as he prepared to deliver his farewell address to the nation before the return to power of Donald Trump.The 82-year-old Democrat will make a primetime speech from the Oval Office of the White House in which he is expected to tout the legacy of his single four-year term.In a letter previewing his remarks — due to be made at 8:00 pm US Eastern time (0100 GMT Thursday) — Biden took an implicit swipe at Republican Trump.”I ran for president because I believed that the soul of America was at stake. The very nature of who we are was at stake. And, that’s still the case,” Biden said in the letter.”History is in your hands. The power is in your hands. The idea of America lies in your hands. We just have to keep the faith and remember who we are,” he said.Biden said the United States was stronger than four years ago, when it “stood in a winter of peril” after Trump’s chaotic first term, the Covid pandemic and what he called “the worst attack on our democracy since the Civil War.”Biden was sworn in just days after the January 6, 2021, attack on the US Capitol by Trump supporters trying to overturn his election loss.He did not mention Trump by name — but his words clearly echoed previous speeches in which he said that he decided to run in the 2020 election because America’s “soul” was at risk from Trump and his supporters, and that Trump was a threat to democracy.- ‘Privilege of my life’ -The US president said he had asked the White House to also release a long list of what he termed his administration’s achievements, covering issues ranging from the economy to healthcare and climate change.He said the United States had the “strongest economy in the world” and was bringing down inflation — even if public anger over the cost of living was a major factor in the Democrats’ election loss.”I have given my heart and my soul to our nation,” said Biden, adding that it had been the “privilege of my life to serve this nation for over 50 years.”The outgoing president has spent much of his final days in power trying to burnish his legacy.Those efforts got a boost on Wednesday when Israel and Hamas agreed to a ceasefire and hostage release deal, for which Biden says he has been pushing for nearly a year and a half.Trump, whose Middle East advisor was involved in the talks, also claimed credit for the “epic” accord.Biden’s legacy was, however, damaged by his decision to run for a second term despite his age.The Democrat was forced to drop out of the race last June after a disastrous debate against Trump, 78, who went on to win a commanding victory over Biden’s vice president, Kamala Harris.In a farewell interview in the Washington Post published Wednesday, outgoing First Lady Jill Biden took a dig at the Democratic Party for pressing Biden to drop out.”Let’s just say I was disappointed with how it unfolded,” she said.

Retraites, Éducation: Bayrou fait deux concessions au PS

François Bayrou a fait deux gestes mercredi envers les socialistes, promettant de soumettre au Parlement un accord, même partiel, des partenaires sociaux sur les retraites, et renonçant aux 4.000 suppressions de postes dans l’Éducation nationale.Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure demandait, pour ne pas voter la motion de censure qui sera examinée jeudi, que le Parlement soit saisi, quelles que soient les conclusions du “conclave” des syndicats et du patronat prévu pour trois mois sur la question des retraites.Le Premier ministre a répondu en partie à cette demande lors des questions au gouvernement à l’Assemblée puis dans sa Déclaration de politique générale au Sénat. Il a évoqué trois scénarii qui pourraient se produire à l’issue de cette “conférence sociale” destinée à revisiter la réforme contestée d’Elisabeth Borne.”Désaccord: on en reste au texte actuel. Accord complet: on fait un texte de loi. Accord partiel: on traduit l’accord partiel dans un texte d’amélioration de notre système de retraite. C’est la voie la plus franche, la plus transparente, la plus honnête qu’on pouvait trouver sur ces sujets-là”, a-t-il détaillé.Mais il s’est heurté à une fin de non-recevoir. “Le compte n’y est pas”, lui a rétorqué Patrick Kanner, chef de file des sénateurs PS. “Votre discours ne nous permet pas d’avoir une vision claire de l’équilibre général de votre budget”, a-t-il ajouté, se disant “inquiet” de “découvrir les sujets sur lesquels vous ferez de nouvelles économies”.Et même “dans l’hypothèse où les conditions seraient réunies pour que nous ne censurions pas votre gouvernement, nous ne vous signons pas de chèque en blanc”, a-t-il mis en garde.Le Premier ministre lui a répondu quelques instants plus tard en ajoutant un geste supplémentaire: renoncer aux 4.000 suppressions de postes prévues dans l’Éducation par le gouvernement précédent.- “Confiance” -Les 66 députés PS se sont réunis mercredi pour arrêter leur position sur la motion de censure déposée par leurs alliés de gauche, LFI en tête, à laquelle se sont ralliés les communistes et les Écologistes.A la fin de la réunion, aucune décision n’avait pourtant été prise.”Les instances du Parti socialiste et du groupe à l’Assemblée se réuniront d’ici le débat de censure”, a indiqué à l’AFP la direction du parti mercredi soir.Si le PS choisissait de voter la censure jeudi après-midi, le gouvernement ne tomberait pas pour autant, car le Rassemblement national (RN) a décidé de ne pas s’y associer.Le Premier ministre, qui avait douché les espoirs des socialistes la veille en laissant entendre que sans accord entre les partenaires sociaux, la loi Borne continuerait de s’appliquer, a redit au Sénat sa “confiance dans le fait que tous les partenaires sociaux ont le souhait, le désir, la volonté que des progrès soient trouvés”.Encore faudrait-il que les discussions démarrent. Après des signaux contradictoires, la première réunion du “conclave” promis en présence du Premier ministre devrait avoir lieu vendredi à 11H00.Le chef du gouvernement a balisé le chemin dans sa déclaration de politique générale: d’abord une “mission flash” de la Cour des comptes pour travailler sur “des chiffres indiscutables”, puis un trimestre de négociation “sans aucun totem (ni) tabou” même sur les 64 ans, sous réserve de ne pas “dégrader l’équilibre financier” du système de retraites.- “Couacs” -“Ce que propose François Bayrou est une comédie” et “il y a une possibilité qu’il parte très vite”, a dénoncé la cheffe des députés LFI Mathilde Panot, appelant le PS, qui continue de négocier avec le gouvernement, à “revenir à la raison”.Les soutiens de l’exécutif ne brillent pas non plus par leur cohésion. L’homme fort des Républicains, Laurent Wauquiez, a estimé que le projet de M. Bayrou “reste très flou”, en dépit de “bonnes intentions”.Imprécisions en revanche excusées par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a affirmé que “faire un catalogue de mesures précises serait voué à l’échec”.Même au MoDem, le parti de M. Bayrou, le chef des députés Marc Fesneau a reconnu sur France Inter que le discours du Premier ministre “peut donner le sentiment (d’être) trop dans des généralités”. Mais, “l’important c’est d’essayer de trouver une méthode”.Le tout sous la tutelle d’Emmanuel Macron, qui a reçu mercredi le président du Sénat Gérard Larcher, après Mme Braun-Pivet la veille.Et si possible en évitant les couacs, comme celui du ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen assumant mardi soir de “respecter toutes les forces politiques sauf le RN”. Une “insulte” aussitôt relevée par le président du parti d’extrême droite Jordan Bardella.La déclaration du ministre “n’est pas la position du gouvernement”, a tranché Sophie Primas.bur-gbh-ama-are-leo/hr/swi

Retraites, Éducation: Bayrou fait deux concessions au PS

François Bayrou a fait deux gestes mercredi envers les socialistes, promettant de soumettre au Parlement un accord, même partiel, des partenaires sociaux sur les retraites, et renonçant aux 4.000 suppressions de postes dans l’Éducation nationale.Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure demandait, pour ne pas voter la motion de censure qui sera examinée jeudi, que le Parlement soit saisi, quelles que soient les conclusions du “conclave” des syndicats et du patronat prévu pour trois mois sur la question des retraites.Le Premier ministre a répondu en partie à cette demande lors des questions au gouvernement à l’Assemblée puis dans sa Déclaration de politique générale au Sénat. Il a évoqué trois scénarii qui pourraient se produire à l’issue de cette “conférence sociale” destinée à revisiter la réforme contestée d’Elisabeth Borne.”Désaccord: on en reste au texte actuel. Accord complet: on fait un texte de loi. Accord partiel: on traduit l’accord partiel dans un texte d’amélioration de notre système de retraite. C’est la voie la plus franche, la plus transparente, la plus honnête qu’on pouvait trouver sur ces sujets-là”, a-t-il détaillé.Mais il s’est heurté à une fin de non-recevoir. “Le compte n’y est pas”, lui a rétorqué Patrick Kanner, chef de file des sénateurs PS. “Votre discours ne nous permet pas d’avoir une vision claire de l’équilibre général de votre budget”, a-t-il ajouté, se disant “inquiet” de “découvrir les sujets sur lesquels vous ferez de nouvelles économies”.Et même “dans l’hypothèse où les conditions seraient réunies pour que nous ne censurions pas votre gouvernement, nous ne vous signons pas de chèque en blanc”, a-t-il mis en garde.Le Premier ministre lui a répondu quelques instants plus tard en ajoutant un geste supplémentaire: renoncer aux 4.000 suppressions de postes prévues dans l’Éducation par le gouvernement précédent.- “Confiance” -Les 66 députés PS se sont réunis mercredi pour arrêter leur position sur la motion de censure déposée par leurs alliés de gauche, LFI en tête, à laquelle se sont ralliés les communistes et les Écologistes.A la fin de la réunion, aucune décision n’avait pourtant été prise.”Les instances du Parti socialiste et du groupe à l’Assemblée se réuniront d’ici le débat de censure”, a indiqué à l’AFP la direction du parti mercredi soir.Si le PS choisissait de voter la censure jeudi après-midi, le gouvernement ne tomberait pas pour autant, car le Rassemblement national (RN) a décidé de ne pas s’y associer.Le Premier ministre, qui avait douché les espoirs des socialistes la veille en laissant entendre que sans accord entre les partenaires sociaux, la loi Borne continuerait de s’appliquer, a redit au Sénat sa “confiance dans le fait que tous les partenaires sociaux ont le souhait, le désir, la volonté que des progrès soient trouvés”.Encore faudrait-il que les discussions démarrent. Après des signaux contradictoires, la première réunion du “conclave” promis en présence du Premier ministre devrait avoir lieu vendredi à 11H00.Le chef du gouvernement a balisé le chemin dans sa déclaration de politique générale: d’abord une “mission flash” de la Cour des comptes pour travailler sur “des chiffres indiscutables”, puis un trimestre de négociation “sans aucun totem (ni) tabou” même sur les 64 ans, sous réserve de ne pas “dégrader l’équilibre financier” du système de retraites.- “Couacs” -“Ce que propose François Bayrou est une comédie” et “il y a une possibilité qu’il parte très vite”, a dénoncé la cheffe des députés LFI Mathilde Panot, appelant le PS, qui continue de négocier avec le gouvernement, à “revenir à la raison”.Les soutiens de l’exécutif ne brillent pas non plus par leur cohésion. L’homme fort des Républicains, Laurent Wauquiez, a estimé que le projet de M. Bayrou “reste très flou”, en dépit de “bonnes intentions”.Imprécisions en revanche excusées par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a affirmé que “faire un catalogue de mesures précises serait voué à l’échec”.Même au MoDem, le parti de M. Bayrou, le chef des députés Marc Fesneau a reconnu sur France Inter que le discours du Premier ministre “peut donner le sentiment (d’être) trop dans des généralités”. Mais, “l’important c’est d’essayer de trouver une méthode”.Le tout sous la tutelle d’Emmanuel Macron, qui a reçu mercredi le président du Sénat Gérard Larcher, après Mme Braun-Pivet la veille.Et si possible en évitant les couacs, comme celui du ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen assumant mardi soir de “respecter toutes les forces politiques sauf le RN”. Une “insulte” aussitôt relevée par le président du parti d’extrême droite Jordan Bardella.La déclaration du ministre “n’est pas la position du gouvernement”, a tranché Sophie Primas.bur-gbh-ama-are-leo/hr/swi

Retraites, Éducation: Bayrou fait deux concessions au PS

François Bayrou a fait deux gestes mercredi envers les socialistes, promettant de soumettre au Parlement un accord, même partiel, des partenaires sociaux sur les retraites, et renonçant aux 4.000 suppressions de postes dans l’Éducation nationale.Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure demandait, pour ne pas voter la motion de censure qui sera examinée jeudi, que le Parlement soit saisi, quelles que soient les conclusions du “conclave” des syndicats et du patronat prévu pour trois mois sur la question des retraites.Le Premier ministre a répondu en partie à cette demande lors des questions au gouvernement à l’Assemblée puis dans sa Déclaration de politique générale au Sénat. Il a évoqué trois scénarii qui pourraient se produire à l’issue de cette “conférence sociale” destinée à revisiter la réforme contestée d’Elisabeth Borne.”Désaccord: on en reste au texte actuel. Accord complet: on fait un texte de loi. Accord partiel: on traduit l’accord partiel dans un texte d’amélioration de notre système de retraite. C’est la voie la plus franche, la plus transparente, la plus honnête qu’on pouvait trouver sur ces sujets-là”, a-t-il détaillé.Mais il s’est heurté à une fin de non-recevoir. “Le compte n’y est pas”, lui a rétorqué Patrick Kanner, chef de file des sénateurs PS. “Votre discours ne nous permet pas d’avoir une vision claire de l’équilibre général de votre budget”, a-t-il ajouté, se disant “inquiet” de “découvrir les sujets sur lesquels vous ferez de nouvelles économies”.Et même “dans l’hypothèse où les conditions seraient réunies pour que nous ne censurions pas votre gouvernement, nous ne vous signons pas de chèque en blanc”, a-t-il mis en garde.Le Premier ministre lui a répondu quelques instants plus tard en ajoutant un geste supplémentaire: renoncer aux 4.000 suppressions de postes prévues dans l’Éducation par le gouvernement précédent.- “Confiance” -Les 66 députés PS se sont réunis mercredi pour arrêter leur position sur la motion de censure déposée par leurs alliés de gauche, LFI en tête, à laquelle se sont ralliés les communistes et les Écologistes.A la fin de la réunion, aucune décision n’avait pourtant été prise.”Les instances du Parti socialiste et du groupe à l’Assemblée se réuniront d’ici le débat de censure”, a indiqué à l’AFP la direction du parti mercredi soir.Si le PS choisissait de voter la censure jeudi après-midi, le gouvernement ne tomberait pas pour autant, car le Rassemblement national (RN) a décidé de ne pas s’y associer.Le Premier ministre, qui avait douché les espoirs des socialistes la veille en laissant entendre que sans accord entre les partenaires sociaux, la loi Borne continuerait de s’appliquer, a redit au Sénat sa “confiance dans le fait que tous les partenaires sociaux ont le souhait, le désir, la volonté que des progrès soient trouvés”.Encore faudrait-il que les discussions démarrent. Après des signaux contradictoires, la première réunion du “conclave” promis en présence du Premier ministre devrait avoir lieu vendredi à 11H00.Le chef du gouvernement a balisé le chemin dans sa déclaration de politique générale: d’abord une “mission flash” de la Cour des comptes pour travailler sur “des chiffres indiscutables”, puis un trimestre de négociation “sans aucun totem (ni) tabou” même sur les 64 ans, sous réserve de ne pas “dégrader l’équilibre financier” du système de retraites.- “Couacs” -“Ce que propose François Bayrou est une comédie” et “il y a une possibilité qu’il parte très vite”, a dénoncé la cheffe des députés LFI Mathilde Panot, appelant le PS, qui continue de négocier avec le gouvernement, à “revenir à la raison”.Les soutiens de l’exécutif ne brillent pas non plus par leur cohésion. L’homme fort des Républicains, Laurent Wauquiez, a estimé que le projet de M. Bayrou “reste très flou”, en dépit de “bonnes intentions”.Imprécisions en revanche excusées par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a affirmé que “faire un catalogue de mesures précises serait voué à l’échec”.Même au MoDem, le parti de M. Bayrou, le chef des députés Marc Fesneau a reconnu sur France Inter que le discours du Premier ministre “peut donner le sentiment (d’être) trop dans des généralités”. Mais, “l’important c’est d’essayer de trouver une méthode”.Le tout sous la tutelle d’Emmanuel Macron, qui a reçu mercredi le président du Sénat Gérard Larcher, après Mme Braun-Pivet la veille.Et si possible en évitant les couacs, comme celui du ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen assumant mardi soir de “respecter toutes les forces politiques sauf le RN”. Une “insulte” aussitôt relevée par le président du parti d’extrême droite Jordan Bardella.La déclaration du ministre “n’est pas la position du gouvernement”, a tranché Sophie Primas.bur-gbh-ama-are-leo/hr/swi

Mine désaffectée en Afrique du Sud: 78 corps extraits en trois jours, les secours touchent à leur fin

Le décompte macabre s’est poursuivi au-dessus du puits d’or désaffecté d’Afrique du Sud avec 78 corps de mineurs clandestins extraits depuis le début de la semaine, a annoncé mercredi la police qui cerne le site depuis des mois pour déloger ces travailleurs illégaux.Le bilan pourrait en rester là car les opérations de secours touchent à leur fin. “Deux volontaires sont remontés à la surface et nous ont indiqué qu’ils avaient ratissé le sous-sol et qu’il n’y avait plus de cadavres ou de personnes en vie sous terre”, a indiqué le chef de la police de la province du Nord-Ouest Patrick Asaneng lors d’un point presse.Une ultime “opération de ratissage” est prévue jeudi matin, a-t-il ajouté. Au moyen d’une “caméra” et d’un “système d’enregistrement vocal”, a précisé le patron de la société de secours Mannas Fourie, à la chaîne de télévision Newzroom Afrika. Auparavant chaque aller-retour de la nacelle, descendue au moyen d’un treuil spécialisé dans le puits de Stilfontein, à environ 150 km au sud-ouest de Johannesburg, empilait davantage de corps de mineurs en surface.Selon l’ultime décompte policier, un total de 246 mineurs sont sortis vivants de ce puits profond de 2,6 km aux airs de ville souterraine avant le début de l’opération. Les survivants sont souvent en piètre état au vu des membres décharnés de ceux qui ont émergé de cette mine aurifère.Un nombre incertain de mineurs clandestins y demeuraient depuis des mois sous terre, trop faibles pour remonter par la seule corde qui leur permettait de revenir à la surface auparavant, selon plusieurs témoignages.La police les avaient estimés à plusieurs centaines lorsqu’elle a commencé il y a plus de deux mois à limiter au minimum le ravitaillement en eau et nourriture du site. Cette stratégie visant à les pousser à sortir lui vaut aujourd’hui d’être accusée d’avoir provoqué la mort d’une partie de ces “zama zamas” (“Ceux qui essaient” en zoulou), comme sont appelés les mineurs clandestins.”Personne n’a empêché qui que ce soit de sortir”, a balayé mercredi la porte-parole de la police Athlenda Mathe.  “En fournissant de la nourriture, de l’eau et des produits de première nécessité à ces mineurs illégaux, la police aurait entretenu des activités minières illégales et laissé prospérer la criminalité.”Une vidéo transmise à l’AFP lundi par l’ONG Macua, qui défend les communautés affectées par les activités minières, montrait ce qui s’apparentait à des dizaines de dépouilles emballées dans l’obscurité des galeries.Plus de 1.500 mineurs clandestins, pour la plupart étrangers, ont été arrêtés sur le site par la police depuis août.Parmi ceux ressortis vivants depuis lundi “128 personnes ont été confirmées comme étant originaires du Mozambique, 80 du Lesotho, 33 du Zimbabwe et seulement 5 d’Afrique du Sud”, a détaillé le responsable policier de la province Patrick Asaneng.- Désaffecté depuis une décennie -Les hommes au visage émacié sortis mardi du puits ont tous été soumis à une fouille au détecteur de métal par la police pour s’assurer qu’ils ne remontaient aucune pépite d’or du sous-sol.”Nous allons les enfumer et ils sortiront”, avait lancé en novembre la ministre auprès de la présidence, Khumbudzo Ntshavheni, suscitant des réactions indignées.Sur ce site minier proche de l’Etat Libre, situé sur l’autre berge de la rivière Vaal à seulement 5 km, des vivres et de l’alcool parvenaient aux hommes en sous-sol avant l’opération de police, générant toute une économie informelle.La fermeture de l’ultime puits, le numéro 10, il y a dix ans a plongé la zone dans le marasme.Ces “zama zamas” sont des dizaines de milliers en Afrique du Sud et souvent sous la coupe de gangs criminels. Ce qui leur a tissé une mauvaise réputation auprès d’une part de la population sud-africaine.Beaucoup sont étrangers –98,5% des mineurs arrêtés sur le site de Stilfontein d’après le ministre des Ressources minérales, Gwede Mantashe–, ce qui vaut encore plus d’intransigeance envers les “zama zamas” dans un pays où les flambées xénophobes sont récurrentes.”C’est une activité criminelle. Il s’agit d’une attaque sur notre économie par des ressortissants étrangers”, a martelé mardi le ministre.Le bilan peut-être final de Stilfontein est “jamais vu en Afrique du Sud”, fustigeait mardi auprès de l’AFP Zinzi Tom, 31 ans, dont le frère vit au coeur des galeries souterraines depuis juillet. “Ce n’est pas le prochain Marikana mais déjà le massacre de Stilfontein”, accusait-elle dans un parallèle avec la mort en 2012 de 34 mineurs en grève à Marikana, sur lesquels la police avait ouvert le feu.