A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Le Japon s’oppose à un projet de l’UE visant à restreindre le commerce des anguilles

Le Japon s’opposera à toute proposition de l’Union européenne visant à inscrire les anguilles sur la liste des espèces menacées, ce qui restreindrait leur commerce international, a déclaré le ministre japonais de l’Agriculture vendredi.Shinjiro Koizumi a assuré que le Japon gère rigoureusement les stocks d’anguilles en collaboration avec la Chine, Taïwan et la Corée du Sud, affirmant que “la population est suffisante et qu’il n’existe aucun risque d’extinction lié au commerce international”.L’anguille est un espèce considérée comme menacée, incapable de se reproduire en captivité. Aujourd’hui, 19 espèces et sous-espèces existent dans le monde, dont beaucoup sont menacées par la pollution, la surpêche ou la destruction de leur habitat.Des médias japonais rapportent que l’UE pourrait proposer d’inscrire toutes les espèces d’anguilles à la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES), qui limite les échanges de faune protégée.Au Japon, l’anguille, appelée “unagi”, est traditionnellement servie grillée après avoir été recouverte d’une sauce sucrée.Ce poisson est un incontournable de la gastronomie japonaise, dont la raréfaction fait grimper les prix. Ce poisson aux allures de serpent, répugnant pour certains, est pêché et consommé dans le monde entier. Mais il est particulièrement apprécié en Asie et notamment dans l’archipel nippon.En 2014, l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) a classé l’anguille japonaise comme espèce en danger, évoquant notamment la perte de zones de reproduction, la surexploitation, la pollution et les obstacles sur leur route migratoire.La protection de ces poissons est d’autant plus complexe que leur cycle de vie s’étend sur de vastes zones océaniques et reste encore incompris.

Xiaomi lance son SUV électrique: près de 300.000 précommandes en 60 minutes

Le constructeur chinois de véhicules électriques Xiaomi, connu pour ses smartphones et produits électroniques, dit avoir reçu près de 300.000 précommandes en une heure pour son premier SUV.Basée à Pékin, la marque avait déjà lancé sur le marché une berline 100% électrique, aux lignes très sportives.Le groupe a indiqué jeudi soir sur le réseau social Weibo que 289.000 précommandes avaient été enregistrées en une heure pour le YU7, son premier SUV – un modèle cinq places commercialisé à partir de 253.500 yuans (30.200 euros).Le fondateur et PDG du groupe, Lei Jun, s’est dit stupéfait par l’engouement des clients.”C’est fou. En deux minutes, nous avons reçu un total de 196.000 précommandes, dont 128.000 fermes et non remboursables”, a-t-il déclaré selon une vidéo publiée après le lancement du véhicule jeudi. “Nous sommes peut-être tous en train d’assister à quelque chose de phénoménal pour l’industrie automobile chinoise”, a-t-il souligné.A la Bourse de Hong Kong, les actions de Xiaomi ont terminé la séance en hausse de 3,6%¨et à un niveau record après avoir momentanément gagné 8% en cours de journée.Le géant technologique a fait son entrée sur le marché automobile l’an passé avec sa berline SU7.Cet engouement pour les produits technologiques haut de gamme intervient au moment où le gouvernement tente d’encourager la consommation et l’innovation, dont il espère faire des moteurs de croissance. L’intérêt pour les fonctions de conduite intelligente de ces véhicules a toutefois été tempéré par un accident mortel en mars 2025 impliquant un SU7 de Xiaomi. La voiture circulait en mode de conduite assistée avant l’impact. Le drame a coûté la vie à trois étudiantes.Le Premier ministre Li Qiang a indiqué cette semaine son ambition de faire de la Chine une “puissance majeure de la consommation”, notamment en stimulant la demande pour des produits à haute valeur ajoutée, comme les véhicules électriques.

Xiaomi lance son SUV électrique: près de 300.000 précommandes en 60 minutes

Le constructeur chinois de véhicules électriques Xiaomi, connu pour ses smartphones et produits électroniques, dit avoir reçu près de 300.000 précommandes en une heure pour son premier SUV.Basée à Pékin, la marque avait déjà lancé sur le marché une berline 100% électrique, aux lignes très sportives.Le groupe a indiqué jeudi soir sur le réseau social Weibo que 289.000 précommandes avaient été enregistrées en une heure pour le YU7, son premier SUV – un modèle cinq places commercialisé à partir de 253.500 yuans (30.200 euros).Le fondateur et PDG du groupe, Lei Jun, s’est dit stupéfait par l’engouement des clients.”C’est fou. En deux minutes, nous avons reçu un total de 196.000 précommandes, dont 128.000 fermes et non remboursables”, a-t-il déclaré selon une vidéo publiée après le lancement du véhicule jeudi. “Nous sommes peut-être tous en train d’assister à quelque chose de phénoménal pour l’industrie automobile chinoise”, a-t-il souligné.A la Bourse de Hong Kong, les actions de Xiaomi ont terminé la séance en hausse de 3,6%¨et à un niveau record après avoir momentanément gagné 8% en cours de journée.Le géant technologique a fait son entrée sur le marché automobile l’an passé avec sa berline SU7.Cet engouement pour les produits technologiques haut de gamme intervient au moment où le gouvernement tente d’encourager la consommation et l’innovation, dont il espère faire des moteurs de croissance. L’intérêt pour les fonctions de conduite intelligente de ces véhicules a toutefois été tempéré par un accident mortel en mars 2025 impliquant un SU7 de Xiaomi. La voiture circulait en mode de conduite assistée avant l’impact. Le drame a coûté la vie à trois étudiantes.Le Premier ministre Li Qiang a indiqué cette semaine son ambition de faire de la Chine une “puissance majeure de la consommation”, notamment en stimulant la demande pour des produits à haute valeur ajoutée, comme les véhicules électriques.

TER Marseille-Nice: premier opérateur privé sur un ancien fief SNCF, Transdev attendu au tournant

Une révolution ferroviaire va avoir lieu dimanche à Marseille, à 05h57, gare Saint-Charles, avec le départ d’un premier TER privé, du groupe franco-allemand Transdev, sur une ligne autrefois exploitée par la SNCF, aboutissement d’un processus de mise en concurrence engagé dès 2018 par la région Paca.Fort de rames neuves fabriquées par Alstom et d’une “organisation extrêmement décentralisée”, Transdev promet 14 allers-retours quotidiens entre Marseille, Toulon et Nice: “Il y aura un train toutes les heures”, avec même deux allers-retours supplémentaires le week-end, expliquait début juin Claude Steinmetz, président de Transdev Rail.Soit un doublement de l’offre actuelle de la SNCF, sur une ligne qui dessert neuf gares au total et représente 10% du trafic régional en nombre de trains. Le tout “à coût constant”, assure de son côté Thierry Mallet, PDG de Transdev. “Nous avions, ici, le plus mauvais service ferroviaire français: grosso modo, on avait 20% de trains en retard, 10% de trains supprimés et 20% de fraude”, rappelle Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la première en France à avoir opté pour la mise en concurrence des trafics ferroviaires régionaux rendue possible par le droit européen, et ce dès février 2018, avec un appel à manifestation d’intérêt.Appel qui allait aboutir, près de quatre ans plus tard, en octobre 2021, à la concession de deux de ses lignes jusque là opérées par la SNCF: la liaison Marseille-Nice, à Transdev donc, et le réseau Azur, autour de Nice, attribué lui à Sud Azur, filiale de la SNCF. Transdev, dont le contrat de délégation de service public, estimé à quelque 800 millions d’euros, court sur dix ans, s’est engagé sur une régularité de 97,5%, “alors qu’on était (…) à 80% avant”, poursuit Renaud Muselier, précisant que l’opérateur s’expose à des pénalités en cas de manquement.- “Privatisation de la ligne” -Pour ce faire, l’entreprise franco-allemande mise sur une organisation similaire à celle qu’elle a déjà mise en place outre-Rhin, aux Pays-Bas, en Suède ou encore en Nouvelle-Zélande. “Des organisations extrêmement décentralisées”, “pour nous, c’est ça le secret”, explique Thierry Mallet, selon qui une équipe de 214 personnes sera “entièrement dédiée à cette ligne”,  tout comme le centre de maintenance flambant neuf créé à Nice.La flexibilité du personnel, avec des agents de maintenance pouvant être affectés à la conduite des trains notamment, et le matériel neuf, sont également invoqués par Transdev pour justifier l’amélioration de service promise.Une communication dénoncée par les syndicats de la SNCF, qui, dans un communiqué commun, ont annoncé une grève et des rassemblements lundi matin à Marseille, pour dénoncer “le modèle concurrentiel dans le ferroviaire”. Le tout quelques heures à peine avant l’inauguration officielle de la nouvelle ligne par Renaud Muselier et Thierry Mallet, à 14h15.”Il ne faut quand même pas oublier que Transdev a répondu à un appel d’offres avec un cahier des charges. (…) Si la SNCF avait remporté le marché, les rames neuves, on les aurait eues, et les 14 allers-retours par jour, on aurait dû les assurer aussi”, s’emporte auprès de l’AFP Fabrice Lacombe, secrétaire régional chez SUD-Rail Paca.”Pour moi, ce n’est pas une ouverture à la concurrence, c’est tout simplement une privatisation de la ligne”, complète le représentant syndical, pour qui “Transdev arrive avec 1 milliard d’euros d’argent public sur 10 ans” mais “ne reverse rien à l’Etat”.François Tejedor, secrétaire général de la CGT cheminots Paca, relève lui à quel point le ferroviaire est un domaine soumis à des contraintes, auxquelles n’échappera pas Transdev. Il en veut pour preuve le fait que l’opérateur n’a reçu que la moitié des 16 trains neufs commandés à Alstom, l’obligeant à louer les rames manquantes auprès de SNCF Voyageurs, dans d’autres régions françaises.Vendredi, la direction d’Alstom a précisé à l’AFP avoir livré une neuvième rame à Transdev cette semaine, soulignant que “11 rames auront été livrées fin juillet et la totalité des 16 rames à l’automne, conformément à l’engagement pris en octobre 2024”.François Tejedor, qui rappelle que “le réseau est dans la même situation depuis des années, et (que) pour l’instant cette ligne-là n’a pas été rénovée”, s’est déclaré “très interrogatif sur sa capacité à absorber tout ce qui est annoncé”, alors que le trafic a déjà augmenté sur les lignes Azur autour de Nice et que des TGV circulent également entre Marseille et Nice.

TER Marseille-Nice: premier opérateur privé sur un ancien fief SNCF, Transdev attendu au tournant

Une révolution ferroviaire va avoir lieu dimanche à Marseille, à 05h57, gare Saint-Charles, avec le départ d’un premier TER privé, du groupe franco-allemand Transdev, sur une ligne autrefois exploitée par la SNCF, aboutissement d’un processus de mise en concurrence engagé dès 2018 par la région Paca.Fort de rames neuves fabriquées par Alstom et d’une “organisation extrêmement décentralisée”, Transdev promet 14 allers-retours quotidiens entre Marseille, Toulon et Nice: “Il y aura un train toutes les heures”, avec même deux allers-retours supplémentaires le week-end, expliquait début juin Claude Steinmetz, président de Transdev Rail.Soit un doublement de l’offre actuelle de la SNCF, sur une ligne qui dessert neuf gares au total et représente 10% du trafic régional en nombre de trains. Le tout “à coût constant”, assure de son côté Thierry Mallet, PDG de Transdev. “Nous avions, ici, le plus mauvais service ferroviaire français: grosso modo, on avait 20% de trains en retard, 10% de trains supprimés et 20% de fraude”, rappelle Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la première en France à avoir opté pour la mise en concurrence des trafics ferroviaires régionaux rendue possible par le droit européen, et ce dès février 2018, avec un appel à manifestation d’intérêt.Appel qui allait aboutir, près de quatre ans plus tard, en octobre 2021, à la concession de deux de ses lignes jusque là opérées par la SNCF: la liaison Marseille-Nice, à Transdev donc, et le réseau Azur, autour de Nice, attribué lui à Sud Azur, filiale de la SNCF. Transdev, dont le contrat de délégation de service public, estimé à quelque 800 millions d’euros, court sur dix ans, s’est engagé sur une régularité de 97,5%, “alors qu’on était (…) à 80% avant”, poursuit Renaud Muselier, précisant que l’opérateur s’expose à des pénalités en cas de manquement.- “Privatisation de la ligne” -Pour ce faire, l’entreprise franco-allemande mise sur une organisation similaire à celle qu’elle a déjà mise en place outre-Rhin, aux Pays-Bas, en Suède ou encore en Nouvelle-Zélande. “Des organisations extrêmement décentralisées”, “pour nous, c’est ça le secret”, explique Thierry Mallet, selon qui une équipe de 214 personnes sera “entièrement dédiée à cette ligne”,  tout comme le centre de maintenance flambant neuf créé à Nice.La flexibilité du personnel, avec des agents de maintenance pouvant être affectés à la conduite des trains notamment, et le matériel neuf, sont également invoqués par Transdev pour justifier l’amélioration de service promise.Une communication dénoncée par les syndicats de la SNCF, qui, dans un communiqué commun, ont annoncé une grève et des rassemblements lundi matin à Marseille, pour dénoncer “le modèle concurrentiel dans le ferroviaire”. Le tout quelques heures à peine avant l’inauguration officielle de la nouvelle ligne par Renaud Muselier et Thierry Mallet, à 14h15.”Il ne faut quand même pas oublier que Transdev a répondu à un appel d’offres avec un cahier des charges. (…) Si la SNCF avait remporté le marché, les rames neuves, on les aurait eues, et les 14 allers-retours par jour, on aurait dû les assurer aussi”, s’emporte auprès de l’AFP Fabrice Lacombe, secrétaire régional chez SUD-Rail Paca.”Pour moi, ce n’est pas une ouverture à la concurrence, c’est tout simplement une privatisation de la ligne”, complète le représentant syndical, pour qui “Transdev arrive avec 1 milliard d’euros d’argent public sur 10 ans” mais “ne reverse rien à l’Etat”.François Tejedor, secrétaire général de la CGT cheminots Paca, relève lui à quel point le ferroviaire est un domaine soumis à des contraintes, auxquelles n’échappera pas Transdev. Il en veut pour preuve le fait que l’opérateur n’a reçu que la moitié des 16 trains neufs commandés à Alstom, l’obligeant à louer les rames manquantes auprès de SNCF Voyageurs, dans d’autres régions françaises.Vendredi, la direction d’Alstom a précisé à l’AFP avoir livré une neuvième rame à Transdev cette semaine, soulignant que “11 rames auront été livrées fin juillet et la totalité des 16 rames à l’automne, conformément à l’engagement pris en octobre 2024”.François Tejedor, qui rappelle que “le réseau est dans la même situation depuis des années, et (que) pour l’instant cette ligne-là n’a pas été rénovée”, s’est déclaré “très interrogatif sur sa capacité à absorber tout ce qui est annoncé”, alors que le trafic a déjà augmenté sur les lignes Azur autour de Nice et que des TGV circulent également entre Marseille et Nice.

Némésis, Eros… Quand l’extrême droite s’invite dans des combats emblématiques de la gauche

Après le 8-Mars, la Marche des fiertés: des collectifs d’extrême droite s’invitent dans les cortèges de grandes manifestations pour les droits des femmes ou des personnes LGBT+ malgré l’opposition des organisateurs. Une stratégie “parasitaire” qui vise à escamoter les revendications progressistes, selon des spécialistes.”On est en plein dans l’+agit-prop+, l’agitation propagande: l’objectif est de faire beaucoup de bruit avec peu de moyens”, relève pour l’AFP Tristan Boursier, chercheur associé au centre de recherches politiques (Cevipof).”Aller dans ces manifestations, les parasiter et se faire refouler ou se faire mal accueillir, c’est ce que recherchent ces groupes, qui ne représentent pas beaucoup de monde dans les faits”, ajoute-t-il. “C’est une stratégie de communication qui n’est pas nouvelle mais se renforce”.Inconnu du grand public, le collectif Eros, qui défilera samedi à Paris lors de la Marche des fiertés, n’en est pas à son coup d’essai. Ce groupe, qui se présente comme “gay patriote” et entend lutter contre les “dérives LGBT et multiculturelles”, s’était déjà invité à la “Pride” 2024.Une dizaine de personnes avaient brandi des pancartes avant d’être repoussées par des manifestants. “Ce n’est que le début”, avait prévenu Yohan Pawer, meneur du collectif et ex-candidat du parti d’Eric Zemmour. Sollicité par l’AFP, il n’a pas donné suite. Depuis la dissolution en 2021 du groupe d’ultradroite Génération identitaire (GI), “le milieu identitaire a adopté une stratégie extrêmement souple, qui consiste à se mobiliser sous des formes nouvelles, a priori non risquées d’un point de vue juridique”, analyse pour l’AFP Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite.”Plutôt que de militer dans une organisation centralisée et monothématique, sur l’immigration” et de risquer une nouvelle dissolution, “ils essayent de faire du bruit sur des causes a priori pas immédiatement associées aux idées qu’ils portent”, décrypte-t-il.Les méthodes d’Eros ressemblent à celles du collectif identitaire Nemesis. Le 8 mars, une cinquantaine de femmes de ce groupe présidé par Alice Cordier avaient défilé à l’écart du cortège parisien, lors de la Journée internationale des droits des femmes.Des associations féministes et des syndicats avaient accusé Némésis de “bordéliser (les) manifestations”. Des accusations reprises dans une tribune publiée mercredi par des militants LGBT+ qui reprochent à l’extrême droite de “s’approprier des espaces construits par et pour celles et ceux qu’elles ont toujours marginalisés — afin de les annihiler de l’intérieur”. – “Détournement” -La présidente de Némésis affirme représenter des victimes “qui ne se sont pas senties écoutées quand elle ont été victimes de violences, par d’autres associations, sous réserve d’idéologie”.”Le féminisme a été pendant des dizaines d’années l’apanage de la gauche et la gauche ne se rend pas compte aujourd’hui qu’il y a des enjeux nouveaux, notamment au niveau de la question migratoire”, dit Alice Cordier à l’AFP, déplorant que les membres du collectif se fassent “toujours frappées et agressées”.Tristan Boursier y voit “une rhétorique du retournement”, commune aux collectifs identitaires, consistant à “retourner le sens du progressisme” en disant “que les vrais racistes sont les antiracistes, les vrais ennemis des femmes sont les féministes, etc.” et “en se plaçant en victimes”. Il s’agit d’une “stratégie de détournement de mobilisation” doublée d'”une stratégie médiatique”, abonde Jean-Yves Camus. “S’ils sont 10 ou 20, dans la multitude des personnes qui vont défiler, c’est une goutte d’eau” mais “le risque, c’est que soit accordée à ce collectif une attention disproportionnée par rapport à ce qu’il représente”. Or, ces groupes sont des “coquilles vides”, selon Magali Della Sudda, chercheuse au CNRS. “C’est la réplique de la stratégie de la Manif pour tous: on crée des groupes qui ont une existence quasi-exclusivement virtuelle puis on les fait exister par le truchement de réseaux sociaux et de médias proches de ces sensibilités politiques.””Leur stratégie consistait jusqu’à présent à entrer dans les cortèges de manière imprévue pour mettre en scène des altercations”, ajoute-t-elle. “Aujourd’hui, ils annoncent en amont qu’ils vont venir de manière à ce que les médias, au lieu de se focaliser sur le contenu des revendications des organisations qui appellent à manifester, se focalisent sur leur venue.” 

Dollar holds losses on rate cut bets, trade hope boosts stocks

The dollar held around three-year lows Friday as traders ramp up bets on US interest rate cuts, while most stock markets rose on hopes Donald Trump will further delay imposing tough tariffs.With the Israel-Iran ceasefire holding for now, investors were able to turn their attention back to the economy and the US president’s trade war.Bets on a Federal Reserve rate cut jumped this week after Trump said he had candidates in mind to succeed boss Jerome Powell when he leaves next year, with reports saying he would make an announcement as early as September.That was followed Thursday by data showing the world’s top economy contracted more than previously estimated in the first quarter and consumer spending grew less than expected.Traders are now fully expecting two rate cuts this year, while there was a pick-up in bets on a third, according to Bloomberg News.Powell, who has faced pressure from Trump to move sooner, appeared to take a dovish turn in a deposition to lawmakers this week, while several other Fed officials have also hinted at a softer approach.The prospect of lower borrowing costs sent the Dollar Index, which compares the greenback to a basket of major currencies, to its lowest level since March 2022. And while it edged slightly higher Friday it remained under pressure, with the pound and euro at levels last seen in 2021 and the Taiwan dollar hitting its strongest point since April 2022.”For the dollar to see a sustained counter-rally, I would argue we’d need US growth to pick up and implied Fed rate cuts to be repriced — perhaps with growth data in Europe and China also slowing,” said Pepperstone’s Chris Weston.”That doesn’t seem likely in the near term, and as such, rallies in the dollar are likely to be quickly sold off, with the downtrend set to continue.”All three main equity indexes on Wall Street rallied, with the Nasdaq hitting a record high and the S&P 500 within a whisker of a new closing peak.In Asia, Tokyo rallied more than one percent to break 40,000 for the first time since January, while Singapore, Wellington, Taipei, Manila and Mumbai were also up, along with London, Paris and Frankfurt.Hong Kong, Shanghai, Sydney, Seoul and Bangkok fell.Trade war worries were tempered slightly Thursday after the White House said Trump could extend his deadline for agreeing deals to avert painful tariffs.The president announced a swathe of levies on trading partners at the start of April but quickly said he would pause them until July 9 to allow for talks but few agreements have been reached so far.When asked if there would be another delay, press secretary Karoline Leavitt told reporters: “Perhaps it could be extended, but that’s a decision for the president to make.”The deadline is not critical.”The president can simply provide these countries with a deal if they refuse to make us one by the deadline.”This means Trump can “pick a reciprocal tariff rate that he believes is advantageous for the United States”, she added.The administration also signalled progress on trade with China, with US Commerce Secretary Howard Lutnick saying they had “signed and sealed” an understanding reached in Geneva last month.Those talks saw the two slash eye-watering tit-for-tat tariffs and address other key issues including China’s export of rare earths used in smartphones and electric vehicles, while Beijing was keen to see an easing of restrictions on its access to tech goods.Beijing “confirmed details” of the deal on Friday, adding that Washington would lift “restrictive measures” while Beijing would “review and approve” items under export controls.In company news, Chinese smartphone maker Xiaomi jumped more than three percent to a record high in Hong Kong as it enjoyed strong early orders for its YU7 sports utility vehicle, its second foray into the competitive electric vehicle market.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.4 percent at 40,150.79 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.2 percent at 24,284.15 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.7 percent at 3,424.23 (close)London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 8,772.42 Euro/dollar: UP at $1.1715 from $1.1701 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3734 from $1.3725Dollar/yen: DOWN at 144.36 yen from 144.44 yenEuro/pound: UP at 85.29 pence from 85.22 penceWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $65.58 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $68.06 per barrelNew York – Dow: UP 0.9 percent at 43,386.84 (close)