Le compagnon d’Aurélie Langelin condamné à 30 ans de prison pour l’avoir tuée

Le compagnon d’Aurélie Langelin a été condamné mercredi par la cour d’assises du Nord à 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa conjointe en mai 2021 à Douai, survenu après plusieurs plaintes de la victime contre lui.  “Trente ans ça me soulage un peu, mais contre la vie d’un enfant… Ma vie est détruite, je ne reverrai plus jamais ma fille”, a réagi la mère de la victime, Marie-José Zerrouk, très émue à l’issue du procès. Le verdict est conforme aux réquisitions de l’avocat général, qui avait estimé que ce meurtre était l’aboutissement d’un “long processus de destruction” de la victime. L’accusé “a tabassé Aurélie jusqu’à ce que mort s’ensuive”, a-t-il affirmé. L’accusé de 42 ans, Karim Belkacem Ameur, qui a refusé de comparaître pendant l’essentiel des débats, n’a pas assisté aux réquisitions ni au verdict.Aurélie Langelin, 33 ans, mère d’une adolescente de 14 ans, est morte dans la nuit du 30 au 31 mai 2021 au domicile de son concubin, où elle résidait régulièrement.Les experts ont relevé sur son corps plus d’une centaine de lésions traumatiques et un grave traumatisme crânien “nécessairement” causé par des violences commises par un tiers, selon l’enquête. Quelques heures avant le drame, des policiers étaient intervenus au domicile du conjoint d’Aurélie Langelin pour un “différend de voisinage”. Ils avaient constaté que la jeune femme avait un hématome à l’oeil, mais elle avait nié avoir subi des violences. “On ne demande pas à une femme victime de violences conjugales si elle est victime alors qu’elle est à côté de son agresseur”, a regretté dans sa plaidoirie l’avocat de la famille, Me Damien Legrand.Après ce drame, Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, avait saisi l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), qui a conclu à l’absence de faute des services de police. La famille de la victime avait porté plainte pour non-assistance à personne en péril contre quatre policiers intervenus une première fois le soir du drame, mais cette procédure a été classée sans suite, selon les avocats de la famille et de l’accusé.Karim Belkacem Ameur a toujours contesté les faits qui lui sont reprochés. Lors de l’enquête, il a affirmé qu’Aurélie Langelin était “saoule”, qu’elle était tombée à de nombreuses reprises et s’était auto-infligée ses blessures. “Je défends un homme qui nie les faits depuis le premier jour avec véhémence”, avait plaidé l’avocat de l’accusé, Me Pierre-Jean Gribouva, qui demandait son acquittement. Le concubin d’Aurélie Langelin avait déjà été poursuivi fin 2018 pour des violences envers elle. Il avait cependant été relaxé, sa compagne ayant retiré ses accusations.Peu de temps avant sa mort, Aurélie Langelin avait déposé une nouvelle plainte contre lui pour “menaces de mort”, dans un contexte de séparation. Cette affaire doit être jugée devant le tribunal correctionnel de Douai en avril.

Mort du petit Emile: dernière phase des gardes à vue, vers la fin d’un mystère ?

Le procureur d’Aix-en-Provence tiendra une conférence de presse jeudi midi à l’issue des gardes à vue des grands-parents et des oncle et tante du petit Emile, avec peut-être enfin une explication à la mort du garçonnet, disparu en juillet 2023.Dans un bref communiqué transmis à l’AFP, le procureur Jean-Luc Blachon précise qu’il s’agira “d’évoquer la situation de l’enquête dans le dossier concernant la disparition et la mort d’Emile Soleil”.Son intervention interviendra six heures après la fin de la période légale (48 heures) des gardes à vue à l’issue de laquelle chacun pourra être remis en liberté ou déféré devant un juge d’instruction.A Marseille, où les grands-parents sont entendus depuis mardi matin, “la fatigue se fait sentir pour tout le monde”, a déclaré vers 19H00 l’avocat de la grand-mère, Me Julien Pinelli, sortant pour une courte pause entre les interrogatoires face au nombreux journalistes qui patientent devant la brigade de gendarmerie de la deuxième ville de France où elle est entendue avec son mari.”On n’est pas sur des états d’âme. On est sur des éléments précis” lors des auditions, a insisté de son côté Me Isabelle Colombani, avocate du grand-père. “Les choses se passent très sereinement après il faut aller au bout de la garde à vue et le bout de la garde à vue c’est jusqu’à demain 06H05”, avait-elle lancé à la mi-journée.Peu après 06H00 mardi, Philippe et Anne Vedovini, les grands-parents maternels d’Emile, ainsi que deux enfants majeurs du couple avaient été interpellés par les enquêteurs de la section de recherches de Marseille dans leur mas cossu de La Bouilladisse, petite commune provençale située entre Aix-en-Provence et Aubagne. Ces premières interpellations dans ce dossier ont dessiné la piste familiale après près 21 mois d’une enquête où les gendarmes ont exploité des milliers de données mais sans développement majeur. Tous les quatre sont entendus pour “homicide volontaire” et “recel de cadavre”. Ils enchaînent les auditions, sur demande des juges d’instruction, et leurs gardes à vue, qui auraient pu s’arrêter au bout de 24H00, ont été prolongées pour une deuxième et dernière période de la même durée. Mardi, il n’y avait pas eu de confrontation entre les différents membres de cette famille croyante, discrète et nombreuse puisque les Vedovini ont eu 10 enfants dont l’aînée Marie est la mère d’Emile.Le grand-père est dans un état d’esprit de “coopération parfaite”, selon son avocate, Me Isabelle Colombani. “Il faut laisser les enquêteurs faire leur travail”, qui “ont à coeur de faire en sorte que cette mesure (de garde à vue) soit la plus utile possible”, a demandé de son côté Me Pinelli.L’oncle et la tante du garçonnet sont eux auditionnés dans une autre gendarmerie à Roquevaire, près d’Aubagne.Me Colombani s’est refusée à tout commentaire sur le fond des auditions, soulignant “qu’il appartient au procureur de communiquer”, ce qu’il fera jeudi en direct du tribunal judiciaire d’Aix-en-Provence.- “Rien de plus que la vérité” -Pour le procureur, ces gardes à vue s’inscrivent “dans une phase de vérifications et de confrontations des éléments et informations recueillis lors des investigations réalisées ces derniers mois”, avait-il souligné mardi matin.Une audition dans ce cadre est “forcément une épreuve”, a reconnu Me Pinelli, qui avait précédemment indiqué que sa cliente, Anne Vedovini “n’attend rien de plus que la vérité sur ce drame”.Mardi, leur domicile avait également été perquisitionné. Un véhicule SUV et une remorque à cheval y ont notamment été saisis.Selon une source proche du dossier, “une dizaine d’auditions de témoins” ont également eu lieu mardi.Le petit Emile, alors âgé de deux ans et demi, a disparu le 8 juillet 2023, alors qu’il venait d’arriver chez ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, perché à 1.200 mètres d’altitude dans les Alpes-de-Haute-Provence.Les parents du garçonnet n’étaient pas sur place au moment de la disparition, mais plusieurs autres membres de la famille oui. Malgré plusieurs jours de battues citoyennes et de ratissages judiciaires, aucune trace de l’enfant n’avait été retrouvée dans cette zone escarpée et isolée.Pendant neuf mois, l’enquête n’avait rien donné de concret, jusqu’à la découverte fortuite, fin mars 2024 par une promeneuse, du crâne et de dents de l’enfant, à environ 1,7 km du hameau, à 25 minutes de marche pour un adulte. Des vêtements et un petit bout d’os avaient également été retrouvés dans la même zone.Le 13 mars, la présence d’enquêteurs dans le hameau du Haut-Vernet avait relancé les spéculations. Les gendarmes avaient saisi devant l’église paroissiale une grande jardinière, dans laquelle des traces de sang ont été retrouvées, selon une source proche du dossier à l’AFP.jra-vid-sm-dac-san/cbn

Mort du petit Emile: dernière phase des gardes à vue, vers la fin d’un mystère ?

Le procureur d’Aix-en-Provence tiendra une conférence de presse jeudi midi à l’issue des gardes à vue des grands-parents et des oncle et tante du petit Emile, avec peut-être enfin une explication à la mort du garçonnet, disparu en juillet 2023.Dans un bref communiqué transmis à l’AFP, le procureur Jean-Luc Blachon précise qu’il s’agira “d’évoquer la situation de l’enquête dans le dossier concernant la disparition et la mort d’Emile Soleil”.Son intervention interviendra six heures après la fin de la période légale (48 heures) des gardes à vue à l’issue de laquelle chacun pourra être remis en liberté ou déféré devant un juge d’instruction.A Marseille, où les grands-parents sont entendus depuis mardi matin, “la fatigue se fait sentir pour tout le monde”, a déclaré vers 19H00 l’avocat de la grand-mère, Me Julien Pinelli, sortant pour une courte pause entre les interrogatoires face au nombreux journalistes qui patientent devant la brigade de gendarmerie de la deuxième ville de France où elle est entendue avec son mari.”On n’est pas sur des états d’âme. On est sur des éléments précis” lors des auditions, a insisté de son côté Me Isabelle Colombani, avocate du grand-père. “Les choses se passent très sereinement après il faut aller au bout de la garde à vue et le bout de la garde à vue c’est jusqu’à demain 06H05”, avait-elle lancé à la mi-journée.Peu après 06H00 mardi, Philippe et Anne Vedovini, les grands-parents maternels d’Emile, ainsi que deux enfants majeurs du couple avaient été interpellés par les enquêteurs de la section de recherches de Marseille dans leur mas cossu de La Bouilladisse, petite commune provençale située entre Aix-en-Provence et Aubagne. Ces premières interpellations dans ce dossier ont dessiné la piste familiale après près 21 mois d’une enquête où les gendarmes ont exploité des milliers de données mais sans développement majeur. Tous les quatre sont entendus pour “homicide volontaire” et “recel de cadavre”. Ils enchaînent les auditions, sur demande des juges d’instruction, et leurs gardes à vue, qui auraient pu s’arrêter au bout de 24H00, ont été prolongées pour une deuxième et dernière période de la même durée. Mardi, il n’y avait pas eu de confrontation entre les différents membres de cette famille croyante, discrète et nombreuse puisque les Vedovini ont eu 10 enfants dont l’aînée Marie est la mère d’Emile.Le grand-père est dans un état d’esprit de “coopération parfaite”, selon son avocate, Me Isabelle Colombani. “Il faut laisser les enquêteurs faire leur travail”, qui “ont à coeur de faire en sorte que cette mesure (de garde à vue) soit la plus utile possible”, a demandé de son côté Me Pinelli.L’oncle et la tante du garçonnet sont eux auditionnés dans une autre gendarmerie à Roquevaire, près d’Aubagne.Me Colombani s’est refusée à tout commentaire sur le fond des auditions, soulignant “qu’il appartient au procureur de communiquer”, ce qu’il fera jeudi en direct du tribunal judiciaire d’Aix-en-Provence.- “Rien de plus que la vérité” -Pour le procureur, ces gardes à vue s’inscrivent “dans une phase de vérifications et de confrontations des éléments et informations recueillis lors des investigations réalisées ces derniers mois”, avait-il souligné mardi matin.Une audition dans ce cadre est “forcément une épreuve”, a reconnu Me Pinelli, qui avait précédemment indiqué que sa cliente, Anne Vedovini “n’attend rien de plus que la vérité sur ce drame”.Mardi, leur domicile avait également été perquisitionné. Un véhicule SUV et une remorque à cheval y ont notamment été saisis.Selon une source proche du dossier, “une dizaine d’auditions de témoins” ont également eu lieu mardi.Le petit Emile, alors âgé de deux ans et demi, a disparu le 8 juillet 2023, alors qu’il venait d’arriver chez ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du hameau du Haut-Vernet, perché à 1.200 mètres d’altitude dans les Alpes-de-Haute-Provence.Les parents du garçonnet n’étaient pas sur place au moment de la disparition, mais plusieurs autres membres de la famille oui. Malgré plusieurs jours de battues citoyennes et de ratissages judiciaires, aucune trace de l’enfant n’avait été retrouvée dans cette zone escarpée et isolée.Pendant neuf mois, l’enquête n’avait rien donné de concret, jusqu’à la découverte fortuite, fin mars 2024 par une promeneuse, du crâne et de dents de l’enfant, à environ 1,7 km du hameau, à 25 minutes de marche pour un adulte. Des vêtements et un petit bout d’os avaient également été retrouvés dans la même zone.Le 13 mars, la présence d’enquêteurs dans le hameau du Haut-Vernet avait relancé les spéculations. Les gendarmes avaient saisi devant l’église paroissiale une grande jardinière, dans laquelle des traces de sang ont été retrouvées, selon une source proche du dossier à l’AFP.jra-vid-sm-dac-san/cbn

Israel PM threatens to seize parts of Gaza over fate of hostages

Prime Minister Benjamin Netanyahu threatened Wednesday to seize parts of Gaza if Hamas did not release hostages, while the militant group warned they would return “in coffins” if Israel did not stop bombing the Palestinian territory.Just over a week since its military resumed operations following a January truce, Israel said two projectiles were fired from the Gaza Strip, with one intercepted and the other landing near the border. There were no immediate reports of casualties or damage.The rocket fire came as rare protests against Hamas by Palestinians in the Gaza Strip were held for a second consecutive day, with demonstrators chanting slogans against the Islamist movement and calling for an end to the war.Israel’s resumption of intense bombardment and ground operations across Gaza shattered weeks of relative calm brought by a fragile ceasefire, and militants returned to launching rocket attacks days later.According to the health ministry in Hamas-run Gaza, 830 people have been killed in the territory since Israel restarted its strikes on March 18. No deaths have been reported on the Israeli side.The United Nations said on Wednesday that the renewed Israeli operations had displaced 142,000 people in just seven days, and warned of dwindling supplies amid Israel’s blocking of aid.On Wednesday, Israeli Defence Minister Israel Katz said the military would “soon operate with full force in additional areas of Gaza” and send out more evacuation orders.Israeli military spokesman Avichay Adraee later issued evacuation warnings for residents in several areas in and around Gaza City.”Terrorist organisations are returning to and firing rockets from populated areas… For your safety, head south of Wadi Gaza toward the known shelters,” he said in a post on X.Israeli officials say the new operations are meant to pressure Hamas into releasing the remaining hostages following a stalemate in talks with mediators on extending the truce — in which 33 Israeli captives were freed in exchange for Palestinian prisoners.Israel wanted an extension of the truce’s initial phase, while Hamas demanded talks on a second stage that was meant to lead to a permanent ceasefire.- ‘Random bombardment’ -Netanyahu told parliament that “the more Hamas persists in its refusal to release our hostages, the stronger the pressure we will exert”.”This includes the seizure of territories, along with other measures I will not elaborate here,” he added.Of the 251 hostages seized during Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, which triggered the war, 58 are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.”Every time the (Israeli) occupation attempts to retrieve its captives by force, it ends up bringing them back in coffins,” Hamas said in a statement.The group said it was “doing everything possible to keep the occupation’s captives alive”, but that “the random Zionist bombardment is endangering their lives”.Gal Gilboa-Dalal, an Israeli survivor of the 2023 attack whose brother was taken hostage, told AFP he “constantly” imagines their reunion.”This moment felt closer than ever and unfortunately, it’s drifting away from me again,” he said. His brother Guy Gilboa-Dalal was taken from a music festival near the Gaza border and last seen in a video shared by Hamas last month.”We are fighting here against a terrorist organisation that only understands force,” Gal Gilboa-Dalal said.”On the other hand, I am terrified that these bombings and this operation… will endanger the hostages there. There’s no way to know what the terrorists might do to them or if a missile might accidentally hit them,” he added.- ‘We are tired’ -The October 7, 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s retaliatory military offensive has killed at least 50,183 people in Gaza, also mostly civilians, according to the health ministry.In northern Gaza on Wednesday, Palestinians gathered for a second day of anti-Hamas protests, chanting “Out, out, Hamas out!””We do not want Hamas! We are tired,” said protester Muayed Zahir, who took part in a rally in Gaza City. Another protest took place in nearby Beit Lahia.Hamas seized power in Gaza in 2007 after winning a Palestinian election the year before. No vote has been held since.Levels of discontent towards Hamas in Gaza are difficult to gauge, in part because of its intolerance for public expressions of dissent.Fatah, the movement of Palestinian president Mahmud Abbas, has called on Hamas to “step aside from governing” Gaza to safeguard the “existence” of Palestinians in the war-battered territory.

Market tracker expects brands’ fear of Musk to boost X ad revenue

Emarketer on Wednesday forecast that ad revenue at X, formerly Twitter, will grow this year as brands fear retaliation by politically connected owner Elon Musk if they stay away.X’s billionaire owner, the world’s richest person, is a major financial backer of US President Donald Trump, and heads a Department of Government Efficiency that has been slashing the ranks of government employees.”Many advertisers may view spending on X as a cost of doing business in order to mitigate potential legal or financial repercussions,” said Emarketer principal analyst Jasmine Enberg.”But fear is not a sustainable motivator and the situation remains volatile, partly as some consumers’ discontent toward Musk grows.”Also factored into the expectation that X will have its first year of positive ad growth since 2021 was Meta’s decision to drop or amend content moderation protocols, as the tech giant cozies up to Trump.Industry watchers expect the hateful content that has flourished on X under Musk to also pervade Meta’s platforms as the changes go into effect. Emarketer expects X ad revenue worldwide to grow 16.5 percent this year, after losing ground annually since Musk bought Twitter for about $44 billion in late 2022.”X’s ad business is recovering, but it’s too soon to call it a rebound,” Enberg said.The social media platform’s forecasted revenue this year will still be less than it was in 2019, according to Emarketer.X has managed to attract advertising from small- and medium-sized businesses that Twitter historically struggled to win over, the analyst said.Meta’s recent decision to ease off on moderating content could be benefitting X, Enberg reasoned.Emarketer forecast that Meta ad revenue will grow slightly more than 11 percent in the United States this year.”While advertisers still care about brand safety, many are getting a reality check that they may not have as much control over where and how their ads show up as they thought,” Enberg said.”The kind of hateful and controversial content that prompted advertisers to flee X is no more acceptable, but there is a sense that it could become unavoidable.”

Groenland: “Il nous le faut”, affirme Trump avant une visite de Vance

Donald Trump a accru mercredi sa pression sur le Groenland en affirmant, peu avant la visite de son vice-président JD Vance, que les Etats-Unis devaient prendre le contrôle de l’île danoise pour des questions de “sécurité internationale”. “Je n’aime pas le dire comme ça, mais il va nous falloir” prendre possession de l’immense territoire arctique, a ajouté Donald Trump, deux jours avant la visite du vice-président JD Vance au Groenland. “Nous avons besoin du Groenland pour la sécurité internationale. Nous en avons besoin. Il nous le faut”, a-t-il ajouté. “C’est une île dont nous avons besoin d’un point de vue défensif et même offensif”, a poursuivi le président américain. Réagissant à ces déclarations, la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a reconnu que l’intérêt du président américain pour la grande île plaçait son pays et le territoire autonome danois dans une “situation difficile”. “Il ne fait aucun doute que nous nous trouvons dans une situation difficile. Une situation qui va aller et venir – peut-être pendant longtemps”, a-t-elle écrit dans un message sur Facebook mercredi soir.”Il ne faut pas se faire d’illusions. L’intérêt du président Trump pour le Groenland ne disparaît pas”, a ajouté Mme Frederiksen.Elle a répété que le territoire n’était “pas à vendre” et que cela avait été dit à l’administration américaine à plusieurs reprises.”Ils savent que le Groenland n’est pas à vendre. Ils savent que le Groenland ne veut pas faire partie des Etats-Unis. Cela leur a été communiqué sans ambiguïté, tant directement qu’en public”, a-t-elle ajouté.Son gouvernement avait déjà vivement critiqué l’arrivée non sollicitée d’une délégation de haut niveau avec la venue annoncée de l’épouse de JD Vance, pour une course de chiens de traineaux, le déploiement d’une avant-garde de sécurité avec véhicules blindés à Nuuk – la capitale du Groenland – ou encore la possible visite du conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz.Ils semblaient avoir obtenu gain de cause, avec l’annonce par JD Vance qu’il se rendrait uniquement sur la base militaire de Pituffik. La diplomatie danoise a salué un revirement américain et précisé qu’il n’était plus question de déplacement ailleurs dans le territoire autonome danois.”Je pense qu’il est très positif que les Américains annulent leur visite auprès de la société groenlandaise. A la place, ils visiteront leur propre base, Pituffik, et nous n’avons rien contre”, a déclaré à la radio DR le ministre danois des Affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen.”Les voitures (de la délégation américaine, ndlr) qui ont été livrées il y a quelques jours sont en train d’être ramenées à la maison, et l’épouse du vice-président américain et son conseiller en matière de sécurité ne feront pas de visite dans la société groenlandaise”, a-t-il précisé. “Je suis le ministre des Affaires étrangères, je dois donc parler de manière diplomatique, mais à bien des égards, il s’agit d’une pirouette magistrale pour faire croire à une escalade alors qu’il s’agit en réalité d’une désescalade”, selon lui.Depuis les législatives du 11 mars, les partis du Groenland sont en pleine négociation pour former une coalition gouvernementale.- “Sécurité de l’Arctique” -JD Vance ira vendredi sur cette base de la branche de l’armée américaine dédiée à l’espace, “pour être informé des sujets liés à la sécurité de l’Arctique” et rencontrer les troupes, ont indiqué mardi ses services.La base de Pituffik (anciennement appelée Thulé) “sert à la détection de départ de missile, la défense antimissile et les missions de surveillance de l’espace”, précise la vice-présidence américaine. Marc Jacobsen, maître de conférence au College royal de défense danois, a estimé que la décision de limiter la visite de JD Vance constituait “une désescalade”. “Le fait que les autorités groenlandaises et danoises vous disent que vous n’êtes pas les bienvenus est significatif”, a-t-il dit à l’AFP. “Le risque d’une couverture négative dans les médias et les réseaux sociaux a peut-être encore plus pesé”, a-t-il ajouté, rappelant qu’une manifestation était annoncée à Sisimiut, après une première manifestation anti-américaine dans la capitale Nuuk le 15 mars.Sur le fond, le spécialiste a estimé que le seul pays qui menace le Groenland était les Etats-Unis. “La Chine ou la Russie (..) n’ont aucun intérêt à attaquer le Groenland”, a-t-il dit, et ils n’y ont “aucune activité” actuellement.Depuis décembre et les premières annonces de Donald Trump sur son intention d’acquérir l’immense île arctique, sa classe politique a souligné qu’elle n’était pas à vendre, mais “ouverte aux affaires”. Dans un sondage réalisé fin janvier, la population groenlandaise s’est dite massivement opposée à l’idée d’un rattachement à Washington.Territoire grand comme quatre fois la France, le Groenland attise les convoitises sur ses supposées richesses minérales, très largement inexploitées.

Trump reiterates US need to ‘have’ Greenland ahead of Vance visit

US President Donald Trump ramped up his claims to Greenland on Wednesday, saying ahead of a visit by Vice President JD Vance that the United States needed to take control of the Danish island for “international security.”Since coming to power in January, Trump has repeatedly insisted that he wants the self-governed territory to be in Washington’s grip, refusing to rule out the use of force to do so.”We need Greenland for international safety and security. We need it. We have to have it,” Trump told podcaster Vince Coglianese. “I hate to put it that way, but we’re going to have to have it.”Greenland, which is seeking independence from Denmark, holds massive untapped mineral and oil reserves, though oil and uranium exploration are banned.It is also strategically located between North America and Europe at a time of rising US, Chinese and Russian interest in the Arctic, where sea lanes have opened up because of climate change.Asked if he thought Greenlanders were eager to join the United States, Trump said he did not know.”We have to convince them,” he said. “And we have to have that land, because it’s not possible to properly defend a large section of this Earth, not just the United States, without it.”Trump’s comments prompted Danish Prime Minister Mette Frederiksen to say on her Facebook account: “We mustn’t have illusions — President Trump’s interest in Greenland is not going away”.”They know that Greenland is not for sale. They know that Greenland doesn’t want to be part of the United States,” she added, saying the message had been communicated “unambiguously.”- Dogsled visit dropped -Trump’s latest strident comments come as Vice President Vance is due to accompany his wife Usha on a visit to the US-run Pituffik Space Base in Greenland on Friday.Frederiksen and Greenland’s outgoing Prime Minister Mute Egede had earlier harshly criticized plans by a US delegation to visit the Arctic island uninvited for what was initially a much broader visit.Egede had characterized the initial plans as “foreign interference,” noting that the outgoing government had not “sent out any invitations for visits, private or official.”On Wednesday, Danish Foreign Minister Lars Lokke Rasmussen welcomed the decision to limit the visit to the US space base.”I think it’s very positive that the Americans have canceled their visit among Greenlandic society. They will only visit their own base, Pituffik, and we have nothing against that,” he told public broadcaster DR.Formerly known as Thule Air Base, the Pituffik Space Base is the United States’ northernmost military installation and supports missile warning, missile defense and space surveillance missions.The White House on Tuesday said the Vances’ visit to the space base would take place in lieu of the second lady’s scheduled visit to a dogsled race in Sisimiut, where an anti-US demonstration was reportedly planned.- ‘Respect this process’ -Greenlandic officials have repeatedly said the territory does not want to be either Danish or American, but is “open for business” with everyone.”There is no doubt we find ourselves in a tough situation,” Frederiksen said of Trump’s repeated comments on a takeover, predicting “a situation that will ebb and flow, maybe for a long time yet.”According to opinion polls, most Greenlanders support independence from Denmark but not annexation by Washington.Following March 11 elections, Greenland has only a transitional government, with parties still in negotiations to form a new coalition government.Marc Jacobsen, a senior lecturer at the Royal Danish Defense College, called the decision to limit the US visit “a de-escalation,” a term also used by Foreign Minister Lokke.”You do not come to another country when you haven’t been welcomed,” he told AFP.Jacobsen added that the planned anti-US demonstration in Sisimiut, after a similar protest in the capital Nuuk on March 15, may have also factored into Vance’s decision to contain the visit.

Turkish university student detained by US immigration agents

US authorities have detained a Turkish university student, the latest action taken against a foreign learner associated with pro-Palestinian campus activism as President Donald Trump cracks down on the movement.Tufts University student Rumeysa Ozturk was detained by federal agents late Tuesday in the town of Somerville, Massachusetts, the school’s president said in a statement.Ozturk filed a motion demanding authorities show lawful grounds for her detention and a judge issued a decision barring officers from removing her from Massachusetts, according to legal filings made public Tuesday.Immigration and Customs Enforcement’s detainee locator tool showed that Ozturk was in custody Wednesday, although it did not state where.Ozturk co-authored an article in the university student newspaper The Tufts Daily in March 2024 criticizing the college’s handling of student anger around Israel’s war in Gaza.According to the newspaper, Ozturk is a doctoral candidate in the Eliot-Pearson Department of Child Study and Human Development.A protest was planned for 2130 GMT Wednesday in Somerville to oppose Ozturk’s detention, according to the Cambridge Day news site.Trump has targeted prestigious universities that became the epicenter of the US student protest movement sparked by Israel’s war against Hamas in Gaza, stripping federal funds and directing immigration officers to deport foreign student demonstrators.Critics argue that the campaign amounts to retribution and will have a chilling effect on free speech, while its supporters insist it is necessary to restore order to campuses and protect Jewish students.At New York’s Columbia University, immigration officers detained one student, permanent resident Mahmoud Khalil whose lawyers are fighting his deportation, while a judge thwarted efforts to detain another, Yunseo Chung.Separately, a number of university professors sued the Trump administration in Massachusetts Tuesday, arguing its campaign targeting foreign academics was illegal.”The policy prevents or impedes Plaintiffs’ US citizen members from hearing from, and associating with, their non-citizen students and colleagues,” the lawsuit reads.In addition, the American Association of University Professors and the American Federation of Teachers asked a New York judge to declare Trump’s slashing of $400 million from Columbia’s budget unconstitutional and to restore the funding.Columbia announced Friday a package of concessions to the Trump administration around defining anti-Semitism, policing protests and oversight for specific academic departments.They stopped short however of some of the more strenuous demands of the Trump administration, which nonetheless welcomed the Ivy League college’s proposals.

UNICEF warns 825,000 children trapped in Sudan battleWed, 26 Mar 2025 20:56:54 GMT

At least 825,000 Sudanese children are trapped by fighting around the beleaguered state capital of North Darfur, threatened by violence or starvation, UNICEF warned Wednesday.”We cannot turn a blind eye to this hell on earth,” said Sheldon Yett, the UN children’s agency representative for Sudan, demanding an end to the conflict.The Sudanese army has been …

UNICEF warns 825,000 children trapped in Sudan battleWed, 26 Mar 2025 20:56:54 GMT Read More »

US homeland security chief visits Salvadoran jail holding deported Venezuelans

US President Donald Trump’s homeland security chief visited El Salvador on Wednesday for talks on migrant deportations and to see a mega-prison housing Venezuelans expelled by his administration.Relatives and Caracas say the 238 deported Venezuelans are innocent migrants, but Washington accuses them of belonging to the Tren de Aragua criminal gang, which it has designated a “terrorist” organization.The deportations “sent a message to the world that America is no longer a safe haven for violent criminals,” Homeland Security Secretary Kristi Noem said on social media before her visit.She welcomed the opportunity to see for herself “the detention center where the worst-of-the-worst criminals are housed,” on the first stop of a regional tour that will also include Colombia and Mexico.Noem said she would meet Salvadoran President Nayib Bukele to discuss how the United States “can increase the number of deportation flights and removals of violent criminals from the US.”Trump invoked rarely used US wartime legislation to fly the Venezuelans to El Salvador on March 16, without the migrants being afforded any kind of court hearing.The deportations took place despite a US federal judge granting a temporary suspension of the expulsion order, and the men were taken in chains, their heads freshly shorn, to El Salvador’s maximum security “Terrorism Confinement Center” (CECOT).On Monday, a law firm hired by Caracas filed a habeas corpus petition, demanding justification be provided for the migrants’ continued detention.Venezuelan President Nicolas Maduro said the motion seeks the release of countrymen he described as having been kidnapped.According to the White House, Washington paid the Bukele administration around $6 million for the detention of the deportees.- ‘Dangerous step’ -Rights group Amnesty International said the mass expulsion “represents not only a flagrant disregard of the United States’ human rights obligations, but also a dangerous step toward authoritarian practices.”It said there was “a clear and troubling connection” between Bukele’s methods and the recent US actions, as “both rely on a lack of due process and the criminalization of individuals based on discriminatory criteria.”Bukele is hailed at home for his crackdown on violent crime — with tens of thousands of suspected gangsters sent to the maximum security CECOT facility.Human rights groups have criticized the drive for a wide range of alleged abuses.Salvadoran Minister of Justice and Security Gustavo Villatoro will accompany Noem on the visit to CECOT, considered the largest prison in Latin America.Guarded by soldiers and police, the jail has high electrified walls and a capacity for 40,000 inmates, who are denied family visits.Human rights organizations have voiced concern that more innocent migrants risk being incarcerated at the prison.”There is growing evidence that many people who were sent to El Salvador are not part of Tren de Aragua, and that they are exposed to serious human rights violations,” said Juan Pappier, deputy Americas director at Human Rights Watch. “The main danger is that the US continues sending innocent people” to Salvadoran prisons, he told AFP.Salvadoran authorities have arrested more than 86,000 suspected gang members under Bukele’s crackdown, although several thousand were released after being found innocent.Collaborating with Trump “could be a risky move” for Bukele, despite the potential benefits, said Diego Chaves-Gonzalez, an analyst at the Migration Policy Institute in the United States.”It could also generate tensions if a future US administration considers that these practices violate human rights or affect bilateral cooperation,” he told AFP.Salvadoran analyst and academic Carlos Carcach said the cooperation would “reinforce the negative image” that the Central American country already has due to Bukele’s methods.”What we are witnessing is the consolidation of an authoritarian regime in El Salvador with the support of the world’s greatest power,” he said.