Coupe de France/PSG: Kimpembe, toujours dans l’attente

Le défenseur français et champion du monde 2018, Presnel Kimpembe, pourtant remis physiquement et de retour à l’entraînement depuis plusieurs semaines, n’a toujours pas retrouvé les terrains après deux ans d’absence, une situation qui interpelle pour ce joueur historique du PSG.Victime d’une rupture du tendon d’Achille le 26 février 2023 au Vélodrome face à l’OM, l’arrière de 29 ans a repris l’entraînement collectif le 18 octobre dernier, après avoir subi une double opération, plusieurs rechutes et une longue convalescence.Depuis, l’attente reste interminable car trois mois se sont écoulés et il n’a toujours pas joué une minute.Mercredi en Coupe de France face à Espaly, un club de National 3, cela pourrait être l’occasion pour “Presko” d’engranger enfin un peu de rythme sans trop de pression et alors que son entraineur, Luis Enrique, devrait effectuer une large revue d’effectifs et sachant que Marquinhos est forfait (adducteurs).Pour retrouver une place de titulaire, le chemin sera encore plus long tant le duo Marquinhos-Willian Pacho semble être solide en charnière centrale, sachant que Lucas Hernandez et Lucas Beraldo peuvent aussi jouer à ces postes.- “Il est prêt à aider l’équipe” -“Demain est un match idéal pour voir certains joueurs. Après avoir parlé avec Presnel, pour voir s’il se sent prêt à jouer, il se sent mieux, il a pu s’entraîner avec l’équipe au cours de ce mois. C’est important d’échanger avec le joueur pour voir quel est son état. Il est prêt à aider l’équipe”, a déclaré mardi le coach en conférence de presse.Figure du club, “titi parisien” qui a prolongé l’année dernière jusqu’en juin 2026 alors qu’il était blessé, le N.3 attend donc patiemment son heure, sachant qu’il est régulièrement non-convoqué par le technicien espagnol, comme cela a été encore le cas pour le match de dimanche en Ligue 1 face à Saint-Etienne (2-1).Il avait bien fait le voyage le 26 novembre pour le match de Ligue des champions à Munich (1-0), sans apparaître sur la feuille de match et cela a été aussi le cas à Doha pour le Trophée des champions. Le mois dernier, l’entraîneur soutenait qu’il ne voulait pas prendre de risques: “cela fait deux ans qu’il ne joue pas de façon continue, qu’il n’a pas joué un match professionnel complet. Il y a eu deux rechutes de deux blessures différentes”, avait développé l’Espagnol qui estimait qu’il “serait très risqué d’accélérer le processus”.”Les entraînements et la charge de travail indiqueront l’évolution. C’est plus physique que médical”, avait-il souligné.”J’ai eu une rupture du tendon d’Achille, c’est la pire blessure, pire que les croisés”, a confié il y a quelques jours auprès de Canal+ le défenseur central. “À ce moment-là, on remet un peu tout en cause, et même si on me voit un peu comme mort, je sais que je vais revenir. Jamais de ma vie j’aurais pu penser faire un an et demi, voire deux ans sans jouer, et être aussi patient”.La saison dernière et pendant toute son absence, il est souvent apparu au Parc des princes, parfois en béquilles, aux côtés de ses coéquipiers, toujours le sourire aux lèvres.”Mon retour arrive bientôt”, selon ses mots à RTL. Avec en ligne de mire un retour avec l’équipe de France ? Interrogé sur le sujet et la Coupe du monde 2026, Kimpembe (28 sélections) a assuré que “l’important est de retrouver des minutes avec mon club, prendre du plaisir et surtout redevenir performant. Car sans être performant, on ne peut pas rêver de l’équipe de France. Le Mondial 2026, j’espère bien sûr y être, mais il faut être réaliste. Je vais faire le boulot avec mon club pour pouvoir y être”.

Japon: affluence record de touristes étrangers en 2024, dopée par un yen faible

Le Japon a attiré l’an dernier un nombre record de visiteurs étrangers, attirés notamment par l’affaiblissement du yen: une affluence encouragée par des autorités soucieuses de stimuler une économie atone, mais au risque d’intensifier l’engorgement de villes comme Kyoto.L’archipel a enregistré 36,8 millions d’arrivées de touristes étrangers en 2024, dépassant de loin le record d’environ 32 millions établi en 2019, a annoncé mercredi l’Organisation nationale du tourisme. Le Japon renoue avec sa dynamique d’avant la pandémie de Covid. Le nombre de visiteurs étrangers avait été multiplié par cinq entre 2012 et 2020, avant la mise en place des restrictions liées au coronavirus, puis a gonflé à nouveau après la fin de celles-ci.C’est en partie le résultat de politiques volontaristes du gouvernement nippon, visant à promouvoir autant les paysages majestueux du mont Fuji, les sanctuaires traditionnels et les restaurants de sushis que la culture des jeux vidéo et mangas associée au “Cool Japan”.Mais cette attractivité s’explique aussi par l’affaiblissement du yen, qui a plongé face au dollar depuis trois ans, glissant l’été dernier à son plus bas niveau depuis 1986. De quoi rendre la destination meilleur marché en dopant le pouvoir d’achat des visiteurs.Le Japon était sur la “liste” de nombreux voyageurs, mais la faiblesse du yen est un argument supplémentaire, estime Naomi Mano, présidente de la firme d’hôtellerie et d’événementiel Luxurique.”C’est le meilleur moment (pour venir), c’est comme si la destination Japon était en solde de 30%, cela devient très bon marché pour beaucoup de gens”, déclare-t-elle à l’AFP.- Spectre du surtourisme -Le gouvernement japonais s’est fixé un objectif ambitieux: atteindre 60 millions de touristes étrangers par an d’ici 2030, soit un doublement en moins d’une décennie.Certes les autorités visent une meilleure répartition du tourisme à travers l’archipel et durant l’année, alors que les visiteurs privilégient en masse certaines périodes (comme la floraison des cerisiers) et une poignée de sites jugés incontournables comme Kyoto.A l’instar de Venise et de Barcelone, l’ex-capitale impériale japonaise, réputée pour ses temples et ses allées traditionnelles fréquentées par des geishas en kimonos, est désormais frappée de surtourisme.Outre l’engorgement de la circulation, les habitants déplorent les incivilités de touristes s’aventurant dans les allées privées et importunant les geishas pour alimenter en photos leurs réseaux sociaux.Soucieuse d’endiguer le phénomène et de financer l’adaptation de ses infrastructures, la municipalité de Kyoto a annoncé mardi qu’elle allait relever massivement sa taxe de séjour à partir de 2026 afin d’arriver à un “tourisme durable”.De Tokyo à Osaka, les grandes métropoles imposent déjà aux touristes des taxes de séjour de quelques centaines de yens. A Kyoto, la nouvelle taxe, graduée selon le prix des hébergements, pourra s’élever jusqu’à 10.000 yens (62 euros) par personne et par nuitée.Autre mesure emblématique au Japon: un quota quotidien de personnes s’applique en été pour emprunter le sentier le plus populaire pour gravir le mont Fuji, accompagné d’un droit d’accès à verser d’environ 12 euros (2.000 yens).- Moteur économique -Conséquence de l’affluence record de touristes: les prix des hôtels dans les villes les plus fréquentées s’envolent, au point de devenir trop onéreux pour les entreprises nippones cherchant à loger leurs employés lors de voyages d’affaires à l’intérieur du pays.Le patron d’une entreprise d’informatique, Yoshiki Kojima, a confié à l’AFP que ses employés se rendant à Tokyo pour un séminaire logent dans un “hôtel-capsule”, aux espaces pas plus grands que la taille d’un lit, faute d’alternative abordableAlors que la croissance économique du Japon reste atone, pénalisée par une consommation intérieure en berne, le tourisme est vu comme un moteur crucial de l’activité. C’est la deuxième source de revenus du pays après les exportations d’automobiles.L’archipel, avec ses 124 millions d’habitants, reçoit toujours beaucoup moins de touristes que la première destination mondiale, la France, qui compte 68 millions d’habitants et a accueilli 100 millions de visiteurs en 2023. L’impression de surtourisme s’explique par “une concentration de la fréquentation sur des villes spécifiques”, insiste Mme Mano. Le nombre de visiteurs étrangers à Tokyo a doublé depuis 2019 et a été multiplié par 1,5 à Osaka. Pour Mme Mano, le gouvernement doit assurer la promotion d’autres régions et en “faciliter l’accès”, avec davantage d’informations… et d’activités dans les régions rurales, des territoires que le Premier ministre Shigeru Ishiba appelle justement à “revitaliser”.

Japon: affluence record de touristes étrangers en 2024, dopée par un yen faible

Le Japon a attiré l’an dernier un nombre record de visiteurs étrangers, attirés notamment par l’affaiblissement du yen: une affluence encouragée par des autorités soucieuses de stimuler une économie atone, mais au risque d’intensifier l’engorgement de villes comme Kyoto.L’archipel a enregistré 36,8 millions d’arrivées de touristes étrangers en 2024, dépassant de loin le record d’environ 32 millions établi en 2019, a annoncé mercredi l’Organisation nationale du tourisme. Le Japon renoue avec sa dynamique d’avant la pandémie de Covid. Le nombre de visiteurs étrangers avait été multiplié par cinq entre 2012 et 2020, avant la mise en place des restrictions liées au coronavirus, puis a gonflé à nouveau après la fin de celles-ci.C’est en partie le résultat de politiques volontaristes du gouvernement nippon, visant à promouvoir autant les paysages majestueux du mont Fuji, les sanctuaires traditionnels et les restaurants de sushis que la culture des jeux vidéo et mangas associée au “Cool Japan”.Mais cette attractivité s’explique aussi par l’affaiblissement du yen, qui a plongé face au dollar depuis trois ans, glissant l’été dernier à son plus bas niveau depuis 1986. De quoi rendre la destination meilleur marché en dopant le pouvoir d’achat des visiteurs.Le Japon était sur la “liste” de nombreux voyageurs, mais la faiblesse du yen est un argument supplémentaire, estime Naomi Mano, présidente de la firme d’hôtellerie et d’événementiel Luxurique.”C’est le meilleur moment (pour venir), c’est comme si la destination Japon était en solde de 30%, cela devient très bon marché pour beaucoup de gens”, déclare-t-elle à l’AFP.- Spectre du surtourisme -Le gouvernement japonais s’est fixé un objectif ambitieux: atteindre 60 millions de touristes étrangers par an d’ici 2030, soit un doublement en moins d’une décennie.Certes les autorités visent une meilleure répartition du tourisme à travers l’archipel et durant l’année, alors que les visiteurs privilégient en masse certaines périodes (comme la floraison des cerisiers) et une poignée de sites jugés incontournables comme Kyoto.A l’instar de Venise et de Barcelone, l’ex-capitale impériale japonaise, réputée pour ses temples et ses allées traditionnelles fréquentées par des geishas en kimonos, est désormais frappée de surtourisme.Outre l’engorgement de la circulation, les habitants déplorent les incivilités de touristes s’aventurant dans les allées privées et importunant les geishas pour alimenter en photos leurs réseaux sociaux.Soucieuse d’endiguer le phénomène et de financer l’adaptation de ses infrastructures, la municipalité de Kyoto a annoncé mardi qu’elle allait relever massivement sa taxe de séjour à partir de 2026 afin d’arriver à un “tourisme durable”.De Tokyo à Osaka, les grandes métropoles imposent déjà aux touristes des taxes de séjour de quelques centaines de yens. A Kyoto, la nouvelle taxe, graduée selon le prix des hébergements, pourra s’élever jusqu’à 10.000 yens (62 euros) par personne et par nuitée.Autre mesure emblématique au Japon: un quota quotidien de personnes s’applique en été pour emprunter le sentier le plus populaire pour gravir le mont Fuji, accompagné d’un droit d’accès à verser d’environ 12 euros (2.000 yens).- Moteur économique -Conséquence de l’affluence record de touristes: les prix des hôtels dans les villes les plus fréquentées s’envolent, au point de devenir trop onéreux pour les entreprises nippones cherchant à loger leurs employés lors de voyages d’affaires à l’intérieur du pays.Le patron d’une entreprise d’informatique, Yoshiki Kojima, a confié à l’AFP que ses employés se rendant à Tokyo pour un séminaire logent dans un “hôtel-capsule”, aux espaces pas plus grands que la taille d’un lit, faute d’alternative abordableAlors que la croissance économique du Japon reste atone, pénalisée par une consommation intérieure en berne, le tourisme est vu comme un moteur crucial de l’activité. C’est la deuxième source de revenus du pays après les exportations d’automobiles.L’archipel, avec ses 124 millions d’habitants, reçoit toujours beaucoup moins de touristes que la première destination mondiale, la France, qui compte 68 millions d’habitants et a accueilli 100 millions de visiteurs en 2023. L’impression de surtourisme s’explique par “une concentration de la fréquentation sur des villes spécifiques”, insiste Mme Mano. Le nombre de visiteurs étrangers à Tokyo a doublé depuis 2019 et a été multiplié par 1,5 à Osaka. Pour Mme Mano, le gouvernement doit assurer la promotion d’autres régions et en “faciliter l’accès”, avec davantage d’informations… et d’activités dans les régions rurales, des territoires que le Premier ministre Shigeru Ishiba appelle justement à “revitaliser”.

Au “stade final”, les négociations pour une trêve à Gaza s’accélèrent

Les négociateurs réunis pour arriver à un cessez-le-feu à Gaza cherchent mercredi à finaliser un accord, désormais “au stade final” selon le Qatar après 15 mois d’une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.A quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, le 20 janvier, les discussions indirectes se sont intensifiées à Doha en vue d’une trêve associée à une libération d’otages retenus à Gaza depuis l’attaque du mouvement islamiste Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.Alors que les deux parties posent encore leurs exigences, les présidents américain Joe Biden et égyptien Abdel Fattah al-Sissi, lors d’un appel mardi, les ont exhorté “à faire preuve de la flexibilité nécessaire”, selon la présidence égyptienne.Le Qatar, principal pays médiateur avec les Etats-Unis et l’Egypte, a déclaré que les négociations étaient “au stade final”, les “principaux problèmes” ayant été réglés, sans toutefois préciser lesquels.”Nous espérons que cela mènera à un accord très bientôt”, a dit un porte-parole de la diplomatie qatarie.Selon deux sources proches du Hamas, 33 otages devraient être libérés durant la première phase de l’accord en gestation, en échange d’un millier de Palestiniens détenus par Israël. Les captifs seraient libérés “par groupes, en commençant par les enfants et les femmes”, d’après l’une d’elles.Le gouvernement israélien a confirmé qu’il cherchait à obtenir la libération de “33 otages” pendant la première étape, et était prêt à libérer “des centaines” de prisonniers palestiniens.- “Le temps presse” -Les pourparlers en cours au Qatar se déroulent avec le Hamas et les négociateurs israéliens présents dans deux salles séparées, selon une source proche des pourparlers.Au total, 251 personnes avaient été enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Au moins 46.645 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza assiégée et en proie à un désastre humanitaire, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par les Nations unies.Alors qu’Israël multiplie les frappes meurtrières dans le territoire, 61 personnes ont encore péri en 24 heures, selon le dernier bilan du ministère.L’armée israélienne a dit avoir visé “des terroristes du Hamas”.A Gaza, Nadia Moustafa Madi, une déplacée, prie pour qu'”une trêve soit déclarée”. “Je suis prête à reconstruire ma vie au milieu des décombres”, dit-elle.Depuis le début de la guerre, seule une trêve d’une semaine a été observée fin novembre 2023, les négociations menées depuis se heurtant à l’intransigeance des belligérants.Mais la pression internationale s’est accrue pour un cessez-le-feu associé à la libération des 94 otages toujours retenus à Gaza, dont 34 sont morts selon l’armée israélienne. Surtout après que Donald Trump a promis “l’enfer” à la région si les otages n’étaient pas libérés avant son retour au pouvoir.”Le temps presse, les otages vivants finiront par mourir. Les otages morts risquent d’être perdus. Nous devons agir maintenant”, a lancé Gil Dickman, cousin de l’otage Carmel Gat, lors d’un rassemblement mardi soir à Jérusalem.- Zone tampon -Selon un responsable israélien, les négociations pour la deuxième phase de l’accord commenceront le “16e jour” après l’entrée en vigueur de la première phase. La deuxième phase concernera la libération des derniers otages, “soit les soldats et les hommes en âge d’être mobilisés et (le retour) des corps des otages morts”, selon le Times of Israel.Le Hamas a dit souhaiter “un accord clair et global”.”Nous sommes proches du but, mais pas encore là”, a dit un responsable israélien. Israël ne quittera toutefois “pas Gaza tant que tous les otages ne seront pas rentrés, les vivants et les morts”, a-t-il souligné.Selon des médias israéliens, Israël doit maintenir une “zone tampon” dans la bande de Gaza durant la première phase de l’accord.Les forces israéliennes devraient rester présentes jusqu’à “800 mètres en profondeur du territoire, sur une zone allant de Rafah au sud jusqu’à Beit Hanoun au nord”, selon une source proche du Hamas.D’après les commentateurs israéliens, M. Netanyahu aurait finalement décidé d’ignorer les pressions de ses ministres d’extrême droite, hostiles à un cessez-le-feu”Il y a une véritable volonté de notre part de parvenir à un accord sur les otages”, a assuré à Rome le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar. “Si nous y parvenons, nous aurons une majorité au gouvernement qui soutiendra l’accord.”Le secrétaire d’Etat américain sortant, Antony Blinken, a proposé mardi d’envoyer une force internationale de sécurité à Gaza et de placer le territoire palestinien sous la responsabilité de l’ONU.Il a aussi estimé que l’Autorité palestinienne, qui détient une autorité administrative partielle en Cisjordanie occupée, devrait à l’avenir reprendre le contrôle de Gaza.

Retraites: “Pas de réunion vendredi” à Matignon avec les partenaires sociaux, annonce Binet

La N.1 de la CGT, Sophie Binet, a déclaré mercredi matin que la réunion annoncée par François Bayrou avec les partenaires sociaux et initialement prévue vendredi à Matignon pour lancer les concertations sur la réforme des retraites, “n’aurait pas lieu”.”Cette réunion n’aur(a) pas lieu vendredi, et nous n’avons pas de nouvelle date”, a déclaré la syndicaliste sur RTL, qui a appris très tôt mercredi matin l’annulation. “La ministre du Travail m’a appelé vers 08H00 pour me prévenir et me dire qu’on recevrait vendredi un courrier d’invitation”, a précisé auprès de l’AFP un autre leader syndical, qui ne se dit “pas mécontent”.”J’ai été surpris d’apprendre en direct hier qu’il y aurait une réunion et qu’il fallait être disponible 48 heures plus tard”, a-t-il poursuivi.”Où, quand, comment, quel format, quels moyens … ? On ne sait rien !”, taclait un autre responsable.”C’est exclusivement une question d’agenda”, a nuancé la ministre du Travail Catherine Vautrin, interrogée sur BFMTV.”Vendredi matin, le Premier ministre va déjà écrire à l’ensemble des partenaires sociaux pour présenter la méthode et ensuite il réunira les partenaires sociaux”, a confirmé la ministre sans pour autant indiquer de calendrier. “Viendront ceux qui veulent venir”, a-t-elle ajouté, tout en estimant que “l’intérêt c’est que chacun vienne (…) parce que nous parlons de l’avenir du pays”.”On ne peut pas non plus convoquer les personnes en moins de 72 heures”, a estimé la ministre Astrid Panosyan-Bouvet sur France Info, soulignant que “les responsables syndicaux et patronaux de notre pays ont aussi des agendas chargés”.Elle a assuré que cette réunion aurait lieu “très prochainement avec l’ensemble des partenaires sociaux pour fixer précisément les règles du jeu”.Astrid Panosyan-Bouvet a annoncé que “la réunion sera dirigée par un tiers de confiance: un expert, un garant de la négociation quelqu’un qui peut susciter la confiance” et a demandé “aux partenaires sociaux de (lui) proposer quelques noms”.Dans sa déclaration de politique générale mardi, le Premier ministre avait “choisi de remettre ce sujet (des retraites) en chantier avec les partenaires sociaux” et annoncé réunir “dès vendredi” les “représentants de chaque organisation”.L’objectif de cette première rencontre était de proposer aux organisations syndicales et patronales “de travailler autour de la même table, de s’installer dans les mêmes bureaux ensemble pendant trois mois, à dater du rapport de la Cour des comptes” qui doit établir, par une “mission flash”, “l’état actuel et précis du financement du système de retraites”.Sans abroger ou suspendre la très controversée réformée adoptée au forceps en 2023, François Bayrou a promis que la négociation se tiendrait “sans aucun totem et sans aucun tabou, pas même l’âge de la retraite, les fameux 64 ans, à condition qu’elle réponde à l’exigence fixée” dont la maîtrise du déficit.

Retraites: “Pas de réunion vendredi” à Matignon avec les partenaires sociaux, annonce Binet

La N.1 de la CGT, Sophie Binet, a déclaré mercredi matin que la réunion annoncée par François Bayrou avec les partenaires sociaux et initialement prévue vendredi à Matignon pour lancer les concertations sur la réforme des retraites, “n’aurait pas lieu”.”Cette réunion n’aur(a) pas lieu vendredi, et nous n’avons pas de nouvelle date”, a déclaré la syndicaliste sur RTL, qui a appris très tôt mercredi matin l’annulation. “La ministre du Travail m’a appelé vers 08H00 pour me prévenir et me dire qu’on recevrait vendredi un courrier d’invitation”, a précisé auprès de l’AFP un autre leader syndical, qui ne se dit “pas mécontent”.”J’ai été surpris d’apprendre en direct hier qu’il y aurait une réunion et qu’il fallait être disponible 48 heures plus tard”, a-t-il poursuivi.”Où, quand, comment, quel format, quels moyens … ? On ne sait rien !”, taclait un autre responsable.”C’est exclusivement une question d’agenda”, a nuancé la ministre du Travail Catherine Vautrin, interrogée sur BFMTV.”Vendredi matin, le Premier ministre va déjà écrire à l’ensemble des partenaires sociaux pour présenter la méthode et ensuite il réunira les partenaires sociaux”, a confirmé la ministre sans pour autant indiquer de calendrier. “Viendront ceux qui veulent venir”, a-t-elle ajouté, tout en estimant que “l’intérêt c’est que chacun vienne (…) parce que nous parlons de l’avenir du pays”.”On ne peut pas non plus convoquer les personnes en moins de 72 heures”, a estimé la ministre Astrid Panosyan-Bouvet sur France Info, soulignant que “les responsables syndicaux et patronaux de notre pays ont aussi des agendas chargés”.Elle a assuré que cette réunion aurait lieu “très prochainement avec l’ensemble des partenaires sociaux pour fixer précisément les règles du jeu”.Astrid Panosyan-Bouvet a annoncé que “la réunion sera dirigée par un tiers de confiance: un expert, un garant de la négociation quelqu’un qui peut susciter la confiance” et a demandé “aux partenaires sociaux de (lui) proposer quelques noms”.Dans sa déclaration de politique générale mardi, le Premier ministre avait “choisi de remettre ce sujet (des retraites) en chantier avec les partenaires sociaux” et annoncé réunir “dès vendredi” les “représentants de chaque organisation”.L’objectif de cette première rencontre était de proposer aux organisations syndicales et patronales “de travailler autour de la même table, de s’installer dans les mêmes bureaux ensemble pendant trois mois, à dater du rapport de la Cour des comptes” qui doit établir, par une “mission flash”, “l’état actuel et précis du financement du système de retraites”.Sans abroger ou suspendre la très controversée réformée adoptée au forceps en 2023, François Bayrou a promis que la négociation se tiendrait “sans aucun totem et sans aucun tabou, pas même l’âge de la retraite, les fameux 64 ans, à condition qu’elle réponde à l’exigence fixée” dont la maîtrise du déficit.

India’s triple naval launch shows ‘self-reliance’: Modi

Prime Minister Narendra Modi said Wednesday the launch of two Indian-made warships and a submarine was key to its “quest towards self-reliance” as New Delhi bolsters defence against regional rivals.New Delhi is expanding its armed forces to upgrade its mostly Soviet-era weaponry and respond to what many in India see as a growing threat from neighbouring China.”India is now becoming a major maritime power of the world,” Modi, wearing a naval baseball cap, said in a speech at the triple commissioning ceremony in Mumbai for a frigate, a guided missile destroyer and a submarine.”The commissioning of three frontline naval combatants will strengthen our efforts towards being a global leader in defence, and augment our quest towards self-reliance,” he added.India has rushed to rapidly expand its naval fleet, pouring efforts into building vessels within the country, with plans to expand the number of warships and submarines from around 150 to 170 over the next decade.”We’re taking a big step towards getting the navy ready for this century,” Modi said.India and China, the world’s two most populous nations, are competing for strategic influence across South Asia.In 2024, India spent an all-time high of some $15 billion on domestic defence manufacturing, according to the defence ministry, an increase of some 17 percent on the previous year.But New Delhi remains one of the largest arms importers in the world, and Modi’s Hindu-nationalist government has tried to reduce dependence on Russia, its primary military hardware supplier for decades.New Delhi has also signed major arms purchasing deals — and approved India-based defence production ventures — with countries including the United States, Israel and Spain.India is also in talks with Paris for multibillion-dollar deals to purchase French-made Rafale fighter jets and Scorpene-class submarines.Vineet Sharma, commander of the diesel-powered submarine INS Vagsheer, said the triple commission “speaks volumes” about the capability both of India’s ship-building capabilities and its navy’s “ability to operate” the vessels.”India is a maritime nation,” Sharma added. “You require a strong navy, which can ensure that the maritime interests are always secured.”Sandeep Shorey, captain of the newly commissioned destroyer INS Surat — a 164-metre (538-feet) long vessel which the navy boasts as its “first AI-enabled warship” — said the show of force was a message about showing India’s power.”If you want to be seen on the world stage… there is no other option but to show your presence at sea.”

Private US, Japanese lunar landers launch on single rocket

One rocket, two missions: lunar landers built by US and Japanese companies launched their “rideshare” to the Moon on Wednesday, showcasing the private sector’s growing role in space exploration.On board the SpaceX Falcon 9 rocket that took off from the Kennedy Space Center in Florida were Firefly Aerospace’s Blue Ghost and ispace’s Resilience from Japan, which will also deploy a micro rover.Both uncrewed missions aim to build on the success of Texas-based Intuitive Machines, which last year became the first company to successfully touch down on Earth’s celestial neighbor.Until recently, soft landings on the Moon were achieved only by a handful of well-funded national space agencies, starting with the Soviet Union in 1966.Now, however, several emerging US companies are attempting to replicate this feat under NASA’s experimental Commercial Lunar Payload Services program, designed to cut costs and stimulate a lunar economy.The US plans to establish a sustained human presence on the Moon later this decade under the Artemis program, leveraging commercial partners to deliver critical hardware at a fraction of the cost of government-led missions.”Each milestone we complete will provide valuable data for future missions and ultimately keep the United States and our international partners at the forefront of space exploration,” Firefly Aerospace CEO Jason Kim said Tuesday.”Firefly is a go for launch. Let’s go ghost riders in the sky!”- Staying upright -On the Japanese side, Tokyo-based ispace’s first attempt to land on the Moon ended in an unsalvageable “hard landing” in April 2023.”It’s important to challenge ourselves again, after enduring failure and learning from it,” ispace founder and CEO Takeshi Hakamada said last week.”Today, we’re going back to the Moon,” a post on the ispace X account said Wednesday, adding in a promotional video: “Today, we prove our resilience”.Blue Ghost is stacked atop Resilience inside the Falcon 9, SpaceX executive Julianna Scheiman said, and will be deployed first, followed by Resilience nearly 30 minutes later.The two spacecraft have different timelines for reaching the Moon.Blue Ghost aims to complete its journey in 45 days, gradually lifting its orbit around Earth before entering lunar orbit and touching down near Mons Latreille, a volcanic feature in Mare Crisium on the Moon’s northeast near side.”With 10 NASA instruments on this flight, we’re conducting scientific investigations… from characterizing Earth’s magnetosphere to understanding lunar dust and the Moon’s interior structure and thermal properties,” NASA scientist Maria Banks said.Blue Ghost also carries technology demonstrations focused on navigation and computing in the Moon’s harsh radiation environment.- ‘Moonhouse’ art -Meanwhile, Resilience will take four to five months to reach its destination in Mare Frigoris, on the Moon’s far north.Its payloads include scientific instruments, but the centerpiece is Tenacious, a micro rover developed by ispace-Europe, a Luxembourg-based subsidiary. The four-wheeled robot features a high-definition camera and will attempt to scoop up regolith — the Moon’s loose surface material.It also carries on its front a small red “Moonhouse” created by Swedish artist Mikael Genberg.These ambitious goals hinge on achieving a successful soft landing — a task fraught with challenges.Spacecraft must navigate treacherous boulders and craters and, in the absence of an atmosphere to support parachutes, rely entirely on thrusters for a controlled descent.A final hurdle, as recent missions have shown, is remaining upright.When Intuitive Machines’ Odysseus landed in April 2024, it tipped over, limiting the investigations it could perform.Similarly, Japan’s SLIM lander, which touched down in March 2024, landed at a wonky angle, leaving its solar panels poorly positioned, similarly curtailing its operational lifespan.

Private US, Japanese lunar landers launch on single rocket

One rocket, two missions: lunar landers built by US and Japanese companies launched their “rideshare” to the Moon on Wednesday, showcasing the private sector’s growing role in space exploration.On board the SpaceX Falcon 9 rocket that took off from the Kennedy Space Center in Florida were Firefly Aerospace’s Blue Ghost and ispace’s Resilience from Japan, which will also deploy a micro rover.Both uncrewed missions aim to build on the success of Texas-based Intuitive Machines, which last year became the first company to successfully touch down on Earth’s celestial neighbor.Until recently, soft landings on the Moon were achieved only by a handful of well-funded national space agencies, starting with the Soviet Union in 1966.Now, however, several emerging US companies are attempting to replicate this feat under NASA’s experimental Commercial Lunar Payload Services program, designed to cut costs and stimulate a lunar economy.The US plans to establish a sustained human presence on the Moon later this decade under the Artemis program, leveraging commercial partners to deliver critical hardware at a fraction of the cost of government-led missions.”Each milestone we complete will provide valuable data for future missions and ultimately keep the United States and our international partners at the forefront of space exploration,” Firefly Aerospace CEO Jason Kim said Tuesday.”Firefly is a go for launch. Let’s go ghost riders in the sky!”- Staying upright -On the Japanese side, Tokyo-based ispace’s first attempt to land on the Moon ended in an unsalvageable “hard landing” in April 2023.”It’s important to challenge ourselves again, after enduring failure and learning from it,” ispace founder and CEO Takeshi Hakamada said last week.”Today, we’re going back to the Moon,” a post on the ispace X account said Wednesday, adding in a promotional video: “Today, we prove our resilience”.Blue Ghost is stacked atop Resilience inside the Falcon 9, SpaceX executive Julianna Scheiman said, and will be deployed first, followed by Resilience nearly 30 minutes later.The two spacecraft have different timelines for reaching the Moon.Blue Ghost aims to complete its journey in 45 days, gradually lifting its orbit around Earth before entering lunar orbit and touching down near Mons Latreille, a volcanic feature in Mare Crisium on the Moon’s northeast near side.”With 10 NASA instruments on this flight, we’re conducting scientific investigations… from characterizing Earth’s magnetosphere to understanding lunar dust and the Moon’s interior structure and thermal properties,” NASA scientist Maria Banks said.Blue Ghost also carries technology demonstrations focused on navigation and computing in the Moon’s harsh radiation environment.- ‘Moonhouse’ art -Meanwhile, Resilience will take four to five months to reach its destination in Mare Frigoris, on the Moon’s far north.Its payloads include scientific instruments, but the centerpiece is Tenacious, a micro rover developed by ispace-Europe, a Luxembourg-based subsidiary. The four-wheeled robot features a high-definition camera and will attempt to scoop up regolith — the Moon’s loose surface material.It also carries on its front a small red “Moonhouse” created by Swedish artist Mikael Genberg.These ambitious goals hinge on achieving a successful soft landing — a task fraught with challenges.Spacecraft must navigate treacherous boulders and craters and, in the absence of an atmosphere to support parachutes, rely entirely on thrusters for a controlled descent.A final hurdle, as recent missions have shown, is remaining upright.When Intuitive Machines’ Odysseus landed in April 2024, it tipped over, limiting the investigations it could perform.Similarly, Japan’s SLIM lander, which touched down in March 2024, landed at a wonky angle, leaving its solar panels poorly positioned, similarly curtailing its operational lifespan.