Nasdaq slumps on Chinese AI upstart, Nvidia loses some $400 bn in value

The tech-rich Nasdaq tumbled early Monday as traders around Wall Street and other global bourses reacted to the emergence of a low-cost Chinese generative AI venture that has apparently overtaken US companies.DeepSeek, which was developed by a start-up based in the eastern Chinese city of Hangzhou, has shown the ability to match the capacity of AI pace-setters such as Nvidia,  which sank more than 11 percent Monday, giving up some $400 billion in market value.The tech-rich Nasdaq led major indices lower, falling 2.7 percent, with AI players Meta, Microsoft and Google parent Alphabet all firmly lower.DeepSeek said they spent only $5.6 million developing their model — peanuts when compared with the billions US tech giants have poured into AI.US “tech dominance is being challenged by China,” said Kathleen Brooks, research director at XTB. “The focus is now on whether China can do it better, quicker and more cost effectively than the US, and if they could win the AI race.”Meta and Microsoft are among the tech giants scheduled to report earnings later this week, offering opportunity for comment on the emergence of the Chinese company, likened by venture capitalist Marc Andreessen to a “Sputnik moment,” when the Soviet Union shocked Washington with its 1957 launch of a satellite into orbit. “DeepSeek’s AI assistant is now the top-rated free application on Apple’s US App Store,” said a note from David Morrison, senior market analyst at FCA.”Investors have been forced to reconsider the outlook for capital expenditure and valuations given the threat of discount Chinese AI models. These appear to be as good, if not better, than US versions.”Earlier, European and Asian stock markets mostly slid as markets also digested the latest tariff back-and-forth involving US President Donald Trump and Colombia.- SoftBank sinks -Just last week following his inauguration, Trump announced a $500 billion venture to build infrastructure for AI in the United States.Tech and chip firms were among the big losers in Tokyo on Monday as the Nikkei ended in negative territory, with Advantest down more than eight percent and Tokyo Electron off almost five percent.SoftBank, which is a key investor in Trump’s AI project, tumbled more than eight percent.Besides tech earnings, this week also sees interest-rate decisions from the Federal Reserve and European Central Bank, ahead of American inflation data.Equities enjoyed a healthy run-up last week on the hope that Trump’s second administration would take a less hardball approach to global trade. However, his threat Sunday that he would hit Colombian goods with a 25 percent tariff — rising to 50 percent next week — and revoke the visas of government officials set off alarm bells.The move came after President Gustavo Petro blocked deportation flights from the United States. In response to Trump’s decision, Petro initially announced retaliatory levies of 25 percent on imports from the United States.But Bogota later backed down and agreed to accept the deported citizens, with Foreign Minister Luis Gilberto Murillo saying they had “overcome the impasse.”- Key figures around 1450 GMT -New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 44,271.66New York – S&P 500: DOWN 1.7 percent at 6,000.18 New York – Nasdaq: DOWN 2.7 percent at 19,415.06London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 8,495.07Paris – CAC 40: DOWN 0.4 percent at 7,899.44Frankfurt – DAX: DOWN 0.7 percent at 21,237.11Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.9 percent at 39,565.80 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 20,197.77 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,250.60 (close)Euro/dollar: UP at $1.0510 from $1.0497 on FridayPound/dollar: UP at $1.2499 from $1.2484Dollar/yen: DOWN at 154.29 yen from 156.00 yen Euro/pound: UP at 84.09 pence from 84.08 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.2 percent at $78.30 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.4 percent at $74.40 per barrel

A Mayotte, rentrée des élèves perturbée six semaines après le cyclone

Les élèves de Mayotte ont commencé à reprendre le chemin de l’école lundi, une rentrée perturbée par une grève lancée par un syndicat enseignant et dans des conditions dégradées, un mois et demi après les ravages causés par le cyclone Chido.Prévue le 13 janvier dans l’archipel français de l’océan Indien, la rentrée des 115.000 élèves avait d’abord été décalée au 20, puis au 27, pour faire face aux dégâts causés par Chido, puis par la tempête Dikeledi.Malgré des appels à un nouveau report, l’académie a maintenu son calendrier, invoquant la nécessité de garder le contact avec les élèves et de ne pas compromettre leurs chances aux examens.Dès 08H00 (06H00 à Paris), plus d’une centaine d’élèves patientent déjà devant le collège de Labattoir, à Petite-Terre. Une rentrée réservée aux élèves de 6e avant que les 5e prennent le relais dans l’après-midi, l’établissement étant trop endommagé pour accueillir plus d’un niveau à la fois.Après six semaines sans cours, Rabouan dit n’avoir “pas trop envie de retourner au collège”. “Je n’ai même plus de cahiers. Le cyclone les a emportés”, lance-t-elle.Pour les professeurs, cette première journée sera l’occasion de parler de l’événement. “Nous allons aussi recenser les élèves, savoir de quoi ils ont besoin”, souligne Seth Ratandra, professeur d’éducation musicale, pour qui il était “urgent de reprendre les cours”.Pour certains parents d’élèves aussi, la rentrée est un soulagement. “C’était compliqué de les avoir à la maison. Et puis c’est important de reprendre l’école, peu importe les conditions”, estime Saïd ali Faiza, mère d’une élève de 4e.- Rentrée “bâclée” -Mais tout le monde n’est pas de cet avis: environ un millier d’enseignants selon les syndicats, 600 selon la police, ont manifesté devant le rectorat contre une rentrée qu’ils jugent “bâclée”, comme l’indique une banderole accroché sur le bâtiment.”Les locaux sont trop abîmés, il n’y a plus de clôture, la sécurité ne peut pas être assurée et on n’a pas d’eau potable pour les élèves”, énumère Fatima Inoussa Soumaila, directrice d’une école à Iloni (est) restée fermée lundi en raison d’une grève à l’appel du syndicat FSU-SNUipp Mayotte.”La rentrée dans de nombreux établissements est perturbée par cette grève”, assure à l’AFP Anssiffoudine Port Saïd, secrétaire-général adjoint du syndicat à Mayotte.Selon le recteur de Mayotte, Jacques Mikulovic, la grève a eu “très peu d’impact sur les établissements du second degré”. Il est encore trop tôt pour établir un bilan sur le premier degré, a-t-il ajouté à l’AFP.Le ministère de l’Education a promis dimanche soir la livraison progressive “dès la rentrée” de cahiers, stylos, et autres fournitures mais aussi de tables et de chaises.Dans le premier degré, sur les 221 écoles, 45 ne pouvaient rouvrir lundi “en raison des dommages trop importants”, avait-on indiqué de même source. Pour le secondaire, quatre établissements devaient rester fermés, selon le communiqué.”Tous les autres établissements accueilleront les élèves suivant une organisation adaptée tenant compte des réalités locales”, avait assuré le ministère.- “Immense reconnaissance” -Sur X, le Premier ministre François Bayrou a remercié le “personnel enseignant de l’île qui oeuvre sans relâche pour les meilleures conditions possibles”, disant son “immense reconnaissance à tous”.Avant Chido, le système scolaire de Mayotte, département le plus pauvre de France, où la moitié des habitants a moins de 18 ans et ne parle pas français, était déjà défaillant.En 2022, un rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) décrivait des établissements “saturés” et un bâti “dégradé requérant des travaux de rénovation importants”.”Le manque de locaux a conduit depuis de nombreuses années les communes à instaurer un système de rotation dans les écoles primaires”, relevait la CRC, dressant un état des lieux catastrophique, seuls 8.200 élèves du secondaire sur 48.000 pouvant par exemple bénéficier d’un repas chaud le midi.Le ministre des Outre-mer Manuel Valls a reconnu samedi que la rentrée aurait lieu “dans des conditions qui seront forcément difficiles”. Il est attendu sur place jeudi et vendredi aux côtés de la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne.Selon les plannings diffusés par le rectorat, collégiens et lycéens seront accueillis un à deux jours pendant la semaine de la rentrée. Des cellules d’écoute psychologique ont été mises en place dans trois collèges, tandis qu’un service d’écoute téléphonique est accessible gratuitement 24 heures sur 24.Certains parents ont fait le choix de scolariser leur enfant hors de Mayotte. Cela concerne à ce jour près de 1.200 élèves, dont 422 sur l’île de La Réunion, précise le ministère. dje-tbm-hdu-al/mat/dsa

A Mayotte, rentrée des élèves perturbée six semaines après le cyclone

Les élèves de Mayotte ont commencé à reprendre le chemin de l’école lundi, une rentrée perturbée par une grève lancée par un syndicat enseignant et dans des conditions dégradées, un mois et demi après les ravages causés par le cyclone Chido.Prévue le 13 janvier dans l’archipel français de l’océan Indien, la rentrée des 115.000 élèves avait d’abord été décalée au 20, puis au 27, pour faire face aux dégâts causés par Chido, puis par la tempête Dikeledi.Malgré des appels à un nouveau report, l’académie a maintenu son calendrier, invoquant la nécessité de garder le contact avec les élèves et de ne pas compromettre leurs chances aux examens.Dès 08H00 (06H00 à Paris), plus d’une centaine d’élèves patientent déjà devant le collège de Labattoir, à Petite-Terre. Une rentrée réservée aux élèves de 6e avant que les 5e prennent le relais dans l’après-midi, l’établissement étant trop endommagé pour accueillir plus d’un niveau à la fois.Après six semaines sans cours, Rabouan dit n’avoir “pas trop envie de retourner au collège”. “Je n’ai même plus de cahiers. Le cyclone les a emportés”, lance-t-elle.Pour les professeurs, cette première journée sera l’occasion de parler de l’événement. “Nous allons aussi recenser les élèves, savoir de quoi ils ont besoin”, souligne Seth Ratandra, professeur d’éducation musicale, pour qui il était “urgent de reprendre les cours”.Pour certains parents d’élèves aussi, la rentrée est un soulagement. “C’était compliqué de les avoir à la maison. Et puis c’est important de reprendre l’école, peu importe les conditions”, estime Saïd ali Faiza, mère d’une élève de 4e.- Rentrée “bâclée” -Mais tout le monde n’est pas de cet avis: environ un millier d’enseignants selon les syndicats, 600 selon la police, ont manifesté devant le rectorat contre une rentrée qu’ils jugent “bâclée”, comme l’indique une banderole accroché sur le bâtiment.”Les locaux sont trop abîmés, il n’y a plus de clôture, la sécurité ne peut pas être assurée et on n’a pas d’eau potable pour les élèves”, énumère Fatima Inoussa Soumaila, directrice d’une école à Iloni (est) restée fermée lundi en raison d’une grève à l’appel du syndicat FSU-SNUipp Mayotte.”La rentrée dans de nombreux établissements est perturbée par cette grève”, assure à l’AFP Anssiffoudine Port Saïd, secrétaire-général adjoint du syndicat à Mayotte.Selon le recteur de Mayotte, Jacques Mikulovic, la grève a eu “très peu d’impact sur les établissements du second degré”. Il est encore trop tôt pour établir un bilan sur le premier degré, a-t-il ajouté à l’AFP.Le ministère de l’Education a promis dimanche soir la livraison progressive “dès la rentrée” de cahiers, stylos, et autres fournitures mais aussi de tables et de chaises.Dans le premier degré, sur les 221 écoles, 45 ne pouvaient rouvrir lundi “en raison des dommages trop importants”, avait-on indiqué de même source. Pour le secondaire, quatre établissements devaient rester fermés, selon le communiqué.”Tous les autres établissements accueilleront les élèves suivant une organisation adaptée tenant compte des réalités locales”, avait assuré le ministère.- “Immense reconnaissance” -Sur X, le Premier ministre François Bayrou a remercié le “personnel enseignant de l’île qui oeuvre sans relâche pour les meilleures conditions possibles”, disant son “immense reconnaissance à tous”.Avant Chido, le système scolaire de Mayotte, département le plus pauvre de France, où la moitié des habitants a moins de 18 ans et ne parle pas français, était déjà défaillant.En 2022, un rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) décrivait des établissements “saturés” et un bâti “dégradé requérant des travaux de rénovation importants”.”Le manque de locaux a conduit depuis de nombreuses années les communes à instaurer un système de rotation dans les écoles primaires”, relevait la CRC, dressant un état des lieux catastrophique, seuls 8.200 élèves du secondaire sur 48.000 pouvant par exemple bénéficier d’un repas chaud le midi.Le ministre des Outre-mer Manuel Valls a reconnu samedi que la rentrée aurait lieu “dans des conditions qui seront forcément difficiles”. Il est attendu sur place jeudi et vendredi aux côtés de la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne.Selon les plannings diffusés par le rectorat, collégiens et lycéens seront accueillis un à deux jours pendant la semaine de la rentrée. Des cellules d’écoute psychologique ont été mises en place dans trois collèges, tandis qu’un service d’écoute téléphonique est accessible gratuitement 24 heures sur 24.Certains parents ont fait le choix de scolariser leur enfant hors de Mayotte. Cela concerne à ce jour près de 1.200 élèves, dont 422 sur l’île de La Réunion, précise le ministère. dje-tbm-hdu-al/mat/dsa

A Mayotte, rentrée des élèves perturbée six semaines après le cyclone

Les élèves de Mayotte ont commencé à reprendre le chemin de l’école lundi, une rentrée perturbée par une grève lancée par un syndicat enseignant et dans des conditions dégradées, un mois et demi après les ravages causés par le cyclone Chido.Prévue le 13 janvier dans l’archipel français de l’océan Indien, la rentrée des 115.000 élèves avait d’abord été décalée au 20, puis au 27, pour faire face aux dégâts causés par Chido, puis par la tempête Dikeledi.Malgré des appels à un nouveau report, l’académie a maintenu son calendrier, invoquant la nécessité de garder le contact avec les élèves et de ne pas compromettre leurs chances aux examens.Dès 08H00 (06H00 à Paris), plus d’une centaine d’élèves patientent déjà devant le collège de Labattoir, à Petite-Terre. Une rentrée réservée aux élèves de 6e avant que les 5e prennent le relais dans l’après-midi, l’établissement étant trop endommagé pour accueillir plus d’un niveau à la fois.Après six semaines sans cours, Rabouan dit n’avoir “pas trop envie de retourner au collège”. “Je n’ai même plus de cahiers. Le cyclone les a emportés”, lance-t-elle.Pour les professeurs, cette première journée sera l’occasion de parler de l’événement. “Nous allons aussi recenser les élèves, savoir de quoi ils ont besoin”, souligne Seth Ratandra, professeur d’éducation musicale, pour qui il était “urgent de reprendre les cours”.Pour certains parents d’élèves aussi, la rentrée est un soulagement. “C’était compliqué de les avoir à la maison. Et puis c’est important de reprendre l’école, peu importe les conditions”, estime Saïd ali Faiza, mère d’une élève de 4e.- Rentrée “bâclée” -Mais tout le monde n’est pas de cet avis: environ un millier d’enseignants selon les syndicats, 600 selon la police, ont manifesté devant le rectorat contre une rentrée qu’ils jugent “bâclée”, comme l’indique une banderole accroché sur le bâtiment.”Les locaux sont trop abîmés, il n’y a plus de clôture, la sécurité ne peut pas être assurée et on n’a pas d’eau potable pour les élèves”, énumère Fatima Inoussa Soumaila, directrice d’une école à Iloni (est) restée fermée lundi en raison d’une grève à l’appel du syndicat FSU-SNUipp Mayotte.”La rentrée dans de nombreux établissements est perturbée par cette grève”, assure à l’AFP Anssiffoudine Port Saïd, secrétaire-général adjoint du syndicat à Mayotte.Selon le recteur de Mayotte, Jacques Mikulovic, la grève a eu “très peu d’impact sur les établissements du second degré”. Il est encore trop tôt pour établir un bilan sur le premier degré, a-t-il ajouté à l’AFP.Le ministère de l’Education a promis dimanche soir la livraison progressive “dès la rentrée” de cahiers, stylos, et autres fournitures mais aussi de tables et de chaises.Dans le premier degré, sur les 221 écoles, 45 ne pouvaient rouvrir lundi “en raison des dommages trop importants”, avait-on indiqué de même source. Pour le secondaire, quatre établissements devaient rester fermés, selon le communiqué.”Tous les autres établissements accueilleront les élèves suivant une organisation adaptée tenant compte des réalités locales”, avait assuré le ministère.- “Immense reconnaissance” -Sur X, le Premier ministre François Bayrou a remercié le “personnel enseignant de l’île qui oeuvre sans relâche pour les meilleures conditions possibles”, disant son “immense reconnaissance à tous”.Avant Chido, le système scolaire de Mayotte, département le plus pauvre de France, où la moitié des habitants a moins de 18 ans et ne parle pas français, était déjà défaillant.En 2022, un rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) décrivait des établissements “saturés” et un bâti “dégradé requérant des travaux de rénovation importants”.”Le manque de locaux a conduit depuis de nombreuses années les communes à instaurer un système de rotation dans les écoles primaires”, relevait la CRC, dressant un état des lieux catastrophique, seuls 8.200 élèves du secondaire sur 48.000 pouvant par exemple bénéficier d’un repas chaud le midi.Le ministre des Outre-mer Manuel Valls a reconnu samedi que la rentrée aurait lieu “dans des conditions qui seront forcément difficiles”. Il est attendu sur place jeudi et vendredi aux côtés de la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne.Selon les plannings diffusés par le rectorat, collégiens et lycéens seront accueillis un à deux jours pendant la semaine de la rentrée. Des cellules d’écoute psychologique ont été mises en place dans trois collèges, tandis qu’un service d’écoute téléphonique est accessible gratuitement 24 heures sur 24.Certains parents ont fait le choix de scolariser leur enfant hors de Mayotte. Cela concerne à ce jour près de 1.200 élèves, dont 422 sur l’île de La Réunion, précise le ministère. dje-tbm-hdu-al/mat/dsa

Palestinians return to north Gaza after breakthrough on hostages

Masses of displaced Palestinians began streaming towards the north of the war-battered Gaza Strip on Monday after Israel and Hamas said they had reached a deal for the release of another six hostages.Also on Monday, the Israeli government said eight of the hostages held in Gaza who were due for release in the first phase of the truce are dead.The fragile ceasefire and hostage release deal between Israel and Hamas is intended to bring an end to the more than 15-month war that began with the October 7, 2023 Hamas attack on Israel.Israel had been preventing Palestinians from returning to their homes in northern Gaza, accusing Hamas of violating the terms of the truce, but Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said late Sunday they would be allowed to pass after a new agreement was reached.Hamas had said blocking the returns amounted to a truce violation.Crowds began making their way north along a coastal road on foot Monday morning, carrying what belongings they could, AFPTV images showed.”This is the happiest day of my life,” said Lamees al-Iwady, a 22-year-old who returned to Gaza City on Monday after being displaced several times.”I feel as though my soul and life have returned to me,” she said. “We will rebuild our homes, even if it’s with mud and sand.”A Gaza security official told AFP that “more than 200,000 displaced people have returned to Gaza and North Gaza” in the first two hours of the day.With the joy of return came the shock of the extent of the destruction wrought by more than a year of war.According to the Hamas-run government media office, 135,000 tents and caravans are needed in Gaza City and the north to shelter returning families.Still, Hamas called the return “a victory” for Palestinians that “signals the failure and defeat of the plans for occupation and displacement”.The comments came after US President Donald Trump floated an idea to “clean out” Gaza and resettle Palestinians in Jordan and Egypt, drawing condemnation from regional leaders.President Mahmud Abbas, whose Palestinian Authority is based in the Israeli-occupied West Bank, issued a “strong rejection and condemnation of any projects” aimed at displacing Palestinians from Gaza, his office said.- Jordan, Egypt reject displacement -For Palestinians, any attempt to move them from Gaza would evoke dark memories of what the Arab world calls the “Nakba”, or catastrophe — the mass displacement of Palestinians during Israel’s creation in 1948.”We say to Trump and the whole world: we will not leave Palestine or Gaza, no matter what happens,” said displaced Gaza resident Rashad al-Naji.Trump had suggested the idea to reporters on Saturday: “You’re talking about probably a million and half people, and we just clean out that whole thing.”Moving Gaza’s inhabitants — who number 2.4 million — could be done “temporarily or could be long term”, he said.Israel’s far-right Finance Minister Bezalel Smotrich — who opposed the truce and has voiced support for re-establishing Israeli settlements in Gaza — called Trump’s suggestion “a great idea”.The Arab League rejected it, warning against “attempts to uproot the Palestinian people from their land”, saying their forced displacement could “only be called ethnic cleansing”.Jordanian Foreign Minister Ayman Safadi said “our rejection of the displacement of Palestinians is firm and will not change. Jordan is for Jordanians and Palestine is for Palestinians.”Egypt’s foreign ministry said it rejected any infringement of Palestinians’ “inalienable rights”.- More exchanges -Israel had said it would prevent Palestinians’ passage to the north until the release of Arbel Yehud, a civilian woman hostage who it maintained should have been freed on Saturday.But Netanyahu’s office later said a deal had been reached for the release of three hostages on Thursday, including Yehud, as well as another three on Saturday.Hamas confirmed the agreement in its own statement Monday.During the first phase of the Gaza truce, 33 hostages are supposed to be freed in staggered releases over six weeks in exchange for around 1,900 Palestinian prisoners held by the Israelis.The second such swap, on Saturday, saw four Israeli women hostages, all soldiers, exchanged for 200 prisoners, all Palestinian except for one Jordanian, during the truce which is now in its second week.”We want the agreement to continue and for them to bring our children back as quickly as possible — and all at once,” said Dani Miran, whose hostage son Omri is not slated for release during the first phase.On Monday, Israeli government spokesman David Mencer said eight of the hostages due for release in the first phase of the truce are dead.”The families have been informed of the situation of their relatives,” he said, without disclosing their names.Of the 251 hostages seized during Hamas’s October 7, 2023 attack, 87 remain in Gaza, including 34 Israel says are dead.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 47,317 people in Gaza, the majority civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry that the United Nations considers reliable.burs-ser/IT

African players in Europe: Ouattara hat-trick, Salah milestoneMon, 27 Jan 2025 15:28:13 GMT

Dango Ouattara scored a hat-trick and Mohamed Salah reached a milestone as 19 Africans netted in the top five European leagues at the weekend.Burkina Faso star Ouattara wreaked second-half havoc, striking three times as Bournemouth crushed Nottingham Forest 5-0 to reach eight goals in all competitions this season.Egypt captain and two-time African Footballer of the …

African players in Europe: Ouattara hat-trick, Salah milestoneMon, 27 Jan 2025 15:28:13 GMT Read More »

Au Bocuse d’Or, combat de chefs entre la France et les pays nordiques

Le mental est d’acier et le geste minuté, précis. Les chefs n’ont pas droit à l’erreur s’ils veulent décrocher lundi le Bocuse d’Or, “Graal” de la gastronomie aux allures de bras de fer entre la France et ses adversaires historiques, les Scandinaves.Vingt-quatre pays sont finalistes de ces Jeux olympiques de la cuisine, qui n’ont rien à envier aux grandes compétitions sportives et se déroulent depuis dimanche au Sirha, le salon des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration à Chassieu, près de Lyon.”Il faut qu’on tienne le choc”, affirme à l’AFP Paul Marcon, qui joue lui à domicile et vit enfin son “rêve de gosse” aux côtés de sa commis, Camille Pigot.L’Auvergnat de 28 ans, affichant une totale sérénité, s’est élancé pour la France à 9H30 pétantes, coup d’envoi de sa journée de “concentration non-stop, où on doit donner beaucoup, beaucoup de travail sur un temps réduit”, dit-il.Chaque équipe cuisine contre la montre. De délicates odeurs de cuisson se propagent assez rapidement dans la salle où résonnent cris et tonnerres d’applaudissements.Les candidats disposent de 4H40 pour servir à l’assiette un mets sublimant le céleri, le maigre et le homard. En parallèle, ils ont 5H30 pour réaliser un plateau, composé d’un plat et de trois garnitures, autour du chevreuil, du foie gras et du thé.La 20e édition du concours rend hommage à son fondateur, l’illustre chef lyonnais Paul Bocuse, disparu en 2018 à l’âge de 91 ans. Grand amoureux des produits du terroir et du gibier, il avait créé le Bocuse d’Or en 1987 dans le but de révolutionner les codes de la gastronomie de l’époque.Dans l’espace où évoluent les cordons bleus venus d’Islande, du Vietnam ou de Nouvelle-Zélande, la tension est à couper au couteau. Un essaim de toques blanches poche, flambe, déglace. Les mouvements sont quasi automatiques, comme une chorégraphie répétée maintes fois. Après deux années de préparation intense, “on connaît notre partition par cÅ“ur”, soulignait Paul Marcon en amont du jour J. Attention, “pas d’excès de confiance, mais de la bonne confiance pour se donner un peu d’adrénaline.”- “Comme au football” -Ni la ferveur des supporters en tribunes, ni les nuées de caméras circulant à travers les îlots ne semblent déconcentrer la crème de la cuisine de compétition, qui s’affaire aux fourneaux pour tout envoyer avant le gong final.Dans les gradins bondés, Magnus Rosendahl, 25 ans, connaît bien le chef danois Sebastian Holberg, vainqueur de la sélection européenne en qui il place toute sa confiance pour apporter à son pays, actuel tenant du titre, une quatrième consécration en finale du Bocuse d’Or.”Je veux l’aider à réaliser ses rêves”, dit-il à l’AFP. Pour encourager l’équipe danoise, qui forme comme “une petite famille”, Magnus frappe sans discontinuer sur son tambour, dans un nuage de confettis, chants patriotiques et fanfares.À quelques sièges, George Ulvestad, 44 ans, lui aussi doté de cheveux clairs et aux yeux bleu ciel, arbore un casque de Viking, hommage aux guerriers scandinaves du passé. “Le Danemark, la France, sont extrêmement bons”, reconnaît-il. “La compétition est très dure mais pour moi, la Norvège est la meilleure candidate”.Celle-ci totalise pour le moment cinq victoires au Bocuse d’Or, contre huit pour la France qui a remporté la précieuse statuette pour la dernière fois en 2021 grâce au Lyonnais Davy Tissot, aujourd’hui président du Comité international d’organisation du concours.Des spectateurs au concours du Bocuse d’Or 2025 au Salon international de la restauration, de l’hôtellerie et de l’alimentation (Sirha) à Chassieu, près de Lyon, le 27 janvier 2025Si les pays nordiques ont en effet prouvé qu’ils avaient “compris cette finesse, cette élégance, ce raffinement” nécessaires pour prétendre au podium, “la menace vient de partout”, estime auprès de l’AFP Romuald Fassenet, président de la Team France, et membre du jury.”C’est comme au football, où on veut toujours battre le Brésil. Au Bocuse d’Or: on veut battre la France !”

USA: le financier Scott Bessent attendu au poste de secrétaire au Trésor

Le Sénat américain doit confirmer lundi en fin d’après-midi la nomination du financier Scott Bessent, 62 ans, comme secrétaire au Trésor, un poste hautement stratégique au sein de la première économie mondiale.Le candidat de Donald Trump pour l’équivalent du ministère de l’Economie et des Finances devrait sans surprise être validé par les parlementaires. Lors d’un vote de procédure, la semaine dernière, il avait reçu le soutien d’une dizaine de sénateurs démocrates.Lors de son audition mi-janvier, M. Bessent était paru totalement aligné avec le locataire de la Maison Blanche: retour à un “nouvel âge d’or” économique pour le pays via des baisses d’impôts et de dépenses publiques, et mise en place de surtaxes douanières pour protéger le tissu industriel américain.Il avait aussi assuré que ces mesures ne risquaient pas de se traduire par des hausses de prix, alors que l’inflation et plus largement l’économie, avaient figuré parmi les principaux axes de la campagne électorale de Donald Trump, et ont largement contribué au retour du républicain à la Maison Blanche.Scott Bessent, ami de Robert Trump, frère défunt du président, connaît la famille Trump depuis 30 ans. Donald Trump l’a décrit comme “l’un des plus grands analystes de Wall Street”.Le sexagénaire originaire de Caroline du Sud dispose d’une image rassurante pour les marchés, qui le connaissent particulièrement bien en tant que gestionnaire d’actifs via sa société d’investissements, Key Square Capital Management.Devant les sénateurs, M. Bessent avait présenté son parcours comme une success story dont “seule l’Amérique a le secret”: “J’ai eu la chance d’avoir une carrière accomplie et épanouissante, mais ma présence ici aujourd’hui était loin d’être écrite à l’avance. (…) Mon père a connu de très grandes difficultés financières quand j’étais jeune. A l’âge de neuf ans, j’avais déjà deux petits boulots d’été et je n’ai jamais arrêté de travailler depuis.”Il a finalement intégré la prestigieuse université de Yale, dont il est sorti diplômé en 1984.”J’ai fait mon premier stage en finance parce qu’il y avait un canapé convertible dans le bureau, ce qui m’a permis de vivre à New York, sans avoir à payer de loyer”, avait-il décrit au Sénat.En cas de confirmation, Scott Bessent deviendrait le premier ministre ouvertement gay d’un gouvernement républicain.

Jean-Marc Morandini condamné à 18 mois de prison avec sursis en appel pour harcèlement sexuel

Reconnu coupable d’avoir “usé de pressions pour obtenir un acte sexuel”, l’animateur de télévision Jean-Marc Morandini a été condamné lundi en appel à 18 mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel à l’encontre d’un jeune comédien.La cour d’appel de Paris a aggravé la peine de six mois d’emprisonnement avec sursis prononcée en première instance, en août 2023, à l’encontre de l’animateur de la chaîne CNews.Absent au délibéré, Jean-Marc Morandini devra en outre payer une amende de 10.000 euros et indemniser Gabriel, la victime de harcèlement.Il a également l’obligation de suivre des soins psychologiques.”Mon client est soulagé que justice lui soit à nouveau rendue. Il associe toutes les victimes de harcèlement sexuel à l’espoir que suscitera cette décision”, a fait savoir à l’AFP Me Antoine Lachenaud, l’avocat de Gabriel, âgé de 19 ans au moment des faits.Les avocates de Jean-Marc Morandini ont annoncé qu’elles allaient se “pourvoir en cassation”.”Jean-Marc Morandini s’est toujours comporté de façon respectueuse et professionnelle, sans jamais le moindre geste déplacé”, ont affirmé Mes Céline Lasek et Florence Rault dans un communiqué.L’animateur de 59 ans était poursuivi pour avoir encouragé des comédiens, âgés de 19 à 26 ans au moment des faits, entre juin et septembre 2015, à s’exhiber nus pour les castings d’une web-série intitulée “Les Faucons” dont il était le producteur.- “Personnage totalement fictif” -Une pseudo directrice de casting, Catherine Leclerc – qui n’était autre que Jean-Marc Morandini sous pseudonyme – leur avait adressé des courriels pour leur demander avec insistance d’envoyer des vidéos d’eux nus, le pubis rasé, et de scènes de masturbation parfois avec éjaculations.Selon les enquêteurs, le “personnage totalement fictif” de Catherine Leclerc, constituait une “figure maternelle et sécurisante inspirant confiance” notamment au plus jeune des plaignants, Gabriel, comédien sans agent, sans formation et sans expérience du milieu du cinéma, l’incitant “à toujours repousser ses limites dans l’acte de nature sexuelle, sous le prétexte allégué de travailler sa posture de comédien”.Ce jeune homme avait notamment reçu en août 2015 deux mails de la fausse Catherine, signés “maman”, lui demandant s’il était prêt à faire une fellation à Jean-Marc Morandini “qui n’est pas n’importe qui”.Jean-Marc Morandini a aussi été reconnu coupable de travail dissimulé concernant quatre comédiens dont Gabriel. La cour d’appel a condamné la société “Ne zappez pas ! Production” (NZPP), dont il est l’unique gérant, à une amende de 10.000 euros.”Nous sommes satisfaits de cette condamnation qui confirme la qualité de victime pour notre client”, a déclaré Besma Maghrebi, avocate d’un des plaignants pour travail dissimulé.”Je ressens un énorme soulagement de voir la justice reconnaître ma condition de victime. Cette condamnation met fin à huit ans de combat, de harcèlement et de calvaire”, a confirmé Quentin S., l’une des victimes, par l’intermédiaire de son conseil.En décembre 2022, l’animateur avait déjà été condamné à une peine d’un an de prison avec sursis assortie d’une obligation de soin de deux ans et son inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais) pour des faits de “corruption de mineurs” commis sur trois adolescents entre 2009 et 2016, lors d’échanges électroniques à caractère sexuel et d’un casting à son domicile.La décision en appel doit être rendue le 5 mars.Â