Eaux usées dans le Bassin d’Arcachon: manifestation contre un “permis à polluer”

Plus d’une centaine de personnes, réunies à l’appel d’ostréiculteurs et de défenseurs de l’environnement, ont dénoncé lundi à Arcachon un projet de règlement considéré comme “un permis à polluer” car il autorise les rejets d’eaux usées dans la nature, a constaté l’AFP.La préfecture a indiqué mi-janvier qu’elle entendait faire droit à la demande du syndicat intercommunal du Bassin d’Arcachon (Siba) d’autoriser de tels “rejets exceptionnels et encadrés” en cas d’intempéries faisant saturer les canalisations. Le préfet de Gironde Etienne Guyot a depuis précisé que sa décision finale dépendrait de l’avis du Parc naturel marin, qui se réunit vendredi prochain.”Dans des eaux usées, il y a toutes les saloperies que l’on peut y mettre. L’impact sur le milieu marin, pour nous, est catastrophique”, a expliqué à l’AFP Thierry Lafon, ostréiculteur et président de l’association de défense des eaux du bassin d’Arcachon (Adeba) devant le siège du gestionnaire du réseau piloté par les collectivités.”Notre activité, c’est gérer un maillon de l’écosystème: quand l’écosystème se casse la gueule, nous, on se casse la gueule avec”, a-t-il ajouté un peu plus d’un an après la suspension pendant un mois de la production ostréicole, consécutive à une épidémie de gastroentérite pendant les fêtes de fin d’année 2023.D’intenses précipitations à l’automne et au début de l’hiver avaient en effet entraîné l’infiltration des eaux pluviales dans les canalisations d’eaux usées, provoquant des débordements dans le milieu naturel au niveau de bassins de sécurité et une contamination des huîtres produites dans le Bassin.Pour Jacques Storelli, à la tête d’une coordination regroupant 25 associations environnementales, “on a un constat de faillite”. “L’État a été dans l’incapacité d’imposer le respect du code de l’environnement” et “aujourd’hui, il veut autoriser le Siba à faire déborder les bassins de sécurité”.Le gestionnaire du réseau d’assainissement avait déposé cette demande de modification auprès de la préfecture, le temps de construire des “déversoirs d’orage” au niveau des bassins de sécurité pour canaliser ces débordements.L’édification de ces ouvrages avait été ordonnée par la justice en avril dernier, après des plaintes d’associations environnementales.”Ces déversoirs d’orage, c’est tout simplement des trop-pleins, qui ne solutionnent absolument rien. Ce qui se passait en douce sera désormais officiel”, a critiqué M. Lafon, qui compare ces mesures à “un permis à polluer”.

La France et Paul Marcon décrochent le Bocuse d’Or à Lyon

Un “rêve de gosse” qui se réalise: le chef Paul Marcon a décroché lundi pour la France le Bocuse d’Or, “Graal” de la gastronomie, devant le Danemark et la Suède au terme de deux jours de compétition, et trente ans après le sacre de son père.Vingt-quatre pays étaient finalistes de ces “Jeux olympiques” de la cuisine, qui se déroulaient depuis dimanche au Sirha, le salon des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, à Chassieu, près de Lyon.”Paul, bravo. Le voilà ton Bocuse d’Or!”, lui a lancé le président du concours, Jérôme Bocuse, en remettant la statuette tant convoitée à l’Auvergnat de 28 ans et à sa commis, Camille Pigot, également sacrée meilleure commis de l’édition.”Beaucoup de fierté, beaucoup d’émotion. C’est la récompense d’un travail de deux ans, même plus”, a souligné Paul Marcon devant la presse, visiblement ému, tout comme le reste de son équipe.Il s’agit de la neuvième consécration de la France au Bocuse d’Or, créé en 1987 par l’illustre chef lyonnais Paul Bocuse, décédé en 2018. La précédente édition, en 2023, avait été remportée par le Danemark.”Aujourd’hui, j’espère qu’on fait briller tous les yeux des cuisiniers, et des cuisiniers en devenir de France”, a ajouté ce compétiteur hors-pair, fils du chef triplement étoilé Régis Marcon, lui-même vainqueur du Bocuse d’Or en 1995.Les candidats disposaient de 4H40 pour servir à l’assiette un mets sublimant le céleri, le maigre et le homard. En parallèle, ils ont eu 5H30 pour réaliser un plateau, composé d’un plat et de trois garnitures, autour du chevreuil, du foie gras et du thé.Tous devaient mettre l’identité de leur pays à l’honneur.La tourte croustillante d’épaule de chevreuil braisée au vin rouge, foie gras et champignons sauvages, ou encore le céleri branche en dentelle, pomme verte et Chartreuse, préparés par Paul Marcon et Camille Pigot, ont visiblement séduit les jurys.”C’était ciselé, c’était propre, c’était net. Il n’y a rien d’autre à dire hormis: bravo”, a chaudement salué le chef Davy Tissot, président du Comité international d’organisation du Bocuse d’Or, et lui même vainqueur avec la France en 2021.Les Danois, représentés par Sebastian Holberg, vainqueur des sélections Europe, et l’équipe suédoise, emmenée par Gustav Leonhardt, affichaient des sourires de satisfaction, pouvant aussi s’enorgueillir d’avoir reçu un franc soutien de leurs supporters, venus en masse.

La France et Paul Marcon décrochent le Bocuse d’Or à Lyon

Un “rêve de gosse” qui se réalise: le chef Paul Marcon a décroché lundi pour la France le Bocuse d’Or, “Graal” de la gastronomie, devant le Danemark et la Suède au terme de deux jours de compétition, et trente ans après le sacre de son père.Vingt-quatre pays étaient finalistes de ces “Jeux olympiques” de la cuisine, qui se déroulaient depuis dimanche au Sirha, le salon des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, à Chassieu, près de Lyon.”Paul, bravo. Le voilà ton Bocuse d’Or!”, lui a lancé le président du concours, Jérôme Bocuse, en remettant la statuette tant convoitée à l’Auvergnat de 28 ans et à sa commis, Camille Pigot, également sacrée meilleure commis de l’édition.”Beaucoup de fierté, beaucoup d’émotion. C’est la récompense d’un travail de deux ans, même plus”, a souligné Paul Marcon devant la presse, visiblement ému, tout comme le reste de son équipe.Il s’agit de la neuvième consécration de la France au Bocuse d’Or, créé en 1987 par l’illustre chef lyonnais Paul Bocuse, décédé en 2018. La précédente édition, en 2023, avait été remportée par le Danemark.”Aujourd’hui, j’espère qu’on fait briller tous les yeux des cuisiniers, et des cuisiniers en devenir de France”, a ajouté ce compétiteur hors-pair, fils du chef triplement étoilé Régis Marcon, lui-même vainqueur du Bocuse d’Or en 1995.Les candidats disposaient de 4H40 pour servir à l’assiette un mets sublimant le céleri, le maigre et le homard. En parallèle, ils ont eu 5H30 pour réaliser un plateau, composé d’un plat et de trois garnitures, autour du chevreuil, du foie gras et du thé.Tous devaient mettre l’identité de leur pays à l’honneur.La tourte croustillante d’épaule de chevreuil braisée au vin rouge, foie gras et champignons sauvages, ou encore le céleri branche en dentelle, pomme verte et Chartreuse, préparés par Paul Marcon et Camille Pigot, ont visiblement séduit les jurys.”C’était ciselé, c’était propre, c’était net. Il n’y a rien d’autre à dire hormis: bravo”, a chaudement salué le chef Davy Tissot, président du Comité international d’organisation du Bocuse d’Or, et lui même vainqueur avec la France en 2021.Les Danois, représentés par Sebastian Holberg, vainqueur des sélections Europe, et l’équipe suédoise, emmenée par Gustav Leonhardt, affichaient des sourires de satisfaction, pouvant aussi s’enorgueillir d’avoir reçu un franc soutien de leurs supporters, venus en masse.

La France et Paul Marcon décrochent le Bocuse d’Or à Lyon

Un “rêve de gosse” qui se réalise: le chef Paul Marcon a décroché lundi pour la France le Bocuse d’Or, “Graal” de la gastronomie, devant le Danemark et la Suède au terme de deux jours de compétition, et trente ans après le sacre de son père.Vingt-quatre pays étaient finalistes de ces “Jeux olympiques” de la cuisine, qui se déroulaient depuis dimanche au Sirha, le salon des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, à Chassieu, près de Lyon.”Paul, bravo. Le voilà ton Bocuse d’Or!”, lui a lancé le président du concours, Jérôme Bocuse, en remettant la statuette tant convoitée à l’Auvergnat de 28 ans et à sa commis, Camille Pigot, également sacrée meilleure commis de l’édition.”Beaucoup de fierté, beaucoup d’émotion. C’est la récompense d’un travail de deux ans, même plus”, a souligné Paul Marcon devant la presse, visiblement ému, tout comme le reste de son équipe.Il s’agit de la neuvième consécration de la France au Bocuse d’Or, créé en 1987 par l’illustre chef lyonnais Paul Bocuse, décédé en 2018. La précédente édition, en 2023, avait été remportée par le Danemark.”Aujourd’hui, j’espère qu’on fait briller tous les yeux des cuisiniers, et des cuisiniers en devenir de France”, a ajouté ce compétiteur hors-pair, fils du chef triplement étoilé Régis Marcon, lui-même vainqueur du Bocuse d’Or en 1995.Les candidats disposaient de 4H40 pour servir à l’assiette un mets sublimant le céleri, le maigre et le homard. En parallèle, ils ont eu 5H30 pour réaliser un plateau, composé d’un plat et de trois garnitures, autour du chevreuil, du foie gras et du thé.Tous devaient mettre l’identité de leur pays à l’honneur.La tourte croustillante d’épaule de chevreuil braisée au vin rouge, foie gras et champignons sauvages, ou encore le céleri branche en dentelle, pomme verte et Chartreuse, préparés par Paul Marcon et Camille Pigot, ont visiblement séduit les jurys.”C’était ciselé, c’était propre, c’était net. Il n’y a rien d’autre à dire hormis: bravo”, a chaudement salué le chef Davy Tissot, président du Comité international d’organisation du Bocuse d’Or, et lui même vainqueur avec la France en 2021.Les Danois, représentés par Sebastian Holberg, vainqueur des sélections Europe, et l’équipe suédoise, emmenée par Gustav Leonhardt, affichaient des sourires de satisfaction, pouvant aussi s’enorgueillir d’avoir reçu un franc soutien de leurs supporters, venus en masse.

Marathon budgétaire: le gouvernement appelle au compromis avant une semaine décisive

Toujours à la merci d’une censure, le gouvernement affiche sa volonté de “compromis” à l’entame d’une semaine décisive dans les discussions budgétaires: les débats sur les comptes de la Sécurité sociale ont repris lundi à l’Assemblée, avant une conciliation jeudi entre députés et sénateurs sur le budget de l’Etat.Le Premier ministre François Bayrou, qui espère de nouveau convaincre le Parti socialiste de ne pas voter une censure, devrait fixer les grandes lignes de sa position lundi soir lors d’une longue interview télévisée très attendue sur LCI.Concernant le texte sur la Sécurité sociale (PLFSS), dont une première mouture avait entraîné la chute du gouvernement Barnier début décembre, les discussions ont repris en fin d’après-midi devant la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, à partir de la version adoptée par le Sénat fin novembre.   Depuis lors, les termes de l’équation ont changé, avec un déficit 2025 de la Sécu désormais anticipé à au moins 23 milliards d’euros, contre 16 milliards évoqués à l’automne. Un dérapage qui s’explique notamment par l’abandon forcé des mesures d’économie sur les retraites, et par le coût de certaines concessions accordées par le Premier ministre aux socialistes sur le budget des hôpitaux ou sur le remboursement des consultations médicales et des médicaments.Les députés du “socle commun” affichent leur souhait de limiter les déficits. Pour le ministre de la Santé, Yannick Neuder, il y a urgence, car le texte a pris du retard et l’année 2025 risque de compter deux, voire trois mois “où il n’y aura eu aucune mesure (pour) envisager des recettes nouvelles ou des économies”.Pour l’heure, cependant, l’exécutif, tout à la recherche d’un compromis avec la gauche, ne dévoile guère ses positions. “Je ne peux qu’appeler à ce que chacun fasse un pas vers l’autre. C’est ce que le gouvernement essaie de faire”, a prudemment déclaré devant la commission la ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap, Charlotte Parmentier-Lecoq. La gauche, de son côté, espère “sortir les dispositions irritantes du texte introduites par le Sénat”, a indiqué à l’AFP Jérôme Guedj (PS), citant notamment la deuxième “journée de solidarité” – que même le nouveau rapporteur du texte, Thibault Bazin (LR), souhaite supprimer. Après son examen en commission, le texte doit ensuite revenir dans l’hémicycle, à partir du 3 février.- Ne pas “tout bloquer” -En attendant, un obstacle d’importance attend le gouvernement: jeudi, sept sénateurs et sept députés se réuniront en commission mixte paritaire (CMP) pour rechercher un compromis sur l’autre texte majeur, celui du budget 2025 de l’Etat.Cette CMP, où le socle commun soutenant le gouvernement est majoritaire, pourrait être l’une des dernières occasions d’intégrer des concessions susceptibles de résister à la censure.L’exécutif en a bien conscience: la version du texte adoptée la semaine dernière par le Sénat doit être adoucie pour devenir un “budget de compromis”, a martelé dimanche la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.Le texte de la chambre haute, qui comprend de multiples coupes budgétaires, a le mérite de “réduire le déficit”, a-t-elle salué, mais “il faut qu’on trouve un compromis, car ce budget (…) ne sera pas celui de la droite, ni de la gauche, ni du centre, ce sera le budget du pays”, a-t-elle souligné sur BFMTV.En gage à la gauche, la ministre a plaidé notamment pour que soit inclus dans le texte le maintien des “4.000 postes d’enseignants” que le projet initial devait supprimer.La version issue de la CMP sera ensuite soumise à l’Assemblée, la semaine du 3 février, vraisemblablement via l’usage du 49-3. Qui devrait donc déclencher une nouvelle motion de censure, déposée par les Insoumis.D’où les appels du pied de l’exécutif en direction des rangs socialistes, qui ont renoncé mi-janvier à voter une précédente censure, mais sans s’engager pour la suite. “Le compromis n’empêchera pas, évidemment, le PS d’être dans l’opposition”, mais “on peut être dans l’opposition sans censurer, sans tout bloquer”, a commenté Mme Montchalin.Une perspective vivement rejetée par le coordinateur de LFI, Manuel Bompard: si le PS ne vote pas cette censure, a-t-il mis en garde, il changera d’alliance et entrera dans “un soutien sans participation” au gouvernement.Pour l’heure, les concessions de l’exécutif restent cependant insuffisantes pour les socialistes. Les discussions continuent avec le gouvernement, mais “le compte n’y est pas”, s’inquiétait dimanche soir le premier secrétaire du PS Olivier Faure. 

Marathon budgétaire: le gouvernement appelle au compromis avant une semaine décisive

Toujours à la merci d’une censure, le gouvernement affiche sa volonté de “compromis” à l’entame d’une semaine décisive dans les discussions budgétaires: les débats sur les comptes de la Sécurité sociale ont repris lundi à l’Assemblée, avant une conciliation jeudi entre députés et sénateurs sur le budget de l’Etat.Le Premier ministre François Bayrou, qui espère de nouveau convaincre le Parti socialiste de ne pas voter une censure, devrait fixer les grandes lignes de sa position lundi soir lors d’une longue interview télévisée très attendue sur LCI.Concernant le texte sur la Sécurité sociale (PLFSS), dont une première mouture avait entraîné la chute du gouvernement Barnier début décembre, les discussions ont repris en fin d’après-midi devant la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, à partir de la version adoptée par le Sénat fin novembre.   Depuis lors, les termes de l’équation ont changé, avec un déficit 2025 de la Sécu désormais anticipé à au moins 23 milliards d’euros, contre 16 milliards évoqués à l’automne. Un dérapage qui s’explique notamment par l’abandon forcé des mesures d’économie sur les retraites, et par le coût de certaines concessions accordées par le Premier ministre aux socialistes sur le budget des hôpitaux ou sur le remboursement des consultations médicales et des médicaments.Les députés du “socle commun” affichent leur souhait de limiter les déficits. Pour le ministre de la Santé, Yannick Neuder, il y a urgence, car le texte a pris du retard et l’année 2025 risque de compter deux, voire trois mois “où il n’y aura eu aucune mesure (pour) envisager des recettes nouvelles ou des économies”.Pour l’heure, cependant, l’exécutif, tout à la recherche d’un compromis avec la gauche, ne dévoile guère ses positions. “Je ne peux qu’appeler à ce que chacun fasse un pas vers l’autre. C’est ce que le gouvernement essaie de faire”, a prudemment déclaré devant la commission la ministre déléguée chargée de l’Autonomie et du Handicap, Charlotte Parmentier-Lecoq. La gauche, de son côté, espère “sortir les dispositions irritantes du texte introduites par le Sénat”, a indiqué à l’AFP Jérôme Guedj (PS), citant notamment la deuxième “journée de solidarité” – que même le nouveau rapporteur du texte, Thibault Bazin (LR), souhaite supprimer. Après son examen en commission, le texte doit ensuite revenir dans l’hémicycle, à partir du 3 février.- Ne pas “tout bloquer” -En attendant, un obstacle d’importance attend le gouvernement: jeudi, sept sénateurs et sept députés se réuniront en commission mixte paritaire (CMP) pour rechercher un compromis sur l’autre texte majeur, celui du budget 2025 de l’Etat.Cette CMP, où le socle commun soutenant le gouvernement est majoritaire, pourrait être l’une des dernières occasions d’intégrer des concessions susceptibles de résister à la censure.L’exécutif en a bien conscience: la version du texte adoptée la semaine dernière par le Sénat doit être adoucie pour devenir un “budget de compromis”, a martelé dimanche la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.Le texte de la chambre haute, qui comprend de multiples coupes budgétaires, a le mérite de “réduire le déficit”, a-t-elle salué, mais “il faut qu’on trouve un compromis, car ce budget (…) ne sera pas celui de la droite, ni de la gauche, ni du centre, ce sera le budget du pays”, a-t-elle souligné sur BFMTV.En gage à la gauche, la ministre a plaidé notamment pour que soit inclus dans le texte le maintien des “4.000 postes d’enseignants” que le projet initial devait supprimer.La version issue de la CMP sera ensuite soumise à l’Assemblée, la semaine du 3 février, vraisemblablement via l’usage du 49-3. Qui devrait donc déclencher une nouvelle motion de censure, déposée par les Insoumis.D’où les appels du pied de l’exécutif en direction des rangs socialistes, qui ont renoncé mi-janvier à voter une précédente censure, mais sans s’engager pour la suite. “Le compromis n’empêchera pas, évidemment, le PS d’être dans l’opposition”, mais “on peut être dans l’opposition sans censurer, sans tout bloquer”, a commenté Mme Montchalin.Une perspective vivement rejetée par le coordinateur de LFI, Manuel Bompard: si le PS ne vote pas cette censure, a-t-il mis en garde, il changera d’alliance et entrera dans “un soutien sans participation” au gouvernement.Pour l’heure, les concessions de l’exécutif restent cependant insuffisantes pour les socialistes. Les discussions continuent avec le gouvernement, mais “le compte n’y est pas”, s’inquiétait dimanche soir le premier secrétaire du PS Olivier Faure. 

Lebanon says Israeli fire kills two as residents try to go home

Lebanon’s health ministry said Israeli fire killed two people Monday and wounded 17 others in the south, in a second day of violence as residents tried again to return to border villages.The bloodshed, which one analyst said was unlikely to re-spark war between Israel and Iran-backed Hezbollah, came hours after the extension of a Sunday deadline for Israeli forces to withdraw from south Lebanon under a November ceasefire deal.The ministry said Israeli fire killed 24 returnees on Sunday.”Israeli enemy attacks as citizens attempt to return to their towns that are still occupied have led… to two dead and 17 wounded,” the health ministry said Monday in a statement, updating an earlier toll of one dead.It said the wounded included a child and a rescuer from the Risala Scouts association, affiliated with Hezbollah ally the Amal movement.Under the ceasefire deal that took effect on November 27, the Lebanese military was to deploy in the south alongside United Nations peacekeepers as the Israeli army withdrew over a 60-day period, which ended on Sunday.Hezbollah was also to pull back its forces north of the Litani River — about 30 kilometres (20 miles) from the border and dismantle any remaining military infrastructure in the south.Caretaker Prime Minister Najib Mikati said earlier Monday that Lebanon had agreed to an extension of the ceasefire deal between Hezbollah and Israel until February 18, after the Israeli military missed Sunday’s deadline to withdraw.In south Lebanon, residents accompanied by the army were again trying to return to their villages, official media and AFP correspondents reported.In the village of Burj al-Muluk, an AFP photographer saw dozens of men, women and children gathering in the morning behind a dirt barrier, some holding yellow Hezbollah flags, hoping to reach the border town of Kfar Kila, where the Israeli military is still deployed.- ‘Bullets don’t scare us’ -In the city of Bint Jbeil, an access point for many border villages, Hezbollah supporters distributed sweets, water and images of former chief Hassan Nasrallah, who an Israeli air strike killed in September.Others handed out stickers celebrating the “victory from God” as women held pictures of slain Hezbollah fighters.”They think they are scaring us with their bullets, but we lived under the bombing and bullets don’t scare us,” said Mona Bazzi in Bint Jbeil.The official National News Agency (NNA) said Lebanese “army reinforcements” had arrived near the border town of Mais al-Jabal, where people had started to gather at “the entrance of the town” in preparation for entering alongside the military.It said the Israeli army had “opened fire in the direction of the Lebanese army” near the town, without reporting casualties there.”We waited in a long line for hours, but couldn’t enter,” said Mohammed Choukeir, 33, from Mais al-Jabal, adding that Israeli troops “were opening fire from time to time on civilians gathered at the entrance of the town”.In nearby Hula, the NNA said residents entered “after the deployment of the army in several neighbourhoods”.The truce has been marked by accusations of violations from both sides. It came after more than a year of hostilities between Israel and Hezbollah, including two months of all-out war.- ‘Israel must withdraw’ -A source close to Hezbollah told AFP that “seven fighters from Hezbollah were taken prisoner” by Israel before the truce, while four other people were apprehended by the Israeli military on Sunday in south Lebanon border villages.In a televised speech later on Monday, Hezbollah leader Naim Qassem reiterated calls for the Israeli military to withdraw from the south.”Israel must withdraw… any consequences of a delay in the withdrawal rests on the United Nations, the United States, France and the Israeli entity,” Qassem said.The US and France are part of a mechanism that deals with any violations of the ceasefire.Qassem called for pressure on Israel to adhere to the original terms of the deal, hailing French President Emmanuel Macron’s appeal before the latest extension.Macron’s office on Saturday said he had called on all parties to honour their commitment to the ceasefire as soon as possible.Qassem warned that, “We are facing an occupation that is aggressive and refuses to withdraw, and the resistance has the right to act as it sees fit.” Hilal Khashan, professor of political science at the American University of Beirut, said he did not expect a return to major violence.”Hezbollah no longer wants any further confrontation with Israel. Its goal is to protect its achievements in Lebanon,” he told AFP.Lebanon’s army said Sunday that it had entered several border areas including Dhayra, Maroun al-Ras and Aita al-Shaab.Israeli military spokesman Avichay Adraee on Monday called again for south Lebanon residents to “wait” before returning.

Israel kills 2 Hamas fighters in West Bank

The Israeli military and Hamas said Monday that an air strike killed two fighters from the Palestinian Islamist movement in the occupied West Bank city of Tulkarem.In a statement, the military said that “in a joint operation by the Israeli army and the Shin Bet (internal security agency), an air force aircraft launched an attack” in the Tulkarem area.Violence has soared throughout the West Bank since the war between Hamas and Israel broke out in Gaza on October 7, 2023.The official Palestinian news agency Wafa identified the two killed as Ramez Damiri and Ihab Abu Atwi, both residents of the Nur Shams refugee camp in the Tukaram area.According to the Israeli military, Abu Atwi was “the Hamas chief in Tulkarem”, responsible for “numerous armed attacks”.Hamas said two members of its armed wing, the Ezzedine al-Qassam Brigades, were killed “after the enemy blew up a vehicle they were in” in Nur Shams refugee camp.Hamas did not say whether Abu Atwi was its leader in Tulkarem.The Palestinian health ministry said earlier that two dead and three injured arrived at Tulkarem’s Governmental Hospital “following the occupation’s targeting of a vehicle in Nur Shams refugee camp”.The health ministry also announced the death of a young man killed Sunday night by Israeli forces in Qalandia refugee camp, north of Jerusalem.The ministry reported one dead and two injured “by (Israeli) bullets near Qalandia camp”.Wafa identified the man killed as Adam Sab Laban, saying he was shot by Israeli forces who were stationed at a military tower by the Qalandia checkpoint into Jerusalem, and who “opened fire at a group of citizens”.Israeli troops or settlers have killed at least 861 Palestinians in the West Bank since the start of the Gaza war, according to the health ministry.At least 29 Israelis have been killed in Palestinian attacks or during Israeli military raids in the territory over the same period, according to Israeli official figures.Israel has occupied the West Bank since 1967.

Crues: l’Ille-et-Vilaine toujours en vigilance rouge, pas d’accalmie en vue

“Il y a 50 cm d’eau dans toute la maison, on n’a jamais vu ça”: l’Ille-et-Vilaine est placée lundi et mardi en vigilance rouge pour crues après les importantes précipitations de la dépression Herminia qui ont provoqué des inondations sans précédent depuis 40 ans à Rennes et ses alentours.Comme cette habitante d’Amanlis, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Rennes, des dizaines de personnes dans le département ont dû évacuer leur logement devant l’inexorable montée des eaux entamée ce week-end.”C’est monté très vite cette nuit. Le voisin a 70 cm !”, témoigne cette habitante du lieu-dit Le Pont de Seiche, âgée d’une quarantaine d’années et qui souhaite rester anonyme, en chargeant des affaires dans sa petite voiture.Près de Rennes, la station Météo-France de Saint-Jacques-de-la-lande a enregistré un cumul mensuel de janvier qui “dépasse aujourd’hui les 170 mm”.”Il n’avait jamais autant plu en janvier sur cette station ouverte en 1944 (169,6 mm en janvier 1995). Depuis le début du mois, il a plu trois fois plus que la moyenne sur cette période”, indique le météorologiste.En Bretagne, ce sont surtout la Vilaine médiane et la Seiche, en vigilance rouge, qui affichent des niveaux préoccupants. “Ces deux cours d’eau vont atteindre des niveaux exceptionnels”, indique Vigicrues dans son bulletin de 16H00.Sur la Seiche, le niveau est monté à plus de deux mètres lundi matin, battant le record de 1966 (1,83 m).Selon les prévisions de Vigicrues, l’eau devrait continuer à monter mardi et pourrait dépasser 2,25 m. “On quitte la maison, pas le choix”, lance la quadragénaire.- 1.800 parpaings -Toujours au sud de Rennes, sur la Vilaine médiane, “les niveaux actuels se rapprochent ou dépassent” ceux “de la crue de 2001″, selon Vigicrues.”Compte tenu de la lente propagation et des précipitations prévues encore jusqu’en milieu de semaine, les crues sur ce secteur devraient être durables”, avertit Vigicrues.”On ne peut plus traverser le bourg”, où entre 40 et 50 maisons sont inondées, a indiqué à l’AFP le maire de Guichen Pont-Réan, Dominique Delamarre, qui a supervisé l’évacuation de certains habitants depuis dimanche.”On a toute une rue commerçante de Pont-Réan avec des habitations, des commerces qui sont touchés”, explique le maire, dont les services ont déjà mis en place 1.800 parpaings.Venue la veille pour mettre en sécurité le matériel informatique de son cabinet, l’architecte Charlotte Piel a dû revenir lundi à cause de la rapidité de la crue. “L’eau monte très vite. Donc je surélève – avec de l’aide heureusement – avec des parpaings tous les meubles en bois massif qui craignent le plus”, explique-t-elle à une journaliste de l’AFP.A Rennes, traversée par deux cours d’eau gonflés par les pluies, la mairie avait pris dès samedi soir un arrêté d’évacuation pour quatre rues proches du canal Saint-Martin, où les péniches ont atteint le même niveau que les voitures.”Ce qui m’impressionne le plus, c’est la hauteur des bateaux”, s’exclame Gilbert Le Bihan, venu d’une commune voisine pour contempler les dégâts. “Ça fait peur. Avec le réchauffement climatique, ça va arriver de plus en plus souvent”, lâche son épouse Pascale.Un gymnase accueillant les personnes sans solution d’hébergement était ouvert lundi dans le centre-ville. Une trentaine y a passé la nuit, selon un responsable de la Croix-Rouge gérant le site.Sept autres départements de l’ouest sont placés en vigilance orange crues (Calvados, Eure, Loire-Atlantique, Orne, Mayenne, Morbihan et Maine-et-Loire), d’après le dernier bulletin de Météo-France.En outre, huit départements littoraux sont placés jusqu’à mardi 6H en vigilance orange pour vagues-submersion, du Finistère aux Pyrénées-Atlantiques.”Les vagues les plus impactantes touchent le sud de la Bretagne: le déferlement de ces fortes vagues risque d’engendrer des submersions par franchissement de paquets de mer sur le littoral du sud Finistère et du Morbihan”, indique Météo-France.Cette situation en Ille-et-Vilaine fait suite au passage dimanche de la dépression Herminia, qui a succédé à la tempête Eowyn.Vers 17h00, 5.000 clients étaient privés d’électricité en Bretagne, selon Enedis.La tempête a aussi perturbé le trafic ferroviaire en Bretagne et en Normandie, avec des dizaines de trains annulés encore lundi. Quant aux Hautes-Alpes, elles sont maintenues en vigilance orange pour les avalanches (risque de 4 sur une échelle de 5) en raison des fortes précipitations attendues sur les Alpes du Sud.et-ban-mas-cor/mb/dsa