Lutte contre le narcotrafic: Darmanin et Retailleau appellent au “sursaut national” et à un “changement de paradigme”

Une boîte à outils judiciaire et policière pour “changer de paradigme” et “réarmer” la France face au narcotrafic: les ministres Gérald Darmanin et Bruno Retailleau ont appelé mardi au “sursaut national”, en ouverture des débats au Sénat sur une proposition de loi transpartisane très attendue.Érigé comme “priorité absolue” du gouvernement par le ministre de la Justice, et comme “menace existentielle” par son homologue de l’Intérieur, le trafic de drogue est au cÅ“ur des discussions de la chambre haute jusqu’à mercredi.À l’ouverture de la discussion parlementaire mardi, les deux ministres ont affiché leur franc soutien au texte des sénateurs Étienne Blanc (Les Républicains) et Jérôme Durain (Parti socialiste), qui pourrait faire quasiment consensus dans l’hémicycle, un fait rarissime sur les sujets régaliens.”Devant la submersion (du narcotrafic), un changement de paradigme complet est possible dans l’intégralité de la puissance publique et de son organisation”, a plaidé Gérald Darmanin, au lendemain de l’envoi par ses services d’une circulaire de politique pénale à tous les procureurs, qui érigeait cette lutte comme “priorité absolue”.”Point de bascule”, “mexicanisation” de la France… Bruno Retailleau ne manque pas une occasion, lui non plus, de rappeler l’ampleur du phénomène: mardi devant ses anciens collègues parlementaires, il a appelé à un “sursaut national” dans un “combat vital”, saluant également la “volonté transversale” perceptible au Parlement sur ce dossier.- Parquet dédié -La proposition de loi du Sénat, au titre évocateur – “sortir la France du piège du narcotrafic” – multiplie les propositions de toutes sortes, allant de la restructuration du système judiciaire à la question de l’immunité des repentis, en passant par une réforme de la procédure pénale.Un vote solennel est prévu mardi 4 février au Palais du Luxembourg, puis l’Assemblée nationale s’en saisira, potentiellement durant la semaine du 17 mars.Sa mesure phare, probablement adoptée dès mardi après-midi, est la création d’un “Pnaco”, un parquet national anti-criminalité organisée.Gérald Darmanin a dit souhaiter sa mise en place au 1er janvier 2026, précisant qu’il serait “par défaut” situé à Paris, après avoir évoqué lundi l’hypothèse de l’installer à Marseille.Sur le modèle du parquet antiterroriste, la nouvelle structure se saisirait des crimes les plus graves, soit quelques centaines de dossiers, et aurait un rôle de coordination des parquets. Il s’appuierait sur un Office anti-stupéfiants (Ofast) aux prérogatives renforcées.”Sa mise en place est urgente au vu de l’état de la menace. Il est essentiel que ce nouvel acteur soit doté de toutes les prérogatives qui lui permettront d’être véritablement un chef de file”, a souhaité l’auteur du texte Étienne Blanc.En parallèle, le garde des Sceaux a affirmé qu’il proposerait prochainement la création d’une “nouvelle juridiction inter-régionale spécialisée (Jirs)”, après avoir promis la veille de quasiment doubler le nombre de magistrats spécialisés.- Prévention en question -Le texte propose également la création d’une procédure “d’injonction pour richesse inexpliquée” pour obliger les suspects à s’expliquer sur leur train de vie, ou encore d’une nouvelle infraction “d’appartenance à une organisation criminelle”. Autre idée: un mécanisme de gel administratif des avoirs des narcotrafiquants, pour les “frapper au portefeuille”.Avec une ambition: “Trouver des solutions pour que nos institutions reprennent l’ascendant face aux trafiquants”, a martelé Jérôme Durain.Certaines mesures sont plus irritantes, comme l’idée de créer un procès-verbal distinct – ou “dossier-coffre” – pour ne pas divulguer à la défense certaines techniques d’enquête sensibles ; ou la possibilité accordée aux préfets de prononcer des “interdictions de paraître” sur les points de deal.Ce dernier point, “c’est une mesure Retailleau”, veut croire le sénateur écologiste Guy Benarroche, dont le groupe réserve encore sa position sur l’ensemble du texte. Comme d’autres élus et plusieurs associations, il craint “une atteinte aux libertés individuelles et au droit de la défense”, et regrette que le texte laisse de côté le volet de la prévention et de la santé publique.Les débats dériveront donc forcément sur l’épineuse question de la dépénalisation de l’usage de drogues, mais également sur l’absence de financement nécessaire à la restructuration de l’arsenal répressif prônée par ce texte.

Lutte contre le narcotrafic: Darmanin et Retailleau appellent au “sursaut national” et à un “changement de paradigme”

Une boîte à outils judiciaire et policière pour “changer de paradigme” et “réarmer” la France face au narcotrafic: les ministres Gérald Darmanin et Bruno Retailleau ont appelé mardi au “sursaut national”, en ouverture des débats au Sénat sur une proposition de loi transpartisane très attendue.Érigé comme “priorité absolue” du gouvernement par le ministre de la Justice, et comme “menace existentielle” par son homologue de l’Intérieur, le trafic de drogue est au cÅ“ur des discussions de la chambre haute jusqu’à mercredi.À l’ouverture de la discussion parlementaire mardi, les deux ministres ont affiché leur franc soutien au texte des sénateurs Étienne Blanc (Les Républicains) et Jérôme Durain (Parti socialiste), qui pourrait faire quasiment consensus dans l’hémicycle, un fait rarissime sur les sujets régaliens.”Devant la submersion (du narcotrafic), un changement de paradigme complet est possible dans l’intégralité de la puissance publique et de son organisation”, a plaidé Gérald Darmanin, au lendemain de l’envoi par ses services d’une circulaire de politique pénale à tous les procureurs, qui érigeait cette lutte comme “priorité absolue”.”Point de bascule”, “mexicanisation” de la France… Bruno Retailleau ne manque pas une occasion, lui non plus, de rappeler l’ampleur du phénomène: mardi devant ses anciens collègues parlementaires, il a appelé à un “sursaut national” dans un “combat vital”, saluant également la “volonté transversale” perceptible au Parlement sur ce dossier.- Parquet dédié -La proposition de loi du Sénat, au titre évocateur – “sortir la France du piège du narcotrafic” – multiplie les propositions de toutes sortes, allant de la restructuration du système judiciaire à la question de l’immunité des repentis, en passant par une réforme de la procédure pénale.Un vote solennel est prévu mardi 4 février au Palais du Luxembourg, puis l’Assemblée nationale s’en saisira, potentiellement durant la semaine du 17 mars.Sa mesure phare, probablement adoptée dès mardi après-midi, est la création d’un “Pnaco”, un parquet national anti-criminalité organisée.Gérald Darmanin a dit souhaiter sa mise en place au 1er janvier 2026, précisant qu’il serait “par défaut” situé à Paris, après avoir évoqué lundi l’hypothèse de l’installer à Marseille.Sur le modèle du parquet antiterroriste, la nouvelle structure se saisirait des crimes les plus graves, soit quelques centaines de dossiers, et aurait un rôle de coordination des parquets. Il s’appuierait sur un Office anti-stupéfiants (Ofast) aux prérogatives renforcées.”Sa mise en place est urgente au vu de l’état de la menace. Il est essentiel que ce nouvel acteur soit doté de toutes les prérogatives qui lui permettront d’être véritablement un chef de file”, a souhaité l’auteur du texte Étienne Blanc.En parallèle, le garde des Sceaux a affirmé qu’il proposerait prochainement la création d’une “nouvelle juridiction inter-régionale spécialisée (Jirs)”, après avoir promis la veille de quasiment doubler le nombre de magistrats spécialisés.- Prévention en question -Le texte propose également la création d’une procédure “d’injonction pour richesse inexpliquée” pour obliger les suspects à s’expliquer sur leur train de vie, ou encore d’une nouvelle infraction “d’appartenance à une organisation criminelle”. Autre idée: un mécanisme de gel administratif des avoirs des narcotrafiquants, pour les “frapper au portefeuille”.Avec une ambition: “Trouver des solutions pour que nos institutions reprennent l’ascendant face aux trafiquants”, a martelé Jérôme Durain.Certaines mesures sont plus irritantes, comme l’idée de créer un procès-verbal distinct – ou “dossier-coffre” – pour ne pas divulguer à la défense certaines techniques d’enquête sensibles ; ou la possibilité accordée aux préfets de prononcer des “interdictions de paraître” sur les points de deal.Ce dernier point, “c’est une mesure Retailleau”, veut croire le sénateur écologiste Guy Benarroche, dont le groupe réserve encore sa position sur l’ensemble du texte. Comme d’autres élus et plusieurs associations, il craint “une atteinte aux libertés individuelles et au droit de la défense”, et regrette que le texte laisse de côté le volet de la prévention et de la santé publique.Les débats dériveront donc forcément sur l’épineuse question de la dépénalisation de l’usage de drogues, mais également sur l’absence de financement nécessaire à la restructuration de l’arsenal répressif prônée par ce texte.

L’avenir se précise pour la fusée européenne Ariane 6

L’avenir se précise pour la fusée Ariane 6 qui garantit à l’Europe son accès à l’espace: Arianespace a fixé mardi au 26 février son premier vol opérationnel et a signé des contrats avec la Commission européenne pour des missions ultérieures.  D’abord, fin de suspense concernant le premier tir commercial du programme européen: initialement envisagé fin 2024 puis annoncé “entre mi-février et fin mars”, il aura lieu le 26 février à 16h24 GMT depuis Kourou, en Guyane française, a annoncé Arianespace. Nouveau lanceur lourd européen, Ariane 6 avait réalisé un vol inaugural en juillet 2024, marquant le retour d’un accès autonome à l’espace pour l’Europe, malgré l’échec de la rentrée atmosphérique de l’étage supérieur en fin de mission.Ce premier vol n’emportait pas de satellites commerciaux, mais seulement une dizaine de micro-satellites d’universités.La première mission commerciale d’Ariane 6 permettra elle le lancement d’un satellite d’observation militaire, CSO-3, qui sera placé en orbite à 800 km d’altitude.Ce satellite est le troisième et dernier d’un programme commun à plusieurs pays européens piloté par la France, qui vise à mettre en orbite une constellation de satellites dédiés à l’observation de la Terre à des fins de défense et sécurité.”Avec ce lancement au service de la défense française et des besoins capacitaires de plusieurs pays partenaires, Arianespace garantit à la France et à l’Europe un accès autonome à l’Espace, au bénéfice de l’ensemble de nos concitoyens”, salue David Cavaillolès, nouveau président exécutif d’Arianespace, cité dans le communiqué de la société.L’enjeu pour les Européens est de continuer à exister face au géant américain SpaceX qui lance ses fusées réutilisables Falcon 9 environ deux fois par semaine.- Deuxième vol commercial en août -Depuis le dernier vol d’Ariane 5, en juillet 2023, les Européens ne pouvaient plus mettre en orbite de satellites par eux-mêmes. Depuis l’invasion de l’Ukraine, ils n’ont plus accès au lanceur moyen russe Soyouz, tiré pendant dix ans depuis la Guyane. L’autre fusée européenne légère, Vega-C, n’a repris les vols qu’en décembre 2024 après avoir été clouée au sol pendant deux ans après un accident ayant entraîné la perte de satellites. Confirmant l’éclaircie pour le spatial européen, Arianespace a annoncé dans l’après-midi la signature de plusieurs contrats avec la Commission européenne, lors de la Conférence spatiale européenne à Bruxelles. Le satellite Sentinel-1D du programme Copernicus d’observation de la Terre de l’Union européenne sera ainsi placé en orbite “au second semestre 2025” avec la version à deux boosters d’Ariane 6. Le lancement du satellite Metop-SG-A1 d’Eumetsat, déjà annoncé à bord d’Ariane 6, “est avancé à août 2025 sur le deuxième vol commercial d’Ariane 6”, ajoute Arianespace. “En réaffirmant leur confiance en Ariane 6, nos partenaires européens renforcent l’industrie spatiale et la souveraineté de l’Europe”, s’est félicité M. Cavaillolès. La Commission européenne a également officialisé mardi l’attribution à Arianespace du lancement de deux premiers satellites de seconde génération pour la constellation Galileo, fleuron mondial de la navigation par satellite, qui fournit aux gouvernements, institutions et citoyens européens des services de géolocalisation de haute précision.Ce sera la quatrième mission du nouveau lanceur lourd européen au profit de la constellation Galileo dont la date n’a pas été annoncée.  Les douze premiers satellites de seconde génération sont actuellement en pleine phase de production respectivement au sein de Thales Alenia Space et d’Airbus Defence and Space, sous la direction de l’ESA.”2024 a été une année décisive avec le retour en vol de Vega-C et le vol inaugural d’Ariane 6. En rétablissant notre accès autonome à l’espace, cela nous permet aussi de nous projeter après deux-trois ans de repli. 2025 sera donc l’année de la remontée en cadence, à condition que la chaîne industrielle produisant les lanceurs, les propulseurs suive le rythme”, a souligné lundi le directeur du Centre Spatial Guyanais Philippe Lier (Cnes).Il s’attend également à “une activité très soutenue” du centre en 2026 avec 12 à 14 tirs prévus, tous lanceurs confondus. 

C1: Tout sauf un match de gala pour Brest et le Real

Avec très peu de chances d’atteindre le Top 8, Brest et le Real, qui s’affrontent mercredi pour clore la première phase de la Ligue des champions, auront à coeur de s’assurer au moins le meilleur tirage possible pour les barrages.La C1 “new look” était parfois décriée comme étant trop favorable aux grands clubs européens avec sa poule unique de 36 équipes au départ et ses huit matches au premier tour.Mais, à une journée de la fin, cette crainte a volé en éclat grâce à Brest qui a passé la majeure partie de l’exercice dans le top 8, qui qualifie directement pour les huitièmes de finale, ou à ses abords immédiats.Treizièmes avec 13 points avant la dernière levée, les Bretons devancent nombre de cadors: le Bayern Munich (15e), la Juventus (17e), Benfica (21e), le Paris SG (22e), Manchester City (25e)… et le Real Madrid (16e), tenant du titre.La défaite contre Donetsk (2-0), il y a une semaine a été vécue comme une désillusion alors que le club est assuré d’une place dans les barrages d’accession dont l’aller se disputera les 11/12 février et le retour les 18/19, un comble pour une équipe totalement novice à ce niveau au début de la saison.- Un rendez-vous tant attendu à Brest -Marqué d’une pierre blanche par toute une ville dès le tirage au sort, fin août, personne ne s’imaginait que Brest aborderait ce match contre le Real avec une certaine quiétude, comme le point d’orgue d’un parcours somme toute remarquable.”J’avais un souhait caché, celui de rencontrer le Real Madrid”, avait alors confié le président du club, Denis Le Saint.En le recevant la dernière journée, il y avait sans doute l’espoir que le Real ait depuis longtemps assuré sa qualification et vienne avec un peu moins d’appétit au Stade du Roudourou, dont Brest a su faire son antre.Mais avec des défaites contre Lille, l’AC Milan et Liverpool, le parcours des hommes de Carlo Ancelotti a été plus chahuté que prévu.Intégrer le top 8 est “quasiment impossible”, avait dû récemment concéder l’entraîneur madrilène, les Merengue ayant besoin d’un effondrement général des équipes qui les précèdent, en plus d’une large victoire, pour réaliser cet exploit.Être déjà assuré de disputer les barrages est donc un moindre mal pour les Espagnols dont le coach italien a toujours conservé son flegme légendaire, assurant que son équipe restait dans la course dans toutes les compétitions et sur le bon chemin pour remplir ses objectifs en fin de saison.Pour autant, il ne faut pas s’attendre à un match de gala mercredi soir.- “La “grosse équipe” pour le Real -Chaque but et chaque point vaut très cher dans cette C1 nouvelle formule, où le classement final de la phase de Ligue déterminera le rang des équipes contre lesquelles vous pouvez tomber en barrage et l’avantage du terrain au retour.Hormis Vinicius Junior, suspendu et qui n’est pas dans le groupe, on peut donc s’attendre à voir les stars madrilènes alignées d’entrée sur la pelouse du Roudourou, Kylian Mbappé en tête.Du côté des Ty-Zefs, on ne se laissera griser ni par l’avenir européen assuré ni par l’embellie sur le front domestique, où ils viennent d’enchaîner trois succès de rang pour recoller au peloton des européens potentiels.”C’est vrai que ce match du Real arrive, je ne sais pas si c’est à point nommé comme ils sont très en forme, mais en tout cas dans une période où on est mieux en championnat”, avait admis dimanche Eric Roy, après la victoire au Havre (1-0).N’ayant rien à perdre dans ce match, c’est peut-être même dans le contrôle des émotions que la difficulté se situera pour les Brestois qui ont fait leur spécialité de rendre possible l’impossible depuis un an et demi.”Ce sera un match très facile à préparer, forcément, même si au niveau technico-tactique il y aura des choses à analyser et transmettre aux joueurs. Mais dans l’engagement, la détermination, la volonté, l’enthousiasme, il faudra plus calmer les joueurs que l’inverse”, a prédit Roy.

Colombians expelled from US after Trump spat arrive in Bogota

Two military planes sent from Colombia to fetch dozens of its nationals expelled from the United States arrived in Bogota on Tuesday after a blazing row with Donald Trump over migrant deportations.Colombian President Gustavo Petro posted photographs on social media of migrants disembarking without handcuffs, and wrote: “They are Colombians, free and dignified, and in their homeland where they are loved.””The migrant is not a criminal but a human being who wants to work and progress, live life,” he added.Petro, Colombia’s first-ever leftist president, on Sunday stepped back from the brink of a full-blown trade war with the United States after Trump threatened the country with sanctions and massive tariffs for turning back two US military planes carrying deported migrants.The planes were refused after Petro took umbrage at the treatment meted out to Brazilians expelled from the United States and flown home in handcuffs and shackled at the ankles.In a break with his predecessors, Trump, inaugurated as US president last week, has also begun using military aircraft.Petro insisted he would only accept migrants who were not treated “like criminals.”Bogota sent two Colombian air force planes Monday with medical staff on board to fetch its nationals in the cities of San Diego and Houston.”We arrived well, thank God,” one of the deportees told Caracol Radio at Bogota’s El Dorado airport after the planes landed at an air base nearby.”We’re not criminals,” added the woman, who recounted her journey via Mexico to reach the United States, only to be arrested for not having immigration papers.- ‘America is respected again’ -Petro, a former guerrilla, was the first Latin American leader to defy Trump over his mass deportation plans.But his resistance fizzled in the face of Trump’s threats to impose tariffs on Colombian imports — despite the two countries having a free-trade agreement — and the suspension of US visa applications.Petro threatened retaliatory steps before backing down following an outcry at home over what many saw as a hot-headed handling of the dispute.Trump called off his threatened tariff hikes but said the visa measures would stay in place until the first planeload of deportees returned home.The Republican leader claimed victory Monday, telling a congressional lawmakers’ retreat in Miami that “America is respected again.” Trump insisted that “as you saw yesterday, we’ve made it clear to every country that they will be taking back our people, that we’re sending out the criminals… the illegal aliens coming from their countries.”If nations don’t accept their nationals back “fast,” added Trump, “they’ll pay a very high economic price.”Trump’s plan for mass migrant deportations has put him on a potential collision course with governments in Latin America — the original home of most of the United States’ estimated 11 million undocumented migrants.Since he took office a week ago, thousands of people have been sent back to countries including Guatemala and Mexico — but in most cases the deportations stemmed from agreements predating his return to power.While previous US administrations also routinely expelled illegal migrants, Trump has vowed the biggest deportation wave in history.Honduras has called for an urgent meeting of the Community of Latin American and Caribbean States (CELAC) Thursday to discuss migration issues.

Décès à 73 ans de Catherine Laborde, ancienne figure de la météo de TF1 chérie des Français

La présentatrice météo Catherine Laborde, figure populaire de TF1 entre 1988 et 2017, qui souffrait d’une maladie neurodégénérative depuis 2014, est décédée mardi à 73 ans, suscitant une pluie d’hommages.”Tu es partie sereinement dans ta maison de l’île d’Yeu que tu aimais tant”, a déclaré sa soeur, la journaliste Françoise Laborde, dans un message transmis à l’AFP.”Geneviève et moi étions avec toi la semaine dernière, pour des rires entre sÅ“urs”, et “tu nous as fait cet immense cadeau de nous offrir des derniers moments de conscience et de lucidité”, a-t-elle ajouté.”A travers les tempêtes, les drames parfois, Catherine Laborde incarnait une permanence, un repère, souvent une éclaircie”, a loué Emmanuel Macron, adressant ses “condoléances émues”.Le Premier ministre François Bayrou a révélé que “Catherine Laborde était (s)on amie, (s)a copine d’adolescence”, connue “en hypokhâgne au lycée Montaigne à Bordeaux et au conservatoire”. “Elle était la grâce et la vie, la fragilité et l’enthousiasme”, s’est-il remémoré sur X. Les obsèques de la présentatrice devraient avoir lieu la semaine prochaine à Paris.Le groupe TF1 a salué “sa compétence, sa bienveillance, sa joie de vivre (qui) lui valaient l’affection de toutes celles et tous ceux qui la côtoyaient”.La présentatrice Marie-Sophie Lacarrau a ouvert le JT de 13H00 en lançant: “TF1 est en deuil”. Les équipes de la chaîne “partagent la peine et le chagrin de sa famille, de ses proches” et, au-delà, de nombreux téléspectateurs, qui ont aussitôt posté photos et vidéos de cette personnalité “trésor national” sur les réseaux sociaux. Pour Météo-France, Catherine Laborde était le “visage solaire de la météo”. “Elle a fait entrer les enjeux climatiques et météorologiques dans tous les foyers”, a remarqué France Télévisions.- “Je vous emporte avec moi” -Voix à la fois douce et gouailleuse, cheveux bruns coupés court, sourire éclatant, Catherine Laborde a incarné la présentation du temps sur la chaîne privée la plus puissante d’Europe pendant près de 30 ans.Un rôle qu’elle a partagé avec d’autres figures très populaires comme Michel Cardoze, Alain Gillot-Pétré ou Évelyne Dhéliat, qui a évoqué “sa gentillesse” qui “transpirait à travers l’écran”, ainsi que “son professionnalisme”.Son dernier bulletin, présenté le 1er janvier 2017, d’un “commun accord” avec TF1, selon la chaîne, a marqué. “Je vous emporte avec moi. Vous m’oublierez ? Moi non. Je vous aime”, avait-elle lancé, très émue, aux téléspectateurs ignorant tout de son état de santé. L’année suivante, elle avait révélé souffrir d’une maladie neurodégénérative découverte dès 2014, dans son livre “Trembler”.Alors qu’on pensait d’abord à Parkinson, le diagnostic final a pointé une maladie proche, la démence à corps de Lewy, qui a également des caractéristiques communes avec Alzheimer.Hasard du calendrier, ce 28 janvier date de son décès est également celle de la journée mondiale dédiée à la maladie dont elle souffrait.- “Courage face à la maladie” -Née le 8 mai 1951 et formée au Conservatoire d’art dramatique de Bordeaux, après une maîtrise d’anglais, Catherine Laborde a débuté sur scène au début des années 1970 à Paris en apparaissant dans une pièce de Louis-Ferdinand Céline, “L’Église”.Elle a ensuite enchaîné de petits rôles au cinéma, notamment sous la direction de Jean-Charles Tacchella, dans “Cousin Cousine”, “Il y a longtemps que je t’aime” et “Croque la vie”.Cette mère de deux filles a également publié plusieurs ouvrages, dont deux abordant sans détour le libertinage et l’infidélité, co-écrits avec son conjoint Thomas Stern.En 2020, les deux époux avaient cosigné le livre “Amour malade”, pour raconter leur combat.Les hommages ont afflué dès l’annonce de son décès, notamment de tous les bords politiques.”Son courage face à la maladie nous avait beaucoup touchés”, a relevé sur X la ministre de la Culture Rachida Dati. Pour la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, Catherine Laborde était “une présence familière qui a marqué des générations”.Porte-parole des députés RN, Laure Lavalette a dit “merci pour votre douceur, reposez en paix Madame”.”Sa voix soyeuse et son élégance rare lui valaient” la “sympathie” des Français, “notre sympathie”, aux yeux de Fabien Roussel, numéro un du PCF.

Décès à 73 ans de Catherine Laborde, ancienne figure de la météo de TF1 chérie des Français

La présentatrice météo Catherine Laborde, figure populaire de TF1 entre 1988 et 2017, qui souffrait d’une maladie neurodégénérative depuis 2014, est décédée mardi à 73 ans, suscitant une pluie d’hommages.”Tu es partie sereinement dans ta maison de l’île d’Yeu que tu aimais tant”, a déclaré sa soeur, la journaliste Françoise Laborde, dans un message transmis à l’AFP.”Geneviève et moi étions avec toi la semaine dernière, pour des rires entre sÅ“urs”, et “tu nous as fait cet immense cadeau de nous offrir des derniers moments de conscience et de lucidité”, a-t-elle ajouté.”A travers les tempêtes, les drames parfois, Catherine Laborde incarnait une permanence, un repère, souvent une éclaircie”, a loué Emmanuel Macron, adressant ses “condoléances émues”.Le Premier ministre François Bayrou a révélé que “Catherine Laborde était (s)on amie, (s)a copine d’adolescence”, connue “en hypokhâgne au lycée Montaigne à Bordeaux et au conservatoire”. “Elle était la grâce et la vie, la fragilité et l’enthousiasme”, s’est-il remémoré sur X. Les obsèques de la présentatrice devraient avoir lieu la semaine prochaine à Paris.Le groupe TF1 a salué “sa compétence, sa bienveillance, sa joie de vivre (qui) lui valaient l’affection de toutes celles et tous ceux qui la côtoyaient”.La présentatrice Marie-Sophie Lacarrau a ouvert le JT de 13H00 en lançant: “TF1 est en deuil”. Les équipes de la chaîne “partagent la peine et le chagrin de sa famille, de ses proches” et, au-delà, de nombreux téléspectateurs, qui ont aussitôt posté photos et vidéos de cette personnalité “trésor national” sur les réseaux sociaux. Pour Météo-France, Catherine Laborde était le “visage solaire de la météo”. “Elle a fait entrer les enjeux climatiques et météorologiques dans tous les foyers”, a remarqué France Télévisions.- “Je vous emporte avec moi” -Voix à la fois douce et gouailleuse, cheveux bruns coupés court, sourire éclatant, Catherine Laborde a incarné la présentation du temps sur la chaîne privée la plus puissante d’Europe pendant près de 30 ans.Un rôle qu’elle a partagé avec d’autres figures très populaires comme Michel Cardoze, Alain Gillot-Pétré ou Évelyne Dhéliat, qui a évoqué “sa gentillesse” qui “transpirait à travers l’écran”, ainsi que “son professionnalisme”.Son dernier bulletin, présenté le 1er janvier 2017, d’un “commun accord” avec TF1, selon la chaîne, a marqué. “Je vous emporte avec moi. Vous m’oublierez ? Moi non. Je vous aime”, avait-elle lancé, très émue, aux téléspectateurs ignorant tout de son état de santé. L’année suivante, elle avait révélé souffrir d’une maladie neurodégénérative découverte dès 2014, dans son livre “Trembler”.Alors qu’on pensait d’abord à Parkinson, le diagnostic final a pointé une maladie proche, la démence à corps de Lewy, qui a également des caractéristiques communes avec Alzheimer.Hasard du calendrier, ce 28 janvier date de son décès est également celle de la journée mondiale dédiée à la maladie dont elle souffrait.- “Courage face à la maladie” -Née le 8 mai 1951 et formée au Conservatoire d’art dramatique de Bordeaux, après une maîtrise d’anglais, Catherine Laborde a débuté sur scène au début des années 1970 à Paris en apparaissant dans une pièce de Louis-Ferdinand Céline, “L’Église”.Elle a ensuite enchaîné de petits rôles au cinéma, notamment sous la direction de Jean-Charles Tacchella, dans “Cousin Cousine”, “Il y a longtemps que je t’aime” et “Croque la vie”.Cette mère de deux filles a également publié plusieurs ouvrages, dont deux abordant sans détour le libertinage et l’infidélité, co-écrits avec son conjoint Thomas Stern.En 2020, les deux époux avaient cosigné le livre “Amour malade”, pour raconter leur combat.Les hommages ont afflué dès l’annonce de son décès, notamment de tous les bords politiques.”Son courage face à la maladie nous avait beaucoup touchés”, a relevé sur X la ministre de la Culture Rachida Dati. Pour la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, Catherine Laborde était “une présence familière qui a marqué des générations”.Porte-parole des députés RN, Laure Lavalette a dit “merci pour votre douceur, reposez en paix Madame”.”Sa voix soyeuse et son élégance rare lui valaient” la “sympathie” des Français, “notre sympathie”, aux yeux de Fabien Roussel, numéro un du PCF.

IA: DeepSeek, la start-up chinoise fondée par un “geek” qui bouscule les géants de la Silicon Valley

Le groupe chinois DeepSeek, qui a semé la panique à Wall Street avec son puissant robot conversationnel développé à bas coûts, est une start-up fondée par un génie des fonds spéculatifs persuadé que l’intelligence artificielle (IA) peut “changer le monde”, et décrit par ses proches comme “geek” plutôt qu’entrepreneur.Semblant faire irruption de nulle part sur la scène mondiale, DeepSeek est basé à Hangzhou, métropole de l’est de la Chine qui abrite le siège de nombreux géants tech du pays – d’où son surnom de “Silicon Valley chinoise”.Loin du fracas provoqué ces derniers jours aux Etats-Unis, les bureaux de l’entreprise à Hangzhou et à Pékin, que l’AFP a approchés mardi, semblaient fermés pour les congés du Nouvel An lunaire.Méconnu à l’étranger, DeepSeek soulève depuis quelque temps un vif intérêt en Chine, où il a été surnommé l’an dernier le “Pinduoduo de l’IA”, référence élogieuse à l’application de vente en ligne populaire qui a terrassé en cassant les prix les grands acteurs de l’e-commerce comme Alibaba.Le robot conversationnel R1 de DeepSeek a stupéfié les experts par ses performances et sa rentabilité basée sur des coûts de développement très limités… et il a été salué en Chine pour sa capacité apparente à contourner les sanctions américaines qui visent à empêcher l’accès du pays aux puces sophistiquées nécessaires à la révolution IA. DeepSeek a été créé par un prodige de la tech et de la finance, Liang Wenfeng. Né en 1985, il est sorti diplômé en ingénierie de la prestigieuse université du Zhejiang à Hangzhou, où il assure s’être convaincu que l’IA “allait changer le monde”. Il consacre alors des années à essayer d’appliquer l’IA à divers domaines, selon un entretien accordé l’an dernier au site chinois Waves.M. Liang finit par fonder autour de 2015 High-Flyer, société d’investissement spécialisée dans l’utilisation de l’IA pour analyser les tendances du marché boursier. Cette technique lui permet d’atteindre des dizaines de milliards de yuans d’actifs en gestion, en faisant l’un des principaux fonds spéculatifs quantitatifs de Chine. “Nous faisons simplement les choses à notre rythme, nous calculons les coûts, les prix. Notre principe est de ne pas subventionner (le marché) ni de faire d’énormes bénéfices”, a confié M. Liang.- “Davantage geek que patron” -Le Financial Times rapporte cependant que dès 2021, M. Liang a commencé à acheter des processeurs graphiques du spécialiste américain Nvidia pour un “projet parallèle” – ce que confirme un reportage d’un média local.Il n’était “pas du tout comme un patron, bien davantage un geek” avec une “capacité d’apprentissage terrifiante”, ont confié ses partenaires à Waves.Ce “projet” parallèle hors des marchés boursiers, c’est un robot conversationnel fondé sur l’IA générative: un produit qui vient d’ébranler l’univers américain de la tech… et qui a rapproché M. Liang des arcanes du pouvoir chinois.L’entrepreneur est apparu la semaine dernière aux côtés d’autres représentants-clés du monde des affaires pour une rencontre avec le Premier ministre Li Qiang, destinée à évoquer la politique économique à venir. La télévision étatique CCTV a montré un homme aux cheveux en broussaille, aux lunettes à monture épaisse, écoutant attentivement le dirigeant.- “Signal d’alarme” -Pékin a de bonnes raisons de se réjouir: le succès de DeepSeek remet en question les sommes colossales investies par les géants américains dans le développement d’une IA générative avancée, ainsi que la capacité des sanctions occidentales à empêcher des rivaux chinois de les égaler, voire de les dépasser. Le président américain Donald Trump l’a lui-même reconnu: c’est un “signal d’alarme” pour la Silicon Valley. “Un moment Spoutnik”, a réagi Marc Andreessen, investisseur réputé du secteur.Au risque d’amplifier les velléités de Washington à durcir encore les restrictions imposées aux entreprises technologiques chinoises.Dans son entretien à Waves, M. Liang soulignait déjà l’an dernier que ces restrictions américaines représentaient l’obstacle le plus difficile à surmonter: “L’argent n’a jamais été un problème pour nous. Le problème, c’est l’embargo sur les puces haut de gamme.”Au-delà des vicissitudes géopolitiques, il affichait son espoir que l’essor de l’IA puisse aider à mieux comprendre les tréfonds de l’esprit humain.”Nous émettons l’hypothèse que l’essence de l’intelligence humaine pourrait être le langage, que la pensée humaine pourrait être essentiellement un processus linguistique”, a-t-il expliqué. “Ce que vous considérez comme votre +pensée+ pourrait en fait être votre cerveau qui tisse du langage.”

IA: DeepSeek, la start-up chinoise fondée par un “geek” qui bouscule les géants de la Silicon Valley

Le groupe chinois DeepSeek, qui a semé la panique à Wall Street avec son puissant robot conversationnel développé à bas coûts, est une start-up fondée par un génie des fonds spéculatifs persuadé que l’intelligence artificielle (IA) peut “changer le monde”, et décrit par ses proches comme “geek” plutôt qu’entrepreneur.Semblant faire irruption de nulle part sur la scène mondiale, DeepSeek est basé à Hangzhou, métropole de l’est de la Chine qui abrite le siège de nombreux géants tech du pays – d’où son surnom de “Silicon Valley chinoise”.Loin du fracas provoqué ces derniers jours aux Etats-Unis, les bureaux de l’entreprise à Hangzhou et à Pékin, que l’AFP a approchés mardi, semblaient fermés pour les congés du Nouvel An lunaire.Méconnu à l’étranger, DeepSeek soulève depuis quelque temps un vif intérêt en Chine, où il a été surnommé l’an dernier le “Pinduoduo de l’IA”, référence élogieuse à l’application de vente en ligne populaire qui a terrassé en cassant les prix les grands acteurs de l’e-commerce comme Alibaba.Le robot conversationnel R1 de DeepSeek a stupéfié les experts par ses performances et sa rentabilité basée sur des coûts de développement très limités… et il a été salué en Chine pour sa capacité apparente à contourner les sanctions américaines qui visent à empêcher l’accès du pays aux puces sophistiquées nécessaires à la révolution IA. DeepSeek a été créé par un prodige de la tech et de la finance, Liang Wenfeng. Né en 1985, il est sorti diplômé en ingénierie de la prestigieuse université du Zhejiang à Hangzhou, où il assure s’être convaincu que l’IA “allait changer le monde”. Il consacre alors des années à essayer d’appliquer l’IA à divers domaines, selon un entretien accordé l’an dernier au site chinois Waves.M. Liang finit par fonder autour de 2015 High-Flyer, société d’investissement spécialisée dans l’utilisation de l’IA pour analyser les tendances du marché boursier. Cette technique lui permet d’atteindre des dizaines de milliards de yuans d’actifs en gestion, en faisant l’un des principaux fonds spéculatifs quantitatifs de Chine. “Nous faisons simplement les choses à notre rythme, nous calculons les coûts, les prix. Notre principe est de ne pas subventionner (le marché) ni de faire d’énormes bénéfices”, a confié M. Liang.- “Davantage geek que patron” -Le Financial Times rapporte cependant que dès 2021, M. Liang a commencé à acheter des processeurs graphiques du spécialiste américain Nvidia pour un “projet parallèle” – ce que confirme un reportage d’un média local.Il n’était “pas du tout comme un patron, bien davantage un geek” avec une “capacité d’apprentissage terrifiante”, ont confié ses partenaires à Waves.Ce “projet” parallèle hors des marchés boursiers, c’est un robot conversationnel fondé sur l’IA générative: un produit qui vient d’ébranler l’univers américain de la tech… et qui a rapproché M. Liang des arcanes du pouvoir chinois.L’entrepreneur est apparu la semaine dernière aux côtés d’autres représentants-clés du monde des affaires pour une rencontre avec le Premier ministre Li Qiang, destinée à évoquer la politique économique à venir. La télévision étatique CCTV a montré un homme aux cheveux en broussaille, aux lunettes à monture épaisse, écoutant attentivement le dirigeant.- “Signal d’alarme” -Pékin a de bonnes raisons de se réjouir: le succès de DeepSeek remet en question les sommes colossales investies par les géants américains dans le développement d’une IA générative avancée, ainsi que la capacité des sanctions occidentales à empêcher des rivaux chinois de les égaler, voire de les dépasser. Le président américain Donald Trump l’a lui-même reconnu: c’est un “signal d’alarme” pour la Silicon Valley. “Un moment Spoutnik”, a réagi Marc Andreessen, investisseur réputé du secteur.Au risque d’amplifier les velléités de Washington à durcir encore les restrictions imposées aux entreprises technologiques chinoises.Dans son entretien à Waves, M. Liang soulignait déjà l’an dernier que ces restrictions américaines représentaient l’obstacle le plus difficile à surmonter: “L’argent n’a jamais été un problème pour nous. Le problème, c’est l’embargo sur les puces haut de gamme.”Au-delà des vicissitudes géopolitiques, il affichait son espoir que l’essor de l’IA puisse aider à mieux comprendre les tréfonds de l’esprit humain.”Nous émettons l’hypothèse que l’essence de l’intelligence humaine pourrait être le langage, que la pensée humaine pourrait être essentiellement un processus linguistique”, a-t-il expliqué. “Ce que vous considérez comme votre +pensée+ pourrait en fait être votre cerveau qui tisse du langage.”