La Bourse de Paris termine en léger repli, prudente avant LVMH

La Bourse de Paris a terminé en légère baisse de 0,12% mardi, restée prudente avant de prendre connaissance des résultats de LVMH, plus grosse capitalisation boursière de la place, et des prochaines réunions des banques centrales américaine et européenne.L’indice vedette CAC 40 a cédé 9,21 points et s’est établi à 7.897,37 points à la clôture. Lundi, l’indice avait perdu 0,27% à l’issue d’une séance marquée par les interrogations du marché sur le secteur de l’intelligence artificielle (IA) provoquées par la montée en puissance de DeepSeek, une start-up chinoise qui affirme pouvoir concurrencer l’américain OpenAI pour quelques millions de dollars seulement.”Finalement, le marché européen est resté plutôt à l’abri” de l’épisode DeepSeek, étant “beaucoup moins exposé aux valeurs de la tech” que les Etats-Unis, a noté Andrea Tueni, responsable des activités de marchés de Saxo Banque France.Toutefois, après avoir chuté de 9,48% lundi, le géant français des équipements électriques Schneider Electric a de nouveau fortement baissé mardi, perdant 7,47% à 226,70 euros, souffrant encore des remous provoqués par DeepSeek.  “Il n’y aucune actualité particulière sur ce titre, et généralement après une chute, des achats à bon compte se font. DeepSeek a soulevé des interrogations sur les investissements dans les centres de données”, énergivores, “dans les prochaines années”, a expliqué Andrea Tueni.Par ailleurs, “il y a de l’attente par rapport aux événements de la semaine, entre résultats des géants technologiques, comme Microsoft, Meta, ASML, et les banques centrales”, a-t-il ajouté.Pour la place parisienne, les résultats de LVMH, numéro un mondial du luxe et première capitalisation boursière en France et en Europe, ont été publiés mardi soir, après la clôture du marché.”LVMH a été un des moteurs de la hausse du marché après les résultats de Richemont la semaine précédente”, qui avaient largement été salués par les marchés, a noté Andrea Tueni. “Si LVMH déçoit, cela pourra marquer un temps d’arrêt” pour l’indice CAC 40, a-t-il poursuivi.LVMH a annoncé mardi un bénéfice net en chute de 17% sur un an, à 12,55 milliards d’euros, et des ventes en recul de 2% à 84,7 milliards d’euros après une année 2024 chahutée.L’attention des investisseurs se tourne progressivement vers la politique monétaire des grandes banques centrales: la Réserve fédérale américaine (Fed) se réunit mardi et mercredi, avant la Banque centrale européenne (BCE) jeudi.La Fed devrait maintenir ses taux inchangés selon les estimations du marché, compte tenu d’une inflation toujours supérieure à l’objectif et d’une croissance dynamique aux États-Unis, avec des incertitudes liées à la présidence Trump.La BCE devrait quant à elle poursuivre ses baisses de taux, alors que l’économie est atone en zone euro et que la hausse des prix s’y est stabilisée.

C1: une dernière journée de folie avec 18 matches simultanés

Le premier tour de la Ligue des champions nouvelle formule s’achève mercredi (21h00) avec un feu d’artifice de 18 matches simultanés, la promesse d’un multiplex inédit et du suspense à tous les étages.. Un multiplex hors normesLes frustrés de la disparition du multiplex de Ligue 1 cette saison ont leur compensation. La Ligue des champions propose mercredi soir pas moins de 18 matches en simultané. Hormis l’évident impératif d’équité sportive – pour éviter les calculs des participants -, le spectacle d’une telle soirée justifie, quasiment à lui seul, aux yeux de l’UEFA, la nouvelle formule à poule unique, 36 équipes et huit journées. “Un incroyable final”, s’enthousiasme la confédération mardi dans un communiqué.Le diffuseur unique de la compétition en France, Canal+, se frotte les mains: en dehors des rencontres diffusées individuellement, “on proposera aussi le plus grand multiplex de l’histoire”, souligne Thomas Sénécal, patron des sports de la chaîne cryptée, auprès du journal Le Parisien.. Qui pour le gotha du top 8 ?Si 24 équipes sur 36 échappent à l’élimination au bout des huit journées, seules huit sont qualifiées directement pour les huitièmes de finale et évitent les dangereux barrages de février. Seuls Liverpool (1er, 21 points) et Barcelone (2e, 18 points) sont à cette heure certains de décrocher ce sésame, et Arsenal (16 points et +12 à la différence de buts) quasi certain. Mais l’Inter Milan contre Monaco, l’Atlético Madrid à Salzbourg, l’AC Milan à Zagreb et Lervekusen contre le Sparta Prague vont devoir être sérieux pour rester dans le top 8. Quant à l’Atalanta (8e), son déplacement à Barcelone lui promet quelques sueurs froides.. Des barrages tant désirésEn septembre, nombre de clubs huppés lorgnaient bien davantage vers le top 8 que vers cette phase au nom ingrat, “les barrages”, qui obstruent la route des huitièmes de finale avec une double confrontation usante en février. Une forme de déclassement pour des clubs comme le Real Madrid, Manchester City, le Bayern Munich, la Juventus Turin…Mais cela vaut mieux qu’une voie de garage. Pour le City de Guardiola (8 points), il faut absolument gagner contre Bruges pour sortir de la 25e place. Mais même un club à l’abri comme le Real Madrid de Mbappé (16e, 12 points) espèrera, à Brest, encore grimper pour décrocher l’adversaire le plus clément en février.Car c’est le charme de cette formule: chaque club se bat pour grappiller des places au classement, qui conditionnera leur tableau après la phase de ligue.. Les Français: trois euphories, une grosse frayeurLe public français a peut-être davantage vibré qu’ailleurs en Europe, puisque contrairement à l’image de faiblesse qu’il véhicule à l’étranger, trois de ses quatre clubs engagés ont brillé. Brest, l’un des plus Petits Poucets de la compétition, a longtemps figuré dans le top 8. Treizième avec 13 points, les Finistériens reçoivent le Real avec l’espoir de ne pas reculer, mais disputer les barrages est déjà acquis. Tout comme pour Lille (12e, 13 points), qui accueille le Feyenoord Rotterdam après avoir réalisé plusieurs exploits (contre le Real, l’Atlético…). Et pour Monaco (10e, 13 points), au déplacement difficile à l’Inter Milan.De son côté, le PSG, seule écurie française taillée en théorie pour jouer la gagne en C1, a longtemps paniqué à l’idée de vivre une humiliante élimination, la faute à des faux pas évitables contre le PSV Eindhoven et l’Atlético. Mais la victoire renversante contre City (4-2) mercredi dernier lui permet de se contenter d’un nul à Stuttgart mercredi pour voir les barrages.

“Fin de vie”: la scission du projet en deux textes heurte une partie de l’Assemblée

Scinder en deux parties la loi “fin de vie”, avec d’un côté les soins palliatifs, de l’autre l’aide active à mourir? L’idée, confirmée par le Premier ministre, passe très mal à l’Assemblée nationale, où 240 députés issus de 9 groupes politiques craignent d’être “dupés” et veulent éviter tout “abandon”.”La scission des deux textes est un véritable risque de diversion pour masquer une volonté d’abandon. Et ça, nous n’en voulons pas”, a martelé mardi lors d’un point presse le député (MoDem) Olivier Falorni, auteur d’une proposition de loi sur le sujet déposée en septembre à l’Assemblée et co-signée à ce jour par 239 de ses collègues. “Nous ne sommes pas des députés qui sommes prêts à être dupés. Nous ne voulons pas de stratégie dilatoire pour reporter aux calendes grecques un texte qui est attendu par 240 députés et par des millions de Français”, a insisté M. Falorni, qui s’exprimait au côté de neuf de ses pairs, issus chacun d’un groupe politique différent – seuls le RN et l’UDR, le petit parti d’Eric Ciotti, n’étaient pas représentés.Le texte de M. Falorni est un copié-collé de celui issu des débats parlementaires du printemps, brutalement interrompus par la dissolution du 9 juin. Le projet devait favoriser le développement des soins palliatifs et légaliser le suicide assisté – et, dans certains cas, l’euthanasie – avec de strictes conditions et sans employer ces termes, préférant parler d'”aide active à mourir”.Le Premier ministre François Bayrou a confirmé lundi soir vouloir scinder ce projet, pour distinguer les “deux sujets”, afin que chacun puisse éventuellement voter “différemment” sur l’un et sur l’autre. “On touche là à quelque chose qui tient (…) à la vie et au sens de la vie”, a développé M. Bayrou, catholique pratiquant mais qui s’est toujours positionné pour la séparation stricte du politique et du religieux.- La “gifle” de Charles Biétry -Sur ce point, M. Falorni lui a rétorqué qu’un “homme d’Etat” devait “surtout tenir compte des besoins de ses concitoyens et ne pas imposer ses propres convictions”.”François Bayrou a ses convictions. Nous les respectons. En revanche, nous n’acceptons pas que nous soyons privés de ce débat”, a-t-il insisté.Le sujet a fait réagir jusqu’à la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, qui a vu dans le projet de scission une “erreur”, et a appelé à ne pas “tergiverser”. “Il ne faut pas distinguer” les deux questions car “c’est bien souvent les mêmes personnes” qui sont confrontées à la nécessité de soins palliatifs, d’une part, et au désir d’une éventuelle aide à mourir, a insisté Mme Braun-Pivet, qui fait partie des co-signataires de la proposition de loi.”C’est bien parce qu’il y a cet équilibre dans un même texte que je (le) voterai”, a souligné pour sa part la députée macroniste Brigitte Liso, présente au côté de M. Falorni. Lors du point presse, les intervenants ont pris soin de souligner qu’ils ne s’exprimaient pas au nom de leur groupe politique, et que sur ce sujet sensible, chaque groupe laisserait à ses membres sa liberté de vote.De fait, le sujet n’est pas consensuel, et les clivages transcendent presque tous les groupes. Chez les Républicains, la députée Frédérique Meunier est la seule à avoir signé la proposition de loi. Au groupe Horizons, si le président du groupe Paul Christophe a critiqué mardi la position de Matignon, le député et ancien ministre Frédéric Valletoux avait déclaré la semaine dernière au Figaro que “tout le monde se sentira plus à l’aise avec une scission du texte initial”.Pour avancer, ce sujet a besoin d’un “sursaut (des) gouvernants”, a estimé dimanche sur TF1 l’ancien journaliste Charles Biétry, condamné par la maladie de Charcot, et qui n’exclut pas d’aller “se suicider en Suisse”. “Quelle claque pour la classe politique!”, a commenté M. Falorni à propos de ce témoignage. “Cette gifle (doit être) reçue par tous”, a-t-il espéré.

RDC: l’aéroport de Goma tombe aux mains du M23, ambassades attaquées à Kinshasa

D’intenses combats ont laissé des rues jonchées de cadavres à Goma, principale ville de l’est de la RDC, assiégée par le groupe armé antigouvernemental M23 et les troupes rwandaises qui se sont emparés mardi de l’aéroport. A Kinshasa, des manifestants en colère ont attaqué plusieurs ambassades, dont celles du Rwanda accusé par les autorités congolaises de leur avoir “déclaré la guerre”, du Kenya et aussi de la France, de la Belgique et des Etats-Unis, des pays critiqués pour leur inaction dans cette crise.Sur le plan diplomatique, le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine a “condamné les violences du M23” et l’a exhorté “à déposer les armes”, mais sans citer nommément le Rwanda, alors qu’à New York une nouvelle réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la RDC doit encore avoir lieu.Le M23 et les soldats rwandais sont entrés dimanche soir dans Goma, cité de plus d’un million d’habitants et presque autant de déplacés, coincée entre le lac Kivu et la frontière rwandaise, au terme d’une progression éclair de quelques semaines  lancée après l’échec mi-décembre d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola.Le M23 et l’armée rwandaise ont pris mardi le contrôle de l’aéroport, a annoncé à l’AFP une source sécuritaire, renforçant l’impression qu’ils pourraient s’emparer prochainement de la totalité de la ville. Le gouvernorat, siège de l’autorité provinciale, est également occupé, a constaté un journaliste de l’AFP. “Goma s’apprête à tomber”, avait prévenu dès lundi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.”Ils ont pris le contrôle de l’aéroport, des cadres du M23 sont là”, et “plus de 1.200 militaires congolais se sont rendus et sont cantonnés dans une base de la Monusco (mission de l’ONU en RDC) à l’aéroport”, a indiqué cette source.De nombreux cadavres de soldats ou de civils étaient visibles dans les rues, où des habitants pressaient le pas vers les entrepôts de denrées alimentaires et produits de première nécessité, ont constaté des journalistes de l’AFP.L’est de la RDC est secoué depuis plus de 30 ans par des conflits exacerbés depuis le génocide rwandais de 1994. La RDC accuse notamment le Rwanda de vouloir y faire main basse sur ses nombreuses richesses naturelles, ce que Kigali dément. Le pouvoir rwandais dénonce également la présence côté congolais de groupe qui lui sont hostiles.- “Les bombes tombaient” -Après l’entrée dans la ville du M23 et des forces rwandaises dimanche soir, “les bombes tombaient et tuaient des gens partout”, a raconté à l’AFP Destin Jamaica Kela, un étudiant de 24 ans qui avec sa famille a fui Goma et trouvé refuge dans un centre de transit situé de l’autre côté de la frontière rwandaise, près de Gisenyi.Ils ont pris la route et sont passés au Rwanda, comme près de 1.200 Congolais recensés selon Kigali, après avoir vu la maison de leurs voisins détruite par une bombe, qui a “tué toute la famille”.Le bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a déploré “l’afflux massif de blessés par balles et par munitions explosives dans les structures soutenues par le CICR, notamment l’hôpital CBCA Ndosho à Goma”.Des personnels de l’ONU ont observé “des tirs nourris d’armes légères et de mortiers à travers la ville” et “de nombreux cadavres dans les rues”, a déclaré le porte-parole de l’Ocha, Jens Laerke.Viols, pillages, pénuries alimentaire, risque de dissémination du virus Ebola, du choléra ou de la rougeole… les combats à Goma ont bien d’autres conséquences dévastatrices, ont souligné l’ONU et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).L’armée sud-africaine a par ailleurs annoncé quatre soldats supplémentaires tués en RDC, portant à 17 les membres de la force régionale d’Afrique australe (SAMIRDC) et de la mission onusienne (Monusco) morts ces derniers jours dans des combats contre le M23.- “Ils nous ont tout volé” -La Commission européenne a annoncé mardi une aide humanitaire d’urgence de 60 millions d’euros en faveur des populations déplacées en RDC.L’Allemagne a elle mis mardi sur pause des discussions avec Kigali sur son aide au développement, exigeant du pays africain et de ses alliés du M23 qu’ils retirent leurs forces de l’est de la République démocratique du Congo (RDC).Mardi matin, des habitants, après trois jours cloîtrés chez eux, ont bravé la peur et sont descendus vers le lac pour puiser de l’eau, ont constaté des journalistes de l’AFP. Plusieurs disent avoir été braqués par des miliciens ou militaires congolais en débandade: “Ils nous ont tout volé, nos téléphones, même nos souliers. On les a vus se déshabiller et jeter leurs tenues et leurs armes”, raconte Jospin Nyolemwaka, qui a fui son quartier.Au moins 17 personnes ont été tuées et 367 blessées dans ces combats au cours des deux derniers jours, avaient indiqué lundi plusieurs hôpitaux de Goma. Le président congolais Félix Tshisekedi, qui ne s’est encore pas exprimé depuis le début de la crise, devrait s’adresser à la nation dans la journée. Son gouvernement a assuré lundi vouloir “éviter le carnage”.Le Kenya a convoqué mercredi une rencontre entre M. Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame.Dans l’est de la RDC, riche en ressources naturelles, les conflits et les rébellions s’enchaînent depuis plus de trente ans. Goma avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23, né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante.burx-cld-cpy-emd/ib

RDC: l’aéroport de Goma tombe aux mains du M23, ambassades attaquées à Kinshasa

D’intenses combats ont laissé des rues jonchées de cadavres à Goma, principale ville de l’est de la RDC, assiégée par le groupe armé antigouvernemental M23 et les troupes rwandaises qui se sont emparés mardi de l’aéroport. A Kinshasa, des manifestants en colère ont attaqué plusieurs ambassades, dont celles du Rwanda accusé par les autorités congolaises de leur avoir “déclaré la guerre”, du Kenya et aussi de la France, de la Belgique et des Etats-Unis, des pays critiqués pour leur inaction dans cette crise.Sur le plan diplomatique, le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine a “condamné les violences du M23” et l’a exhorté “à déposer les armes”, mais sans citer nommément le Rwanda, alors qu’à New York une nouvelle réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la RDC doit encore avoir lieu.Le M23 et les soldats rwandais sont entrés dimanche soir dans Goma, cité de plus d’un million d’habitants et presque autant de déplacés, coincée entre le lac Kivu et la frontière rwandaise, au terme d’une progression éclair de quelques semaines  lancée après l’échec mi-décembre d’une médiation RDC-Rwanda sous l’égide de l’Angola.Le M23 et l’armée rwandaise ont pris mardi le contrôle de l’aéroport, a annoncé à l’AFP une source sécuritaire, renforçant l’impression qu’ils pourraient s’emparer prochainement de la totalité de la ville. Le gouvernorat, siège de l’autorité provinciale, est également occupé, a constaté un journaliste de l’AFP. “Goma s’apprête à tomber”, avait prévenu dès lundi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.”Ils ont pris le contrôle de l’aéroport, des cadres du M23 sont là”, et “plus de 1.200 militaires congolais se sont rendus et sont cantonnés dans une base de la Monusco (mission de l’ONU en RDC) à l’aéroport”, a indiqué cette source.De nombreux cadavres de soldats ou de civils étaient visibles dans les rues, où des habitants pressaient le pas vers les entrepôts de denrées alimentaires et produits de première nécessité, ont constaté des journalistes de l’AFP.L’est de la RDC est secoué depuis plus de 30 ans par des conflits exacerbés depuis le génocide rwandais de 1994. La RDC accuse notamment le Rwanda de vouloir y faire main basse sur ses nombreuses richesses naturelles, ce que Kigali dément. Le pouvoir rwandais dénonce également la présence côté congolais de groupe qui lui sont hostiles.- “Les bombes tombaient” -Après l’entrée dans la ville du M23 et des forces rwandaises dimanche soir, “les bombes tombaient et tuaient des gens partout”, a raconté à l’AFP Destin Jamaica Kela, un étudiant de 24 ans qui avec sa famille a fui Goma et trouvé refuge dans un centre de transit situé de l’autre côté de la frontière rwandaise, près de Gisenyi.Ils ont pris la route et sont passés au Rwanda, comme près de 1.200 Congolais recensés selon Kigali, après avoir vu la maison de leurs voisins détruite par une bombe, qui a “tué toute la famille”.Le bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a déploré “l’afflux massif de blessés par balles et par munitions explosives dans les structures soutenues par le CICR, notamment l’hôpital CBCA Ndosho à Goma”.Des personnels de l’ONU ont observé “des tirs nourris d’armes légères et de mortiers à travers la ville” et “de nombreux cadavres dans les rues”, a déclaré le porte-parole de l’Ocha, Jens Laerke.Viols, pillages, pénuries alimentaire, risque de dissémination du virus Ebola, du choléra ou de la rougeole… les combats à Goma ont bien d’autres conséquences dévastatrices, ont souligné l’ONU et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).L’armée sud-africaine a par ailleurs annoncé quatre soldats supplémentaires tués en RDC, portant à 17 les membres de la force régionale d’Afrique australe (SAMIRDC) et de la mission onusienne (Monusco) morts ces derniers jours dans des combats contre le M23.- “Ils nous ont tout volé” -La Commission européenne a annoncé mardi une aide humanitaire d’urgence de 60 millions d’euros en faveur des populations déplacées en RDC.L’Allemagne a elle mis mardi sur pause des discussions avec Kigali sur son aide au développement, exigeant du pays africain et de ses alliés du M23 qu’ils retirent leurs forces de l’est de la République démocratique du Congo (RDC).Mardi matin, des habitants, après trois jours cloîtrés chez eux, ont bravé la peur et sont descendus vers le lac pour puiser de l’eau, ont constaté des journalistes de l’AFP. Plusieurs disent avoir été braqués par des miliciens ou militaires congolais en débandade: “Ils nous ont tout volé, nos téléphones, même nos souliers. On les a vus se déshabiller et jeter leurs tenues et leurs armes”, raconte Jospin Nyolemwaka, qui a fui son quartier.Au moins 17 personnes ont été tuées et 367 blessées dans ces combats au cours des deux derniers jours, avaient indiqué lundi plusieurs hôpitaux de Goma. Le président congolais Félix Tshisekedi, qui ne s’est encore pas exprimé depuis le début de la crise, devrait s’adresser à la nation dans la journée. Son gouvernement a assuré lundi vouloir “éviter le carnage”.Le Kenya a convoqué mercredi une rencontre entre M. Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame.Dans l’est de la RDC, riche en ressources naturelles, les conflits et les rébellions s’enchaînent depuis plus de trente ans. Goma avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23, né cette année-là et vaincu militairement l’année suivante.burx-cld-cpy-emd/ib

Doomsday clock ticks one second, closest ever to midnight

The “doomsday clock” symbolizing how close humanity is to destruction ticked one second closer to midnight Tuesday as concerns on nuclear war, climate and public health were jolted by US President Donald Trump’s return.The Bulletin of the Atomic Scientists, which set up the clock at the start of the Cold War, shifted the clock to 89 seconds to midnight, the closest it has ever been, a week after Trump’s inauguration.The clock was last moved to 90 seconds to midnight over nuclear-armed Russia’s invasion of Ukraine in 2022. It was originally placed at seven minutes to midnight in 1947.”At 89 seconds to midnight, the doomsday clock stands closer to catastrophe than at any moment in its history,” said former Colombian president and Nobel Peace laureate Juan Manuel Santos, chair of The Elders, a group of major former leaders.”The clock speaks to the existential threats that confront us and the need for unity and bold leadership to turn back its hands,” he told a news conference in Washington to present the findings from the board of experts.”This is a bleak picture. But it is not yet irreversible,” he said.Just days into his second presidency, Trump has already shattered norms on international cooperation.Santos welcomed Trump’s pledges for diplomacy with Russia and China. Trump has vowed to end the Ukraine war, which has raised fears of Russian use of nuclear weapons, by pressing both sides.But Santos said that the US withdrawal from the Paris climate accord and World Health Organization set back the planet on two top risks.The world just experienced another record-breaking year of high temperatures and major disasters.Other countries could soon say that if the United States, the world’s largest economy, “is not going to make an effort to limit the carbon emissions, why should I?” Santos said.And with many people’s memories fading of Covid-19, “we have to remind them what happened — and what will happen will be worse, according to all the scientists,” Santos said.- Threats, and benefits, from AI -Suzet McKinney, a public health expert on the board of Bulletin of the Atomic Scientists, said the risks of infectious disease was confounded by advances in artificial intelligence, which increase the risks that rogue actors could unleash biological weapons.”As nation-states around the world and even our own government engage in practices that are sure to encourage rogue behavior and/or cripple our ability to curb the spread of infectious diseases, novel or otherwise, we cannot hide our heads in the sand,” she told the news conference.But Robert Socolow, a physicist who also serves on the board, said that the unveiling of Chinese intelligence firm DeepSeek — which has rattled the United States — could ultimately also pay dividends by reducing energy demand from the fast-growing field of AI.The Chinese breakthrough may mirror “the kind of progress in semiconductor chips that reduce the energy demands of ordinary computing” in the analogue era.But the experts also warned that artificial intelligence risked worsening disinformation.”All of these dangers are greatly exacerbated by a potent threat multiplier — the spread of misinformation, disinformation and conspiracy theories that degrade the communication ecosystem and increasingly blur the line between truth and falsehood,” said Daniel Holz, chair of the board.

England down India to keep T20 series alive

Disciplined bowling and a quickfire 51 by Ben Duckett helped England bounce back to win the third T20 international against India on Tuesday and keep the series alive.Duckett’s 28-ball knock set up England to make 171-9 despite a collapse triggered by Indian spinner Varun Chakravarthy, who returned figures of 5-24 in Rajkot.England’s bowlers then combined to limit India to 145-9, sealing a 26-run win in a five-match series now only led 2-1 by India.Leg-spinner Adil Rashid impressed with figures of 1-15 from an excellent four-over spell, while England’s fast bowlers struck regularly.Jamie Overton took three wickets while Jofra Archer and Brydon Carse claimed two each.Hardik Pandya stuttered to 40 off 35 deliveries before being dismissed by Overton when the required run-rate climbed to more than 20 an over.Archer struck first with the wicket of Sanju Samson, who was caught at mid-on by Rashid.Carse dismissed Abhishek Sharma, for 24, with Archer taking a spectacular catch while running backwards from mid-off.Mark Wood sent back skipper Suryakumar Yadav, with the batter top-edging a quick, rising delivery into the gloves of wicketkeeper Phil Salt.Wickets kept tumbling as Rashid bowled Tilak Varma and Overton sent back Washington Sundar to reduce India to 85-5 and Pandya never seriously threatened to take India over the line.Earlier, Duckett’s blazing start and then a 24-ball 43 by Liam Livingstone boosted the total and the lower-order chipped in after England slipped to 127-8 in 16 overs.Duckett put on 76 runs with skipper Jos Buttler, who hit 24, after losing his opening partner Salt.Chakravarthy broke the stand with Buttler’s wicket, a caught-behind dismissal given on review.Duckett, who struck two sixes and seven fours, reached his 50 in 26 balls but was out in the same over off Axar Patel’s left-arm spin.England soon lost their way against India’s spinners as Ravi Bishnoi bowled Harry Brook for eight and Chakravarthy struck twice to send back Jamie Smith and Jamie Overton in the next over.Chakravarthy returned in his last over to take two more and register his second five-wicket haul in T20 internationals.Livingstone stood defiant and smashed Bishnoi for three sixes in the space of four balls before he holed out off Pandya, but his knock proved key.Fast bowler Mohammed Shami, who returned to international action for the first time since the 2023 ODI World Cup final, bowled three wicketless overs for 25 runs.The fourth match is on Friday in Pune.

End of ‘American nightmare’: Colombia brings migrants home

Dozens of Colombian illegal migrants arrived home from the United States Tuesday, grateful for an end to a grueling deportation ordeal at the heart of a bitter row between the countries.Bogota sent two air force planes to fetch some 200 of its nationals, including children, from California and Texas after initially turning back two US military planes carrying the same.Colombian President Gustavo Petro refused the first planes after taking umbrage at the treatment meted out to expelled Brazilian migrants flown home from the United States last week, handcuffed and shackled at the ankles.Petro posted photographs on social media Tuesday of his compatriots disembarking in Bogota without cuffs, and wrote: “They are Colombians, free and dignified, and in their homeland where they are loved.”He added: “The migrant is not a criminal but a human being who wants to work and progress, live life.”Carlos Gomez, one of the deportees, said he had left with his 17-year-old son for the United States two weeks ago seeking “a better future.”What he found was not that.”It is not an American dream, it is an American nightmare,” Gomez told journalists on his return to Bogota.At the migrant detention center where they were held, Gomez claimed the food was “horrible,” the guards abusive, and the conditions “worse than (those of) a prisoner.”Then came the attempted initial deportation from San Diego, with Gomez claiming he and his teenage son were handcuffed and shackled.”He cried to me: ‘Daddy it hurts’,” he recounted.- ‘America is respected again’ -Petro, Colombia’s first-ever leftist president, on Sunday stepped back from the brink of a full-blown trade war with the United States after Trump threatened sanctions and tariffs on exports despite a free-trade agreement between the two countries.The US embassy in Bogota suspended visa applications.Petro insisted he would only accept migrants who were not treated “like criminals.”Another deportee, who identified himself only as Daniel, told reporters at Bogota’s El Dorado airport that he and other migrants were roughly treated by deportation officials: their few belongings seized before they were cuffed and chained for one of the rejected US flights “as if we were… wanted criminals.”Colombian Foreign Minister Luis Murillo insisted Tuesday that none of the deportees, including 21 children and two pregnant women, were wanted for a crime in either country.Petro, a former guerrilla, was the first Latin American leader to defy Trump over his mass deportation plans.He threatened retaliatory steps, but his resistance fizzled in the face of Trump’s threats and an outcry at home over what many saw as a hot-headed handling of the dispute.”On both sides, they made mistakes. They insulted each other, and they took decisions that should not have been taken,” Colombian ex-president Juan Manuel Santos told AFP Tuesday at an event in Washington.”Fortunately, they ended up doing the right thing, which they should have done from the beginning — sit down and talk.”Trump claimed victory Monday, telling a lawmakers’ retreat in Miami that “America is respected again.” He insisted that “we’ve made it clear to every country that they will be taking back (their) people, that we’re sending out the criminals… the illegal aliens coming from their countries.”Brazil on Monday summoned the top US envoy to the country to explain the “degrading treatment” meted out to its own nationals.The Republican’s plans for mass migrant deportations has put him on a potential collision course with governments in Latin America — the original home of most of the United States’ estimated 11 million undocumented migrants.Since he took office a week ago, thousands of people have been sent back to countries including Guatemala and Mexico.While previous US administrations also routinely expelled illegal migrants, Trump has vowed the biggest deportation wave in history.Honduras has called an urgent meeting of the Community of Latin American and Caribbean States (CELAC) Thursday to discuss migration issues.

DRC’s Goma on the brink as Rwanda-backed fighters take airportTue, 28 Jan 2025 17:28:09 GMT

An armed group backed by Rwandan troops took control of the airport in the besieged DR Congo city of Goma on Tuesday, a security source said, dealing a major blow to Congolese forces and putting the eastern regional capital on the brink of falling.The main city in eastern Democratic Republic of Congo has become a …

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