La Bourse de Paris freinée par LVMH

La Bourse de Paris a terminé en repli de 0,32% mercredi, freinée par le numéro un de la cote parisienne et du secteur du luxe, LVMH, dont les résultats ont été jugés décevants.L’indice vedette CAC 40 a cédé 24,89 points et s’est établi à 7.872,48 points à la clôture. Mardi, il avait légèrement reculé de 0,12%.Les résultats meilleurs qu’attendu des groupes britannique Burberry et du suisse Richemont, récemment publiés, avaient suscité l’espoir d’une reprise pour le luxe et avait amené le marché “à revoir à la hausse les anticipations” sur les résultats du leader du secteur, le français LVMH, a expliqué Lionel Melka, gérant de Swann Capital.Mais le chiffre d’affaires du groupe de Bernard Arnault s’est replié de 2% en 2024, tombant à 84,7 milliards d’euros, et son bénéfice net a plongé de 17%, à 12,55 milliards d’euros. La rentabilité a aussi baissé, la marge opérationnelle courante descendant à 23% – un niveau qui reste élevé -, contre 26,5% en 2023.”On a eu trois ans d’euphorie en 2021, 2022 et 2023, on a une année de consolidation en 2024, il faut prendre cette année pour ce qu’elle est”, a commenté le directeur financier de LVMH, Jean-Jacques Guiony.L’action du géant du luxe a déraillé de 4,98% mercredi, finissant à 713,20 euros.Christian Dior (LVMH) a aussi été lâché. Son titre a fondu de 5,28%, à 184,00 euros, après que plusieurs analystes ont pointé des fragilités.Toujours dans le secteur du luxe, Kering a chuté de 5,40%, à 246,25 euros, et L’Oréal a nettement reculé de 3,06%, à 356,35 euros.Hermès est en revanche resté au-dessus de la mêlée, avançant de 0,71% à 2.681,00 euros. Le groupe “n’est pas sur le même segment que LVMH, il est sur l’ultra luxe et est assez peu dépendant de la conjoncture, bénéficiant d’un effet rareté et désirabilité du produit”, a souligné M. Melka.Au-delà des résultats de LVMH, la séance a été “attentiste” à Paris, a décrit le gérant.Les regards sont tournés vers la banque centrale américaine (Fed), qui achève sa réunion de politique monétaire mercredi soir. Elle devrait laisser ses taux inchangés pour sa première décision depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.Schneider Electric reprend de la hauteurLe géant des équipements électriques Schneider Electric, dont le titre a lourdement chuté lundi et mardi en raison d’interrogations sur l’évolution du secteur de l’intelligence artificielle (IA), a repris de la hauteur mercredi.Il a gagné 4,74%, à 237,45 euros. Sur la semaine, il reste en fort recul de 12,27%.

With China’s DeepSeek, US tech fears red threat

The emergence of the DeepSeek chatbot has sent Silicon Valley into a frenzy, with calls to go faster on advancing artificial intelligence and beat communist-led China before it is too late. California tech investors have usually kept their involvement in politics low key, generally supporting centrist politicians who don’t get in the way of their innovations and business plans.But the AI revolution, and the potential ability of China to pose a direct threat to US dominance, has unnerved tech investors, who are now calling on the Donald Trump-led US government to help them take the battle to their Chinese rivals.”It’s a huge geopolitical competition, and China’s running at it super hard,” warned Facebook titan Mark Zuckerberg on the Joe Rogan podcast. He noted that DeepSeek is “a very advanced model” and that it censors historical events like Tiananmen Square, arguing that “we should want the American model to win.”Google, though not specifically mentioning DeepSeek, on Wednesday said the United States must take urgent action to maintain its narrow lead in artificial intelligence technology or risk losing its strategic advantage.”America holds the lead in the AI race — but our advantage may not last,” it warned, calling for government help in AI chip production, streamlining regulations and beefing up cybersecurity against national adversaries.The emergence of DeepSeek’s lower cost breakthrough particularly threatens US-based AI leaders like OpenAI and Anthropic, which have invested billions in developing leading AI models.OpenAI raised alarms Tuesday about Chinese companies attempting to copy their advanced AI models through distillation techniques, announcing plans to deepen collaboration with US authorities.OpenAI investor Josh Kushner criticized so-called “pro-America technologists” who praise what he claims is Chinese AI built with misappropriated US technology. Palmer Luckey, a Trump-supporting tech entrepreneur, suggested DeepSeek’s success was being amplified to undermine Trump’s policies.- ‘Fall behind’ -Despite US government efforts to maintain AI supremacy through export controls on advanced chips, DeepSeek has found ways to achieve comparable results using authorized, less sophisticated Nvidia semiconductors.The app’s popularity has soared, topping Apple’s download charts, with US companies already incorporating its programming interface into their services. Perplexity, an AI-assisted search engine startup, has begun using the technology while claiming that it keeps user data within the US.The tech community can count on Washington, where concern about China has achieved rare bipartisan consensus.Last year, Republicans and Democrats passed a law ordering the divestment of TikTok, a subsidiary of the Chinese group ByteDance.”If America falls behind China on AI, we will fall behind everywhere: economically, militarily, scientifically, educationally, everywhere,” the US Senate’s top Democrat Chuck Schumer said Tuesday.”China’s innovation with DeepSeek is jarring, but it’s nothing compared to what will happen if China beats the US on the ultimate goal of AGI, artificial general intelligence. We cannot, we must not allow that to happen.”Representative Mark Green, a senior Republican said “let’s set the record straight — DeepSeek R1 is another digital arm of the Chinese Communist Party.”However, some argue this aggressive approach may backfire, given Silicon Valley’s reliance on Chinese talent. Nvidia researcher Zhiding Yu highlighted this concern on X, noting how a Chinese intern from his team joined DeepSeek in 2023.”If we keep cooking up geo-political agendas and creating hostile opinions to Chinese researchers, we will shoot ourselves in the foot and lose even more competitiveness.”

Tests de soumission chimique: l’ordre des pharmaciens émet des “réserves”

L’ordre national des pharmaciens a émis mercredi “des réserves” au sujet des kits de détection de substances chimiques dans les boissons, vendus dans certaines officines, et a appelé les pharmaciens “à la vigilance”.”Ce qui interroge quand même, c’est que ces tests n’ont, à ma connaissance, pas de marquage CE”, gage du respect des exigences réglementaires pour que ce produit puisse être commercialisé en Europe, a indiqué Carine Wolf-Thal, la présidente du conseil national de l’ordre des pharmaciens.Généralement proposés dans les milieux de la nuit et les festivals, ces tests – la détection se fait grâce à un petit bâtonnet que l’on trempe dans la boisson – sont parfois vendus dans “certaines officines” mais n’ont pas “fait leurs preuves de sécurité et de fiabilité” à ce stade, a-t-elle ajouté à l’occasion d’un point presse.”Le risque c’est que ce soit faussement rassurant”, même si “on ne peut pas complètement balayer d’un revers de main l’idée de tester une boisson”, selon elle.En outre, ce genre de tests, fabriqués aux Etats-Unis et au Royaume-Uni notamment, ne figurent pas non plus pour l’heure dans la liste des marchandises autorisées qu’un pharmacien peut vendre en officine.”La question, c’est +est-ce que cela doit entrer dans la liste ou pas?+”, interroge Mme Wolf-Thal. En attendant, “attention au choix de référencement de ce test”, a-t-elle dit.La soumission chimique consiste en l’administration de substances psychoactives à un individu, souvent une femme, à son insu, à des fins notamment d’agression et de viol.L’ordre des pharmaciens rappelle que pendant la crise sanitaire liée au Covid, les pharmacies ont servi “de refuge, de lieu d’alerte” aux victimes de violences sexuelles et sexistes.Le gouvernement avait relancé en octobre une mission sur le sujet de la soumission chimique confiée à la sénatrice RDSE Véronique Guillotin et à la députée MoDem Sandrine Josso.Celle-ci avait notamment recommandé que les pharmacies puissent délivrer, sur prescription médicale, aux femmes qui pensent avoir été droguées, un “kit de détection” ou “kit du lendemain” avec des “flacons pour recueillir l’urine”, les adresses utiles et “toute la marche à suivre” pour accéder à la preuve.”Rien n’a été encore décidé” sur l’analyse de substances chimiques à partir d’un prélèvement sanguin ou urinaire, a indiqué Mme Wolf-Thal, mais cela va “faire partie d’un très prochain rendez-vous”.La Défenseure des droits, saisie d’un cas particulier en décembre, préconise de son côté de sensibiliser les services de police dans le cadre de leur formation et de faciliter “l’accès à des kits de détection dans les commissariats de police, les brigades de gendarmerie et les unités médico-judiciaires”.Elle recommande aussi que la délivrance d’un kit “soit systématiquement accompagnée d’une proposition à pouvoir s’isoler dans des toilettes afin qu’il puisse être utilisé dignement et proprement”.

A Redon, les habitants attendent le pic de la crue entre fatalisme et crainte

A Redon, les évacuations se sont accélérées mercredi et les habitants, pourtant habitués aux caprices des eaux dans ce secteur d’Ille-et-Vilaine, se préparaient à une crue historique de la Vilaine, entre inquiétude et fatalisme.La ville de 9.400 habitants, coincée entre le canal de Nantes à Brest, le fleuve Vilaine et la rivière Oust et construite dans une terre de marais, voit l’eau monter inexorablement et de nombreux axes routiers et ferroviaires sont coupés.”Ce n’est pas la panique”, dit d’un ton calme Wilfried Lucas, venu voir l’inondation de la Vilaine au niveau du pont qui relie la ville à Saint-Nicolas-de-Redon, aussi fortement impactée.Pour autant, ses proches “commencent à s’inquiéter parce qu’on ne sait pas quand ça va s’arrêter de monter”, avoue cet habitant de Redon.Devant l’hôtel Sedrez, au coeur du centre historique, un camion de pompier pompe l’eau de la cave pour éviter qu’elle atteigne le compteur électrique et que le courant soit coupé dans toute la rue. L’hôtelier Joseph Murr prend les choses avec philosophie. “On est dans le noir, mais il faut voir la lumière au bout du tunnel”, dit-il.La crue s’annonce comme exceptionnelle. “Les éléments que nous avons aujourd’hui prévoient un pic vers 17h” jeudi, et non plus dans la nuit de mercredi à jeudi comme initialement prévu, a indiqué le maire de Redon Pascal Duchêne en fin d’après-midi. “Ce n’est pas un point fixe” et l’heure du pic pourrait encore bouger, a-t-il précisé.Selon Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon, le pic va dépendre de l’intensité des pluies en cours et pourrait intervenir “peut-être jeudi ou vendredi, voire samedi”.”150 personnes depuis lundi ont été évacuées”, a ajouté le maire de Redon. “Ce sont 750 personnes potentiellement concernées” dans les quartiers situés sur “la presqu’île de Redon, sa partie basse, le quartier du Chatelet, la rue des Douves et les rues adjacentes” dans le centre historique, a-t-il précisé.La ville a accéléré les évacuations pour en réaliser le maximum avant la nuit, a-t-il rappelé.Une trentaine de personnes ont été hébergées dans la nuit de mardi à mercredi dans l’un des deux centres ouverts par la ville, pour une capacité d’accueil totale de 200 lits.Le quartier du Port, coincé entre le canal et la Vilaine, a été évacué, hormis “quelques personnes (qui) restent à leur domicile. Elles habitent à l’étage et ça ne les dérange pas de ne pas avoir l’électricité”, explique Géraldine Denigot, adjointe au maire. Visible avec son gilet rouge siglé “Redon”, elle est chargée de “faire barrage” aux curieux, à côté d’une barrière interdisant l’accès au pont conduisant à ce quartier.- La crue de 1995 -Dans le centre-ville, de nombreux commerces sont fermés. L’eau dégorge de bouches à clé dans certaines rues, où s’activent des véhicules des forces de l’ordre ou des services de secours.Dans l’après-midi, les badauds profitent d’accalmie entre deux averses pour faire des photos.Marie est venue de Saint-Nicolas-de-Redon. “J’ai l’impression que cette-fois il y a des zones plus couvertes à Redon qu’en 1995″, lors d’une crue restée dans les mémoires.”L’histoire nous le dit, dès lors que Rennes a des ennuis, on sait très bien qu’on va récolter ça deux ou trois jours après, on était très bien prévenu”, estime l’octogénaire.Roxane Bourcier, 24 ans, infirmière qui habite au 2e étage d’un immeuble sur le quai Jean Bart, a été incitée à quitter son logement dès mardi, par du porte-à-porte effectué par les secours.”Je me suis dit que je pourrais partir ce matin vu qu’ils avaient installé le barrage mais en fait, c’était déjà trop tard”, dit-elle à côté du quai inondé. Evacuée par les secours, elle trouvera refuge chez sa tante, avant de revenir chez elle “peut-être la semaine prochaine”.”Il y a une bonne compréhension de la situation, il n’y a pas de panique non plus”, constatait le maire de Redon à la mi-journée, même si pour les personnes obligées d’évacuer, “il peut y avoir de l’angoisse, c’est tout à fait normal”.”Ne vous inquiétez pas, on est waterproof ici !”, lâche un restaurateur en raccompagnant un client à la porte.

A Redon, les habitants attendent le pic de la crue entre fatalisme et crainte

A Redon, les évacuations se sont accélérées mercredi et les habitants, pourtant habitués aux caprices des eaux dans ce secteur d’Ille-et-Vilaine, se préparaient à une crue historique de la Vilaine, entre inquiétude et fatalisme.La ville de 9.400 habitants, coincée entre le canal de Nantes à Brest, le fleuve Vilaine et la rivière Oust et construite dans une terre de marais, voit l’eau monter inexorablement et de nombreux axes routiers et ferroviaires sont coupés.”Ce n’est pas la panique”, dit d’un ton calme Wilfried Lucas, venu voir l’inondation de la Vilaine au niveau du pont qui relie la ville à Saint-Nicolas-de-Redon, aussi fortement impactée.Pour autant, ses proches “commencent à s’inquiéter parce qu’on ne sait pas quand ça va s’arrêter de monter”, avoue cet habitant de Redon.Devant l’hôtel Sedrez, au coeur du centre historique, un camion de pompier pompe l’eau de la cave pour éviter qu’elle atteigne le compteur électrique et que le courant soit coupé dans toute la rue. L’hôtelier Joseph Murr prend les choses avec philosophie. “On est dans le noir, mais il faut voir la lumière au bout du tunnel”, dit-il.La crue s’annonce comme exceptionnelle. “Les éléments que nous avons aujourd’hui prévoient un pic vers 17h” jeudi, et non plus dans la nuit de mercredi à jeudi comme initialement prévu, a indiqué le maire de Redon Pascal Duchêne en fin d’après-midi. “Ce n’est pas un point fixe” et l’heure du pic pourrait encore bouger, a-t-il précisé.Selon Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon, le pic va dépendre de l’intensité des pluies en cours et pourrait intervenir “peut-être jeudi ou vendredi, voire samedi”.”150 personnes depuis lundi ont été évacuées”, a ajouté le maire de Redon. “Ce sont 750 personnes potentiellement concernées” dans les quartiers situés sur “la presqu’île de Redon, sa partie basse, le quartier du Chatelet, la rue des Douves et les rues adjacentes” dans le centre historique, a-t-il précisé.La ville a accéléré les évacuations pour en réaliser le maximum avant la nuit, a-t-il rappelé.Une trentaine de personnes ont été hébergées dans la nuit de mardi à mercredi dans l’un des deux centres ouverts par la ville, pour une capacité d’accueil totale de 200 lits.Le quartier du Port, coincé entre le canal et la Vilaine, a été évacué, hormis “quelques personnes (qui) restent à leur domicile. Elles habitent à l’étage et ça ne les dérange pas de ne pas avoir l’électricité”, explique Géraldine Denigot, adjointe au maire. Visible avec son gilet rouge siglé “Redon”, elle est chargée de “faire barrage” aux curieux, à côté d’une barrière interdisant l’accès au pont conduisant à ce quartier.- La crue de 1995 -Dans le centre-ville, de nombreux commerces sont fermés. L’eau dégorge de bouches à clé dans certaines rues, où s’activent des véhicules des forces de l’ordre ou des services de secours.Dans l’après-midi, les badauds profitent d’accalmie entre deux averses pour faire des photos.Marie est venue de Saint-Nicolas-de-Redon. “J’ai l’impression que cette-fois il y a des zones plus couvertes à Redon qu’en 1995″, lors d’une crue restée dans les mémoires.”L’histoire nous le dit, dès lors que Rennes a des ennuis, on sait très bien qu’on va récolter ça deux ou trois jours après, on était très bien prévenu”, estime l’octogénaire.Roxane Bourcier, 24 ans, infirmière qui habite au 2e étage d’un immeuble sur le quai Jean Bart, a été incitée à quitter son logement dès mardi, par du porte-à-porte effectué par les secours.”Je me suis dit que je pourrais partir ce matin vu qu’ils avaient installé le barrage mais en fait, c’était déjà trop tard”, dit-elle à côté du quai inondé. Evacuée par les secours, elle trouvera refuge chez sa tante, avant de revenir chez elle “peut-être la semaine prochaine”.”Il y a une bonne compréhension de la situation, il n’y a pas de panique non plus”, constatait le maire de Redon à la mi-journée, même si pour les personnes obligées d’évacuer, “il peut y avoir de l’angoisse, c’est tout à fait normal”.”Ne vous inquiétez pas, on est waterproof ici !”, lâche un restaurateur en raccompagnant un client à la porte.

L’ancien ministre Alain Lambert condamné pour trafic d’influence passif

L’ancien ministre Alain Lambert a été condamné mercredi à Paris à deux ans de prison avec sursis pour trafic d’influence passif dans le cadre de l’installation d’un centre d’enfouissement de déchets dans l’Orne.Le tribunal correctionnel a assorti cette peine d’une amende de 100.000 euros et d’une peine de cinq ans d’inéligibilité.Son ancien directeur de cabinet, Alain Pelleray, qui était jugé à son côté, a lui été reconnu coupable de complicité de trafic d’influence passif et a été condamné à un an de prison avec sursis, à une amende de 50.000 euros et à une peine de trois ans d’inéligibilité.Il leur était notamment reproché d’avoir accepté divers avantages en échange de leur intervention dans le processus d’installation d’un centre d’enfouissement de déchets de la société Guy Dauphin environnement (GDE) à Nonant-le-Pin (Orne). Fin 2014, une plainte avait été déposée au parquet d’Argentan par les associations Sauvegarde des terres d’élevage et Nonant-environnement contre Alain Lambert, alors président du conseil général, et son directeur de cabinet, pour des faits d’atteinte à la probité, après la diffusion d’un reportage sur France 2. Entre 2009 et 2013, la société GDE aurait sollicité l’intervention de l’ancien ministre délégué au Budget (2002-2004) et d’Alain Pelleray pour contribuer à l’installation et à l’exploitation du site d’enfouissement. Le préfet avait refusé l’autorisation d’installation du centre, par arrêté. Saisi par la société GDE, le tribunal administratif de Caen avait finalement annulé cette décision.Le 20 juin 2011, un courrier de la ministre de l’Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet, émis à la demande d’Alain Lambert après plusieurs échanges avec elle, enjoignait notamment le préfet à prendre les dispositions nécessaires à l’installation du centre.Alain Pelleray aurait lui modifié un courrier de la direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE) par l’ajout d’un “avis favorable” au projet, alors que celui-ci n’indiquait initialement qu’une “absence d’incompatibilité”. En contrepartie, la société GDE aurait, entre autres, régulièrement convié M. Lambert à déjeuner ou dîner, lui aurait offert des chocolats, l’aurait invité à survoler le massif du Mont-Blanc en hélicoptère ou lui aurait proposé un poste au sein de son conseil de surveillance.  Le site d’exploitation avait ouvert en 2013, mais seulement pour trois jours en raison du blocage quasi-immédiat par un collectif de riverains.La Cour de Cassation avait confirmé en décembre 2016 la fermeture de la décharge ornaise, d’une capacité de traitement de 2,3 millions de tonnes. Pour les juges, ce centre de déchets présentait un “risque de pollution des eaux de surface” dans une zone mondialement connue pour l’élevage équin. 

Cuba: les familles de prisonniers dans l’incertitude après l’interruption des remises en liberté

Tiraillées entre espoir et incertitude, des familles de prisonniers politiques à Cuba craignent de voir s’évanouir la promesse du gouvernement de remettre en liberté 553 personnes, après la décision de Donald Trump de réintroduire l’île sur la liste américaine des soutiens du terrorisme.”Nous ne pouvons pas perdre espoir parce que je ne peux pas imaginer que mon fils va rester en prison pendant dix ans en étant innocent”, confie à l’AFP Liset Fonseca, la mère de Roberto Perez Fonseca, arrêté pour avoir participé aux manifestations antigouvernementales du 11 juillet 2021 à San José de las Lajas, à 30 kilomètres de La Havane. Cette mère cubaine espère que le gouvernement va tenir son engagement de libérer 553 prisonniers condamnés pour “divers délits”, comme il l’a annoncé le 14 janvier dans le cadre d’un accord avec le Vatican, et dans la foulée du retrait de l’île de la liste noire américaine par l’ex-président Joe Biden (2021-2025).Cependant la réinscription du pays sur cette liste moins d’une semaine plus tard par le nouveau locataire de la Maison Blanche, Donald Trump, a fait l’effet d’une douche froide pour ces familles.Les ONG de défense des droits humains ont depuis constaté l’interruption des remises en liberté par les autorités cubaines.”Les remises en liberté n’ont pas repris”, a déclaré cette semaine à l’AFP Camila Rodriguez, directrice de l’ONG Justicia 11J, basée à Mexico.La plateforme “Todos”, qui compile des informations de plusieurs ONG, a comptabilisé depuis le début de processus 192 remises en liberté, dont celles des dissidents José Daniel Ferrer et Felix Navarro. Les autorités, qui n’ont pas communiqué de calendrier ni de listes des personnes bénéficiaires, se sont bornées à indiquer deux jours après le début du processus que 127 personnes étaient sorties de prison. Felix Navarro, 71 ans, remis en liberté conditionnelle le 18 janvier, attend que sa fille Sayli, 38 ans, soit désormais libérée. Le père et la fille ont été arrêtés le 12 juillet 2021, alors qu’ils tentaient d’en savoir plus auprès de la police sur le sort de manifestants. Ils ont été condamnés respectivement à neuf et huit ans de prison.- “Loterie” -Depuis son domicile à Matanzas (centre), le dissident estime que si les remises en liberté ont été décidées dans le cadre d’un accord avec le Vatican et non “avec Biden”, ni “avec Trump”, elles doivent se poursuivre. Pour lui, le gouvernement agit comme en 2010 et 2011, lorsque 75 dissidents, emprisonnés puis condamnés lors de la vague répressive dite du “Printemps noir” en 2003, ont été libérés par vagues successives.Lui-même et José Daniel Ferrer ont été les deux derniers à être libérés en 2011. “J’ai la foi qu’ils vont la libérer un jour”, ajoute-t-il, en référence à sa fille. Felix Navarro, Sayli Navarro, José Daniel Ferrer et Roberto Perez Fonseca ont été déclarés “prisonniers d’opinion” par Amnesty international, de même que Luis Manuel Otero Alcantara, artiste plasticien et militant, toujours emprisonné à Guanajay, une prison de la province d’Artemisa (ouest), non loin de La Havane. Arrêté le 11 juillet 2021, au moment où il tentait de rejoindre les manifestations antigouvernementales, ce dernier purge une peine de cinq ans de prison.”L’incertitude n’en finit pas, et l’espoir non plus. Les deux choses cohabiteront jusqu’à ce qu’il soit libéré”, a déclaré à l’AFP Yanelys Nuñez, commissaire d’exposition et amie de l’artiste.Selon les chiffres officiels, quelque 500 manifestants du 11 juillet 2021 ont été condamnés à des peines allant jusqu’à 25 ans de prison. Certains ont été libérés après avoir purgé leurs peines. Les ONG de défense des droits humains et l’ambassade des États-Unis sur l’île estiment le nombre total de prisonniers politiques à un millier. Le gouvernement cubain nie l’existence de prisonniers politiques et accuse les opposants d’être des “mercenaires” à la solde des Etats-Unis. Pour Yanelys Nuñez, les familles et amis “espèrent que leur proche soit l’un de ceux qui sortiront de cette loterie hasardeuse”.

Disney+ pourra diffuser des films 9 mois après leur sortie en salles, contre 17 actuellement

Disney va pouvoir diffuser ses propres films et d’autres productions françaises sur sa plateforme de streaming 9 mois après leur sortie en salles, contre 17 actuellement, en échange d’investissements renforcés dans le cinéma tricolore, ont annoncé mercredi le géant américain et les représentants du 7e art.Dans le cadre d’un accord conclu pour trois ans, “Disney+ s’engage à investir 25% de son chiffre d’affaires net annuel généré en France pour financer des oeuvres cinématographiques et audiovisuelles, européennes et françaises”, contre 20% jusqu’alors, ont annoncé la firme aux grandes oreilles et les organisations professionnelles du cinéma (BLIC, BLOC et ARP).”Disney+ s’engage sur un investissement sur trois ans, en achat et en préachat, dans la création cinématographique, et à financer un minimum de 70 films sur cette période en assurant une diversité de genres, et de budgets”, est-il ajouté, sans montant précisé.En échange, Disney+ bénéficiera d’une position plus avantageuse dans la chronologie des médias, qui régit les dates auxquelles les films peuvent être diffusés, en ligne et à la télévision notamment, dans les mois qui suivent leur sortie au cinéma. “Cela va nous permettre, dès le mois d’avril (le 25, ndlr), d’avoir +Deadpool & Wolverine+, qui a été un des gros succès de l’année dernière en salles en France, qui est un film Marvel très emblématique et très drôle”, s’est réjouie auprès de l’AFP Hélène Etzi, la présidente France de Disney.En parallèle, Disney+ a également signé un accord avec les organisations du secteur audiovisuel. “On a trouvé un point d’équilibre entre tout le monde, entre les acteurs du cinéma et les acteurs de l’audiovisuel pour partager” les 25% de chiffre d’affaires consacrés à la création française, a expliqué Hélène Etzi. Ces 25% seront répartis à parts égales (12,5%) la première année entre le cinéma et l’audiovisuel. La dernière année, 14% iront au cinéma, 11% à l’audiovisuel. Avant ces deux accords, Disney+ consacrait 4% de son chiffre d’affaires au cinéma, et 16% à l’audiovisuel. Disney, qui a rompu récemment son accord de diffusion avec Canal+, et lancé une campagne d’abonnement promotionnelle pour sa plateforme, va ainsi parapher le nouvel accord interprofessionnel sur la chronologie des médias, dont la ministre de la Culture Rachida Dati a annoncé la “mise en signature” mardi.

Disney+ pourra diffuser des films 9 mois après leur sortie en salles, contre 17 actuellement

Disney va pouvoir diffuser ses propres films et d’autres productions françaises sur sa plateforme de streaming 9 mois après leur sortie en salles, contre 17 actuellement, en échange d’investissements renforcés dans le cinéma tricolore, ont annoncé mercredi le géant américain et les représentants du 7e art.Dans le cadre d’un accord conclu pour trois ans, “Disney+ s’engage à investir 25% de son chiffre d’affaires net annuel généré en France pour financer des oeuvres cinématographiques et audiovisuelles, européennes et françaises”, contre 20% jusqu’alors, ont annoncé la firme aux grandes oreilles et les organisations professionnelles du cinéma (BLIC, BLOC et ARP).”Disney+ s’engage sur un investissement sur trois ans, en achat et en préachat, dans la création cinématographique, et à financer un minimum de 70 films sur cette période en assurant une diversité de genres, et de budgets”, est-il ajouté, sans montant précisé.En échange, Disney+ bénéficiera d’une position plus avantageuse dans la chronologie des médias, qui régit les dates auxquelles les films peuvent être diffusés, en ligne et à la télévision notamment, dans les mois qui suivent leur sortie au cinéma. “Cela va nous permettre, dès le mois d’avril (le 25, ndlr), d’avoir +Deadpool & Wolverine+, qui a été un des gros succès de l’année dernière en salles en France, qui est un film Marvel très emblématique et très drôle”, s’est réjouie auprès de l’AFP Hélène Etzi, la présidente France de Disney.En parallèle, Disney+ a également signé un accord avec les organisations du secteur audiovisuel. “On a trouvé un point d’équilibre entre tout le monde, entre les acteurs du cinéma et les acteurs de l’audiovisuel pour partager” les 25% de chiffre d’affaires consacrés à la création française, a expliqué Hélène Etzi. Ces 25% seront répartis à parts égales (12,5%) la première année entre le cinéma et l’audiovisuel. La dernière année, 14% iront au cinéma, 11% à l’audiovisuel. Avant ces deux accords, Disney+ consacrait 4% de son chiffre d’affaires au cinéma, et 16% à l’audiovisuel. Disney, qui a rompu récemment son accord de diffusion avec Canal+, et lancé une campagne d’abonnement promotionnelle pour sa plateforme, va ainsi parapher le nouvel accord interprofessionnel sur la chronologie des médias, dont la ministre de la Culture Rachida Dati a annoncé la “mise en signature” mardi.

Rwanda-backed group controls most of DRC city as mediator urges talksWed, 29 Jan 2025 17:02:14 GMT

Rwanda-backed fighters were in control of almost all of the DR Congo city of Goma Wednesday where residents were re-emerging after days of deadly fighting and Angola urged leaders of both countries to attend peace talks.The M23 armed group and Rwandan troops entered central Goma on Sunday night, progressively seizing the city’s airport and other …

Rwanda-backed group controls most of DRC city as mediator urges talksWed, 29 Jan 2025 17:02:14 GMT Read More »