Kremlin says Trump-Putin meeting to be held in ‘days’

The Kremlin said on Thursday that a summit on Ukraine between US President Donald Trump and Russian counterpart Vladimir Putin was set for the “coming days” but Putin essentially ruled out including Ukraine’s leader.The Russian president named the United Arab Emirates as a potential location for the summit, but this was not confirmed by Washington. And President Volodymyr Zelensky insisted that he had to be involved in any talks.The summit would be the first between sitting US and Russian presidents since Joe Biden met Putin in Geneva in June 2021.Trump has been trying since taking office in January to end Russia’s military assault on Ukraine.Three rounds of direct Russia-Ukraine talks in Istanbul have failed to yield any progress towards a ceasefire. The two sides remain far apart in the conditions they have set to end the more than three-year-long conflict.Trump said on Wednesday that he was likely to meet Putin “very soon”. They last sat together in 2019 at a G20 summit meeting in Japan during Trump’s first term. They have spoken by telephone several times since the tycoon returned to the White House this year.”Both sides showed interest” in a meeting, Putin told reporters on Thursday. “We have many friends who are willing to help us organise such events. One of our friends is the president of the United Arab Emirates,” he said, standing next to UAE leader Mohamed bin Zayed Al Nahyan.”Next week has been set as a target date,” said Kremlin aide Yuri Ushakov, adding that both sides have agreed the venue “in principle”, without naming it.However, Washington later denied that a venue or date had been set.”No location has been determined,” a White House official said, while agreeing that the meeting “could occur as early as next week”. – Putin-Zelensky meeting? -Tens of thousands of people have been killed since Russia launched its military offensive on Ukraine in February 2022.Russian bombardments have forced millions of people to flee their homes and have destroyed swathes of eastern and southern Ukraine.Putin has resisted multiple calls from the United States, Europe and Kyiv for a ceasefire.At talks in Istanbul, Russian negotiators outlined hardline territorial demands for halting its advance — calling for Kyiv to withdraw from some territory it still controls and to renounce Western military support.Reports of the possible summit came after US special envoy Steve Witkoff met Putin in Moscow on Wednesday.The Russian president had informed his South African counterpart and BRICS partner Cyril Ramaphosa about the details of the talks with Witkoff, days after Washington slapped Pretoria with a 30 percent tariff.    Witkoff proposed a trilateral meeting with Zelensky, but Putin appeared to rule out direct talks with the Ukrainian leader.”I have nothing against it in general, it is possible, but certain conditions must be created for this,” Putin told reporters. “Unfortunately, we are still far from creating such conditions.”The former KGB agent, who has ruled Russia for over 25 years, said in June that he was ready to meet Zelensky, but only during a “final phase” of negotiations on ending the conflict.Zelensky reiterated that the meeting should be trilateral. “It is only fair that Ukraine should be a participant in the negotiations,” he said in his regular evening address.    The Ukrainian leader spoke with French President Emmanuel Macron, German Chancellor Friedrich Merz and the European Commissions President Ursula von der Leyen as he called for the continent to be included in any potential peace talks.”We are also united by the understanding that Russia’s war against Ukraine is a war in Europe and against Europe,” Zelensky said after the calls. “Ukraine is an integral part of Europe — we are already in negotiations on EU accession. Therefore, Europe must be a participant in the relevant processes,” Zelensky said on social media after the conversation with Merz.He also said that Ukrainian, European and US security advisors would hold an online meeting on Thursday “to align our joint views”.”Ukraine is not afraid of meetings and expects the same brave approach from the Russian side. It is time we ended the war,” he said.

A Genève, les négociations plastique s’enlisent autour du pétrole

A Genève, les négociations en vue d’établir le premier traité international contre la pollution plastique sont bloquées par des pays pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique vierge, rapportent à l’AFP plusieurs sources impliquées dans les tractations, tandis que les ONG dénoncent la présence croissante des lobbyistes de la pétrochimie pour influer sur les débats.”On est dans un dialogue de sourds, avec très peu de pistes pour atterrir” ou faire des avancées dans la négociation, a indiqué une source diplomatique européenne, visant les pays essentiellement pétroliers qui s’opposent à ce que tout objectif de réduction de production de plastique pour juguler la pollution soit inscrit dans le traité.Ce projet de texte “juridiquement contraignant” est destiné à permettre de réguler au niveau mondial la production, la consommation et la fin de vie du plastique, alors que chaque année 22 millions de tonnes de déchets plastique sont rejetées dans l’environnement. Les microplastiques qui en sont issus empoisonnent sols, océans, biodiversité, jusqu’aux tissus humains, or les prévisions officielles tablent encore sur un triplement de la production mondiale de plastique d’ici 2060.Au total, quelque 184 pays participent à ce nouveau round de négociations onusiennes après l’échec de la dernière session fin 2024 à Busan, en Corée du Sud.- “Les positions se cristallisent” -“Les positions se cristallisent”, confirme à l’AFP une autre source, observateur de la société civile qui a assisté à plusieurs sessions à huis clos de négociation. “Ce n’est pas une négociation, c’est une prise d’otages”, ajoute une autre observatrice ayant elle aussi requis l’anonymat, qui se désole que rien ne bouge. Les documents soumis par les délégations montrent que l’Arabie Saoudite, les pays arabes, la Russie et l’Iran, qui disent “partager les mêmes idées” dans un groupe baptisé “like minded”, refusent toute mesure contraignante sur la production.Cette position est ardemment défendue depuis Busan. Ces pays souhaitent que le traité ne couvre pas l’origine pétrolière du plastique, pour se concentrer uniquement sur l’aval lorsqu’il est devenu un déchet (financement de la collecte, du tri et du recyclage, notamment, dans les pays en développement), alors que la résolution initiale pour lancer les négociations porte sur tout “le cycle de vie” du plastique.Si le texte ne doit être qu’une aide aux pays en développement pour qu’ils gèrent mieux leurs déchets, “on n’a pas besoin d’un traité international pour le faire”, juge la source diplomatique selon laquelle “on est sur un bras de fer avec des pays prêts à ce qu’il n’y ait pas de traité” du tout.Jeudi, plusieurs ONG ont par ailleurs dénoncé la présence croissante des lobbyistes de la pétrochimie dans les négociations. Graham Forbes, le chef des campagnes anti-plastique de Greenpeace a jugé “inacceptable” que “les industries qui profitent de la pollution plastique” soient “au premier rang des négociations lorsqu’il s’agit d’essayer de trouver des solutions”.Aucun consensus non plus n’émerge sur un autre point dur, l’article 3 du futur traité: l’établissement d’une liste de substances chimiques jugées potentiellement dangereuses pour l’environnement ou la santé humaine: additifs, colorants, polluants dits “éternels” (PFAS), phtalates, à laquelle les industriels de la chimie ont également déclaré leur opposition.- “Pas de liste” -“Certains ne veulent pas de liste du tout, ou alors que chaque pays puisse faire sa propre liste de produits dangereux, ce qui peut déjà être fait et sans besoin de traité international”, relève la même source.Jeudi, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a pourtant vivement encouragé les pays à prévoir des mesures protégeant la santé. “La pollution plastique pose des risques significatifs et croissants” pour la santé humaine, a déclaré le patron de l’organisation Adhanom Ghebreyesus à la presse.”Ces risques pèsent de façon disproportionnée sur les populations vulnérables, et les communautés qui vivent près des sites d’extraction ou de gestion des déchets”, a-t-il dit.”Il y a vingt ans on ne savait pas à quel point les plastiques peuvent être dangereux”, a ajouté Rudiger Krech, chargé de l’environnement à l’OMS. “On étudie en ce moment les nanoplastiques qui peuvent être trouvés dans les cerveaux humains, et on voit que cela peut être lié à beaucoup de maladies”.

A Genève, les négociations plastique s’enlisent autour du pétrole

A Genève, les négociations en vue d’établir le premier traité international contre la pollution plastique sont bloquées par des pays pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique vierge, rapportent à l’AFP plusieurs sources impliquées dans les tractations, tandis que les ONG dénoncent la présence croissante des lobbyistes de la pétrochimie pour influer sur les débats.”On est dans un dialogue de sourds, avec très peu de pistes pour atterrir” ou faire des avancées dans la négociation, a indiqué une source diplomatique européenne, visant les pays essentiellement pétroliers qui s’opposent à ce que tout objectif de réduction de production de plastique pour juguler la pollution soit inscrit dans le traité.Ce projet de texte “juridiquement contraignant” est destiné à permettre de réguler au niveau mondial la production, la consommation et la fin de vie du plastique, alors que chaque année 22 millions de tonnes de déchets plastique sont rejetées dans l’environnement. Les microplastiques qui en sont issus empoisonnent sols, océans, biodiversité, jusqu’aux tissus humains, or les prévisions officielles tablent encore sur un triplement de la production mondiale de plastique d’ici 2060.Au total, quelque 184 pays participent à ce nouveau round de négociations onusiennes après l’échec de la dernière session fin 2024 à Busan, en Corée du Sud.- “Les positions se cristallisent” -“Les positions se cristallisent”, confirme à l’AFP une autre source, observateur de la société civile qui a assisté à plusieurs sessions à huis clos de négociation. “Ce n’est pas une négociation, c’est une prise d’otages”, ajoute une autre observatrice ayant elle aussi requis l’anonymat, qui se désole que rien ne bouge. Les documents soumis par les délégations montrent que l’Arabie Saoudite, les pays arabes, la Russie et l’Iran, qui disent “partager les mêmes idées” dans un groupe baptisé “like minded”, refusent toute mesure contraignante sur la production.Cette position est ardemment défendue depuis Busan. Ces pays souhaitent que le traité ne couvre pas l’origine pétrolière du plastique, pour se concentrer uniquement sur l’aval lorsqu’il est devenu un déchet (financement de la collecte, du tri et du recyclage, notamment, dans les pays en développement), alors que la résolution initiale pour lancer les négociations porte sur tout “le cycle de vie” du plastique.Si le texte ne doit être qu’une aide aux pays en développement pour qu’ils gèrent mieux leurs déchets, “on n’a pas besoin d’un traité international pour le faire”, juge la source diplomatique selon laquelle “on est sur un bras de fer avec des pays prêts à ce qu’il n’y ait pas de traité” du tout.Jeudi, plusieurs ONG ont par ailleurs dénoncé la présence croissante des lobbyistes de la pétrochimie dans les négociations. Graham Forbes, le chef des campagnes anti-plastique de Greenpeace a jugé “inacceptable” que “les industries qui profitent de la pollution plastique” soient “au premier rang des négociations lorsqu’il s’agit d’essayer de trouver des solutions”.Aucun consensus non plus n’émerge sur un autre point dur, l’article 3 du futur traité: l’établissement d’une liste de substances chimiques jugées potentiellement dangereuses pour l’environnement ou la santé humaine: additifs, colorants, polluants dits “éternels” (PFAS), phtalates, à laquelle les industriels de la chimie ont également déclaré leur opposition.- “Pas de liste” -“Certains ne veulent pas de liste du tout, ou alors que chaque pays puisse faire sa propre liste de produits dangereux, ce qui peut déjà être fait et sans besoin de traité international”, relève la même source.Jeudi, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a pourtant vivement encouragé les pays à prévoir des mesures protégeant la santé. “La pollution plastique pose des risques significatifs et croissants” pour la santé humaine, a déclaré le patron de l’organisation Adhanom Ghebreyesus à la presse.”Ces risques pèsent de façon disproportionnée sur les populations vulnérables, et les communautés qui vivent près des sites d’extraction ou de gestion des déchets”, a-t-il dit.”Il y a vingt ans on ne savait pas à quel point les plastiques peuvent être dangereux”, a ajouté Rudiger Krech, chargé de l’environnement à l’OMS. “On étudie en ce moment les nanoplastiques qui peuvent être trouvés dans les cerveaux humains, et on voit que cela peut être lié à beaucoup de maladies”.

A Genève, les négociations plastique s’enlisent autour du pétrole

A Genève, les négociations en vue d’établir le premier traité international contre la pollution plastique sont bloquées par des pays pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique vierge, rapportent à l’AFP plusieurs sources impliquées dans les tractations, tandis que les ONG dénoncent la présence croissante des lobbyistes de la pétrochimie pour influer sur les débats.”On est dans un dialogue de sourds, avec très peu de pistes pour atterrir” ou faire des avancées dans la négociation, a indiqué une source diplomatique européenne, visant les pays essentiellement pétroliers qui s’opposent à ce que tout objectif de réduction de production de plastique pour juguler la pollution soit inscrit dans le traité.Ce projet de texte “juridiquement contraignant” est destiné à permettre de réguler au niveau mondial la production, la consommation et la fin de vie du plastique, alors que chaque année 22 millions de tonnes de déchets plastique sont rejetées dans l’environnement. Les microplastiques qui en sont issus empoisonnent sols, océans, biodiversité, jusqu’aux tissus humains, or les prévisions officielles tablent encore sur un triplement de la production mondiale de plastique d’ici 2060.Au total, quelque 184 pays participent à ce nouveau round de négociations onusiennes après l’échec de la dernière session fin 2024 à Busan, en Corée du Sud.- “Les positions se cristallisent” -“Les positions se cristallisent”, confirme à l’AFP une autre source, observateur de la société civile qui a assisté à plusieurs sessions à huis clos de négociation. “Ce n’est pas une négociation, c’est une prise d’otages”, ajoute une autre observatrice ayant elle aussi requis l’anonymat, qui se désole que rien ne bouge. Les documents soumis par les délégations montrent que l’Arabie Saoudite, les pays arabes, la Russie et l’Iran, qui disent “partager les mêmes idées” dans un groupe baptisé “like minded”, refusent toute mesure contraignante sur la production.Cette position est ardemment défendue depuis Busan. Ces pays souhaitent que le traité ne couvre pas l’origine pétrolière du plastique, pour se concentrer uniquement sur l’aval lorsqu’il est devenu un déchet (financement de la collecte, du tri et du recyclage, notamment, dans les pays en développement), alors que la résolution initiale pour lancer les négociations porte sur tout “le cycle de vie” du plastique.Si le texte ne doit être qu’une aide aux pays en développement pour qu’ils gèrent mieux leurs déchets, “on n’a pas besoin d’un traité international pour le faire”, juge la source diplomatique selon laquelle “on est sur un bras de fer avec des pays prêts à ce qu’il n’y ait pas de traité” du tout.Jeudi, plusieurs ONG ont par ailleurs dénoncé la présence croissante des lobbyistes de la pétrochimie dans les négociations. Graham Forbes, le chef des campagnes anti-plastique de Greenpeace a jugé “inacceptable” que “les industries qui profitent de la pollution plastique” soient “au premier rang des négociations lorsqu’il s’agit d’essayer de trouver des solutions”.Aucun consensus non plus n’émerge sur un autre point dur, l’article 3 du futur traité: l’établissement d’une liste de substances chimiques jugées potentiellement dangereuses pour l’environnement ou la santé humaine: additifs, colorants, polluants dits “éternels” (PFAS), phtalates, à laquelle les industriels de la chimie ont également déclaré leur opposition.- “Pas de liste” -“Certains ne veulent pas de liste du tout, ou alors que chaque pays puisse faire sa propre liste de produits dangereux, ce qui peut déjà être fait et sans besoin de traité international”, relève la même source.Jeudi, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a pourtant vivement encouragé les pays à prévoir des mesures protégeant la santé. “La pollution plastique pose des risques significatifs et croissants” pour la santé humaine, a déclaré le patron de l’organisation Adhanom Ghebreyesus à la presse.”Ces risques pèsent de façon disproportionnée sur les populations vulnérables, et les communautés qui vivent près des sites d’extraction ou de gestion des déchets”, a-t-il dit.”Il y a vingt ans on ne savait pas à quel point les plastiques peuvent être dangereux”, a ajouté Rudiger Krech, chargé de l’environnement à l’OMS. “On étudie en ce moment les nanoplastiques qui peuvent être trouvés dans les cerveaux humains, et on voit que cela peut être lié à beaucoup de maladies”.

Les sinistrés de l’incendie commencent à trouver le temps long

“Hier, les chasseurs ont préparé du civet de sanglier pour les sinistrés”: à Sigean, aux portes des Corbières audoises frappées par un incendie d’une ampleur inédite, élus et citoyens se mobilisent pour apporter un peu de réconfort aux sinistrés, qui commencent à trouver le temps long.”Jusqu’à 17 de ces lieux d’accueil ont été ouverts par les mairies, soit concernées directement par les incendies, soit en solidarité pour accueillir les personnes ne pouvant pas retourner chez elles ou naufragées de la route”, a indiqué le préfet de l’Aude, Christian Pouget.”Malheureusement, on commence à avoir l’habitude. C’est la quatrième fois depuis début juillet qu’on déclenche le plan communal de sauvegarde”, soulignait dans la matinée Michel Jammes, le maire de Sigean, une commune de 5.800 habitants qui en a accueilli entre 150 et 200 mardi soir dans son complexe sportif.”Il s’agissait essentiellement des gens des villages des Corbières qui ne pouvaient pas rentrer chez eux, les routes étant barrées, mais aussi des naufragés de la route, puisque l’autoroute a elle aussi été fermée”, a aussi expliqué M. Jammes.Menacée par le feu, l’A9 France-Espagne avait été fermée toute la nuit avant de rouvrir mercredi.Dans la commune directement touchée par un précédent incendie en juillet, “les chasseurs sont venus spontanément préparer du civet de sanglier” et “un commerçant a rouvert son magasin pour que nous puissions acheter des bouteilles d’eau et le boulanger a travaillé pour nous fournir 300 croissants supplémentaires”.Jeudi, il ne restait toutefois plus qu’une poignée de sinistrés dans le grand hall des sports, que des agents municipaux commençaient à remettre en ordre.Parmi eux, Caroline De Mee, une Belge de 48 ans, se prépare avec sa fille Kate, 19 ans, à retourner à l’écart du village de Fraisé-des-Corbières où elle gère cinq gîtes qu’elle a dû évacuer mardi soir dans l’urgence.”A 17H00, on a commencé à sentir la fumée, mais c’était loin, à 30 km. Puis il a commencé à pleuvoir des cendres. A 21H00, les flammes étaient devant chez nous et les braises nous tombaient sur les pieds. Là, on a compris qu’il fallait faire vite et on a évacué, avec les clients”, explique Kate, qui a passé deux nuits dans le gymnase.”On vient d’apprendre que la maison n’a pas brûlé, mais on va aller voir sur place”, reprend sa mère. “Les gîtes vont fermer pendant une semaine, puis on avisera”, ajoute Caroline De Mee.- “Patience” -De l’autre côté des Corbières, la salle des fêtes de Lézignan, commune de 10.000 habitants, a elle aussi accueilli près de “200 personnes en état de stress”, explique Max Valette, le chef de la réserve communale de la Sécurité civile.Là aussi, il a fallu déployer dans l’urgence les lits de camp et dégoter un traiteur, qui a accepté de préparer un menu “saucisses poulet purée” pour tout le monde, ajoute M. Valette.Une psychologue, qui y avait trouvé refuge, a offert ses services pour rassurer les plus angoissés, notamment les enfants, a expliqué le maire de la ville, Gérard Forcada.Quarante-huit heures plus tard, quelques familles attendent toujours le feu vert pour rejoindre leur location de vacances ou leur camping, comme Thierry Goisbeault, 42 ans, sa femme Élise, 41 ans, et leurs trois enfants. Arrivés samedi au camping Le Pinada, sur la commune de Fabrezan, ils ont juste eu le temps d’emporter leurs papiers avant d’être évacués.”À la salle des fêtes, on a rencontré d’autres sinistrés du camping et on a créé un groupe WhatsApp”, relève Elise Goisbeault, qui aimerait tout de même retrouver son mobile-home. “Je vous demande un peu de patience, c’est une grosse affaire”, a déclaré Christian Pouget, venu rencontrer en fin de journée les sinistrés de Lézignan. “On fait les choses progressivement. Il faut d’abord sécuriser le réseau électrique, dont des poteaux ont brûlé”, a expliqué le préfet, en promettant de “refaire le point dans les meilleurs délais”, sans s’engager plus précisément.

Algeria pushes back after Macron urges tougher line in standoffThu, 07 Aug 2025 17:41:24 GMT

Algeria on Thursday pushed back against President Emmanuel Macron’s call for Paris to get tougher with its former colony, saying France was seeking to “exonerate” itself from any blame as their standoff drags on.Tensions between Paris and Algiers have reached new levels in recent months, with Macron’s hopes of the historic post-colonial reconciliation that he …

Algeria pushes back after Macron urges tougher line in standoffThu, 07 Aug 2025 17:41:24 GMT Read More »

Swiss to seek more talks with US as ‘horror’ tariffs kick in

The Swiss government said Thursday it would pursue more talks with the United States after a last-gasp mission to Washington failed to stop a 39-percent tariff blow that businesses described as a “horror scenario”.The government held an emergency meeting after President Karin Keller-Sutter and Economy Minister Guy Parmelin returned home from their trip empty-handed but said it does not plan to retaliate for now.Keller-Sutter said in a press conference that Swiss officials were still in Washington to hold talks that are crucial for industries ranging from watchmaking to industrial machines, cheese and chocolate.”We want a rule-based relationship with the United States… but not at any price,” she said.She said it was hard to know how long the situation would last, as “the final decision rests with the US president”.Trump blindsided the Swiss last week when he announced that the country would be hit by one of the highest tariffs among new duties on imports from dozens of economies that took effect on Thursday.The Swiss rate was higher than Trump’s previous threat of a 31-percent tariff.Keller-Sutter rushed to the US capital with a small delegation earlier this week to seek a friendlier levy, but she only secured a meeting with US Secretary of State Marco Rubio, who does not oversee tariff policy.After Wednesday’s meeting, Keller-Sutter spoke only of “a very friendly and open exchange on common issues”.In a statement after its extraordinary meeting on Thursday, the Swiss government said it “remains firmly committed to pursuing discussions with the US with the aim of reducing these tariffs as swiftly as possible”.”At present, tariff countermeasures in response to the US tariff increases are not being considered, as they would impose additional costs on the Swiss economy –- particularly through higher prices for imports from the United States,” it added.Parmelin said later that any retaliatory measures “would also have financial consequences for the Swiss economy”, adding that ratcheting trade tensions higher with the United States is not in Switzerland’s interest. “The best, I think, is that both parties find an acceptable solution.”- FIFA super sub? -The tariff jeopardises entire sectors of the export-heavy Swiss economy, notably watchmaking and industrial machinery, but also chocolate and cheese.Some politicians have suggested that football governing body FIFA’s Swiss president Gianni Infantino, who has struck up a friendship with Trump, should be recruited to help Switzerland.Infantino is “the right man for the situation”, Roland Rino Buechel, a lawmaker of the hard-right Swiss People’s Party, told SRF television.He said the FIFA boss is “the person in Switzerland with the best access to the American president”.- ‘Horrendous tariff burden’ -Swiss businesses worry that competitors in other wealthy economies will have an edge, with the European Union and Japan having negotiated a 15-percent tariff and Britain securing a rate of 10 percent.”The horror scenario materializes,” Swissmem, the association of the mechanical and electrical engineering industry, said in a statement.”If this horrendous tariff burden remains in place, it will mean the de facto death of the export business of the Swiss tech industry to the USA — in particular given the much lower tariffs for competitors in the EU and Japan.”The group urged the government to continue to negotiate with the United States, “even if the chances of success currently appear to be slim”.Economiesuisse, the federation of Swiss businesses representing some 100,000 companies, warned that the tariffs “put thousands of jobs at serious risk”.Capital Economics, a London-based research group, said the tariffs could reduce Swiss GDP by 0.6 percent in the medium term.Trump justified his action by the fact that Switzerland has a trade surplus of tens of billions of dollars with the United States. Nearly 19 percent of Swiss goods exports went to the United States last year, according to customs data.Switzerland’s pharmaceutical industry, a major exporter, has been exempt so far but Trump has announced plans for tariffs on that sector too.Switzerland has argued that the United States enjoys a significant services trade surplus and that most American industrial goods enter Switzerland tariff-free.