Salwan Momika, the Koran burner who sparked international tensions

Iraqi refugee Salwan Momika, who was shot dead late Wednesday in Sweden, stoked international controversy with his Koran burnings.In June 2023, the 38-year-old with a chequered past sparked outrage when he stomped on the Islamic holy book and wrapped it in bacon before lighting a few pages on fire, slamming it shut and kicking it like a football.Momika, along with co-protester Salwan Najem, went on to stage several similar protests, in one instance outside Iraq’s embassy in Stockholm — although he refrained from burning it on that occasion.The Swedish decision to let his demonstration go ahead prompted Iraq to expel Sweden’s ambassador and revoke the license for telecom firm Ericsson to operate in the country.At his protests, Momika, often sporting square sunglasses, appeared defiant in the face of shouting counter-protesters, smirking in reaction to the obscenities shouted at him.While holding the Koran, Momika professed that he wanted to alert Swedish society to “the danger of this book” at his June 2023 protest.Before his 2018 move to Sweden, his social media accounts told a story of an erratic political career in Iraq.It included links to a Christian armed faction during the fight against the Islamic State group, rivalries with influential Christian paramilitaries and a brief arrest.He also joined the massive anti-corruption protests that gripped Iraq in late 2019, which were met with a crackdown by authorities that killed more than 600 people nationwide.- Diplomatic headache -Momika had originally planned to stage his Stockholm protest in February 2023, but police denied him a permit citing security concerns.That ruling was overturned in court, clearing the way for his demonstration.Speaking to newspaper Aftonbladet in April 2023, Momika stressed that his intention was not to cause Sweden any trouble.”I don’t want to harm this country that received me and preserved my dignity,” he said.His protests nevertheless caused a headache for the government.His June protest drew condemnations from around the world, including from Turkey — which at the time was blocking Sweden’s NATO membership.Iraqi protesters stormed the Swedish embassy in Baghdad twice in July 2023, starting fires within the compound on the second occasion.The Swedish government condemned the desecrations while noting the country’s constitutionally protected freedom of speech and assembly laws.- ‘Big lie’ -In August 2024, Momika was charged with having committed “agitation against an ethnic group” on four occasions in the summer of 2023.Stockholm’s district court was due to deliver its verdict in the case the very morning after Momika was killed.Later the same day, prosecutors dropped the charges.Momika had said he had received a slew of death threats over his protests, which were livestreamed on his social media.While Momika had police protection during his protests and when attending court, his lawyer Anna Roth told news agency TT that as far as she knew he was not protected while at home.”He was well aware that there was an extensive threat to him. There was a price on his head,” Roth said.In March 2024, Momika left Sweden to seek asylum in Norway, telling AFP that Sweden’s freedom of expression and protection of human rights was “a big lie”.Norway deported him back to Sweden only weeks later. In the wake of his initial protests he expressed ambitions to enter politics.He told newspaper Aftonbladet he hoped to one day run for a seat in parliament as a representative for the Sweden Democrats — an anti-immigration party propping up Prime Minister Ulf Kristersson’s coalition government. At the time the Sweden Democrats said that Momika’s actions did not represent the party. 

Huit otages à Gaza de retour en Israël, la libération de Palestiniens retardée

Trois otages israéliens et cinq Thaïlandais ont été libérés jeudi après bientôt 16 mois de captivité à Gaza, mais les scènes de chaos qui ont accompagné ces libérations ont poussé Israël à différer celle de prisonniers palestiniens prévue par l’accord de trêve.Orchestrée par le Hamas et par son allié du Jihad islamique, la libération de deux des otages israéliens à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, s’est déroulée au milieu d’une foule bruyante et survoltée, sous un important déploiement de combattants en armes des deux mouvements islamistes palestiniens. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a dénoncé des “scènes choquantes” et ordonné de “retarder” la libération des 110 détenus palestiniens prévue lors de ce troisième échange, aux termes du fragile accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier.Soigneusement mise en scène, la première libération, celle d’Agam Berger, une soldate de 20 ans capturée le 7 octobre 2023 lors de l’attaque du Hamas contre Israël, alors qu’elle faisait son service militaire près de la bande de Gaza, s’est déroulée beaucoup plus calmement.Après 482 jours de captivité, la jeune femme a été libérée par le Hamas à Jabalia, dans le nord du territoire, et remise au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avant de regagner Israël.Trois heures plus tard, Arbel Yehud, une civile de 29 ans, et un agriculteur de 80 ans, Gadi Moses, tous deux Germano-Israéliens pris en otage au kibboutz Nir Oz, dans le sud d’Israël, ont à leur tour été libérés à Khan Younès par des hommes armés et cagoulés du Jihad islamique et du Hamas.Cinq otages thaïlandais ont également été libérés, hors du cadre de l’accord de trêve.A Khan Younès, une ville dévastée par des mois de combats, des centaines de personnes s’étaient rassemblées pour assister à ces libérations organisées à proximité de la maison détruite de Yahya Sinouar, l’ex-chef du Hamas tué par l’armée israélienne.Un photographe de l’AFP a capté le regard effrayé d’Arbel Yehud, escortée pendant de longues minutes dans la foule par une escouade de combattants masqués.- Mise en scène -Les trois otages israéliens devaient être échangés dans la foulée contre 110 Palestiniens. Mais Benjamin Netanyahu “a ordonné de retarder la libération des terroristes prévue pour aujourd’hui, jusqu’à ce que la libération de nos otages soit garantie en toute sécurité lors des prochaines étapes”, a indiqué son bureau.”Je vois avec effroi les scènes choquantes de la libération de nos otages. C’est une preuve supplémentaire de la cruauté inimaginable de l’organisation terroriste Hamas”, a déclaré le Premier ministre, qui avait promis d’anéantir le mouvement, au pouvoir à Gaza depuis 2007, après l’attaque du 7 octobre 2023.Dans les ruines du camp de réfugiés de Jabalia, les combattants en armes du Hamas, bandeau vert autour du crâne, avaient auparavant mis en scène la libération d’Agam Berger.Exhibée sur un podium, le visage fermé, la jeune femme a été contrainte de saluer la foule, après avoir reçu un “cadeau” de ses geôliers et un cadre doré portant le “certificat” de sa libération.Un drapeau palestinien long de plusieurs mètres était déroulé sur le squelette d’un immeuble de cinq étages dont il ne reste rien de la façade.Au même moment, à Tel-Aviv, des manifestants portant des portraits des trois otages étaient rassemblés sur la “Place des otages” pour célébrer ces libérations, hurlant, pleurant et s’embrassant.La famille d’Agam Berger, comme celle de Gadi Moses, a remercié jeudi “le peuple d’Israël” pour son soutien.Israël avait annoncé mercredi que de nouvelles libérations d’otages, celles de trois hommes, tous en vie, étaient prévues samedi.- “Nous reconstruirons” -Sept Israéliennes avaient déjà été libérées, contre 290 Palestiniens, les 19 et 25 janvier.L’accord de cessez-le-feu prévoit, durant une première phase de six semaines, la libération de 33 otages en échange d’environ 1.900 Palestiniens, mais les autorités israéliennes ont prévenu que ce premier groupe comprenait huit otages morts.Le cessez-le-feu a permis un afflux de l’aide internationale dans le territoire en ruines, assiégé par Israël.Alors que la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire ont été déplacés par la guerre, des centaines de milliers d’entre eux sont rentrés depuis lundi dans le nord.Dans le camp de Jabalia, une Palestinienne, Oumm Mouhammad Ahmad, se réjouissait de voir “la résistance” toujours présente et saluait un “accord honorable”. “Malgré les destructions, nous reconstruirons (…) et grâce à la résistance nous libèrerons tous ceux qui restent en prison”.Durant cette première phase de la trêve doivent être discutées les modalités de la deuxième phase, visant à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre. La dernière étape portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des derniers otages morts.La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées, 79 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont au moins 34 sont mortes selon l’armée israélienne.L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 47.317 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU. 

Huit otages à Gaza de retour en Israël, la libération de Palestiniens retardée

Trois otages israéliens et cinq Thaïlandais ont été libérés jeudi après bientôt 16 mois de captivité à Gaza, mais les scènes de chaos qui ont accompagné ces libérations ont poussé Israël à différer celle de prisonniers palestiniens prévue par l’accord de trêve.Orchestrée par le Hamas et par son allié du Jihad islamique, la libération de deux des otages israéliens à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, s’est déroulée au milieu d’une foule bruyante et survoltée, sous un important déploiement de combattants en armes des deux mouvements islamistes palestiniens. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a dénoncé des “scènes choquantes” et ordonné de “retarder” la libération des 110 détenus palestiniens prévue lors de ce troisième échange, aux termes du fragile accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier.Soigneusement mise en scène, la première libération, celle d’Agam Berger, une soldate de 20 ans capturée le 7 octobre 2023 lors de l’attaque du Hamas contre Israël, alors qu’elle faisait son service militaire près de la bande de Gaza, s’est déroulée beaucoup plus calmement.Après 482 jours de captivité, la jeune femme a été libérée par le Hamas à Jabalia, dans le nord du territoire, et remise au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avant de regagner Israël.Trois heures plus tard, Arbel Yehud, une civile de 29 ans, et un agriculteur de 80 ans, Gadi Moses, tous deux Germano-Israéliens pris en otage au kibboutz Nir Oz, dans le sud d’Israël, ont à leur tour été libérés à Khan Younès par des hommes armés et cagoulés du Jihad islamique et du Hamas.Cinq otages thaïlandais ont également été libérés, hors du cadre de l’accord de trêve.A Khan Younès, une ville dévastée par des mois de combats, des centaines de personnes s’étaient rassemblées pour assister à ces libérations organisées à proximité de la maison détruite de Yahya Sinouar, l’ex-chef du Hamas tué par l’armée israélienne.Un photographe de l’AFP a capté le regard effrayé d’Arbel Yehud, escortée pendant de longues minutes dans la foule par une escouade de combattants masqués.- Mise en scène -Les trois otages israéliens devaient être échangés dans la foulée contre 110 Palestiniens. Mais Benjamin Netanyahu “a ordonné de retarder la libération des terroristes prévue pour aujourd’hui, jusqu’à ce que la libération de nos otages soit garantie en toute sécurité lors des prochaines étapes”, a indiqué son bureau.”Je vois avec effroi les scènes choquantes de la libération de nos otages. C’est une preuve supplémentaire de la cruauté inimaginable de l’organisation terroriste Hamas”, a déclaré le Premier ministre, qui avait promis d’anéantir le mouvement, au pouvoir à Gaza depuis 2007, après l’attaque du 7 octobre 2023.Dans les ruines du camp de réfugiés de Jabalia, les combattants en armes du Hamas, bandeau vert autour du crâne, avaient auparavant mis en scène la libération d’Agam Berger.Exhibée sur un podium, le visage fermé, la jeune femme a été contrainte de saluer la foule, après avoir reçu un “cadeau” de ses geôliers et un cadre doré portant le “certificat” de sa libération.Un drapeau palestinien long de plusieurs mètres était déroulé sur le squelette d’un immeuble de cinq étages dont il ne reste rien de la façade.Au même moment, à Tel-Aviv, des manifestants portant des portraits des trois otages étaient rassemblés sur la “Place des otages” pour célébrer ces libérations, hurlant, pleurant et s’embrassant.La famille d’Agam Berger, comme celle de Gadi Moses, a remercié jeudi “le peuple d’Israël” pour son soutien.Israël avait annoncé mercredi que de nouvelles libérations d’otages, celles de trois hommes, tous en vie, étaient prévues samedi.- “Nous reconstruirons” -Sept Israéliennes avaient déjà été libérées, contre 290 Palestiniens, les 19 et 25 janvier.L’accord de cessez-le-feu prévoit, durant une première phase de six semaines, la libération de 33 otages en échange d’environ 1.900 Palestiniens, mais les autorités israéliennes ont prévenu que ce premier groupe comprenait huit otages morts.Le cessez-le-feu a permis un afflux de l’aide internationale dans le territoire en ruines, assiégé par Israël.Alors que la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire ont été déplacés par la guerre, des centaines de milliers d’entre eux sont rentrés depuis lundi dans le nord.Dans le camp de Jabalia, une Palestinienne, Oumm Mouhammad Ahmad, se réjouissait de voir “la résistance” toujours présente et saluait un “accord honorable”. “Malgré les destructions, nous reconstruirons (…) et grâce à la résistance nous libèrerons tous ceux qui restent en prison”.Durant cette première phase de la trêve doivent être discutées les modalités de la deuxième phase, visant à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre. La dernière étape portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des derniers otages morts.La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées, 79 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont au moins 34 sont mortes selon l’armée israélienne.L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 47.317 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU. 

Le sable, une ressource essentielle qui nous file entre les doigts

L’extraction de sable est une activité méconnue mais essentielle pour l’activité humaine avec des enjeux économiques et environnementaux primordiaux. Cinq choses à savoir sur cette ressource abondante mais limitée au regard d’une utilisation en forte croissance:- Extraction triplée en 20 ans  -Le sable est, en volume, la ressource naturelle la plus exploitée au monde, après l’eau: chaque année environ 50 milliards de tonnes de sable, de gravier et de roche concassée sont extraites ou produites, selon le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE).”C’est l’équivalent de la construction, chaque année, d’un mur de 27 mètres de haut et de large tout au long de la ligne de l’équateur”, selon le responsable données du PNUE à Genève, Pascal Peduzzi.L’utilisation du sable a triplé en l’espace de 20 ans en raison de l’urbanisation, de la hausse de la population, de la croissance économique et du changement climatique, liste le PNUE dans son rapport “Sable et durabilité: 10 recommandations stratégiques pour éviter une crise”.- A quoi sert le sable ? -Sable et gravier sont la matière première de base pour fabriquer le béton: il y a plus d’une tonne de sable et de gravier dans un mètre cube de béton. Il faut compter 100 à 300 tonnes de sable et gravier pour fabriquer une maison et 30.000 tonnes pour réaliser un kilomètre d’autoroute car c’est aussi l’élément clé pour réaliser l’enrobé des routes.Il sert également à filtrer l’eau dans les stations d’épuration ou encore pour les opérations de poldérisation qui consistent à gagner des terres sur la mer.C’est enfin un matériau primordial pour l’industrie: le verre est constitué à 70% de sable. Il est également utilisé pour fabriquer des produits cosmétiques, des détergents et c’est l’élément de base du silicone.- Où extrait-on le sable ? -Plus de la moitié du sable utilisé dans le monde va au secteur de la construction. En raison de leurs propriétés physico-chimiques, les grains de sable des déserts, trop lisses et trop ronds, sont impropres pour le BTP. Ainsi l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis ont dû importer du sable d’Australie pour réaliser des grands projets d’infrastructure comme ceux de Dubaï.La majorité du sable utilisé provient de carrières terrestres, de lits de rivières ou fleuves, de l’exploitation côtière sur les plages ou encore de l’extraction en mer à l’aide de navires spécialisés dit “sabliers”.- Chine et Inde, les deux géants du sable -Chine et Inde sont les deux premiers producteurs mondiaux de sable: sur une production mondiale annuelle de sable (au sens strict, sans inclure graviers et pierres broyées) d’environ 12 milliards de tonnes, la Chine extrait environ 7 milliards de tonnes par an et l’Inde un peu moins d’un milliard de tonnes. Le numéro trois mondial, les Etats-Unis, affiche une production inférieure à 300 millions de tonnes (chiffres 2018 tirés du travail universitaire belge “Mapping Global Sand”).En Europe, les principaux pays producteurs de sable et gravier sont la Russie, la Hongrie, l’Allemagne, la Pologne et la France (114 millions de tonnes), d’après les chiffres 2022 de l’association européenne du secteur Aggregates Europe – UEPG.- Ressource abondante mais limitée -Le sable a beau sembler être une ressource abondante, ses quantités exploitables sont limitées face à une demande mondiale en forte croissance.Il faut plusieurs milliers voire millions d’années pour produire le sable des plages, or aujourd’hui le niveau d’extraction dépasse le taux de formation et de remplacement naturel du sable.En certains endroits de la planète, l’extraction effrénée de sable a déjà produit des désastres environnementaux comme dans le delta du Mékong où son exploitation sauvage a provoqué l’érosion accélérée des berges. C’est aussi le cas sur les côtes marocaines où les prélèvements illégaux de sable par des trafiquants ont transformé des plages en paysages rocheux.Le PNUE préconise des réglementations plus efficaces pour préserver cette “ressource cruciale” ainsi que la mise en place d’alternatives comme la transformation des résidus des mines en gravier et sable.

Le sable, une ressource essentielle qui nous file entre les doigts

L’extraction de sable est une activité méconnue mais essentielle pour l’activité humaine avec des enjeux économiques et environnementaux primordiaux. Cinq choses à savoir sur cette ressource abondante mais limitée au regard d’une utilisation en forte croissance:- Extraction triplée en 20 ans  -Le sable est, en volume, la ressource naturelle la plus exploitée au monde, après l’eau: chaque année environ 50 milliards de tonnes de sable, de gravier et de roche concassée sont extraites ou produites, selon le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE).”C’est l’équivalent de la construction, chaque année, d’un mur de 27 mètres de haut et de large tout au long de la ligne de l’équateur”, selon le responsable données du PNUE à Genève, Pascal Peduzzi.L’utilisation du sable a triplé en l’espace de 20 ans en raison de l’urbanisation, de la hausse de la population, de la croissance économique et du changement climatique, liste le PNUE dans son rapport “Sable et durabilité: 10 recommandations stratégiques pour éviter une crise”.- A quoi sert le sable ? -Sable et gravier sont la matière première de base pour fabriquer le béton: il y a plus d’une tonne de sable et de gravier dans un mètre cube de béton. Il faut compter 100 à 300 tonnes de sable et gravier pour fabriquer une maison et 30.000 tonnes pour réaliser un kilomètre d’autoroute car c’est aussi l’élément clé pour réaliser l’enrobé des routes.Il sert également à filtrer l’eau dans les stations d’épuration ou encore pour les opérations de poldérisation qui consistent à gagner des terres sur la mer.C’est enfin un matériau primordial pour l’industrie: le verre est constitué à 70% de sable. Il est également utilisé pour fabriquer des produits cosmétiques, des détergents et c’est l’élément de base du silicone.- Où extrait-on le sable ? -Plus de la moitié du sable utilisé dans le monde va au secteur de la construction. En raison de leurs propriétés physico-chimiques, les grains de sable des déserts, trop lisses et trop ronds, sont impropres pour le BTP. Ainsi l’Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis ont dû importer du sable d’Australie pour réaliser des grands projets d’infrastructure comme ceux de Dubaï.La majorité du sable utilisé provient de carrières terrestres, de lits de rivières ou fleuves, de l’exploitation côtière sur les plages ou encore de l’extraction en mer à l’aide de navires spécialisés dit “sabliers”.- Chine et Inde, les deux géants du sable -Chine et Inde sont les deux premiers producteurs mondiaux de sable: sur une production mondiale annuelle de sable (au sens strict, sans inclure graviers et pierres broyées) d’environ 12 milliards de tonnes, la Chine extrait environ 7 milliards de tonnes par an et l’Inde un peu moins d’un milliard de tonnes. Le numéro trois mondial, les Etats-Unis, affiche une production inférieure à 300 millions de tonnes (chiffres 2018 tirés du travail universitaire belge “Mapping Global Sand”).En Europe, les principaux pays producteurs de sable et gravier sont la Russie, la Hongrie, l’Allemagne, la Pologne et la France (114 millions de tonnes), d’après les chiffres 2022 de l’association européenne du secteur Aggregates Europe – UEPG.- Ressource abondante mais limitée -Le sable a beau sembler être une ressource abondante, ses quantités exploitables sont limitées face à une demande mondiale en forte croissance.Il faut plusieurs milliers voire millions d’années pour produire le sable des plages, or aujourd’hui le niveau d’extraction dépasse le taux de formation et de remplacement naturel du sable.En certains endroits de la planète, l’extraction effrénée de sable a déjà produit des désastres environnementaux comme dans le delta du Mékong où son exploitation sauvage a provoqué l’érosion accélérée des berges. C’est aussi le cas sur les côtes marocaines où les prélèvements illégaux de sable par des trafiquants ont transformé des plages en paysages rocheux.Le PNUE préconise des réglementations plus efficaces pour préserver cette “ressource cruciale” ainsi que la mise en place d’alternatives comme la transformation des résidus des mines en gravier et sable.

Israel cuts ties with UN agency for Palestinian refugees

Israel cut ties with the UN agency for Palestinian refugees on Thursday after accusing it of providing cover for Hamas militants, a move likely to hamper its vital services after 15 months of war in Gaza.The agency, UNRWA, is banned from operating on Israeli soil, and contact between it and Israeli officials will also be forbidden.UNRWA has provided support for Palestinian refugees around the Middle East for more than 70 years, but has long clashed with Israeli officials, who have repeatedly accused it of undermining the country’s security.The hostility intensified following Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, with accusations that UNRWA employees took part in the assault.After the law came into effect, the Norwegian government said Thursday it would contribute $24 million to the UN agency.”Gaza is in ruins, and UNRWA’s help is more necessary than ever,” Norwegian Foreign Minister Espen Barth Eide said.Turkey condemned the Israeli move as “a blatant violation of international law” and said the step “marks a new phase in Israel’s policies of occupation and annexation aimed at forcibly displacing Palestinians from their own land”.- ‘Infested’ -Israel defended the decision.”Humanitarian aid doesn’t equal UNRWA, and UNRWA doesn’t equal humanitarian aid. UNRWA equals an organisation infested with Hamas terror activity,” foreign ministry spokesman Oren Marmorstein wrote on X ahead of the ban.”This is why, beginning on January 30 and in accordance with Israeli law, Israel will have no contact with UNRWA.”The agency’s offices and staff in Israel play a major role in the provision of healthcare and education to Palestinians, including those living in Gaza, which has been devastated by the war between Israel and Hamas.Government spokesman David Mencer said on Wednesday that “UNRWA is riddled with Hamas operatives”, adding that “if a state funds UNRWA, that state is funding terrorists”.”UNRWA employs over 1,200 Hamas members, including terrorists who carried out the October 7 massacre,” Mencer said. “This isn’t aid, it’s direct financial support for terror.”Later on Wednesday, Israel’s supreme court rejected a petition by Palestinian human rights group Adalah contesting the UNRWA ban.The court said the legislation “prohibits UNRWA activity only on the sovereign territory of the State of Israel”, but “does not prohibit such activity in the areas of Judea-Samaria and the Gaza Strip”, referring to the West Bank by its biblical name.The ban does apply, however, to Israeli-annexed east Jerusalem, where UNRWA has a field headquarters for its operations in the West Bank.- ‘Catastrophic’ -In response, Adalah said the law would come into effect “disregarding the catastrophic humanitarian consequences”.The move, which has been backed by Israel’s close ally the United States, has drawn condemnation from aid groups and US allies.The agency says it has brought in 60 percent of the food aid that has reached Gaza since the war started with Hamas’s 2023 attack on Israel.Israeli envoy to the United Nations Danny Danon told the UN Security Council on Tuesday that UNRWA must cease its operations and evacuate all premises it operates in annexed east Jerusalem on Thursday.In response, UN chief Antonio Guterres demanded that Israel rescind its order.”I regret this decision and request that the government of Israel retract it,” he said, stressing UNRWA was “irreplaceable”.The agency’s chief, Philippe Lazzarini, said UNRWA’s capacity to distribute aid “far exceeds that of any other entity”.He called Israel’s actions against UNRWA a “relentless assault… harming the lives and future of Palestinians across the occupied Palestinian territory”.Israel alleges a dozen UNRWA employees were involved in the 2023 attack, and insists other agencies can step in to provide essential services, aid and reconstruction — something the UN and many donor governments dispute.A series of investigations, including one led by former French foreign minister Catherine Colonna, found some “neutrality-related issues” at UNRWA, but stressed Israel had not provided evidence for its headline allegation.

Nestlé Waters n’échappe pas à un procès pour ses décharges sauvages

Un dossier judiciaire de plus pour Nestlé Waters: après avoir évité un procès dans l’affaire des traitements illégaux de ses eaux minérales, la société est cette fois convoquée au tribunal pour des décharges sauvages de déchets polluants dans les Vosges.Nestlé Waters est poursuivi pour avoir stocké des déchets et maintenu quatre décharges sauvages à Contrexéville, They-sous-Montfort, Saint-Ouen-Les-Parey et Crainvilliers, représentant un volume cumulé de 473.700 mètres cubes, l’équivalent de 126 piscines olympiques.Le procès, décidé à l’issue d’une enquête du pôle régional environnement du parquet de Nancy, se tiendra du 26 au 28 mai.Sur ces décharges, les enquêteurs ont retrouvé des déchets sous forme de “bouteilles d’eau, de verre, de polymères”, mais aussi des “déchets de démolition” et des “carcasses de véhicule, encombrants”, ou encore des “capsules en plastiques”.Le maintien de ces décharges a provoqué une “atteinte grave à la santé des personnes” et une “dégradation substantielle de l’environnement”, note le tribunal dans son avis d’audience consulté par l’AFP.Nestlé est aussi poursuivi pour avoir, autour de ces décharges, “laissé s’écouler dans les eaux superficielles et souterraines” des “particules de microplastiques” à des concentrations “rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune”.De son côté, l’entreprise assure que ces décharges “datent des années 60, avant que Nestlé Waters ne devienne propriétaire” des terrains.”Aujourd’hui, la majorité des sites ont déjà été nettoyés par Nestlé Waters et nous attendons le retour des autorités environnementales pour préciser la meilleure option de gestion pour des sites restants”, assure la société dans un message à l’AFP. “Aucun dépôt de déchets n’a été réalisé par Nestlé Waters entre 2021 et 2024.”- “Enfin un procès !” -“Enfin un procès ! On attendait un procès sur les traitements illicites, procès que nous n’avons jamais eu. C’est essentiel qu’il y ait un procès pour les décharges, c’est une affaire grave de pollution”, a réagi auprès de l’AFP Bernard Schmitt, porte-parole du collectif Eau 88 et président de Vosges Nature Environnement, qui avait déposé plainte.”Nous serons très exigeants. Nous demandons l’évacuation de ces décharges plastiques, même si c’est compliqué, et même si c’est très cher”, a-t-il ajouté, évoquant un procès “historique”.En septembre, la multinationale avait signé avec le parquet d’Epinal une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) et accepté de payer une amende de 2 millions d’euros dans deux affaires : l’une pour des forages illégaux, l’autre pour des systèmes de désinfection interdits de ses eaux minérales. Elle avait ainsi pu échapper à des procès.Contestant la conclusion de ces conventions, les associations Foodwatch et CLCV ont déposé de nouvelles plaintes, pour obtenir qu’un juge d’instruction se penche sur les pratiques de certains minéraliers, dont Nestlé, concernant le traitement de leurs eaux en bouteilles.En septembre 2022, Nestlé avait déjà signé une autre CJIP avec le procureur de Charleville-Mezières, après la pollution en 2020 de la rivière Aisne, causant la mort d’environ six tonnes de poissons. L’entreprise avait accepté une amende de 40.000 euros pour clore le dossier.L’association AC Anti-Corruption, qui avait porté plainte contre X après la révélation de l’existence de ces décharges par les journalistes Alexander Abdelilah et Robert Schmidt, du collectif We Report, s’est également réjoui de la tenue de ce procès.- “Montagne” de déchets -“Cela fait plus de trois ans que nous attendions ce résultat avec notre avocat Maître Vincent Poudampa”, a déclaré à l’AFP son président Marcel Claude.A They-sous-Monfort, où la décharge sauvage fait de plus 100.000 mètres cubes selon le parquet, “on a l’impression d’avoir une montagne au bord de la route, dans la forêt. Il y a plein de plastique qui en sort”, témoigne Bernard Schmitt.A Saint-Ouen-Lès-Parey au contraire, la décharge, de 27.000 mètres cubes, située sur un terrain privée, “est complètement enterrée et nivelée”, précise-t-il.Pour avoir creusé un trou, ensuite rebouché, afin de révéler l’existence de cette décharge, le responsable associatif a été visé par une enquête préliminaire. “Je ne sais pas si elle est classée. C’est clairement une démarche d’intimidation, avec prélèvement d’ADN, etc, pour culpabiliser les lanceurs d’alerte”, dénonce-t-il.

Nestlé Waters n’échappe pas à un procès pour ses décharges sauvages

Un dossier judiciaire de plus pour Nestlé Waters: après avoir évité un procès dans l’affaire des traitements illégaux de ses eaux minérales, la société est cette fois convoquée au tribunal pour des décharges sauvages de déchets polluants dans les Vosges.Nestlé Waters est poursuivi pour avoir stocké des déchets et maintenu quatre décharges sauvages à Contrexéville, They-sous-Montfort, Saint-Ouen-Les-Parey et Crainvilliers, représentant un volume cumulé de 473.700 mètres cubes, l’équivalent de 126 piscines olympiques.Le procès, décidé à l’issue d’une enquête du pôle régional environnement du parquet de Nancy, se tiendra du 26 au 28 mai.Sur ces décharges, les enquêteurs ont retrouvé des déchets sous forme de “bouteilles d’eau, de verre, de polymères”, mais aussi des “déchets de démolition” et des “carcasses de véhicule, encombrants”, ou encore des “capsules en plastiques”.Le maintien de ces décharges a provoqué une “atteinte grave à la santé des personnes” et une “dégradation substantielle de l’environnement”, note le tribunal dans son avis d’audience consulté par l’AFP.Nestlé est aussi poursuivi pour avoir, autour de ces décharges, “laissé s’écouler dans les eaux superficielles et souterraines” des “particules de microplastiques” à des concentrations “rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune”.De son côté, l’entreprise assure que ces décharges “datent des années 60, avant que Nestlé Waters ne devienne propriétaire” des terrains.”Aujourd’hui, la majorité des sites ont déjà été nettoyés par Nestlé Waters et nous attendons le retour des autorités environnementales pour préciser la meilleure option de gestion pour des sites restants”, assure la société dans un message à l’AFP. “Aucun dépôt de déchets n’a été réalisé par Nestlé Waters entre 2021 et 2024.”- “Enfin un procès !” -“Enfin un procès ! On attendait un procès sur les traitements illicites, procès que nous n’avons jamais eu. C’est essentiel qu’il y ait un procès pour les décharges, c’est une affaire grave de pollution”, a réagi auprès de l’AFP Bernard Schmitt, porte-parole du collectif Eau 88 et président de Vosges Nature Environnement, qui avait déposé plainte.”Nous serons très exigeants. Nous demandons l’évacuation de ces décharges plastiques, même si c’est compliqué, et même si c’est très cher”, a-t-il ajouté, évoquant un procès “historique”.En septembre, la multinationale avait signé avec le parquet d’Epinal une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) et accepté de payer une amende de 2 millions d’euros dans deux affaires : l’une pour des forages illégaux, l’autre pour des systèmes de désinfection interdits de ses eaux minérales. Elle avait ainsi pu échapper à des procès.Contestant la conclusion de ces conventions, les associations Foodwatch et CLCV ont déposé de nouvelles plaintes, pour obtenir qu’un juge d’instruction se penche sur les pratiques de certains minéraliers, dont Nestlé, concernant le traitement de leurs eaux en bouteilles.En septembre 2022, Nestlé avait déjà signé une autre CJIP avec le procureur de Charleville-Mezières, après la pollution en 2020 de la rivière Aisne, causant la mort d’environ six tonnes de poissons. L’entreprise avait accepté une amende de 40.000 euros pour clore le dossier.L’association AC Anti-Corruption, qui avait porté plainte contre X après la révélation de l’existence de ces décharges par les journalistes Alexander Abdelilah et Robert Schmidt, du collectif We Report, s’est également réjoui de la tenue de ce procès.- “Montagne” de déchets -“Cela fait plus de trois ans que nous attendions ce résultat avec notre avocat Maître Vincent Poudampa”, a déclaré à l’AFP son président Marcel Claude.A They-sous-Monfort, où la décharge sauvage fait de plus 100.000 mètres cubes selon le parquet, “on a l’impression d’avoir une montagne au bord de la route, dans la forêt. Il y a plein de plastique qui en sort”, témoigne Bernard Schmitt.A Saint-Ouen-Lès-Parey au contraire, la décharge, de 27.000 mètres cubes, située sur un terrain privée, “est complètement enterrée et nivelée”, précise-t-il.Pour avoir creusé un trou, ensuite rebouché, afin de révéler l’existence de cette décharge, le responsable associatif a été visé par une enquête préliminaire. “Je ne sais pas si elle est classée. C’est clairement une démarche d’intimidation, avec prélèvement d’ADN, etc, pour culpabiliser les lanceurs d’alerte”, dénonce-t-il.