Inondations dans l’Ouest: l’eau monte moins que prévu, trois départements restent en vigilance rouge

Le pic de crue pourrait être moindre que redouté jusqu’alors à Redon, en Ille-et-Vilaine, département qui reste toutefois en vigilance rouge pour crues jusqu’à vendredi, tout comme le Morbihan et la Loire-Atlantique.”Nous sommes à la porte du pic”, a commenté le préfet d’Ille-et-Vilaine, Amaury de Saint-Quentin, en visite dans cette ville habituée des inondations, lors d’une visite jeudi après-midi.”Nous étions ce (jeudi) matin à 5,11 m, avec une relative différence par rapport à ce qui était prévu, en l’occurrence 5,65 m. Donc on voit que les choses se tassent, se stabilisent”, a souligné le préfet. A 17H00, l’eau était à 5,10 m.”On est sur ce qu’on appelle un plateau, c’est-à-dire qu’en 24 heures l’eau n’a pratiquement pas monté”, a complété Jean-François Mary, président de l’agglomération de Redon.”On est quand même sur une crue comparable à celle de 1995-2001, ça se jouera à quelques centimètres”, a-t-il poursuivi, soit 5,35-5,36 mètres, loin de la crue historique de 1936 avec 5,56 m.”Il y a eu 1995, 2000, 2001 et 2025 à présent. On ne s’y habitue jamais à ces crues”, constate Christelle Bernard, 65 ans, qui prend des photos le long de la berge.”La décrue sera lente, ça fait un peu peur”, lâche Isabelle Rousselet, 66 ans, en contemplant “ces flots impressionnants”.”J’ai une amie qui est à Saint-Nicolas-de-Redon. Elle habite à côté de la digue et connaît sa quatrième inondation. Elle tente de vendre sa maison mais c’est impossible”, dit-elle.Très vulnérables car entourés de rivières, de marais et d’un canal, plusieurs quartiers de Redon, en Ille-et-Vilaine, et de Saint-Nicolas-de-Redon, côté Loire-Atlantique, ont les pieds dans l’eau depuis la veille.La mairie de Redon estimait à 750 (sur près de 10.000) le nombre d’habitants “susceptibles d’être impactés”. Aucune nouvelle évacuation n’a été nécessaire jeudi.”Nous sommes maintenant dans la vigilance”, a dit le maire Pascal Duchêne.A l’échelle du département, 1.106 personnes ont été évacuées depuis dimanche, un chiffre stable, selon la préfecture.- “Etat de catastrophe naturelle” -A Saint-Nicolas-de-Redon, de l’autre côté du pont inondé dont l’accès est bloqué par des gendarmes, 300 personnes ont été évacuées, selon la préfecture de Loire-Atlantique.Les crues n’ont pas fait de victime mais au total, quelque 1.600 personnes vivant dans deux zones inondées sur les deux départements limitrophes ont quitté leur logement.”Solidarité avec les habitants de l’Ouest qui font face à des inondations”, a écrit jeudi matin le président Emmanuel Macron sur X. “L’état de catastrophe naturelle sera déclaré dans les prochains jours”, a affirmé sur franceinfo la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.Selon l’établissement public Eaux & Vilaine, qui gère notamment des barrages sur ce fleuve, ce sont entre 15 et 25 mm de pluie supplémentaires qui sont tombés sur le bassin de la Vilaine mercredi, avant le retour du beau temps.L’impact est resté modéré en amont, notamment à Rennes où certains secteurs ont été inondés le week-end dernier, mais sur la Vilaine aval “nous sommes toujours en configuration d’évacuation maximale” et le pic est “toujours attendu pour la fin de la semaine” sur cette portion, indique Eaux & Vilaine dans son dernier point de situation.La circulation des trains entre Rennes et Nantes, qui passe par Redon, est totalement interrompue au moins jusqu’à lundi, et Redon n’est plus accessible que par un seul grand axe de circulation routière, venant de Rennes. Ces crues ont aussi de nombreuses conséquences sur l’agriculture.”Cette situation n’est pas sans conséquence sur les exploitations agricoles” d’Ille-et-Vilaine, relève dans un communiqué le syndicat agricole FDSEA. “Certaines d’entre elles ont vu leurs stabulations inondées, jusqu’à un mètre d’eau a été constaté, et des bâtiments ont souffert des fortes rafales de vent. Les céréales semées à l’automne sont noyées et subissent elles aussi cette forte pluviométrie.”Par ailleurs, cinq départements sont en vigilance orange pour crues (Eure, Oise, Sarthe, Seine-Maritime, Somme) et deux pour pluie-inondation (Alpes-Maritimes, Var).

Top Palestinian militant freed in Israel prisoner exchange

Zakaria Zubeidi, a former leader of a Palestinian militant group jailed for attacks that killed several Israelis, was released Thursday as part of the Gaza ceasefire deal between Israel and Hamas.Zubeidi, 49, is one of the most high-profile of 110 prisoners, including 30 minors, freed in exchange for three Israelis, the Palestinian Prisoners’ Club advocacy group said.Zubeidi rose to prominence during the Second Intifada, a Palestinian uprising in the early 2000s, becoming one of the best-known militant leaders in Jenin and its refugee camp in the occupied West Bank.It was during the uprising that Zubeidi’s mother was shot and killed when the Israeli army raided the camp.He is known by Israeli security services as the man behind several deadly, high-profile attacks against Israelis.- Long years of militancy -Zubeidi became active with Palestinian president Mahmud Abbas’ Fatah party after a stint in prison in 1989 at age 14. Re-arrested in 1990 for throwing stones and Molotov cocktails at Israeli forces, he rose through the ranks and eventually became leader for Fatah’s armed wing, the Al-Aqsa Martyrs’ Brigade, in Jenin.Released again in 1994 under the Oslo Accords, he joined the newly created Palestinian Authority’s security forces in the West Bank city of Jericho along with other former inmates.In 2001, Zubeidi was injured in an accidental explosion during a “military mission” that caused severe burns on his face and eyes still visible today.-‘The Black Rat’-Forced into hiding due to his continued militancy, Zubeidi remained a fugitive until 2007, when he agreed to hand over his weapons to the Palestinian Authority.The deal, which was extended to all fugitives who chose to comply, saw Zubeidi’s name removed from Israel’s list of wanted individuals.But in 2011, Israel revoked Zubeidi’s amnesty for undisclosed reasons. He was arrested in 2019 on suspicion of involvement in multiple shooting attacks near the Israeli settlement of Beit El, near Ramallah.The militant has claimed to have survived several assassination attempts by Israel which has reportedly nicknamed him “The Black Rat” for his ability to evade the targeting.Among Palestinians, Zubeidi is known as a power broker in Jenin, as well as one of the few inmates to have escaped Israel’s high-security Gilboa Prison, in 2021.With five other prisoners, he escaped through a tunnel dug under the prison walls but was recaptured five days later.- Theatre -Zubeidi also became involved in theatre in Jenin, a densely populated refugee camp created in the early 1950s to host Palestinians who fled their homes at Israel’s creation.As a child, he joined activities in Arna’s House, a community space and theatre founded by Israeli activist Arna Mer-Khamis for the camp’s youth, located in the same building that his family lived.In a 2002 raid, the Israeli army destroyed the community playhouse, which was later rebuilt and renamed the Freedom Theatre.After the 2007 amnesty, Zubeidi returned to Jenin and was involved again with the camp’s theatre. In the same period he also became openly critical of the Palestinian Authority.During his years in jail, three of Zubeidi’s brothers, as well as his son Muhammad, were killed by the Israeli military.Sources close to Zubeidi said that his first plans upon release were to visit the grave of his son, whose funeral he missed while in jail.

Dépose du beffroi en cours après l’incendie à la mairie du 12e

Après l’incendie qui a endommagé la mairie du 12e arrondissement de Paris, la dépose de son beffroi, qui menaçait de s’effondrer, se poursuivait jeudi, a constaté une journaliste de l’AFP. Une petite dizaine d’hommes, perché à 35 mètres de hauteurs sur deux nacelles, s’affairent, tronçonneuses en main, à démanteler les restes calcinés du beffroi et permettre sa dépose par grue. Il s’agit d'”une opération assez simple”, en fonction des conditions météorologiques, en “quatre étapes” qui devrait s’achever “mercredi prochain”, selon Nicolas Mayeur, architecte en chef du service de sécurité de la préfecture de police. Il fallait retirer “cette épée de Damoclès”, lourde de “plusieurs dizaines de tonnes”, pour sécuriser le bâtiment datant de la fin du XIXe siècle et “permettre plus rapidement sa réouverture au public”, explique l’architecte.  “Ils jaugent étape par étape les parties qui peuvent être retirées sans risque pour la structure”, abonde Patrick Bloche, premier adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo, utilisant l’image “d’un château de cartes”. La mairie du 12e arrondissement devrait “refonctionner pendant les travaux”, une fois le périmètre sécurisé, assure l’élu, évoquant “un chantier qu’on compte en nombre d’années”, pour un budget qu’il affirme ne pouvoir estimer qu’après la fin du diagnostic.  Les travaux seront à la charge de la municipalité, une fois cette mise en sécurité assurée par les équipes de la préfecture de police. Emmanuelle Pierre-Marie, la maire du 12e arrondissement, veut reconstruire le beffroi, qui est “l’identité propre de cette mairie” “à l’identique”, après cet événement qu’elle qualifie de “traumatisant et douloureux”. Elle salue la “solidarité” des habitants du quartier, qui sont selon elle sont “très attachés” à cette mairie.   L’intérieur du bâtiment a été épargné puisque les dégâts liés à l’incendie sont circonscrits à la charpente et au beffroi. La brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a indiqué à l’AFP avoir terminé mercredi vers 16 heures ses opérations sur la mairie du 12e et affirme qu’il n’y a plus de risque d’incendie. L’origine du feu est encore inconnue, “une enquête est en cours”, précise Emmanuelle Pierre-Marie. Les services publics de la mairie du 12e, qui emploie une centaine d’agents, sont maintenus et assurés dans la mairie du 11e, où plusieurs mariages ont déjà été célébrés depuis lundi.

Les Bourses européennes terminent dans le vert après la BCE

Les marchés boursiers européens ont fini la séance en hausse jeudi, après la baisse des taux annoncée par la Banque centrale européenne (BCE) à l’issue de sa réunion de politique monétaire.Francfort a pris 0,41%, Paris 0,88% et Milan 0,16%. Londres a gagné 1,04%.

Tears of joy for Thai hostages freed in Gaza

The families of Thai farm workers held for over a year in Gaza cheered and wept with relief Thursday as they were freed in a hostage-prisoner exchange between Israel and Hamas.Five Thais were released along with three Israelis held by Hamas as part of a ceasefire deal aimed at ending the Gaza war.When Hamas attacked Israel on October 7, 2023, 31 Thais were abducted, with 23 released by the end of that year and two confirmed dead in May.”It is confirmed, my son did not die. Thank you God,” Wiwwaeo Sriaoun said as she heard the confirmation that her son Watchara Sriaoun was among those freed.”I will hug him when I see him. I want to see if his health is OK, I am worried about his health,” she added between sobs.”Thank you, thank you God he did not die. We trust in God.”Around 10 family members had gathered to support Wiwwaeo as she waited for news at the modest house on the family rubber farm in northeast Udon Thani region.Before her son’s release was confirmed, Wiwwaeo spent the day watching news on a tablet computer, hoping for a good outcome.”Come, come home back to your father, mother and daughter,” she said as she watched.When Watchara appeared on screen, the family erupted into cheers and shouts of elation.”It’s him, it’s really him! He does not look thin at all, he looks the same weight but his hair is shorter than before. They probably cut his hair,” his mother said.After a video call with her son, Wiwwaeo said he appeared well but traumatised by his experience.”I think he was in fear. He thought he could not return home. I see his fear. He is glad seeing me and his father but I know he is still in fear,” she said.Watchara was freed along with Pongsak Tanna, Sathian Suwannakham, Surasak Lamnau and Bannawat Saethao, according to the office of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu.One Thai citizen remains in captivity.- ‘Could not sleep’ -Hailing from the poor, rural region of Udon Thani, Watchara moved to Israel three years ago to work as a farmer for better wages.”My friend called around 10:00 pm and said the ambassador told her five Thais will be released, and my friend said my son could be one,” Wiwwaeo told AFP as she waited for news of the release.”I could not sleep from then until now. I was up until 3:00 am and my husband and I went out for rubber tapping and since then I have been monitoring the news.”In Buriram, another part of northeast Thailand, the family of freed hostage Pongsak were similarly elated, sobbing with relief as his release was confirmed.”I’m so happy,” his father Wilas Tanna said through tears, in footage posted on social media platform X by a Channel News Asia correspondent.- Farm workers -Watchara’s younger brother, who was also working in Israel, returned to Thailand after Watchara was kidnapped.  “We told him to come back because we were worried,” his mother told AFP.Watchara’s aunt Ratana Sriaoun said that after earlier disappointments, the family refused to believe he was coming home until they had official confirmation.”I am so happy, finally I get to see my nephew,” she told AFP.”I can’t put these feelings into words. My heart is full, and my tears are of pure joy.”Thai Prime Minister Paetongtarn Shinawatra said she was “elated”, thanking Qatar, Egypt, Iran, Turkey and the United States for their work to secure the releases.The foreign ministry said the five would be taken for medical screening and treatment, and were expected to return to Thailand within 10 days.The Southeast Asian nation has about 30,000 citizens in Israel, most of them working in the agricultural sector, where they earn significantly higher salaries as farm labourers than they would at home.A total of 46 Thai workers have been killed since the October 2023 attacks, according to the foreign ministry in Bangkok.Thailand’s labour ministry said last week that the country will expand its workforce in Israel by 13,000 positions.

Rwanda-backed M23 pledges to ‘march all the way to Kinshasa’Thu, 30 Jan 2025 16:49:43 GMT

The Rwanda-backed armed group M23 vowed Thursday to “continue the march of liberation” to the DR Congo capital Kinshasa, as its fighters made further advances in the mineral-rich east of the country.The group’s capture of most of Goma, the capital of North Kivu province, is a dramatic escalation in a region that has seen decades …

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En braquant le PS sur l’immigration, Bayrou risque de replacer le RN en arbitre de la censure

Bévue ou stratégie assumée ? En braquant le Parti socialiste sur l’immigration, François Bayrou risque de replacer le Rassemblement national en position d’arbitre de la censure alors qu’il avait volontairement choisi de ne pas négocier avec l’extrême droite qui a fait tomber son prédécesseur.Sous forme de coups de pression, négociateurs PS et RN ont menacé chacun jeudi le gouvernement de censure à l’orée de discussions budgétaires délicates en Commission mixte paritaire (CMP), où sept députés et sept sénateurs tentent de s’entendre sur une version commune du budget de l’État. S’ils aboutissent à un accord, ce dernier sera examiné par les députés lundi. Mais faute de majorité à l’Assemblée pour le faire adopter, le Premier ministre devrait faire usage de l’article 49-3, s’exposant à la censure des députés.Mais la tension est montée avec les socialistes depuis l’évocation par le Premier ministre d’un “sentiment de submersion” des Français en matière migratoire.L’emploi du terme, couramment employé par l’extrême droite, par l’agrégé de lettres François Bayrou est-il volontaire ?Une députée MoDem n’y voit “aucune malice” pour s’acheter une non censure du Rassemblement national. Cette militante de longue date rappelle que le Béarnais “a déjà eu des expressions comme ça où il livre tout ce qu’il pense ou entend”.- “Balle dans le pied” -Mais pour l’ancienne candidate pour Matignon du Nouveau Front populaire Lucie Castets, “ce n’est pas une sortie de route”, François Bayrou “se met de nouveau dans les mains du RN”.”Il connaît parfaitement le sens des mots” mais “le faire en pleine négociations avec les socialistes c’est se tirer une balle dans le pied” en augmentant le risque d’être censuré par le PS, abonde une députée macroniste.Un ancien ministre du camp présidentiel ne comprend déjà pas pourquoi le chef du gouvernement a participé à une longue émission télévisée lundi, où il a employé cette expression, alors qu’il “avait théorisé le fait qu’on ne parle pas pendant qu’on négocie”. “C’est comme ça qu’il avait écarté la première censure” après sa déclaration de politique générale, note-t-il.En amenant dans ce contexte le sujet hautement inflammable de l’immigration, François Bayrou finit par procurer “le sentiment de donner des gages à ceux qu’il ne souhaite pas amadouer, au risque de braquer ceux qu’il est censé devoir draguer ou consolider”, déplore le même.Une représentante de l’aile droite de la macronie suggère que le gouvernement fasse désormais un geste en direction du PS en ne retenant pas, comme le demandent les socialistes, la baisse des crédits de l’Aide médicale d’Etat pour les étrangers en situation irrégulière. “Ca ne sert à rien de durcir le discours sur l’immigration, ça ne marche pas. Il n’y a que le RN qui en bénéficie”, complète un député du même camp.- “Carburant” -A l’opposé, un responsable Les Républicains soutient comme l’extrême droite une réduction des crédits de l’AME et met la sortie de François Bayrou sur le compte d’une “part d’hubris qui fait qu’à un moment quand ça va bien, on prend trop confiance”.Pourtant “ce n’est pas au bout de la négo avec le PS” sur le budget, qui était sur le point de se conclure quand la polémique sur la “submersion” a surgi, “que vous faites de l’œil au RN”, estime cet ancien ministre qui défend le choix du chef du gouvernement de discuter à dessein avec le PS après l’échec des négociations de Michel Barnier avec le RN.Reste que les tenants de la censure au PS ont du “carburant” avec les décisions de François Bayrou de scinder en deux le texte sur la fin de vie ou de durcir les conditions de régularisation des étrangers.Le Premier ministre “a pris le pari que le chargeur du PS était vide” et ne votera pas une deuxième fois la censure vu les retours de leurs électeurs sur le terrain, analyse un ancien ministre. “Il considère désormais que la dynamique de censure se trouve plus à l’extrême droite qu’a à gauche”, mais il “sous-estime la volonté de rupture de Marine le Pen”.